Stats F1 – Quel est le palmarès de chaque équipe en nombre de victoires ?

McLaren domine le championnat du monde de Formule 1 cette année et semble promis à la récolte des lauriers tant sur le plan du tableau des constructeurs que celui des pilotes en 2025. Néanmoins, la lutte reste forte pour le titre pilotes entre Oscar Piastri, Lando Norris et Max Verstappen, qui pourrait venir jouer les troubles-fêtes avec Red Bull. 

Les victoires en GP demeurent néanmoins ouvertes cette saison, comme l’a encore une fois prouvé George Russell, qui est parvenu à imposer sa Mercedes entre les murs du circuit Gilles Villeneuve, au Canada, lors de la dernière épreuve en date. 

Dans l’Histoire de la Formule 1, c’est Ferrari, équipe ayant participé à absolument chaque championnat depuis sa création en 1950, qui peut se targuer d’avoir cumulé le plus grand nombre de succès dans la discipline. Mais où se trouvent les autres équipes, présentes et futures ? 

Voici un petit tableau pour rafraichir vos connaissances statistiques, avec, en gras, les équipes en activité.

Ferrari

248

McLaren

196

Mercedes

130

Red Bull

122

Williams

114

Lotus

81

Renault

35

Brabham

35

Benetton

27

Tyrrell

23

BRM

17

Cooper

16

Alfa-Romeo

11

Vanwall

10

Matra

9

Maserati

9

Brawn GP

8

Ligier

7

Jordan

4

Honda

3

March

3

Wolf

3

Talbot

2

Alpine

1

AlphaTauri (includes Toro Rosso)

1

BMW

1

Racing Point

1

Shadow

1

Hesketh

1

Porsche

1

Stewart

1

Penske

1

Eagle

1

Sergio Perez estime que Red Bull regrette son départ

Sergio Perez a affirmé que Red Bull regretterait la décision de l’avoir écarté à l’issue d’une saison 2024 compliquée. Le pilote mexicain, en difficulté pour exploiter pleinement le potentiel de sa monoplace, avait quitté l’écurie de Milton Keynes en fin de saison, au terme d’une campagne en demi-teinte.

Son remplacement par Liam Lawson n’a pas apporté les résultats escomptés. Le Néo-Zélandais n’a disputé que deux Grands Prix avant d’être remplacé à son tour par Yuki Tsunoda. Malgré ces ajustements, les performances de la seconde voiture sont restées en retrait, obligeant Red Bull à compter quasi exclusivement sur Max Verstappen dans la lutte en tête du championnat.

Aujourd’hui en retrait du paddock, Perez, 35 ans, observe la situation avec un certain recul. Selon lui, les difficultés persistantes rencontrées par ses successeurs alimentent le sentiment de regret au sein de l’équipe quant à la gestion de son duo de pilotes.

« Non », a répondu Perez à Dede el Paddock lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Red Bull lui devait des excuses. « Je veux dire, en fin de compte, c’est comme ça que fonctionne ce sport. Ils ont pris certaines décisions en raison de la pression immense qu’ils ont eux-mêmes contribué à créer. Mais je sais, au fond de moi, qu’ils le regrettent. Et je le sais de source très sûre. Mais que pouvez-vous faire ? Vous passez à autre chose. C’est difficile. J’ai de très bons amis là-bas, et les gens pourraient penser que je me réjouis de ce qui s’est passé, mais ce n’est pas le cas. »

« La vérité, c’est que Max mérite tout le succès qu’il connaît », a déclaré Perez. « C’est un pilote incroyable, et très peu de gens comprennent sa façon de travailler. Il est exceptionnel. »

« Nous avions une excellente équipe. Au final, elle s’est lentement effondrée, mais nous avions vraiment quelque chose de spécial, pendant l’une des périodes les plus compétitives de la F1 », a-t-il ajouté. « Nous n’avons pas dominé une époque comme Mercedes, qui disposait d’un énorme avantage en termes de moteur. Dans notre cas, l’écart de performance était minime, et nous avons quand même construit une équipe très performante. C’est quand Adrian est parti que les problèmes ont vraiment commencé. »

Quand les points de pénalité de Verstappen expirent-ils ?

Le Grand Prix d’Autriche, ce week-end, marque un dernier écueil pour Max Verstappen, qui, après le Canada où il se trouvait déjà sur le fil, devra impérativement éviter de se voir pénalisé en points sur sa Super Licence de pilote F1. Si le Hollandais venait à se retrouver dans une situation en piste amenant les commissaires sportifs de la FIA à lui ôter des points, il se verrait alors suspendu pour le GP suivant, en Grande-Bretagne.

Max Verstappen est encore dans la lutte pour le titre mondial face aux pilotes McLaren, Oscar Piastri et Lando Norris, même s’il ne dispose pas depuis le début de saison du package le plus compétitif. Reste que le pilote Red Bull, par sa régularité et sa vitesse, demeure une menace constante pour quiconque brigue le titre de champion du monde de F1. L’un de ses principaux atout, néanmoins, qu’est son agressivité hors-norme au volant, devra encore être particulièrement contenue sur le Red Bull Ring, pour le GP à domicile de son employeur.

Quand les points de pénalité ont-ils été introduits ?

En 2014, la FIA a mis en place un système de points de pénalité. À ce jour, le seul pilote à avoir été suspendu pour une course en raison de points de pénalité est l’ancien pilote Haas Kevin Magnussen. En septembre 2024, Magnussen a purgé une suspension d’une course et a manqué le Grand Prix d’Azerbaïdjan après avoir accumulé 12 points de pénalité en 12 mois.

Quand les points de Verstappen expirent-ils ?

Les points expirent 12 mois après leur attribution. Les deux premiers des 11 points de Verstappen expirent le 30 juin, un jour après le Grand Prix d’Autriche de ce mois-ci.

Ensuite, aucun de ses neuf points restants n’expirera avant le 27 octobre, un jour après le Grand Prix de Mexico.

Deux points : 30 juin 2025 – un jour après le Grand Prix d’Autriche

Deux points : 27 octobre 2025 – un jour après le Grand Prix de Mexico

Un point : 1er novembre 2025 – six jours après le Grand Prix de Mexico

Un point : 1er décembre 2025 – un jour après le Grand Prix du Qatar

Deux points : 8 décembre 2025 – un jour après le Grand Prix d’Abu Dhabi

Red Bull – Arvid Lindblad fera ses débuts en EL1 au Grand Prix de Grande-Bretagne

Helmut Marko a confirmé la présence d’Arvid Lindblad en première séance d’essais libres lors du Grand Prix de Grande-Bretagne. Le jeune Britannique, membre du programme Red Bull, s’apprête à effectuer ses débuts en Formule 1 à seulement 17 ans, devenant ainsi le plus jeune pilote à participer à une session officielle depuis Max Verstappen.

Red Bull a obtenu une dérogation exceptionnelle à la réglementation de la FIA, qui impose normalement un âge minimum de 18 ans pour obtenir une super licence. Lindblad, qui fêtera ses 18 ans en août, bénéficie ainsi d’un statut rare au sein du paddock.

Dans un entretien accordé au Kleine Zeitung, Marko a précisé que le jeune pilote « a passé une demi-journée dans la voiture lundi en Italie », dans le cadre de sa préparation en amont du week-end de course. Il fera sa première apparition officielle lors de son Grand Prix national à Silverstone, même si le conseiller Red Bull n’a pas encore indiqué s’il prendra le volant d’une monoplace de l’équipe principale ou de la structure sœur, Racing Bulls.

« Il sera également dans la voiture pour les essais de vendredi à Silverstone », a ajouté Marko. « Il se distingue par sa force mentale et sa confiance en soi ; son mélange suédo-indien (pilote sous licence britannique) est clairement très bon pour le sport automobile. »

Les écuries de F1 sont tenues d’accorder quatre séances de FP1 aux pilotes débutants. Red Bull a déjà fait courir Ayumu Iwasa à Bahreïn en début d’année. Si Lindblad se prépare peut-être à devenir pilote à plein temps, Marko a déclaré que les débuts précoces du pilote de F2 étaient une conséquence du fait que Max Verstappen était dangereusement proche d’une suspension avec 11 points sur sa super licence.

« Nous nous préparons au cas où quelque chose arriverait vraiment à Max Verstappen concernant ses points de pénalité », a ajouté Marko. « Nous avons actuellement deux pilotes de réserve : Lindblad et Ayumu Iwasa, dont le calendrier de Formule 1 entre en conflit avec ses apparitions au Japon. Nous avions même conclu un accord avec une autre équipe pour certaines courses ; à un moment donné, un pilote de réserve était même prévu pour trois équipes. Ce n’est pas si facile de trouver quelqu’un qui soit en pleine forme. C’est pourquoi Lindblad est au volant aujourd’hui. »

Pierre Gasly interpelle Alpine sur l’importance d’avoir un bon châssis en 2026 pour l’arrivée du moteur Mercedes

Pierre Gasly a lancé un appel clair à Alpine : l’écurie devra être prête à concevoir un châssis à la hauteur du moteur Mercedes, dont elle bénéficiera à partir de 2026. Le Français exhorte son équipe à relever ce défi technique afin de pleinement exploiter les performances attendues de cette nouvelle unité de puissance.

Alpine abandonnera en effet les moteurs Renault au terme de la saison 2025, à la suite des difficultés rencontrées depuis le gel du développement imposé en 2022. Incapable de combler les faiblesses structurelles de son bloc, Renault a décidé de cesser la production de moteurs à Viry-Châtillon à la fin du cycle réglementaire actuel.

Les rumeurs laissent entendre que les motorisations Mercedes, développées à Brixworth, pourraient dominer la nouvelle ère technique de la Formule 1. Dans ce contexte, Gasly souligne l’importance pour Alpine d’assumer pleinement sa responsabilité en matière de conception du châssis, afin de tirer parti de ce changement stratégique.

« Les [nouvelles] réglementations offrent des opportunités beaucoup plus importantes et des récompenses potentiellement beaucoup plus importantes, et nous devons nous concentrer là-dessus », a expliqué Gasly aux médias. « Vu la façon dont les gars travaillent à l’usine, tout le monde est très confiant et optimiste quant à la mise au point de la voiture, mais en même temps, nous n’aurons pas la réponse avant d’avoir mis la voiture en piste. Certes, [le fait d’avoir un moteur Mercedes] nous donne confiance, mais rien ne garantit qu’ils auront le meilleur moteur l’année prochaine, c’est juste que ces dernières années, ils semblaient être parmi les meilleurs. Ensuite, en ce qui concerne le châssis, nous savons que nous avons du travail à faire. Nous avons un châssis assez bon, mais cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas faire mieux. Nous avons des idées pour l’améliorer, mais nous n’avons pas pu toutes les intégrer dans la voiture de cette année. Je fais confiance au processus, je sais que nous faisons la une des journaux et que les gens ne voient peut-être pas tout ce qui se passe au sein de l’équipe, et que les changements les plus visibles ne sont pas toujours ceux qui ont le plus d’impact, mais ce sont ceux qui font le plus de bruit. »

 

Sebastian Vettel confirme être en pourparlers avec Red Bull pour un retour en F1

Sebastian Vettel a confirmé être en pourparlers avec Red Bull dans le cadre d’un éventuel retour en Formule 1, cette fois-ci dans une fonction autre que celle de pilote. Le quadruple champion du monde, qui a pris sa retraite à l’issue de la saison 2022, envisage une nouvelle implication au sein de l’écurie avec laquelle il a connu ses plus grands succès entre 2010 et 2013.

Depuis la fin de sa carrière en piste, Vettel s’est engagé publiquement sur des sujets tels que l’environnement, la santé mentale et les droits humains. Il est désormais évoqué comme un successeur potentiel du Dr Helmut Marko, actuel responsable du programme de jeunes pilotes chez Red Bull, un poste stratégique qu’il pourrait occuper à l’avenir.

Âgé de 82 ans, Marko dirige ce programme depuis de nombreuses années. À 37 ans, Vettel, premier pilote issu de cette filière à avoir remporté un titre mondial, pourrait incarner une relève naturelle. Présent à plusieurs reprises dans le paddock ces derniers mois, l’Allemand semble écarter définitivement l’idée d’un retour à la compétition, se concentrant désormais sur une contribution en coulisses.

« Il y a eu quelques gros titres récemment, mais je m’entends toujours très bien avec Helmut, et nous échangeons également sur le sujet », a déclaré Vettel à l’ORF. « Ce n’est pas encore très intense ni très approfondi, mais c’est peut-être quelque chose où je pourrais jouer un rôle, mais sous quelle forme, cela reste à voir. Mais je dois admettre que je n’ai pas été très proche de la F1 ces dernières années, mais je pense que Marko sait ce qu’il fait, et quoi qu’il arrive, on peut toujours apprendre beaucoup de lui. »

« Marko est irremplaçable, restons-en là. Il a beaucoup apporté à l’équipe depuis 2005, et ce n’est peut-être pas le but de quelqu’un de le remplacer. Il a dit à plusieurs reprises qu’il allait s’arrêter, mais il est toujours là, et j’aimerais qu’il reste encore longtemps, mais il partira à un moment donné, et il le sait. C’est un réaliste brutal qui sait très bien juger les choses, et il saura quand le moment sera venu. »

Programme et horaires du Grand Prix de F1 d’Autriche 2025

La Formule 1 s’apprête à disputer son onzième rendez-vous de la saison 2025 avec le Grand Prix d’Autriche, programmé du vendredi 27 au dimanche 29 juin. L’épreuve se déroulera sur le circuit du Red Bull Ring, situé à Spielberg, en Styrie.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP d’Autriche de Formule 1

Date Séance Horaires Chaine
Vendredi Essais Libres 1 13:30 – 14:30 Canal+ Sport
  Essais Libres 2 17h00 – 18h00 Canal+ Sport
Samedi Essais Libres 3 12H30 – 13H30 Canal+ Sport
  Qualifications 16h00 – 17h00 Canal+ Sport
Dimanche Grand Prix 15h00 Canal+

Voici le calendrier officiel F1 2026 tel qu’annoncé par Liberty Media

Le calendrier officiel du championnat du monde de Formule 1 2026 est désormais officiel, suite à une ratification des dates proposées par Liberty Media à la Fédération Internationale de l’Automobile. Les calendriers F1, F2 et F3 sont donc désormais intégralement connus, tout comme celui de la Formule E.

Le calendrier F1 2026 compte quelques changements avec la disparition du GP d’Emilie Romagne, qui se tenait ces derniers temps sur le tracé d’Imola. Il voit aussi apparaitre la manche espagnole dans la capitale de Madrid, sur le nouveau tracé urbain qui vient ainsi compléter la présence en Espagne du Circuit de Catalogne, qui demeure pour l’heure au calendrier. 

La saison F1 2026 débutera du 6 au 8 mars 2026 sur le circuit de l’Albert Park, en Australie, et prendra fin du 4 au 6 décembre avec l’ultime épreuve de la saison, à Abou Dhabi. Au total, 24 GP seront au programme pour la F1 en 2026.

Andy Cowell mobilise Aston Martin autour d’un projet commun pour l’avenir

À la tête d’Aston Martin depuis le début de l’année, Andy Cowell a réaffirmé son engagement à fédérer l’ensemble de l’écurie autour d’un objectif clair : redevenir un acteur majeur du championnat du monde de Formule 1.

Installée à Silverstone, l’équipe britannique traverse une saison 2025 compliquée, marquée par des performances en retrait. Elle pointe actuellement à la huitième place du classement des constructeurs.

Pour redresser la barre, Aston Martin a recruté Adrian Newey, figure emblématique de la conception en F1. Le Britannique a été chargé de piloter le département technique de l’écurie. Toutefois, son travail se concentre exclusivement sur la monoplace de 2026, développée selon un nouveau règlement technique qui entrera en vigueur cette année-là.

En attendant, Cowell met l’accent sur la cohésion interne. « Mon objectif est de rassembler l’équipe et les partenaires autour d’une vision commune », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’un engagement collectif pour bâtir un avenir compétitif.

« Il s’agit de rassembler tout le monde », a déclaré Cowell à Sky F1. « Il s’agit de comprendre les systèmes qui composent une voiture de course et de s’assurer que chacun connaît sa place dans le puzzle. Tout le monde se fixe des objectifs ambitieux et exigeants, et nous nous efforçons de les atteindre. »

Le Britannique souhaite mettre à profit son expérience acquise chez les Flèches d’argent et transposer cette culture chez Aston Martin.

« C’est ce que nous avons fait lorsque Mercedes est arrivée en tant qu’équipe d’usine, en collaboration avec Brackley et Brixworth », a-t-il déclaré. « Nous avons connu un grand succès à partir de 2014. Nico a remporté plusieurs courses et un championnat ! Nous essayons simplement de faire la même chose ici. Nous essayons de rassembler tout le monde à Silverstone, chez Aramco, Valvoline et Honda pour jouer un rôle très important dans cette aventure. »

Docu vidéo – Un inside exclusif dans le premier GP de Monaco d’Isack Hadjar

Plongée dans les coulisses de la saison rookie d’Isack Hadjar, de l’écurie Visa Cash App RB Formula One Team avec « TEAM HADJAR », la nouvelle série digitale de CANAL+.

Dans ce premier épisode, au milieu de Teddy Riner, DJ Snake ou encore Kingsley Coman, l’équipe du diffuseur français de la F1 a suivi le jeune pilote français lors du week­end le plus prestigieux de la saison de Formule 1 à Monaco.

Le reportage d’une vingtaine de minutes « Team Hadjar » vous embarque dans un week-end mémorable.

0:00 Un début de saison fantastique

1:29 Petit foot entre amis

4:09 Début des choses sérieuses

7:12 Balade matinale

11:10 Une qualif de folie

16:02 Une tactique payante

18:46 Débrief de stars

 

 

Max Verstappen dévoile un nouveau casque pour les prochains Grands Prix

À l’approche d’un enchaînement de Grands Prix marqués par une forte présence de ses supporters, Max Verstappen a présenté un nouveau design de casque qu’il portera durant une partie de l’été. Le pilote Red Bull arborera une version bleu marine et orange de son casque à l’occasion des épreuves en Autriche, en Belgique et aux Pays-Bas.

Ces trois courses ont une résonance particulière pour le Néerlandais : elles représentent respectivement la manche à domicile de son écurie, son pays natal et sa nationalité. Pour les Grands Prix de Grande-Bretagne et de Hongrie, il reviendra à son habituel casque aux couleurs du drapeau néerlandais.

Le lion emblématique figurant au sommet du casque reste inchangé, tandis que la teinte bleu marine s’harmonise davantage avec la livrée de la Red Bull RB21.

Verstappen arrive au Red Bull Ring avec un retard de 43 points sur Oscar Piastri, actuel leader du championnat, et 21 unités derrière Lando Norris. Autre enjeu pour le quadruple champion du monde : il devra faire preuve d’une extrême prudence en piste. Avec 11 points de pénalité déjà enregistrés sur sa super licence FIA – sur un maximum de 12 –, tout nouvel incident pourrait entraîner une suspension. Un risque qui s’allégera à l’issue de la course en Styrie, deux points devant alors être retirés de son total.

Ralf Schumacher estime que McLaren mise désormais sur Oscar Piastri pour le titre

Selon Ralf Schumacher, McLaren aurait fait le choix de concentrer ses efforts sur Oscar Piastri dans la course au championnat du monde 2025. L’ancien pilote de Formule 1 a affirmé, dans une déclaration à Sky Germany, que l’écurie britannique aurait pris cette décision « en interne », à la suite du Grand Prix du Canada.

La course à Montréal a été marquée par un accrochage entre les deux pilotes McLaren dans les derniers tours. En lutte pour la quatrième place au 67e tour, Lando Norris a percuté l’arrière de la monoplace de son coéquipier, contraignant le Britannique à l’abandon sur le circuit Gilles Villeneuve.

Avant le Grand Prix d’Autriche prévu ce week-end, Piastri devance désormais Norris de 22 points au classement des pilotes. Pour Ralf Schumacher, cet écart traduit une dynamique en faveur du pilote australien. Il a également critiqué les performances de Norris, estimant que ce dernier présente « trop de faiblesses » et « commet trop d’erreurs ».

Ces propos relancent le débat sur la hiérarchie interne chez McLaren, alors que les deux pilotes continuent de se battre régulièrement aux avant-postes.

« Je pense qu’il a été décidé en interne que Piastri est l’homme sur lequel l’équipe va se concentrer pour le championnat du monde », a déclaré Schumacher. « Lando montre trop de faiblesses et commet trop d’erreurs, notamment sa manœuvre insensée dans le dos d’Oscar au Canada. Il s’est excusé, ce qui montre qu’il est quelqu’un de bien. Mais cela ne sert à rien, car les gens bien gagnent rarement des titres. »

Ralf Schumacher a souligné que Norris était « une fois de plus » plus rapide que Piastri, même si le résultat n’était pas en faveur du pilote britannique.

« C’est le moment le plus difficile, car il a un peu perdu son sang-froid », a ajouté Schumacher. « Il faut lui reconnaître une chose, il était une fois de plus plus rapide que Piastri. Il n’a pas réussi à le faire en qualifications, mais en course, il a comblé son retard et a tout simplement été meilleur. Il a toujours la vitesse, surtout en course. Norris a cette sensibilité quand il s’agit du stress sur les pneus. À l’époque d’Alain Prost, on aurait dit ‘le professeur’. Le seul problème, c’est dans la tête de Lando. »

Stats – La supergrille des qualifications 2025 jusqu’au GP du Canada

F1Only vous propose de regarder au-delà des données opposant les équipiers dans leurs luttes internes au sein de leurs équipes respectives pour comparer leurs performances en qualifications depuis le début de la saison de Formule 1 2025.

Ces données sont une compilation des positions de départ de chaque pilote sur l’ensemble des neuf premiers GPs de la saison, hors Sprint. Elles permettent de déterminer, via la place moyenne, le niveau de performance moyen de chaque pilote sur plus d’un tiers de la saison désormais, et en tenant également compte des pénalités pouvant les affecter sur la grille de départ.

On remarque bien évidemment que le leader du championnat du monde, Oscar Piastri, demeure le meilleur performer en qualifications cette année, partant en moyenne depuis la seconde position de la grille. George Russell est proche de Lando Norris, qui est pour l’heure battu par Max Verstappen en dépit du fait de disposer, selon beaucoup, du meilleur package depuis le début de la saison. 

Une fois les quatre top teams exclus, le « meilleur des autres » est pour l’heure Isack Hadjar, qui part en moyenne depuis la position 9.5, un poil devant Albon (Williams). On voit que la lutte pour l’accès à la Q2, une fois les cinq derniers éliminés en Q1, est chaude, huit pilotes se trouvant rapprochés dans le dernier groupe.

La supergrille de la saison 2025 jusqu’à présent

(actualisée après le GP du Canada 2025)

Pilote

Equipe

Pos Grille moyenne

Meilleure pos

Piastri McLaren 2.1 Pole
Verstappen Red Bull 2.9 Pole
Norris McLaren 3.8 Pole
Russell Mercedes 4.3 Pole
Leclerc Ferrari 6 2
Hamilton Ferrari 7.5 4
Antonelli Mercedes 8 3
Hadjar RB 9.5 6
Albon Williams 9.6 6
Sainz Williams 10.9 6
Alonso Aston Martin 10.9 5
Tsunoda Red Bull 12 5
Gasly Alpine 12.4 5
Ocon Haas 14.8 8
Lawson RB 15.3 9
Hulkenberg Stake 15.4 12
Doohan Alpine 15.5 11
Stroll Aston Martin 16 8
Bortoleto Stake 16 12
Colapinto Alpine 16.5 12
Bearman Haas 16.7 10

GP d’Autriche : Dino Beganovic au volant de la Ferrari lors des EL1

Ferrari a confirmé la participation de Dino Beganovic à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche. Le jeune pilote suédois, issu de la Ferrari Driver Academy, prendra place dans la SF-25 habituellement pilotée par Charles Leclerc, sur le circuit du Red Bull Ring.

Beganovic, 21 ans, retrouvera ainsi le baquet de la Scuderia après une première apparition en FP1 plus tôt cette saison à Bahreïn, où il avait déjà remplacé le pilote monégasque. Actuellement dixième du classement général en Formule 2, le Suédois poursuit son intégration progressive au sein de l’écurie italienne.

Ce roulage à Spielberg permettra à Ferrari de remplir la moitié de son quota réglementaire de séances d’EL1 dédiées aux rookies pour la saison en cours. Les deux sessions restantes devront être accomplies avec la monoplace qui sera confiée à Lewis Hamilton en 2025.

Membre du programme junior de Ferrari depuis 2020, Beganovic s’est classé sixième du championnat FIA F3 à deux reprises, en 2023 et 2024. Il est le premier pilote confirmé pour une apparition en FP1 ce week-end en Autriche.

Sondage – Quel pilote remportera le GP d’Autriche F1 2025 ?

La F1 pose les roues ce week-end sur le tracé de Spielberg, renommé Red Bull Ring, à proximité du siège social de Red Bull, qui se trouve à Graz. 

Sur ce tortueux tracé au tour très court, la gestion du trafic et des limites de piste sont toujours de grands points de préoccupation pour les pilotes. La nature très marquée d’accélération/freinage sur les premières portions du circuit amènent également les pilotes à disposer de zones de dépassements, souvent agressifs. 

L’an dernier, George Russell avait imposé sa Mercedes devant la McLaren d’Oscar Piatri et la Ferrari de Carlos Sainz Jr. C’étaient pourtant Max Verstappen et Lando Norris qui s’étaient élancés depuis la première ligne de la grille de départ. Le meilleur tour en course avait été signé par l’Aston Martin de Fernando Alonso.

 

Liberty Media finalise l’acquisition du MotoGP avec le feu vert de Bruxelles

Le rachat du MotoGP par Liberty Media est désormais officiel. La société américaine, déjà propriétaire de la Formule 1, a obtenu l’approbation de la Commission européenne pour finaliser l’acquisition de Dorna Sports, détenteur des droits commerciaux de la catégorie reine du sport motocycliste.

Initialement annoncée en avril 2024, l’opération avait été soumise à un examen minutieux de la part des autorités européennes de la concurrence, soucieuses de s’assurer qu’elle ne contrevienne pas aux règles antitrust. Après plusieurs mois d’analyse, Bruxelles a donné son aval, ouvrant la voie à une finalisation de l’accord d’ici au 3 juillet 2025.

À l’issue de cette opération, Liberty Media prend le contrôle de 84 % des parts de Dorna Sports. Les dirigeants actuels conservent 16 % du capital et continueront de piloter l’organisation. Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna depuis 1998, reste aux commandes du MotoGP.

« Nous sommes très heureux que la Commission européenne ait approuvé la transaction », a réagi M. Ezpeleta. « C’est une étape déterminante qui confirme un avenir encore plus prometteur pour le MotoGP. »

L’arrivée de Liberty Media s’inscrit dans une volonté d’accélérer le développement international de la discipline, en s’appuyant sur une stratégie visant à élargir la base de fans à l’échelle mondiale. « Liberty est le meilleur partenaire possible pour notre sport », a ajouté Ezpeleta, soulignant l’ambition de « créer encore plus de valeur pour les fans, les partenaires commerciaux et les concurrents ».

Avec cette acquisition, Liberty Media renforce son influence dans le paysage du sport mondial, en ajoutant une nouvelle discipline de premier plan à son portefeuille.

Quels sont les GP de F1 qui se déroulent pendant l’été 2025?

L’été commence à éloigner même certains des fans les plus aguerris de Formule 1 des écrans tant les week-ends ensoleillés gagnent face à de nombreuses autres passions ! Néanmoins, la F1 n’aura de cesse de se produire au cours de la saison estivale et sera une période extrêmement importante pour le paddock et les enjeux du championnat du monde. 

Après un premier tiers de saison bien marqué par l’émergence de McLaren comme favori au titre mondial tant sur le plan du championnat par équipes que pilotes, le cap de la mi-saison sera bien passé durant l’été et il est même très probable que de nombreuses équipes auront définitivement enterriné leur abandon du programme de développement de la monoplace actuelle pour recentrer tous leurs efforts disponibles sur les machines 2026, qui font l’objet d’une toute nouvelle réglementation technique, avec les implications que l’on connait.

L’été a débuté ce 21 juin et l’automne prendra ses marques le lundi 22 septembre. Le 22 septembre sera lui-même le lendemain du Grand Prix F1 d’Azerbaïdjan, qui se tient dans les rues de Bakou. 

Le premier GP estival sera le GP d’Autriche, ce week-end du 29 juin. Ensuite, la F1 posera ses valises en Grande-Bretagne, sur le mythique tracé de Silverstone, le week-end du 6 juillet, avant de prendre la direction d’un autre tracé non moins emblématique : Spa, en Belgique. Ensuite, cap sur la Hongrie, à Budapest, le week-end du 3 août.

Une trêve bienvenue permettra au monde de la F1 de souffler un peu par la suite, pour remettre le rendez-vous suivant sur le GP des Pays-Bas, le week-end du 31 août, sans doute pour la dernière fois à Zandvoort. La F1 se produira ensuite dans le temple de la vitesse de Monza, sur le premier week-end de septembre, et donc en Azerbaïdjan. 

Au total, ce sont donc 7 GPs qui se tiendront pendant cet été 2025. Il restera ensuite une belle tournée extra-européenne de 7 autres dates pour conclure ce championnat du monde de F1 2025.

Toto Wolff revient sur les débuts difficiles d’Hamilton chez Ferrari : « Une phase d’adaptation inévitable »

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, a suggéré que les débuts poussifs de Lewis Hamilton chez Ferrari ne sont pas une surprise, soulignant que le Britannique a souvent eu besoin de temps pour pleinement exploiter son potentiel en début de saison.

Pour sa première année sous les couleurs de la Scuderia Ferrari après plus d’une décennie passée chez Mercedes, Hamilton peine à s’imposer dans le nouveau cadre. En 2025, il n’a toujours pas décroché de podium, malgré les attentes élevées qui entouraient son transfert historique vers Maranello.

Ce scénario rappelle, selon Wolff, les difficultés rencontrées par le septuple champion du monde lors du début de l’ère des nouvelles réglementations techniques en 2022, où ses performances avaient connu un net recul.

Le dirigeant autrichien a reconnu qu’un tel changement d’environnement nécessite une période de rodage : « Il faut toujours du temps pour s’adapter à une nouvelle structure, une nouvelle façon de travailler. Cela a été le cas par le passé, et cela l’est encore aujourd’hui. »

« On n’oublie pas si vite comment piloter », a déclaré Wolff à Bloomberg Hot Pursuit en évoquant ses difficultés. « En 2021, il était excellent. Puis le règlement a changé et cela est devenu un peu plus difficile, mais il continuait à performer à un très haut niveau. Ce n’est pas en changeant d’équipe que l’on perd soudainement ses compétences. Tout le monde a besoin d’une période d’adaptation. La voiture est différente, son ADN est différent, et il faut commencer à travailler avec une nouvelle équipe d’ingénieurs. Ensuite, il faut s’impliquer dans le développement continu de la voiture afin qu’elle corresponde à son style de conduite. C’est une équipe entièrement italienne, et lui, c’est un Britannique qui a été parachuté là-dedans. Et ça prend du temps. De plus, on a remarqué que Lewis avait tendance à avoir besoin de trouver ses marques en début de saison, puis à être très performant en deuxième partie de saison. Alors, ne sous-estimez jamais Lewis Hamilton. »

Liberty Media renouvelle Las Vegas au calendrier sans grand effet d’annonce

Le Grand Prix de Las Vegas et Formula One Management ont officiellement prolongé le contrat de l’événement jusqu’en 2027.

Avec la F1 comme promoteur de l’événement – une première dans l’histoire de ce sport – cette décision n’a jamais fait l’ombre d’un doute, d’autant plus que le comté de Clark avait déjà confirmé la tenue de l’événement jusqu’en 2032.

« Nous avons convenu collectivement de prolonger de deux ans, pour 2026 et 2027 », a déclaré Emily Prazer, présidente du Grand Prix de Las Vegas, lors du week-end du GP du Canafa, quelques jours après l’apparition de l’événement dans le calendrier 2026. « Nous voulons nous assurer que nous continuons à faire évoluer ce que nous faisons », a-t-elle ajouté. « Mais l’intention est de conclure un accord à beaucoup plus long terme. Comme nous le savons tous, la course a connu des difficultés, mais nous sommes en train de les surmonter. Nous voulons donc nous assurer qu’elle continue à fonctionner pour les deux parties. Nous nous sommes donc réunis et avons convenu que c’était la meilleure approche. Nous avons des projets à plus long terme, mais c’est là où nous en sommes actuellement. »

L’événement devrait se poursuivre en novembre, le week-end précédant Thanksgiving, traditionnellement l’un des mois les plus calmes de l’année sur le plan commercial dans la ville.Cependant, le Grand Prix a changé la donne, l’événement de l’année dernière ayant généré 934 millions de dollars (690 millions de livres sterling) de recettes et environ 45 millions de dollars (33 millions de livres sterling) de taxes. « La durée des prolongations ne reflète rien d’autre que le fait que cela semble logique de manière progressive », a déclaré Steve Hill, PDG et président de l’autorité chargée de la convention et des visiteurs de Las Vegas. « Nous savons ce qui va se passer au cours des deux prochaines années. »Nous prévoyons que cette course soit permanente ; nous continuerons simplement à planifier des prolongations qui s’étendront probablement au fur et à mesure. »

Déterminée à implanter la F1 dans la ville, Formula One Management a investi des sommes colossales dans le Grand Prix Plaza, un complexe de 16 hectares qui sert de paddock et de zone technique pendant le week-end du Grand Prix et qui abrite également diverses expériences immersives pour les fans, notamment F1 X, F1 Drive et F1 Hub, tout au long de l’année.

Esteban Ocon assure ne tirer « aucune satisfaction » des difficultés d’Alpine

Esteban Ocon a tenu à mettre les choses au clair concernant la situation actuelle d’Alpine, affirmant qu’il ne tire « aucun plaisir » des difficultés rencontrées par son ancienne écurie, malgré la détérioration de leurs relations avant son départ.

Le pilote français, qui avait rejoint l’équipe d’Enstone en 2020, y a connu des moments forts, notamment sa victoire au Grand Prix de Hongrie 2021. Mais la fin de collaboration s’est tendue, notamment après une collision remarquée avec son coéquipier Pierre Gasly à Monaco en 2024. Quelques semaines plus tard, son transfert chez Haas pour la saison 2025 était officialisé.

Ocon n’avait d’ailleurs pas disputé la dernière manche de la saison à Abu Dhabi, afin de participer aux essais post-saison avec sa nouvelle équipe. Aujourd’hui sixième au championnat avec Haas, il observe depuis les contre-performances d’Alpine, lanterne rouge chez les constructeurs, après un début de saison marqué par un changement de pilotes entre Jack Doohan et Franco Colapinto.

Interrogé sur le sort de son ancienne équipe, Ocon a réfuté toute idée de ressentiment : « Ce n’est jamais agréable de voir une écurie en difficulté, surtout une équipe avec laquelle on a partagé autant. »

Lorsqu’il a été interrogé par certains médias pour savoir si les difficultés d’Alpine le faisaient sourire, Ocon a répondu : « On ne sourit jamais en voyant quelqu’un en difficulté. Pour moi, il était très clair que je voulais venir ici depuis très longtemps. J’ai pris ma décision, il était clair que nous ne visions pas les mêmes objectifs avec l’équipe et que j’avais besoin d’un nouveau défi, car nous n’allions pas avancer ensemble. Nous n’étions pas d’accord sur beaucoup de choses. »

« Et, oui, ils ont été rapides à Bahreïn et sur certains circuits. Ils vont également travailler sur eux-mêmes. En une course, on peut rattraper son retard. Donc, même s’ils sont derniers pour l’instant, cela ne signifie pas qu’ils finiront là. Nous devons donc garder un œil sur tout le monde et faire de notre mieux de notre côté. Mais oui, je me sens vraiment bien ici. Comme je l’ai dit, Alpine aura toujours une place spéciale dans mon cœur. »