La F1 conclut un partenariat historique avec la F1 Academy

La Formule 1 a officialisé un « accord historique » avec la F1 Academy, confirmant l’engagement de toutes ses équipes actuelles dans un partenariat pluriannuel avec la série féminine.

Cet accord garantit que les dix équipes actuelles de F1 continueront de soutenir la F1 Academy en sponsorisant à la fois une livrée et un pilote pour plusieurs saisons à venir. Parmi elles, Cadillac, qui fera ses débuts en Formule 1 en 2026, étendra également son engagement à la F1 Academy dès 2027, en rejoignant la grille en tant que sponsor officiel.

En parallèle, la F1 Academy a annoncé un changement de règlement majeur pour la saison 2027. Les pilotes ayant participé aux deux saisons précédentes pourront bénéficier d’une dérogation spéciale, leur permettant de concourir pour une troisième saison dans la série. Cette mesure ne s’appliquera toutefois qu’aux pilotes dont les performances démontrent un fort potentiel de progression, garantissant que seuls les talents les plus prometteurs prolongeront leur apprentissage au sein de la catégorie.

L’accord marque une étape importante dans le développement de la F1 Academy, renforçant le lien entre la Formule 1 et la série réservée aux femmes, tout en offrant davantage de stabilité et d’opportunités de carrière pour les jeunes pilotes féminines.

Soulignant le soutien de la grille de F1, la directrice générale de la F1 Academy, Susie Wolff, a déclaré : « L’engagement de soutien à long terme des dix équipes actuelles de Formule 1 et l’ajout de Cadillac à notre grille à partir de 2027 envoient un message fort sur l’avenir de la F1 Academy. Nous ne nous contentons pas de fournir une plateforme à la génération actuelle de pilotes féminines ; ensemble, nous construisons une voie pour soutenir les générations de talents à venir. Nous continuons d’être impressionnés par la richesse des talents féminins issus du monde du karting et sommes encouragés par la croissance et la force du vivier de talents émergents. Une attention accrue portée au développement individualisé des talents, notamment la possibilité pour les pilotes à fort potentiel de participer à trois saisons maximum, permettra aux pilotes les plus prometteurs de bénéficier du soutien et de la plateforme nécessaires pour réaliser pleinement leur potentiel, tout en garantissant que le plateau de la F1 Academy compte toujours les meilleurs talents féminins. »

Lewis Hamilton : unique, authentique, influent et commercialisable

Limiter l’influence de la star de F1 à ses succès sur les circuits ne rendrait pas justice à l’impact d’un athlète générationnel qui a transcendé le sport automobile.

« Tout d’abord, toutes mes félicitations à Max et à son équipe. »

Les premiers mots de Lewis Hamilton à la suite de l’un des moments les plus controversés de l’histoire du sport résument parfaitement le courage d’un homme habitué à surmonter les obstacles.

L’honnêteté et l’authenticité sont des facteurs clés de la commercialisation d’un athlète moderne, et ces traits de caractère ne se développent nulle part ailleurs aussi profondément que face à l’adversité.

Hamilton s’est vu refuser un huitième titre mondial de Formule 1 record à la fin du Grand Prix d’Abu Dhabi 2021 par une décision sans précédent du directeur de course Michael Masi de ne pas tenir compte des règlements écrits concernant les redémarrages de la voiture de sécurité, ce qui a finalement permis à son rival de longue date, Max Verstappen, de remporter la victoire dans le dernier tour.

Il semble étrange que l’un des moments les plus marquants d’une carrière en Formule 1 qui compte sept championnats du monde soit celui où il n’a pas gagné. Après tout, il s’agit du pilote de Formule 1 le plus titré de tous les temps. Mais les athlètes sont si souvent jugés sur leurs succès, surtout aujourd’hui, où les discussions sur le « GOAT » semblent prendre le pas sur les débats nuancés, qu’il est facile de négliger leur comportement en cas de défaite.

On a beaucoup parlé de l’éducation populaire de Hamilton dans une cité HLM de Stevenage : son père a dû cumuler plusieurs emplois pour financer sa carrière junior avant qu’il ne soit repéré par Mercedes et McLaren à l’âge de 13 ans.

Hamilton est également le premier et le seul pilote noir à avoir participé à la Formule 1, une statistique qui ne semble pas près de changer. Cela a fait de Hamilton une figure isolée au sein de la Formule 1, en particulier au cours de ses premières années, et a façonné la manière dont il est devenu le défenseur social qu’il est aujourd’hui.

On pourrait affirmer que peu de personnalités du monde du sport ont connu un parcours similaire à celui de Hamilton, un parcours qui a fait de lui un individu unique, authentique, influent et commercialisable.

Il n’est donc pas surprenant qu’il ait été nommé athlète le plus commercialisable au monde en 2025, devenant ainsi le quatrième sportif à figurer en tête du classement annuel de SportsPro pour la deuxième fois de sa carrière.

Audi affiche ses ambitions en F1, « Nous voulons gagner »

Le PDG d’Audi, Gernot Döllner, a présenté une vision ambitieuse pour l’avenir de la marque en Formule 1 lors du dévoilement de la première livrée « R26 Concept » à Munich. À l’approche de son entrée officielle en 2026, le constructeur allemand entend se hisser rapidement parmi les acteurs majeurs du paddock.

Audi remplacera l’entité Sauber, engagée sous le nom de Stake ces deux dernières saisons, et aborde cette nouvelle ère avec une structure entièrement remaniée. L’équipe pourra compter sur Nico Hülkenberg et Gabriel Bortoleto, déjà confirmés pour 2026, ainsi que sur un encadrement solide avec Jonathan Wheatley au poste de directeur d’équipe et Mattia Binotto en tant que PDG de la structure F1.

Mais c’est surtout par l’ambition exprimée par Döllner que le projet se distingue. Audi deviendra non seulement une équipe d’usine, mais aussi un constructeur de moteurs, alors que la Formule 1 s’apprête à entrer dans une nouvelle ère technique avec le remaniement des réglementations hybrides prévu pour l’intersaison.

« En entrant dans le monde du sport automobile de haut niveau, Audi fait une déclaration claire et ambitieuse », a déclaré Döllner. « C’est le prochain chapitre du renouveau de l’entreprise. »

Avec un programme technologique massif, une structure compétitive et des attentes élevées fixées dès le départ, Audi annonce clairement son intention de s’imposer durablement au sein d’une F1 en pleine mutation.

« La Formule 1 sera un catalyseur pour le changement vers une Audi plus légère, plus rapide et plus innovante. »

Döllner s’est fixé pour objectif de se battre pour le titre d’ici 2030, ce qui laissera à l’équipe seulement quatre saisons pour passer du milieu du classement à la tête de la grille.

Il a ajouté : « Nous ne nous lançons pas dans la Formule 1 juste pour être présents. Nous voulons gagner. En même temps, nous savons qu’on ne devient pas une équipe de pointe en Formule 1 du jour au lendemain. Il faut du temps, de la persévérance et une remise en question incessante du statu quo. D’ici 2030, nous voulons nous battre pour le titre de champion du monde. »

F1 – Audi dévoile ses couleurs et la « R26 Concept » pour son arrivée en 2026

Audi a officiellement présenté sa nouvelle écurie de Formule 1 à Munich, marquant une étape majeure en vue de son entrée sur la grille en 2026. Le constructeur allemand intégrera le championnat en reprenant l’entité Sauber, actuellement engagée sous la bannière Stake, et fera ainsi son retour au plus haut niveau du sport automobile pour la première fois depuis l’ère précédant la Seconde Guerre mondiale.

Fort d’une histoire profondément ancrée dans le sport mécanique, Audi aborde ce nouveau défi au moment où la discipline s’apprête à vivre une transformation d’ampleur. Les profondes révisions du règlement technique, tant pour les moteurs que pour les châssis, entreront en vigueur cet hiver et redessineront les standards de performance en F1.

C’est dans ce contexte que l’écurie basée à Hinwil, désormais dirigée par le PDG Mattia Binotto et le directeur d’équipe Jonathan Wheatley, a levé le voile sur une livrée inaugurale baptisée « R26 Concept ». Plus qu’un simple exercice esthétique, cette présentation symbolise l’ouverture d’un nouveau chapitre dans l’histoire de Sauber et le début de l’ère Audi en Formule 1.

Côté pilotes, la structure allemande misera sur la continuité en reconduisant Nico Hülkenberg et Gabriel Bortoleto pour la saison prochaine. Tous deux auront pour mission d’accompagner l’écurie dans ses premières années sous les couleurs Audi, avec l’ambition de progresser dans la hiérarchie et de capitaliser sur la montée en puissance promise par le futur groupe motopropulseur développé en interne.

Avec son lancement officiel, sa direction consolidée et une identité visuelle repensée, Audi affiche clairement ses intentions : s’installer durablement dans le paysage de la F1 et devenir, à terme, un acteur majeur de la nouvelle ère qui s’ouvre.

Red Bull tease un possible changement de livrée à l’aube de l’ère Ford

Red Bull a laissé planer le doute sur une possible évolution de la livrée de ses monoplaces, alors que l’écurie s’apprête à débuter sa première saison aux côtés de Ford en tant que partenaire moteur. Le sextuple champion du monde des constructeurs a confirmé qu’il dévoilerait son look 2026 à Détroit, berceau historique du constructeur américain, lors d’un événement organisé à la mi-janvier, simultanément avec Racing Bulls.

Dans le visuel publié sur les réseaux sociaux pour annoncer la date du 15 janvier, les observateurs ont remarqué la présence d’un ancien logo de l’équipe, affiché au bas de l’image. Contrairement au logo actuel, souligné de jaune depuis 2016, celui-ci présente une bordure blanche plus épaisse, rappelant l’identité visuelle vue pour la dernière fois sur la RB11 en 2015. Ce détail a immédiatement relancé les spéculations quant à un retour à un design plus rétro ou à une refonte plus marquée.

Depuis près d’une décennie, Red Bull n’a apporté que des ajustements minimes à sa livrée, devenue un élément central de son identité et indissociable de ses succès récents avec Max Verstappen. Le quadruple champion du monde lui-même avait exprimé son désir de voir l’écurie tenter quelque chose de nouveau, un souhait largement partagé par les fans.

L’arrivée de Ford constitue une occasion idéale pour revoir les codes esthétiques de l’équipe de Milton Keynes, à l’heure où la F1 s’apprête à entrer dans une nouvelle ère technologique en 2026. Si Red Bull n’a rien confirmé officiellement, le choix du logo utilisé pour cette annonce laisse entrevoir un possible virage visuel, potentiellement destiné à marquer ce nouveau partenariat stratégique.

Reste à savoir si l’écurie optera pour un changement radical ou pour une modernisation subtile de sa charte graphique. Quoi qu’il en soit, l’événement de janvier est d’ores et déjà très attendu par les supporters, impatients de découvrir la première Red Bull conçue pour l’ère Ford.

Le nouvel eldorado des revenus F1

L’évolution du business de la F1 est désormais fortement orientée vers la durabilité, l’innovation technologique et l’expansion géographique. La Formule 1 reconnaît la nécessité de s’adapter aux enjeux environnementaux et cherche à se positionner comme un laboratoire pour des solutions de mobilité durable.

Le Virage Écologique et Technologique

La F1 s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. Le principal levier de cet engagement est l’introduction, prévue pour la réglementation moteur de 2026, des carburants 100% durables (e-fuels). Ces carburants sont conçus pour être neutres en carbone, ce qui permet à la F1 de maintenir son architecture de moteur à combustion interne tout en proposant une solution de décarbonation applicable à des millions de voitures dans le monde. Cette transition technologique attire de nouveaux constructeurs, comme Audi et le retour de Ford avec Red Bull, désireux d’utiliser la F1 pour valider leur expertise en matière de carburants avancés et de systèmes hybrides améliorés (50% de puissance électrique prévue en 2026).

Expansion et Nouvelles Franchises

L’engouement mondial a créé une forte demande pour de nouvelles courses, notamment dans des zones stratégiques pour le business (comme l’Asie et le Moyen-Orient), et a permis de renforcer la présence sur des marchés lucratifs (comme les États-Unis). L’attractivité des équipes en tant que franchises est montée en flèche. La valeur moyenne d’une écurie F1 est estimée à plus d’un milliard de dollars, les équipes d’élite (Ferrari, Red Bull, Mercedes) dépassant largement ce seuil.

Cette valorisation attire de nouveaux investisseurs et des candidats à l’entrée comme Andretti Global, qui a été en discussion pour rejoindre la grille. Le droit d’entrée pour une nouvelle écurie a été fixé à 200 millions de dollars (une somme destinée à compenser les équipes existantes pour la dilution des primes de revenus), ce qui témoigne de la santé financière robuste de la discipline. Le business de la F1 se dirige vers un modèle de ligue sportive nord-américaine : exclusif, profitable et axé sur la technologie de pointe au service d’un spectacle mondial.

Jenson Button recadre John Elkann après ses critiques envers les pilotes Ferrari

Jenson Button, champion du monde de F1 2009, a réagi aux remarques sévères formulées par le président de Ferrari, John Elkann, à l’encontre de Charles Leclerc et Lewis Hamilton. L’écurie italienne sort d’un Grand Prix de São Paulo particulièrement difficile, marqué par un double abandon et un week-end sans le moindre point.

À l’issue de la course, Elkann avait déclaré aux médias italiens que ses pilotes devaient « se concentrer sur la conduite et parler moins », une critique perçue comme un rappel à l’ordre public. Hamilton et Leclerc ont ensuite semblé répondre indirectement au président de 49 ans par leurs propres déclarations.

Button, qui a tiré sa révérence en tant que pilote lors des 8 Heures de Bahreïn le week-end dernier, s’est exprimé à son tour. Dans un commentaire publié sur Instagram, il a reproché à Elkann son attitude, estimant que « John devrait peut-être montrer l’exemple ».

Ce nouvel épisode intervient alors que Ferrari a glissé à la quatrième place du championnat des constructeurs. L’écurie de Maranello est également la seule du quatuor de tête à ne pas avoir remporté le moindre Grand Prix cette saison.

Hongrie 2009 – L’accident de Felipe Massa qui a changé la sécurité en F1

Le 25 juillet 2009, lors de la séance de qualifications du Grand Prix de Hongrie sur le circuit du Hungaroring, le pilote Ferrari Felipe Massa a été victime d’un accident spectaculaire qui a traumatisé le paddock et a eu des répercussions majeures sur les normes de sécurité en Formule 1. L’incident n’était pas dû à une erreur de pilotage, mais à un débris inattendu : un ressort métallique lourd, échappé de la suspension de la voiture Brawn GP de Rubens Barrichello qui le précédait.

Le ressort, pesant près d’un kilo, a heurté le casque de Massa à une vitesse estimée à plus de 200 km/h. L’impact fut si violent qu’il a percé le casque, causant une grave blessure au-dessus de l’œil gauche et provoquant une fracture du crâne. Immédiatement après avoir été touché, Massa a perdu connaissance. Sa voiture, lancée à pleine vitesse, a continué tout droit avant de s’écraser lourdement contre un mur de pneus.

L’intervention des équipes médicales fut rapide. Massa fut héliporté vers un hôpital militaire de Budapest, où il fut opéré en urgence et plongé dans un coma artificiel. Pendant plusieurs jours, son état a été jugé critique, les médecins craignant des lésions neurologiques irréversibles. Heureusement, grâce à la qualité des soins et à sa propre résilience, Massa a pu communiquer avec ses proches quelques jours plus tard et a entamé une longue rééducation. Il n’a pas pu reprendre le volant avant la saison 2010.

L’accident de Massa, survenant après celui de Henry Surtees en F2 (où un pneu lâche avait causé une blessure fatale) quelques jours plus tôt, a servi de signal d’alarme pour la FIA. Il a directement conduit à un renforcement drastique des normes de sécurité des casques. L’ajout d’une bande de protection en Zylon sur la visière, un matériau balistique ultra-résistant, est la conséquence la plus visible de cet événement, visant à empêcher la pénétration d’objets ou de débris. Cet accident fut un catalyseur essentiel pour la recherche de solutions de protection du cockpit qui aboutiront, quelques années plus tard, à l’introduction du Halo.

Toto Wolff en discussions pour céder une part minoritaire de Mercedes, vers une valorisation record

Toto Wolff serait engagé dans des discussions visant à vendre une petite partie de sa participation dans l’écurie Mercedes, une opération qui pourrait établir un nouveau record de valorisation pour une équipe de Formule 1. L’Autrichien détient actuellement 33 % des parts, un tiers du capital total partagé avec Mercedes-Benz et INEOS. Selon Sportico, les négociations portent sur la vente d’une « part à un chiffre » de sa participation.

Le Financial Times rapporte que George Kurtz, PDG du sponsor majeur CrowdStrike et dirigeant de la société de cybersécurité du même nom, serait en passe d’acquérir environ 5 % des parts. Si l’accord se concrétise, Mercedes serait alors valorisée aux alentours de 6 milliards de dollars (environ 4,5 milliards de livres sterling), dépassant nettement l’estimation récente de 4,7 milliards de dollars (3,5 milliards de livres sterling) accordée à McLaren lors d’une cession d’actions.

Interrogé par RacingNews365, l’écurie a réagi par le biais d’un porte-parole, choisissant de ne pas commenter l’affaire. « La gouvernance de l’équipe restera inchangée et les trois partenaires — Mercedes-Benz, Toto et INEOS — demeurent pleinement engagés dans la poursuite du succès de Mercedes-Benz en Formule 1 », a indiqué la formation basée à Brackley.

Arrivé en 2013 après son départ de Williams, Toto Wolff a cumulé les rôles d’investisseur, de directeur d’équipe et de PDG, accompagnant Mercedes dans sa période la plus dominante de l’ère hybride. Les documents publiés par Companies House, le registre officiel des sociétés britanniques, montrent que l’écurie a enregistré un bénéfice de 120 millions de livres sterling en 2024, confirmant sa solidité financière au sortir d’une décennie marquée par de nombreux titres mondiaux.

Voici la vision de Mercedes de son avenir en termes de design

Mercedes-Benz a dévoilé la Vision Iconic, un concept-car audacieux qui allie son histoire passée à un avenir électrique high-tech. Pour un constructeur automobile aussi ancien que Mercedes, préserver son héritage tout en innovant représente un défi majeur et une étape importante.

Le Vision Iconic est un véhicule élégant à deux portes qui se caractérise par un capot spectaculairement long et une cabine fortement inclinée qui rappellent les luxueuses voitures de grand tourisme des années 1930. Même la calandre avant est éclairée, un détail emprunté au nouveau GL électrique, soulignant l’objectif de Mercedes de mélanger les « éléments stylistiques » de son histoire avec le design moderne des véhicules électriques.

Éléments de design classiques

La Vision Iconic rend hommage à l’âge d’or de Mercedes. Son profil est dominé par un capot extrêmement long, un toit fluide et des roues énormes. Elle s’inspire en partie des coupés Art déco des années 1930, comme la Mercedes SSK et la 500K.

Derrière les portes, la carrosserie est claire, ce qui permet de polir la bande chromée le long du bas de caisse et les élégantes fenêtres en forme de meurtrière. L’arrière s’effile en une forme de queue de bateau avec des feux arrière horizontaux minces, qui rappellent la Mercedes 300 SL Gullwing de 1954.

Calandre et éclairage

La face avant de la Vision Iconic est dominée par une grande calandre rétroéclairée et un ornement en forme d’étoile lumineuse. Elle semble utiliser la récente calandre Mercedes Benz qui comporte des milliers de minuscules LED carrées. Même l’ornement à trois branches sur le capot est éclairé sur ce concept, prolongeant la lueur de la calandre jusqu’à l’extrémité du long nez.

La calandre est flanquée de phares effilés et pointus qui font écho au motif de l’étoile Mercedes, tandis que des prises d’air et des garnitures discrètes confèrent au design une grande pureté. Ces éléments d’éclairage audacieux s’inspirent de ceux que l’on trouve sur le nouveau GLC électrique et les modèles à venir, reliant la Vision Iconic à la gamme actuelle de véhicules électriques Mercedes.

Un habitacle digne d’un salon

À l’intérieur, le Vision Iconic allie luxe classique et touches futuristes. La pièce maîtresse est un tableau de bord en verre incurvé appelé « Zeppelin », qui abrite une série de petits cadrans et horloges analogiques. L’un de ces cadrans porte le logo Mercedes et sert de compagnon IA.

Devant le conducteur se trouve un grand volant à quatre branches de style vintage. Les matériaux utilisés dans l’habitacle soulignent le thème rétro-luxe : à l’avant, une banquette unique recouverte de velours bleu riche, le sol recouvert d’une marqueterie bleue et dorée complexe, et des accents tels que des garnitures en nacre et des poignées en laiton poli ajoutent une touche d’opulence d’antan.

Efficacité solaire

Sous sa carrosserie noire brillante, la Vision Iconic est recouverte de cellules solaires de pointe. Mercedes mène des recherches sur des modules photovoltaïques « ultra-minces » qui peuvent être appliqués comme une pâte sur les panneaux du véhicule. La société estime que couvrir environ 11 mètres carrés de surface (soit à peu près la superficie d’un SUV de taille moyenne) pourrait théoriquement permettre de parcourir jusqu’à 12 000 km par an dans des conditions idéales. Mercedes souligne que ces films solaires ne contiennent pas de métaux rares, sont faciles à recycler et peuvent même produire de l’électricité lorsque la voiture est à l’arrêt.

Autonomie avancée et IA

Mercedes envisage le Vision Iconic comme bien plus qu’un simple exercice de style : il devient un banc d’essai pour la technologie de conduite autonome. Le concept serait compatible avec l’assistance à la conduite de niveau 2 dans le trafic urbain complexe et avec l’autonomie de niveau 4 sur autoroute. Pour y parvenir, Mercedes explore l’informatique neuromorphique, qui pourrait rendre les calculs de conduite autonome jusqu’à 90 % plus efficaces sur le plan énergétique. Même le tableau de bord laisse entrevoir des fonctionnalités intelligentes. L’horloge analogique arborant l’emblème Mercedes est décrite comme un « compagnon IA », suggérant des capacités avancées d’assistant virtuel.

Technologie de direction agile

Pour garantir la maniabilité d’un coupé aussi long, la Vision Iconic utilise un système de direction à commande électrique. Il n’y a pas de liaison mécanique entre le volant et les roues avant : les commandes sont transmises électroniquement, ce qui permet à Mercedes de programmer différentes réponses de direction selon les besoins. Dans la pratique, cela permet au concept d’intégrer en douceur la direction de l’essieu arrière, réduisant ainsi efficacement son rayon de braquage pour la conduite en ville.

Le système peut également reprogrammer le rapport de direction à basse vitesse, de sorte que la grande roue n’ait jamais à tourner indéfiniment lors du stationnement. Au total, ces technologies confèrent au Vision Iconic l’agilité en virage d’une voiture beaucoup plus petite.

Façonner l’avenir des véhicules électriques Mercedes

Si le Vision Iconic restera très certainement un concept-car unique, son influence sur les futurs modèles est évidente. Le concept incarne ce que le directeur du design Gorden Wagener appelle « l’expression ultime de la valeur, du prestige et de la grâce », tout en étant tourné vers l’avenir. Comme l’a fait remarquer un journaliste, ce mélange rétro-futuriste de style et de technologie est destiné à montrer la direction prise par Mercedes en matière de conception de véhicules électriques.

Red Bull et Ford fixent la date de lancement de leur projet 2026 à Detroit

Red Bull et Ford ont officialisé leur calendrier de lancement pour la saison 2026, qui ouvrira une nouvelle ère réglementaire en Formule 1. L’écurie de Milton Keynes présentera sa livrée 2026 le 15 janvier lors d’un événement organisé aux États-Unis, une date également retenue par sa structure sœur, Racing Bulls. Les couleurs des deux équipes seront dévoilées à Detroit, dans le Michigan, au siège de Ford, nouveau partenaire moteur stratégique de Red Bull, avant une série d’essais privés programmés à Barcelone fin janvier.

En prévision des profondes évolutions techniques à venir, Red Bull développe pour la première fois son propre groupe motopropulseur interne via Red Bull Powertrains, avec l’appui technologique de Ford. Ce changement intervient alors que la F1 s’apprête à introduire ses plus importantes modifications moteurs depuis l’arrivée des hybrides turbo en 2024. Le MGU-H disparaîtra totalement, tandis que la puissance électrique sera fortement augmentée : les batteries devront délivrer 350 kW, contre 120 kW actuellement. L’objectif est de permettre aux monoplaces d’utiliser seulement 70 kg de carburant, contre environ 110 kg aujourd’hui.

L’ampleur de ces évolutions explique l’association stratégique annoncée début 2023 entre Red Bull et Ford, qui marque le retour en F1 du constructeur américain pour la première fois depuis l’arrêt du programme Jaguar — finalement repris par Red Bull — à la fin de la saison 2004.

À ce stade, la composition complète du duo de pilotes Red Bull pour 2026 demeure incertaine. Seul Max Verstappen est confirmé, tandis que Yuki Tsunoda espère conserver son siège et résister aux ambitions du rookie Isack Hadjar, auteur de performances remarquées chez Racing Bulls.

Barrières et renforts de piste : les indispensables à la sécurité

La sécurité en Formule 1 ne s’arrête pas à la voiture ; elle englobe la conception même du terrain de jeu : le circuit. Au fil des décennies, les circuits sont passés de routes temporaires dangereuses à des installations permanentes conçues avec de vastes zones de sécurité passives.

Le concept clé est la zone de dégagement. Aux virages à haute vitesse, la piste est bordée de larges bandes de gravier et/ou d’asphalte (l’équilibre entre les deux faisant l’objet de vifs débats). Le gravier est conçu pour freiner rapidement une voiture qui dérape, mais il peut aussi la faire basculer. L’asphalte (appelé run-off area) permet au pilote de décélérer sans dommages, mais est moins efficace pour pénaliser une erreur.

Derrière ces zones se trouvent les barrières de protection, qui ont elles aussi considérablement évolué. Les anciens murs de pneus ont été remplacés par des systèmes plus sophistiqués, tels que :

  1. Les barrières TecPro : Blocs en polyéthylène à haute densité remplis de mousse, conçus pour absorber l’énergie cinétique d’un impact en se déformant sur une courte distance.

  2. Les barrières SAFER (Steel and Foam Energy Reduction) : Initialement utilisées en IndyCar, elles sont de plus en plus intégrées dans les virages à très haute vitesse. Elles sont composées d’une structure en acier et de blocs de mousse pour une absorption maximale de l’énergie.

De plus, la FIA investit dans l’amélioration des glissières de sécurité métalliques pour empêcher la pénétration du châssis ou la décapitation (accident de Jules Bianchi en 2014) en cas d’impact avec un véhicule de dépannage. Le tracé de chaque nouveau circuit est rigoureusement inspecté et homologué par la FIA pour garantir que chaque zone de sécurité est proportionnelle à la vitesse d’approche.

Colapinto tacle Stroll «il sort toujours les autres, il ne regarde pas dans ses rétroviseurs »

Franco Colapinto n’a pas mâché ses mots après le Grand Prix de São Paulo, pointant directement du doigt Lance Stroll à la suite de l’incident qui a mené à l’abandon de Gabriel Bortoleto dès le premier tour. Pour le pilote argentin, le comportement de Stroll en piste serait une constante problématique.

Le départ du Grand Prix était pourtant crucial pour Bortoleto, qui roulait devant son public et espérait effacer la frustration de l’abandon subi la veille lors de la course sprint. Mais ses espoirs ont été anéantis à l’approche du virage 10, lorsqu’un léger contact avec la voiture de Stroll a suffi à déstabiliser sa monoplace. Propulsé vers l’extérieur, Bortoleto a violemment terminé sa course dans le mur, mettant un terme brutal à son week-end.

Si certains observateurs évoquent un simple incident de course, Colapinto, lui, n’a pas hésité à désigner un responsable clair. Selon lui, Stroll aurait une part de responsabilité dans le déclenchement de la collision, notamment par sa manière de défendre en piste. Le jeune pilote a été particulièrement virulent dans ses déclarations :

« Stroll sort toujours les autres, il ne regarde pas dans ses rétroviseurs », a-t-il affirmé devant les médias, rappelant selon lui une tendance récurrente chez le Canadien à provoquer des accrochages. « Il a envoyé Gabriel dans le mur, c’est ce qu’il fait à chaque fois. »

Bortoleto est parti en fond de grille après avoir manqué les qualifications en raison d’un accident à grande vitesse lors de la course sprint. Le rookie de l’écurie Sauber n’a pas été aussi sévère envers Stroll, affirmant dans son propre bilan qu’il s’était exposé à un risque plus élevé d’être impliqué dans un incident en partant en fond de grille.

« Il n’y a pas lieu de pointer du doigt qui que ce soit, c’était juste le premier tour », a déclaré Bortoleto. « J‘étais à l’extérieur. Il a ouvert un peu plus que l’espace disponible. Il a touché mon pneu avant et j’ai fini dans le mur. Je pense que c’est un incident de course. Évidemment, s’il avait laissé un peu plus d’espace, j’aurais pris le virage. Je l’aurais probablement dépassé car il avait des pneus moins performants que les miens, puisque j’étais en pneus tendres. Je suis juste triste de ne pas avoir pu courir aujourd’hui et montrer un peu le rythme que je pense que nous avions. C’est de ma faute, à cause de mon incident dans la course sprint qui m’a empêché de participer aux qualifications. Je vais être le premier à être dur avec moi-même ici… Je pense que c’est une conséquence des événements qui se sont produits plus tôt dans le week-end. »

McLaren soulève des interrogations quant au changement de moteur de Max Verstappen

La spectaculaire remontée de Max Verstappen, passé de la voie des stands à la troisième place lors du Grand Prix de São Paulo, a ravivé les interrogations sur la stratégie de Red Bull concernant les pénalités liées au groupe motopropulseur. Après une séance de qualification désastreuse, marquée par une double élimination en Q1 pour Verstappen et son coéquipier Yuki Tsunoda, l’équipe a pris la décision radicale d’installer un nouveau groupe motopropulseur sur la RB21 du Néerlandais. Cette modification, effectuée en conditions de parc fermé, a entraîné un départ obligatoire depuis la voie des stands.

Le pari s’est avéré payant. Malgré une crevaison précoce qui aurait pu compromettre sa course, Verstappen a réalisé une remontée magistrale pour décrocher la troisième marche du podium. Une performance saluée pour son intensité et son efficacité, mais qui n’a pas manqué de susciter des commentaires dans le paddock.

Parmi les voix critiques figure celle d’Andrea Stella, directeur de McLaren, qui a remis en question le raisonnement stratégique derrière ce changement de moteur. Selon lui, un tel choix n’est pas anodin et ne serait pas considéré par McLaren dans des circonstances similaires.

Stella a souligné que, dans le cadre du plafond budgétaire de 135 millions de dollars, remplacer un moteur pour des raisons purement liées à la performance représenterait un impact financier majeur. L’Italien a également rappelé que les groupes motopropulseurs modernes présentent une dégradation minime avec le kilométrage :

« En termes de performances, je pense qu’introduire un nouveau moteur de nos jours… Je ne sais pas comment cela fonctionne pour Honda, mais en général, ces moteurs ne présentent pas beaucoup de dégradation avec le kilométrage », a-t-il déclaré.

Cette divergence de philosophies entre Red Bull et McLaren relance le débat sur la gestion du matériel moteur, l’équilibre entre risques et bénéfices, et la manière dont les équipes naviguent dans les limites financières imposées par la réglementation actuelle.

« C’est pourquoi, en général, on ne changerait pas de moteur et on n’accepterait pas une pénalité ou une perte de positions, car normalement, les performances que l’on récupère ne compensent pas vraiment les pertes de positions. Comme je l’ai dit, je ne sais pas comment fonctionne la dégradation de la puissance chez Honda. Pour être honnête, ce type de changement de moteur remet également en question la réglementation, car je serais intéressé de savoir si le coût de ce moteur est désormais pris en compte dans le plafond budgétaire ou non. Si le moteur a été changé pour des raisons de performance, il devrait être pris en compte dans le plafond des coûts. Voyons donc si c’est le cas ou non. Je ne pourrai pas le vérifier, tout cela dépend de Red Bull, mais c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles nous ne le ferions pas, car cela finirait par être pris en compte dans le plafond des coûts. »

Hadjar admet une erreur après avoir tenté une manœuvre risquée face à Lawson à Interlagos

Isack Hadjar a reconnu avoir dépassé les limites dans son duel fratricide avec son coéquipier Liam Lawson, une bataille qui a failli coûter très cher à Racing Bulls dans les derniers instants du Grand Prix de São Paulo. Engagé dans une lutte intense pour la septième place, le Français s’est retrouvé roue contre roue avec le Néo-Zélandais, auteur d’une remarquable stratégie à un seul arrêt sur les 71 tours du tracé d’Interlagos.

Dans le dernier tour, Hadjar a tenté un dépassement audacieux à l’extérieur du premier virage. Presque en tête à l’approche du point de freinage, il a finalement hésité au dernier moment, une indécision qui a conduit à un contact entre les deux voitures.
Malgré la collision, les pilotes Racing Bulls sont restés en piste et ont rallié l’arrivée en septième et huitième positions, préservant des points précieux : 10 unités qui permettent à l’équipe de prendre une marge de 10 points sur Aston Martin et 12 sur Haas dans la bataille pour la sixième place du championnat constructeurs.

À l’arrivée, Lawson n’a pas caché son soulagement, estimant que les deux pilotes avaient eu « de la chance » d’éviter un accident bien plus grave. Le Néo-Zélandais a également laissé entendre que Hadjar avait « mal jugé » son attaque dans ce moment décisif.

Hadjar, de son côté, a fait preuve d’honnêteté en admettant qu’il avait « poussé un peu trop loin », reconnaissant implicitement que son initiative aurait pu compromettre l’ensemble des points inscrits par l’écurie.

S’adressant à Sky Sports F1, il a ajouté : « Honnêtement, c’était très amusant. Vous savez, il a fait un seul arrêt, et dans le tout dernier tour, je me suis retrouvé dans son pare-chocs. On ne peut pas faire mieux que ça. J’ai essayé et j’ai exagéré. C’est un peu ma faute. La stratégie des deux premiers tours n’était tout simplement pas assez bonne. »

Cette dernière remarque fait référence au fait que Hadjar a pris le départ de la course avec des pneus tendres usés. Avec un réservoir plein, les pneus n’ont pas tenu aussi longtemps que lui et son équipe l’auraient souhaité avant le départ.

« La course n’a pas été très bonne », a insisté Hadjar, s’adressant plus tard aux médias. « La stratégie lors du premier relais n’était pas bonne, et nous avons perdu du temps. Nous avons essayé de rattraper notre retard, mais nous n’avions pas un rythme suffisant pour cela, donc ce n’était pas bon. »

L’histoire de la fortune personnelle de Toto Wolff

Torger Christian « Toto » Wolff n’est pas seulement le Team Principal et CEO de l’écurie Mercedes-AMG Petronas F1 Team ; il est l’un des hommes les plus riches du sport automobile, affichant une fortune qui dépasse la plupart des pilotes et des autres patrons d’écurie combinés. Son parcours est une véritable leçon de stratégie, transformant un investissement audacieux en une richesse colossale.

Selon les estimations de Forbes et d’autres sources en 2025, la fortune nette de Toto Wolff est rapportée à environ 1,5 milliard d’euros ($1.8 milliard USD), faisant de lui un milliardaire confirmé.

Le Secret de sa Richesse : La Participation dans Mercedes F1

L’essentiel de cette fortune est lié à son investissement stratégique dans l’équipe Mercedes. En 2012, Wolff a acquis une participation dans l’écurie (initialement 30% pour environ $50 millions). Aujourd’hui, il détient toujours environ 33% des parts, aux côtés d’INEOS et de Mercedes-Benz Group.

La valorisation de l’écurie a grimpé en flèche grâce à l’ère de domination exceptionnelle de 2014 à 2021 (huit titres constructeurs consécutifs), atteignant environ 3,8 milliards de dollars en 2024. L’augmentation de la valeur de sa seule participation représente des centaines de millions d’euros.

Plus qu’un Team Principal

Avant de rejoindre Mercedes, l’homme d’affaires autrichien a fait ses preuves dans la finance et le capital-risque, créant des sociétés comme Marchfifteen et Marchsixteen, et investissant également dans l’écurie Williams F1 en 2009.

S’ajoutent à ses revenus la part des bénéfices de l’équipe et un salaire annuel qui, selon les estimations, frôle les 20 millions de dollars. Son patrimoine comprend également des biens immobiliers de luxe, notamment des résidences à Monaco et en Suisse, et une impressionnante collection de voitures de sport.

Toto Wolff a bâti sa fortune non pas en tant que pilote, mais en tant qu’investisseur brillant et visionnaire, faisant de lui une figure inégalée dans le paddock de la Formule 1 !

La FIA justifie la pénalité infligée à Oscar Piastri après l’accident du Grand Prix de São Paulo

Les commissaires de la FIA ont détaillé les raisons pour lesquelles Oscar Piastri a été jugé responsable de l’accrochage spectaculaire impliquant trois voitures lors du Grand Prix de F1 de São Paulo. Le pilote McLaren a été sanctionné d’une pénalité de 10 secondes après avoir provoqué un enchaînement d’incidents au sixième tour, lors du redémarrage derrière la voiture de sécurité.

Alors qu’il occupait la quatrième position, Piastri a tenté une manœuvre agressive à l’intérieur du virage 1, cherchant à dépasser Kimi Antonelli (Mercedes). Mais en bloquant ses roues au freinage, l’Australien a percuté la voiture du jeune Italien, projetant cette dernière contre la Ferrari de Charles Leclerc, placée à l’extérieur. Leclerc a subi des dégâts irréparables sur sa SF-25, l’obligeant à abandonner, tandis qu’Antonelli a poursuivi la course avec une monoplace endommagée.

Dans leur rapport, les commissaires ont indiqué que Piastri « avait perdu le contrôle de sa voiture au freinage en raison d’un blocage de roues » et que « sa trajectoire n’offrait aucune échappatoire à Antonelli ». Ils ont jugé que le pilote McLaren « portait la responsabilité principale de l’incident », justifiant ainsi la sanction.

Malgré sa progression initiale jusqu’à la deuxième place, Piastri a vu sa course ruinée par cette pénalité, purgée lors de son premier arrêt au stand. Il a finalement terminé cinquième, loin derrière son coéquipier Lando Norris, vainqueur du Grand Prix et désormais solidement installé en tête du championnat.

Après cette manche brésilienne, Piastri accuse 24 points de retard sur Norris, qui a signé sa deuxième victoire consécutive et sa septième de la saison. Pour l’Australien, cette erreur coûte cher dans la lutte pour le titre mondial, alors que le duel interne chez McLaren atteint son paroxysme à trois courses de la fin.

LES COMMISSAIRES EXPLIQUENT LEUR DÉCISION

Les commissaires ont déterminé que Piastri, qui a également reçu deux points de pénalité sur son permis, était entièrement responsable de l’incident.

Piastri a été jugé comme n’ayant pas été suffisamment à côté d’Antonelli pour revendiquer le virage, tandis qu’il a également été noté qu’il avait bloqué ses roues et ne contrôlait pas totalement sa voiture.

« Lors du redémarrage de la voiture de sécurité au 6e tour, la voiture 81 (Oscar Piastri) a tenté de dépasser la voiture 12 (Kimi Antonelli) à l’intérieur du virage 1 », ont déclaré les commissaires. « Ce faisant, PIA n’a pas établi le chevauchement requis avant et au sommet du virage, car son essieu avant n’était pas à côté du rétroviseur de la voiture 12, comme le stipulent les directives relatives aux normes de conduite pour les dépassements à l’intérieur d’un virage.

« PIA a bloqué ses freins en essayant d’éviter le contact en ralentissant, mais il n’y est pas parvenu et a percuté ANT. Ce contact a provoqué un deuxième contact entre ANT et la voiture n° 16 (Charles Leclerc), qui se trouvait à l’extérieur et qui a été contrainte d’abandonner la course.

« PIA est donc entièrement responsable de la collision. Une pénalité de 10 secondes et 2 points de pénalité sont jugés appropriés et conformes aux précédents récents. »

Piastri a plaidé son innocence, insistant sur le fait qu’il ne pouvait pas simplement « disparaître ».

« J’avais une opportunité très claire, je l’ai saisie », a-t-il déclaré à Sky Sports F1. « Les deux autres à l’extérieur ont freiné assez tard. Il y a évidemment eu un léger blocage dans le virage, mais c’est parce que je voyais que Kimi n’allait pas me laisser d’espace.
Je ne peux pas disparaître, mais la décision est ce qu’elle est. »

Quand Charles Leclerc jugeait que la F1 sans DRS serait « très ennuyeuse »

Le Drag Reduction System (DRS), introduit en Formule 1 en 2011 pour dynamiser le spectacle et faciliter les dépassements, est un outil qui divise toujours autant les fans et les experts. Cependant, après l’introduction de la nouvelle réglementation aérodynamique de 2022, censée permettre aux voitures de se suivre de plus près, le pilote monégasque Charles Leclerc (Ferrari) affirmait en 2021 que le DRS restait, pour le moment, absolument indispensable.

Alors que de nombreux observateurs espèraient que les nouvelles monoplaces rendraient le DRS obsolète, Leclerc estimait que son retrait rendrait les courses « très ennuyeuses ».

Leclerc expliquait ainsi que sans l’aileron arrière mobile, le nombre de dépassements chuterait de manière significative. Malgré les efforts déployés pour améliorer l’aérodynamisme des voitures de 2022, qui génèrent moins d’air sale pour la voiture suiveuse, l’effet de sillage (ou aspiration) seul ne suffit pas encore à garantir des opportunités de dépassement. Max Verstappen partageait alors ce point de vue, reconnaissant que sans le DRS à Djeddah, il n’aurait jamais pu prendre l’avantage sur Leclerc lors du GP de 2021.

Le Monégasque tempèrait toutefois son propos. S’il jugeait le DRS nécessaire, il admettait que le delta de vitesse qu’il procure est parfois trop important. Il arrive en effet que le dépassement soit effectué en ligne droite, sans laisser de véritable opportunité de bagarre au freinage, donnant l’impression que la voiture passe « comme sur une autoroute ».

Charles Leclerc suggèrait ainsi que la F1 devrait peut-être reconsidérer la puissance du DRS, mais en aucun cas l’éliminer de l’équation. La présence du DRS est perçue par les pilotes comme la garantie que malgré les progrès en matière d’aérodynamisme, la Formule 1 ne retombera pas dans une ère où le statu quo de la position en piste ne peut être rompu que par la stratégie des stands. Depuis, cet artifice a été accepté des pilotes et des fans et ne semble plus faire autant polémique qu’au moment de son introduction. 

Lewis Hamilton déclare vivre un « cauchemar » chez Ferrari

Lewis Hamilton n’a pas caché sa frustration après un Grand Prix de São Paulo particulièrement éprouvant, qualifiant sa situation actuelle chez Ferrari de véritable « cauchemar ». Le septuple champion du monde vit une seconde moitié de saison compliquée, marquée par des résultats en berne et une série de déconvenues qui s’est poursuivie ce week-end à Interlagos.

Le Britannique n’a jamais trouvé le bon rythme sur le circuit brésilien, échouant à se qualifier dans le top 10 aussi bien pour la course sprint que pour la course principale. Parti 13e sur la grille, Hamilton a vu son Grand Prix tourner au désastre dès le premier virage après un contact avec Carlos Sainz (Williams), qui l’a relégué au 18e rang.

Quelques instants plus tard, dans la montée vers la ligne droite, il a heurté l’arrière de l’Alpine de Franco Colapinto, endommageant gravement l’aileron avant de sa SF-25. Malgré un passage rapide aux stands pour le remplacer, l’ancien pilote Mercedes a dû jeter l’éponge à mi-course en raison des dégâts subis par le plancher de sa monoplace.

Depuis la pause estivale, Hamilton n’a inscrit que 39 points en sept Grands Prix, une statistique inquiétante pour le pilote le plus titré de l’histoire moderne de la F1. Ses abandons aux Pays-Bas et au Brésil viennent s’ajouter à une série de performances décevantes, symboles d’une Scuderia Ferrari en quête de stabilité et de performance.

« C’est un cauchemar que je vis depuis un certain temps », a-t-il confié à Sky Sports F1, visiblement abattu après la course.

Le moral du Britannique semble au plus bas alors qu’il peine à s’adapter à sa nouvelle équipe et à une voiture encore loin des attentes. À trois courses de la fin de la saison, Hamilton espère mettre un terme à cette spirale négative et retrouver la confiance avant d’aborder 2026, une saison cruciale avec l’arrivée du nouveau règlement technique.

« Le passage du rêve de piloter pour cette équipe incroyable aux résultats cauchemardesques que nous avons obtenus, les hauts et les bas. C’est difficile. »

Déterminé à ne pas abandonner, il a ajouté : « Demain, je me relèverai. Je continuerai à m’entraîner, je continuerai à travailler avec l’équipe. Je voulais vraiment leur faire gagner de bons points ce week-end, mais je reviendrai aussi fort et aussi déterminé que possible lors de la prochaine course [à Las Vegas] et j’essaierai de me rattraper. »

Le retour de l’emblématique marque Repsol comme partenaire du MotoGP

Repsol et le MotoGP entameront un nouveau partenariat en 2026, Repsol devenant le fournisseur officiel de lubrifiants pour les catégories Moto2 et Moto3. La marque emblématique sera également le sponsor principal d’un Grand Prix MotoGP chaque saison et bénéficiera d’une présence importante en bordure de piste tout au long du calendrier.

En MotoGP, la performance, la fiabilité et l’innovation font la différence à chaque milliseconde. En tant que fournisseur de lubrifiants pour la Moto2 et la Moto3, Repsol testera ses produits dans les conditions les plus extrêmes – la compétition – afin de garantir que l’entreprise énergétique puisse continuer à apporter la technologie la plus avancée à ses produits commerciaux dans le monde entier.

Repsol Lubricants dispose d’un large portefeuille de produits, développés au Repsol Technology Lab, l’un des centres de R&D privés les plus avancés et les plus connus d’Europe, équipé d’une technologie de pointe et doté d’une équipe de 230 chercheurs et scientifiques. À la suite de cet accord avec MotoGP, Repsol Lubricants lancera également une nouvelle gamme de produits de compétition, renforçant ainsi son engagement envers les consommateurs finaux en proposant des solutions de lubrification pour tous les types de motos, des motos hautes performances aux motos d’usage quotidien.

Repsol joue un rôle clé dans le MotoGP depuis plus de 50 ans, notamment grâce à son partenariat de 30 ans avec le Repsol Honda Team, l’un des duos les plus titrés de l’histoire du MotoGP. Aujourd’hui, la marque revient en tant que fournisseur clé de Moto2 et Moto3, mais aussi en tant que sponsor principal et présence en bord de piste tout au long du calendrier.

 « Les fans qui aiment déjà le MotoGP connaissent Repsol pour son excellence et ses succès dans ce sport, nous sommes donc fiers de voir Repsol revenir. Nous savons qu’en tant que fournisseur de lubrifiants pour le Moto2 et le Moto3, les pilotes et les équipes bénéficieront d’une technologie de pointe. C’est une excellente nouvelle que la marque devienne sponsor principal d’un Grand Prix et que son nom figure sur les circuits. Alors que le MotoGP poursuit son impressionnante croissance, le moment est idéal pour accueillir Repsol en tant que partenaire officiel et écrire ensemble un nouveau chapitre », s’est réjoui Dan Rossomondo, directeur commercial de Dorna Sports, détenteur des droits MotoGP.