Briatore dément toute discussion entre Alpine et Bottas pour 2026

Flavio Briatore a réfuté les propos de Valtteri Bottas selon lesquels Alpine aurait envisagé de l’engager pour la saison 2026 de Formule 1.

Après avoir perdu son volant chez Sauber au profit de Gabriel Bortoleto, Bottas a passé la saison 2025 sur la touche, reprenant un rôle de pilote d’essai et de réserve chez Mercedes. Dans le même temps, Alpine a connu des difficultés avec Jack Doohan et Franco Colapinto, alimentant des rumeurs sur un éventuel recrutement du Finlandais.

Bottas a déclaré : « C’est vrai. Il y a eu des discussions [avec Alpine] », a-t-il déclaré. « Comme je l’ai dit, ce qui m’a convaincu au début de l’année, c’est l’ensemble du projet. Quand j’ai en savoir plus sur leurs plans, leurs investissements et les personnes qu’ils recrutent, je me suis dit qu’à ce stade de ma carrière, c’était l’occasion idéale de m’engager pour plusieurs années et de mettre les mains dans le cambouis. Commencer quelque chose à partir de zéro n’arrive pas tous les jours, donc faire partie de cela va être intéressant. »

Ces spéculations ont pris de l’ampleur avant que Bottas ne soit officialisé comme l’un des deux titulaires de la nouvelle écurie Cadillac, aux côtés de Sergio Perez, pour 2026. Peu après cette annonce, Bottas a affirmé avoir discuté avec Alpine au sujet d’un possible retour en piste.

Dans une interview accordée à Auto Motor und Sport, Briatore a fermement nié cette version, affirmant qu’aucun échange n’avait eu lieu entre Alpine et le Finlandais :

«Je n’ai jamais parlé à Bottas de 2026. Je pense que les rumeurs selon lesquelles il pourrait piloter pour Alpine l’ont aidé à signer un contrat avec Cadillac. »

L’Italien a par ailleurs confirmé que Sergio Perez, également annoncé chez Cadillac, l’avait contacté pour s’informer des plans d’Alpine pour l’avenir. Mais selon lui, ni le Mexicain ni Bottas n’étaient réellement envisagés comme options sérieuses pour 2026.

« Perez m’a appelé », a ajouté Briatore. « Il m’a demandé quels étaient nos projets. Mais, en même temps, il m’a dit qu’il était sur le point de conclure un accord avec Cadillac. Je ne pouvais rien lui offrir à ce moment-là. »

Le cercle fermé des pilotes F1 qui courent même pendant leurs week-ends libres

Même en pleine saison de Formule 1, certains pilotes ne tiennent pas en place lorsque le calendrier leur accorde une pause. Max Verstappen vient de rejoindre un groupe très restreint d’élites en décidant de participer à une course en week-end libre — un exploit rare dans le monde moderne de la F1, où les contrats limitent strictement les activités annexes.

Verstappen, du test à la compétition : sortie au Nordschleife

Avant tout, rappelons ce que fait Verstappen : après un test officiel au Nürburgring Endurance Series sous un pseudonyme (“Franz Hermann”), où il a battu le record GT3 avec une Ferrari 296 GT3 aux couleurs de sa structure, Verstappen a réellement couru pendant un week-end sans Grand Prix. Le 13 septembre, il s’est aligné dans la Nürburgring Langstrecken-Serie (NLS). Il y a piloté une Porsche Cayman GT4 avec l’équipe Lionspeed GP, après avoir satisfait aux tests théoriques requis. Red Bull a donné son accord, et il pourrait bien réitérer ce genre de participation après le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Cette pratique reste exceptionnelle aujourd’hui, car la plupart des contrats de pilotes F1 interdisent ce type de sortie — qu’il s’agisse de courses officielles dans d’autres championnats ou même de pratiques risquées hors compétition. Pourtant, Verstappen, avec cette initiative, rejoint quelques pilotes de renom qui l’ont déjà fait.

D’autres exemples marquants

  • Nico Hülkenberg : en 2015, alors pilote F1 pour Force India, il a remporté les 24 Heures du Mans avec Porsche. Même si ce type de participation ne générait pas de conflit avec son équipe de F1, cela reste un rare moment où un pilote F1 s’illustre en endurance en pleine saison.
  • Fernando Alonso : le double champion du monde a sauté le Grand Prix de Monaco en 2017 pour disputer les 500 Miles d’Indianapolis. Il avait aussi remporté les 24 Heures du Mans peu de temps après, tout en continuant sa carrière en F1.
  • Kimi Räikkönen : l’“Iceman” aime prendre des risques hors des circuits traditionnels. En 2009, sous son vrai nom, il a participé à des rallyes tout en restant sous contrat avec Ferrari.
  • Robert Kubica : avant son terrible accident en rallye en 2011, Kubica s’était déjà engagé dans des courses nationales de rallye entre les Grands Prix, comme le Rallye d’Antibes ou d’autres épreuves régionales, en plus de son activité en F1.
  • Jim Clark : un classique. En 1965, alors champion de F1, il a remporté l’Indy 500 la même année, tout en disputant d’autres épreuves comme les saloon cars ou des séries nationales — un exemple historique de polyvalence.

Pourquoi c’est si rare aujourd’hui

Ce retour sur des faits passés met en lumière plusieurs réalités :

  1. Les clauses contractuelles : la majorité des pilotes de F1 ont des contraintes très strictes interdisant toute course ou activité à risque en dehors de leurs engagements avec leur équipe.
  2. L’engagement physique et mental : la F1 est exigeante. Même pendant les week-ends “libres”, la récupération, la préparation et la logistique prennent énormément de temps.
  3. Le risque pour l’image ou la carrière : un accident dans une autre série pourrait compromettre la confiance de l’équipe, voire le contrat du pilote.

Ce que cela signifie pour Verstappen

En choisissant de rouler en NLS, Verstappen montre qu’il garde une soif de pilotage compétitif hors de la F1. Cela renforce aussi son image de pilote polyvalent et passionné. Cela dit, il ne s’agit pas d’un simple loisir : il prend des engagements officiels, dans des séries reconnues, tout en respectant les régulations nécessaires.

Cet événement rappelle que, dans l’histoire de la Formule 1, certains pilotes repoussent les limites du règlement pour vivre pleinement leur passion. Verstappen continue sur cette lancée — et si ce type de démarche devenait plus fréquent dans le futur ?

Les horaires de départ des Grands Prix de F1 en 2026

Toutes les heures de départ de chaque Grand Prix de F1 en 2026.

Horaires F1 2026 (Heure française)

Grand Prix

Heure locale

Heure française

Grand Prix d’Australie

15:00

05:00

Grand Prix de Chine

15:00

08:00

Grand Prix du Japon

14:00

07:00

Grand Prix de Bahreïn

18:00

17:00

Grand Prix d’Arabie Saoudite

20:00

19:00

Grand Prix de Miami

16:00

22:00

Grand Prix du Canada

16:00

22:00

Grand Prix de Monaco

15:00

15:00

Grand Prix de Barcelone

15:00

15:00

Grand Prix d’Autriche

15:00

15:00

Grand Prix de Grande-Bretagne

15:00

16:00

Grand Prix de Belgique

15:00

15:00

Grand Prix de Hongrie

15:00

15:00

Grand Prix des Pays-Bas

15:00

15:00

Grand Prix d’Italie

15:00

15:00

Grand Prix d’Espagne

15:00

15:00

Grand Prix d’Azerbaïdjan

15:00

13:00

Grand Prix de Singapour

20:00

14:00

Grand Prix des États-Unis

15:00

21:00

Grand Prix du Mexique

14:00

21:00

Grand Prix du Brésil

14:00

18:00

Grand Prix de Las Vegas

20:00

05:00

Grand Prix du Qatar

19:00

17:00

Grand Prix d’Abu Dhabi

17:00

14:00

Audi s’oppose à un retour des moteurs V8 en F1

Jonathan Wheatley a confirmé qu’Audi n’était pas favorable à une réintroduction des moteurs V8 en Formule 1, malgré les débats croissants dans le paddock concernant la prochaine génération de motorisations.

Le directeur de l’équipe Stake, qui continuera à encadrer l’ancienne structure Sauber avant sa transition officielle vers Audi en 2026, a rappelé que l’arrivée du constructeur allemand en F1 reposait sur des fondations précises. Or, certaines seraient remises en cause par un retour aux V8, même avec du carburant 100 % durable.

La discipline prépare une refonte complète pour 2026, avec de nouvelles réglementations à la fois pour les châssis et pour les moteurs. Ces derniers constituaient l’un des principaux arguments ayant convaincu Audi de rejoindre le championnat. Mais dans le paddock, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un abandon de ces règles au profit d’un retour aux V8, disparus depuis 2013, jugés plus simples et plus spectaculaires.

La technologie hybride, introduite en 2014, a désormais dépassé la décennie d’utilisation, et les critiques concernent surtout l’équilibre entre puissance électrique et thermique, ainsi que l’impact sur les performances. Des scénarios évoquaient un retour aux V8 dès 2029, mais la perspective la plus réaliste semble être 2031, soit à la fin du cycle réglementaire à venir.

Selon Wheatley, Audi n’y voit cependant aucun intérêt, rappelant que deux des trois piliers centraux ayant motivé son engagement en F1 disparaîtraient avec une telle révision. L’écurie allemande entend donc maintenir le cap sur la nouvelle génération hybride prévue pour 2026.

« Je pense que fondamentalement, Audi s’est appuyé sur trois piliers pour faire son entrée en Formule 1 », a déclaré le Britannique aux médias. « L’un était un moteur hautement efficace, un autre était une technologie hybride avancée, et le troisième était les carburants durables. »

« Je ne pense donc pas que notre position ait changé à ce sujet et pour autant que je sache, nous allons rester sur cette position pendant très longtemps. »

Leclerc-Ferrari, McLaren… quand la pression menace les plus beaux mariages

Dans un sport où la gloire se mêle à la tension permanente, la Formule 1 a souvent montré que même les alliances les plus solides peuvent finir par se fissurer. Charles Leclerc et Ferrari pourraient-ils être les prochains à vivre ce scénario ? C’est la question soulevée par plusieurs observateurs, alors que la Scuderia peine toujours à renouer avec son lustre passé.

Depuis le dernier titre mondial décroché par Kimi Räikkönen en 2007, Ferrari vit dans un cycle frustrant de presque-victoires et de désillusions. Leclerc, figure de proue de l’équipe depuis 2019, a démontré un talent brut et une capacité rare à extraire le maximum de sa monoplace, même dans des situations difficiles. Pourtant, l’écart avec Red Bull demeure, et chaque saison manquée ajoute un poids supplémentaire sur les épaules du Monégasque comme sur celles de l’équipe. Jusqu’à quand acceptera-t-il d’attendre un projet réellement capable de le porter vers la couronne mondiale ?

La réflexion ne concerne pas uniquement Ferrari. Chez McLaren, la réussite retrouvée avec Lando Norris et Oscar Piastri pourrait, paradoxalement, devenir une source de tension. Les deux jeunes talents se poussent mutuellement vers le haut, mais cette émulation pourrait vite tourner à la rivalité ouverte si l’un des deux se sent désavantagé. L’histoire de la F1 est riche de ces duels internes — de Prost/Senna chez McLaren à Hamilton/Rosberg chez Mercedes — qui finissent par menacer l’équilibre d’une équipe.

Car il existe bien paradoxe propre à la F1 : la réussite engendre elle-même une pression redoutable. Être au sommet signifie devoir y rester, voire faire encore mieux. Les attentes des pilotes, des sponsors et du public deviennent alors parfois impossibles à satisfaire, conduisant à des ruptures inattendues.

Ainsi, Leclerc pourrait un jour regarder ailleurs si Ferrari ne parvient pas à franchir un cap décisif. De la même manière, McLaren devra gérer avec doigté un duo explosif, sous peine de voir l’un de ses protégés céder aux sirènes d’un rival mieux armé.

La Formule 1 n’est pas seulement une affaire de vitesse et de technologie : c’est aussi un jeu d’équilibres fragiles, où la pression de la victoire façonne les relations autant qu’elle les détruit. Ferrari et McLaren sont aujourd’hui à la croisée de ces dynamiques. Reste à savoir si elles sauront transformer cette tension en carburant, plutôt qu’en bombe à retardement.

Oliver Bearman affiche son ambition de rejoindre Ferrari à long terme

Le rookie pilotant pour Haas, Oliver Bearman, a réaffirmé que son objectif ultime en Formule 1 restait de piloter un jour pour Ferrari.

Le Britannique de 20 ans dispute actuellement sa première saison complète en F1 après trois apparitions remarquées en 2024. Sa première course avait eu lieu de manière inattendue au Grand Prix d’Arabie saoudite, lorsqu’il avait remplacé Carlos Sainz, contraint au forfait pour raisons médicales. Sa performance solide au volant de la Scuderia avait alors attiré l’attention du paddock.

Il avait ensuite pris part à deux autres Grands Prix avec Haas, à Bakou puis au Brésil, avant d’être confirmé comme titulaire au sein de l’écurie américaine pour 2025.

Membre de longue date de la Ferrari Driver Academy, Bearman reconnaît que sa trajectoire idéale l’emmènerait à Maranello. Toutefois, le jeune pilote insiste sur le fait qu’il ne se fixe pas de calendrier précis pour obtenir ce baquet convoité. « Pour l’instant, mon rôle est de donner le maximum avec Haas », a-t-il expliqué, soulignant que ses performances actuelles restent sa priorité.

« Bien sûr, c’est mon objectif dans la vie », a déclaré Bearman aux médias. « J’ai eu un avant-goût de cela lorsque j’ai été appelé l’année dernière et c’est ma motivation dans la vie, d’espérer pouvoir un jour y parvenir. Je me concentre sur mon travail ici, et il n’y a pas vraiment de communication entre moi et Ferrari », a-t-il déclaré. « Mon travail consiste à montrer ce dont je suis capable et à ne laisser aucun choix aux équipes. C’est mon travail, faire de mon mieux. Et c’est un long chemin à parcourir. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. »

« Mais je ne me fixe pas de délai, rien de tout cela. Je me concentre simplement sur ce que je fais, j’essaie de m’améliorer car je vois encore beaucoup de marge de progression au sein de cette équipe et je veux aussi tirer le meilleur parti de moi-même de manière plus régulière. Je vois encore une grande trajectoire devant moi, ce qui est une bonne chose, et cela signifie que plus je me concentre sur moi-même, mieux tout ira. »

Russell plaide pour une équipe de commissaires permanente en F1

George Russell a appelé à davantage de cohérence dans l’arbitrage des courses de Formule 1, après la controverse suscitée par la pénalité infligée à Carlos Sainz lors du Grand Prix des Pays-Bas.

L’Espagnol avait été jugé responsable de son accrochage avec Liam Lawson, écopant d’une sanction de temps et de deux points de pénalité sur sa super licence. Williams avait contesté cette décision, estimant la sanction disproportionnée. À l’issue d’une procédure de révision, la FIA a finalement annulé les deux points infligés au pilote Ferrari, requalifiant l’incident comme un simple fait de course.

Actuellement, les commissaires changent d’une course à l’autre, sans équipe permanente en place. Une rotation qui, selon Russell, entretient le flou et conduit à des décisions parfois contradictoires. Le pilote Mercedes estime qu’une équipe de commissaires fixe permettrait aux pilotes de mieux comprendre les règles et d’éviter les polémiques répétées autour des sanctions.

« Je ne pense pas qu’il y aura jamais un moment où tout le monde sera satisfait », a déclaré Russell aux médias. « Je ne me souviens pas du nombre exact, mais je pense qu’il y a 25 commissaires différents au cours d’une saison de course. Si vous prenez 20 pilotes de course, lorsque vous assistez à un incident 50-50, vous aurez probablement des opinions légèrement différentes à ce sujet. »

Le pilote Mercedes a suggéré que les pilotes apprendront à comprendre comment les commissaires traitent certains incidents et ajusteront leur propre conduite pour se conformer à leurs précédents.

« C’est pourquoi je pense toujours qu’avec ces commissaires cohérents tout au long de la saison, au moins, vous apprendrez leur point de vue sur les incidents et leur interprétation de certaines choses », a-t-il déclaré. « La pénalité infligée à Carlos n’était probablement pas méritée. Avec d’autres commissaires, cela aurait peut-être été différent. Peut-être pas, mais au moins, vous avez cet élément de cohérence tout au long des courses. »

La F1 pense à doubler le nombre de courses sprint

La Formule 1 a officialisé les six Grands Prix qui accueilleront des courses sprint en 2026, après qu’une fuite du calendrier ait eu lieu il y a deux mois via le compte du Grand Prix des Pays-Bas. Comme attendu, les manches concernées seront Shanghai, Miami, Montréal, Silverstone, Zandvoort et Singapour.

Malgré les débats autour d’une augmentation du nombre de sprints dans une saison comptant 24 épreuves, le format reste inchangé pour l’an prochain. Les équipes doivent déjà gérer l’introduction des nouvelles réglementations sur les châssis et les groupes motopropulseurs, mais des discussions sont en cours pour élargir le format à partir de 2027. Si le plafond est fixé à douze courses, soit la moitié du calendrier, aucun chiffre précis n’a encore été validé.

La F1 envisage également d’autres évolutions, dont l’introduction de grilles inversées, sujet qui sera débattu avec les équipes, les pilotes et la FIA dans les prochains mois. Le PDG Stefano Domenicali milite de longue date pour réduire le temps d’essais libres au profit de séances plus compétitives, et les données montrent une hausse d’engagement et d’audience lors des week-ends de sprint. Les promoteurs de Grands Prix, de leur côté, affichent un vif intérêt pour accueillir ce format.

Business – Guenther Steiner, premier signe d’un MotoGP voué à s’inspirer de la F1

Guenther Steiner, ancien patron de l’équipe Haas en Formule 1 devenu une figure populaire via Drive to Survive, va faire son entrée officielle dans le monde du MotoGP. À partir de 2026, il prendra les commandes du team Red Bull KTM Tech3, à la suite d’un rachat à Hervé Poncharal. Ce changement marque une des rares grandes mutations de propriété au sein du paddock MotoGP depuis longtemps. 

Lors d’une soirée à Barcelone, Steiner a présenté sa vision : le MotoGP regorge de potentiel non exploité. Il estime que le sport est intrinsèquement captivant — le duel machine-pilote, la rivalité, et les performances « homme contre homme » — mais qu’il reste encore beaucoup à faire pour accroître sa visibilité. Il voit en l’ère sous la houlette de Liberty Media une opportunité pour étendre son audience, notamment vers des marchés moins exploités.

Steiner affirme toutefois qu’il ne souhaite pas bouleverser immédiatement l’organisation actuelle de Tech3. Il parle d’une « année d’apprentissage » pour prendre la mesure des opérations dès 2026. Pourtant, des décisions stratégiques de long terme se profilent déjà : le recrutement des pilotes, l’implication dans la catégorie Moto3, les relations avec KTM, et le positionnement de l’équipe dans le championnat. Ces éléments s’inscriront dans une vision à cinq ans.

La situation met en lumière une évolution marquée du rôle des équipes indépendantes dans le MotoGP. Celles-ci louent le matériel aux constructeurs, bénéficient de technologies proches de celles des usines, et gagnent en visibilité grâce à leurs résultats. Ducati est cité en exemple : en utilisant des équipes satellites, la marque a su maximiser ses retombées techniques et stratégiques. 

Lucio Cecchinello, patron de LCR Honda, témoigne d’un intérêt croissant pour l’achat ou l’investissement dans les équipes du championnat — un intérêt jusqu’ici rarement vu. Pour lui, le MotoGP devient une plateforme valorisée, susceptible d’attirer business, technologie et nouveaux sponsors. Mais avec cela vient aussi un accroissement des coûts fixes, des responsabilités de gestion, et des risques si les résultats ou les financements ne suivent pas. 

Quant aux perspectives techniques, 2027 s’annonce comme une date charnière, avec la fin de plusieurs contrats équipes/pilotes et des nouvelles règles techniques. L’arrivée de Steiner, associée aux transformations déjà en cours dans le paddock, souligne que le MotoGP entre dans une phase de mutation où les enjeux sportifs, financiers et technologiques s’entrecroisent plus étroitement que jamais. L’ère de changement semble bien entamée.

Boullier se rappelle l’accident de Kubica en 2011 : « On pensait qu’il pourrait mourir »

En 2011, un drame a failli faire basculer la carrière de Robert Kubica — et Eric Boullier, alors responsable de l’équipe Renault (puis Lotus), en garde un souvenir traumatique. Récemment, Boullier est revenu sur l’accident sévère de son pilote pendant le rallye Ronde di Andora en Italie, évoquant avec émotion le moment où il a appris que Kubica était entre la vie et la mort.

Kubica, à l’époque considéré comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs de la Formule 1, avait remporté le Grand Prix du Canada en 2008 et impressionnait durant les essais avec la nouvelle monoplace Renault-Lotus. Lors de ce rallye hors saison, il subit de multiples fractures au niveau du bras, de l’épaule, du poignet et de la jambe droite. Le choc fut tel que, dans les heures qui suivirent, Boullier et l’équipe crurent qu’il ne survivrait pas.

« Son manager m’a appelé le matin du dimanche : ‘Grand drame, Eric.’ » décrit Boullier pour le magazine anglais Motor Sport. « L’état de Kubica était critique — il avait perdu connaissance, et l’incertitude était totale : les blessures, la gravité, le coma, tout cela a plongé l’équipe dans l’angoisse. »

Parmi les conséquences immédiates, Kubica ne put participer à la saison 2011 avec les attentes énormes portées sur lui. Nick Heidfeld fut appelé en remplacement, mais bouffé dans le sillage du pilote polonais : Boullier admit que Heidfeld « n’était pas au niveau » de Kubica, soulignant combien celui-ci était devenu un atout précieux et difficile à remplacer.

L’accident quant à lui ne fut pas qu’une tragédie personnelle : il représenta un coup dur pour l’équipe qui devait gérer la perte d’un de ses piliers, tant sur le plan sportif que moral. Boullier rapporte que l’incertitude quant à la survie du pilote l’a marqué profondément — ce moment a mis en lumière la fragilité même des pilotes de course, dont les vies peuvent changer en un instant.

Malgré tout, Kubica fit un retour remarquable en Formule 1 plus tard, prouvant sa détermination et son courage. Mais Boullier insiste sur ce moment d’avant — celui où « une seule erreur en sport auto peut tout bouleverser ». Ce souvenir lui rappelle aussi que le respect, la préparation, et la précaution sont essentiels dans ce milieu où l’intensité est extrême.

Sondage F1 – Lando Norris peut-il encore rattraper Oscar Piastri au championnat ?

Lando Norris accuse désormais 31 points de retard sur son coéquipier Oscar Piastri dans la course au titre mondial. Depuis son succès en Arabie saoudite en avril, l’Australien mène le championnat.

Le tournant s’est produit au Grand Prix des Pays-Bas : alors en lutte pour la victoire, Norris a abandonné dans les derniers tours, laissant Piastri creuser l’écart de neuf à 34 points. À Monza, le Britannique a réduit l’écart grâce à une deuxième place, tandis que son coéquipier complétait le podium en troisième position.

Les chiffres sont parlants : Piastri a capitalisé avec sept succès et six autres podiums, contre cinq victoires et huit podiums pour Norris. À huit courses de la fin, la question demeure : Norris peut-il renverser la tendance et devenir Champion du monde de F1 ?

Le Face-à-face : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

7

9

 

Sprint

0

3

COURSE

Grand Prix

8

8

 

Sprint

1

2

CHAMPIONNAT

Points

293

324

 

Classement

2e

1er

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Cadillac fixe son premier objectif avant ses débuts en F1 en 2026

Le directeur de l’écurie Cadillac, Graeme Lowdon, a révélé quel serait le « premier objectif » de la nouvelle équipe avant son entrée en Formule 1 en 2026. L’écurie américaine, qui rejoindra la grille en tant que 11e formation, a d’ores et déjà sécurisé un duo de pilotes expérimentés avec Sergio Perez et Valtteri Bottas.

Cadillac accélère sa préparation en vue de ses grands débuts, prévus lors du Grand Prix d’Australie du 6 au 8 mars. Un programme complet d’essais pré-saison est en cours d’élaboration pour permettre à l’équipe soutenue par General Motors d’arriver prête sur la scène mondiale.

Dans le cadre de cette montée en puissance, Cadillac a organisé une simulation complète du récent Grand Prix d’Italie. Le personnel a travaillé à distance depuis ses deux bases : Silverstone, au Royaume-Uni, et Charlotte, aux États-Unis. Une étape clé qui illustre la volonté de l’écurie de tester ses infrastructures et de préparer au mieux ses opérations pour sa première campagne en Formule 1.

« La première chose à reconnaître, c’est que ce jeu est incroyablement compétitif », a déclaré Lowdon àF1.com. « J’ai souvent dit que la Formule 1 est en fait un modèle commercial très simple et un modèle technique très simple, car on peut le télécharger. Tous ceux qui regardent la course chez eux peuvent télécharger l’ensemble des règlements sur Internet. Mais c’est là que réside le problème. Vous avez 11 équipes, contre 10 auparavant, qui s’affrontent selon exactement les mêmes règlements. »

« Elles ne peuvent pas inventer un autre type de voiture ou quoi que ce soit d’autre. Les règlements sont très stricts, ce qui rend la compétition absolument folle et intense, et nous devons en être conscients. J’essaie de communiquer aux autres que s’ils faisaient partie de l’une de ces équipes existantes, qui font toutes cela depuis au moins 10 ans, voire beaucoup plus.»

« Si une nouvelle équipe arrivait et devenait immédiatement compétitive face à elles, ils seraient très contrariés et très en colère. Nous savons donc que c’est un défi énorme. Il est très difficile de quantifier ce à quoi pourrait ressembler le succès, si ce n’est que nous devons simplement faire de notre mieux et gagner le respect des autres concurrents. Je pense que c’est toujours le premier objectif, car si nous y parvenons, nous savons que nous ferons du bon travail. »

Isack Hadjar en route vers Red Bull pour la saison 2026

Isack Hadjar devrait être promu chez Red Bull pour la saison 2026 de Formule 1, selon les informations d’Auto Motor und Sport. Le Français de 20 ans rejoindrait ainsi Max Verstappen au sein de l’écurie de Milton Keynes, une récompense pour une première saison remarquée en F1.

Arrivé chez Racing Bulls, Hadjar a su rebondir après un début difficile marqué par un accident lors du tour de formation de sa toute première course au Grand Prix d’Australie. Depuis, le rookie s’est rapidement affirmé comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs de la discipline.

Le mois dernier, il a signé son premier podium avec une impressionnante troisième place au Grand Prix des Pays-Bas, devenant ainsi l’un des rares pilotes de l’équipe sœur à avoir accédé au top 3. Après 14 manches, il pointe au neuvième rang du championnat avec 38 points, soit 26 de plus que Yuki Tsunoda. Le Japonais, en grande difficulté avec la RB21, n’a engrangé que 12 unités cette saison et devrait perdre son siège en fin de campagne.

Interrogé à Monza sur son avenir, Hadjar a laissé entendre qu’une arrivée chez Red Bull en 2026, au moment du changement de réglementation et du lancement du moteur maison en collaboration avec Ford, serait idéale :

« Je pense qu’il serait beaucoup plus facile de gérer une promotion l’an prochain qu’immédiatement », a-t-il confié aux médias.

Red Bull semble ainsi prêt à miser sur le jeune Français pour épauler Verstappen dans un projet totalement nouveau, alors que l’équipe s’apprête à tourner une page importante de son histoire.

« Au début de l’année, vous m’avez demandé si je me sentais prêt à rejoindre Red Bull cette année, et la réponse est toujours « non ». Je ne vois pas l’intérêt de le faire maintenant », a déclaré Hadjar. « Mais 2026, c’est une autre histoire, car ce sera un tout nouveau départ pour l’équipe, et il ne sera plus question de « deuxième voiture ». Ce ne sera plus un problème, car ce sera une toute nouvelle voiture pour tout le monde. Vous serez en fait dans une phase où vous devrez orienter la voiture dans la bonne direction, donc je pense que c’est en fait intéressant. »

Citroën Racing décide de rejoindre la Formula E pour la saison 2025/26

Le championnat du monde ABB FIA Formula E s’apprête à accueillir un nouveau géant du sport automobile : Citroën Racing. La marque française a officialisé son arrivée sur la grille dès la saison 12 (2025/26), marquant ainsi un retour très attendu à la compétition internationale.

Dans son communiqué, Citroën présente cette entrée en Formula E comme « un nouveau défi », une aventure à la fois électrique, innovante et passionnée qui illustre les valeurs de la marque et sa vision de la mobilité de demain. La firme insiste sur le symbole que représente ce retour : renouer avec le sport automobile qui a forgé sa légende, tout en s’inscrivant dans une discipline tournée vers l’avenir – 100 % électrique, responsable, engagée et populaire, disputée en plein cœur des grandes métropoles mondiales.

Le palmarès de Citroën Racing parle de lui-même. Véritable référence dans toutes les disciplines où elle s’est engagée, l’écurie a accumulé un impressionnant tableau de chasse : neuf titres pilotes en Championnat du Monde des Rallyes (WRC) avec le duo mythique Sébastien Loeb / Daniel Elena, huit couronnes constructeurs, trois titres pilotes et trois titres par équipes en Championnat du Monde des Voitures de Tourisme (WTCC), sans oublier ses victoires au Dakar et en Coupe du Monde des Rallyes Tout-Terrain. Cette expérience, forgée sur plusieurs décennies, sera désormais mise au service de l’électrique.

Le baptême de piste de Citroën Racing en Formula E se fera dès les essais collectifs de pré-saison, organisés du 27 au 30 octobre 2025 sur le Circuit Ricardo Tormo, à Valence. Ces journées comprendront également la tenue d’un Women’s Test inédit, offrant deux fois plus de temps de roulage aux meilleures pilotes féminines du monde. Le premier rendez-vous officiel aura lieu à São Paulo, le 6 décembre, pour l’ouverture de la saison.

Cette arrivée s’inscrit dans la continuité de l’engagement du groupe Stellantis en Formula E. En effet, DS Automobiles, autre marque premium du groupe, est présente dans la discipline depuis 2015 et s’est imposée comme l’une des références absolues avec plusieurs titres pilotes et constructeurs à son actif. Avec l’arrivée de Citroën, Stellantis confirme sa volonté de faire de la Formula E un véritable laboratoire technologique et un levier d’image, mettant en avant la complémentarité de ses marques sur le terrain de la mobilité électrique.

Pirelli imagine une stratégie à deux arrêts à Bakou

Le fournisseur officiel de pneus de la Formule 1, Pirelli, estime que les équipes pourraient être contraintes d’adopter une stratégie à deux arrêts lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan, qui se tiendra ce week-end dans les rues de Bakou.

Pour cette manche, Pirelli mettra à disposition sa sélection la plus tendre, composée des gommes C4, C5 et C6. Ce sera la quatrième fois de la saison que le composé C6 sera utilisé, après avoir fait son apparition à Imola, Monaco et Montréal.

Cette allocation plus agressive pourrait bouleverser les choix stratégiques habituels. « Si nous avions reconduit la même sélection qu’en 2024, qui était légèrement plus tendre, cela aurait conduit à une course prévisible avec une stratégie unique à un arrêt », a expliqué Pirelli. « Avec ce choix, nous nous attendons à davantage de variété et à une gestion plus fine de la dégradation. »

Bakou est réputé pour être l’un des circuits les plus imprévisibles du calendrier, avec son long secteur de pleine charge sur la ligne droite principale et ses enchaînements techniques dans la vieille ville. La combinaison entre les pneus tendres et la nature exigeante du tracé pourrait accentuer l’importance des arrêts au stand, et donc jouer un rôle décisif dans le déroulement de la course.

En 2024, la plupart des pilotes avaient opté pour une stratégie à un arrêt, profitant de la faible dégradation des gommes. Mais l’édition 2025 pourrait marquer un tournant avec la possibilité de voir certaines équipes privilégier l’agressivité en piste grâce à des relais plus courts.

Avec la lutte serrée derrière McLaren au championnat des constructeurs, la gestion des pneus à Bakou pourrait s’avérer cruciale pour Ferrari, Mercedes et Red Bull dans leur quête de la deuxième place.

« Sur un circuit urbain avec de faibles niveaux d’adhérence et d’usure, le fait d’apporter la même sélection qu’en 2024 aurait inévitablement conduit à une stratégie à un seul arrêt », a déclaré la marque italienne. « Au moins, de cette façon, étant donné que la gamme de cette année souffre beaucoup moins du graining, cela ouvre la possibilité d’une stratégie à deux arrêts. De plus, il est clair que cette année, et tout récemment à Monza, les équipes et les pilotes sont devenus très habiles dans la gestion des pneus, de sorte que la course ne devrait pas donner lieu à des stratégies très différentes », a-t-il déclaré. « Bien qu’il s’agisse d’un circuit urbain, Bakou comporte de très longues lignes droites où les voitures atteignent des vitesses de pointe très élevées, ce qui impose des charges verticales importantes aux pneus. »

La F1 dévoile les six Grands Prix « sprint » de la saison 2026

La Formule 1 a confirmé les six épreuves sprint qui figureront au calendrier 2026, maintenant ce format sur un quart des 24 Grands Prix prévus. Si le nombre reste inchangé par rapport aux deux dernières saisons, la sélection des circuits évolue sensiblement, avec seulement deux sites reconduits par rapport à 2025.

Le premier sprint de la saison aura lieu très tôt, dès la deuxième manche à Shanghai, avant un deuxième rendez-vous lors du Grand Prix de Miami, sixième manche du championnat. Ces deux épreuves se tiendront donc dans la première partie de saison, comme en 2024.

Grande nouveauté, Montréal accueillera pour la première fois une course sprint depuis l’introduction du format en 2021. Le Grand Prix du Canada, avancé en mai, offrira donc un double enjeu inédit aux fans. Autre retour attendu, Silverstone figurera à nouveau parmi les week-ends de sprint, une première depuis l’expérimentation initiale du format il y a cinq ans.

Le Grand Prix des Pays-Bas, qui disputera sa dernière édition en 2026 avant de quitter le calendrier, sera également le théâtre d’un sprint inédit. Enfin, le circuit urbain de Marina Bay à Singapour fera ses débuts dans ce format, ajoutant une touche spectaculaire dans les rues illuminées de la cité-État.

En revanche, deux rendez-vous majeurs disparaissent de la liste. Le Grand Prix de São Paulo, hôte emblématique des sprints depuis leur création, n’en accueillera aucun en 2026. Le Circuit of the Americas, à Austin, met également fin à sa série de trois années consécutives en configuration sprint.

Avec Shanghai, Miami, Montréal, Silverstone, Zandvoort et Singapour, la F1 propose un mélange entre circuits historiques et tracés urbains modernes, renforçant l’attrait stratégique et médiatique du format sprint.

« Le format sprint en F1 n’a cessé de gagner en popularité et d’avoir un impact positif depuis son introduction en 2021 », a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1. « Avec quatre sessions compétitives au lieu de deux lors d’un week-end de Grand Prix classique, les épreuves de sprint F1 offrent chaque jour plus d’action à nos fans, à nos partenaires de diffusion et aux promoteurs, ce qui augmente la fréquentation et l’audience. »

« La saison 2026 marquera le début d’une nouvelle ère en matière de réglementation, et l’ajout de trois nouveaux sites pour les sprints ne fera qu’ajouter au suspense sur la piste. Je tiens à remercier la FIA, tous les promoteurs, nos partenaires, les commissaires, les bénévoles et les clubs sportifs locaux qui continuent à faire du sprint un grand succès, et nous sommes tous impatients d’offrir à nos fans des courses encore plus incroyables et passionnantes lors de la saison 2026. »

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a ajouté : « Le format Sprint est devenu un élément de plus en plus passionnant du Championnat du monde de Formule 1 de la FIA, offrant des courses intenses et un divertissement supplémentaire aux fans du monde entier. Alors que nous nous apprêtons à vivre une saison 2026 historique, marquée par une nouvelle génération de voitures et de règlements, je suis heureux de voir le Sprint évoluer parallèlement à nos ambitions plus larges pour ce sport. L’ajout de nouveaux sites aux côtés des favoris de toujours reflète l’enthousiasme constant des promoteurs, des équipes et des fans. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec la FOM, les équipes, nos officiels et les pilotes afin de garantir que le format Sprint améliore le championnat. »

Bortoleto rêve de faire équipe avec Verstappen… mais chez Audi

Gabriel Bortoleto a confié qu’il aimerait un jour partager un garage avec Max Verstappen, tout en insistant sur le fait que ce rêve ne se réaliserait qu’à une seule condition : que le quadruple champion du monde rejoigne Audi.

Le pilote brésilien de Sauber, qui dispute sa première saison en Formule 1 après avoir été sacré champion de F2, entretient une relation amicale avec Verstappen. Les deux hommes ont tissé des liens grâce à leur passion commune pour les jeux vidéo et les simulateurs de course. Verstappen est même devenu une véritable source de conseils pour le rookie de 20 ans, l’aidant à aborder plus sereinement son apprentissage en F1.

La complicité entre les deux pilotes a récemment été mise en avant lorsqu’ils ont participé, aux côtés de Luke Browning (junior Williams), à une session en streaming du jeu Call of Duty, quelques jours avant le Grand Prix d’Italie.

Interrogé par RacingNews365 sur la possibilité de devenir un jour coéquipier de Verstappen, Bortoleto n’a pas caché son enthousiasme, mais a fixé ses conditions. « J’adorerais courir à ses côtés », a-t-il admis. « Mais ce serait à mes conditions : il devrait me rejoindre chez Audi. »

Cette déclaration traduit non seulement l’admiration du jeune pilote pour Verstappen, mais aussi sa volonté de s’inscrire pleinement dans le projet Audi, qui fera officiellement son entrée en F1 en 2026. Pour Bortoleto, il s’agit de bâtir une carrière sur le long terme avec l’écurie allemande, plutôt que de céder à la tentation d’un transfert vers Red Bull.

« Eh bien, peut-être qu’il viendra chez Audi un jour », a répondu Bortoleto aux médias présents. « En tant qu’ami et tout le reste, nous travaillons très bien ensemble. Il m’aide beaucoup. Je crois vraiment qu’il peut être un très bon coéquipier dans le sens où, lorsque nous aurons une équipe, il saura la souder. Il n’a pas remporté quatre titres parce qu’il a eu de la chance. Il les a remportés parce qu’il faisait partie d’une équipe qui, à son arrivée, n’était pas une équipe de championnat du monde, et qu’il l’a ensuite construite avec eux et les a amenés à la victoire. Je pense donc que travailler ensemble ne serait peut-être pas une mauvaise chose. Mais encore une fois, s’il rejoint Audi un jour, je suis heureux là où je suis et je suis très satisfait du projet que nous avons. »

Vidéo – Dans les coulisses avec Julien Fébreau au GP de Belgique

Dès les premières secondes, l’intro pose le décor : on s’apprête à suivre Julien Fébreau, la voix qui accompagne la Formule 1 chez Canal+, dans son quotidien trépidant pendant le Grand Prix de Belgique. Et quelle semaine !

Mercredi, le départ pour Spa-Francorchamps : Fébreau arrive sur le site mythique, les paysages vallonnés, le brouillard possible, les mystères du circuit. On sent l’excitation monter : valises, micros, briefings, premières impressions…

Jeudi, c’est le “media day”. Julien navigue entre les zones d’interviews, les paddocks, rencontre les pilotes, capte les moments d’avant-course. On découvre l’importance des coulisses : préparer les questions, anticiper les imprévus, être au bon endroit au bon moment. Le rythme monte.

Vendredi, premier jour de roulage. Les essais libres démarrent après un petit déjeuner chargé d’adrénaline. Julien note chaque info technique, chronos, réactions des pilotes, et ajuste son commentaire, son regard. Là-dedans, on devine aussi les défis logistiques : météo, timing, coordination.

Samedi, la course sprint : tension, vitesse, spectacle condensé. Julien revient en commentaire, immergé dans l’événement : analyse, ressentis, interprétation des stratégies. Le sprint change la donne, oblige à être vif, précis, à ressentir la montée d’adrénaline dans les stands.

Dimanche, le jour du Grand Prix. C’est le moment culminant. Julien là, devant son micro, l’émotion palpable, le bruit des moteurs, le public, les dépassements, les victoires ou les déceptions. On le voit aussi après la course : les bilans, les réactions des pilotes, les coulisses de la cérémonie.

 


En fin de compte, cette vidéo nous offre bien plus qu’un reportage : une immersion totale dans le métier de commentateur. On admire la Passion, le travail, l’endurance, l’émotion. Julien Fébreau ne se contente pas de commenter la F1 : il vit F1, du vendredi matin jusqu’au drapeau à damier.

Programme TV complet et horaires du GP d’Azerbaïdjan de Formule 1

La F1 retrouve l’Azerbaïdjan et les rues de Bakou pour y disputer la 17e manche du Championnat. Le titre des constructeurs pourrait (déjà) être remporté par McLaren ce dimanche, alors que la lutte pour le titre des pilotes bat toujours son plein entre Oscar Piastri et Lando Norris.
Les séances se dérouleront un peu plus tôt qu’à l’accoutumée, en raison des deux heures de décalage horaire entre la capitale de l’Azerbaïdjan et la France.
Les Essais Libres seront diffusés sur Canal Plus Sport et la course sur Canal +.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP d’Azerbaïdjan de Formule 1.

Séance Heure française
Essais libres 1 10h30 – 11h30
Essais Libres 2 14h00 – 15h00
Essais Libres 3 10h30 – 11h30
Qualifications 14h00 – 15h00
Course 13h00

 

Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2025 ?

La F1 a terminé son tour européen et défait ses valises ce week-end en Azerbaïdjan, plus précisément à Bakou. Il s’agit là de la 17e manche du Championnat du monde de F1 2025 et il pourrait bien être terre de sacre pour McLaren. En effet, la firme britannique pourrait remporter le titre des constructeurs dès ce dimanche. 

Oscar Piastri arrive en position de leader du Championnat du monde des pilotes, avec déjà sept succès à son actif. Il est suivi au classement par son coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Max Verstappen, vainqueur en Italie, comptabilise trois victoires et George Russell, une seule. 

La saison passée, Oscar Piastri s’était imposé dans les rues de la capitale azerbaïdjanaise, devant Charles Leclerc et George Russell.