Hongrie 2009 – L’accident de Felipe Massa qui a changé la sécurité en F1

Le 25 juillet 2009, lors de la séance de qualifications du Grand Prix de Hongrie sur le circuit du Hungaroring, le pilote Ferrari Felipe Massa a été victime d’un accident spectaculaire qui a traumatisé le paddock et a eu des répercussions majeures sur les normes de sécurité en Formule 1. L’incident n’était pas dû à une erreur de pilotage, mais à un débris inattendu : un ressort métallique lourd, échappé de la suspension de la voiture Brawn GP de Rubens Barrichello qui le précédait.

Le ressort, pesant près d’un kilo, a heurté le casque de Massa à une vitesse estimée à plus de 200 km/h. L’impact fut si violent qu’il a percé le casque, causant une grave blessure au-dessus de l’œil gauche et provoquant une fracture du crâne. Immédiatement après avoir été touché, Massa a perdu connaissance. Sa voiture, lancée à pleine vitesse, a continué tout droit avant de s’écraser lourdement contre un mur de pneus.

L’intervention des équipes médicales fut rapide. Massa fut héliporté vers un hôpital militaire de Budapest, où il fut opéré en urgence et plongé dans un coma artificiel. Pendant plusieurs jours, son état a été jugé critique, les médecins craignant des lésions neurologiques irréversibles. Heureusement, grâce à la qualité des soins et à sa propre résilience, Massa a pu communiquer avec ses proches quelques jours plus tard et a entamé une longue rééducation. Il n’a pas pu reprendre le volant avant la saison 2010.

L’accident de Massa, survenant après celui de Henry Surtees en F2 (où un pneu lâche avait causé une blessure fatale) quelques jours plus tôt, a servi de signal d’alarme pour la FIA. Il a directement conduit à un renforcement drastique des normes de sécurité des casques. L’ajout d’une bande de protection en Zylon sur la visière, un matériau balistique ultra-résistant, est la conséquence la plus visible de cet événement, visant à empêcher la pénétration d’objets ou de débris. Cet accident fut un catalyseur essentiel pour la recherche de solutions de protection du cockpit qui aboutiront, quelques années plus tard, à l’introduction du Halo.

Voici la vision de Mercedes de son avenir en termes de design

Mercedes-Benz a dévoilé la Vision Iconic, un concept-car audacieux qui allie son histoire passée à un avenir électrique high-tech. Pour un constructeur automobile aussi ancien que Mercedes, préserver son héritage tout en innovant représente un défi majeur et une étape importante.

Le Vision Iconic est un véhicule élégant à deux portes qui se caractérise par un capot spectaculairement long et une cabine fortement inclinée qui rappellent les luxueuses voitures de grand tourisme des années 1930. Même la calandre avant est éclairée, un détail emprunté au nouveau GL électrique, soulignant l’objectif de Mercedes de mélanger les « éléments stylistiques » de son histoire avec le design moderne des véhicules électriques.

Éléments de design classiques

La Vision Iconic rend hommage à l’âge d’or de Mercedes. Son profil est dominé par un capot extrêmement long, un toit fluide et des roues énormes. Elle s’inspire en partie des coupés Art déco des années 1930, comme la Mercedes SSK et la 500K.

Derrière les portes, la carrosserie est claire, ce qui permet de polir la bande chromée le long du bas de caisse et les élégantes fenêtres en forme de meurtrière. L’arrière s’effile en une forme de queue de bateau avec des feux arrière horizontaux minces, qui rappellent la Mercedes 300 SL Gullwing de 1954.

Calandre et éclairage

La face avant de la Vision Iconic est dominée par une grande calandre rétroéclairée et un ornement en forme d’étoile lumineuse. Elle semble utiliser la récente calandre Mercedes Benz qui comporte des milliers de minuscules LED carrées. Même l’ornement à trois branches sur le capot est éclairé sur ce concept, prolongeant la lueur de la calandre jusqu’à l’extrémité du long nez.

La calandre est flanquée de phares effilés et pointus qui font écho au motif de l’étoile Mercedes, tandis que des prises d’air et des garnitures discrètes confèrent au design une grande pureté. Ces éléments d’éclairage audacieux s’inspirent de ceux que l’on trouve sur le nouveau GLC électrique et les modèles à venir, reliant la Vision Iconic à la gamme actuelle de véhicules électriques Mercedes.

Un habitacle digne d’un salon

À l’intérieur, le Vision Iconic allie luxe classique et touches futuristes. La pièce maîtresse est un tableau de bord en verre incurvé appelé « Zeppelin », qui abrite une série de petits cadrans et horloges analogiques. L’un de ces cadrans porte le logo Mercedes et sert de compagnon IA.

Devant le conducteur se trouve un grand volant à quatre branches de style vintage. Les matériaux utilisés dans l’habitacle soulignent le thème rétro-luxe : à l’avant, une banquette unique recouverte de velours bleu riche, le sol recouvert d’une marqueterie bleue et dorée complexe, et des accents tels que des garnitures en nacre et des poignées en laiton poli ajoutent une touche d’opulence d’antan.

Efficacité solaire

Sous sa carrosserie noire brillante, la Vision Iconic est recouverte de cellules solaires de pointe. Mercedes mène des recherches sur des modules photovoltaïques « ultra-minces » qui peuvent être appliqués comme une pâte sur les panneaux du véhicule. La société estime que couvrir environ 11 mètres carrés de surface (soit à peu près la superficie d’un SUV de taille moyenne) pourrait théoriquement permettre de parcourir jusqu’à 12 000 km par an dans des conditions idéales. Mercedes souligne que ces films solaires ne contiennent pas de métaux rares, sont faciles à recycler et peuvent même produire de l’électricité lorsque la voiture est à l’arrêt.

Autonomie avancée et IA

Mercedes envisage le Vision Iconic comme bien plus qu’un simple exercice de style : il devient un banc d’essai pour la technologie de conduite autonome. Le concept serait compatible avec l’assistance à la conduite de niveau 2 dans le trafic urbain complexe et avec l’autonomie de niveau 4 sur autoroute. Pour y parvenir, Mercedes explore l’informatique neuromorphique, qui pourrait rendre les calculs de conduite autonome jusqu’à 90 % plus efficaces sur le plan énergétique. Même le tableau de bord laisse entrevoir des fonctionnalités intelligentes. L’horloge analogique arborant l’emblème Mercedes est décrite comme un « compagnon IA », suggérant des capacités avancées d’assistant virtuel.

Technologie de direction agile

Pour garantir la maniabilité d’un coupé aussi long, la Vision Iconic utilise un système de direction à commande électrique. Il n’y a pas de liaison mécanique entre le volant et les roues avant : les commandes sont transmises électroniquement, ce qui permet à Mercedes de programmer différentes réponses de direction selon les besoins. Dans la pratique, cela permet au concept d’intégrer en douceur la direction de l’essieu arrière, réduisant ainsi efficacement son rayon de braquage pour la conduite en ville.

Le système peut également reprogrammer le rapport de direction à basse vitesse, de sorte que la grande roue n’ait jamais à tourner indéfiniment lors du stationnement. Au total, ces technologies confèrent au Vision Iconic l’agilité en virage d’une voiture beaucoup plus petite.

Façonner l’avenir des véhicules électriques Mercedes

Si le Vision Iconic restera très certainement un concept-car unique, son influence sur les futurs modèles est évidente. Le concept incarne ce que le directeur du design Gorden Wagener appelle « l’expression ultime de la valeur, du prestige et de la grâce », tout en étant tourné vers l’avenir. Comme l’a fait remarquer un journaliste, ce mélange rétro-futuriste de style et de technologie est destiné à montrer la direction prise par Mercedes en matière de conception de véhicules électriques.

Barrières et renforts de piste : les indispensables à la sécurité

La sécurité en Formule 1 ne s’arrête pas à la voiture ; elle englobe la conception même du terrain de jeu : le circuit. Au fil des décennies, les circuits sont passés de routes temporaires dangereuses à des installations permanentes conçues avec de vastes zones de sécurité passives.

Le concept clé est la zone de dégagement. Aux virages à haute vitesse, la piste est bordée de larges bandes de gravier et/ou d’asphalte (l’équilibre entre les deux faisant l’objet de vifs débats). Le gravier est conçu pour freiner rapidement une voiture qui dérape, mais il peut aussi la faire basculer. L’asphalte (appelé run-off area) permet au pilote de décélérer sans dommages, mais est moins efficace pour pénaliser une erreur.

Derrière ces zones se trouvent les barrières de protection, qui ont elles aussi considérablement évolué. Les anciens murs de pneus ont été remplacés par des systèmes plus sophistiqués, tels que :

  1. Les barrières TecPro : Blocs en polyéthylène à haute densité remplis de mousse, conçus pour absorber l’énergie cinétique d’un impact en se déformant sur une courte distance.

  2. Les barrières SAFER (Steel and Foam Energy Reduction) : Initialement utilisées en IndyCar, elles sont de plus en plus intégrées dans les virages à très haute vitesse. Elles sont composées d’une structure en acier et de blocs de mousse pour une absorption maximale de l’énergie.

De plus, la FIA investit dans l’amélioration des glissières de sécurité métalliques pour empêcher la pénétration du châssis ou la décapitation (accident de Jules Bianchi en 2014) en cas d’impact avec un véhicule de dépannage. Le tracé de chaque nouveau circuit est rigoureusement inspecté et homologué par la FIA pour garantir que chaque zone de sécurité est proportionnelle à la vitesse d’approche.

L’histoire de la fortune personnelle de Toto Wolff

Torger Christian « Toto » Wolff n’est pas seulement le Team Principal et CEO de l’écurie Mercedes-AMG Petronas F1 Team ; il est l’un des hommes les plus riches du sport automobile, affichant une fortune qui dépasse la plupart des pilotes et des autres patrons d’écurie combinés. Son parcours est une véritable leçon de stratégie, transformant un investissement audacieux en une richesse colossale.

Selon les estimations de Forbes et d’autres sources en 2025, la fortune nette de Toto Wolff est rapportée à environ 1,5 milliard d’euros ($1.8 milliard USD), faisant de lui un milliardaire confirmé.

Le Secret de sa Richesse : La Participation dans Mercedes F1

L’essentiel de cette fortune est lié à son investissement stratégique dans l’équipe Mercedes. En 2012, Wolff a acquis une participation dans l’écurie (initialement 30% pour environ $50 millions). Aujourd’hui, il détient toujours environ 33% des parts, aux côtés d’INEOS et de Mercedes-Benz Group.

La valorisation de l’écurie a grimpé en flèche grâce à l’ère de domination exceptionnelle de 2014 à 2021 (huit titres constructeurs consécutifs), atteignant environ 3,8 milliards de dollars en 2024. L’augmentation de la valeur de sa seule participation représente des centaines de millions d’euros.

Plus qu’un Team Principal

Avant de rejoindre Mercedes, l’homme d’affaires autrichien a fait ses preuves dans la finance et le capital-risque, créant des sociétés comme Marchfifteen et Marchsixteen, et investissant également dans l’écurie Williams F1 en 2009.

S’ajoutent à ses revenus la part des bénéfices de l’équipe et un salaire annuel qui, selon les estimations, frôle les 20 millions de dollars. Son patrimoine comprend également des biens immobiliers de luxe, notamment des résidences à Monaco et en Suisse, et une impressionnante collection de voitures de sport.

Toto Wolff a bâti sa fortune non pas en tant que pilote, mais en tant qu’investisseur brillant et visionnaire, faisant de lui une figure inégalée dans le paddock de la Formule 1 !

La FIA justifie la pénalité infligée à Oscar Piastri après l’accident du Grand Prix de São Paulo

Les commissaires de la FIA ont détaillé les raisons pour lesquelles Oscar Piastri a été jugé responsable de l’accrochage spectaculaire impliquant trois voitures lors du Grand Prix de F1 de São Paulo. Le pilote McLaren a été sanctionné d’une pénalité de 10 secondes après avoir provoqué un enchaînement d’incidents au sixième tour, lors du redémarrage derrière la voiture de sécurité.

Alors qu’il occupait la quatrième position, Piastri a tenté une manœuvre agressive à l’intérieur du virage 1, cherchant à dépasser Kimi Antonelli (Mercedes). Mais en bloquant ses roues au freinage, l’Australien a percuté la voiture du jeune Italien, projetant cette dernière contre la Ferrari de Charles Leclerc, placée à l’extérieur. Leclerc a subi des dégâts irréparables sur sa SF-25, l’obligeant à abandonner, tandis qu’Antonelli a poursuivi la course avec une monoplace endommagée.

Dans leur rapport, les commissaires ont indiqué que Piastri « avait perdu le contrôle de sa voiture au freinage en raison d’un blocage de roues » et que « sa trajectoire n’offrait aucune échappatoire à Antonelli ». Ils ont jugé que le pilote McLaren « portait la responsabilité principale de l’incident », justifiant ainsi la sanction.

Malgré sa progression initiale jusqu’à la deuxième place, Piastri a vu sa course ruinée par cette pénalité, purgée lors de son premier arrêt au stand. Il a finalement terminé cinquième, loin derrière son coéquipier Lando Norris, vainqueur du Grand Prix et désormais solidement installé en tête du championnat.

Après cette manche brésilienne, Piastri accuse 24 points de retard sur Norris, qui a signé sa deuxième victoire consécutive et sa septième de la saison. Pour l’Australien, cette erreur coûte cher dans la lutte pour le titre mondial, alors que le duel interne chez McLaren atteint son paroxysme à trois courses de la fin.

LES COMMISSAIRES EXPLIQUENT LEUR DÉCISION

Les commissaires ont déterminé que Piastri, qui a également reçu deux points de pénalité sur son permis, était entièrement responsable de l’incident.

Piastri a été jugé comme n’ayant pas été suffisamment à côté d’Antonelli pour revendiquer le virage, tandis qu’il a également été noté qu’il avait bloqué ses roues et ne contrôlait pas totalement sa voiture.

« Lors du redémarrage de la voiture de sécurité au 6e tour, la voiture 81 (Oscar Piastri) a tenté de dépasser la voiture 12 (Kimi Antonelli) à l’intérieur du virage 1 », ont déclaré les commissaires. « Ce faisant, PIA n’a pas établi le chevauchement requis avant et au sommet du virage, car son essieu avant n’était pas à côté du rétroviseur de la voiture 12, comme le stipulent les directives relatives aux normes de conduite pour les dépassements à l’intérieur d’un virage.

« PIA a bloqué ses freins en essayant d’éviter le contact en ralentissant, mais il n’y est pas parvenu et a percuté ANT. Ce contact a provoqué un deuxième contact entre ANT et la voiture n° 16 (Charles Leclerc), qui se trouvait à l’extérieur et qui a été contrainte d’abandonner la course.

« PIA est donc entièrement responsable de la collision. Une pénalité de 10 secondes et 2 points de pénalité sont jugés appropriés et conformes aux précédents récents. »

Piastri a plaidé son innocence, insistant sur le fait qu’il ne pouvait pas simplement « disparaître ».

« J’avais une opportunité très claire, je l’ai saisie », a-t-il déclaré à Sky Sports F1. « Les deux autres à l’extérieur ont freiné assez tard. Il y a évidemment eu un léger blocage dans le virage, mais c’est parce que je voyais que Kimi n’allait pas me laisser d’espace.
Je ne peux pas disparaître, mais la décision est ce qu’elle est. »

Quand Charles Leclerc jugeait que la F1 sans DRS serait « très ennuyeuse »

Le Drag Reduction System (DRS), introduit en Formule 1 en 2011 pour dynamiser le spectacle et faciliter les dépassements, est un outil qui divise toujours autant les fans et les experts. Cependant, après l’introduction de la nouvelle réglementation aérodynamique de 2022, censée permettre aux voitures de se suivre de plus près, le pilote monégasque Charles Leclerc (Ferrari) affirmait en 2021 que le DRS restait, pour le moment, absolument indispensable.

Alors que de nombreux observateurs espèraient que les nouvelles monoplaces rendraient le DRS obsolète, Leclerc estimait que son retrait rendrait les courses « très ennuyeuses ».

Leclerc expliquait ainsi que sans l’aileron arrière mobile, le nombre de dépassements chuterait de manière significative. Malgré les efforts déployés pour améliorer l’aérodynamisme des voitures de 2022, qui génèrent moins d’air sale pour la voiture suiveuse, l’effet de sillage (ou aspiration) seul ne suffit pas encore à garantir des opportunités de dépassement. Max Verstappen partageait alors ce point de vue, reconnaissant que sans le DRS à Djeddah, il n’aurait jamais pu prendre l’avantage sur Leclerc lors du GP de 2021.

Le Monégasque tempèrait toutefois son propos. S’il jugeait le DRS nécessaire, il admettait que le delta de vitesse qu’il procure est parfois trop important. Il arrive en effet que le dépassement soit effectué en ligne droite, sans laisser de véritable opportunité de bagarre au freinage, donnant l’impression que la voiture passe « comme sur une autoroute ».

Charles Leclerc suggèrait ainsi que la F1 devrait peut-être reconsidérer la puissance du DRS, mais en aucun cas l’éliminer de l’équation. La présence du DRS est perçue par les pilotes comme la garantie que malgré les progrès en matière d’aérodynamisme, la Formule 1 ne retombera pas dans une ère où le statu quo de la position en piste ne peut être rompu que par la stratégie des stands. Depuis, cet artifice a été accepté des pilotes et des fans et ne semble plus faire autant polémique qu’au moment de son introduction. 

Lewis Hamilton déclare vivre un « cauchemar » chez Ferrari

Lewis Hamilton n’a pas caché sa frustration après un Grand Prix de São Paulo particulièrement éprouvant, qualifiant sa situation actuelle chez Ferrari de véritable « cauchemar ». Le septuple champion du monde vit une seconde moitié de saison compliquée, marquée par des résultats en berne et une série de déconvenues qui s’est poursuivie ce week-end à Interlagos.

Le Britannique n’a jamais trouvé le bon rythme sur le circuit brésilien, échouant à se qualifier dans le top 10 aussi bien pour la course sprint que pour la course principale. Parti 13e sur la grille, Hamilton a vu son Grand Prix tourner au désastre dès le premier virage après un contact avec Carlos Sainz (Williams), qui l’a relégué au 18e rang.

Quelques instants plus tard, dans la montée vers la ligne droite, il a heurté l’arrière de l’Alpine de Franco Colapinto, endommageant gravement l’aileron avant de sa SF-25. Malgré un passage rapide aux stands pour le remplacer, l’ancien pilote Mercedes a dû jeter l’éponge à mi-course en raison des dégâts subis par le plancher de sa monoplace.

Depuis la pause estivale, Hamilton n’a inscrit que 39 points en sept Grands Prix, une statistique inquiétante pour le pilote le plus titré de l’histoire moderne de la F1. Ses abandons aux Pays-Bas et au Brésil viennent s’ajouter à une série de performances décevantes, symboles d’une Scuderia Ferrari en quête de stabilité et de performance.

« C’est un cauchemar que je vis depuis un certain temps », a-t-il confié à Sky Sports F1, visiblement abattu après la course.

Le moral du Britannique semble au plus bas alors qu’il peine à s’adapter à sa nouvelle équipe et à une voiture encore loin des attentes. À trois courses de la fin de la saison, Hamilton espère mettre un terme à cette spirale négative et retrouver la confiance avant d’aborder 2026, une saison cruciale avec l’arrivée du nouveau règlement technique.

« Le passage du rêve de piloter pour cette équipe incroyable aux résultats cauchemardesques que nous avons obtenus, les hauts et les bas. C’est difficile. »

Déterminé à ne pas abandonner, il a ajouté : « Demain, je me relèverai. Je continuerai à m’entraîner, je continuerai à travailler avec l’équipe. Je voulais vraiment leur faire gagner de bons points ce week-end, mais je reviendrai aussi fort et aussi déterminé que possible lors de la prochaine course [à Las Vegas] et j’essaierai de me rattraper. »

Le retour de l’emblématique marque Repsol comme partenaire du MotoGP

Repsol et le MotoGP entameront un nouveau partenariat en 2026, Repsol devenant le fournisseur officiel de lubrifiants pour les catégories Moto2 et Moto3. La marque emblématique sera également le sponsor principal d’un Grand Prix MotoGP chaque saison et bénéficiera d’une présence importante en bordure de piste tout au long du calendrier.

En MotoGP, la performance, la fiabilité et l’innovation font la différence à chaque milliseconde. En tant que fournisseur de lubrifiants pour la Moto2 et la Moto3, Repsol testera ses produits dans les conditions les plus extrêmes – la compétition – afin de garantir que l’entreprise énergétique puisse continuer à apporter la technologie la plus avancée à ses produits commerciaux dans le monde entier.

Repsol Lubricants dispose d’un large portefeuille de produits, développés au Repsol Technology Lab, l’un des centres de R&D privés les plus avancés et les plus connus d’Europe, équipé d’une technologie de pointe et doté d’une équipe de 230 chercheurs et scientifiques. À la suite de cet accord avec MotoGP, Repsol Lubricants lancera également une nouvelle gamme de produits de compétition, renforçant ainsi son engagement envers les consommateurs finaux en proposant des solutions de lubrification pour tous les types de motos, des motos hautes performances aux motos d’usage quotidien.

Repsol joue un rôle clé dans le MotoGP depuis plus de 50 ans, notamment grâce à son partenariat de 30 ans avec le Repsol Honda Team, l’un des duos les plus titrés de l’histoire du MotoGP. Aujourd’hui, la marque revient en tant que fournisseur clé de Moto2 et Moto3, mais aussi en tant que sponsor principal et présence en bord de piste tout au long du calendrier.

 « Les fans qui aiment déjà le MotoGP connaissent Repsol pour son excellence et ses succès dans ce sport, nous sommes donc fiers de voir Repsol revenir. Nous savons qu’en tant que fournisseur de lubrifiants pour le Moto2 et le Moto3, les pilotes et les équipes bénéficieront d’une technologie de pointe. C’est une excellente nouvelle que la marque devienne sponsor principal d’un Grand Prix et que son nom figure sur les circuits. Alors que le MotoGP poursuit son impressionnante croissance, le moment est idéal pour accueillir Repsol en tant que partenaire officiel et écrire ensemble un nouveau chapitre », s’est réjoui Dan Rossomondo, directeur commercial de Dorna Sports, détenteur des droits MotoGP.

Leclerc défend Piastri après l’accrochage de São Paulo : « Il n’est pas seul en tort »

Charles Leclerc a pris la défense d’Oscar Piastri après l’incident du Grand Prix du Brésil, estimant que le pilote McLaren ne portait pas à lui seul la responsabilité du carambolage qui a entraîné son abandon.

L’épisode s’est produit lors d’un redémarrage après l’intervention de la voiture de sécurité, au début de la course à Interlagos. Piastri a tenté une attaque ambitieuse à l’intérieur du virage 1, alors que Kimi Antonelli et Leclerc abordaient la courbe côte à côte à l’extérieur. Le contact entre Piastri et Antonelli a propulsé la Mercedes du jeune Italien contre la Ferrari du Monégasque, provoquant d’importants dégâts sur la SF-24 et forçant Leclerc à l’abandon.

Les commissaires ont jugé Piastri principalement responsable, lui infligeant une pénalité de 10 secondes ainsi que deux points de pénalité sur sa super licence. Une décision que Leclerc ne conteste pas ouvertement, mais qu’il nuance avec une certaine compréhension des circonstances.

« Oscar était optimiste, mais Kimi le savait », a expliqué Leclerc à Sky F1. « Il y avait peu de place et chacun a voulu garder sa trajectoire. Ce sont des choses qui arrivent quand trois voitures abordent le virage 1 côte à côte. »

Le pilote Ferrari a également tenu à souligner que l’incident relevait davantage d’un enchaînement malheureux que d’une erreur flagrante :

« Je ne blâme personne en particulier. Dans ces situations, il suffit d’un petit contact pour que tout s’enchaîne. Malheureusement, c’est tombé sur moi cette fois. »

L’abandon de Leclerc constitue un nouveau revers pour Ferrari, qui espérait marquer de gros points à São Paulo après une série de résultats encourageants. Quant à Piastri, cette pénalité compromet un peu plus ses espoirs dans la lutte pour le titre face à Lando Norris, son coéquipier chez McLaren.

Malgré la frustration, Leclerc a conclu avec philosophie :

« Ce n’est pas la première fois qu’un départ animé finit mal ici. Interlagos ne pardonne pas les erreurs, surtout quand la piste est encore humide. »

« Kimi savait qu’Oscar était à l’intérieur, je pense. Il a pris le virage comme si Oscar n’était pas là. Oscar n’est pas le seul responsable. Oui, c’était optimiste, mais cela aurait pu être évité. »

La journée de Ferrari est devenue encore plus douloureuse lorsque Lewis Hamilton s’est retiré de la course, scellant ainsi un résultat nul pour l’écurie italienne. Cela a permis à Mercedes et Red Bull de dépasser Ferrari au championnat des constructeurs. Malgré son élimination précoce, Leclerc a affirmé qu’il n’en voulait ni à Piastri ni à Antonelli pour la collision.

« Je suis frustré », a-t-il déclaré. « En fin de compte, je ne suis pas en colère contre Oscar ou Kimi. Ce genre de choses arrive.
Mais je n’irais pas jusqu’à dire que tout est de la faute d’Oscar. Je ne pense pas que ce soit le cas. »

Piastri revient sur son accrochage avec Antonelli « Je ne peux pas disparaître »

Oscar Piastri a déclaré qu’il ne regrettait pas sa tentative d’attaque lors du Grand Prix de São Paulo, malgré la pénalité de 10 secondes qui lui a probablement coûté une place sur le podium. Le pilote McLaren a été jugé responsable d’un incident survenu au sixième tour, lors du redémarrage derrière la voiture de sécurité, après avoir bloqué ses roues dans le virage 1 et percuté la Mercedes de Kimi Antonelli. Le choc a provoqué un effet domino, entraînant la sortie de piste de Charles Leclerc, contraint à l’abandon.

Les images aériennes diffusées après la course ont montré qu’Antonelli avait laissé un espace suffisant à l’intérieur, ce qui a encouragé Piastri à tenter une manœuvre audacieuse. L’ancien pilote de F1 et commentateur pour Sky Sports, Martin Brundle, a d’ailleurs défendu le geste du jeune Australien, estimant qu’il aurait pris exactement la même décision dans des circonstances identiques.

Interrogé sur l’incident après la course, Piastri a maintenu qu’il avait agi de manière légitime :

« Non, je ne pense pas avoir de regrets. J’avais une opportunité très claire, je l’ai saisie. Les deux pilotes à l’extérieur ont freiné assez tard, et malheureusement, le contact a eu lieu. »

Bien que sa pénalité ait ruiné ses espoirs de podium, le pilote de 24 ans a souligné qu’il préférait tenter sa chance plutôt que de jouer la prudence, surtout dans une bataille aussi serrée pour le titre.

Cette pénalité s’ajoute à une série de week-ends difficiles pour Piastri, qui peine à retrouver la constance affichée en début de saison face à son coéquipier Lando Norris, actuel leader du championnat. Cependant, malgré la déception, le jeune Australien a insisté sur le fait qu’il ne changerait pas d’approche.

« C’est facile à dire après coup, mais dans ce genre de situation, il faut savoir être décisif. Parfois ça passe, parfois non », a-t-il conclu.

Un état d’esprit offensif qui résume bien la philosophie du pilote McLaren, prêt à tout pour rester dans la course au titre.

« Il y a évidemment eu un léger blocage dans le virage, mais c’est parce que je voyais que Kimi n’allait pas me laisser d’espace. Je ne peux pas disparaître, mais la décision est prise. »

La pénalité infligée lors d’un arrêt au stand a conduit Piastri à terminer cinquième derrière son coéquipier Lando Norris, vainqueur de la course, qui a désormais 24 points d’avance sur l’Australien au classement des pilotes. Évaluant ses chances de remporter le titre à trois Grands Prix de la fin et avec 83 points encore à prendre, Piastri a déclaré :

« [Je vais] simplement essayer d’en tirer le meilleur parti possible. La pénalité était une chose, mais je ne pense pas que le rythme était à la hauteur de mes attentes. La deuxième moitié de la course n’était peut-être pas trop mauvaise, mais le premier relais a été un peu difficile. Il s’agit donc simplement d’essayer de reprendre le dessus et de passer les meilleurs week-ends possibles. »

L’hyper-valorisation des équipes F1 et l’effet Netflix

L’attrait commercial de la Formule 1 a explosé, transformant les écuries d’entreprises déficitaires en franchises sportives de valeur . Jusqu’à l’ère Liberty Media et l’introduction du Budget Cap, de nombreuses équipes passaient l’année à la recherche de financements et dépensaient sans compter pour la performance. Aujourd’hui, la stabilité financière et la croissance de l’audience mondiale ont inversé la tendance.

L’élément catalyseur majeur a été la série documentaire « Drive to Survive » de Netflix. Lancée en 2019, elle a réussi à :

  1. Conquérir le Marché Américain : Elle a séduit un public qui n’était pas traditionnellement fan de F1, notamment en se concentrant sur les personnalités, les drames et les rivalités hors-piste.

  2. Rajeunir l’Audience : La F1 a gagné une nouvelle génération de spectateurs, très active sur les réseaux sociaux.

  3. Augmenter la Fréquentation des GP : Les courses aux États-Unis (Austin, Miami, Las Vegas) sont devenues des événements majeurs, générant des recettes phénoménales pour les promoteurs.

Cette croissance d’audience s’est traduite par une hausse spectaculaire de la valorisation des équipes. Alors qu’une équipe de milieu de grille aurait pu être vendue pour 100 à 200 millions de dollars avant 2017, leur prix de marché actuel dépasse couramment le milliard de dollars. Cette valorisation est telle que la F1 a introduit une « taxe anti-dilution » de 200 millions de dollars (à l’époque, maintenant potentiellement plus) pour toute nouvelle équipe souhaitant rejoindre la grille. Ce droit d’entrée vise à compenser les dix équipes existantes pour la dilution des revenus qu’entraînerait l’arrivée d’un onzième concurrent. La F1 a réussi sa mue : elle est passée d’un sport de niche européen à un actif médiatique et sportif mondial ultra-prisé.

Verstappen bat un nouveau record en remontant de la voie des stands jusqu’au podium au Brésil

Max Verstappen a une fois de plus ébloui le public d’Interlagos, réalisant une spectaculaire remontée depuis la voie des stands jusqu’au podium lors du Grand Prix de São Paulo. Le pilote Red Bull a transformé un week-end jusque-là cauchemardesque en une démonstration éclatante de talent et de détermination.

Après avoir connu sa pire séance de qualification en quatre ans, le Néerlandais s’élançait en fond de grille, contraint de partir depuis la voie des stands en raison de changements apportés à sa RB21. Malgré ce handicap, Verstappen a une nouvelle fois prouvé pourquoi il figure parmi les plus grands pilotes de l’histoire de la Formule 1.

Les premiers tours de la course brésilienne ne lui ont pas été favorables, les incidents du départ ayant perturbé son rythme. Pourtant, dès le septième tour, il s’était déjà hissé à la 18e place, entamant une remontée méthodique et implacable à travers le peloton. Son rythme supérieur et une parfaite gestion des pneus lui ont permis de se hisser aux avant-postes avant d’effectuer un deuxième arrêt aux stands au 55e tour.

Ce passage supplémentaire lui a sans doute coûté une mince chance de victoire, mais il lui a garanti une troisième place finale, marquant un nouvel exploit dans sa carrière. Cette performance permet à Verstappen d’établir un nouveau record : il est désormais le pilote ayant obtenu le plus grand nombre de podiums depuis des positions de départ différentes — 16 places distinctes, y compris la voie des stands, pour un total de 17 podiums.

Avant ce week-end au circuit José Carlos Pace, il partageait ce record avec Fernando Alonso. Cette statistique illustre non seulement la régularité du quadruple champion du monde, mais aussi sa capacité à performer quelles que soient les conditions.

Kimi Antonelli a été contraint rouler avec une voiture endommagée au Brésil

Kimi Antonelli a révélé qu’il avait dû composer avec une voiture endommagée pendant la majeure partie du Grand Prix de São Paulo, après un accrochage survenu dès les premiers tours avec Charles Leclerc.

Le jeune pilote Mercedes s’est retrouvé dans une situation délicate lors du redémarrage derrière la voiture de sécurité, au cœur d’un peloton particulièrement compact. En abordant le premier virage, Antonelli s’est retrouvé coincé entre Oscar Piastri à l’intérieur et Leclerc à l’extérieur, les trois pilotes tentant d’entrer côte à côte dans la courbe. Le contact était inévitable : la Ferrari de Leclerc a été envoyée dans les dégagements suite à un choc avec la Mercedes, entraînant son abandon, tandis qu’Antonelli a pu poursuivre sa course, non sans conséquences.

L’Italien a confirmé après la course qu’il avait ressenti immédiatement les effets de l’incident sur sa monoplace, affectant sa performance tout au long de l’épreuve. Il a également expliqué les circonstances de ce contact, évoquant une portion de piste encore humide au moment du redémarrage.

« Tout d’abord, lors du redémarrage, j’ai accéléré un peu sur la portion mouillée, ce qui a fait patiner mes roues et m’a fait perdre de la vitesse dans le virage n°1 », a détaillé Antonelli devant les médias.

Ce léger dérapage a suffi à déséquilibrer sa trajectoire et à provoquer la collision avec Piastri, puis Leclerc. Malgré les dommages subis sur sa voiture, Antonelli est parvenu à conserver un rythme compétitif, terminant la course sur le podium derrière Lando Norris et Max Verstappen.

« Mais pour être honnête, je me suis retrouvé dans une position très difficile, car j’avais une voiture à l’extérieur et une autre à l’intérieur. J’ai essayé de freiner tard, mais pas trop tard. Le problème, c’est que je ne voyais plus la voiture à côté de moi. J’ai quand même essayé de suivre une trajectoire correcte compte tenu de ma position, mais j’ai fini par être percuté. »

Antonelli a pu poursuivre le Grand Prix et a franchi la ligne d’arrivée en deuxième position, signant ainsi le meilleur résultat de sa carrière pour un rookie. Cependant, le jeune homme de 19 ans a déclaré que l’alignement de sa direction n’était pas correct pour le reste du Grand Prix après sa collision dans le virage n° 1.

« J’ai eu de la chance de m’en sortir comme ça, car j’ai évidemment percuté Charles assez violemment », a-t-il déclaré. « Malheureusement, j’ai mis fin à sa course, mais de mon côté, j’ai eu la chance de m’en sortir sans trop de dommages. Ma voiture a subi des dommages mineurs. Je pense que le volant n’était pas tout à fait droit, mais j’ai eu beaucoup de chance de m’en sortir et de pouvoir continuer ma course. »

Max Verstappen salue une performance « inattendue et incroyable » à São Paulo

Max Verstappen a qualifié sa performance lors du Grand Prix de São Paulo d’« inattendue » et d’« incroyable », après avoir signé l’une des plus belles remontées de sa carrière. Le Néerlandais, parti depuis la voie des stands, a franchi la ligne d’arrivée à une impressionnante troisième place, derrière Lando Norris (McLaren), vainqueur de la course, et Kimi Antonelli (Mercedes), deuxième.

Grâce à ce résultat, Verstappen devient le huitième pilote de l’histoire de la Formule 1 à monter sur le podium après un départ depuis la voie des stands, un exploit qui n’avait plus été réalisé depuis Lewis Hamilton au Grand Prix de Hongrie 2014.

Le quadruple champion du monde a connu un week-end particulièrement difficile. Qualifié seulement 16e, Verstappen et son équipe Red Bull ont décidé de modifier des réglages et d’installer un nouveau groupe motopropulseur, le contraignant à s’élancer depuis les stands. Ces changements se sont toutefois révélés payants, permettant à la RB21 de retrouver une compétitivité qu’elle n’avait pas affichée depuis le début du week-end.

La course du Néerlandais n’a pas été de tout repos : une crevaison précoce l’a forcé à effectuer un arrêt anticipé, perturbant sa stratégie initiale. Malgré cela, il a multiplié les dépassements dans le peloton, démontrant un rythme de course impressionnant et une gestion exemplaire des pneumatiques.

« La course a été très intense, avec beaucoup d’action », a confié Verstappen après l’arrivée. « J’ai dû dépasser plusieurs voitures, bien sûr, en partant de la voie des stands. Notre rythme était solide tout au long des relais. C’était parfois un peu difficile de savoir où on en était avec tout le trafic, mais au final, c’est un résultat incroyable. »

« Mais finir sur le podium après être parti de la voie des stands, je ne m’y attendais pas du tout, même avec une crevaison en début de course. C’est pour ça qu’on a dû repasser par les stands. C’est un résultat incroyable pour nous. Je suis très heureux et très fier de tous les membres de l’équipe. Hier a été une journée très difficile pour nous, mais nous n’abandonnons jamais. Nous essayons toujours de nous améliorer et de gagner du temps au tour, et heureusement, nous y sommes parvenus aujourd’hui. »

Quant à ses nombreux dépassements pendant la course, il a ajouté : « J’essayais simplement de dépasser le plus vite possible pour ne pas perdre trop de temps, mais certaines voitures étaient également dans des trains DRS, donc ce n’était pas toujours très simple. Malgré tout cela, terminer à seulement 10 secondes du leader est incroyable. »

« La tortue » – Quand Max Verstappen se montrait critique du nouveau Safety Car Aston Martin

Le doublement du Safety Car en Formule 1 depuis 2021, avec Mercedes-AMG et Aston Martin se partageant les courses, a introduit un nouveau point de discorde, soulevant des critiques virulentes de la part de plusieurs pilotes, notamment Max Verstappen. Le champion du monde néerlandais a publiquement exprimé son mécontentement, jugeant la voiture de sécurité fournie par Aston Martin bien trop lente pour l’ère actuelle de la F1.

Une Vitesse Problématique

La critique a atteint son paroxysme lors du Grand Prix d’Australie 2022. L’Aston Martin Vantage Safety Car, pilotée par Bernd Mayländer, a été le point central des plaintes de Verstappen. Le pilote Red Bull a ironiquement qualifié la voiture de verte de « tortue », affirmant qu’elle roulait à une vitesse « incroyable » et « terrible » dans les lignes droites, allant parfois jusqu’à seulement 140 km/h.

La raison de cette lenteur perçue est simple : l’Aston Martin Vantage (528 ch) est significativement moins puissante et moins axée sur la performance pure que sa concurrente, la Mercedes-AMG GT Black Series (730 ch), introduite en 2022. Sur un circuit comme l’Albert Park, l’Aston Martin concèderait jusqu’à cinq secondes par tour à la Mercedes.

L’Impact sur les F1

Le problème pour les pilotes de F1 est que la vitesse lente du Safety Car empêche les monoplaces de maintenir leurs pneus à température optimale. Derrière la Safety Car, les pneus se refroidissent trop, ce qui rend les relances extrêmement délicates, réduit l’adhérence et augmente le risque de perte de contrôle, surtout pour les monoplaces en pneus durs.

Même le vainqueur de la course, Charles Leclerc (Ferrari), a reconnu avoir eu des difficultés à chauffer ses gommes. Si le pilote monégasque a d’abord voulu se plaindre à la radio, il s’est ravisé en observant que Mayländer était lui-même « absolument à la limite » et « glissait dans les virages » en essayant d’aller plus vite.

Face aux critiques, y compris celles de Lewis Hamilton, le pilote du Safety Car, Bernd Mayländer, a confirmé qu’il faisait de son mieux, mais qu’il ne pouvait pas faire de miracles avec les performances de la Vantage. La FIA a réagi en déclarant que l’impact était égal pour tous les concurrents, mais cette polémique a mis en lumière la nécessité d’aligner les performances des deux Safety Cars pour garantir la sécurité et l’équité sportive.

Lando Norris fait taire les critiques après sa victoire à São Paulo

Lando Norris a envoyé un message fort à ses détracteurs après avoir remporté une grande victoire au Grand Prix de São Paulo, sa septième victoire de la saison. Le pilote britannique, en pleine confiance, a une nouvelle fois démontré sa supériorité face à son coéquipier Oscar Piastri, creusant désormais un écart de 24 points en tête du championnat du monde de Formule 1.

Cette performance remarquable, à seulement trois courses de la fin de la saison, place Norris en position idéale pour décrocher son premier titre mondial. Depuis la trêve estivale, le pilote McLaren a enchaîné les podiums et les victoires avec une régularité impressionnante, laissant peu de place au doute quant à sa maturité et à sa progression depuis ses débuts en F1.

Au cours des six derniers Grands Prix, Norris a systématiquement devancé Piastri, prouvant qu’il a franchi un cap dans sa gestion des courses et dans son approche mentale.

Lorsqu’on lui a demandé de commenter son impressionnante série et la manière dont il répondait aux critiques, Norris a répondu avec calme et détermination :

« Ignorez simplement tous ceux qui disent du mal de vous ! »

« Concentrez-vous simplement sur vous-même. McLaren fait un travail incroyable en me fournissant une excellente voiture. Nous nous donnons à fond chaque week-end, et je me donne à fond en dehors de la piste. C’est gratifiant. Ce n’est pas facile, c’est certain. Et pour être honnête, je ne pense pas que nous étions les plus rapides sur la piste aujourd’hui, mais je suis heureux de remporter la victoire. »

Norris a devancé Kimi Antonelli et Max Verstappen, ce dernier remontant depuis la voie des stands pour terminer troisième. Bien que la course au titre du Néerlandais semble ne tenir qu’à un fil, Norris reste prudent quant au rythme de Verstappen.

« C’est une belle victoire, mais pour être honnête, vu la vitesse de Max aujourd’hui, je suis assez déçu que nous n’ayons pas été plus rapides. C’est ce que je pense. Je vais probablement aller voir l’équipe, les féliciter et voir où nous n’avons pas été assez rapides. Nous verrons ce que nous pouvons faire. Il ne reste évidemment plus beaucoup de chemin à parcourir, mais les choses peuvent changer très rapidement, comme nous l’avons déjà vu aujourd’hui. »

Lando Norris s’impose à São Paulo et creuse l’écart dans la course au titre

Lando Norris a remporté le Grand Prix du Brésil, signant une deuxième victoire consécutive qui consolide sa position de leader du championnat du monde. Auteur d’un week-end parfait, le pilote McLaren a dominé la course du départ jusqu’au drapeau à damier, démontrant une nouvelle fois sa maîtrise et sa constance dans cette fin de saison décisive.

Derrière lui, Kimi Antonelli a obtenu le meilleur résultat de sa jeune carrière en terminant deuxième. Le pilote Mercedes a dû résister dans les derniers tours à la pression d’un Max Verstappen déchaîné, revenu du fond de la grille après s’être élancé depuis la voie des stands. Le Néerlandais, auteur d’une superbe remontée, complète le podium et limite les dégâts dans la lutte pour le titre.

Le départ a été marqué par de multiples incidents. La voiture de sécurité est rapidement intervenue après l’abandon du pilote local Gabriel Bortoleto. Au redémarrage, Oscar Piastri a tenté une manœuvre audacieuse sur Antonelli et Charles Leclerc, provoquant un contact qui a entraîné l’abandon du Monégasque. Jugé responsable, Piastri a écopé d’une pénalité de 10 secondes, ruinant ses espoirs de podium.

Le chaos s’est poursuivi dans le peloton. Yuki Tsunoda et Lewis Hamilton ont chacun été pénalisés pour des accrochages distincts, tandis que Tsunoda a même écopé d’une deuxième sanction après une erreur d’application de sa première pénalité.

Devant, Norris a géré sa course à la perfection. Après un premier arrêt au 31e tour pour chausser les pneus tendres, il a repris la tête à Verstappen avant d’effectuer un deuxième arrêt stratégique au 50e tour, maintenant son avance jusqu’à l’arrivée.

Derrière le trio de tête, George Russell a sauvé la quatrième place malgré la pression de Piastri, qui a dû se contenter de la cinquième position. Oliver Bearman (Haas) a confirmé sa belle forme en terminant sixième, devant Liam Lawson et Isack Hadjar (Racing Bulls). Nico Hulkenberg (Sauber) et Pierre Gasly (Alpine) complètent le top 10.

Grâce à ce succès, Norris accroît son avance au championnat et se rapproche un peu plus de son premier titre mondial, tandis que Verstappen devra désormais compter sur un miracle pour inverser la tendance lors des dernières manches de la saison.

Classement du championnat F1 2025 après le Grand Prix du Brésil

Découvrez le classement complet du championnat de F1 après le Grand Prix du Brésil, qui s’est déroulé à São Paulo, sur le célèbre circuit d’Interlagos !

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren390
2O. PiastriMcLaren366
3M. VerstappenRed Bull341
4G. RussellMercedes276
5C. LeclercFerrari214
6L. HamiltonFerrari148
7K. AntonelliMercedes122
8A. AlbonWilliams73
9N. HülkenbergSauber43
10I. HadjarVCARB43
11O. Bearman Haas40
12F. AlonsoAston Martin40
13C. SainzWilliams38
14L. LawsonVCARB36
15L.StrollAston Martin32
16E. OconHaas30
17Y. TsunodaRed Bull28
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 756
2Mercedes398
3Red Bull 366
4Ferrari362
5Williams111
6Racing Bulls82
7Aston Martin72
9Haas70
8Sauber62
10Alpine22

Classement et résultat du Grand Prix du Brésil 2025

Découvrez tous les résultats du Grand Prix de Formule 1 du Brésil 2025, qui s’est déroulé à Interlagos, à São Paulo !

Classement du Grand Prix du Brésil 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
Lando NORRIS
McLaren LAP 71
2
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +10.388
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +10.750
4
 
George RUSSELL
Mercedes +15.267
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren +15.749
6
 
Oliver BEARMAN
Haas +29.630
7
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +52.642
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +52.873
9
 
Nico HULKENBERG
Stake +53.324
10
 
Pierre GASLY
Alpine +53.914
11
 
Alexander ALBON
Williams +54.184
12
 
Esteban OCON
Haas +54.696
13
 
Carlos SAINZ
Williams +55.420
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +55.766
15
 
Franco COLAPINTO
Alpine +57.777
16
 
Lance STROLL
Aston Martin +58.247
17
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +69.176
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari DNF
19
 
Charles LECLERC
Ferrari DNF
20
 
Gabriel BORTOLETO
Stake DNF

Verstappen partira des stands à São Paulo après des changements sur sa Red Bull

Max Verstappen s’élancera depuis la voie des stands pour le Grand Prix de São Paulo, après que Red Bull a procédé à plusieurs modifications sur sa RB21 en violation des règles du parc fermé. L’information a d’abord été rapportée par De Telegraaf, et une confirmation officielle de la FIA est attendue dans les prochaines heures.

Le triple champion du monde, qui s’était qualifié 16e après une séance désastreuse à Interlagos, voit son week-end virer au cauchemar. Red Bull a choisi de modifier les réglages de la monoplace et de changer certains composants du groupe motopropulseur, profitant de sa position déjà compromise pour repartir sur une base plus compétitive.

Après une série de résultats mitigés dans les dernières séances, Verstappen avait déjà éprouvé des difficultés à trouver le bon équilibre sur sa voiture. Malgré une quatrième place en course sprint, les ajustements apportés avant les qualifications du Grand Prix se sont révélés contre-productifs : sa RB21 manquait d’adhérence et de stabilité, provoquant une élimination précoce en Q1.

Ces contre-performances ont poussé Red Bull à rompre le parc fermé, c’est-à-dire à modifier la voiture après les qualifications — une décision qui entraîne automatiquement un départ depuis la voie des stands. Selon des sources internes, l’équipe aurait revu la configuration aérodynamique et mécanique de la monoplace, ainsi que plusieurs éléments du moteur, dans l’espoir d’améliorer la compétitivité de Verstappen pour la course.

De son côté, Yuki Tsunoda, son coéquipier, n’a pas été épargné par les difficultés de l’écurie autrichienne. Le Japonais a connu une deuxième élimination en Q1 du week-end et partira 19e sur la grille.

Ces ajustements marquent un pari risqué mais nécessaire pour Red Bull, qui semble avoir perdu le fil face à McLaren et Mercedes sur le plan du rythme pur. Pour Verstappen, ce départ depuis la voie des stands compromet sérieusement ses chances de victoire — et peut-être même celles de rester en lice pour le titre mondial.