Adrian Newey : « La soufflerie de Red Bull était l’une des pires »

Aston Martin a besoin de plus de personnel pour réussir, estime Adrian Newey, qui revient sur le succès de Red Bull malgré des installations médiocres.

La pique et les louanges d’Adrian Newey à l’encontre de Red Bull

Aston Martin vit deux saisons différentes. D’un côté, l’équipe de Silverstone voit l’AMR25 peiner sur la piste — à Miami, Fernando Alonso et Lance Stroll ont été doublés et ont affiché le rythme le plus lent du peloton — tandis que de l’autre, elle nourrit de grands espoirs pour 2026 et le travail réalisé par Adrian Newey à l’usine.

Le concepteur britannique se concentre entièrement sur les voitures de nouvelle génération et est la figure clé de l’équipe, dont dépendra l’issue de la prise de pouvoir sportive que Lawrence Stroll souhaite opérer en 2026. À Silverstone, Newey a été accueilli par des installations adaptées à ses projets : une soufflerie à la pointe de la technologie, une usine nouvellement construite et du personnel de haut niveau débauché d’autres équipes, des ressources dont il ne disposait pas toujours chez Red Bull. Adrian Newey lui-même l’a souligné dans sa dernière interview pour le site web d’Aston Martin, allant même jusqu’à qualifier la soufflerie de son ancienne équipe de l’une des pires de la F1. Néanmoins, la gestion efficace du travail et des ressources humaines a permis à l’écurie de Milton Keynes de remporter un deuxième quadruplé après celui décroché avec Sebastian Vettel de 2010 à 2013.

Les mots d’Adrian Newey

« La vision de Lawrence Stroll a permis de créer une installation formidable, la meilleure de la F1, mais il est maintenant important d’optimiser la façon dont nous l’utilisons. Encore une fois, c’est un sport axé sur les personnes. Mon ancienne équipe disposait de l’une des pires souffleries de F1 et opérait depuis un ensemble de bâtiments sans intérêt dans une zone industrielle, mais elle a réussi à faire travailler tout le monde ensemble et à développer un groupe formidable », a déclaré le Britannique.

« Nous avons beaucoup de talents, mais certains domaines doivent être renforcés avec plus de personnel. Et nous devons veiller à ce que tout le monde travaille mieux ensemble, en utilisant ces outils et en développant nos capacités », a conclu le légendaire designer automobile.

Sondage – Quel pilote signera la pole position du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025 ?

La saison 2025 de Formule 1 offre un spectacle intense en qualifications, avec une lutte acharnée entre Max Verstappen, Oscar Piastri et Lando Norris. Max Verstappen mène le classement avec 3 pole positions, démontrant une fois de plus sa domination en qualifications. Il a notamment décroché la pole au Grand Prix du Japon, en Arabie saoudite et Miami.

Oscar Piastri, pilote McLaren, suit de près avec 2 poles, obtenues en Chine et à Bahreïn. Lando Norris complète le trio de tête avec 1 pole position, acquise lors du Grand Prix d’Australie, où il avait devancé son coéquipier chez McLaren, Oscar Piastri.

Du côté des constructeurs, McLaren et Red Bull sont à égalité avec 3 poles, illustrant la rivalité entre les deux écuries. Ces statistiques reflètent une saison 2025 où la bataille pour la pole position est plus tendue que jamais entre l’écurie Red Bull (Max Verstappen) et McLaren, promettant des qualifications palpitantes à chaque Grand Prix.

 

GP d’Émilie-Romagne – EL2 – McLaren impose son rythme, Ferrari à la peine, Gasly en embuscade

McLaren a affiché un niveau de performance prometteur lors des deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Oscar Piastri et Lando Norris s’installant systématiquement en tête du classement. Sur le tracé d’Imola, qu’il faut considérer comme un « circuit old school », l’Australien a dominé les débats avec des écarts minimes sur son coéquipier : 0”032 en EL1, puis 0”025 en EL2.

Derrière le duo de Woking, Pierre Gasly a surpris en plaçant son Alpine au troisième rang de la deuxième séance, à un peu plus de deux dixièmes. Le peloton s’est révélé extrêmement serré : seulement 0”5 séparait Gasly, 3e, de Franco Colapinto, 13e. De retour chez Alpine pour une pige de cinq courses, l’Argentin a signé une performance solide malgré une activité intense en piste.

Chez Ferrari, les espoirs des Tifosi, le célèbre et exigeant public italien ont été refroidis. Charles Leclerc a terminé sixième à près d’une demi-seconde de Piastri, tandis que Lewis Hamilton, encore en phase d’adaptation, a pris la onzième place, avec un retard de 0”650. Leclerc a pointé du doigt les virages 5, 9 et 11 comme des zones problématiques pour la SF-25.

Le classement des EL2 du GP d’Émilie-Romagne

Malgré l’utilisation du nouveau composé C6 de Pirelli, Piastri n’a pas encore égalé le chrono de pole signé par Verstappen l’an passé, preuve que les équipes disposent encore d’une marge de progression.

Comme en EL1, les EL2 se sont terminés prématurément sur drapeau rouge. Cette fois, Isack Hadjar (Racing Bulls) est sorti de piste à Tamburello, sa monoplace s’immobilisant dans le gravier après avoir effleuré une barrière.

Max Verstappen, cinquième à une demi-seconde du meilleur temps, a signalé un incident inhabituel en fin de séance : un écrou détaché dans le cockpit. Mercedes, de son côté, a testé un nouvel aileron avant conforme à la réglementation anti-flexion attendue en Espagne. George Russell a terminé à quatre dixièmes de la tête, mais Kimi Antonelli, qui découvre Imola en F1, a terminé 18e, à plus d’une seconde.

Esteban Ocon a fermé la marche avec sa Haas, relégué à plus de 1”1 de Piastri.

Anthony Hamilton rejoint officiellement la FIA pour encadrer les jeunes pilotes

Anthony Hamilton, père du septuple champion du monde Lewis Hamilton, va prochainement endosser un rôle officiel au sein de la FIA. Dès le mois de juin, il participera au lancement d’un nouveau programme de formation destiné à promouvoir et encadrer les jeunes talents du sport automobile. Selon Sky Sports, Hamilton Senior se dit « très motivé » à l’idée de débuter cette mission, après avoir conseillé officieusement la fédération durant les dernières semaines.

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans la stratégie de la FIA pour renforcer l’accompagnement des jeunes pilotes et encourager une plus grande diversité dans le sport. Anthony Hamilton, qui a joué un rôle clé dans la carrière de son fils Lewis, entend mettre son expérience à profit pour aider une nouvelle génération à émerger.

L’annonce survient dans un contexte tendu pour la FIA. Son président, Mohammed Ben Sulayem, est sous le feu des critiques, notamment à la suite de la décision de la fédération d’assouplir les sanctions liées au langage inapproprié des pilotes. Le barème, initialement fixé à 10 000 euros pour une première infraction, a été réduit à 5 000 euros. Cette révision fait suite à une polémique déclenchée par la sanction prononcée contre Max Verstappen, et dénoncée comme excessive par plusieurs pilotes, dont George Russell.

Russell, président de l’Association des pilotes de Grand Prix, a regretté l’absence de dialogue entre les pilotes et la FIA à ce sujet, qualifiant les règles initiales de « ridicules ».

Dans ce climat de remise en question, la candidature de Carlos Sainz Senior à la présidence de la FIA commence à faire parler. Bien accueillie, elle soulève néanmoins des inquiétudes concernant un éventuel conflit d’intérêts, son fils Carlos Sainz Jr. étant toujours en activité en Formule 1. Ce dernier a assuré qu’ils sauraient clairement séparer leurs fonctions respectives pour éviter tout problème.

F1 – Résultats et classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025

Découvrez les résultats des essais libres 2 avant le Grand Prix de F1 d’Émilie-Romagne 2025 !

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:15.293 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:15.318 S
3
 
Pierre GASLY
Alpine 1:15.569 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:15.693 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:15.735 S
6
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:15.768 S
7
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:15.792 M
8
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:15.827 S
9
 
Alexander ALBON
Williams 1:15.916 S
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1:15.934 S
11
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:15.943 S
12
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:16.009 S
13
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:16.044 S
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:16.220 M
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:16.255 M
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:16.339 S
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:16.341 S
18
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:16.406 S
19
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:16.419 S
20
 
Esteban OCON
Haas 1:16.420 S

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Piastri et Norris dominent les EL1, Verstappen frustré, Ferrari discrète

McLaren a lancé son week-end à Imola en plaçant ses deux pilotes aux avant-postes lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Oscar Piastri a signé le meilleur temps en 1:16.545, devançant de justesse son coéquipier Lando Norris (+0”032). Carlos Sainz (Williams) complète le trio de tête, tandis que George Russell et Lewis Hamilton se sont intercalés dans le top 5.

Max Verstappen, en difficulté avec l’arrière de sa RB21, s’est plaint à la radio de l’instabilité de sa monoplace : « Je ne peux pas compter sur l’arrière, je dérape partout ». Visiblement agacé, il a dû se contenter du 7e temps, à près de quatre dixièmes de la référence de Piastri.

Classement des EL1 du Grand Prix d’Émilie-Romagne

Cette séance, écourtée par un drapeau rouge causé par Gabriel Bortoleto (Stake), a été marquée par l’introduction du nouveau composé C6 de Pirelli, le plus tendre de la gamme. Plusieurs équipes, dont Aston Martin et Haas, ont profité de cette occasion pour tester leurs évolutions, tandis que Mercedes a directement équipé ses deux monoplaces des mises à jour. À l’inverse, Williams et Stake n’ont apporté aucune modification.

En piste, la hiérarchie a beaucoup évolué avec les améliorations rapides de la surface. Russell a brièvement pris la tête avec un tour en 1:16.599, mais Piastri, chaussé de pneus neufs, a repris l’avantage, juste devant Norris.

Parmi les performances notables, Pierre Gasly a placé son Alpine en sixième position. Charles Leclerc, gêné par un casque mal ajusté, a terminé 12e. Franco Colapinto, titularisé pour cinq courses chez Alpine, a connu une séance difficile : 17e, il a involontairement gêné Hamilton et Tsunoda lors de ses relais.

En fond de classement, les Haas de Bearman et Ocon ont terminé respectivement 18e et 20e, encadrant Isack Hadjar.

F1 – Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025

Oscar Piastri a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne, confirmant la bonne dynamique de McLaren. L’Australien a devancé son coéquipier Lando Norris de seulement 32 millièmes de seconde, offrant au duo une solide entame de week-end sur le circuit d’Imola.

Carlos Sainz, (Williams), s’est hissé à la troisième place, juste devant la Mercedes de George Russell et la Ferrari de Lewis Hamilton, qui complètent le top 5.

Pierre Gasly s’est illustré en plaçant son Alpine en sixième position, une performance encourageante pour l’équipe d’Enstone après un début de saison difficile. De son côté, Franco Colapinto, titularisé pour la première fois ce week-end à la place de Jack Doohan, a pris la 17e place pour ses débuts officiels au volant de l’Alpine.

Les équipes ont profité de cette première heure pour multiplier les relais en pneus tendres, en particulier afin d’évaluer le nouveau composé C6 introduit par Pirelli pour ce rendez-vous italien.

La séance a été écourtée par un drapeau rouge déclenché à un peu plus de deux minutes de la fin par Gabriel Bortoleto, auteur d’une sortie de piste.

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:16.545 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:16.577 S
3
 
Carlos SAINZ
Williams 1:16.597 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:16.599 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:16.641 S
6
 
Pierre GASLY
Alpine 1:16.696 S
7
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:16.905 S
8
 
Alexander ALBON
Williams 1:16.922 S
9
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:16.925 M
10
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:16.998 S
11
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:17.032 S
12
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:17.077 S
13
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:17.094 S
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:17.121 S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:17.286 S
16
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:17.356 S
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:17.373 M
18
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:17.446 M
19
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:17.641 S
20
 
Esteban OCON
Haas 1:17.662 S

James Vowles explique pourquoi Williams s’en sort si bien en 2025

James Vowles, directeur de l’écurie Williams, dévoile les secrets de la performance exceptionnelle de la FW47. Le directeur de l’écurie Williams explique ce qui rend la FW47 si performante.

Cinquième place au championnat des constructeurs avec 37 points. Une seule course, à Bahreïn, sans terminer dans le top 10 et 17 points d’avance sur son plus proche rival. Le début de saison 2025 de Williams en Formule 1 a largement dépassé les attentes, mais il est frappant de constater qu’à Grove, l’équipe s’est concentrée et continue de se concentrer davantage sur 2026, considérant essentiellement que le championnat actuel est moins important.

Les bases de la progression pour 2024 étaient clairement établies depuis la signature de Carlos Sainz. Mais peu de gens auraient pu prédire une amélioration aussi significative.

La FW47 se comporte bien sur presque tous les circuits, et seules quelques erreurs inhabituelles de Carlos Sainz ont empêché l’équipe d’obtenir un meilleur score, qui s’élève déjà à 37 points. Tout cela alors que l’équipe se concentre entièrement sur la FW48, la voiture développée dans le cadre de la nouvelle réglementation technique 2026 qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain.

James Vowles, directeur de l’équipe Grove, a récemment refusé de s’attribuer le mérite de ces améliorations. Il a plutôt salué l’organisation et le travail de ses collaborateurs, véritables secrets derrière la supériorité de la FW47 par rapport à son prédécesseur, grâce à des interventions ciblées et précises au cours des derniers mois visant à améliorer la philosophie choisie pour la voiture de 2024.

« Je ne pense pas que les progrès réalisés cette année reflètent mon travail personnel, mais plutôt l’organisation que nous avons mise en place. C’est une question de fondations. Même si nous n’avons pas consacré beaucoup d’efforts à la voiture de 2025, y compris au travail en soufflerie, nous avons réussi à résoudre certains problèmes clés de 2024 et à faire avancer les choses de manière cohérente, sans perdre de vue la voiture de 2026. C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup. »

« Je n’ai pas eu toute l’équipe pour travailler sur la voiture de 2025. La priorité absolue est 2026. Il s’agissait de s’assurer que les conceptions soient prêtes et que la voiture soit en soufflerie début janvier, sans aucune distraction. C’est ce dont je suis le plus fier. »

À l’heure actuelle, tout fonctionne bien et efficacement chez Williams grâce aux processus organisationnels. Ceux-ci permettent à l’équipe de respecter les délais, de produire de nouvelles pièces dans des délais raisonnables, d’identifier les points faibles de la voiture et de les corriger, sans oublier la communication, le développement et le respect du budget, un aspect de plus en plus important ces dernières années.

« Tous les aspects organisationnels vont dans la bonne direction : la communication, le rythme de développement, le travail d’équipe, le timing pour apporter des améliorations sur la piste, la qualité, la ponctualité et le respect du budget. Tout cela fonctionne. Je sais que cela ne semble pas très excitant, mais la FW47 est le résultat de la résolution de certains problèmes fondamentaux. C’est ce qui me motive « , a conclu James Vowles avant le Grand Prix d’Imola.

Nouvelle direction d’Alpine : Flavio Briatore et les autres

Flavio Briatore ne sera pas le directeur de l’écurie Alpine F1 : le poste revient à quelqu’un d’autre. Après le départ d’Oliver Oakes, il semblait que Flavio Briatore allait prendre la relève en tant que directeur de l’écurie Alpine.

Le départ surprise d’Oliver Oakes a laissé vacant le poste de directeur de l’écurie Alpine, et Flavio Briatore semblait prêt à prendre la relève, du moins officiellement. Cependant, le manager italien ne peut pas occuper ce poste car il ne dispose pas des documents nécessaires.

De nouveaux détails sur le poste de directeur de l’écurie ont été révélés.

Flavio Briatore n’est pas un employé officiel de l’équipe et ne détient pas la licence requise par la FIA. Pour cette raison, le nouveau directeur de l’équipe française sera Dave Greenwood, l’actuel directeur de course d’Alpine. Il s’agira très probablement d’une nomination purement formelle, tandis que Flavio Briatore occupera effectivement le poste laissé vacant par Oliver Oakes.

L’ancien directeur de l’équipe a démissionné quelques jours avant le week-end à Imola. Au départ, on pensait que des conflits internes avaient pu être à l’origine de ce départ, puisqu’il est intervenu quelques heures seulement après l’annonce d’un changement de line-up. À partir de ce week-end, Franco Colapinto rejoindra Pierre Gasly chez Alpine. Jack Doohan reviendra en tant que pilote de réserve au moins jusqu’à Silverstone. Ce n’est qu’au Grand Prix de Grande-Bretagne que Flavio Briatore décidera qui sera le deuxième pilote de l’équipe pour le reste de la saison. Franco Colapinto aura cinq courses pour prouver qu’il mérite le siège qui appartenait jusqu’à présent au pilote australien.

En ce qui concerne le départ du directeur de l’équipe, il semble que l’arrestation récente du frère d’Oliver, William, qui était directeur de l’équipe Hitech GP, une équipe appartenant à la famille Oakes, pourrait en être la raison. Cela aurait poussé Oliver à quitter le poste qu’il avait obtenu en août 2024 et qui lui avait apporté une grande satisfaction.

Au cours des 18 derniers mois, l’équipe française a réussi à réduire l’écart qui la séparait de ses rivaux, obtenant plusieurs résultats positifs.

Business – Carlos Sainz Jr devient ambassadeur L’Oréal

Porque le valo bien ! Vous l’avez sans doute déjà vu, le pilote Williams Carlos Sainz a rejoint la famille L’Oréal Paris en tant qu’ambassadeur mondial de la marque ! Sainz est un sportif de classe mondiale qui incarne la performance et la masculinité moderne : résilient, motivé, élégant et profondément authentique. Son parcours, des circuits de karting en Espagne aux courses automobiles au plus haut niveau mondial, témoigne de son travail acharné, de son dévouement et de la force de croire en soi.

En tant qu’égérie de L’Oréal Paris Men Expert et Elvive, Sainz apporte selon l’Oréal « une énergie unique qui parle à toute une génération d’hommes actifs qui valorisent l’excellence, les résultats scientifiquement prouvés et la confiance en soi ». Connu sur les réseaux sociaux au-delà des sphères de la F1 et touchant les femmes, il sait que prendre soin de soi, en tant qu’homme, ne se résume pas à soigner son apparence, mais aussi à se montrer avec intention, style et respect de soi.

Carlos inspire par son charisme, sa concentration et sa force tranquille, et l’Oréal se dit « honoré de l’accueillir dans la famille ». Ensemble, la marque et le pilote annoncent qu’ils « continueront à redéfinir ce que signifient la confiance et le soin pour les hommes d’aujourd’hui ». 

 

Cadillac considère sérieusement Colon Herta pour 2026

À l’approche de l’été, les pilotes sans contrat pour la saison prochaine commencent à chercher pour éviter de se retrouver sur le carreau. Les meilleures équipes prendront probablement des décisions très médiatisées si le marché s’emballe à la suite d’un éventuel départ de Max Verstappen de Red Bull, laissant la plupart des équipes de deuxième rang exposées.

Les principales opportunités en F1 se trouvent chez Cadillac, qui doit pourvoir ses deux baquets pour ses débuts dans la discipline reine en 2026. Le projet de Mario Andretti, comme on le sait, est d’associer un pilote expérimenté à un jeune Américain. Cependant, comme en Formule 1, tout ne se passe pas toujours comme prévu, et Mario Andretti pourrait reconsidérer son projet et se tourner vers d’autres profils.

Pérez évidemment haut sur la liste

Andretti, consultant senior de Cadillac qui exerce une grande influence sur le choix des pilotes, a admis que l’idée d’engager un Américain pourrait être reportée : « Surtout au début, il faut se baser sur le mérite. Si nous pensons aujourd’hui qu’il faut attendre une saison avant de signer un pilote américain, alors ce sera ainsi », a-t-il déclaré à Fox Sports. « Idéalement, nous aimerions pouvoir affirmer que nous avons déjà l’Américain. À un moment donné, nous aurions pu le penser, mais nous voulons garder cette option ouverte. »

Andretti faisait probablement référence à Colton Herta, qui ne pourra pas faire ses débuts en F1 tant qu’il n’aura pas obtenu sa super licence. Pour l’obtenir, il doit accumuler les points nécessaires cette saison en IndyCar afin d’atteindre un total de 40, mais le début du championnat n’est pas prometteur (il est neuvième après cinq week-ends).

Si Colton Herta ne peut pas courir en 2026, les pilotes prêts à le remplacer sont Alex Palou, Mick Schumacher et les réservistes des équipes existantes, tels que Pato O’Ward, Guanyu Zhou et Felipe Drugovich. Pour le rôle de pilote expérimenté, Andretti a confirmé que Sergio Perez était une option sérieuse : « Checo est sans aucun doute l’un des pilotes à prendre en considération. Le choix est assez limité : de nombreux talents de haut niveau sont déjà sous contrat. Heureusement, il en reste trois ou quatre qui méritent d’être pris en considération. Des discussions sont en cours et je suis encouragé par la réaction positive des pilotes qui souhaitent nous rejoindre. »

Ralf Schumacher critique la journée de roulage de Verstappen au Nürburgring

Ralf Schumacher a exprimé des réserves sur la décision de Max Verstappen de prendre part à une session d’essais sur la boucle Nordschleife du Nürburgring, peu après le Grand Prix de Miami et la naissance de sa fille, Lily.

Le quadruple champion du monde a piloté une Ferrari GT3 sous le pseudonyme de « Franz Hermann » sur le mythique tracé allemand, une initiative saluée par Timo Glock, autre ancien pilote de F1.

Mais Ralf Schumacher, six fois vainqueur en Grand Prix, s’est montré plus critique. Il s’est interrogé sur le bien-fondé d’un tel engagement à ce moment-là de la saison, soulignant implicitement les risques pris par le pilote Red Bull dans un contexte personnel et sportif chargé.

« Si j’avais été le directeur de l’équipe, j’aurais demandé à Verstappen s’il avait encore toute sa tête », a déclaré Schumacher à Backstage Boxengasse. « Faire une chose pareille sur la Nordschleife n’est pas très intelligent. Je sais que beaucoup ne veulent pas entendre cela, mais je trouve la Nordschleife incroyablement dangereuse. C’est comme ça, surtout à ce niveau et à ces vitesses. »

Max Verstappen aurait signé un tour en 7’53’’ sur la Nordschleife, bien qu’aucun temps officiel ne soit venu confirmer cette performance.

Tandis que Timo Glock a salué les prouesses du pilote Red Bull, évoquant l’admiration suscitée dans le paddock, Ralf Schumacher a tempéré l’enthousiasme en pointant les risques inhérents à cet exercice. Pour l’ancien pilote allemand, la situation aurait facilement pu dégénérer, rappelant les dangers de ce type d’initiative en dehors du cadre strictement encadré de la F1.

« Je repense alors à l’époque où les courses DTM ont été interdites ici parce que ces voitures allaient trop vite, mais les voitures GT3 d’aujourd’hui sont également incroyablement rapides et tout se passe au coude à coude », a ajouté Schumacher. « Les choses se passent plus vite que vous ne le pensez. Faire cela ailleurs, d’accord, mais pour la plupart des gens, la Nordschleife reste le plus grand défi. »

Ferrari espère un tournant en Espagne : Vasseur mise sur la nouvelle réglementation des ailerons pour relancer la saison

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frédéric Vasseur, estime que l’introduction de nouvelles restrictions sur les ailerons flexibles pourrait rebattre les cartes sur le plan de la compétitivité en cours de saison 2025.

À partir du Grand Prix d’Espagne, prévu le 1er juin, les équipes de Formule 1 seront soumises à des contrôles renforcés concernant la flexibilité de leurs ailerons avant. Cette évolution réglementaire découle d’une directive technique émise par la FIA en janvier, visant à contrer certaines interprétations jugées trop permissives des règles actuelles.

Ferrari, en difficulté en ce début d’exercice, espère tirer parti de ce durcissement du cadre technique pour retrouver de la performance. Si Vasseur ne s’attend pas à un bouleversement dans la hiérarchie du championnat, il considère ce changement comme une opportunité potentielle pour réduire l’écart avec les écuries de tête.

« Nous sommes à un moment où il est difficile d’apporter des améliorations majeures à la voiture, car après quatre ans avec le même règlement, nous nous battons davantage pour les détails », a déclaré le directeur de l’écurie Ferrari, Vasseur, à Sky Sports F1. « Le plus gros changement sera probablement en Espagne, car nous avons une modification réglementaire importante avec un tout nouvel aileron avant. Cela pourrait changer un peu la donne dans le championnat. Attendons de voir. Cela pourrait remettre les compteurs à zéro dans l’immédiat, mais pas au niveau du championnat. Le pilote qui sera en tête du championnat en Espagne le sera toujours après l’Espagne, mais en termes de performances pures, cela pourrait changer la donne. »

Lewis Hamilton va-t-il trouver le rythme au volant de la Ferrari ? 

Lewis Hamilton connaît un début de saison compliqué chez Ferrari, peinant à s’adapter à la SF-25, jugée difficile à piloter et en manque de performance. Malgré une pole position et une victoire en sprint en Chine, le septuple champion du monde n’a pas fait mieux qu’une cinquième place en course, tandis que Charles Leclerc a offert à l’écurie son unique podium, en Arabie saoudite.

Le patron de la Scuderia, Frédéric Vasseur, se veut toutefois rassurant. Selon lui, les difficultés actuelles de Hamilton s’expliquent avant tout par les limites techniques de la monoplace, qui rendent son intégration d’autant plus complexe.

« La voiture n’est pas au niveau que nous attendions », a-t-il déclaré. « Si vous comparez avec l’année dernière, par exemple, cela signifie que nous ne sommes pas dans une situation idéale. Et je pense que dans cette situation, il est encore plus difficile pour un nouveau pilote de s’adapter à la voiture. Je pense que si vous volez et gagnez chaque week-end, il est beaucoup plus facile pour eux de s’adapter à l’équipe. Mais je dirais que tant que la collaboration est positive et constructive, même si cela ne se traduit pas chaque week-end en termes de résultats, je pense que nous améliorons notre compréhension mutuelle, pas seulement avec moi, mais aussi avec le côté technique. Je pense que nous allons dans la bonne direction et je suis assez confiant pour l’avenir. »

Verstappen aurait battu un record au Nürburgring de plusieurs secondes selon Helmut Marko

Max Verstappen aurait signé un tour record sur la légendaire boucle Nordschleife du Nürburgring lors d’un essai discret mené la semaine dernière, selon Helmut Marko. Le conseiller de Red Bull a révélé que le pilote néerlandais lui avait personnellement indiqué avoir battu le meilleur temps dans la catégorie GT3.

Verstappen a pris la piste sous le nom d’emprunt « Franz Hermann », un subterfuge utilisé pour garder l’événement confidentiel. Aucun temps officiel n’a été publié à ce jour, mais l’expert du Nürburgring, Misha Charoudin, affirme que le quadruple champion du monde aurait établi un nouveau record de la Nordschleife dans une voiture de type GT3.

Les détails exacts de la performance restent à confirmer, mais les propos de Marko apportent du crédit à cette rumeur qui agite depuis quelques jours la sphère du sport automobile.

« Le GT est sa grande passion et il a sa propre équipe », a déclaré Marko au Kronen Zeitung. « Il m’a dit qu’il avait battu un record de deux secondes après seulement trois tours, qu’il connaissait tous ses temps au tour et tout ce qu’il y avait à savoir sur la suspension. Il était presque plus intéressé par les détails que par sa voiture de Formule 1. »

La seule expérience précédente de Verstappen au Nürburgring était dans le domaine du sim racing, une discipline qui passionne également le pilote Red Bull. Marko s’attend à ce que Verstappen continue d’investir dans le sim racing et l’utilise comme tremplin pour booster sa carrière de pilote, en raison de son faible coût par rapport au karting professionnel.

« Il dirige une équipe de sim racing et souhaite désormais faire piloter l’un de ses meilleurs pilotes dans une voiture GT », a ajouté Marko. « C’est une promotion active des jeunes talents. Car aujourd’hui, une saison complète de karting coûte un quart de million d’euros. Et combien coûte l’équipement pour la simulation de course ? Peut-être 30 000 à 50 000 euros au total. Max développe également des logiciels pour les simulateurs utilisés par les équipes de Formule 2 et de Formule 3. »

Langage inapproprié et injures en F1 : la FIA adoucit les sanctions

La FIA a assoupli sa réglementation concernant l’usage de langage grossier par les pilotes, en réduisant de moitié l’amende maximale applicable en cas de première infraction. Désormais, une sanction de 5 000 € pourra être infligée, contre 10 000 € précédemment selon la version initiale de l’annexe B du Code Sportif International entrée en vigueur en janvier.

Ce nouvel encadrement s’applique à l’ensemble des championnats régis par la FIA, y compris la Formule 1. Les commissaires disposeront également d’une plus grande marge de manœuvre, avec la possibilité de suspendre entièrement une sanction pour une première infraction, que ce soit pour un pilote ou une équipe.

Autre nouveauté : les règlements distinguent désormais les propos tenus dans des « environnements contrôlés », comme les conférences de presse, de ceux exprimés dans des contextes « non contrôlés », tels que la piste ou les spéciales en rallye. Des circonstances atténuantes pourront continuer d’être prises en compte, comme ce fut le cas pour Carlos Sainz à Bahreïn, qui avait évité une sanction après s’être excusé publiquement pour des propos tenus face aux médias.

Enfin, les injures visant des officiels ne seront plus sanctionnées par des amendes, mais par des pénalités sportives. Ces ajustements font suite à un réexamen mené à la demande du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, qui avait évoqué récemment sa volonté d’optimiser le dispositif disciplinaire lié à la conduite verbale des pilotes.

« En tant qu’ancien pilote de rallye, je connais bien l’éventail d’émotions que l’on peut ressentir pendant une compétition », a déclaré Ben Sulayem à propos de ces changements. « J’ai mené un examen approfondi et collaboratif avec la contribution des sept championnats du monde de la FIA, des clubs membres de la FIA et d’autres organisations de sport automobile. Les améliorations annoncées aujourd’hui par la FIA à l’annexe B garantiront que nous continuons à promouvoir le meilleur de l’esprit sportif dans le sport automobile, tout en donnant aux commissaires des directives efficaces pour agir contre les individus qui pourraient nuire à la réputation de ce sport. La FIA s’engagera toujours à garantir que le sport automobile soit accessible à toute notre famille sportive. »

Ronan Morgan, président du comité des pilotes, a déclaré : « Les pilotes sont considérés comme des modèles par les jeunes fans et sont à juste titre considérés comme les ambassadeurs du monde du sport automobile au sens large. Leur comportement est donc très important, mais il faut reconnaître qu’il y a une différence entre ce qui est dit pendant une course et ce qui est dit lors d’une conférence de presse. Les changements apportés aujourd’hui renforcent encore le Code sportif international de la FIA, qui soutient nos pilotes en comprenant les pressions auxquelles ils sont soumis dans le feu de l’action. »

Garry Connelly, président des commissaires de F1 et membre du Conseil mondial du sport automobile, a ajouté : « Je tiens à remercier le président de la FIA pour son initiative dans la révision de l’annexe B. La version révisée garantira que les commissaires disposent de directives efficaces pour les aider à faire la distinction entre les problèmes survenant sur la piste et ceux survenant en dehors. Je me réjouis que les commissaires continuent à disposer d’un pouvoir discrétionnaire total pour prendre en considération tout facteur atténuant afin de garantir qu’une sanction soit appliquée de manière équitable à une situation spécifique, en tenant notamment compte des circonstances dans lesquelles se trouve le pilote concerné. Ces changements permettront aux fans de tous âges de continuer à profiter du sport automobile et nous poursuivrons tous nos efforts collectifs pour développer ce sport à l’échelle mondiale. »

Une réplique du casque de Fangio aux enchères à Monaco au profit d’une œuvre caritative

Une reproduction du légendaire casque de Juan Manuel Fangio sera mise aux enchères à Monaco en marge du Grand Prix de Formule 1 prévu la semaine prochaine. Ce casque, recréé par la Fondation Fangio Museo, avait été offert en 2024 à Sir Jackie Stewart, qui a décidé de le céder au profit de son association caritative, Race Against Dementia, soutenue par la F1.

La vente revêt une symbolique forte : Fangio a remporté le tout premier Grand Prix de Monaco comptant pour le championnat du monde en 1950. L’année 2025 marque par ailleurs les 75 ans de la Formule 1, dont la course monégasque est devenue l’un des piliers.

Figure majeure du sport, quintuple champion du monde, Fangio a profondément marqué Jackie Stewart, qu’il a inspiré et conseillé tout au long de sa carrière.

« Fangio était mon héros. Mais il n’était pas seulement mon héros, c’était un ami proche, un vrai gentleman et quelqu’un que je respectais énormément », a déclaré Stewart, lui-même triple champion. « Le casque de Fangio m’a été offert et j’espère qu’il symbolisera notre amitié et tout ce que ce grand homme représentait lorsqu’il sera mis aux enchères à Monaco. Le fait que cette vente aux enchères ait lieu en marge du Grand Prix de Monaco, 75 ans après sa première victoire, est particulièrement émouvant. C’est à Monte-Carlo que j’ai remporté ma toute première course de Formule 3, et je me souviens encore de Fangio qui s’est approché pour me serrer la main. J’étais stupéfait qu’il connaisse mon nom. Pour moi, il reste le plus grand pilote de tous les temps. »

Stewart a créé Race Against Dementia en 2016 après que sa femme Helan a été diagnostiquée malade. La vente aux enchères de la réplique du casque de Fangio s’inscrit dans le cadre de la campagne Masters of Monaco de F1® Authentics.

Sondage – Aston Martin peut-elle devenir une écurie du top 3 en 2026 ?

Depuis son arrivée chez Aston Martin en début d’année, Adrian Newey s’est attelé à poser les fondations du projet 2026, en pleine mutation réglementaire. Chargé de piloter le développement de la future monoplace sous les nouvelles normes techniques, le directeur technique britannique a déjà identifié un axe d’amélioration majeur : le département aérodynamique.

Aston Martin, qui a récemment inauguré des installations de pointe à Silverstone — incluant une nouvelle usine et une soufflerie désormais opérationnelle —, poursuit ses efforts pour se positionner parmi les écuries de tête. Mais selon Newey, ces investissements doivent s’accompagner d’un renforcement stratégique de l’expertise aérodynamique, un domaine qu’il considère comme crucial pour les ambitions à moyen terme de l’équipe.

« Nous explorons différentes pistes. Nous ne savons pas encore si ces pistes sont différentes de celles des autres et si elles seront meilleures », a-t-il expliqué dans une interview publiée par Aston Martin. « Cela fait partie de l’intérêt de la F1, surtout lorsque de tels changements de règlement interviennent. C’est toujours difficile lorsque vous avez un changement de règlement aussi important et que toutes les équipes ont des ressources limitées, en raison du plafond budgétaire et tout simplement du nombre de personnes disponibles. L’équipe définit dans une certaine mesure l’approche à adopter. L’un des domaines dans lesquels notre équipe doit progresser est le département aérodynamique. Mais à court terme, cela signifie que nous devons décider quelles sont les directions les plus prometteuses et concentrer nos ressources sur celles-ci. Bien sûr, en faisant cela, nous courons toujours le risque de passer à côté d’une piste. Très souvent, il faut explorer une piste pendant longtemps avant de savoir si elle sera fructueuse ou non. Il arrive parfois qu’une piste ne semble pas très prometteuse au départ, parce qu’elle est très nouvelle et peu développée, mais qu’elle s’avère finalement plus fructueuse. »

 

Zak Brown bientôt au volant de la McLaren MP4-22 victorieuse à Monaco en 2007

Le PDG de McLaren Racing, Zak Brown, a annoncé qu’il prendra le volant de la MP4-22 utilisée par Fernando Alonso lors de sa victoire au Grand Prix de Monaco 2007, à l’occasion d’un événement prévu à Monza plus tard cette année.

Ce châssis emblématique, marqué du numéro 1, est resté dans les mémoires pour avoir scellé l’une des courses les plus tendues de la saison 2007. Ce jour-là à Monte-Carlo, McLaren s’était offert un doublé avec Alonso devant Lewis Hamilton, alors rookie. Pourtant, derrière ce succès apparent se dessinait le début d’une rivalité interne féroce.

Hamilton, désireux de contester la première place à son coéquipier, avait reçu l’ordre explicite de rester en deuxième position. Une directive qui, une fois communiquée à Alonso par Ron Dennis, avait été très mal perçue par le double champion du monde espagnol, convaincu qu’elle ne visait pas à protéger le résultat de l’équipe, mais à favoriser le jeune Britannique.

Cette tension allait s’intensifier jusqu’à l’incident des qualifications en Hongrie, où Alonso avait volontairement bloqué Hamilton dans les stands, déclenchant une crise ouverte au sein de l’écurie. Cette affaire a été l’un des éléments déclencheurs de la réouverture du dossier “Spygate”, qui a mené à la sanction la plus lourde de l’histoire de la Formule 1 : une amende de 100 millions de dollars infligée à McLaren, ainsi que son exclusion du championnat constructeurs, malgré une saison jusque-là dominante.

Ironie du sort, cette même année, Kimi Räikkönen, huitième à Monaco, allait finalement s’imposer au championnat du monde avec un point d’avance sur les deux pilotes McLaren, au terme d’une saison restée légendaire.

Charles Leclerc révèle des ajustements « extrêmes » sur la Ferrari en 2025

Charles Leclerc a confié que Ferrari avait dû entreprendre des modifications « extrêmes » sur les réglages de la SF-25 dans l’espoir de redresser une saison jusqu’ici décevante.

Après six manches, la Scuderia pointe à une lointaine quatrième place au classement des constructeurs, accusant déjà un déficit de 152 points sur McLaren. L’écurie italienne, qui espérait entamer la saison sur des bases solides, a été rapidement confrontée à des problèmes structurels affectant la compétitivité de sa monoplace.

En difficulté depuis le début de l’année, Ferrari peine à retrouver une constance dans ses résultats. Charles Leclerc n’est monté sur le podium qu’une seule fois, en Arabie saoudite, tandis que Lewis Hamilton, malgré une victoire en course sprint, n’a pas encore décroché de top 3 en Grand Prix.

La SF-25 souffre d’un manque d’équilibre, d’une dégradation excessive des pneus et d’un rythme général insuffisant, illustré récemment à Miami où les deux pilotes ont dû se contenter de batailles en fond de top 10.

Alors que le Grand Prix d’Émilie-Romagne approche, la pression monte sur l’équipe de Maranello. À domicile, face à un public exigeant, Ferrari est dans l’obligation de réagir. Pour y parvenir, elle a engagé un travail en profondeur sur sa monoplace, qui a conduit Leclerc à adapter son pilotage et à expérimenter de nouvelles solutions techniques dans l’espoir d’un rebond.

« Je pense qu’il est toujours très difficile de comparer les réglages des pilotes, car si vous ne vous sentez pas à l’aise, il y a toujours quelque chose qui vous pose plus de problèmes que l’autre pilote, et c’est pourquoi vous ne pouvez pas aller aussi vite », a déclaré Leclerc à Miami. « De mon côté, cette année, nous avons pris des directions assez extrêmes en termes de réglages afin de tirer un peu plus de la voiture. J’ai donc l’impression de changer beaucoup mon style de pilotage afin de m’adapter aux nouvelles exigences de cette voiture. Cependant, cela fait maintenant sept ans que je suis chez Ferrari, et il y a peut-être des choses qui me semblent naturelles maintenant. Il y a donc probablement des choses qui me semblent très naturelles après tant d’années passées avec l’équipe et dont je ne suis pas suffisamment conscient. Même si j’ai l’impression de conduire différemment cette année, c’est simplement parce que cette voiture nécessite un réglage différent et une manière différente de conduire. »

Paul Aron mérite lui aussi sa chance chez Alpine selon Juan Pablo Montoya

Rien ne va plus pour Alpine en ce début de saison, avec seulement sept points inscrits lors des six premières manches du championnat. L’écurie d’Enstone n’occupe que l’avant-dernière place du classement constructeurs, un maigre point devant Sauber.

Alors qu’un nouveau cycle s’ouvrira en 2026 avec l’arrivée du moteur Mercedes, Alpine espère rebondir à moyen terme. D’ici là, la composition de son duo de pilotes reste une question centrale.

Pour Juan Pablo Montoya, l’équipe devrait donner une chance équitable à Paul Aron. L’ancien pilote colombien suggère que cinq Grands Prix pourraient permettre de jauger le potentiel de l’Estonien et offrir à Flavio Briatore les éléments nécessaires pour trancher en vue de la saison prochaine.

« Ce qui est inacceptable du point de vue d’un pilote, c’est que vous vous êtes engagé envers Jack Doohan et que vous pensiez qu’il était le meilleur choix. Alpine lui a donné un contrat », a ajouté Montoya. « La situation de Franco Colapinto n’était pas grave car il y avait tellement de problèmes chez Red Bull, mais maintenant, l’attention s’est à nouveau tournée vers cette situation.  Lorsque Flavio Briatore est arrivé, ils ont conclu un accord selon lequel Doohan aurait cinq courses pour faire ses preuves. J’aurais donné cinq courses à Doohan, cinq courses à Colapinto et cinq courses à Paul Aron, puis on aurait pu s’asseoir et évaluer qui était le meilleur choix pour l’année prochaine. 2025 est une année un peu perdue pour Alpine, car ils passent aux moteurs Mercedes l’année prochaine. Je suppose que le développement de la voiture est en grande partie arrêté et qu’ils vont se reconstruire pour l’année prochaine. Ils dépenseront le moins d’argent possible pour leur moteur. »