Perez se laisse cinq courses pour être au niveau de Verstappen chez Red Bull

Le nouveau pilote Red Bull, Sergio Perez, se laisse cinq Grands Prix pour être au niveau de son nouveau coéquipier Max Verstappen.

Après sept saisons passées chez Racing Point (désormais Aston Martin), Sergio Perez fera ses débuts avec l’équipe Red Bull cette année aux côtés de Max Verstappen et le Mexicain estime que le Néerlandais fait partie des pilotes les plus forts de la grille.

Avec un seul jour et demi pour s’adapter à sa nouvelle monoplace lors des essais hivernaux, Sergio Perez sait que la tâche ne sera pas facile pour lui, mais le pilote mexicain est convaincu qu’il arrivera à tirer le meilleur parti de sa monoplace d’ici la cinquième course de l’année.

« Après cinq courses, je pourrai déterminer quelle est la vitesse réelle de Max, mais je suis sûr que c’est un pilote très rapide et talentueux. » explique Perez à nos confrères du journal néerlandais De Telegraaf.

« Je pense que Max est l’un des pilotes les plus rapides, voire même le plus rapide en Formule 1 actuellement. Ce sera donc un grand défi et c’est ce qui le rend passionnant. »

« Vous ne pouvez vous comparer que lorsque vous êtes dans la même voiture, donc j’ai hâte de courir. J’ai hâte de pouvoir tirer le meilleur parti de la voiture. »

Rappelons qu’en 2020 Sergio Perez a terminé à la quatrième place au championnat des pilotes malgré deux Grands Prix loupés en raison du Covid et deux abandons sur problème mécanique.

Giuliano Alesi a fait ses adieux à Ferrari ce lundi

Le Français Giuliano Alesi a été le premier des sept pilotes ce lundi à avoir pris la piste au volant d’une F1 de la saison 2018 pour ce qui était la première des cinq journées de tests organisées par la Scuderia Ferrari à Fiorano.

30 ans après les débuts de son père, Jean Alesi, Giuliano a pu lui aussi faire ses débuts au volant d’une Formule 1 flanquée du numéro 28 – le même que celui utilisé par son père lors de son premier roulage avec une Ferrari en 1991.

Plus qu’un simple test, ce roulage était une journée spéciale pour Alesi, qui a clôturé son passage au sein de la Ferrari Driver Academy avant de partir vers l’Asie où un programme de course important l’attend.

« Je tiens à remercier Ferrari et la FDA pour cette fantastique opportunité d’aujourd’hui. » a déclaré Alesi après son test.

« Pouvoir monter dans le cockpit de la SF71H était incroyablement excitant, tout comme conduire la voiture sur piste avec mon père qui regardait et arborait le même numéro de course qu’il utilisait. »

« En termes de tenue de route, la voiture n’est pas trop difficile à conduire, mais la puissance était surprenante et ne semble jamais s’arrêter. »

« L’immédiateté et l’efficacité du freinage sont également impressionnantes. Ce test était le meilleur moyen pour moi de dire adieu à Ferrari. Maintenant, une nouvelle aventure m’attend en Asie et j’ai hâte qu’elle commence. »

Les temps signés par Alesi sur la piste de Fiorano lors de ce roulage n’ont pas été divulgués par Ferrari, mais le jeune homme a dû prendre la piste en premier avec des températures proches de zéro sur une piste légèrement humide.

Bernie Ecclestone achète 25 œuvres d’art originales en rapport avec Ferrari

L’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, garde un œil attentif sur la discipline reine du sport automobile et reste à l’affût de la moindre affaire.

Dernièrement, l’homme d’affaires britannique de 90 ans a acquit la série de créations de l’artiste Mark Dickens, qu’il a réalisé en collaboration avec le photographe spécialiste de la F1, Keith Sutton.

La série « Ferrari in Art – The Sporting Legacy », est une collection de 25 œuvres d’art originales et uniques qui célèbrent le mythe de la Scuderia Ferrari.

Amateur d’art et de Formule 1, Bernie Ecclestone ne pouvait pas se priver d’une telle acquisition : « Il n’y a jamais eu de collaboration comme celle-ci auparavant et je n’ai pas pu résister à l’opportunité de l’acquérir pour ma collection privée. »

« Je connais bien Mark et Keith et j’ai toujours été impressionné par leur professionnalisme. » a déclaré Ecclestone dans des propos repris par la Gazetta Dello Sport.

Dickens et Ecclestone s’étaient déjà croisés auparavant pour un projet plutôt original et toujours en rapport avec la F1 : « J’ai rencontré Mark pour la première fois en 2009 et en 2011, je lui ai demandé de créer 19 tableaux, montrant chacune des courses de cette année-là. »

« L’année suivante, nous avons présenté chaque tableau aux promoteurs respectifs. »

« Je connais Keith depuis encore plus longtemps, depuis que je l’ai rencontré pour la première fois quand il a commencé sa carrière de photographe sportif il y a 40 ans, et je connais bien sa passion pour Ferrari. » conclut Ecclestone.

Vettel a une approche « complètement différente » avec Aston Martin par rapport à ses débuts avec Red Bull

Sebastian Vettel a passé sa première journée, loin des photographes, dans sa nouvelle équipe Aston Martin.

Il en a profité pour mouler son baquet et faire le tour de l’usine basée à Silverstone en Grande Bretagne, non loin de celle de Red Bull, que le quadruple champion du monde allemand connaît bien.

En effet, Vettel a remporté ses quatre couronnes mondiales avec l’équipe autrichienne basée également à Milton Keynes et ce retour en terre britannique avec Aston Martin, après six années passées en Italie avec Ferrari, pourrait avoir une odeur de nostalgie pour l’Allemand.

Mais les deux époques ne sont cependant pas comparables pour le pilote : « Sur le papier, il y a certainement des choses qui semblent similaires, mais je pense que la situation est différente. »

« Surtout parce que je suis moi-même à un point différent de ma carrière. » a confié Vettel à nos confrères de F1-Insider.

« J’en suis à un meilleur point, avec beaucoup plus d’expérience, avec une vision plus claire. »

« C’est pourquoi vous ne pouvez pas vraiment comparer les deux. À l’époque, je n’avais pas les connaissances que j’ai aujourd’hui, donc l’approche est complètement différente. » précise le champion allemand.

Ses premiers pas à l’usine Aston Martin se sont en tout cas très bien déroulés : « Jusqu’à présent, bien sûr, pour moi chez Aston Martin, il y a encore beaucoup de nouveaux visages, mais je suis convaincu que cela fonctionnera. »

« Il faut toujours être ouvert à de nouvelles choses. Je vais rencontrer beaucoup de nouvelles personnes, de nouvelles façons de travailler, de nouvelles approches et je ne serais pas bien avisé de penser que seule ma manière est la bonne. »

« Chacun est différent, mais néanmoins tout le monde aime avoir un environnement où les gens se soutiennent et travaillent les uns pour les autres. » conclut Vettel.

Le GP d’Australie se tiendra bien en novembre, avec ou sans spectateurs

Initialement prévu comme manche d’ouverture le 21 mars prochain, le Grand Prix d’Australie a dû être reporté le 21 novembre à cause des restrictions liées à la crise sanitaire imposées dans le pays.

Les organisateurs de la courses espèrent ainsi pouvoir accueillir du public dans le respect des conditions sanitaires même si l’éventualité d’un huis clos reste une probabilité.

« Ce n’est pas une hypothèse que j’envisage pour le moment, car je pense toujours que nous pourrons avoir du public. » a déclaré à nos confrères de speedcafe.com, Andrew Westacott, le PDG de l’Australian Grand Prix Corporation qui organise la course.

« Ma volonté a toujours été que, si nous sommes engagés et que nous sommes sur le calendrier, alors nous avons l’intention d’honorer cet engagement. »

« Si nous pouvons faire venir les pilotes et les équipes ici en Australie, alors nous pourrons travailler. »

« J’ai précisé à plusieurs reprises que nous disposions de 176 hectares de parc extérieur, 10,6 kilomètres de piste, nous avons des conceptions merveilleusement adaptables pour les installations diverses, pour les tribunes et en plein air pour l’admission générale. »

« Ainsi, à bien des égards, l’Albert Park entre dans la même catégorie que les parcs extérieurs, les sentiers pédestres, les centres commerciaux, les plages et les lieux de divertissement. »

« Donc, la logique dit : pourquoi ne pourrait-il pas y avoir une foule tant que nous nous assurons qu’il y ait des codes QR et une traçabilité partout ? Je pense que nous pouvons très bien y parvenir. » précise encore Westacott.

N’étant pas un circuit permanent, les organisateurs devront néanmoins savoir plusieurs mois à l’avance si le public sera autorisé à se rendre à l’événement.

« Ces décisions doivent être prises dans les cinq à six mois qui viennent, selon moi. » ajoute Westacott.

Le tournoi de tennis de l’Open d’Australie, qui doit se dérouler en février à Melbourne, sera un véritable test grandeur nature pour l’organisation d’un événement sportif d’envergure mondiale : « Je souhaite vraiment que tout se passe bien pour l’Open d’Australie, pour les organisateurs, pour les fans et je crois aussi que cela va fonctionner. »

« Nous travaillerons avec le DHHS (ndlr : le ministère de la Santé australien) et le gouvernement pour vraiment nous assurer que tout ce qu’ils apprennent de l’Open d’Australie pourra être mis à profit pour rationaliser les processus de la Formule 1, les rendre plus sûrs, et peut-être même éliminer toute frustration pour les visiteurs et aussi pour les habitants de Melbourne. » conclut Westacott.

 

Binotto trouve des similitudes entre Charles Leclerc et Michael Schumacher

Le directeur sportif de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, est arrivé au sein de l’équipe italienne en 1995 en tant que simple ingénieur.

Il a donc connu l’époque victorieuse lors de laquelle Michael Schumacher a raflé cinq titres de champion du monde des pilotes et en a rapporté six à l’équipe italienne.

Si aujourd’hui, la Scuderia Ferrari peine à retrouver la même dynamique de victoire, elle possède un atout non négligeable en la personne de Charles Leclerc.

Le jeune pilote monégasque, présenté comme le futur champion de l’équipe, partage même quelques similitudes avec Michael Schumacher, si on en croit les propos tenus par Binotto dans le podcast du site officiel de la F1, « Beyond The Grid ».

« Les deux sont des pilotes très talentueux. Je pense que Charles est un pilote qui est un véritable talent. Il est rapide, il est capable de dépasser et il est fantastique pour protéger sa position. »

« Je pense qu’il a la mentalité pour gagner et c’est un objectif clair pour lui. Il essaiera toujours de gagner. et c’est ce qui le motive dans toutes ses actions. »

« Il n’est pas simplement là pour participer, mais il est là pour gagner. Et quand il met son casque […] la deuxième place n’est jamais satisfaisante pour lui, comme ça ne l’était pas pour Michael [Schumacher]. » précise le Suisse.

Mais la comparaison entre les deux hommes peut être ambitieuse. En rejoignant Ferrari, Michael Schumacher était déjà double champion du monde.

De plus, Charles Leclerc est plus jeune que l’Allemand à cette époque, ce qui fait une différence pour Binotto : « Charles est beaucoup plus jeune que Michael à l’époque. »

« Il a besoin de se développer en tant que leader de l’équipe, car le succès de Ferrari, demain, dépendra également de la manière dont il se comportera en tant que leader. »

« Mais je pense que même si Michael était déjà un leader [en arrivant chez Ferrari], Charles se développe en tant que tel et il prend le bon chemin. »

L’équipe Ferrari a également beaucoup évolué depuis l’époque Schumacher, mais Binotto reconnaît la même soif de succès et de développement dans la Scuderia d’aujourd’hui : « Je compare souvent les deux époques. Il y a des similitudes, sans aucun doute. » précise le Suisse.

« La première est que Ferrari à l’époque, de 1995 à 1998 et même jusqu’en 2000, investissait comme nous investissons aujourd’hui. »

« Investir dans les technologies mais aussi investir dans les personnes, donc employer des jeunes et des jeunes ingénieurs. »

« En regardant Ferrari ces dernières années, je constate que nous avons employé beaucoup de jeunes ingénieurs, qui en débutant aujourd’hui, vont devenir notre fondation. »

« Ensuite, il y avait aussi un leader, en tant que pilote, comme Michael [Schumacher] à l’époque. »

« Aujourd’hui, nous avons Charles [Leclerc] qui n’est pas aussi expérimenté que Michael et n’est pas un champion du monde, mais je pense que nous avons un leader clair en piste, en tant que pilote, et c’est important. » conclut Binotto.

Cette saison, Charles Leclerc fera équipe avec Carlos Sainz. Dans un soucis d’équité, Mattia Binotto a déclaré ne pas vouloir faire de préférences entre le Monégasque et l’Espagnol, tout au moins lors des premiers Grand Prix.

Red Bull au Mans avec Oreca pour concevoir le prototype à hydrogène

Red Bull Advanced Technologies va concevoir le châssis de la prochaine génération de voitures à hydrogène prévue pour l’édition 2024 des 24 Heures du Mans.

Le nouveau châssis sera conçu en partenariat avec l’équipe de course française et constructeur automobile ORECA, une force établie de longue date dans le monde de l’endurance.

Red Bull Advanced Technologies, la division de solutions externes de haute technologie de Red Bull Technology, apportera son expertise de la Formule 1 en aérodynamique, dynamique des véhicules, technologie de simulation et optimisation de la récupération d’énergie à un projet résolument tourné vers l’avenir durable de la course d’endurance.

La tâche initiale des partenaires sera d’entreprendre et de fournir une étude de faisabilité détaillée pour le concept de véhicule à hydrogène.

Dans le cadre de cette phase initiale de développement, Red Bull Advanced Technologies et ORECA seront rejoints par Plastic Omnium, fournisseur exclusif des réservoirs d’hydrogène destinés à être utilisés dans les prototypes de course qui rouleront sur certaines des pistes les plus célèbres du monde en 2024.

« Je suis ravi que Red Bull Advanced Technologies ait été choisi par l’ACO avec nos partenaires ORECA pour développer le concept d’une voiture de course d’endurance à hydrogène pour Le Mans. » nous explique Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull en F1 et PDG de Red Bull Advanced Technologies.

« Red Bull Advanced Technologies est bien équipé pour relever le défi posé par l’ACO en ayant accès à de nombreux outils utilisés pour concevoir et développer la voiture Red Bull Racing en F1, ainsi qu’une expérience significative sur d’autres programmes de véhicules de pointe. »

« La catégorie hydrogène au Mans offre un aperçu passionnant de l’avenir du sport automobile durable et promet à la fois de faire progresser l’utilisation de l’hydrogène dans les transports et d’offrir des courses passionnantes. »

Sainz refuse la comparaison : « il n’y aura jamais un autre Fernando Alonso »

Plutôt que de chercher à imiter son compatriote Fernando Alonso, l’Espagnol Carlos Sainz est déterminé à poursuivre sa carrière en Formule 1 à sa manière en tentant d’inscrire son propre nom dans les livres d’histoire.

Cette année, les deux Espagnols Fernando Alonso et Carlos Sainz seront de nouveau réunis sur la grille, avec Sainz en tant que pilote Ferrari et Alonso qui fera son grand retour en catégorie reine du côté de chez Alpine.

Les deux hommes se connaissent très bien depuis quelques années maintenant et Carlos Sainz n’a jamais caché que Fernando Alonso était son idole depuis sa plus tendre enfance.

Au cours de sa carrière, Carlos Sainz est passé par l’équipe Renault et est devenu cette saison le troisième espagnol à piloter pour l’équipe Ferrari, son prédécesseur étant Fernando Alonso entre 2010 et 2015.

Lorsqu’on lui demande s’il compte avoir la même carrière qu’Alonso en F1, Sainz insiste sur le fait qu’il souhaite avant tout écrire sa propre histoire.

« C’est délicat, parce que j’ai déjà été chez Renault, mais je n’ai pas remporté deux championnats du monde. » plaisante Sainz auprès de Crash.net.

« Je pense que les carrières sont toujours impossibles à comparer, parce que vous ne rejoignez pas les équipes en même temps, ce sont des délais complétement différents. »

« Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’un jour je souhaite me battre pour un championnat du monde et je veux me mettre dans cette position le plus tôt possible, parce que je me sens prêt pour ce défi. »

« Il [Alonso] est un pilote extrêmement fort, mais il n’y aura jamais un autre Fernando Alonso. Il a été le premier, le pionnier, à bien des égards et j’essaie juste de faire ma propre carrière, ma propre façon de faire les choses, de voir les choses, de piloter et je verrai où cela me mène. »

Alors qu’il n’a pas encore commencé à courir pour Ferrari, Carlos Sainz a déjà pu ressentir en Espagne l’impact de faire partie d’une équipe aussi illustre que la Scuderia Ferrari.

« Je l’ai déjà senti depuis l’annonce, car c’était énorme en Espagne, et j’attends que cela continue d’augmenter. »

« Mais c’est une bonne chose, j’apprécie cela et c’est super d’avoir les fans de ton côté, d’avoir l’attention des médias. Je pense que ça n’apporte que des choses positives. »

« J’ai aussi toujours apprécié courir pour mon Grand Prix à domicile et ça s’est toujours bien passé, donc j’ai hâte d’y être pour être honnête. »

Giuliano Alesi au volant d’une Ferrari…30 ans après son père

Trois décennies après son père Jean, le jeune Giuliano Alesi a fait ses débuts au volant d’une Formule 1 Ferrari ce lundi 25 janvier sur la piste privée de Fiorano en Italie.

Giuliano Alesi – membre de la Ferrari Driver Academy – fait partie des sept pilotes (Carlos Sainz, Charles Leclerc, Callum Ilott, Robert Shwartzman, Mick Schumacher et Marcus Amstrong) qui participent cette semaine à des tests privés organisés par l’équipe italienne à Fiorano.

Pas moins de cinq journées de tests au volant d’une Formule 1 de la saison 2018 ont été programmées par Ferrari cette semaine, notamment pour permettre au nouveau pilote titulaire Carlos Sainz de prendre ses marques avec les procédures propres à Ferrari, ainsi que pour commencer à travailler avec ses ingénieurs.

Cette semaine spéciale de tests a débuté ce lundi avec le jeune Giuliano Alesi au volant de la SF71-H flanquée du numéro 28, le même que celui de son père lorsqu’il a fait ses débuts chez Ferrari en 1991 sur la même piste

Ce mardi, c’est le pilote titulaire Charles Leclerc qui prendra les commandes de la SF71-H sur la piste de Fiorano, tandis que Carlos Sainz devra encore patienter jusqu’au mercredi 27 janvier (en matinée) et aura une autre opportunité le jeudi 28 janvier (en matinée).

Contrat d’Hamilton avec Mercedes : bientôt la fin du « faux » suspense

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, assure que les négociations entre Lewis Hamilton et Mercedes vont bientôt aboutir à un accord, avant que les essais hivernaux ne débutent au mois de mars.

Le septuple champion du monde Hamilton est le seul pilote de la grille à avoir débuté la nouvelle année sans avoir signé de contrat avec Mercedes, mais il ne fait aucun doute que le Britannique sera de nouveau le coéquipier de Valtteri Bottas en 2021 et il s’agit juste d’arriver à trouver un moment pour finaliser l’accord selon Wolff.

« Les avocats travaillent dur, mais nous ne leur facilitons pas la vie avec les discussions via Zoom [service de visiophonie]. » explique Toto Wolff à l’ORF.

« Mais actuellement, il [Hamilton] est en Amérique et moi je suis ici [en Autriche]. A un moment donné, nous le finaliserons, c’est toujours comme ça avec les négociations. »

« Nous partons toujours de points différents et c’est plutôt normal. Nous avons une base vraiment solide dans notre relation. Nous avons déjà célébré ensemble de grands succès et voulons continuer à le faire à l’avenir. »

« Mais parfois il faut parler de certaines choses en détail et cela a pris et nous prend encore du temps. Mais cela arrivera avant Bahreïn [essais hivernaux du 12 au 14 mars] au plus tard, il faut signer quelque chose à un moment donné. »

Certaines rumeurs ont suggéré que l’actuel pilote Williams, George Russell, était considéré par Mercedes comme un véritable plan de secours au cas où les négociations avec Lewis Hamilton n’aboutiraient pas.

Mais Toto Wolff nie que Mercedes ait utilisé Russell dans les négociations : « Nous n’avons jamais joué la carte Russell. »

« Il a incroyablement bien performé [au Grand Prix de Sakhir en remplacement de Lewis Hamilton dans la Mercedes] et il sera un jour dans une voiture de haut niveau, mais notre partenariat de longue date ne consiste pas du tout à faire des gestes menaçants. »

« Nous savons que nous voulons courir ensemble, mais maintenant nous devons négocier le contrat. » conclut l’Autrichien.

Toto Wolff répond aux récents propos de Christian Horner

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, n’est pas d’accord avec les récents propos tenus par son homologue chez Red Bull, le Britannique Christian Horner.

Il y a quelques jours, Horner a déclaré à nos confrères de RacingNews365 que Max Verstappen était un bien meilleur pilote que Lewis Hamilton et que la pige réalisée par le jeune George Russell au volant de la Mercedes au Grand Prix de Sakhir 2020 en remplacement d’Hamilton, positif au Covid-19,  n’avait fait que confirmer son sentiment.

« Je pense qu’il est le meilleur, oui. » a affirmé Horner. « Les performances de Russell chez Mercedes l’ont confirmé pour moi. »

« Max et Lewis se démarquent pour moi, mais même si nous ne devons absolument pas être aveugles à tout ce que Hamilton a accompli, il a accès à un bon package tandis que Max doit tirer bien plus de sa voiture. »

« Vous pouvez le constater par le simple fait qu’un pilote Williams s’est qualifié directement sur la première ligne de la grille et a failli gagner la course. »

« Si quelqu’un devait monter dans la voiture de Max, s’il était atteint du coronavirus, il n’atteindrait jamais son niveau de performance. »

« Son rythme en qualifications est à un niveau extraordinaire et son approche de la course est excellent, ainsi que sa gestion des pneus.Max est devenu meilleur pour lire la course, donner des retours à l’équipe mais aussi, par exemple, pour gérer sa déception. »

« Si vous regardez sa performance à Abou Dhabi [dernière course de la saison 2020], sa pole était phénoménale. Max a contrôlé la course et a réalisé une performance mature du début à la fin. »

Toto Wolff pour sa part ne veut pas entrer dans ce débat avec son homologue, mais l’Autrichien insiste sur le fait qu’il est impossible de juger les performances d’un pilote sur une seule course.

« Horner ne peut pas s’empêcher de faire des commentaires en coulisses. Mais cela fait partie de son jeu. » a déclaré Wolff à l’ORF.

« L’avenir s’annonce radieux avec les talents à venir et dans la même voiture vous pourrez voir qui est le meilleur. »

« Mais nous n’avons pas encore vu Hamilton courir contre Russell, donc nous ne pouvons pas juger [de sa performance]. Nous n’avons pas vu non plus Charles Leclerc au volant d’une voiture compétitive. »

Pour terminer, Toto Wolff n’a pas manqué de glisser un petit tacle à Christian Horner, qui devra gérer cette année un tout nouveau duo de pilotes chez Red Bull avec l’arrivée de Sergio Perez aux côtés de Max Verstappen.

« J’ai une haute opinion de Sergio Perez et je suis vraiment curieux de savoir comment il va se comparer à Max Verstappen. » conclut Wolff.

Toto Wolff testé positif au Covid-19

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a confirmé à la télévision autrichienne ORF qu’il avait été testé positif au Covid-19, mais qu’il avait déjà terminé sa période de quarantaine.

Après avoir ressenti de « légers symptômes », Toto Wolff, 49 ans, a été testé positif au Covid-19, ce qui l’a obligé à se placer en période de quarantaine qui est désormais terminée.

Wolff a ainsi rejoint un nombre croissant de personnalités du paddock de la F1 qui ont été testés positif au Covid-19 parmi lesquels cinq pilotes de la grille : le septuple champion du monde Lewis Hamilton, le pilote Aston Martin Lance Stroll, le pilote Red Bull Sergio Perez ou plus récemment le Monégasque Charles Leclerc et le pilote McLaren Lando Norris.

« Nous avions prévu de passer quelques jours à Kitzbühel, mais j’ai été testé positif pour le coronavirus. » a expliqué Toto Wolff à l’ORF.

« Je suis donc resté dix jours à l’isolement, mais heureusement, je n’ai souffert d’aucun symptôme. »

« Désormais, je ne suis plus en période de quarantaine et je peux de nouveau me concentrer sur la Formule 1. »

Après avoir récupéré, Wolff s’est empressé de chausser ses skis pour dévaler les pentes de la station de Kitzbühel au grand dam de sa femme Susie Wolff, qui a posté une photo de l’Autrichien sur son compte Instagram ce dimanche.

 

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Jenson Button pilotera en Extreme E pour sa propre équipe

Le Britannique Jenson Button, champion du monde 2009 de Formule 1 et nouveau conseiller spécial de l’équipe Williams, a décidé de participer au championnat tout électrique Extreme E au volant d’une voiture de sa propre équipe.

L’analyste expert de Sky Sports F1 se joint à ses collègues champions du monde de F1 Lewis Hamilton et Nico Rosberg pour lancer une équipe – mais Button pilotera également sa propre voiture.

Son équipe JBXE devient le dixième team pour cette saison inaugurale de l’Extreme E dont le coup d’envoi sera donné en Arabie Saoudite en avril au cours d’une saison inaugurale composée de cinq courses.

« Il y a trois champions du monde de F1 qui ont une équipe en Extreme E. Il y a plusieurs pilotes de rallye champions du monde, pilotes de rallye cross, champions de Dakar, champions tout terrain des États-Unis … c’est un line-up insensé. » a déclaré Button.

« Ce sont cinq courses à travers le monde dans des zones qui ont été touchées par le changement climatique et qui ont un impact environnemental important en raison du changement climatique. »

« Ce qui est génial, c’est que nous allons courir dans ces endroits, donc cela sensibilise, c’est tout l’intérêt de cette catégorie, et il y aura également des scientifiques sur le terrain qui feront des recherches dans ces domaines et, espérons-le, en tireront des leçons afin que nous puissions y remédier à l’avenir. »

« Il y a tellement de points positifs à tirer de ce championnat. Je suis vraiment excité à ce sujet, excité de rivaliser avec les meilleurs au monde en tout-terrain et de conduire ces véhicules électriques que la plupart des gens n’ont jamais vu auparavant.« 

« Personne n’a mis un pied sur le terrain dans certains de ces domaines, c’est donc très excitant et j’espère que nous pourrons apporter autant de sensibilisation que possible à ces domaines. »

Depuis qu’il a participé à son dernier Grand Prix en F1 en 2017, Button a concilié les tâches de consultant sur Sky F1 TV avec des courses dans de nombreuses catégories de voitures de sport – le plus récemment lors d’une apparition unique en British GT il y a deux mois – mais en novembre 2019, il a également fait ses débuts en tout terrain. dans l’épuisant Baja 1000.

Désormais âgé de 41 ans, Jenson Button a hâte de découvrir le défi unique de l’Extreme E, qui consiste à visiter les territoires arctiques, désertiques, forestiers, glaciaires et côtiers. Chaque épreuve est divisée en manches, avec des courses formées de deux spéciales de 16 km.

Chaque équipe doit aligner un pilote masculin et féminin. Le coéquipier de Button sera annoncé dans les semaines à venir.

Button apportera son expérience à une équipe Williams en pleine reconstruction

La semaine dernière, l’équipe Williams a annoncé avoir recruté un conseiller de choix en la personne de Jenson Button.

L’ancien pilote de l’écurie britannique, champion du monde en 2009 avec Brawn GP, a signé un contrat pluriannuel pour accompagner Williams dans sa volonté de retrouver les sommets.

L’équipe de Frank Williams a été vendue durant l’année 2020 à un fonds d’investissement américain, Dorilton Capital, et la famille du fondateur s’est donc retirée au soir du Grand Prix d’Italie.

L’arrivée de Jenson Button chez Williams, l’équipe de ses débuts en Formule 1, devrait donner un coup de boost à une écurie en pleine reconstruction.

« Il y a de l’optimisme [chez Williams], il y a beaucoup de changements et je pense que beaucoup de changements sont positifs pour l’avenir. » a déclaré Button à nos confrères de Sky Sports.

« Les choses ne changent pas du jour au lendemain mais je pense qu’ils sont sur la bonne trajectoire pour le moment. »

« J’ai hâte d’arriver à Grove [ndlr : le siège de l’équipe] et de passer du temps avec les pilotes et tout le personnel. »

« Je m’occuperai également de certaines choses avec eux, pendant les week-ends de Grand Prix, quand je serai présent. »

« Ça va être formidable de voir l’équipe travailler en direct et de pouvoir leur donner mon avis. » précise encore le Britannique.

Le champion du monde 2009 avait gardé un pied dans la discipline ces derniers mois en devenant consultant pour la chaîne de télévision britannique Sky.

Il passe désormais un palier en s’investissant dans un nouveau rôle de conseiller au sein d’une équipe qu’il connait bien : « J’ai vraiment apprécié de revenir en F1 [avec Sky] et de voir la discipline changer au cours des dernières année. »

« C’était le moment idéal pour rejoindre Williams qui est une équipe qui m’a donné tant d’opportunités. »

« Quand j’ai commencé ma carrière en F1, ils m’ont donné le dynamisme nécessaire et m’ont nourri tout au long de la saison et ce fut vraiment une année spéciale pour moi. »

« Donc, c’est le bon moment pour rejoindre l’équipe et je suis ravi de travailler pour les aider à ramener cette équipe au sommet. »

« Venant de l’extérieur avec l’expérience que j’ai, après avoir travaillé avec six équipes de F1 différentes dans ma carrière et après 17 ans de course, c’est toujours intéressant d’avoir un regard extérieur pour comprendre comment améliorer les choses. »

« J’ai vraiment hâte d’y être, c’est un nouveau défi que je me sens clairement de relever. » conclut Button.

Lance Stroll pense qu’il aurait pu faire beaucoup mieux en 2020

Avant même le début de la saison, l’écurie Racing Point a fait parler d’elle à cause de la conception de sa monoplace, trop fortement inspirée des Mercedes.

Ses concurrents, avec l’équipe Renault en première ligne, n’ont pas laissé passer l’occasion de porter des réclamations pour faire en sorte que l’équipe britannique ne puisse pas profiter d’un possible avantage provenant d’un échange de données entre elle et Mercedes.

Ces réclamations ont abouti à la condamnation de Racing Point à une amende de 400 000 euros et d’un retrait de 15 points au championnat du monde des constructeurs au début de la saison.

La saison de l’équipe basée à Silverstone a également été perturbée par des cas de Covid-19 puisque ses deux pilotes, Sergio Perez et Lance Stroll, ont été touchés par le virus et ont dû rater des courses.

Tous ces événements font dire au pilote canadien que la saison 2020 a été une série d’occasions manquées : « Ce fut une année d’opportunités manquées avec la voiture que nous avions. » déclare ainsi Lance Stroll dans les colonnes d’Autosport.

« Nous avions une voiture très compétitive, mais il y avait d’autres facteurs. »

Le pilote canadien relativise cependant ses propos et préférè regarder le verre à moitié plein : « Nous avons eu de bons résultats : quelques quatrièmes places, quelques podiums, une pole. C’était l’un des moments forts de la saison. C’était donc une bonne année. »

« Dans la première moitié de la saison, j’étais quatrième du championnat du monde avec un bon écart par rapport au reste du peloton. »

« Ensuite, après ma crevaison au Mugello, nous avons eu des difficultés à marquer des points. Une partie de moi est un peu frustrée que nous ayons eu tant de courses difficiles. »

« Tout est un peu parti en vrille après mon podium à Monza. » précise encore Stroll qui a signé la troisième place lors du Grand Prix d’Italie derrière Pierre Gasly et Carlos Sainz.

Sa saison a également été perturbée par le Covid-19 qui lui a fait manquer la course au Nürburgring : « J‘ai également eu le Covid-19 et j’ai raté une course au Nürburgring. »

« Il y a eu quelques autres courses malheureuses où nous avons simplement abandonné et n’avons marqué aucun point. »

« Je vois donc tout cela comme des occasions manquées. Mais, dans l’ensemble, ce fut une année très amusante également. »

« Courir dans une voiture qui a été en tête pendant la majeure partie de la saison, c’était génial. »

En 2021, Lance Stroll fera équipe avec Sebastian Vettel au sein de l’équipe rebaptisée Aston Martin.

Sergio Perez a hâte de commencer à travailler avec Honda

Au cours de l’année dernière, le motoriste Honda a créé la surprise en annonçant son retrait de la Formule 1 à l’issue de la saison 2021.

Équipant Red Bull et AlphaTauri avec ses unités de puissance, la marque japonaise laisse ainsi les deux écuries orphelines d’une motorisation qui avait finalement fait ses preuves en 2020, notamment en terme de fiabilité, après l’échec de l’association avec McLaren entre 2015 et 2018.

Depuis 2019, le mariage entre Red Bull et Honda a rapporté 5 victoires alors qu’AlphaTauri a également obtenu une victoire grâce à l’exploit de Pierre Gasly à Monza la saison passée dans le cadre du Grand Prix d’Italie que le Français a remporté.

Pour sa dernière année dans la discipline reine du sport automobile, Honda ne vise pas moins que le titre au championnat du monde des constructeurs et le nouveau pilote Red Bull, Sergio Perez, va tout faire pour combler les attentes de son nouveau motoriste : « J’ai tellement hâte de travailler avec Honda et tous leurs ingénieurs. »

« J’ai conscience qu’ils font face à beaucoup de pression pour ce qui va être leur dernière saison en F1. »

« Tout le monde dans la famille Red Bull veut les placer en tête du championnat et leur offrir le titre. Nous ferons tous pour y arriver. » conclut le Mexicain.

A la fin de la saison 2021, Honda stoppera son programme en Formule 1, mais l’équipe Red Bull Racing a récemment annoncé avoir trouvé un accord avec la firme nippone pour lui racheter la propriété intellectuelle et continuer à utiliser l’unité de puissance Honda à partir de 2022.

Cependant, Red Bull ne souhaite pas dépenser des sommes astronomiques dans le développement d’un moteur et a donc demandé à la FIA de geler les unités de puissance à partir de l’an prochain. Un vote doit avoir lieu la semaine prochaine (ce lundi 25 janvier).

Ferrari programme cinq journées de tests à Fiorano pour sept pilotes

A la veille de la saison 2021 de Formule 1, la Scuderia Ferrari a programmé pas moins de cinq journées d’essais sur la piste de Fiorano la semaine prochaine, l’occasion pour sept pilotes de la marque du cheval cabré de prendre la piste pour la première fois de l’année.

Le nouveau pilote Ferrari, Carlos Sainz, sera en piste mercredi 27 janvier et jeudi 28 janvier en matinée pour la première fois au volant d’une Ferrari SF71-H de la saison 2018, comme le stipule la réglementation, qui impose aux équipes d’utiliser une monoplace vielle d’au moins deux saisons pour des tests privés.

Le test de cette semaine est l’occasion pour Sainz de se familiariser avec les procédures de l’équipe et de connaître l’équipe d’ingénierie avec laquelle il travaillera cette saison.

La veille, le mardi 26 janvier, c’est le Monégasque Charles Leclerc qui sera en piste au volant de la SF71-H, 44 jours après la dernière course de la saison 2020 disputée à Abou Dhabi en décembre dernier.

Mais avant que les deux pilotes titulaires ne prennent la piste, Ferrari a prévu de faire rouler dès le lundi 25 janvier Giuliano Alesi, qui fera ses débuts au volant d’une Formule 1 un peu plus de 30 ans après que son père, Jean Alesi, ait fait ses débuts à Fiorano.

Marcus Armstrong sera lui aussi en piste, effectuant également son premier essai en Formule 1, tandis que Robert Shwartzman, qui a conduit cette voiture pour la dernière fois le 30 septembre, reprendra le volant pour clôturer cette première journée de tests à Fiorano.

Le jeudi 28 janvier dans l’après-midi, ainsi que le vendredi 29 en matinée, Mick Schumacher, qui est désormais pilote Haas, sera lui aussi en piste au volant de la SF71-H.

Vendredi 29 janvier dans l’après-midi, Callum Ilott, désormais pilote d’essai pour la Scuderia Ferrari, lèvera ainsi le rideau sur les cinq jours de tests à Fiorano.

Pour Horner, Max Verstappen est meilleur que Lewis Hamilton

Max Verstappen va entamer sa sixième année de collaboration avec Red Bull et son équipe le tient toujours en très haute estime.

Dans une interview accordée au site RacingNews365, Christian Horner, le directeur sportif de l’équipe autrichienne, tente même une comparaison entre son pilote et le septuple champion du monde en titre, Lewis Hamilton.

Pour Horner, Verstappen est meilleur que le pilote Mercedes : « Je pense qu’il est le meilleur, oui. » affirme-t-il.

Et c’est un événement bien précis qui s’est déroulé la saison passée qui fait dire au Britannique que son pilote est bien supérieur.

En effet, Horner pense que la performance de George Russell, qui a remplacé Lewis Hamilton au Grand Prix de Sakhir, a dévalué les performances du champion du monde en titre : « Les performances de Russell chez Mercedes l’ont confirmé pour moi. »

« Max et Lewis se démarquent pour moi, mais même si nous ne devons absolument pas être aveugles à tout ce que Hamilton a accompli, il a accès à un bon package tandis que Max doit tirer bien plus de sa voiture. »

« Vous pouvez le constater par le simple fait qu’un pilote Williams s’est qualifié directement sur la première ligne de la grille et a failli gagner la course. »

« Si quelqu’un devait monter dans la voiture de Max, s’il était atteint du coronavirus, il n’atteindrait jamais son niveau de performance. »

« Son rythme en qualifications est à un niveau extraordinaire et son approche de la course est excellent, ainsi que sa gestion des pneus. »

« Max est devenu meilleur pour lire la course, donner des retours à l’équipe mais aussi, par exemple, pour gérer sa déception. »

« Si vous regardez sa performance à Abou Dhabi, sa pole était phénoménale. Max a contrôlé la course et a réalisé une performance mature du début à la fin.«  conclut Horner.

En 2021, le pilote néerlandais fera équipe avec Sergio Perez, qui a quitté l’équipe Racing Point (désormais Aston Martin) en s’offrant sa première victoire lors du Grand Prix de Sakhir 2020.

La F1 veut réduire le coût des unités de puissance

La Formule 1 va connaître une révolution technique en 2022 mais la discipline ne compte pas s’arrêter sur cet élan et travaille déjà sur une nouvelle réglementation concernant les unités de puissance en 2025.

A ce titre, Stefano Domenicali, le nouveau PDG de la F1, aimerait que le coût des blocs propulseurs soit moins élevé à l’avenir, notamment pour que la discipline soit plus attrayante et attire de nouveaux manufacturiers.

« Il n’est pas possible que l’unité motrice de la Formule 1 puisse coûter ce qu’elle coûte aujourd’hui. » a déclaré l’italien à nos confrères de Sky Sports.

« Je pense qu’il y a une marge, une grande marge là-dessus, et l’un des agendas que nous avons est que nous aimerions impliquer les équipes et les équipementiers pour essayer d’anticiper la nouvelle réglementation moteur encore plus tôt que ce qui est attendu. »

« Nous devons nous assurez que ce genre de sujet [le coût des moteurs] fera partie de l’ordre du jour, et je suis sûr que nous pouvons le faire. »

Avec le départ du motoriste Honda à la fin de la saison 2021, la Formule 1 va se retrouver avec seulement trois motoristes : Mercedes, Ferrari et Renault.

Avec une nouvelle réglementation et des coûts réduits, la F1 aimerait attirer de nouveaux constructeurs, ce qui semble en bonne voie comme le précise finalement Domenicali :  « Ce que je peux dire, c’est que nous sommes en pourparlers avec d’autres manufacturiers. »

Binotto : L’arrivée d’une femme à la FDA est un moment clé de l’histoire de Ferrari

Ce vendredi, la jeune Maya Weug est entrée dans l’histoire puisqu’elle est devenue la toute première femme à intégrer la prestigieuse Ferrari Driver Academy.

Weug a surpassé les autres filles lors du camp d’évaluation qui a eu lieu la semaine dernière au siège de la Scuderia à Maranello, et qui était la dernière étape du programme FIA ​​«Girls on Track-Rising Stars», une initiative mise en place par la FIA Women in Motorsport Commission, en collaboration avec la FDA et qui vise à promouvoir les femmes dans le sport automobile et à accompagner les jeunes filles les plus talentueuses de 12 à 16 ans sur la voie d’une carrière de pilote professionnelle.

Maya Weug sera donc de retour à Maranello dans quelques jours pour effectuer sa rentrée à la FDA, tandis que la jeune fille participera cette année à un programme d’entrainement chargé, qui comprend la participation à l’un des championnats F4 certifiés par la FIA.

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, n’a pas manqué de saluer ce moment clé de l’histoire de la FDA et de Ferrari.

« C’est un moment clé de l’histoire de la Scuderia Ferrari et de son académie, la FDA, créée pour façonner les pilotes du futur de notre écurie de Formule 1. » a déclaré Mattia Binotto.

« Désormais, grâce au partenariat avec la FIA dans le cadre du programme «Girls on Track-Rising Stars», pour la première fois, une pilote féminine rejoindra la Ferrari Driver Academy.« 

« Elle s’appelle Maya Weug et au cours de cette année, elle progressera avec nous et participera également à l’un des Championnats F4 Certifiés par la FIA, la catégorie considérée comme la première étape en monoplace sur la route de la Formule 1.« 

« L’arrivée de Maya est une indication claire de l’engagement de la Scuderia à rendre le sport automobile de plus en plus inclusif, conformément au hashtag soutenu par toute la communauté de Formule 1, #weraceasone.« 

« Ce projet est donc un nouvel élément pour marquer le début d’année de la FDA, qui se révèle être un franc succès: cinq de ses 19 étudiants sont passés en Formule 1 et quatre d’entre eux, 20% de l’ensemble de la grille, sont cette saison au plus haut niveau du sport automobile. »