Max Verstappen ajoute une nouvelle ligne à son impressionnant palmarès. Le triple champion du monde de Formule 1 a obtenu ce week-end le DMSB Permit A, la précieuse licence qui autorise les pilotes à s’engager en GT3 sur la mythique boucle nord du Nürburgring.
Le Néerlandais s’était présenté vendredi sur le circuit allemand pour passer l’examen théorique imposé par la fédération. Dès le lendemain, il a pris le départ de la 7ᵉ manche de la Nürburgring Langstrecken Serie (NLS), au volant d’une Porsche 718 Cayman GT4 CS engagée par Lionspeed GP et partagée avec Chris Lulham, pilote de Verstappen.com Racing.
L’objectif était clair : couvrir au moins 14 tours en conditions de course, étape obligatoire pour prétendre au permis. Verstappen a rempli la mission au volant de la voiture #980, mais n’a pas pu prendre le volant de la #89, endommagée lors des qualifications. Malgré ce détail, le comité DPN a validé son dossier et lui a accordé la licence.
« Je suis heureux que tout se soit bien passé et d’avoir décroché le Permit Nordschleife », a confié Verstappen. « J’ai roulé sous la pluie, sur le sec et même entre deux, avec du trafic plus rapide et plus lent. J’ai appris où l’adhérence est meilleure ou moins bonne, et j’ai fait un départ lancé. C’était très instructif. »
Avec ce sésame, Verstappen est désormais libre de s’aligner en GT3 dès la 9ᵉ manche de la NLS, prévue dans deux semaines. Selon toute vraisemblance, il pilotera la Ferrari 296 GT3 d’Emil Frey Racing. Plus encore, ce permis lui ouvre la porte de l’épreuve reine : les 24 Heures du Nürburgring, auxquelles il a déjà déclaré vouloir participer.
« Il n’y a pas d’autre circuit comme la Nordschleife », a-t-il ajouté. « C’est un tracé unique : il peut être sec dans une portion et mouillé dans une autre. L’asphalte change aussi selon les secteurs, ce qui rend le tour difficile à relier, mais c’est justement ce qui le rend spécial. Disputer les 24 Heures ici dans une GT3 serait incroyable. »
Une nouvelle aventure s’annonce donc pour Verstappen, prêt à relever un défi qui fascine les plus grands pilotes : dompter l’Enfer Vert, de jour comme de nuit, pendant 24 heures.