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Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, estime que la Formule 1 pourrait perdre des fans si elle continue d’ajouter toujours plus de courses à son calendrier.

En 2022, le calendrier de la Formule 1 est composé de 23 Grands Prix, ce qui est un record absolu pour la catégorie reine qui devrait traverser 21 pays en neuf mois si la situation sanitaire le permet cette année. Certains sont heureux de pouvoir voir autant de courses durant la saison, mais d’autres comme le patron d’AlphaTauri estiment que la Formule 1 pourrait bien perdre son coté exclusif à force de rajouter des courses au calendrier.

« L’année dernière, nous avons eu de la chance parce que les courses étaient très intéressantes, il y avait toujours des bagarres. Mais nous ne pouvons pas nous attendre à ce que ce soit toujours le cas. » a déclaré Tost.

« Pour moi, 23 courses est la limite absolue, pas du point de vue de la charge de travail, mais plutôt parce que je crains qu’avec un nombre aussi élevé de courses, cela ne finisse par faire perdre aux gens tout intérêt pour la Formule 1. Pour moi, le meilleur nombre serait entre 18 et 20 courses, parce que la Formule 1 devrait être un produit haut de gamme et nous devrions vraiment penser à peut-être réduire le nombre de courses pour la garder spéciale. »

« Personnellement, je suis bien avec 23 courses ou plus, mais la question n’est pas là. La question est de savoir ce qui est le mieux pour la Formule 1. »

La semaine dernière, nous demandions l’avis à nos lecteurs concernant le nombre de courses au calendrier de la F1 et le résultat de ce sondage est très serré puisque 51% des votants estiment qu’il y a trop de courses en Formule 1, tandis que 46% des votants ne voient aucun problème à avoir 23 courses au calendrier (vous pouvez encore voter ici).

Ce mardi 15 février, c’est au tour de l’équipe Williams de présenter sa monoplace pour la saison 2022; la FW44, qui sera pilotée cette année par Alexander Albon et Nicholas Latifi.

L’équipe Williams devient ce mardi la sixième écurie de la grille à dévoiler sa monoplace 2022 et il faudra attendre 14h00 (heure de Paris) pour découvrir cette FW44 qui sera pilotée cette année par le Thaïlandais Alex Albon – qui signe son grand retour en F1 en tant que titulaire – et son coéquipier Nicholas Latifi.

L’an dernier, l’équipe Williams a terminé à la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec 23 points marqués en 22 Grands Prix dont seize uniquement par le Britannique George Russell qui a rejoint cette année l’équipe Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton.

Dates présentation F1 2022

Il n’y aura aucune annonce faite par la FIA ce lundi concernant les changements structurels dans l’organisation de la direction de course à la suite du très controversé GP d’Abou Dhabi.

Réunie ce lundi 14 février à Londres, la Commission F1 – composée de membres de la FIA et des équipes de F1 – a évoqué le Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 dans le cadre de l’enquête menée par la FIA sur la façon dont la fin de l’épreuve a été gérée par le directeur de course, Michael Masi en décembre dernier. Cependant, aucune proposition concrète n’a pour le moment encore été formulée et il faudra attendre encore quelques jours avant de connaître les décisions concernant d’éventuels changements structurels.

« Le président de la FIA a mené des discussions détaillées sur le Grand Prix de Formule 1 d’Abou Dhabi 2021. Les commentaires de la Commission sur les questions soulevées seront intégrés à l’analyse du président et il présentera publiquement des nouvelles des changements structurels et du plan d’action dans les prochains jours. » a confirmé la FIA dans un court communiqué ce lundi soir.

Pour rappel, à la suite de la controverse de la finale de la saison 2021, le nouveau président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem a demandé au Secrétaire Général du Sport et récemment nommé Directeur Monoplace, Peter Bayer, des propositions d’optimisation de l’organisation de la structure F1 au sein de la FIA pour la saison 2022.

La Commission F1 a approuvé ce lundi une série de mises à jour dans le règlement sportif en ce qui concerne le barème de points en cas de course écourtée durant la saison.

À la suite du Grand Prix de Belgique de Formule 1 2021 affecté par les conditions météorologiques exécrables, la Commission F1 a approuvé ce lundi à Londres une mise à jour du règlement, confirmant qu’aucun point ne sera attribué à moins qu’un minimum de deux tours aient été parcourus par le leader sans intervention de la voiture de sécurité et/ou de la voiture de sécurité virtuelle.

Si le leader a parcouru plus de deux tours mais moins de 25% de la distance de course prévue, les cinq premiers se verront attribuer des points comme suit : 1er – 6points, 2e – 4points, 3e – 3points, 4ème – 2points et 5ème – 1point.

Si le leader a parcouru 25 % mais moins de 50 % de la distance de course prévue, les points seront attribués comme suit : 1er – 13points, 2e – 10points, 3e – 8points, 4ème – 6points, 5e – 5 points, 6e – 4points, 7e – 3points, 8e – 2points et 9ème – 1 point.

Si le leader a parcouru 50 % mais moins de 75 % de la distance de course prévue, les points seront attribués comme suit : 1er – 19points, 2e – 14points, 3e – 12points, 4ème – 9points, 5ème – 8 points, 6e – 6points, 7e – 5points, 8e – 3points, 9e – 2points et 10e – 1 point.

Notez que toutes les modifications réglementaires sont soumises à l’approbation du Conseil Mondial du Sport Automobile qui se tiendra le 18 mars à Bahreïn.

La FIA a confirmé son intention d’organiser trois courses Sprint cette saison en Formule 1, reconnaissant ce nombre comme « raisonnable » à la lumière des pressions déjà exercées sur le équipes pour cette saison avec l’introduction de modifications majeures au règlement.

La Commission F1 s’est réunit ce lundi à Londres et a approuvé à l’unanimité les trois événements Sprint pour la saison à venir, incorporant un certain nombre de mises à jour du format basées sur les commentaires des fans, des médias et des équipes. Les événements Sprint en 2022 se dérouleront désormais lors de trois Grands Prix : Émilie-Romagne, Autriche et Brésil.

Grosse nouveauté cette année concernant ce format de courses Sprint puisque désormais les huit premiers pilotes marqueront des points (seuls les trois premiers marquaient des points en 2021) avec une attribution au championnat du monde comme suit : 1er – 8points, 2e – 7points,  3e – 6points, 4ème – 5points, 5ème – 4points, 6e – 3points, 7e – 2points et 8e – 1point.

En outre, la pole position officielle du week-end reviendra désormais au pilote ayant signé le meilleur tour lors de la séance de qualifications du vendredi lorsqu’un week-end comprend une course Sprint.

Notez que toutes les modifications réglementaires sont soumises à l’approbation du Conseil Mondial du Sport Automobile qui se tiendra le 18 mars à Bahreïn, mais cela devrait être une simple formalité.

L’équipe Williams a annoncé un nouveau partenariat pluriannuel avec Duracell, l’un des principaux fabricants mondiaux de piles alcalines hautes performances, de piles spécialisées et de piles rechargeables.

Duracell et Williams collaboreront à travers une variété d’initiatives marketing, y compris une importante publicité télévisée, en passant par le esport et une présence sur le terrain lors de plusieurs Grands Prix de la saison, à commencer par le Grand Prix de Miami en mai. La marque Duracell figurera en bonne place sur la monoplace de Williams, le kit d’équipe et les combinaisons de course des pilotes Alex Albon et Nicholas Latifi.

« Je suis très fier de ce partenariat entre Williams et Duracell, et je suis reconnaissant de la confiance qu’ils nous accordent. » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams.

« Avoir leur nom sur le côté de notre voiture est un moment fort pour moi, car mon surnom depuis 30 ans a été Duracell – parce que je ne manque jamais d’énergie. Je suis très impatient de travailler ensemble. »

L’équipe Williams présentera sa monoplace 2022; la FW44, le mardi 15 février à 14h00 (heure de Paris). La livrée de cette dernière devrait être « sensiblement différente » de la livrée de la FW43B de l’an dernier.

Yuki Tsunoda s’apprête à disputer sa deuxième saison en Formule 1 avec l’équipe AlphaTauri cette année et le Japonais a la ferme intention de relever son niveau de jeu par rapport à 2021.

L’an dernier pour sa première saison en F1, Tsunoda a connu des moments difficiles, notamment des crashs qu’il aurait pu éviter à des moments clés comme aux qualifications à Imola. Au final, Tsunoda a terminé la saison 2021 à la quatorzième place au championnat du monde des pilotes, loin derrière son coéquipier Pierre Gasly. A la veille de la nouvelle saison, le pilote japonais a insisté sur le fait qu’il possède désormais une plus grande expérience que l’an dernier à pareille époque et compte bien capitaliser dessus pour faire mieux.

« J’ai vraiment hâte de courir à nouveau. Je sens que je comprends beaucoup mieux ce que je dois faire qu’il y a un an, je sais comment me préparer pour bien performer. Je connais mes points faibles, j’ai toute mon expérience de l’année dernière sur laquelle m’appuyer et j’ai travaillé dur pour être prêt. » a déclaré Yuki Tsunoda lors de la présentation de l’AlphaTauri AT03 ce lundi.

« L’année dernière, si quelque chose d’inattendu ou d’inhabituel se produisait, je ne pouvais pas m’adapter assez rapidement pour faire face à la situation, c’est pourquoi j’ai eu du mal dans de nombreuses courses. J’ai bien terminé l’année dernière, avec une quatrième place à Abou Dhabi, donc je veux continuer sur cette lancée dans cette nouvelle saison. Je ressens plus de pression pour être performant maintenant que l’an dernier, mais c’est une bonne pression, ce qui me motive quand je m’entraîne. »

Lorsqu’on lui demande quels sont ses objectifs pour sa deuxième saison en Formule 1, le Japonais a répondu : « Je veux améliorer mon rythme et la régularité dans ma façon de piloter. Je sais ce que je dois faire pour y parvenir. Si je peux travailler comme je l’ai fait lors des trois ou quatre dernières courses de l’année dernière, ce sera une bonne façon de commencer. Ce ne sera pas facile, mais je suis convaincu que je peux y parvenir. »

Pierre Gasly s’attend à vivre une saison 2022 intense en Formule 1 et le Français estime qu’il pourrait y avoir beaucoup de surprises avec l’introduction de la nouvelle règlementation technique.

Ce lundi, l’équipe AlphaTauri a dévoilé les premières images de sa monoplace 2022; l’AT03, qui sera pilotée cette année par Pierre Gasly et Yuki Tsunoda. Lorsqu’on lui demande dans quel état d’esprit il s’apprête à attaquer la saison 2022, le Français a répondu :  « Je pense qu’il faudra l’aborder avec un esprit ouvert, en étant prêt à toute éventualité. C’est un nouveau départ pour toutes les équipes, repartant à peu près de zéro car nous envisageons vraiment un scénario sur une feuille de papier vierge. » a déclaré Pierre Gasly lors de la présentation de l’AlphaTauri AT03. 

« C’est un grand défi pour les équipes de trouver comment construire la meilleure voiture possible pour se conformer à la nouvelle réglementation. J’espère que ça marchera vraiment bien pour nous. Je n’ai aucun doute sur les capacités de notre équipe et, pour l’instant, ils sont plutôt satisfaits du travail qu’ils ont accompli. »

« Comme tout le monde, ils y travaillent depuis de nombreux mois maintenant, mais il est difficile d’avoir une idée de ce qui nous attend jusqu’à ce que la voiture sorte pour la première fois en piste à Barcelone. Ensuite, nous aurons une idée du comportement de la voiture et de notre apparence par rapport aux autres. Je suis sûr que cette saison sera pleine de surprises. »

« Ma démarche sera la même que celle que j’ai adoptée l’an dernier. Je vais essayer de tirer parti de la série de très bons résultats que j’ai eue et de continuer à être au top de ma forme avec la voiture que j’ai. J’espère vraiment que c’est une année où je pourrai me battre aux avant-postes, pour finir régulièrement dans les cinq premiers et même plus haut si la voiture est assez bonne pour ça. »

« Nous devons être prêts à faire face à toutes les situations qui se présentent. Donc, mentalement, je me suis préparé à faire face à n’importe quel scénario possible et personnellement, je pousserai l’équipe à toujours faire de son mieux. L’année dernière, nous avons frôlé la cinquième place chez les constructeurs et ce serait super d’y parvenir cette année. Il est trop tôt pour dire si cela sera possible, mais je ferai toujours de mon mieux et tirerai le meilleur parti de notre voiture. »

Gros changement pour l’équipe AlphaTauri cette année, puisque l’écurie italienne peut désormais utiliser les mêmes spécifications de pièces que son équipe sœur Red Bull dans le cadre du partage de composants issus de Red Bull Technology.

AlphaTauri et Red Bull Racing étant liées par la maison mère Red Bull, les deux équipes travaillent depuis la saison 2019 en collaboration, ce qui permet à AlphaTauri d’utiliser certains composants que Red Bull Racing utilise mais toujours d’une spécification vieille d’un an. Jusqu’à l’an dernier, AlphaTauri utilisait la boîte de vitesses, le système hydraulique complet ou encore les suspensions avant et arrière en provenance de Red Bull Technology, ce qui permettait à la petite structure basée à Faenza de se concentrer sur d’autres détails de la monoplace sans perdre plus de temps.

A partir de cette saison 2022, AlphaTauri va continuer de se servir dans la banque d’organes de Red Bull Technology, mais la différence par rapport à 2021 vient du fait que la petite écurie italienne disposera désormais des mêmes spécifications de pièces que sa grande sœur la Red Bull RB18.

« Pour 2022, les domaines de synergie se trouvent à l’arrière – boîte de vitesses, hydraulique, suspension arrière, ce qui est un arrangement assez similaire à ce que nous avons eu dans le passé. » nous confirme Joddy Egginton, directeur technique chez AlphaTauri.

« La différence est qu’en raison du changement de réglementation, les deux équipes utiliseront les mêmes spécifications de pièces en 2022, alors qu’avant, nous utilisions des pièces pour une conception vieille d’un an de Red Bull. »

Le plus grand changement dans la réglementation en 2022 peut être vu du côté aéro, avec un accent sur des ailerons plus simples et une plus grande importance accordée au fond plat. Lorsqu’on lui demande s’il pense que les équipes pourront débarquer à Barcelone pour les premiers essais de l’année avec des conceptions complétement différentes, Egginton répond : « La modification de la réglementation aérodynamique étant importante, il y a clairement beaucoup de possibilités d’expérimenter de nouvelles idées et de nouveaux concepts aérodynamiques, mais en même temps, la nouvelle réglementation présente également un risque accru de s’engager dans la mauvaise voie de développement. »

« Je suis sûr qu’il y a beaucoup de possibilités pour les équipes de proposer des solutions aérodynamiques innovantes, mais en même temps, je m’attends à ce que les détails cachés du développement aérodynamique contribuent de manière significative à ce que les équipes sont en mesure d’obtenir grâce aux réglementations aérodynamiques. »

« Je suis assez confiant que les gens vont se présenter au premier test avec une gamme intéressante d’interprétations du règlement, ce qui provoquera des discussions et des recherches sur les orientations de développement possibles pour toutes les équipes dans leurs plans de développement en cours de saison. »

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, s’attend à avoir une image plus claire de l’ordre hiérarchique en Formule 1 cette année d’ici la troisième course de la saison, pas avant.

En 2022, la Formule 1 a introduit une toute nouvelle règlementation technique afin de permettre aux pilotes de se suivre de plus près en piste, ce qui devrait nous offrir plus de spectacle. lorsqu’on lui demande s’il pense la AT03 (monoplace de l’équipe présentée ce lundi) pourra permettre à AlphaTauri de se battre pour des victoires cette année, Franz Tost a répondu : « Difficile de répondre pour l’instant, car le tout nouveau Règlement Technique fait que toutes les équipes ont dû concevoir cette nouvelle génération de voiture à partir de zéro, à partir d’une feuille de papier vierge. » nous explique Tost.

« Bien que tout soit assez limité par le règlement, il est possible qu’une équipe ait trouvé une solution très spéciale et ait donc un avantage de performance. Ce n’est pas facile d’estimer où seront les équipes car tout est nouveau, de la mécanique à l’aérodynamique, mais j’espère personnellement que les voitures seront plus proches les unes des autres. »

« De manière réaliste, nous n’aurons qu’une idée des performances de la Scuderia AlphaTauri après les premiers tests, et nous devrons attendre après les deux ou trois premières courses pour avoir une meilleure image. »

Habituellement, lorsque de grands changements dans la règlementation sont introduits en F1, ce sont les plus grandes équipes qui en tirent un avantage grâce à leur plus gros budget, mais cette année, le plafond budgétaire a été encore abaissé (140 millions), ce qui pourrait également profiter aux écuries plus modestes selon Franz Tost.

« Je pense que le plafond des coûts aura un effet, car cette année, il a été réduit de cinq millions supplémentaires. Cela devrait faire la différence, mais comme les grosses écuries ont pu bénéficier d’un plus grand nombre de personnes jusqu’à l’été dernier, elles avaient bien sûr un avantage. »

« Ils ont pu faire beaucoup plus de travail de recherche et développement, en particulier en utilisant des outils de simulation, et ont pu essayer plusieurs philosophies de conception différentes pour trouver la meilleure solution pour eux. Par conséquent, il se peut que les meilleures équipes aient toujours un avantage, mais l’écart entre les meilleures équipes et le reste du peloton devrait être plus petit et toutes les voitures devraient être beaucoup plus proches les unes des autres. Avec cette nouvelle ère de voitures, nous devrions avoir plus d’action sur la piste et un peloton plus compact, ce qui se traduit par plus de plaisir pour les spectateurs. »

« Cependant, je pense que le plein effet du plafonnement des coûts ne sera visible qu’en 2023 avec une nouvelle réduction du budget, car à ce moment-là, aucune équipe n’aura d’avantage, et tout le monde devra veiller à rester dans le plafond des coûts. »

« L’année dernière, le plafond des coûts ne nous concernait absolument pas, car nous fonctionnions à un niveau bien inférieur à celui-ci, mais il semble que ces voitures entièrement neuves soient beaucoup plus chères que celles des années précédentes. Cela rendra difficile pour toutes les équipes de rester dans les limites, mais cela aidera à rapprocher les voitures en termes de performances et je pense que c’est très positif. »

L’AlphaTauri AT03 en images

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Ce lundi 14 février, la FIA doit présenter à la Commission F1 le résultat de son enquête sur le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021.

Dans le cadre de la Commission F1 qui se réunit ce lundi 14 février, la FIA va rendre ses conclusions après l’enquête menée sur la manière dont a été gérée la fin du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, ultime manche du championnat du monde. On peut s’attendre à ce que des changements recommandés par la FIA soient discutés ce lundi lors de cette Commission F1, mais la réunion n’implique pas de pilotes, bien que la FIA ait promis une « discussion ouverte » avec chacun d’eux au préalable.

Il n’est pas non plus encore clair dans quelle mesure la réunion sera rendue publique – car aucun changement ne peut être officiellement approuvé avant une réunion du Conseil Mondial du Sport Automobile le 18 mars à Bahreïn, mais on peut tout de même s’attendre à un court communiqué de la FIA compte tenu de la gravité de la situation. Mohammed Ben Sulayem, qui a récemment remplacé Jean Todt à la présidence de la FIA, aurait eu une implication personnelle dans l’affaire, aux côtés d’autres personnalités de l’instance dirigeante.

L’un des changements que la FIA devrait proposer est un changement de la structure de gestion de la direction de course après la fin controversée du GP d’Abou Dhabi, où le directeur de course Michael Masi a pris seul une décision ayant eu un impact direct sur le championnat du monde. Depuis ce jour, Masi a fait l’objet de vives critiques, et bien qu’aucune décision sur son avenir n’ait encore été prise, le sujet sera probablement discuté aujourd’hui.

Mise à jour de cet article le 14/02/2022 à 18h00 : La FIA ne fera aucune annonce ce lundi (à lire ici)

Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, pense que le nombre de décisions controversées lors de la saison 2021 a eu un effet négatif sur la F1, mais l’Allemand se félicite de la création d’un environnement où les erreurs peuvent être ouvertement reconnues.

Les décisions prises par le directeur de course de la FIA, Michael Masi, au Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 ont été très médiatisées ces dernières semaines, mais plusieurs autres décisions tout au long de la campagne 2021 ont également fait couler beaucoup d’encre comme au Grand Prix de Belgique où le directeur de course a décidé de lancer le Grand Prix pour seulement deux tours derrière la voiture de sécurité après de longues heures d’attente en raison des conditions météo exécrables. La décision de la FIA de ne pas pénaliser Max Verstappen au GP du Brésil lorsqu’il a envoyé la Mercedes de son rival à l’extérieur de la piste faisait également partie de ces décisions controversées.

Le directeur de l’équipe McLaren admet que toutes ces controverses n’ont pas été bonnes pour le sport, mais l’Allemand insiste sur le fait que ces décisions sont prises par des humains et qu’il faut donc accepter que des erreurs puissent se produire.

« Il est clair que ce qui s’est passé à Abou Dhabi était très controversé et que ce n’était pas bon pour le sport et, si vous regardez toute la saison, il s’est passé beaucoup de choses controversées et qui n’étaient globalement pas bonnes pour le sport. » a déclaré Andreas Seidl à la BBC.

« Nous devons investir du temps et de l’énergie pour comprendre ce qui s’est passé au cours de la saison et voir comment nous pouvons aider en rendant les règlements moins complexes et en apportant plus de soutien au directeur de course et aux commissaires pour éviter que de telles erreurs ne se reproduisent. »

« C’est quand même un sport d’humain, il ne faut pas l’oublier. Nous devons accepter que des erreurs puissent se produire du côté des équipes et du côté de la FIA. Il est important que nous créions un environnement où si des erreurs se produisent, vous levez la main et vous l’admettez. C’est aussi important que d’éviter des controverses. »

La FIA a lancé une enquête sur les décisions prises au Grand Prix d’Abou Dhabi 2021. L’instance dirigeante présentera un rapport sur ses conclusions lors du prochain Conseil Mondial du Sport Automobile programmé à Bahreïn le 18 mars.

Ce lundi 14 février, l’équipe AlphaTauri présente sa monoplace pour la saison 2022 de Formule 1; l’AT03, qui sera pilotée cette année par le Français Pierre Gasly et le Japonais Yuki Tsunoda.

Cinquième écurie de la grille à dévoiler sa nouvelle monoplace, AlphaTauri a programmé une présentation en ligne à 12h00 (heure de Paris) ce lundi 14 février. Vous pourrez bien-sûr retrouver toutes les photos de l’AT03 sur notre site dans la foulée de la présentation.

Pour rappel, cette semaine quatre équipes présentent leur nouvelle monoplace pour la saison 2022, il s’agit d’AlphaTauri, Williams (15 février), Ferrari (17 février) et Mercedes (18 février). Il ne manquera plus que l’équipe Alpine (21 février) et Alfa Romeo (27 février) pour compléter le bal des présentations bien que les versions définitives de toutes ces monoplaces ne seront pas visibles avant la première course de l’année à Bahreïn le 18 mars.

Vous pouvez suivre en direct la présentation de l’AlphaTauri AT03, il vous suffit de cliquer sur ce lien pour accéder à la page du live.

Mise à jour : l’AlphaTauri AT03 a été présentée, cliquez sur ce lien pour accéder à la galerie d’images de la monoplace.

Dates présentation F1 2022

Le pilote McLaren Lando Norris dit avoir expérimenté différents styles de pilotage dans le simulateur de son équipe cet hiver car il s’attend à ce que les monoplaces 2022 demandent aux pilotes une plus grande adaptation.

Cette année, la Formule 1 a introduit de toutes nouvelles règlementations ce qui veut dire que les pilotes pourraient avoir besoin d’adapter leur style de pilotage aux nouvelles machines dont l’effet de sol sera bien plus accentué qu’auparavant. Norris – qui vient de signer une prolongation de contrat avec McLaren pour quatre années supplémentaires – a admis qu’il a dû tester plusieurs styles de pilotage dans le simulateur cet hiver pour ne pas être surpris lorsqu’il prendra la piste pour la première fois à Barcelone avec la MCL36.

« Je pense que c’est valable pour tout le monde, que cela pourrait convenir au style de pilotage de beaucoup de gens, peut-être à certains plus qu’à d’autres. » a déclaré Lando Norris.

« Cela pourrait potentiellement être mauvais pour moi, mais c’est la vie. Je m’en occupe, c’est quelque chose que l’on peut gérer. Avant d’arriver en F1, je devais y faire face dans toutes les catégories. Je n’ai passé qu’un an dans chaque catégorie, et chaque année je devais m’adapter à quelque chose de nouveau et essayer d’en tirer le meilleur parti. »

« Il a déjà été prouvé par des champions et des vainqueurs qu’une monoplace de Formule 1 n’est pas une chose facile à comprendre et vous devez vraiment entrer dans cette zone où vous arrivez à extraire un peu de performance quand vous êtes dans la voiture, et c’est ce que j’ai réussi à faire l’année dernière. C’est ce que Daniel [Ricciardo] a eu un peu plus de mal à faire, alors que je suis sûr qu’il avait l’impression de bien faire. »

« J’espère que cela conviendra à mon style de pilotage et que tout sera fluide, mais il y aura certainement des choses, et peu importe ce à quoi je dois m’adapter ou changer, je pense que ce sera le cas pour tout le monde. »

« J’ai passé beaucoup de temps sur le simulateur, pas seulement pour piloter, mais pour être prêt à piloter de différentes manières et à conduire dans différents styles. Nous savons que notre voiture était assez spécifique ces dernières années dans la façon dont nous devions la piloter, la façon dont on pouvait tirer les performances, et cela s’est vu avec l’arrivée de Daniel dans la voiture. »

L’ancien directeur non-exécutif d’Alpine, le Français Alain Prost, a rappelé que les pilotes actuels en Formule 1 n’ont plus la possibilité de se muscler naturellement dans les voitures, notamment parce que les essais privés en catégorie reine sont désormais strictement encadrés et bien moins nombreux que dans les années 90.

Au fil des années, les essais privés en Formule 1 ont été considérablement réduits, ce qui a forcé les pilotes à passer beaucoup plus de temps dans des salles de gym que sur une piste pour se maintenir en bonne forme physique, alors qu’à l’époque où Alain Prost roulait encore en Formule 1, les pilotes pouvaient s’entrainer sur la piste entre les Grands Prix et avaient donc une musculature « naturelle », ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

« C’était une autre période, c’était différent. Eux [les pilotes actuels] font 23 courses et ils font du simulateur, mais ils ne font pas d’essai. Alors que nous on faisait en moyenne trois à quatre jours d’essais par semaine. » a expliqué Alain Prost sur le plateau de C à vous sur France 5.

« On faisait de l’entrainement physique, mais pas aussi poussé avec les machines [qu’ils ont], même si je me rappelle avec Rhône Poulenc [ancien sponsor en F1], on avait fait des essais de cette machine sur les muscles [du cou], et en fin de compte, moi je me suis aperçu que ce n’était pas bon pour moi parce que comme on roulait beaucoup, on avait une musculature naturelle dans la voiture […]. »

« On avait les voitures à jupe à l’époque, donc cette musculature on la faisait naturellement à l’époque. Eux, ils sont obligés de la faire un peu dans les salles [de gym]. Tout évolue ! ». conclut Alain Prost.

Alexander Albon signe son grand retour en Formule 1 cette année avec l’équipe Williams et a donc passé l’hiver à se préparer physiquement avant de débuter une très longue saison composée de 23 Grands Prix.

Après une année en off en tant que pilote de réserve de l’équipe Red Bull Racing en 2021, Alex Albon a finalement retrouvé un baquet de titulaire chez Williams en remplacement direct du Britannique George Russell qui a rejoint pour sa part Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de 2022.

Lorsqu’on lui demande comment s’est passé son hiver d’inter-saison, Albon a expliqué qu’il avait passé du temps avec sa famille avant de partir pour Los Angeles où il a suivi un entrainement physique spécifique avant de reprendre la compétition en catégorie reine.

« Pour moi, l’hiver consiste d’abord à passer du temps avec la famille et les amis, puis à se préparer pour la saison. J’ai passé beaucoup de temps à Los Angeles parce que le temps là-bas en hiver est tellement bon, surtout par rapport à ce à quoi nous sommes habitués au Royaume-Uni. » nous explique Albon.

« Lorsque j’étais en Californie, je me suis principalement concentré sur l’entrainement physique avant la saison. Mon entraîneur Patrick Harding est venu avec moi à Los Angeles et il m’a fait suivre une routine assez disciplinée afin que je sois aussi prêt que possible et que je puisse commencer à courir. Nous avons tendance à nous entraîner cinq ou six jours par semaine, chacun de ces jours consistant en des doubles séances.« 

« En termes d’entraînements spécifiques, c’est vraiment un mélange de tout, mais l’objectif principal a tendance à être d’avoir une bonne base pour la saison à venir. Cela signifie mettre un peu plus de muscle et avoir un bon cardio de base, de sorte que lorsque nous amorçons la saison pour la première course à Bahreïn, nous soyons prêts. »

Parallèlement à ses entrainements, Albon a également rencontré le conseiller principal de Williams et champion du monde 2009, Jenson Button, à Los Angeles.

« Pendant mon séjour à Los Angeles, j’ai eu la chance de rencontrer Jenson Button sur sa piste de kart locale. Le karting est génial; non seulement cela vous garde affûté, mais c’est la course dans sa forme la plus pure. Évidemment, ce n’est pas une voiture de Formule 1, mais ils sont si rapides par rapport aux circuits sur lequel vous conduisez, donc c’est vraiment l’une des rares choses qui s’en rapprochent. »

« Mentalement, cela aide à s’assurer que votre cerveau est de retour dans le rythme de la course, tandis que toutes les sensations à travers vos mains, vos fesses et votre dos vous mettent dans le rythme physiquement avant la vraie chose. Évidemment, avec Jenson, c’était une bonne compétition – il est aussi rapide que prévu et c’est juste très amusant de courir avec lui. »

En outre, le pilote thaïlandais a également passé du temps dans le simulateur de l’équipe Williams au cours de l’hiver : « Maintenant, nous nous rapprochons du début de la saison, tout commence à être très animé. J’ai gardé un œil attentif sur la construction de la voiture, mais il est également de ma responsabilité de m’assurer que la voiture se comporte bien dans le simulateur. »

L’équipe Williams présentera sa monoplace pour la saison 2022 ce mardi 15 février à 14h00 (heure de Paris).

Cette semaine, quatre équipes de la grille présenteront leur monoplace pour la saison 2022 de Formule 1 qui débutera le 20 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Ce lundi 14 février, c’est l’équipe AlphaTauri qui présentera sa monoplace 2022; l’AT03, qui sera pilotée cette année par le Français Pierre Gasly et le Japonais Yuki Tsunoda. La présentation se fera comme chaque année en ligne à partir de 12h00 (heure de Paris).

Le mardi 15 février, ce sera au tour de l’équipe Williams de présenter au monde sa monoplace 2022; la FW44; qui sera pilotée cette saison par le Thaïlandais Alexander Albon et le Canadien Nicholas Latifi. Là encore, la présentation se fera en ligne à 14h00 (heure de Paris).

Le jeudi 17 février, ce sera au tour de la Scuderia Ferrari de nous présenter sa F1-75 (c’est son nom) qui sera pilotée cette saison par le Monégasque Charles Leclerc et l’Espagnol Carlos Sainz. La présentation de la Ferrari se fera également en ligne à 14h00 (heure de Paris).

Enfin, le vendredi 18 février, l’équipe championne du monde en titre Mercedes présentera sa W13 en direct depuis Silverstone. La présentation débutera à 10h00 (heure de Paris), tandis que la monoplace prendra ensuite la piste pour son premier shakedown. Évidemment, vous retrouverez toutes les informations nécessaires sur notre site tout au long de la semaine pour ne rien louper, ainsi que les photos de chaque monoplace présentée.

Dates présentation F1 2022