Bernie Ecclestone voit en Mick Schumacher un atout de poids pour une écurie américaine de F1

Bernie Ecclestone, ancien patron emblématique de la Formule 1, estime que Mick Schumacher représenterait un choix stratégique pour une écurie souhaitant s’imposer sur le marché américain en pleine expansion. Alors que la F1 connaît un essor sans précédent aux États-Unis, en grande partie grâce au succès de la série documentaire Drive to Survive sur Netflix, les enjeux commerciaux autour de la composition des équipes prennent une dimension nouvelle.

Avec trois Grands Prix désormais organisés sur le sol américain — à Miami, Austin et Las Vegas — et l’arrivée attendue d’une onzième équipe en 2026, celle de Cadillac, les spéculations vont bon train concernant les futurs pilotes de la structure soutenue par General Motors.

Parmi les noms évoqués pour rejoindre la future écurie figurent des profils expérimentés comme Sergio Perez, Valtteri Bottas ou Zhou Guanyu. Cadillac envisagerait également d’aligner un pilote américain, avec Colton Herta, régulièrement cité comme candidat crédible.

Mais pour Bernie Ecclestone, Mick Schumacher pourrait constituer une alternative pertinente. Fils du septuple champion du monde Michael Schumacher, le pilote allemand allie notoriété, potentiel marketing et expérience de la F1, autant d’atouts qui pourraient séduire une équipe désireuse de s’implanter solidement dans un marché aussi stratégique que celui des États-Unis.

Sans s’opposer à la présence d’un pilote local, Ecclestone souligne que le nom Schumacher bénéficie d’une résonance internationale, particulièrement forte sur le marché nord-américain. Une carte que Cadillac pourrait vouloir jouer pour marquer les esprits dès son arrivée sur la grille.

S’adressant à F1-Insider, Ecclestone a déclaré : « Si Michael avait été à ses côtés, Mick serait aujourd’hui un pilote régulier de Formule 1. Ce qui plaide en sa faveur : le nom Schumacher a encore plus de prestige aux États-Unis qu’en Europe. La Formule 1 pourrait continuer à utiliser ce nom. »

Schumacher n’a plus couru en F1 depuis la fin de la saison 2022. Haas l’avait écarté après deux saisons, préférant finalement Nico Hülkenberg. Depuis, Schumacher a été pilote d’essai et de réserve chez Mercedes, tout en courant pour Alpine dans le Championnat du monde d’endurance.

L’ancien patron d’AlphaTauri, Franz Tost, a également soutenu Schumacher pour un éventuel retour.
« J’espère qu’il n’est pas trop tard pour Mick », a ajouté Tost. « En Formule 1, on est vite oublié si on s’absente trop longtemps. Mais Mick a toujours ce qu’il faut. Avec une préparation adéquate, il serait un bon choix pour Cadillac. »

Quand Bernie Ecclestone parlait d’un championnat 100% féminin

Nous sommes en mars 2015, il y a 10 ans, et quelques jours après le lancement de la saison de Formule 1. Les Grands Prix d’Australie et de Malaisie viennent de se disputer, remportés respectivement par Lewis Hamilton (Mercedes) et Sebastian Vettel (Ferrari).

Bernie Ecclestone admettait alors penser qu’une série distincte pour les femmes pilotes serait bénéfique pour le sport.

Comme toujours, il était difficile, au vu des sorties précédentes de l’homme d’affaires alors âgé de 84 ans, de savoir si l’homme de 84 ans si celui-ci jouait avec les médias ou s’il est très sérieux. Beaucoup suggéraient alors, connaissant les convictions profondes du Britannique à ce sujet, qu’il suggérait-là une idée qu’il jugeait lui-même scandaleuse et n’ayant aucune chance d’être matérielle tout en se préparant à faire passer une autre idée tout aussi « ridicule » qui, elle…passerait !

Rappelons qu’Ecclestone parlait également à l’époque de doubler les points des trois dernières courses de la saison, envisageait des courses sur piste humide ainsi que l’attribution de points pour les qualifications.

« J’ai pensé que ce serait une bonne idée de leur donner une vitrine », avait-t-il déclaré dans les colonnes du Daily Telegraph. « Pour une raison quelconque, les femmes ne se manifestent pas, et ce n’est pas parce que nous ne les voulons pas. Bien sûr que si, car elles attireraient beaucoup d’attention et de publicité et probablement beaucoup de sponsors. »

Les rares femmes pilotes se disaient majoritairement désireuses de réussir en F1 et de rivaliser avec les hommes sur un pied d’égalité, et trouvaient donc l’idée d’une série distincte dégradante et condescendante.

C’était clairement l’avis de Susie Wolff, qui tentait de se frayer un chemin vers un baquet de titulaire en F1, bien aidée en cela par son époux Toto, alors actionnaire influent chez Williams, où elle occupait le poste de pilote d’essais. « Ce n’est certainement pas la bonne voie à suivre », estimait-elle en réponse. « Tout d’abord, je ne sais pas où vous trouveriez un plateau complet de pilotes féminines suffisamment bonnes », admettait-elle. « Deuxièmement, j’ai fait toute ma carrière de pilote automobile en tant que concurrent normal. Pourquoi chercherais-je une course où je ne serais en compétition qu’avec des femmes ? Je peux dire en toute sincérité que cela ne m’intéresserait pas du tout de gagner une telle course. Je préférerais ne pas participer à la course, car qu’est-ce que je gagnerais ? Une course où ils ont juste cherché n’importe quelle fille pour constituer une grille… »

Aujourd’hui, Susie Wolff dirige le projet F1 Academy, un championnat de niveau F4 soutenu par la F1 et composée d’une grille exclusivement féminine.

Le passage de Lewis Hamilton chez Ferrari se soldera par “un échec” selon Bernie Ecclestone

L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, a annoncé que Lewis Hamilton “ne durera pas” chez Ferrari.

Le septuple Champion du monde, Lewis Hamilton a surpris le paddock tout entier en février dernier en annonçant qu’il rejoindrait Ferrari en 2025.

Le Britannique de 40 ans a rejoint Ferrari pour un contrat pluriannuel qui devrait couvrir au moins les saisons 2025 et 2026.

Mais dans son dernier coup de gueule contre le pilote le plus titré de la F1, Ecclestone estime que le passage d’Hamilton chez Ferrari se soldera par un échec.

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“Il ne durera pas aussi longtemps”, a déclaré Ecclestone au Telegraph.

“Piero Ferrari, qui l’a emmené là-bas, pense toujours qu’il a fait le bon choix. J’espère que c’est le cas.”

La critique d’Ecclestone semble découler de son affirmation selon laquelle Hamilton a perdu la motivation de remporter d’autres titres en F1.

J’ai ma théorie à ce sujet. Ce n’est pas l’âge des pilotes qui compte, c’est le temps qu’ils ont passé à faire la même chose”, a ajouté Ecclestone.

J’ai pensé à Lewis : “Il est fatigué, il n’est plus motivé. Il a perdu sa motivation.

S’il n’avait jamais gagné de championnat du monde, ce serait peut-être différent, parce qu’il y aurait alors une motivation pour en gagner un. Mais il en a gagné sept.”

L’ancien dirigeant de la F1 estime même que Hamilton pourrait se faire des “ennemis” chez Ferrari en raison de la popularité de son coéquipier Charles Leclerc.

L’équipe est heureuse avec Charles Leclerc, son coéquipier. Leclerc parle leur langue, donc ils vont faire attention à lui”, a déclaré Ecclestone.

“Même si Lewis se débrouille bien, il aura encore beaucoup d’ennemis, parce qu’il est arrivé du jour au lendemain.”

Bernie Ecclestone rejoint Flavio Briatore, conseiller d’Alpine, Mattia Binotto, ancien directeur de l’écurie Ferrari, et Eddie Jordan, ancien directeur de l’écurie de F1, qui ont exprimé leurs doutes quant à l’arrivée de Hamilton chez Ferrari.

Ces commentaires font suite à une saison 2024 décevante – et la dernière avec Mercedes – pour Hamilton, qui a été largement surpassé par son ancien coéquipier George Russell.

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Quand Bernie Ecclestone estimait la domination Mercedes néfaste à la F1

En 2016, Mercedes écrasait le monde de la F1. La nouvelle réglementation technique entrée en vigueur en 2014 mettait en scène les nouvelles unités de puissance V6 turbo hybrides, que le motoriste et constructeur allemand maitrisait alors à la perfection, mieux que tout le monde.

C’est sur cette base que Mercedes a installé ses années de domination en F1, allant même jusqu’à permettre à ses équipes clientes, telles que Williams ou encore Lotus et Force India, de décrocher elles aussi de très beaux résultats en dépit d’une farouche adversité d’équipes supposément mieux armées. Il faut dire que Renault, en particulier, avait bien manqué le coche, et que Ferrari avait du terrain à rattraper.

Résultat ? L’équipe jusqu’alors dominatrice, Red Bull Racing, était tombée d’un coup de son piédestal et la belle union entre l’équipe de Milton Keynes et l’entité française prenait des airs de divorce à fort retentissement médiatique.

Bernie Ecclestone estimait alors avec anticipation que la domination Mercedes allait créer une forme de lassitude chez les fans, et qu’il était souhaitable pour la F1 que Mercedes prenne la décision de propulser Red Bull pour recréer une adversité digne de grandes confrontations entre équipes. Fait amusant, l’équipe championne du monde 2024, McLaren, a renoué avec le succès avec l’unité de puissance Mercedes cette saison après plusieurs années de domination…Red Bull, avec Honda.

Toujours est-il qu’Ecclestone était las, en 2016, des batailles opposant uniquement le duo Mercedes composé de Lewis Hamilton et Nico Rosberg, en dépit de la tension interne dans le team qui avait le mérite de créer un feuilleton.

« Le moteur Mercedes est un moteur fantastique« , commentait ainsi Bernie Ecclestone dans une interview accordée au site officiel de la F1. « Mais seulement si toutes les équipes en disposent !« , poursuivait-il en plaisantant. « On verrait alors à quel point les équipes sont bonnes du côté de l’auto. Mais ce n’est qu’un songe. Il faut revenir aux bases« .

« Actuellement, les gens pensent : ils vont encore gagner. C’est tout. Il n’y a pas d’émotions quand c’est quelque chose de si évident. Les deux gars de Mercedes, s’ils s’accidentent, offrent plus de publicité qu’en gagnant. En termes de gestion de marque, Ferrari est populaire même quand ils perdent« , ne manquait pas de faire remarquer Ecclestone.

Dès lors, Ecclestone espérait, pour l’intérêt du spectacle, que Red Bull Racing dispose d’un moteur Mercedes.

« Je l’espère… Mercedes devrait laisser aller son moteur chez Red Bull« , lançait-il non sans provocation. « C’est la plus grosse erreur qu’ils ont faite en F1 ces deux dernières années. Cela aurait été brillant pour la compétition. Mercedes aurait encore probablement gagné, mais ça aurait eu bien meilleure allure qu’ils gagnent le championnat du monde sur la dernière course de la saison« .

Une situation qui rappelle également celle de Ducati en MotoGP, qui a permis à son équipe cliente, Pramac, de pousser sa conquête du titre mondial 2024 de Jorge Martin jusqu’au bout, et ainsi d’échouer à faire gagner l’un de ses pilotes d’usine, mais qui ressort grandie du fait d’avoir affiché ce niveau de compétitivité et de fair-play.

Deux États intéressés par l’achat de la collection complète de F1 de Bernie Ecclestone

Tom Hartley Jr, responsable de la vente aux enchères de la collection personnelle des F1 historiques de Bernie Ecclestone, dit avoir reçu des demandes du monde entier, dont deux pour l’acquisition des 69 d’un coup.

La collection d’Ecclestone pourrait être encore plus riche que cela, mais l’homme d’affaires britannique, ex-propriétaire des parts de la F1, a concentré ses efforts de collectionneur sur ses trois marques de cœur : Ferrari, Maserati et Brabham.

Tom Hartley Jr est celui à qui la vente de sa collection estimée à près de 350 millions d’euros a été confiée.

“Nous avons reçu des demandes du monde entier : Hong Kong, l’Australie, l’Argentine et beaucoup d’Amérique du Nord”, a-t-il déclaré au Times.

“Nous avons actuellement deux personnes différentes qui ont montré un intérêt sérieux pour l’achat de la collection dans son ensemble. Deux entités très qualifiées”. Par entités, le spécialiste des grosses transactions précise : “Des pays !”

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Actuellement, ses véhicules se trouvent dans un gigantesque hangar en Grande-Bretagne.

Les états capables de formuler de telles offres sont généralement dans une géographie différente de la liste d’endroits cités précédemment, et mènent invariablement vers le Moyen-Orient. On connait les ambitions, notamment, de l’Arabie saoudite ou encore du Qatar et du Royaume de Bahreïn à faire briller leur réputation par des acquisitions exceptionnelles du type de celle-ci.

“Bernie ne veut pas que les voitures soient vendues à des spéculateurs, c’est-à-dire à des personnes qui achètent les voitures dans l’intention de les revendre dans un avenir proche pour en tirer un profit quelconque”, précise Tom Hartley, qui suggère ainsi que l’homme d’affaires aura le luxe de pouvoir déterminer l’identité finale de l’acquéreur.

Bernie Ecclestone a eu 94 ans en octobre et a souhaité se séparer de cette collection pour ne pas la laisser dans les mains de ses ayant-droits, dont il pense qu’ils seraient plus embarrassés qu’autre chose par la réalisation d’une telle vente d’héritage.

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Bernie Ecclestone met en vente son incroyable collection de 69 F1

Bernie Ecclestone, 94 ans, a décidé de mettre en vente son impressionnante collection de 69 Formule 1 via Tom Hartley Jnr Ltd, une entreprise spécialisée dans la vente de voitures haut de gamme.

Les 69 monoplaces appartenant à Bernie Ecclestone, ancien détenteur des droits commerciaux de la Formule 1, “ont été conservées à l’abri des regards, parfois pendant plus d’un demi-siècle”, précise le communiqué.

Dans cette collection, il y a notamment des Ferrari pilotées par les Champions du monde Mike Hawthorn, Niki Lauda ou encore Michael Schumacher, mais aussi des Brabham dont Nelson Piquet ou Niki Lauda ont pris le volant.

Sur le site internet de Tom Hartley Jnr, il est même indiqué que cette collection est “considérée comme la plus importante collection de voitures de course.”

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Bernie Ecclestone explique pourquoi il vend toutes ses F1 

“Je collectionne ces voitures depuis plus de 50 ans et je n’ai jamais acheté que le meilleur exemplaire”, a indiqué Bernie Ecclestone. “Alors que de nombreux autres collectionneurs ont opté au fil des ans pour des voitures de sport, ma passion a toujours été pour les voitures de Grand Prix et de Formule 1.”

“Une voiture de Grand Prix, et en particulier une Formule 1, est bien plus importante qu’une voiture de route ou qu’une autre forme de voiture de course, car c’est l’apogée du sport, et toutes les voitures que j’ai achetées au fil des ans ont une histoire fantastique en course et sont des œuvres d’art rares.”

“J’aime toutes mes voitures, mais le temps est venu pour moi de commencer à penser à ce qu’il adviendra d’elles si je ne suis plus là, et c’est pourquoi j’ai décidé de les vendre. Après les avoir collectionnées et possédées pendant si longtemps, j’aimerais savoir où elles sont allées et ne pas les laisser à la charge de ma femme si je ne suis plus là.”

“Tom [Hartley Jnr] s’occupe de la vente pour moi parce qu’il connaît les voitures mieux que quiconque, que son entreprise est la mieux placée pour les vendre et que je suis assuré de la transparence, ce qui est important pour moi.”

“Après avoir rassemblé les voitures de Formule 1 les plus belles et les plus originales depuis le début de la discipline, j’ai décidé de les confier à de nouveaux propriétaires qui les traiteront comme je l’ai fait et les considéreront comme de précieuses œuvres d’art.”

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Ecclestone s’attend a voir Hamilton souffrir chez Ferrari

Bernie Ecclestone, ancien patron de la Formule 1, estime que Lewis Hamilton va avoir du mal chez Ferrari.

Selon l’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, la vie ne sera pas facile en 2025 pour Lewis Hamilton au sein de sa nouvelle écurie. Celui qui roule depuis le début de la saison 2013 sous les couleurs de Mercedes va rejoindre la Scuderia Ferrari la saison prochaine. Un transfert qui fait rêver de nombreux supporters du septuple Champion du monde ainsi que la plupart des Tifosi.

Toutefois, alors que Ferrari semble avoir le vent en poupe en cette fin de saison 2024, Bernie Ecclestone estime que Lewis Hamilton n’aura pas la vie facile à Maranello.

Je ne pense pas que ce sera facile pour Lewis. Surtout dans cette équipe. Ils soutiendront Charles Leclerc. Il est rapide et a grandi dans cette équipe. Ils ne le remplaceront pas par quelqu’un d’autre”, a déclaré Ecclestone dans une conversation avec le Daily Mail.

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Selon Bernie Ecclestone, l’annonce de l’arrivée de Lewis Hamilton a fait du bien à la Scuderia. Cependant, il se demande si la firme italienne est toujours ravie de ce choix.

Pour John Elkann, c’était une question d’ego. Il pensait avoir recruté le meilleur pilote que le monde n’ait jamais vu. Lorsqu’il l’a signé, rien n’indiquait qu’il s’était trompé dans son évaluation. Quant à savoir s’il en est toujours satisfait, c’est une autre histoire. Seul le temps nous le dira. Si Lewis s’affaiblit, ce que je n’aime pas voir, il devra partir et faire autre chose”, a conclu Bernie Ecclestone.

Bernie Ecclestone estime que la FIA a trop pénalisé Max Verstappen

Bernie Ecclestone, ancien patron de la Formule 1, estime que la FIA est trop sévère avec les pilotes.

L’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, est revenu sur les évènements du Grand Prix du Mexique lors de sa venue à Interlagos le week-end dernier. L’homme, aujourd’hui âgé de 94 ans, vis au Brésil et garde un œil sur la F1 et les controverses qui l’entoure.

Pour le Britannique, la FIA est parfois trop sévère avec les pilotes et va parfois trop loin avec les pénalités. Il faisait la référence aux deux pénalités de 10 secondes chacune infligées à Max Verstappen lors du Grand Prix du Mexique.

« Cela devient trop fou ! On pourrait résumer les règles actuelles en une phrase : ‘Ne vous battez pas, sinon vous aurez des ennuis’”, a déclaré Ecclestone à la RTBF.
« Nous l’avons vu au Mexique avec les deux pénalités de 10 secondes infligées à Max. Une pénalité pour cela, qu’allez-vous faire si quelque chose de plus grave se produit ? Combien de secondes donnez-vous dans ce cas ? Je pense que nous avons dépassé la limite à ce niveau. Ce n’est plus vraiment de la course”, a ajouté l’homme de 94 ans.

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Bernie Ecclestone a été à la tête de la Formule 1 pendant plus de 40 ans. Suite au rachat de la discipline reine du sport automobile par Liberty Media, il a été écarté de son poste. D’après lui, de nombreux aspects ont évolué depuis, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose.

« C’est comme partout dans le monde, tout change constamment. Je ne dis pas que les dirigeants actuels font du mauvais travail, mais ils n’ont pas assez regardé les choses en face. Il y a des choses qu’il faut abolir et changer”, a-t-il conclu.

Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

Felipe Massa s’est exprimé sur la bataille qui mène en coulisses pour réclamer justice suite au crashgate de 2008.

Depuis quelques mois, le Brésilien a entamé une action en justice contre la F1, la FIA et le patron de la F1 de l’époque, Bernie Ecclestone. L’ex-pilote Ferrari souhaite récupérer le titre mondial 2008, mais veut également une compensation financière liée à la perte de ce championnat.

Pour rappel, cette affaire a pour base le Grand Prix de Singapour 2008 où Renault avait volontairement envoyé Nelson Piquet Jr dans le mur, faussant les résultats de la course. 

Ce jour-là, Lewis Hamilton avait repris six points à son rival pour le titre, Felipe Massa. En fin de saison, le Brésilien avait perdu le titre mondial pour un point face au pilote McLaren.

Mais l’élément ayant déclenché la bataille menée actuellement par Massa est une interview de Bernie Ecclestone en 2023, où il avouait n’avoir rien dit pendant la saison 2008 alors qu’il avait eu connaissance de la manœuvre opérée par Renault.

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J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice”

En pleine bataille juridique, Felipe Massa s’est exprimé sur l’avancée de cette affaire.

J’espère que la chose correcte se produira, pour la justice, pour quelque chose qui ne fait pas partie du sport qui m’a puni de façon importante”, a indiqué Massa dans une interview avec RacingNews365.

C’est pour cela que nous nous battons, et je crois que c’est correct, surtout après 16 ans et après avoir entendu des choses que vous n’avez jamais pensé que c’était vraiment comme ça.”

“Après cela, j’ai décidé de mettre en place une grosse équipe, des gens professionnels, répartis dans de nombreux pays différents. Ils croient vraiment que ce qui s’est passé n’était pas juste, pour le sport, et j’ai définitivement payé.”

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Une bataille qui coûte “beaucoup d’argent” à Massa

Felipe Massa a par ailleurs reconnu que cette affaire, qui est en cours depuis “quatre, cinq mois”, lui coûtait cher et espère donc vite en terminer.

Lorsque nous avons entendu le commentaire de Bernie [Ecclestone] l’année dernière, nous avons commencé à mettre les choses en place et nous avons commencé à nous battre, à analyser les choses de manière professionnelle et légale, car cela ne faisait pas partie du sport, a ajouté Massa.

Je n’ai jamais pensé que je ferais partie d’une telle affaire dans ma vie. Ce n’est pas facile. C’est aussi très coûteux, beaucoup d’argent, alors j’espère vraiment que les choses vont se terminer rapidement. Mais nous attendons la justice depuis si longtemps, nous devons espérer que la vérité éclate et qu’il y ait une justice.

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Quand Ecclestone disait dès 2008 que Massa aurait dû gagner le titre

On connait la démarche dans laquelle se trouve l’ex-pilote Ferrari Felipe Massa, déterminé à faire reconnaitre par voie légale le fait qu’il serait Champion du monde de Formule 1 2008, au détriment de Lewis Hamilton, sacré cette saison-là.

L’argumentation principale du pilote brésilien repose sur le fait que le Grand Prix de Singapour 2008, plus connu pour avoir été le théâtre du Crashgate, serait l’évènement majeur de la saison qui lui aurait coûté le titre cette année-là.

Car selon le Brésilien, qui s’appuie sur des déclarations récentes de Bernie Ecclestone, ex-promoteur de la F1, les résultats du GP de Singapour ne devraient pas être comptabilisés dans le championnat du monde 2008 en raison de la tricherie avérée ayant eu lieu de la part du clan Renault, qui avait intimé à Nelson Piquet Jr de s’accidenter volontairement pour permettre une fenêtre de pitstop optimale à son équipier Fernando Alonso, ressorti vainqueur de ce tour de passe-passe.

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Là où le bât blesse, notamment, dans le dossier de Massa, c’est que le désormais retraité a connu ce jour-là une course quoi qu’il en soit désastreuse, dont il peut être argumenté que le résultat n’a rien à voir, en ce qui le concerne, avec les évènements liés aux manipulations de Renault. En effet, Massa avait quitté la voie des stands en embarquant son tuyau de ravitaillement de carburant après avoir été libéré trop tôt par son équipe.

La débâcle de Ferrari à Singapour s’était aussi matérialisée par le crash de Räikkönen, qui avait fait perdre à Ferrari la tête du championnat du monde des constructeurs, et permis à Lewis Hamilton d’étendre son avance au classement des pilotes à sept points. Il s’agissait alors de la première fois que Ferrari n’inscrivait aucun point en course depuis le GP d’Australie 2006.

Dès 2008, Bernie Ecclestone, sur le témoignage duquel s’appuie aujourd’hui Massa pour essayer de faire annuler les résultats du GP de Singapour, affirmait que Massa aurait dû remporter le titre en fin de saison…mais pas pour les mêmes raisons que celles avancées par le Brésilien ! Le Britannique avait en effet vu là l’occasion de remettre Ferrari à sa place, dans un contexte de forte tension liée aux menaces de Ferrari de faire sécession de la F1 et organiser un championnat parallèle.

Le Grand Argentier de la F1 s’était en effet fendu d’une sortie comme il en avait le secret, allant frapper fort sur ce qu’il appela alors « les clowns » de Ferrari après que Luca di Montezemolo se soit répandu en parlant de « cirque ».

« Après le week-end qu’a connu Ferrari, son Président aurait dû se taire et garder la tête baissée », avait tancé Ecclestone. « Si Massa perd le championnat du monde, il saura que l’équipe est responsable. Il aurait détruit tout le monde à Singapour s’il avait continué. »

Never say Nevers… Quand la France devait abandonner son Grand Prix en 2009

Le 15 octobre 2008, Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), promoteur du Grand Prix de France, s’était trouvé contraint d’annoncer l’annulation du Grand Prix de France 2009 en raison de « problèmes économiques ».

« Après examen de la situation économique, la FFSA va cesser d’être le promoteur financier d’un Grand Prix de Formule 1 », avait-t-il ainsi déclaré.

L’avenir de l’épreuve était menacé, et la surprise avait été grande lorsque Magny-Cours avait obtenu un sursis, même si celui-ci n’était que pour un an.

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La F1 chez Mickey ?

Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, n’avait de son côté jamais caché qu’il souhaitait que la course soit déplacée vers des lieux plus « exotiques », à savoir les rues de Paris, bien que plusieurs autres sites aient été mentionnés au cours de l’année passée à chercher une solution. On avait ainsi vu émerger des plans de tenue d’un évènement F1 à Disneyland Paris, un projet à Gonesse (Plaine de France) et un autre près de Disneyland baptisé Paris Motorspace (Domaine de Ferrières). Enfin, Sarcelles avait également été envisagé (sur le Pôle Val de France). Sans oublier Magny-Cours lui-même, qui disposait en l’état de ce qu’il fallait, à part des fonds, pour organiser un GP tricolore.

Cela dit, la FOM a très rapidement estimé que Disneyland, tant par le projet, les soutiens derrière celui-ci et la retombée possible, était la seule option véritablement viable. Quelque chose que Nicolas Deschaux admettait lui-même volontiers en prenant la parole publiquement : « Le seul projet capable de se mettre en place en 2010 est le projet Paris Val d’Europe (Disney Marne-la-Vallée) ».

Cependant, le projet Disneyland s’était très rapidement heurté à l’opposition d’une association de riverains. D’autres obstacles importants restaient à franchir avant que Disney ne donne son feu vert.

La FFSA, promoteur de l’événement lors des dernières années avant cet abandon, admettait ne plus pouvoir justifier les pertes encourues et ne plus être disposé à les financer. Les teams, eux, ne poussaient pas particulièrement non plus pour rester coûte-que-coûte en France : l’interdiction, notamment, des affichages publicitaires pour les cigarettiers ou encore les marques d’alcool rendait d’autres contrées autrement plus attirantes souhaitant intégrer le calendrier autrement.

Magny-Cours n’a par ailleurs jamais réellement gagné le cœur des fans, des équipes ou des pilotes. Mais l’annulation de l’événement signifiait bien que le calendrier 2009 serait réduit à 17 courses, Montréal, au Canada, dont le GP 2008 fut aussi le dernier à date, ne parvient pas non plus à faire son retour en 2009.