Helmut Marko a prévenu que le choix d’un aileron arrière à faible appui aérodynamique chez Red Bull pourrait compromettre les chances de victoire de Max Verstappen dimanche à Spa-Francorchamps, en cas de pluie.
Lors de la course sprint, le Néerlandais s’est imposé face aux deux McLaren, tirant pleinement parti de la supériorité de la RB21 en ligne droite pour s’emparer rapidement de la tête. Cependant, Marko estime que la situation sera différente lors du Grand Prix, notamment si les averses annoncées se confirment. Les réglages optimisés pour le sec pourraient alors devenir un handicap. Il ajoute que McLaren pourrait tirer profit de la stratégie d’arrêts aux stands pour inverser la hiérarchie.
« Oui, c’était notre plan, vous savez, après Eau Rouge, être juste derrière lui, le dépasser et rester en tête », a déclaré Marko, cité par GP Blog. « Mais toute l’équipe a réalisé une très, très bonne performance, et Max a également commis deux petites erreurs, mais Piastri a aussi eu ses moments de gloire. Mais cela a fonctionné et cela a montré à quel point il est difficile de dépasser ici. »
Verstappen avait décroché la pole position pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, avec une configuration à faible appui aérodynamique. La pluie s’était mise à tomber le jour de la course, laissant Verstappen en difficulté. Verstappen avait été dépassé par Oscar Piastri avant de faire un tête-à-queue sous le régime de la voiture de sécurité.
« Donc, mon espoir pour demain… les prévisions météo ne sont pas bonnes. Il sera difficile de trouver la bonne solution, mais avec un aileron aussi petit, nous ne pouvons certainement pas gagner demain », a ajouté Marko. « Je pense que nous serions assez rapides, et nous avons vu que la dégradation des pneus sur la voiture de Piastri était similaire, voire pire que sur la nôtre. Donc, s’il fait sec, nous avons encore une chance. »
Lewis Hamilton a exprimé sa « grande frustration » après avoir été éliminé dès la première phase des qualifications sprint du Grand Prix de Belgique. Le pilote Ferrari, auteur d’une erreur dans son premier tour lancé, a vu ses espoirs s’envoler après un tête-à-queue dans la chicane de la Bus Stop, l’empêchant de signer un chrono compétitif. Il s’élancera 18e lors de la course sprint de samedi.
L’incident est survenu alors que Hamilton tentait de compenser un premier tour raté. Dans son second passage, sa SF-25 a semblé subir un blocage brutal de l’arrière au freinage, entraînant une perte de contrôle spectaculaire et un passage hors-piste. La cause exacte reste incertaine : erreur de pilotage ou défaillance mécanique.
Visiblement affecté, Hamilton a brièvement commenté l’incident au micro de Sky Sports F1 : « J’ai fait un tête-à-queue », confirmant que le blocage de l’arrière en était la cause. Le Britannique disposait pourtant d’une nouvelle suspension arrière ce week-end, censée améliorer la stabilité de sa monoplace.
Ce résultat décevant vient s’ajouter à une série de performances irrégulières pour le septuple champion du monde, qui peine à retrouver la constance nécessaire dans cette saison 2025. Avec une position de départ très reculée et un format sprint particulièrement court, les possibilités de remontée pour Hamilton s’annoncent limitées, à moins d’un rebondissement stratégique ou d’un incident en piste. Il lui faudra désormais se tourner vers les qualifications principales, dans l’espoir d’inverser la tendance dimanche.
« C’est la première fois que cela m’arrive dans ma carrière », a admis Hamilton. Il a ajouté : « Ce n’est pas génial, ce n’est pas génial. Il n’y a pas grand-chose à dire. »
Lorsqu’on lui a demandé si la SF-25 était plus maniable, Hamilton a simplement secoué la tête avant de répondre : « Demain est un autre jour. Je suis évidemment très frustré. Beaucoup de travail a été nécessaire pour en arriver là. Ce n’est pas génial. »
Le coéquipier de Hamilton, Charles Leclerc, a terminé quatrième, à 0,768 seconde du temps de la McLaren d’Oscar Piastri, qui a décroché la pole position.
Oscar Piastri a reconnu avoir eu une grosse frayeur lors des qualifications sprint du Grand Prix de Belgique, après l’annulation de son premier chrono en SQ2 pour non-respect des limites de piste. Trop large à la sortie du Raidillon, l’Australien a vu son tour annulé, le plaçant en position délicate à l’approche des dernières minutes.
Contraint de retenter sa chance avec des pneus déjà bien entamés, Piastri a sauvé l’essentiel en se qualifiant de justesse pour la SQ3, avec le 10e temps. Une alerte sans conséquence, puisque le pilote McLaren a ensuite parfaitement rebondi lors de l’ultime segment.
Sur une seule tentative lancée dans la courte SQ3, Piastri a signé un tour magistral en 1:40.510, reléguant Max Verstappen à 0,477 seconde et son coéquipier Lando Norris à 0,6 seconde. Une performance autoritaire qui lui offre la pole position pour le sprint à Spa-Francorchamps.
Après la séance, Piastri a déclaré : « C’était un bon tour. J’ai eu un peu peur en SQ2 avec la suppression du tour, mais non, la voiture a été géniale toute la journée et j’ai l’impression d’avoir pu faire beaucoup de bons tours. Merci à l’équipe, la voiture a été formidable, et c’est un circuit que j’adore. C’est mon préféré de l’année, et je ne sais pas, ça m’a peut-être donné quelques dixièmes supplémentaires ! Mais non, c’est toujours très agréable ici, et quand la voiture se comporte aussi bien qu’aujourd’hui, c’est un vrai plaisir. »
En pole pour la course sprint, Oscar Piastri devra surveiller Max Verstappen, redoutable dans le premier secteur. Le Néerlandais y devance régulièrement les McLaren de deux dixièmes, profitant d’une meilleure vitesse en ligne droite. Sur la longue remontée vers les Combes, Piastri pourrait ainsi perdre la tête dès le premier tour.
« Je vais aller voir. Les Red Bull étaient très rapides en ligne droite lors des essais », a expliqué Piastri. « Je ne sais pas si c’était la même chose lors des qualifications pour le sprint, mais cela rend les choses difficiles et Spa est probablement le pire circuit pour partir en pole position. Nous verrons bien, je vais aller jeter un œil. Mais je pense que le rythme de la voiture est vraiment bon et je me suis senti bien aujourd’hui, donc j’espère que nous passerons une bonne journée demain. »
Pierre Gasly a évité toute pénalité des commissaires sportifs à Spa-Francorchamps, malgré une enquête ouverte à son encontre pour une possible gêne sur Yuki Tsunoda lors de la première partie des qualifications sprint.
L’incident, survenu dans le rapide virage de Blanchimont (virage 17), n’a finalement pas été jugé problématique. Les deux pilotes avaient tout de même réussi à se qualifier pour la SQ2. À l’issue de la séance, Tsunoda a affirmé aux officiels qu’il n’avait pas été gêné par la présence de Gasly devant lui. Au contraire, le Japonais a estimé avoir profité de l’aspiration offerte par l’Alpine, évoquant un « remorquage » favorable.
La télémétrie a confirmé ces propos, ne montrant aucun ralentissement significatif ou manœuvre d’évitement de la part du pilote Red Bull. Le rapport des commissaires indique : « Le pilote de la voiture n°22 a déclaré qu’il avait été ‘remorqué’ par la voiture n°10 et n’avait pas eu à ralentir. […] Aucun obstacle inutile n’a été constaté. »
Gasly conserve donc sa huitième position sur la grille du sprint. De son côté, Tsunoda n’a pas réussi à se qualifier pour la SQ3, terminant 12e au volant de sa RB21.
Max Verstappen a relativisé les bénéfices des récentes évolutions de sa Red Bull après les qualifications sprint du Grand Prix de Belgique, malgré une solide deuxième place sur la grille. Le Néerlandais a placé sa RB21 entre les deux McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris, auteurs d’une performance très convaincante.
Avec une voiture dotée notamment d’un nouvel aileron avant, Verstappen s’est montré compétitif sur le tracé de Spa-Francorchamps, mais a tout de même concédé 0,477 seconde à Piastri, auteur de la pole avec un chrono record de 1:40.510. Norris complétera la deuxième ligne, à 0,141 seconde de son coéquipier.
Malgré ces améliorations techniques, Verstappen a minimisé leur impact réel, soulignant que la Red Bull avait été configurée avec un faible appui aérodynamique pour maximiser la vitesse de pointe, en particulier dans le secteur de Kemmel, où il a signé les meilleurs temps. Ce choix a toutefois pénalisé ses performances dans le secteur central, plus technique, où McLaren a su tirer parti de l’équilibre et de la motricité de la MCL39.
À propos de sa performance en qualifications, Verstappen a déclaré : « Être en P2 entre eux [les McLaren] est un bon résultat pour nous, et je pense que nous avons tiré le maximum. J’ai pris du plaisir sur la piste. Le tour en lui-même était bon, très bon. Bien sûr, l’écart était important, mais il l’était déjà depuis la FP1, donc ce n’est pas une grande surprise. Nous devons simplement nous concentrer sur nous-mêmes et sur l’équilibre de la voiture et essayer d’aller plus vite. »
Quant à son avantage apparent dans les lignes droites, qui devrait lui permettre de prendre la tête dans la chicane Les Combes au premier tour s’il parvient à profiter de l’aspiration de Piastri, Verstappen a déclaré : « Même avec près de cinq dixièmes de retard, je ne pense pas que rouler plus vite ou plus lentement dans les lignes droites fera une grande différence. Nous devons simplement faire notre course et voir ce que nous pouvons faire. »
Verstappen a au moins obtenu des sensations plutôt satisfaisante avec les mises à jour, ajoutant : « C’est toujours difficile lors d’un week-end de sprint de voir exactement ce qu’elles apportent, bien sûr, mais quand on regarde l’écart, ce n’est pas ce que nous voulons. Nous allons continuer à nous améliorer, à essayer de gagner en performance, mais les autres équipes font la même chose. C’est comme ça que ça marche. »
Oscar Piastri a signé une performance de haut vol à Spa-Francorchamps en décrochant la pole position de la course le sprint du Grand Prix de Belgique. Avec un chrono de 1:40.510, l’Australien a relégué Max Verstappen à près d’une demi-seconde, malgré les dernières évolutions techniques de la Red Bull, notamment un nouvel aileron avant. Le pilote McLaren, déjà deuxième en Chine et à Miami cette saison en sprint, confirme sa montée en puissance.
Lando Norris, après avoir dominé la SQ2, n’a pu faire mieux que troisième à six dixièmes de son coéquipier, devant Charles Leclerc. Derrière ce quatuor, la grille réserve des surprises : Esteban Ocon (Haas) s’élancera cinquième, encadrant Carlos Sainz (Williams) avec Oliver Bearman. Pierre Gasly (Alpine) partira huitième devant Isack Hadjar (Racing Bulls) et Gabriel Bortoleto (Stake).
La qualification a été marquée par de nombreux rebondissements. Lewis Hamilton a connu deux incidents en SQ1. Un premier blocage à Stavelot a compromis son tour, puis un tête-à-queue dans la chicane Bus Stop l’a relégué à la 18e place. Kimi Antonelli, en difficulté dans le même secteur, partira dernier.
La SQ2, disputée avec des pneus mediums, a vu Piastri se qualifier de justesse pour la SQ3 avec le dixième temps, devançant Liam Lawson de seulement 0,041 seconde. Norris a pris la tête de cette session devant Verstappen, tandis que Russell a été éliminé et partira 13e, derrière Yuki Tsunoda. Alonso et Stroll, les deux Aston Martin, s’élanceront 14e et 15e.
En bas de grille, Franco Colapinto et Nico Hülkenberg n’ont pas pu créer la surprise, et ce dernier devra se remotiver après son récent podium à Silverstone.
Oscar Piastri a signé le meilleur temps de la seule séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique, sur le circuit de Spa-Francorchamps, en 1:42.022. L’Australien a devancé Max Verstappen de 0,404 seconde, prenant un premier avantage psychologique avant les qualifications sprint. Lando Norris, en difficulté sur les pneus tendres, a terminé à une demi-seconde de son coéquipier McLaren, malgré l’introduction d’un nouveau moteur pour les deux monoplaces, le quatrième et dernier autorisé cette saison.
La séance a été marquée par des conditions changeantes, et une stratégie pneumatique influencée par le choix inédit de Pirelli, qui a apporté pour la première fois depuis 2022 les composés C1 (dur), C3 (medium) et C4 (tendre). Ce choix pourrait favoriser une course à deux arrêts dimanche. La majorité des pilotes a débuté en gommes dures, sauf Verstappen et Tsunoda, qui ont opté pour les mediums.
Carlos Sainz a connu un début de séance difficile, sa Williams ayant souffert d’un problème d’alimentation en carburant. Immobilisé une trentaine de minutes, l’Espagnol a tout de même pu reprendre la piste et boucler quelques tours, concluant à la 11e place.
Franco Colapinto, sur l’Alpine, a été le premier à utiliser les pneus tendres. Il est brièvement remonté à la huitième place avant d’être devancé par Lance Stroll, qui a pris la tête avec plus d’une seconde d’avance sur Leclerc. Mais c’est finalement Piastri qui s’est imposé dans la dernière partie de la séance, reprenant la première place avec autorité. Verstappen n’a pas pu rivaliser dans le deuxième secteur et a terminé derrière, tout comme Norris, gêné par une sortie dans le gravier à Stavelot.
Derrière Piastri, le top 10 est complété par Verstappen, Norris, Russell, Leclerc, Antonelli, Hamilton, Stroll, Alonso et Hadjar. Une hiérarchie encore mouvante, à quelques heures des qualifications sprint.
Le Grand Prix de Belgique, disputé sur le mythique circuit de Spa-Francorchamps, est l’une des épreuves les plus emblématiques du championnat du monde de Formule 1. Terrain de jeu des plus grands pilotes et théâtre d’exploits mémorables, Spa attire chaque année les regards pour sa météo imprévisible, ses courbes mythiques comme l’Eau Rouge, et ses dénouements toujours spectaculaires. Voici la liste des vingt derniers vainqueurs, témoignant de la diversité des talents qui se sont succédé au sommet du podium belge.
Vainqueurs du GP de Belgique – 2005 à 2024
Année
Vainqueur
Écurie
2024
Max Verstappen
Red Bull Racing
2023
Max Verstappen
Red Bull Racing
2022
Max Verstappen
Red Bull Racing
2021
Max Verstappen
Red Bull Racing
2020
Lewis Hamilton
Mercedes
2019
Charles Leclerc
Ferrari
2018
Sebastian Vettel
Ferrari
2017
Lewis Hamilton
Mercedes
2016
Nico Rosberg
Mercedes
2015
Lewis Hamilton
Mercedes
2014
Daniel Ricciardo
Red Bull Racing
2013
Sebastian Vettel
Red Bull Racing
2012
Jenson Button
McLaren
2011
Sebastian Vettel
Red Bull Racing
2010
Lewis Hamilton
McLaren
2009
Kimi Räikkönen
Ferrari
2008
Felipe Massa
Ferrari
2007
Kimi Räikkönen
Ferrari
2006
Michael Schumacher
Ferrari
2005
Kimi Räikkönen
McLaren
Un circuit mythique, des vainqueurs d’exception
Les noms qui composent ce palmarès sont ceux de champion·nes qui ont su dompter les pièges de Spa-Francorchamps : la vitesse, la pluie, le relief, la pression stratégique. Max Verstappen, Lewis Hamilton, Sebastian Vettel, Kimi Räikkönen ou encore Michael Schumacher s’y sont illustrés à maintes reprises, certains sur plusieurs écuries différentes. L’histoire du Grand Prix de Belgique témoigne du renouvellement des talents et de l’intensité toujours intacte de la compétition sur les Ardennes.
À chaque édition, Spa offre un spectacle où la maîtrise, la stratégie et le panache s’entremêlent, faisant du GP de Belgique une étape incontournable pour tout amateur ou amatrice de Formule 1.
La Formule 1 a confirmé être en bonne voie pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. À la fin de l’année 2024, le championnat a enregistré une baisse de 26 % de ses émissions par rapport au niveau de référence de 2018, franchissant ainsi plus de la moitié du chemin vers son objectif intermédiaire.
Selon le rapport développement durable 2025, sans action corrective, l’empreinte carbone de la F1 aurait augmenté de 10 % entre 2018 et 2024. Grâce aux efforts déployés, elle a en réalité baissé de 36 % en comparaison avec cette trajectoire.
Dans le même temps, le calendrier est passé de 21 à 24 Grands Prix, et la popularité de la discipline s’est envolée : la fréquentation des courses a bondi à 6,5 millions de spectateurs, et la base de fans dépasse désormais les 826 millions.
Pour les émissions inévitables, la F1 prévoit de recourir à des crédits carbone certifiés.
« Il faut continuer à innover et disposer du personnel adéquat qui s’engage dans ce domaine pour obtenir des résultats », a expliqué Mme Jones, Ellen Jones, responsable ESG (Environnement, Social et Gouvernance) de la Formule 1, à certains médias. « Ainsi, lorsque nous parlons de zéro émission nette d’ici 2030, l’intention, lorsqu’elle a été fixée en 2018, était de faire de notre sport un acteur de la lutte contre le changement climatique. Nous le constatons dans les mesures qui figurent dans le rapport que nous publions, mais nous le voyons également à une échelle beaucoup plus large, au-delà des limites fixées en 2018, et cela s’explique par le fait que notre sport et nos capacités ont mûri. Nous sommes beaucoup plus sensibilisés à la question du carbone. »
« Nous sommes en bonne voie pour atteindre cet objectif, et les bases sont en place pour que nous puissions déployer à grande échelle des solutions telles que les carburants durables pour l’aviation (SAF) ou le partage des installations dans le paddock. Mais il reste également beaucoup à faire en dehors de notre travail quotidien, que ce soit avec nos promoteurs ou les équipes. Ainsi, pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2030, il y aura des émissions que nous ne pourrons pas réduire ou compenser. Et c’est là qu’intervient la notion de « net » : lorsque vous équilibrez les émissions que vous réduisez et celles que vous compensez. »
« Ainsi, lorsque nous arriverons à cette partie, après avoir réalisé les réductions maximales dans ces domaines, nous examinerons les dernières données scientifiques et les dernières recommandations avec la même rigueur afin de comprendre la deuxième partie de l’équation. »
« Mais, et je pense que c’est vraiment important, il faut se pencher sur la science du climat. Ce que nous devons faire avant 2030, c’est maximiser les réductions : changer notre mode de fonctionnement, changer l’avenir technologique.Et c’est là que la F1 apporte sa contribution dans le cadre de ses activités, mais aussi en se concentrant sur les nouvelles solutions qui pourraient voir le jour. »
Alors que la Formule 1 aborde ses deux dernières manches avant la pause estivale, Toto Wolff a laissé entendre que Mercedes pourrait déjà basculer son attention vers la saison prochaine. Après Spa-Francorchamps ce week-end, puis Budapest, les équipes observeront une trêve obligatoire de deux semaines, permettant au personnel de faire une coupure bien méritée.
Avec une lutte pour le titre désormais hors de portée et des changements techniques majeurs prévus en 2026, Mercedes semble privilégier l’anticipation. Une orientation stratégique logique pour l’écurie allemande, qui vise à retrouver le sommet en capitalisant sur la prochaine ère réglementaire.
S’exprimant avant le Grand Prix de Belgique de ce week-end, Wolff a déclaré : « Les deux prochains Grands Prix sont l’occasion de prendre un bon élan avant la pause estivale. Au cours des 12 premières courses de la saison, nous avons été en tête à plusieurs reprises. À d’autres moments, nous avons connu des difficultés. Nous avons concentré nos énergies sur l’amélioration de cet écart, en travaillant dur pour être compétitifs dans toutes les épreuves. Après la pause, notre attention se portera inévitablement sur 2026. Les deux prochaines courses sont donc importantes pour nous assurer que la W16 soit la plus performante possible sur des circuits et dans des conditions variés. »
Pour Jolyon Palmer, l’arrivée de Laurent Mekies à la tête de Red Bull coïncide avec une priorité claire : relancer les performances de la deuxième monoplace. Après 12 courses en 2025, cette voiture n’a inscrit que quatre points, contre 165 pour Max Verstappen, un déséquilibre qui s’inscrit dans la continuité des difficultés rencontrées par Red Bull avec son second pilote depuis plusieurs saisons.
Depuis le départ de Daniel Ricciardo fin 2018, les remplaçants successifs – Pierre Gasly, Alex Albon, puis Sergio Perez – ont tous peiné à se hisser au niveau attendu. Le problème perdure aujourd’hui avec Yuki Tsunoda, dont les résultats restent très en deçà des standards de l’écurie.
À la veille de son premier Grand Prix en tant que team principal, Mekies est attendu sur ce dossier central pour renforcer la compétitivité globale de Red Bull.
« Je pense que c’est probablement la meilleure façon de l’utiliser dans l’immédiat. Il faut comprendre pourquoi, car si vous avez deux voitures identiques, vous devez comprendre pourquoi un pilote est si bon et l’autre pas », a-t-il déclaré au podcast F1 Nation. « Même Red Bull, en tant qu’équipe, se creuse la tête en se demandant comment personne ne parvient à se rapprocher de Max. Alors maintenant, vous avez un directeur d’équipe qui n’a jamais travaillé avec Max dans ce rôle. Christian a en quelque sorte fait de Max le champion qu’il est aujourd’hui, toujours au rendez-vous avec Red Bull, et ils ont remporté leurs titres ensemble. Laurent a travaillé avec Yuki Tsunoda et Liam Lawson dans le passé », a poursuivi Palmer.
« C’était sa première expérience en tant que directeur d’équipe. Il a un peu l’esprit du battant, donc je pense qu’il va certainement soutenir Yuki et lui dire : ‘Allez, tu étais génial quand tu roulais avec moi, tu te qualifiais dans les trois premières lignes. Que se passe-t-il ici ?’ Il va essayer de mieux comprendre le rôle du deuxième pilote, ce qui, je pense, sera utile. La question de savoir s’il sera capable d’être performant est évidemment la plus grande source d’inquiétude pour l’équipe. »
Max Verstappen reste sous la menace d’une suspension en raison de son accumulation de points de pénalité. Après son accrochage avec George Russell en Espagne, le Néerlandais a écopé de trois nouveaux points, portant son total à 11 sur les 12 qui entraînent une suspension automatique d’une course.
Bien qu’il ait échappé à toute sanction lors des Grands Prix du Canada et d’Autriche — deux points ayant expiré après son abandon en Autriche — Verstappen conserve neuf points jusqu’au Grand Prix du Mexique en octobre, un record parmi les pilotes actuels.
Pour Jacques Villeneuve, champion du monde 1997, cette situation met en lumière un point faible du pilote Red Bull : une tendance à perdre son calme sous pression. Le Canadien cite notamment son comportement lors du Grand Prix du Mexique 2024, où Verstappen avait reçu 20 secondes de pénalité pour ses manœuvres agressives face à Lando Norris.
« Tout le monde a une faiblesse, un point faible », a déclaré Villeneuve au podcast Red Flags. « Max voit parfois rouge et devient un peu trop agressif, ce qui lui coûte cher, et dans les courses modernes, cela signifie que vous perdez des points sur votre licence. Il n’est plus qu’à trois points d’une suspension pour une course, et il y a une chance que cela arrive, ce qui pourrait l’amener à courir différemment. Russell connaît ce point faible, mais il n’est pas dans la même situation, il ne joue pas dans la même cour que Verstappen. »
Le circuit de Spa-Francorchamps s’apprête à offrir un week-end mouvementé pour la troisième épreuve sprint de la saison, avec une météo instable attendue. Fidèle à sa réputation, le tracé belge pourrait être sec à un endroit et détrempé à un autre.
Vendredi 26 juillet, la séance d’essais libres (12h30) pourrait se dérouler sur piste sèche malgré des averses matinales. En revanche, les qualifications sprint (16h30) risquent d’être perturbées par la pluie. Les températures oscilleront autour de 22 °C.
Samedi, la météo s’annonce plus clémente : sprint et qualifications du Grand Prix devraient bénéficier de conditions sèches. Mais dimanche, jour de course (15h00), de violents orages sont attendus autour du circuit, rendant une course humide très probable.
Les vents, changeants tout au long du week-end, pourraient également influencer le comportement des monoplaces dans des sections clés du tracé.
Sebastian Vettel n’écarte pas totalement l’idée d’un jour briguer la présidence de la FIA, même si ce n’est pas à l’ordre du jour. L’ancien quadruple champion du monde de F1, récemment revenu dans l’actualité pour avoir écarté l’idée d’un retour en piste, a aussi été cité comme possible successeur d’Helmut Marko chez Red Bull. Une option qu’il n’a pas fermement exclue.
Quant à la présidence de la FIA, l’ex-directeur de la F1 Ross Brawn a déjà présenté Vettel comme un candidat naturel au poste. Le président actuel, Mohammed Ben Sulayem, vise un second mandat, mais fait face à la candidature de l’Américain Tim Mayer. Interrogé sur ce scénario, Vettel a salué les propos de Brawn mais a précisé que cette perspective ne faisait pas partie de ses projets immédiats.
« Je connais trop peu les tâches d’un président de la FIA », a déclaré Vettel à Auto Motor und Sport. « Du point de vue de la Formule 1, on ne voit qu’une partie des choses. J’ai quelques connaissances, mais trop peu pour pouvoir évaluer cela. Il serait hasardeux de dire aujourd’hui : « Oui, je peux m’imaginer [me présenter à la présidence]. Ross Brawn est mieux placé pour en juger, car il a eu davantage de points de contact avec la FIA dans le cadre de ses fonctions et sait donc quel type de personne convient à ce poste. »
Douzième manche de la saison 2021 de F1, Grand Prix de Belgique 2021 reste dans les mémoires comme l’un des épisodes les plus amers pour beaucoup de fans, contribuant à la montée en tension progressive de cette saison 2021 extrêmement politisée et de plus en plus tendue en seconde moitié de saison entre les clans Mercedes, Red Bull, et les autoritiés sportives régissant la discipline. Le départ du Grand Prix de Belgique fut donné le dimanche 29 août sur le mythique circuit de Spa-Francorchamps.
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui s’élançait depuis la pole position, le Néerlandais devançant le Britannique George Russell, opportuniste sur sa Williams, et la Mercedes de Lewis Hamilton.
Derrière, Daniel Ricciardo, Sebastian Vettel, Pierre Gasly, Sergio Perez, Esteban Ocon, Charles Leclerc et Nicholas Latifi complètent le top dix sur la grille au départ (la grille de départ est disponible ici).
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui fut déclaré vainqueur du Grand Prix de Belgique, le dimanche à Spa-Francorchamps, le Néerlandais devançant de nouveau la Williams de George Russell et la Mercedes de Lewis Hamilton au termes d’un Grand Prix perturbé par les conditions météo et une situation cacophonique frôlant le ridicule.
Derrière, Daniel Ricciardo, Sebastian Vettel, Pierre Gasly, Esteban Ocon, Charles Leclerc, Nicholas Latifi et Carlos Sainz ont complété le top dix.
Sachez tout simplement qu’il n’y aura pas eu de course le dimanche puisque le départ de l’épreuve (initialement prévu à 15h00) a été reporté à plusieurs reprises en raison des conditions météo très mauvaises sur le tracé de Spa-Francorchamps pendant tout le week-end !
Les pilotes classés dans le top dix ont donc marqué « seulement » la moitié des points au championnat du monde ; trop, aux yeux de beaucoup qui ont vu la procession organisée pour cumuler du kiométrage derrière la voiture de sécurité comme une insulte au sport.
Pérez out avant le départ
Le pilote Red Bull Sergio Perez a perdu le contrôle de sa monoplace en entrant dans le virage des Combes et est allé frapper les barrières de pneus lors de son tour de mise en grille juste avant le départ, ce qui l’a obligé à abandonner en raison des dégâts importants.
Coup dur pour le pilote mexicain qui devait s’élancer depuis la septième place sur la grille, alors que l’équipe de Milton Keynes avait annoncé le jeudi-même la prolongation de son contrat pour la saison 2022 de Formule 1. Cependant, Pérez a eu un gros coup de chance dans son malheur car le départ du Grand Prix de Belgique a été reporté à cause des conditions météo exécrables.
Ce report (de plusieurs heures) a permis aux mécaniciens de l’écurie de Milton Keynes de réparer la monoplace de Sergio Pérez, qui a donc été autorisé par la FIA à prendre le départ de l’épreuve depuis la voie des stands…
Un départ reporté
Comme expliqué ci-dessus, le départ du Grand Prix de Belgique a été reporté de plusieurs heures après un premier tour de formation réalisé derrière la Safety Car sur une piste complétement détrempée.
Rapidement, les pilotes ont indiqué via la radio que les conditions n’étaient pas suffisamment bonnes pour rouler et la direction de course a donc pris la sage décision de faire rentrer toutes les monoplaces dans la voie des stands.
Une longue attente
A partir de ce moment-là, les pilotes, spectateurs, journalistes et autres personnels travaillant sur le circuit ont dû prendre leur mal en patience, puisque les conditions météo ne se sont pas beaucoup améliorées.
Arrêt du chrono
A 17h00, et alors que le départ n’avait toujours pas été donné, la FIA a décidé de stopper le chrono du Grand Prix de Belgique « pour cas de force majeure », afin de pouvoir lancer la course dès que possible et sans se soucier de la limite à ne pas dépasser qui était fixée à 18h00.
Départ donné à…18h17
Plus de trois heures après l’heure initiale prévue, le départ de la course a enfin été donné derrière la Safety Car par la direction de course pour le plus grand bonheur des spectateurs frigorifiés et trempés dans les tribunes du circuit, et dans des conditions de visibilité inquiétantes.
La course n’aura finalement repris que pour deux tours derrière la voiture de sécurité, histoire de relancer le chrono de la course et permettre aux dix premiers pilotes de marquer la moitié des points pour cette épreuve.
Mazepin le plus rapide
Derrière la Safety Car, c’est le pilote Haas Nikita Mazepin qui a signé le tour le plus rapide en course au Grand Prix de Belgique.
Avant que ne débute le week-end du Grand Prix de Belgique, voici 10 anecdotes et faits à connaîte sur l’épreuve de Spa-Francorchamps.
Le premier Grand Prix en 1925 : Spa-Francorchamps a accueilli sa première course de Grand Prix en 1925, faisant de la Belgique l’une des nations fondatrices du championnat du monde de Formule 1.
Un tracé qui a évolué sans cesse : Le circuit a connu plus de dix modifications majeures depuis sa création, pour des raisons de sécurité, d’innovation ou pour s’adapter aux normes modernes de la F1.
Le record de victoires de Michael Schumacher : Le pilote allemand détient le record de sept victoires à Spa, où il a également débuté sa carrière en F1 en 1991.
Un podium 100% britannique en 1963 : Jim Clark, John Surtees et Graham Hill ont offert à la Grande-Bretagne un triplé historique lors du Grand Prix de 1963.
Des conditions météo extrêmes : L’édition de 1998 fut marquée par un carambolage géant au départ sous la pluie, impliquant treize voitures dans le même accident.
Jacky Ickx, héros national : Le Belge Jacky Ickx, véritable icône du sport automobile, est monté six fois sur le podium à Spa, ravissant le public local.
Le circuit, un laboratoire technologique : Spa a souvent servi de terrain d’essai pour de nouvelles technologies, comme l’introduction des pneus pluie ou la télémétrie embarquée.
Le virage Blanchimont, un autre défi de taille : Considéré comme l’un des virages les plus rapides et les plus dangereux du monde, Blanchimont exige une maîtrise totale du véhicule, même pour les pilotes les plus chevronnés.
Le retour après une pause : En 2006, le Grand Prix de Belgique est absent du calendrier en raison de travaux de rénovation, mais il revient dès 2007, modernisé et plus sûr.
La présence des courses annexes : En marge de la F1, Spa accueille chaque année de nombreuses autres compétitions prestigieuses (F2, F3, Porsche Supercup), faisant du week-end un rendez-vous incontournable pour les passionné·e·s du sport automobile.