Wolff : « Lewis doit décider de ce que son avenir lui réserve »

Ce lundi, l’équipe Mercedes a (enfin) annoncé la reconduction du contrat de son pilote vedette Lewis Hamilton pour une saison supplémentaire en F1.

Contrairement aux années précédentes, le Britannique n’a signé que pour une seule saison avec Mercedes à l’aube d’une nouvelle ère en Formule 1 avec l’introduction prochaine de la nouvelle règlementation technique (en 2022).

Les discussions entre les deux parties n’ont débuté qu’à la toute fin de l’année 2020, ce qui a poussé Mercedes et Lewis Hamilton à s’entendre sur un contrat d’une seule année, avant de s’attarder un peu plus longuement sur l’avenir dans les prochains mois.

« Nous nous sommes mis d’accord sur un accord d’un an. Tout d’abord, il y a une une modification substantielle de la réglementation en 2022 et nous voulons également voir comment le monde se développe, ainsi que la société. » explique Wolff.

« D’un autre côté, parce que nous l’avons signé très tard, nous voulions discuter du contrat à la fin de la saison entre les courses de Bahreïn et puis évidemment Lewis ne se sentait pas bien [le Britannique a été testé positif au Covid-19]. »

« Au final, nous avons entamé nos discussions et nos négociations juste avant noël et il était important de le faire le plus tôt possible. A cet égard, nous avons pensé reporter nos discussions pour 2022 et au-delà à un moment ultérieur en 2021. »

Cette saison, Lewis Hamilton aura la possibilité de devenir octuple champion du monde, ce qui ferait du Britannique l’homme le plus titré de l’histoire de la Formule 1.

Mais qu’il gagne ou bien qu’il perde cette année, l’équipe Mercedes aura de toute façon de grandes décisions à prendre en fin d’année avec de jeunes pilotes en attente de rejoindre l’équipe championne du monde en titre, comme le Britannique George Russell.

« Lewis doit décider de ce que son avenir lui réserve, c’est pourquoi je ne voudrais pas commenter où en est Lewis. » insiste Toto Wolff.

« D’un autre côté, l’équipe doit décider sur du long terme de ce que nous allons faire des pilotes. Valtteri et Lewis ont notre engagement et notre fidélité à 100% pour 2021, et nous les soutiendrons avec tout ce que nous avons. »

« Nous regarderons ensuite au-delà de cette année et dirons quelle est le duo de pilotes que nous imaginons en 2022 et au-delà. Nos premières discussions auront lieu avec Valtteri et Lewis dans le respect de nos valeurs, de notre loyauté et de notre intégrité, mais d’un autre côté, les jeunes pilotes sont l’avenir et nous devons donc réfléchir à la manière dont nous voulons nous mettre en place pour les années à venir. »

Bernie Ecclestone pense que c’est « une bonne chose » que la F1 affiche sa lutte contre le racisme

Avant le début de la saison 2020 de Formule 1, Bernie Ecclestone avait tenu des propos polémiques sur la place des gens de couleur dans le sport et dans la société en général.

Des propos qui ont été condamnés par la Formule 1 et qui ont valu au Britannique de ne plus être associé de quelques manières que ce soit à la discipline.

Durant la saison, le mouvement « End Racism » a été très largement suivi par les pilotes qui se réunissaient avant les départs des Grands Prix pour afficher leur volonté de combattre le racisme, en portant un message sur leur t-shirt ou en mettant un genou à terre.

Dans une interview au magazine GQ, qui lui a remis un prix en 2021 pour l’ensemble de sa carrière, Bernie Ecclestone est revenu sur cette polémique.

« Parfois, j’exprime les choses de telle manière qu’elles ne sont pas comprises comme je le voudrais. » explique Ecclestone.

« Je me suis parfois retrouvé dans des situations compliquées. Mais je prends les gens comme ils sont. »

« Peu importe de quelle couleur ils sont, qu’ils soient un homme ou une femme, leur religion ou leur nationalité, qu’ils soient riches ou pauvres, peu importe leur opinion politique. »

Le rituel d’avant Grands Prix des pilotes est une bonne chose pour l’ancien grand argentier de la Formule 1, même s’il estime que le problème du racisme dans le monde ne date pas d’hier.

« Il y a quelques années [en 2016], il y avait un footballeur américain [Colin Kaepernick] qui avait l’habitude de s’agenouiller avant les matchs. » explique Ecclestone.

« Il se trouve que les autorités étaient très en colère à ce sujet. Un ou deux pilotes de Formule 1 en ont parlé mais, finalement, ils ne l’ont pas fait . Ils ne se sont pas agenouillés. »

« Ils ont dit qu’on leur avait demandé de ne pas le faire. Ils n’ont pas dit qui leur avait demandé de ne pas le faire. »

« Et ça n’était pas moi. J’étais déjà en dehors de la Formule 1 à cette époque. »

« Je ne vois pas ce qui est différent cette année. Ces horribles choses qui se produisent en Amérique se produisent depuis de nombreuses décennies. »

« Je suppose que c’est une bonne chose que les gens aient été informés de ce qui se passe. J’espère que cela fait une différence. » conclut Ecclestone.

Afin de confirmer leur engagement dans la lutte contre le racisme, Lewis Hamilton et Mercedes ont annoncé cette semaine avoir créé ensemble une fondation caritative commune qui aura pour mission de soutenir une plus grand diversité dans le sport.

Steiner va « protéger » Mick Schumacher durant sa première saison avec Haas

En 2021, l’équipe Haas va faire face à une nouvelle saison avec deux nouveaux pilotes, néophytes en Formule 1.

Mick Schumacher et Nikita Mazepin manquent tous les deux d’expérience dans la discipline et l’équipe américaine compte bien leur donner du temps pour parfaire leur apprentissage.

« Les deux ont déjà prouvé leur talent, mais tous deux sont encore très jeunes, il ne faut pas l’oublier. » a précisé le directeur sportif de Haas, Günther Steiner, dans les colonnes du site F1-insider.

« Cela signifie que vous devez également leur permettre de faire des erreurs. Ils devraient tirer des leçons de tout ça. »

« 2021 sera une année de préparation pour nous avec comme objectif 2022, une saison où nous voulons attaquer pour terminer dans le top 5 du championnat des constructeurs. »

« C’est pourquoi nous nous concentrons déjà sur la voiture de l’année prochaine dans la soufflerie. » confie Steiner.

Du fait de sa situation personnelle, Mick Schumacher sera regardé avec attention pour ses débuts en Formule 1.

Günther Steiner en a conscience et portera donc un regard particulier sur son jeune pilote : « L‘attente des médias sera extrême car il est le fils du recordman des titres de champion du monde. »

« Mais vous ne pouvez pas vous attendre à ce que Mick remporte également sept titres. »

« Je le protégerai en fin de compte. Parce que je suis convaincu qu’il réussira. Il suffit de lui donner le temps nécessaire. Et il en va de même pour Nikita Mazepin.  » conclut l’Italien.

A la fin de la saison 2020, obligée par des contraintes financières, l’équipe Haas a choisi de se séparer de ses deux pilotes titulaires, Romain Grosjean et Kevin Magnussen.

McLaren ne veut pas suivre le modèle Red Bull concernant les jeunes pilotes

L’équipe Red Bull est connue pour avoir lancé beaucoup de jeunes pilotes en Formule 1, que cela soit chez Toro Rosso, désormais AlphaTauri, ou directement chez Red Bull Racing.

Mais peu d’entre eux ont réussi à se faire une place durable dans la discipline reine du sport automobile et encore moins ont réussi à signer des résultats probants sur le long terme.

Ces dernières saisons, Daniil Kvyat, Pierre Gasly ou encore Alex Albon n’auront pas réussi à convaincre malgré leur passage chez Red Bull.

De son côté, l’équipe McLaren ne souhaite pas avoir la même approche que l’équipe autrichienne et préfère ne pas donner de faux espoirs à des jeunes pilotes, comme l’a expliqué le PDG de McLaren, Zak Brown, à nos confrères de GPFans.

« Bien que ce soit formidable que Red Bull ait trouvé Max [Verstappen], ils sont passés par beaucoup de talents pour y arriver et ont fait beaucoup de dépenses. »

« Chez McLaren, nous préférons être mieux ciblés. À ce stade, nous prêtons attention à ce qui se passe dans les formules juniors. »

« Mais personne n’a vraiment participé à un programme junior parce que, encore une fois, je ne pense pas que nous aurions vraiment une place à leur offrir. »

« Nous avons une philosophie différente. Nous ne voulons pas avoir les mêmes problèmes que nos concurrents : ils ont trop de pilotes, ils essayent de les placer dans d’autres équipes et finalement, ils n’ont pas de place disponible quand leur pilote est prêt. » précise Brown.

L’équipe McLaren reste attractive pour les pilotes, surtout depuis ses récents progrès et la troisième place acquise au championnat des constructeurs en 2020 : « Je pense que McLaren, en particulier avec nos récents progrès, sera toujours une équipe pour laquelle la plupart des pilotes ont un grand désir de piloter, d’autant plus que nous continuons à progresser. » ajoute Brown.

« Lando [Norris] est très jeune, nous ne faisons que commencer avec Daniel [Ricciardo], donc si un pilote frappe à notre porte dans un an ou deux, nous n’aurons pas de place pour lui. »

« Je pense donc que nous avons une approche plus stratégique, comme nous l’avons fait avec Lando. Nous l’avons trouvé tôt et pareil avec Stoffel [Vandoorne]. »

« Malheureusement, cela n’a pas fonctionné [pour Vandoorne]. Mais cela a fonctionné avec Lewis [Hamilton]. »

« Nous sélectionnons quelques pilotes lorsque nous voyons qu’ils pourraient arriver à maturité à un moment où nous pourrions avoir un baquet de disponible. » conclut Brown.

Monaco F1 Racing Team prêt à finaliser sa candidature pour intégrer la grille

Le PDG de la société Monaco Increase Management, Salvatore Gandolfo (photo ci-dessus), a indiqué ce lundi que les récents propos du PDG de la F1, Stefano Domenicali – qui envisage de supprimer les frais d’inscription pour les nouvelles équipes souhaitant entrer en F1 – sont « un pas dans la bonne direction ».

En 2019, Monaco Increase Management – qui est une société liée à l’écurie Campos qui officie en F2 et F3 – faisait part de négociations avancées pour faire partie de la grille de la F1 à partir de la saison 2021 lorsque la nouvelle règlementation aurait dû être introduite.

Mais en raison de la crise sanitaire, la FIA et la F1 ont décidé de reporter l’introduction de ces nouvelles règles à 2022, ce qui a mis un terme aux négociations entre MIM et la F1.

Mais ce lundi 8 février, le PDG de Monaco Increase Management, société basée à Monaco, a publié un court communiqué de presse dans lequel il indique apprécier l’attitude ouverte du nouveau PDG de la Formule 1 et de la FIA au sujet du ticket d’entrée pour une nouvelle équipe qui pourrait être tout simplement supprimé à l’avenir.

« L’actuel Monaco F1 Racing Team Project a été le premier à discuter activement de la possibilité d’une entrée en Formule 1, dès 2019, et à mettre en place une structure en conséquence, réalisant le potentiel de la nouvelle règlementation technique qui devait initialement entrer en vigueur en 2021. » explique Slavatore Gandolfo, fondateur et PDG de Monaco Increase Management.

« Nous pensons que les récentes déclarations du nouveau PDG de la F1, Stefano Domenicali, qui suggèrent que les frais d’inscription de 200 millions pour les nouvelles équipes pourraient être supprimés, représentent un pas en avant dans la bonne direction. »

« Nous apprécions l’attitude ouverte de Stefano et de la FIA et sommes prêts à prendre les mesures nécessaires pour que notre candidature soit finalisée. »

Les audiences TV de la F1 en baisse, carton plein sur les réseaux sociaux

Après une saison 2020 sans précédent, la Formule 1 a livré avec succès un calendrier révisé de 17 courses et a été le premier sport international à reprendre dès l’été dernier avec un retard de cinq mois par rapport à la date initiale d’ouverture de la saison.

Les fans de F1 ont réagi de manière très positive à cette saison si atypique car, bien que de nombreux sports aient connu des baisses d’audience en 2020, la Formule 1 elle peut se targuer d’afficher des audiences en hausse sur les réseaux sociaux.

Selon la société Shareablee qui analyse les audiences de grandes marques sur les réseaux sociaux, la Formule 1 est la deuxième ligue sportive majeure à la croissance la plus rapide de la planète en termes de croissance d’abonnés avec un total de 35 millions d’abonnés, soit une augmentation de 99% en 2020.

Forte croissance sur les réseaux sociaux

Les principales plates-formes numériques de la F1 ont fait des progrès significatifs en 2020. Les abonnés (sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, Tiktok, Snapchat, Twitch et les plateformes sociales chinoises) ont augmenté de 36% pour atteindre 35 millions d’abonnés, le nombre de vues vidéo de 47% pour 4,9 milliards et l’engagement total de 99% pour 810 millions.

De plus, le nombre total de vues de vidéos sur F1.com, l’application F1 et les médias sociaux a augmenté de + 46% par rapport à 2019 pour 4,9 milliards, les utilisateurs uniques ont augmenté de + 26% pour atteindre 70,5 millions et les pages vues ont augmenté de + 13% avec 1,3 milliard de pages vues.

C’est en Chine que la F1 a connu la plus grande croissance sur les réseaux sociaux avec des followers sur les plateformes chinoises (Weibo, WeChat, Toutiao et Douyin) en hausse de + 133% pour 1,9 million.

Les plus gros moteurs de la croissance numérique ont été alimentés par une augmentation de 20% des téléchargements de vidéos, de nouvelles courses au cours du calendrier 2020 révisé et aussi l’excitation pendant les courses qui a entraîné une augmentation du trafic et de l’activité pendant une semaine de course.

Audiences TV en baisse

En revanche, les audiences télévisées de la Formule 1 sont en légére baisse (-4,5%) en 2020 par rapport à la saison 2019 avec une audience moyenne par Grand Prix en 2020 à 87,4 millions de téléspectateurs.

Pour comparaison, la moyenne par Grand Prix était de 87 millions en 2016, 2017 et 2018, 80 millions en 2015 et 83 millions en 2014.

La Formule  1 justifie cette baisse par le fait que la saison 2020 s’est déroulée essentiellement en Europe et dans les pays du Golfe, ce qui signifie qu’un certain nombre de régions n’ont pas accueilli leur propre Grand Prix, et les heures de départ des courses n’étaient pas toujours adaptées à certains marchés.

Malgré cette légére baisse, la Formule 1 a pu constater de bons résultats sur un certain nombre de marchés clés avec + 43% sur un an en Chine, + 28% sur un an aux Pays-Bas, + 10% sur un an au Royaume-Uni, + 71% sur un an en Russie et + 5% sur un an en Allemagne. Les États-Unis ont également connu une augmentation de + 1%.

Autre chiffre intéressant, les téléspectateurs uniques pour 2020 étaient de 433 millions (-8% sur un an), motivés par moins de courses ainsi que par les raisons mentionnées ci-dessus.

L’audience télévisuelle cumulée pour 2020 était de 1,5 milliard contre 1,9 milliard en 2019 et cette réduction est due au fait que nous avons eu 17 courses la saison dernière contre 21 courses en 2019.

Le chiffre d’audience le plus élevé pour une course en 2020 était de 103,7 millions pour le Grand Prix de Hongrie, + 7% de plus que la même course en 2019, tandis que des chiffres élevée ont été constatés pour les nouvelles courses qui ont rejoint le calendrier révisé avec 100,5 millions pour le Portugal, 98,1 millions pour la piste extérieure de Bahreïn et 89,1 millions pour la Turquie.

De plus, la Formule 1 a continué d’améliorer sa perception globale et sa satisfaction auprès des fans. Sur 6000 fans interrogés, 72% pensent que la F1 s’est améliorée au cours des deux dernières années contre 52% en juin 2019, 68% pensent que la F1 est entre de bonnes mains sous Liberty Media contre 56% en 2019 et 71% jugent leur satisfaction étant un fan de F1 à 8 ou plus contre 44% en 2019.

De plus, les fans pensent que la Formule 1 s’est très bien comportée pendant la pandémie mondiale, 90% estimant que les mesures de sécurité mises en place pour permettre aux courses de se dérouler ont été bien gérées, 81% pensent que la F1 a bien communiqué avec les fans pendant le confinement, 73% pensent que la F1 a bien géré l’absence de fans lors des courses et 88% se sentent optimistes quant au calendrier en 2020.

McLaren prolonge son partenariat avec Splunk

Spécialiste des logiciels de recherche, de suivi et d’analyse, la société Splunk a décidé de poursuivre son partenariat avec l’écurie McLaren en Formule 1.

Splunk et McLaren ont annoncé aujourd’hui une extension de partenariat de plusieurs années qui verra Splunk continuer en tant que partenaire technologique officiel de l’équipe McLaren F1 et du groupe McLaren.

En 2020, Splunk a commencé à collaborer avec McLaren pour déployer sa plate-forme Data-to-Everything, aidant l’équipe britannique à améliorer ses performances sur et en dehors de la piste.

Pour les prochaines années, Splunk continuera de capturer les données de l’ensemble de l’infrastructure, du réseau et de l’environnement serveur du groupe McLaren. Cela englobe également la fonction McLaren Racing, y compris les voitures de Formule 1 de l’équipe, pour aider à accélérer les opérations et les performances au profit de l’équipe.

Dans le cadre de ce partenariat, la marque Splunk sera représentée sur les combinaisons des pilotes McLaren, Lando Norris et Daniel Ricciardo, sur les sidepods et le cockpit des McLaren MCL35M et sur les vêtements de l’équipe.

« Au cours de l’année écoulée, notre travail avec Splunk a été extrêmement bénéfique pour notre équipe. » explique Zak Brown, PDG de McLaren.

« Dans l’environnement rapide et riche en technologies de la Formule 1, les données sont un élément central de notre équipe et une partie intégrante de la façon dont nous opérons de manière efficace et efficiente. »

« Nous sommes ravis d’étendre notre partenariat avec Splunk, nous permettant de continuer à déployer leur expertise et leur plate-forme Data-to-Everything, fournissant à notre équipe des informations précieuses pour renforcer nos opérations et nos performances. »

En 2020, l’équipe McLaren a décroché la troisième place au championnat du monde des constructeurs.

Wolff réfute toutes les rumeurs « sans fondement » autour du contrat d’Hamilton

Ce lundi, Mercedes a confirmé la prolongation du contrat de Lewis Hamilton pour une saison supplémentaire (uniquement 2021), mais avant cette annonce, de multiples rumeurs ont été relayées sur certains sites web au cours de l’hiver concernant des soit-disant clauses spécifiques.

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a réfuté les rumeurs selon lesquelles Lewis Hamilton aurait exigé la possibilité de mettre un véto pour éviter d’être associé à un autre pilote « superstar », comme Max Verstappen par exemple.

En outre, l’Autrichien a également indiqué que les rumeurs suggérant un conflit entre les deux parties au sujet d’un soit-disant salaire trop élevé étaient « sans fondement ».

« Concernant les clauses spécifiques que nous avons pu voir dans les médias, je ne sais pas d’où cela venait, parce que rien de tout cela n’est vrai. » a indiqué Toto Wolff ce lundi.

« En fait, je l’ai lu et j’ai trouvé cela intéressant, mais la vérité est qu’il n’y a pas eu une seconde de discussion sur une clause spécifique à un pilote. »

« Il n’a jamais demandé cela au cours des huit dernières années, et c’est de toute façon une décision d’équipe. Et l’autre clause sur la part des revenus est également sortie de nulle part. »

« Cette rumeur était également sans fondement. Donc, rien de tout cela n’a jamais fait partie de nos discussions. »

Mercedes a également démenti ce lundi que le contrat de Lewis Hamilton comportait une  option sur la saison 2022, ce qui veut dire que le Britannique sera libre de ses mouvements à la fin de la saison 2021.

« C’est faux, il s’agit d’un contrat d’un an – mais nous nous concentrons sur la saison 2021 – les plans pour 2022 seront discutés en temps voulu. » indique Mercedes.

« L’équipe et Lewis voulaient de la flexibilité d’un mandat d’une année, car nous sommes tous désireux de nous concentrer sur la saison 2021. »

Hamilton : un contrat d’un an mais pas d’option pour 2022

L’équipe Mercedes a tenu à souligner le fait que le contrat d’un an signé entre Lewis Hamilton et son écurie ne comportait pas d’option sur la saison 2022.

Depuis quelques jours, une information relayée par Sport1 faisait état d’un contrat d’un an comportant une option pour la saison 2022 entre Lewis Hamilton et Mercedes.

Mais l’équipe du constructeur allemand a démenti cette information, assurant que les deux parties se sont engagées pour seulement une saison (2021) et que les plans pour la saison 2022 seraient discutés « en temps voulu ».

« C’est faux, il s’agit d’un contrat d’un an – mais nous nous concentrons sur la saison 2021 – les plans pour 2022 seront discutés en temps voulu. » indique Mercedes.

« L’équipe et Lewis voulaient de la flexibilité d’un mandat d’une année, car nous sommes tous désireux de nous concentrer sur la saison 2021. »

Concrètement, cela signifie que le septuple champion du monde de Formule 1 sera libre à la fin de la saison 2021 et pourra décider s’il compte continuer avec son équipe en 2022 ou bien rejoindre une autre écurie, ou encore prendre sa retraite du sport.

Lewis Hamilton est désormais âgé de 36 ans et a débuté sa carrière en Formule 1 avec McLaren en 2007 avant de rejoindre l’équipe Mercedes en 2013 pour laquelle il s’apprête à disputer sa neuvième saison consécutive.

En 2021, le pilote britannique fera toujours équipe avec le Finlandais Valtteri Bottas, qui a lui aussi signé un contrat d’un an avec Mercedes .

La grille 2021 en F1

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La grille de la saison 2021 de F1 est désormais complète

Avec l’annonce survenue ce lundi de la signature de Lewis Hamilton avec l’équipe Mercedes pour la prochaine saison de Formule 1, la grille 2021 est désormais complète.

Même s’il ne faisait aucun doute que le septuple champion du monde de Formule 1 allait de nouveau courir en catégorie reine avec l’équipe Mercedes en 2021, il fallait tout de même attendre la confirmation officielle de l’écurie du constructeur allemand.

Concernant les arrivées et les départs, quatre pilotes présents en Formule 1 en 2020 ne seront pas sur la grille cette année. Il s’agit de Romain Grosjean, Kevin Magnussen, Daniil Kvyat 5 et Alexander Albon.

En 2021, quatre nouveaux pilotes intègreront la grille. Il s’agit de Fernando Alonso (Alpine), Yuki Tsunoda (AlphaTauri), Mick Schumacher (Haas) et Nikita Mazepin (Haas).

La grille de la F1 2021

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Hamilton et Mercedes créent une fondation caritative commune

C’est désormais officiel, le Britannique Lewis Hamilton a (enfin) signé une prolongation de contrat avec son équipe Mercedes pour la saison 2021 (uniquement).

Le septuple champion du monde de Formule 1 entamera cette année sa neuvième saison consécutive avec Mercedes et aura l’opportunité d’aller chercher un huitième titre mondial au volant d’une Mercedes W12 E Performance qui sera présentée le 2 mars prochain.

Une partie importante du nouvel accord signé entre Hamilton et Mercedes s’appuie sur l’engagement commun en faveur d’une plus grande diversité et d’une plus grande inclusion dans le sport automobile qui a été pris l’année dernière par le Britannique et Mercedes.

Cela prendra la forme d’une fondation caritative commune, qui aura pour mission de soutenir une plus grande diversité et une plus grande inclusion sous toutes ses formes dans le sport automobile.

« Nous avons toujours été en accord avec Lewis sur le fait que nous continuerions, mais l’année très inhabituelle que nous avons eue en 2020 a nécessité un certain temps pour terminer le processus. » nous explique Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

« Ensemble, nous avons décidé de prolonger la relation sportive pour une autre saison et d’en commencer une plus longue à long terme pour franchir la prochaine étape de notre engagement commun en faveur d’une plus grande diversité au sein de notre sport. »

« Le record de compétition de Lewis est aux côtés du meilleur que le monde du sport ait jamais vu, et il est un ambassadeur précieux pour notre marque et nos partenaires. »

« L’histoire de Mercedes et Lewis s’est inscrit dans les livres d’histoire de notre sport au cours des huit dernières saisons, et nous avons soif de courir et d’y ajouter plus de chapitres. »

« En tant qu’entreprise, Mercedes- Benz partage ce sens des responsabilités et est fiere de s’engager dans une nouvelle fondation commune pour améliorer la diversité dans le sport automobile. » a ajouté Markus Schäfer, président non exécutif.

« Ouvrir le sport à des groupes sous-représentés sera important pour son développement à l’avenir et nous sommes déterminés à avoir un impact positif . »

Mercedes devrait donner plus d’informations sur cette fondation caritative commune dans les prochains jours.

Kevin Magnussen rejoint Peugeot Sport en endurance

Peugeot Sport a confirmé ce lundi son équipage pour la saison 2022 du championnat du monde d’endurance, dont l’ancien pilote Haas Kevin Magnussen, qui fera équipe avec d’anciens pilotes de F1 tels que Jean-Eric Vergne et Paul Di Resta.

Le line-up de pilotes Peugeot Sport sera complété par Loïc Duval, Mikkel Jensen et Gustavo Menezes. Tandis que James Rossiter a été nommé pilote de réserve de l’équipe.

Le Danois Kevin Magnussen – qui est engagé avec le Chip Ganassi Racing en IMSA aux Etats-Unis, pourra participer à ses premiers essais avec Peugeot Sport à la fin de l’année 2021, tandis que l’équipe fera ses débuts officiels en endurance en 2022.

Après avoir passé quatre saisons au sein de l’équipe Haas en Formule 1, Kevin Magnussen a donc définitivement tourné la page de la catégorie reine et semble avoir réussi sa reconversion avec deux programmes en endurance.

Lors de sa première course disputée la semaine dernière à Daytona avec le Chip Ganassi Racing au volant d’une Cadillac, Magnussen a fait forte impression et aurait pu remporter l’épreuve si une crevaison à seulement cinq tours de l’arrivée ne l’avait pas ralenti.

Officiel : Hamilton prolonge avec Mercedes

C’est désormais officiel, Lewis Hamilton a signé une prolongation de contrat avec l’équipe Mercedes pour la saison 2021 de Formule 1.

Le septuple champion du monde a signé un contrat d’un an avec Mercedes pour ce qui sera sa neuvième saison consécutive avec l’équipe du constructeur allemand après rejoint l’écurie en 2013.

Une partie importante du nouvel accord s’appuie sur l’engagement commun en faveur d’une plus grande diversité et d’une plus grande inclusion dans le sport automobile qui a été pris l’année dernière par Lewis Hamilton et Mercedes.

Cela prendra la forme d’une fondation caritative commune, qui aura pour mission de soutenir une plus grande diversité et une plus grande inclusion sous toutes ses formes dans le sport automobile.

« Je suis ravi d’entamer ma neuvième saison avec mes coéquipiers Mercedes. Notre équipe a réalisé des choses incroyables ensemble et nous sommes impatients de continuer à tirer parti de notre succès, tout en cherchant continuellement à nous améliorer, sur et hors piste.«  a déclaré Hamilton.

« Je suis également déterminé à poursuivre le chemin que nous avons commencé pour rendre le sport automobile plus diversifié pour les générations futures et je suis reconnaissant que Mercedes ait été extrêmement favorable à mon appel à résoudre ce problème. »

« Je suis fier de dire que nous allons plus loin dans cet effort. cette année en lançant une fondation dédiée à la diversité et à l’inclusion dans le sport. Je suis inspiré par tout ce que nous pouvons construire ensemble et j’ai hâte de revenir sur la piste en mars. »

Romain Grosjean estime que Alpine F1 est entre de bonnes mains

Le désormais ancien pilote de Formule 1, Romain Grosjean, estime que l’équipe Alpine (anciennement Renault F1) est entre de bonnes mains suite au remaniement de la direction qui a inclus l’arrivée de Davide Brivio à la tête de l’équipe.

Le pilote français – qui a annoncé la semaine dernière son engagement en Indycar aux États-Unis – a déjà couru pour l’équipe Renault en 2009, puis entre 2012 et 2015 (lorsque l’équipe s’appelait Lotus).

Romain Grosjean connaît donc très bien le personnel d’Enstone et de Viry-Chatillon et a gardé des contacts étroits avec de nombreux membres du personnel et suit donc avec attention l’évolution de la désormais équipe Alpine F1.

Cet hiver, Alpine a annoncé le départ avec effet immédiat de l’ancien team principal de l’équipe, le Français Cyril Abiteboul, qui a été remplacé par l’Italien Davide Brivio, en provenance directe du MotoGP où il officiait en tant que directeur d’équipe chez Suzuki.

Romain Grosjean se dit plutôt optimiste quant à la façon dont son ancienne équipe se prépare à une nouvelle saison, tandis qu’il pense que l’arrivée de Brivio en tant que directeur de course aux côtés de Marcin Budkowski devrait être un avantage pour l’écurie du constructeur français.

« J’ai regardé et j’ai suivi les changements et j’ai été assez surpris. » a expliqué Grosjean au sujet de la signature de Davide Brivio et cité par Autosport.

« Je connais un peu Brivio, le gars de Suzuki. Je suis un grand fan de MotoGP, donc j’ai évidemment suivi son parcours en MotoGP et le championnat qu’il a remporté avec ses pilotes. »

« Il connait très bien la course, donc j’espère que pour Renault [Alpine] c’est un bon coup. Et bien-sûr, Marcin [Budkowski] à la tête de l’usine pourrait aussi être une bonne chose. »

« Je leur souhaite le meilleur, j’ai passé dix ans de ma vie chez Renault, alors je leur souhaite vraiment le meilleur et j’espère qu’ils pourront s’appuyer sur ce qu’ils ont fait l’année dernière. Ça devrait être bien. »

En 2021, l’équipe Alpine F1 pourra compter sur l’expérience du double champion du monde, Fernando Alonso, qui fera son grand retour en catégorie reine cette année aux côtés du Français Esteban Ocon.

L’équipe dévoilera sa monoplace pour la saison 2021, l’A521, à la fin du mois de février dans une livrée « bleu de France » après avoir déjà présenté dans un premier temps une livrée noire provisoire.

Jenson Button : l’avenir de la Formule 1 sera électrique

Le champion du monde de F1 2009, Jenson Button, estime que le futur du sport automobile ne pourra être qu’électrique et pense que les moteurs à combustion interne utilisés en Formule 1 et dans d’autres catégories vont perdre peu à peu en pertinence.

L’ancien pilote de Formule 1 estime que dans la prochaine décennie les gens ne pourront plus acheter de voitures équipées d’un moteur thermique et que, par conséquent, les véhicules électriques deviendront majoritaires sur les routes.

Selon lui, cette avancée technologique sur la route va également toucher la catégorie reine du sport automobile dans les prochaines années, qui sera dans l’obligation de laisser tomber peu à peu le moteur à combustion interne pour passer au tout électrique.

« Dans dix ans, nous ne pourrons plus acheter de voitures fonctionnant à l’essence, elles deviendront obsolètes. » estime Jenson Button lors d’un entretien accordé à la BBC.

« Par conséquent, courir en Formule 1 avec un moteur à combustion interne n’aura pas de sens. L’avenir sera toujours l’électricité, sous quelque forme que ce soit dans le monde du sport automobile. »

Bien plus qu’un simple discours, Jenson Button est déjà passé à l’action puisque le Britannique a engagé sa propre équipe (JBXE Racing) dans le championnat Extrême E cette année et il pilotera lui-même un 4×4 tout électrique.

Son équipe JBXE Racing devient le dixième team pour cette saison inaugurale de l’Extrême E dont le coup d’envoi sera donné en Arabie Saoudite en avril au cours d’une saison composée de cinq courses.

« Ce qui est génial, c’est que nous allons courir dans ces endroits, donc cela sensibilise, c’est tout l’intérêt de cette catégorie, et il y aura également des scientifiques sur le terrain qui feront des recherches dans ces domaines et, espérons-le, en tireront des leçons afin que nous puissions y remédier à l’avenir. » explique Button.

« Il y a tellement de points positifs à tirer de ce championnat. Je suis vraiment excité à ce sujet, excité de rivaliser avec les meilleurs au monde en tout-terrain et de conduire ces véhicules électriques que la plupart des gens n’ont jamais vu auparavant. »

Jenson Button souligne également à quel point ces machines électriques peuvent procurer de grandes sensations par rapport à des automobiles thermiques : « Lorsque vous appuyez sur l’accélérateur, vous pouvez ressentir toute la vitesse et toutes les pensées des moteurs V8 disparaissent grâce à l’électrique. »

Cette année, en plus de sa participation au championnat Extrême E, Jenson Button assumera son nouveau rôle de conseiller spécial de l’équipe Williams en Formule 1.

Un accord trouvé entre Lewis Hamilton et Mercedes

Mise à jour de cet article le 08/02/2021 à 12h15 : Lewis Hamilton et Mercedes ont annoncé la prolongation du Britannique pour la saison 2021 (à lire ici).

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, devrait prolonger son contrat avec l’équipe Mercedes pour une saison avec une deuxième saison en option, tandis que l’accord devrait être officialisé d’ici la fin de la semaine.

Alors que la saison 2021 de Formule 1 débute dans un peu plus d’un mois avec les essais hivernaux programmés à Bahreïn (du 12 au 14 mars), le pilote Mercedes Lewis Hamilton est le seul de la grille à ne pas avoir encore signé de contrat.

Les discussions entre Hamilton et son employeur ont duré sur la longueur cet hiver, notamment à cause des restrictions de déplacement dues à la crise sanitaire et du fait que les personnes concernées se trouvaient à des endroits différents sur le globe.

En effet, Lewis Hamilton a passé une grande partie de l’hiver aux États-Unis où il s’est entrainé physiquement pour récupérer après avoir contracté le covid-19 en fin d’année, tandis que son patron, Toto Wolff, est resté en Europe, mais l’Autrichien a lui aussi contracté le Covid-19, ce qui l’a obligé à rester à l’isolement durant plusieurs jours.

Selon nos confrères de Sport1, Mercedes devrait annoncer une prolongation de contrat d’une saison avec une option pour une année supplémentaire avec son pilote vedette, ce qui voudrait dire que Lewis Hamilton pourrait choisir de poursuivre avec Mercedes ou bien de rejoindre une autre équipe à partir de la saison 2022 ou bien encore de prendre sa retraite du sport.

Âgé de 36 ans, le Britannique a réussi l’an dernier à égaler le record de titres mondiaux détenu jusque là par l’Allemand Michael Schumacher (sept titres) et aura donc la possibilité en 2021 de décrocher un huitième titre mondial et donc de devenir l’homme le plus titré de la catégorie.

Adrian Newey n’aime pas le règlement technique de la F1 pour 2022

En 2022, la Formule 1 va vivre une révolution technique importante visant, notamment, à améliorer le spectacle en favorisant les dépassements.

Le directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, pense cependant que la Formule 1 aurait dû s’y prendre autrement et trouve que la réglementation qui sera imposée l’année prochaine n’est pas la bonne solution.

« En tant que fan de sport automobile, je ne pense pas que ce sont de bonnes règles. » affirme le Britannique dans les colonnes du site web Formule1.nl.

« Je pense simplement que c’est dommage et que c’est une opportunité manquée. »

« Tant qu’à proposer une réglementation complètement nouvelle, assurez-vous qu’elle soit bonne. Mais ces règles ne le sont tout simplement pas. »

Ceci étant, Newey pense « qu’il y a une chance » que cette nouvelle réglementation puisse avantager l’équipe Red Bull.

Mais l’ingénieur britannique va devoir se motiver pour trouver un intérêt dans la conception des nouvelles monoplaces de 2022 : « Ça reste intéressant, oui, même si je dois admettre que je dois encore trouver quelque chose pour rendre ces règles passionnantes pour moi. »

« Ce n’est pas que je n’aime pas le changement ou le progrès, mais je ne pense tout simplement pas que ce soit une bonne nouvelle réglementation. » conclut Newey.

Dans une saison de transition sur le plan technique, Red Bull espère jouer la victoire pour les titres mondiaux en 2021 avec Max Verstappen et Sergio Perez, qui vient de rejoindre l’équipe de Milton Keynes après sept saisons passées chez Racing Point (désormais Aston Martin).

Günther Steiner met en garde Mick Schumacher et Nikita Mazepin

La saison 2021 sera une année de transition pour l’équipe américaine Haas qui s’est séparée de ses deux pilotes titulaires, Romain Grosjean et Kevin Magnussen à la fin de l’exercice 2020.

Avec des moyens financiers limités, l’équipe dirigée par Günther Steiner a fait le choix de négliger la saison à venir pour se concentrer sur 2022 et la nouvelle réglementation technique : « 2021 sera une année de transition. » a précisé l’Italien à nos confrères de RTL.

« A partir de la semaine prochaine, nous ne travaillerons en soufflerie que pour 2022. »

« Si ça se passe mal avec la voiture de 2021, nous ne ferons rien de plus, mais nous nous concentrerons entièrement sur la voiture de 2022. » précise encore Steiner.

L’objectif de la saison 2021 sera néanmoins de faire un peu mieux que l’année passée lors de laquelle l’équipe avait terminé à la 9ème place du championnat des constructeurs avec seulement 3 points : « L’idéal serait de laisser Alfa Romeo et Williams derrière nous. » espère Steiner.

« Ça sera difficile, ca sera un combat comme l’an dernier. Notre moteur [Ferrari] sera certainement meilleur mais Alfa Romeo possède le même. »

« Mais peut-être pouvons-nous rattraper Williams, sinon il n’y a pas grand-chose de plus de possible pour le moment car nous étions trop loin l’an dernier. »

Pour atteindre cet objectif, Haas compte sur ses deux nouveaux pilotes, Mick Schumacher et Nikita Mazepin, qui feront tous les deux leurs débuts en F1 cette année.

Steiner souhaite avant tout les voir travailler en équipe et ne pas se focaliser que sur leurs propres résultats personnels : « Ce sont deux jeunes pilotes ambitieux qui veulent montrer qu’ils sont les meilleurs. »

« S’ils se battent sans que l’équipe en paye les conséquences, je n’ai aucun problème avec ça. »

« Seulement s’ils s’accrochent entres eux alors j’aurai un problème et ensuite ce sont eux qui auront un problème. »

« Pour moi, ce serait un succès d’avoir deux pilotes en fin d’année qui ont beaucoup appris et qui sont prêts pour 2022 afin que nous ne commettions plus d’erreurs. »

D’autant plus que le contrat de Mick Schumacher devrait, selon toute vraisemblance, s’étaler sur deux saisons : « Une seule année n’apporterait pas grand chose. »

« Une recrue a besoin d’un an pour s’habituer à l’équipe et à la Formule 1. La deuxième année, vous pouvez progresser, autant le pilote que l’équipe autour du pilote. » conclut l’Italien.

En F1, Nikita Mazepin devra courir sous drapeau neutre

Le Russe Nikita Mazepin, qui fera ses débuts en F1 cette saison avec l’équipe Haas, ne pourra pas courir sous bannière russe à la suite de la décision du tribunal arbitral du sport qui a confirmé l’interdiction faite à la Russie de concourir dans le cadre d’événements sportifs qualifiés « de championnats du monde ».

Cette décision fait suite au scandale du dopage d’état et de ses dissimulations organisées par la Russie lors des jeux olympiques de Sotchi en 2014.

Par le biais d’un communiqué de presse, la fédération automobile de Russie a confirmé cette semaine que les athlètes russes participant aux championnats du monde (à savoir, dans le championnat du monde de F1, le championnat du monde des rallyes (WRC), le championnat du monde de rallycross (WRX), le championnat du monde de courses d’endurance (WEC)), championnat de Formule E, championnat du monde de karting) n’ont pas le droit :

  • d’utiliser l’image du drapeau russe (réel ou historique), mais peut utiliser les couleurs du drapeau russe
  • d’ utiliser des emblèmes ou des symboles nationaux dans tout équipement et équipement de sport (le blason de la Russie, y compris celui avec un aigle à deux têtes), mais peut utiliser l’acronyme RAF au lieu du drapeau russe
  • d’ utiliser les noms « Russie », « Russe », « Fédération automobile de Russie », mais peut utiliser le nom « Russie » exclusivement en combinaison avec l’expression « athlète neutre » ou un équivalent sémantique de cette phrase, de la même taille et situé à côté ou au moins à un endroit proéminent, par exemple, « athlète neutre de Russie » ou « Russie. Athlète neutre.  » Il est également permis d’utiliser l’acronyme « RAF » au lieu de « Russian Automobile Federation »;
  • d’ afficher publiquement le drapeau de la Fédération de Russie (actuel ou historique), le nom « Russie » ou tout emblème national ou symbole national sur leurs vêtements dans toutes les installations officielles ou dans d’autres zones contrôlées par la FIA ou les organisateurs de compétitions FIA ;
  • d’ exécuter l’hymne national de la Russie sur les sites officiels de la compétition ou dans d’autres lieux contrôlés par la FIA ou son organisateur désigné de la compétition.

Autre point important, l’hymne national de Russie ne pourra pas être joué avant le départ du Grand Prix de Russie.

En revanche, toutes ces restrictions ne s’appliquent pas aux spectateurs, qui sont autorisés (lorsque cela est permis en raison de la crise sanitaire) à se rendre sur les circuits du monde entier.

La décision du TAS est valable deux ans à compter de la date d’adoption: du 17 décembre 2020 au 16 décembre 2022.

La RAF, en tant que fédération accréditée FIA, a confirmé la stricte mise en œuvre de toutes les décisions du TAS par les coureurs russes.

Pierre Gasly fait don de son casque hommage à la fondation Ayrton Senna

Le Français Pierre Gasly a décidé d’offrir à l’institut Ayrton Senna son casque hommage à l’ancien pilote brésilien qu’il portait en 2020 au Grand Prix d’Émilie-Romagne.

Pour le retour de la Formule 1 à Imola en 2020, le pilote AlphaTauri en a profité pour rendre hommage à son héros d’enfance Ayrton Senna – qui a perdu la vie sur la piste italienne en 1994 – avec un superbe casque hommage.

Le casque, qui a été officiellement autorisé par la famille Senna, a inspiré Pierre Gasly qui a connu sa meilleure qualification de la saison 2020 à Imola en décrochant une superbe quatrième place sur la grille pour le départ du Grand Prix d’Émilie-Romagne.

Cependant, un problème sur un radiateur monté sur sa monoplace l’obligera à abandonner après seulement huit tours parcourus en course.

Mais le Français – qui s’est fait voler un certain nombre de casques chez lui en France plus tôt dans la saison 2020 à la suite d’un cambriolage – a maintenant décidé de faire don du casque hommage qu’il portait à Imola à l’Instituto Ayrton Senna, afin d’aider à collecter des fonds pour certains des enfants les plus pauvres du Brésil.

En plus du casque qu’il portait au Grand Prix d’Émilie-Romagne, des miniatures de ce même casque ont été fabriquées et sont désormais en vente sur le site web de Pierre Gasly.