GP de Hongrie : Norris confirme sa domination, Verstappen en grande difficulté lors des EL2

Lando Norris a une nouvelle fois pris l’ascendant sur le reste du plateau en signant le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Hongrie. Le pilote McLaren a devancé son coéquipier Oscar Piastri de près de trois dixièmes, consolidant ses ambitions dans la lutte pour le titre mondial.

Auteur d’un tour en 1:15.624, Norris s’est rapproché à quatre dixièmes de sa pole position 2024 sur le même circuit. Piastri, leader du championnat avec 16 points d’avance, a suivi de très près, malgré une frayeur en fin de séance. Alors que Norris sortait des stands, il a bloqué ses roues dans le virage 1, forçant son coéquipier australien, lancé à pleine vitesse, à éviter de justesse un contact.

Pendant que McLaren signait un doublé en haut de la feuille des temps, Max Verstappen connaissait une après-midi cauchemardesque. Le quadruple champion du monde n’a pu faire mieux qu’une 14e place, visiblement en difficulté avec l’équilibre de sa Red Bull. Dès les premiers tours, le Néerlandais a évoqué une voiture « inconduisible », comparant son comportement à celui « d’un pilotage sur glace ». Malgré des ajustements de réglages et l’essai d’un nouvel aileron avant, ses performances sont restées en retrait.

La journée de Verstappen s’est compliquée davantage lorsqu’il a été convoqué par les commissaires pour avoir jeté un objet (chiffon ou serviette) hors de sa monoplace en piste.

Côté piste, après un premier temps de référence signé par Charles Leclerc (1:17.143), Norris et Piastri ont pris les commandes. L’Australien a brièvement mené, avant que son coéquipier ne reprenne la main avec un chrono amélioré de 0,291 seconde.

Sur pneus tendres, Lance Stroll a un temps occupé la tête, avant que Norris, malgré une erreur dans un premier tour lancé, ne parvienne à reprendre le dessus avec son chrono final. Ce dernier a toutefois frôlé la faute dans l’ultime virage, posant brièvement une roue dans l’herbe.

Derrière les McLaren, Leclerc a une nouvelle fois été le plus proche, à 0,399 seconde. Les Aston Martin de Stroll et Fernando Alonso, de retour après avoir manqué les EL1 pour cause de blessure, ont suivi, devant Lewis Hamilton. Le pilote Ferrari a concédé sept dixièmes à Norris, mais devancé son coéquipier Leclerc de trois dixièmes.

Le top 10 est complété par les Mercedes de Russell et Antonelli, ainsi que les Racing Bulls d’Isack Hadjar et Yuki Tsunoda. Ce dernier a réalisé une rare performance en terminant devant Verstappen.

Enfin, Franco Colapinto (Alpine) a clôturé la séance en 20e position, à plus d’une seconde et demie du temps de référence, un gouffre… 

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix de Hongrie

Découvrez les résultats des essais libres 2 avant le Grand Prix de Hongrie 2025 de Formule 1 !

Résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix de Hongrie

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:15.624 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:15.915 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:16.023 S
4
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:16.119 S
5
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:16.233 S
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:16.329 S
7
 
George RUSSELL
Mercedes 1:16.417 S
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:16.427 S
9
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:16.485 S
10
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:16.520 S
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:16.567 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:16.680 S
13
 
Esteban OCON
Haas 1:16.704 S
14
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:16.791 S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:16.812 S
16
 
Carlos SAINZ
Williams 1:16.874 S
17
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:16.946 S
18
 
Alexander ALBON
Williams 1:17.021 S
19
 
Pierre GASLY
Alpine 1:17.043 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:17.159 S

F1 – Norris domine la première séance d’essais libres en Hongrie, Piastri sur ses talons

Lando Norris a signé le meilleur temps des premiers essais libres du Grand Prix de Hongrie, confirmant la compétitivité de McLaren face à Ferrari et Red Bull. Dans une séance disputée sur un Hungaroring sec et ensoleillé, le Britannique a bouclé son meilleur tour en 1:16.052, à seulement huit dixièmes de sa pole position de l’an dernier.

Son coéquipier Oscar Piastri, actuellement leader du championnat avec 16 points d’avance sur Norris, a terminé à seulement 19 millièmes, illustrant l’intensité de la lutte interne chez McLaren. Charles Leclerc complète le trio de tête avec le troisième temps, à deux dixièmes.

Plus loin, Paul Aron, engagé par Sauber pour sa deuxième participation en essais libres après Silverstone, a connu une séance écourtée. Au volant de la monoplace de Nico Hülkenberg, l’Estonien a été contraint d’interrompre son roulage après seulement neuf tours en raison d’une alerte sur son volant.

Dès les premières minutes, les pilotes se sont lancés sur des gommes dures et médiums. Norris a été le premier à donner le ton avec un tour en 1:17.631, creusant l’écart sur Piastri et poussant même Lewis Hamilton à s’interroger sur les performances de son ancienne équipe. Le septuple champion du monde, peu satisfait du comportement de sa Ferrari, n’a pu rivaliser avec les leaders malgré une amélioration progressive.

Lorsque les pneus tendres ont été chaussés, Leclerc a brièvement pris la tête avant que Norris ne reprenne la main jusqu’au drapeau à damier. Piastri a frôlé le meilleur temps en fin de séance, échouant à seulement 0,019 seconde.

Parmi les performances notables, Isack Hadjar (Racing Bulls) a décroché une impressionnante quatrième place, devant Hamilton et Oliver Bearman (Haas). Kimi Antonelli, sur une Mercedes en configuration pré-Imola, a terminé septième, devançant George Russell, Max Verstappen – en retrait à près de neuf dixièmes – et Lance Stroll.

Felipe Drugovich, remplaçant Fernando Alonso chez Aston Martin, a pris la 16e place, tandis que Yuki Tsunoda a connu une nouvelle séance difficile.

Aston Martin – Alonso remplacé par Drugovich pour les EL1, vise une participation en EL2

Aston Martin a opté pour la prudence ce week-end au Hungaroring, en décidant de ménager Fernando Alonso, victime d’une blessure à la suite du Grand Prix de Belgique.

L’équipe britannique a annoncé vendredi matin que l’Espagnol ne prendrait pas part à la première séance d’essais libres. Il sera remplacé par le réserviste Felipe Drugovich, déjà aperçu au volant de l’AMR24 plus tôt cette saison.

Selon l’écurie basée à Silverstone, le délai particulièrement court entre les deux manches a pesé dans la décision, incitant le staff à ne pas faire courir de risques inutiles à son pilote titulaire dès les premiers roulages.

« Fernando a développé ce problème musculaire après Spa », a déclaré Mike Krack, directeur technique d’Aston Martin, aux médias. « Avec l’intensité de notre calendrier, le temps de récupération est toujours insuffisant, même pour dormir, car il faut voyager. C’est l’un des problèmes. Nous avons décidé d’augmenter le temps de récupération et de renoncer à la FP1, qui est normalement la séance la moins importante. »

Cependant, M. Krack s’est dit confiant quant au retour de Fernando au volant dans l’après-midi.

« Le plan est que Fernando reprenne le volant à partir de la FP2. Je ne pense pas que ce soit une question d’heures, mais plutôt de nombre de tours », a-t-il déclaré. « Nous avons évidemment apporté quelques modifications à sa position assise. Nous avons vérifié certaines choses, comment rendre la voiture plus confortable pour lui. Nous sommes assez confiants qu’il ira bien. »

F1 – Le classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Hongrie

Découvrez les résultats de la première séance d’essais libres avant le Grand Prix de Hongrie de Formule 1 2025 !

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Hongrie

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando Norris
McLaren 1:16.052 S
2
 
Oscar Piastri
McLaren 1:16.071 S
3
 
Charles Leclerc
Ferrari 1:16.269 S
4
 
Isack Hadjar
Racing Bulls 1:16.681 S
5
 
Lewis Hamilton
Ferrari 1:16.734 S
6
 
Oliver Bearman
Haas 1:16.878 S
7
 
Kimi Antonelli
Mercedes 1:16.880 S
8
 
George Russell
Mercedes 1:16.925 S
9
 
Max Verstappen
Red Bull 1:16.940 S
10
 
Lance Stroll
Aston Martin 1:16.958 S
11
 
Alexander Albon
Williams 1:16.984 S
12
 
Esteban Ocon
Haas 1:17.004 S
13
 
Pierre Gasly
Alpine 1:17.123 S
14
 
Liam Lawson
Racing Bulls 1:17.184 S
15
 
Carlos Sainz
Williams 1:17.195 S
16
 
Felipe Drugovich
Aston Martin 1:17.269 S
17
 
Yuki Tsunoda
Red Bull 1:17.393 S
18
 
Franco Colapinto
Alpine 1:17.464 S
19
 
Gabriel Bortoleto
Stake 1:17.652 S
20
Paul Aron
Stake 1:19.788 H

Charles Leclerc « vraiment heureux » de la prolongation de contrat de Vasseur chez Ferrari

Charles Leclerc a salué le rôle joué par Frédéric Vasseur au sein de la Scuderia Ferrari, après l’annonce officielle de la prolongation de contrat du directeur d’équipe, jeudi matin, à la veille du Grand Prix de Hongrie.

Aux commandes de l’écurie italienne depuis le début de la saison 2023, Vasseur a vu son engagement renouvelé pour plusieurs années, malgré une campagne 2025 décevante marquée par l’absence de victoire et une place de dauphin loin derrière McLaren au classement.

Ferrari, pourtant portée par l’arrivée très médiatisée de Lewis Hamilton, n’a pas réussi à concrétiser les espoirs nés en début de saison. En 2024, l’équipe était passée à 14 points du titre constructeurs.

Alors que les rumeurs sur l’avenir de Vasseur s’étaient intensifiées ces dernières semaines, les deux pilotes titulaires, Charles Leclerc et Lewis Hamilton, ont affiché leur soutien à l’ancien patron d’Alfa Romeo. Présent en conférence de presse ce jeudi, Leclerc a salué « l’impact positif » de Vasseur et la continuité que représente sa reconduction à la tête de l’équipe.

« Je suis vraiment, vraiment heureux », a déclaré Leclerc. « Ce n’est pas une surprise, mais je suis vraiment heureux, surtout qu’il y a eu pas mal de rumeurs au cours du mois dernier, comme c’est toujours le cas autour de l’équipe, donc c’est important d’avoir enfin la nouvelle officielle. Je suis vraiment heureux. »

« Sans vouloir comparer les différentes époques, je pense que Fred a une vision incroyable et ce qui est très difficile chez Ferrari, c’est que l’émotion fait partie intégrante du travail quotidien, car les Italiens en général, et c’est ce qui rend Ferrari si spécial, sont extrêmement passionnés par Ferrari, mais Fred sait vraiment mettre ses émotions de côté et avoir une vision claire de la situation, quel que soit le bruit qui entoure l’équipe, ce qui est très important. En dehors de cela, il a beaucoup d’autres qualités.

« L’une d’entre elles est également de tirer le maximum de chaque personne dans l’usine. Quand tout cela est réuni, cela fait une grande différence. »

Verstappen met fin aux spéculations : il restera chez Red Bull en 2026

Max Verstappen a officiellement confirmé qu’il poursuivra sa carrière chez Red Bull en 2026, mettant un terme aux rumeurs persistantes d’un éventuel transfert chez Mercedes.

Depuis plusieurs mois, le nom du quadruple champion du monde circulait avec insistance dans les coulisses, Toto Wolff n’ayant pas caché son intérêt pour en faire le successeur de Lewis Hamilton à partir de la saison prochaine.

Malgré une baisse de compétitivité de Red Bull en 2025, les spéculations ont été définitivement éteintes avant le Grand Prix de Hongrie, où Verstappen a réaffirmé sa fidélité à l’écurie autrichienne avec laquelle il a conquis son quatrième titre mondial.

« C’est assez intéressant de suivre tout ça. Toutes ces belles histoires qui ont circulé. Pour ma part, je n’ai jamais vraiment rien dit à ce sujet, car je me concentrais uniquement sur les discussions avec l’équipe pour améliorer nos performances et réfléchir à des idées pour l’année prochaine. C’est pourquoi je n’avais rien à ajouter », a déclaré Verstappen à Budapest.

« Mais je pense qu’il est temps de mettre fin à toutes les rumeurs. Pour moi, il a toujours été clair que je resterais. Je pense que c’était aussi le sentiment général au sein de l’équipe, car nous avons toujours discuté de ce que nous pouvions faire avec la voiture. Et quand on n’est pas intéressé par rester, on arrête de parler de ce genre de choses, ce que je n’ai jamais fait. »

Verstappen a ensuite été interrogé sur la question de savoir si son avenir ferait à nouveau l’objet de discussions dans 12 mois.

Il a répondu : « Je ne sais pas. Je veux dire, si vous me posez cette question l’année prochaine, alors oui, et nous aurons ces spéculations. Mais je n’en parle jamais, parce que je suis plus intéressé par le travail sur les performances, c’est pourquoi je ne parle jamais vraiment de ce qui est dans mon contrat. »

10 faits intéressants sur le Grand Prix de F1 de Hongrie

Le Grand Prix de Formule 1 de Hongrie occupe une place toute particulière dans le calendrier du championnat du monde. Disputé chaque année sur le circuit du Hungaroring, cet événement regorge d’anecdotes et de moments marquants. Voici dix faits captivants qui révèlent toute la richesse de cette course emblématique.

1. Le premier Grand Prix derrière le rideau de fer

En 1986, la Hongrie devient le premier pays situé derrière le rideau de fer à accueillir une course de Formule 1. C’est un événement historique qui marque l’ouverture de la F1 vers l’Est, alors que l’Europe était encore divisée par la Guerre froide. Plus de 200 000 spectateurs affluent pour assister à cette première édition.

2. Le Hungaroring, un circuit atypique

Le Hungaroring, situé à Mogyoród près de Budapest, est réputé pour son tracé sinueux et étroit. Avec peu de longues lignes droites, il offre peu d’opportunités de dépassement, ce qui le rend particulièrement exigeant pour les pilotes. Les conditions de piste, souvent chaudes et poussiéreuses, renforcent la difficulté du challenge.

3. Un rendez-vous estival incontournable

Traditionnellement programmé à la fin juillet ou au début août, le Grand Prix de Hongrie se dispute sous une chaleur accablante. La température sur la piste peut dépasser les 50°C, mettant à rude épreuve les organismes et la concentration des pilotes, ainsi que la fiabilité des monoplaces.

4. Premier succès pour plusieurs pilotes

Le Hungaroring a souvent été le théâtre de premières victoires mémorables. Damon Hill, Fernando Alonso, Jenson Button et Heikki Kovalainen y ont tous décroché leur premier succès en Formule 1. En 2003, Alonso s’y impose et devient alors le plus jeune vainqueur d’un Grand Prix à l’époque.

5. Les exploits de Lewis Hamilton

Lewis Hamilton détient le record du nombre de victoires sur ce circuit, avec huit triomphes à son actif. Le Britannique apprécie particulièrement le tracé hongrois, où il a souvent su faire la différence grâce à son talent et sa stratégie affûtée.

6. Peu de victoires depuis la pole position

Contrairement à d’autres circuits, s’élancer depuis la pole position n’est pas toujours synonyme de victoire en Hongrie. De nombreux pilotes partis en première ligne ont vu leur avantage s’effriter au fil de la course, preuve de l’importance de la gestion des pneus et des stratégies d’arrêts aux stands.

7. Le circuit de la surprise

Le Grand Prix de Hongrie est connu pour ses résultats parfois imprévisibles. Les conditions météorologiques variables et les particularités du Hungaroring ont souvent favorisé des courses animées, avec des podiums inattendus et des retournements de situation spectaculaires. On se souvient aussi de coups du sort, comme la perte de la victoire par Felipe Massa avec Ferrari en 2008, qui avait permis à Heikki Kovalainen (McLaren) de s’imposer pour la seule et unique fois dans la discipline.

8. Un rendez-vous prisé par les fans internationaux

Chaque année, le Grand Prix attire des passionnés venus de toute l’Europe et au-delà. Grâce à sa proximité de Budapest, les fans profitent d’une ambiance festive, mêlant la découverte de la capitale hongroise à l’effervescence de la course.

9. Un engagement durable

Le Grand Prix de Hongrie fait partie des rares courses à figurer sans interruption au calendrier de la Formule 1 depuis sa création en 1986. C’est le témoignage d’un engagement continu et de la passion des organisateurs et du public local pour la discipline.

10. Les légendes du paddock au rendez-vous

Au fil des ans, le Hungaroring a vu s’imposer des pilotes légendaires tels qu’Ayrton Senna, Michael Schumacher, Nelson Piquet ou Sebastian Vettel. Chacune de leurs victoires a contribué à écrire la légende de cette épreuve si particulière du championnat du monde. Plus récemment, le Hungaroring a aussi vu des pilotes remporter leurs premiers succès en F1, comme Fernando Alonso avec Renault, ou Esteban Ocon avec Alpine.

Le Grand Prix de Hongrie est bien plus qu’une simple étape du calendrier : c’est un rendez-vous chargé d’histoire, où la passion, la stratégie et le suspense se conjuguent pour offrir aux amateurs de Formule 1 des émotions inoubliables.

La moto de Michael Schumacher vendue aux enchères pour plus de 64 000 euros

Une Honda CBR1000RR sur mesure, ayant appartenu à Michael Schumacher, a été vendue aux enchères pour 64 800 euros, soit près du double de son estimation initiale. Ce modèle rare, conçu en 2010 par Holzhauer Racing Performance pour les sorties sur circuit du septuple champion du monde de Formule 1, faisait partie de la vente « The Champions – Schumacher and F1 Legends » organisée par RM Sotheby’s.

Après sa première retraite de la F1 en 2006, Schumacher s’était tourné vers la course moto, participant notamment au championnat IDM Superbike et montant sur le podium en Hongrie en 2008. La moto, qui totalisait 3 752 kilomètres au compteur au moment de la vente, était accompagnée d’un casque et de gants dédicacés.

D’autres objets liés à Schumacher ont également attiré les collectionneurs : un casque de kart signé, vendu pour 8 700 euros, et une combinaison de course de 1996, adjugée 21 600 euros. La vente comprenait également des pièces emblématiques d’autres légendes de la F1, comme une combinaison de Lewis Hamilton de 2007 (19 800 €), un casque de Jo Siffert (7 200 €) et une paire de bottes d’Ayrton Senna de 1987, vendue 28 800 euros.

Renault : François Provost nommé directeur général après le départ de Luca De Meo

Renault a officialisé la nomination de François Provost au poste de directeur général, succédant ainsi à Luca De Meo, dont le départ avait été annoncé le mois dernier.

Cadre expérimenté du groupe, François Provost occupait jusqu’à présent les fonctions de directeur des achats, des partenariats et des affaires publiques. Son accession à la tête de l’entreprise marque une nouvelle étape dans la stratégie de réorganisation menée par le constructeur français.

Avec cette nomination, Renault mise sur une continuité managériale et un profil déjà bien ancré dans la culture du groupe, à un moment où le secteur automobile est confronté à d’importants défis technologiques et économiques. Le départ récent de Luca De Meo avait relancé les interrogations sur l’engagement de Renault et donc d’Alpine en Formule 1.

L’an dernier, le constructeur a mis un terme à son projet de développement de motorisations pour la saison 2026, marquée par l’introduction d’un nouveau règlement technique. À compter de cette échéance, l’écurie s’appuiera sur des unités de puissance fournies par Mercedes.

Ce changement stratégique s’inscrit dans la nouvelle phase que s’apprête à piloter François Provost, désormais à la tête de l’entreprise.

« C’est avec fierté et gratitude que j’accueille cette nomination », a déclaré M. Provost. « Je tiens à remercier chaleureusement mon président, Jean-Dominique Senard, et le conseil d’administration pour la confiance qu’ils m’accordent. J’adresse une pensée particulière aux équipes du Groupe qui m’ont soutenu tout au long de ces 23 dernières années. Je mettrai toute mon énergie et ma passion au service du développement de notre Groupe, l’un des fleurons de l’industrie française depuis 127 ans, aux côtés de nos 100 000 collaborateurs, de nos concessionnaires, de nos fournisseurs et de nos partenaires. »

 

Portrait – Qui est Liam Lawson, l’espoir vite déchu que Red Bull garde encore sous son aile ?

Liam Lawson a quitté la Nouvelle-Zélande avant ses 16 ans après avoir fait ses débuts en Formule First et Formule Ford pour aller disputer le championnat de F4 en Australie, qu’il a remporté dès sa première participation. Sa carrière a ensuite décollé dans les Formules junior européennes, notamment en F3 où il a commencé à se forger un rôle de jeune membre montant du programme Red Bull.

Après une autre année en F3, au cours de laquelle il a également terminé deuxième au classement général du DTM, Lawson est passé à la FIA Formule 2 en 2021. Parallèlement à sa carrière de pilote, il a endossé un nouveau rôle de pilote d’essai et de réserve pour la Scuderia AlphaTauri et Oracle Red Bull Racing en 2022, terminant sa deuxième saison en F2 à la troisième place du classement général. En 2023, il passe à la Super Formula japonaise, où il termine à nouveau deuxième, mais avant la fin de la saison, le Néo-Zélandais a déjà pris une nouvelle direction.

Lorsque Daniel Ricciardo, pilote régulier d’AlphaTauri, s’est blessé dans un accident lors des essais du Grand Prix des Pays-Bas 2023, Liam Lawson a été appelé à la dernière minute pour le remplacer. Dans des conditions difficiles sur piste mouillée et avec une seule séance d’essais à son actif, le Néo-Zélandais s’est qualifié en 19e position, puis a terminé 13e, se distinguant rapidement comme un pilote à suivre. Après une 11e place lors de la manche suivante à Monza, il a marqué ses premiers points en Formule 1 en terminant 9e sur le circuit urbain éprouvant de Singapour.

Après deux autres courses, Lawson a cédé sa place à Ricciardo, de retour en forme, mais après avoir repris avec assiduité son rôle de pilote de réserve et d’essai, une deuxième opportunité s’est présentée à lui au milieu de l’année 2024.

Lors du Grand Prix des États-Unis 2024, Lawson a de nouveau remplacé Ricciardo, cette fois pour le reste de la saison. Ses résultats impressionnants lors des six courses suivantes, notamment une cinquième place sur la grille de départ au Brésil et deux places dans les points à Austin et à Interlagos, ont une nouvelle fois prouvé son talent. À l’issue de la saison 2024, la décision a été prise de promouvoir Liam Lawson de Visa Cash App Racing Bulls. Après un bref passage chez Oracle Red Bull Racing, Lawson est de retour chez VCARB en 2025 pour aider l’équipe à marquer des points dans l’un des championnats les plus disputés de l’histoire de la Formule 1. Il avait face à lui pour son retour « au bercail » un ambitieux rookie en la personne du Français Isack Hadjar. 

Grand Prix de Hongrie : Et si la pluie s’invitait pendant la course ?

Le championnat du monde de Formule 1 poursuit sa route avec la 14e manche de la saison, disputée ce week-end sur le circuit du Hungaroring, théâtre du Grand Prix de Hongrie. Présent au calendrier depuis 1986, le tracé hongrois a régulièrement offert son lot de rebondissements et de surprises. Après un week-end sous le format sprint en Belgique, la F1 retrouve à Budapest un programme bien plus classique, avec trois séances d’essais libres réparties entre vendredi et samedi, suivies des qualifications puis de la course.

Les prévisions météorologiques annoncent un vendredi sec et ensoleillé, avec des températures comprises entre 28 et 30 °C, accompagnées d’un vent modéré soufflant du sud-ouest. Le samedi devrait débuter dans des conditions similaires, notamment durant la troisième séance d’essais libres, avec un mercure autour de 26 °C. Un risque d’averses reste possible en fin de journée, mais les qualifications devraient se dérouler sur piste sèche.

En revanche, l’incertitude plane sur le déroulement du Grand Prix. Si la matinée de dimanche s’annonce encore clémente, l’atmosphère pourrait rapidement devenir instable au fil des heures. Des nuages menaçants sont attendus, avec la possibilité d’averses isolées ou d’orages à l’approche du départ. Difficile pour l’instant d’affirmer si ces perturbations toucheront directement le circuit, mais une course sous la pluie ne peut être écartée.

Ferrari prolonge Fred Vasseur à la tête de la Scuderia

La Scuderia Ferrari a officialisé la reconduction de Fred Vasseur à son poste de directeur général dans le cadre d’un accord à long terme. Arrivé en 2023 avec pour objectif de redonner à l’écurie italienne sa suprématie d’antan, le Français poursuivra donc son travail au sein de l’équipe malgré une période sans victoire.

Malgré une lutte acharnée pour le titre constructeurs la saison dernière, Ferrari reste en quête de sa première victoire en 2025 après 13 Grands Prix disputés. L’arrivée de Lewis Hamilton cette année avait nourri les espoirs de retrouver les sommets, inatteints depuis 2008.

En reconduisant Vasseur, Ferrari mise sur la continuité et la stabilité pour construire une base solide en vue des prochaines saisons.

« Je suis reconnaissant de la confiance que Ferrari continue de m’accorder », a déclaré Vasseur. « Ce renouvellement n’est pas seulement une confirmation, c’est un défi pour continuer à progresser, rester concentré et tenir nos engagements. Au cours des 30 derniers mois, nous avons posé des bases solides, et nous devons maintenant les consolider avec cohérence et détermination. Nous savons ce que l’on attend de nous et nous sommes tous pleinement engagés à répondre à ces attentes et à franchir ensemble la prochaine étape. »

Alors que l’équipe cherche à renouer avec le titre, Ferrari a souligné sa confiance en Vasseur pour la ramener à un niveau compétitif.

« Aujourd’hui, nous voulons reconnaître ce qui a été construit et nous engager à atteindre les objectifs qui restent à réaliser », a déclaré Benedetto Vigna, PDG de Ferrari. « Cela reflète notre confiance dans le leadership de Fred, une confiance qui repose sur une ambition commune, des attentes mutuelles et des responsabilités claires. Nous allons de l’avant avec détermination et concentration, unis dans la poursuite du niveau de performance que Ferrari doit viser. »

Max Verstappen dévoile les coulisses de son tour record incognito sur le Nürburgring

Caché derrière le pseudonyme de Franz Hermann, Max Verstappen a créé la surprise en début d’année en apparaissant sur le mythique circuit du Nürburgring Nordschleife au volant d’une GT3. Le quadruple champion du monde de Formule 1 n’a pas seulement fait acte de présence : il a immédiatement signé un chrono remarquable, établissant un record non officiel sur l’un des tracés les plus exigeants au monde.

Cet exploit, réalisé dans la plus grande discrétion, avait suscité l’étonnement dans le paddock et parmi les passionnés. Le mystère entourant cette performance vient désormais de s’éclaircir. Dans un échange récent avec le présentateur britannique Chris Harris, Verstappen a livré les dessous de ce tour inattendu.

Au cours de la discussion, le pilote Red Bull est revenu sur les conditions de son passage sur le circuit allemand, ses sensations au volant de la GT3, et les raisons pour lesquelles il avait choisi de dissimuler son identité. Une démarche audacieuse, à la hauteur d’un pilote reconnu pour sa passion des défis techniques.

Ce coup d’éclat confirme une fois de plus l’attrait de Verstappen pour les expériences hors des sentiers battus, et son talent, qui s’exprime bien au-delà des seules limites de la F1.

« L’équipe Emil Frey, propriétaire de notre voiture GT3, m’a dit que je pouvais piloter sous un pseudonyme », a déclaré Verstappen en riant. « Ils m’ont demandé si j’avais des idées. Je me suis alors dit : ‘Faisons quelque chose de très allemand. ‘ Franz Hermann me semblait bien. »

Verstappen a ensuite ajouté que les GT3 sont « l’une de mes passions », précisant : « J’adore la course. J’ai également une équipe de course maintenant, qui donne à l’un de mes pilotes de simulation [Chris Lulham] une chance dans le monde réel. Mon premier tour a été de 7:56 sur la configuration VLN (qui combine la Nordschleife et le circuit F1 du Nürburgring). Quelques semaines plus tôt, le meilleur tour avait été de 7:51, donc c’était bien. Nous avons roulé avec le réservoir plein, bien sûr, car nous voulions faire plus de tours d’affilée. Le deuxième tour a été bouclé en 7:54, puis j’ai fait un arrêt au stand pour laisser mon pilote de simulation faire quelques tours. »

À propos de sa deuxième sortie, Verstappen a déclaré : « Je suis reparti avec un nouveau train de pneus et j’ai réalisé un bon temps de 7:48. La voiture était très agréable à conduire. Je me sentais à l’aise car j’avais déjà effectué des milliers de tours sur le simulateur. »

Avec ce tour, Verstappen aurait battu le record VLN/NLS GT3 détenu par Christian Krognes, qui avait enregistré un temps de 7:49.578.

Les 20 Derniers Vainqueurs du Grand Prix de Hongrie en Formule 1

Un palmarès révélateur d’exploits et de talents au Hungaroring

Chaque été, la chaleur et le défi technique du Hungaroring font du Grand Prix de Hongrie une épreuve singulière du championnat du monde de Formule 1. Depuis deux décennies, ce rendez-vous a vu s’imposer des championnes et champions de renom, mais aussi révéler de nouveaux talents prêts à écrire leur nom dans l’histoire de la discipline. Retour sur les vingt derniers vainqueurs de cette course mythique, témoignage de la diversité et de la richesse du palmarès de la Hongrie.

Année

Pilote

Écurie

2024

Max Verstappen

Red Bull Racing

2023

Max Verstappen

Red Bull Racing

2022

Max Verstappen

Red Bull Racing

2021

Esteban Ocon

Alpine

2020

Lewis Hamilton

Mercedes

2019

Lewis Hamilton

Mercedes

2018

Lewis Hamilton

Mercedes

2017

Sebastian Vettel

Ferrari

2016

Lewis Hamilton

Mercedes

2015

Sebastian Vettel

Ferrari

2014

Daniel Ricciardo

Red Bull Racing

2013

Lewis Hamilton

Mercedes

2012

Lewis Hamilton

McLaren

2011

Jenson Button

McLaren

2010

Mark Webber

Red Bull Racing

2009

Lewis Hamilton

McLaren

2008

Heikki Kovalainen

McLaren

2007

Lewis Hamilton

McLaren

2006

Jenson Button

Honda

2005

Kimi Räikkönen

McLaren

Au fil des années, certains noms ressortent avec insistance. Lewis Hamilton, recordman de victoires en Hongrie, a dominé le Hungaroring à de nombreuses reprises, aussi bien avec McLaren qu’avec Mercedes. Plus récemment, Max Verstappen s’est imposé comme la nouvelle référence, enchaînant les succès avec Red Bull Racing. D’autres champions comme Sebastian Vettel, Jenson Button ou encore Daniel Ricciardo ont également marqué de leur empreinte l’asphalte hongrois par des performances mémorables.

Mais la Hongrie, c’est aussi le théâtre de premiers succès retentissants, à l’image d’Esteban Ocon en 2021, qui a su tirer profit de conditions de course rocambolesques pour offrir à Alpine une victoire aussi inattendue que spectaculaire. Heikki Kovalainen, en 2008, avait lui aussi goûté à la joie d’un premier triomphe en Formule 1 sur ce circuit exigeant.

Ce palmarès démontre la variété des défis proposés par le Hungaroring, où stratégie, gestion de la météo et maîtrise du tracé sont tout aussi déterminants que la performance pure. À chaque édition, la magie opère, et de nouveaux chapitres s’écrivent, témoignant de la vitalité et de l’attrait indéfectible de ce Grand Prix auprès des pilotes, des écuries et du public passionné. La Hongrie demeure ainsi l’un des joyaux du calendrier, où chaque victoire résonne comme une consécration.

Zak Brown écarte toute tension entre ses pilotes chez McLaren

Alors que le championnat du monde de Formule 1 s’oriente vers un duel fratricide entre Oscar Piastri et Lando Norris, le PDG de McLaren Racing, Zak Brown, assure que l’ambiance reste inchangée au sein de l’écurie britannique.

Avec 13 Grands Prix disputés sur les 24 que compte la saison, Piastri mène le championnat avec seulement 16 points d’avance sur Norris. Max Verstappen, en retrait, n’apparaît plus comme un rival direct, laissant McLaren gérer une lutte interne pour le titre. Malgré la montée en pression, Brown affirme qu’aucun signe de tension n’est perceptible entre ses deux pilotes. McLaren, fidèle à sa philosophie de parité, continue de considérer ses deux hommes comme des « pilotes numéro un », une approche qui, selon lui, a porté ses fruits.

L’Américain souligne la solidité de la relation entre Norris et Piastri, citant la gestion sans heurts de leur accrochage au Canada ou encore la pénalité infligée à l’Australien à Silverstone, acceptée sans polémique. Si certains observateurs évoquent un possible changement d’attitude à mesure que la bataille pour le titre s’intensifie, Brown se montre catégorique : aucune évolution négative n’a été détectée en interne. Il concède toutefois que le stress inhérent à une telle lutte pourrait croître au fil des courses restantes.

« Je ne vois aucun changement de comportement chez Oscar ou Lando. Ils sont tous les deux concentrés, respectueux et performants. Notre dynamique est saine, et nous allons continuer à la préserver », a assuré Brown, confiant dans la capacité de son duo à gérer la pression sans compromettre l’équilibre de l’équipe.

« Je pense qu’ils sentent clairement qu’ils ont tous les deux une chance de devenir champions du monde cette année, donc ils sont toujours sérieux », a déclaré l’Américain à Sky Sports F1. « Je n’ai remarqué aucune différence entre eux, mais je suis sûr qu’à mesure que la saison avance et que l’objectif se rapproche, le stress va augmenter un peu, mais la relation entre eux et l’équipe est tout simplement géniale. »

Antonio Giovinazzi, un cadre désormais bien établi chez Ferrari

Ferrari a renouvelé son contrat pluriannuel avec Antonio Giovinazzi, qui continuera à représenter le Cheval Cabré en tant que pilote officiel dans le WEC et pilote de réserve pour l’équipe de F1.

La collaboration dure entre l’Italien et l’écurie de Maranello, qui l’a vu se distinguer dans des courses et des victoires particulièrement significatives, notamment la victoire au Centenaire des 24 Heures du Mans en juin 2023, lorsque Ferrari, de retour dans la catégorie reine de l’endurance après un demi-siècle d’absence, a remporté l’épreuve avec la 499P numéro 51 qui lui avait été confiée aux côtés d’Alessandro Pier Guidi et de James Calado.

Giovinazzi participe actuellement à la WEC pour la troisième saison consécutive, avec l’équipage mentionné, partageant l’une des deux 499P engagées par l’équipe officielle Ferrari – AF Corse.

À ce jour, le pilote originaire des Pouilles a pris part à une vingtaine de courses du Championnat du monde d’endurance avec Ferrari, remportant trois victoires : au Mans en 2023 et aux 6 Heures d’Imola et de Spa en 2025. Son palmarès comprend également 3 Hyperpoles (au COTA en 2024, au Qatar et en Italie lors de la saison actuelle) et 7 podiums. Le pilote de 31 ans a fait ses débuts au Mans en 2018 au volant d’une Ferrari 488 GTE.

« Il y a huit ans, j’ai commencé mon aventure avec Ferrari, qui est pour moi bien plus qu’une équipe : c’est une famille », a déclaré Giovinazzi au moment de la confirmation de la poursuite de sa collaboration avec le Cheval Cabré. « Renouveler aujourd’hui signifie poursuivre un défi qui me motive chaque jour, dans un environnement où les personnes, le travail d’équipe et l’ambition comptent.

Être pilote officiel du WEC et troisième pilote de Formule 1 est un engagement que je suis honoré et ravi de prendre », a-t-il ajouté.

Voici le CV F1 du pilote italien.

Débuts en Formule 1 : pilote de réserve et premières courses

En 2017, alors que la saison débute, Sauber fait appel à Giovinazzi pour remplacer au pied levé Pascal Wehrlein, blessé, lors des deux premiers Grands Prix (Australie et Chine). Malgré un manque de préparation, Giovinazzi impressionne par sa capacité d’adaptation, mais commet aussi des erreurs, notamment un accident en qualifications en Chine et en course le dimanche. Néanmoins, ces débuts précipités révèlent son potentiel.

Par la suite, il poursuit son apprentissage en tant que pilote de réserve et de développement pour Ferrari et Sauber, multipliant les séances d’essais libres et travaillant sur le simulateur pour améliorer la performance des monoplaces.

Alfa Romeo Racing : titulaire à plein temps (2019-2021)

L’arrivée d’Alfa Romeo comme partenaire titre de l’équipe Sauber permet à Giovinazzi d’obtenir un baquet de titulaire en 2019, aux côtés du champion du monde 2007 Kimi Räikkönen.

Saison 2019

La première saison complète de Giovinazzi est marquée par l’apprentissage et la confrontation avec la réalité exigeante du plateau F1. Il inscrit ses premiers points lors du Grand Prix d’Autriche et décroche son meilleur résultat de l’année (5e place) au Brésil, après une course folle. Face à Räikkönen, Giovinazzi montre une belle capacité de progression tout au long de la saison.

Saison 2020

La saison 2020, bouleversée par la pandémie de COVID-19, s’avère difficile pour Alfa Romeo, mais Giovinazzi se démarque par ses départs incisifs et sa constance. Il inscrit des points dès la première course en Autriche et parvient à tirer le meilleur d’une monoplace rarement compétitive. Malgré des résultats modestes (4 points au total), il confirme sa solidité face à Räikkönen, notamment lors des qualifications où il réduit systématiquement l’écart.

Saison 2021

Pour la troisième année consécutive, Giovinazzi est reconduit au sein d’Alfa Romeo, affirmant son statut de pilote fiable et appliqué. Si les résultats ne sont pas à la hauteur de ses ambitions, il réalise plusieurs performances solides en qualifications, accédant à la Q3 à plusieurs reprises avec une voiture en difficulté. Sa science de la course, sa gestion des pneus et son implication technique sont régulièrement saluées.

Style de pilotage et points forts

Giovinazzi s’est forgé la réputation d’un pilote véloce sur un tour, capable de maximiser les performances de sa monoplace en qualifications. Il est également reconnu pour ses départs agressifs, souvent gagnants de plusieurs places après le premier virage. Son sens du collectif, son retour technique auprès des ingénieurs et son implication dans le développement de la voiture ont fait de lui un membre précieux de l’écurie Alfa Romeo.

Relations avec Ferrari et rôle de pilote de réserve

Tout au long de sa carrière F1, Giovinazzi entretient des liens étroits avec la Scuderia Ferrari. Il occupe plusieurs fois le rôle de troisième pilote et de pilote de simulateur, contribuant en coulisses à l’amélioration de la performance de la SF90 puis de la SF1000 ou de la SF21. Il dispute également quelques séances d’essais libres pour Ferrari lors de certains week-ends de Grand Prix.

Fin de l’aventure F1 à temps plein et perspectives

À la fin de la saison 2021, Alfa Romeo choisit de renouveler son effectif en recrutant Valtteri Bottas et Guanyu Zhou, mettant temporairement un terme au parcours F1 de Giovinazzi comme titulaire. L’Italien ne quitte toutefois pas l’univers des Grands Prix : il reste pilote de réserve chez Ferrari, effectue de nombreux roulages en simulateur et s’engage dans d’autres disciplines telles que le Championnat du monde d’endurance FIA (WEC), où il remporte notamment les 24 Heures du Mans en 2023 avec Ferrari.

En résumé :

  • Débuts en Grand Prix : 2017 (Sauber)
  • Titulaire chez Alfa Romeo Racing : 2019-2021
  • Meilleur résultat en Grand Prix : 5e au Brésil 2019
  • Points marqués : 21 au total en carrière F1
  • Pilote de réserve Ferrari à plusieurs reprises
  • Carrière parallèle en endurance après la F1

La trajectoire d’Antonio Giovinazzi en Formule 1 illustre le parcours d’un pilote travailleur et passionné, ayant représenté dignement son pays dans la catégorie reine. S’il n’a pas encore eu l’opportunité de se battre pour les podiums ou le titre, il a su se montrer à la hauteur des attentes et a contribué au développement de ses équipes, tissant des liens solides avec les ingénieurs et démontrant sa polyvalence. Sa carrière demeure un exemple d’adaptabilité et d’engagement, à l’image des talents qui font la richesse du paddock mondial.

Oscar Piastri poursuit sa belle série avec une 39e arrivée consécutive dans les points

Oscar Piastri continue d’imposer sa régularité et sa domination en Formule 1. Vainqueur du Grand Prix de Belgique, le pilote McLaren a signé sa sixième victoire de la saison 2025, consolidant son statut de leader au championnat. Il compte désormais 16 points d’avance sur son coéquipier Lando Norris au classement des pilotes.

Au-delà de cette nouvelle victoire, Piastri a franchi un cap symbolique : il a terminé dans les points pour la 39e course consécutive. Cette impressionnante série a débuté au Grand Prix de Las Vegas 2023, et le place désormais au troisième rang des plus longues séquences de résultats dans les points de l’histoire de la F1.

Seuls deux pilotes le devancent dans ce classement : Max Verstappen, avec 43 arrivées consécutives dans le top 10 entre Imola 2022 et Djeddah 2024, et Lewis Hamilton, qui détient le record avec 48 courses dans les points entre Silverstone 2018 et Bahreïn 2020. Cette série avait été interrompue par l’annulation de plusieurs Grands Prix en raison de la pandémie de COVID-19, sans quoi elle aurait pu atteindre 54 courses.

Hamilton, aujourd’hui chez Ferrari, poursuit lui aussi une séquence active : le Britannique n’a plus terminé hors des points depuis le Grand Prix d’Australie 2024, portant sa série actuelle à 34 courses.

Piastri, en pleine confiance, pourrait bien continuer à grimper dans ce classement prestigieux dès le prochain Grand Prix, en Hongrie.

Plus longues séries consécutives d’entrées dans les points

48 courses : Lewis Hamilton – Grand Prix de Grande-Bretagne 2018 à Grand Prix de Bahreïn 2020

43 courses : Max Verstappen – Grand Prix d’Émilie-Romagne 2022 à Grand Prix d’Arabie saoudite 2024

39 courses : Oscar Piastri – GP de Las Vegas 2023 au GP de Belgique 2025

34 courses : Lando Norris – GP d’Abu Dhabi 2023 au GP d’Espagne 2025

34 courses : Lewis Hamilton – GP du Japon 2024 au GP de Belgique 2025

Les 5 Grands Prix de Hongrie les plus mémorables en Formule 1

Le Hungaroring, situé non loin de Budapest, est devenu au fil du temps une véritable arène d’exploits pour les plus grands noms de la Formule 1. Depuis le premier Grand Prix organisé en 1986, le tracé hongrois a servi de décor à des moments d’exception, où la stratégie, la météo capricieuse et la virtuosité des pilotes se sont souvent conjuguées pour offrir des courses palpitantes. Voici un retour sur les cinq Grands Prix de Hongrie qui ont marqué l’histoire de la discipline et sont restés gravés dans la mémoire des passionné·es.

1. 2006 : Première victoire de Jenson Button sous la pluie

Le Grand Prix de Hongrie 2006 restera à jamais associé à l’exploit de Jenson Button, qui signe ce jour-là sa toute première victoire en Formule 1. Sous une pluie torrentielle, le Britannique réalise une remontée spectaculaire depuis la 14e place sur la grille, profitant d’une gestion parfaite des conditions changeantes et des erreurs de ses rivaux. Au terme d’une course haletante, Button mène sa Honda vers la victoire, marquant l’histoire du Hungaroring et lançant véritablement sa carrière. Cette performance reste l’une des plus impressionnantes démontrant à quel point la Hongrie récompense le talent et la persévérance.

2. 2021 : L’exploit inattendu d’Esteban Ocon

Le Grand Prix de 2021 a offert l’un des scénarios les plus rocambolesques jamais vus. Dès le départ, un carambolage élimine plusieurs favoris et redistribue toutes les cartes. Esteban Ocon, au volant de son Alpine, se retrouve en tête et résiste à la pression constante de Sebastian Vettel durant toute la course. Grâce à une stratégie parfaite, une défense irréprochable et une gestion froide de la tension, Ocon décroche sa première victoire en F1, offrant à Alpine un triomphe inattendu et salué par tout le paddock. Ce succès symbolise la magie du Hungaroring, capable de couronner de nouveaux talents contre toute attente.

3. 1997 : Duel historique entre Damon Hill et Jacques Villeneuve

Le Grand Prix de Hongrie 1997 est resté célèbre pour l’incroyable prestation de Damon Hill sur la modeste Arrows-Yamaha. Profitant d’une stratégie audacieuse et d’une maîtrise technique sans faille, Hill parvient à mener la course presque jusqu’au bout. Mais à quelques tours de l’arrivée, un problème mécanique le prive d’une victoire méritée, permettant à Jacques Villeneuve de le dépasser et de s’imposer. Ce duel intense incarne l’incertitude et le suspense qui règnent souvent à Budapest, où le moindre détail peut faire basculer le destin d’une course.

4. 2014 : Bataille stratégique et pluie piégeuse

L’édition 2014 est marquée par une météo imprévisible et de nombreuses interventions de la voiture de sécurité. Daniel Ricciardo, alors chez Red Bull, tire magistralement son épingle du jeu grâce à une stratégie osée et des dépassements décisifs en fin de course. Son attaque sur Fernando Alonso et Lewis Hamilton dans les derniers tours offre un final d’anthologie, récompensant l’audace et la prise de risques. Ce Grand Prix illustre parfaitement comment le Hungaroring sait offrir du spectacle, même lorsque les conditions semblent hostiles.

5. 2019 : Duel générationnel entre Hamilton et Verstappen

La course de 2019 a vu un affrontement palpitant entre deux générations de champions. Max Verstappen, auteur de la pole position, mène la majeure partie de la course, mais Lewis Hamilton, grâce à une stratégie inspirée de Mercedes, opte pour un arrêt supplémentaire dans les derniers tours. Revenu sur Verstappen à toute vitesse, Hamilton le dépasse à quelques boucles de l’arrivée et s’impose une fois de plus en Hongrie. Ce duel a enthousiasmé les fans et prouvé que le Hungaroring reste le théâtre d’affrontements épiques entre les meilleurs pilotes du monde.

Le Grand Prix de Hongrie s’affirme comme l’un des rendez-vous incontournables du calendrier de la Formule 1. Son tracé sinueux, la proximité de Budapest et la ferveur du public contribuent à en faire un écrin de passion et de surprises. Chaque édition peut basculer d’un instant à l’autre, et ces cinq Grands Prix en sont la plus belle illustration.

 

 

Red Bull – Pour Helmut Marko, le manque performance est la clé du départ de Christian Horner

Le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a affirmé que le licenciement de Christian Horner découlait principalement de motifs liés aux performances de l’écurie. L’annonce du départ du directeur de l’équipe et PDG de Red Bull, intervenue trois jours après le Grand Prix de Grande-Bretagne, a pris de court le paddock de la Formule 1.

Officiellement, Red Bull n’a communiqué aucune justification pour cette décision. Toutefois, elle intervient dans un contexte tendu, près d’un an et demi après les accusations de harcèlement sexuel et de comportement coercitif visant Horner, portées par une employée. Ces accusations, niées par l’intéressé, avaient été rejetées à l’issue de deux enquêtes internes distinctes.

Pour Marko, c’est avant tout la baisse de régime sportive qui a pesé dans la balance. L’équipe autrichienne connaît un recul notable depuis 18 mois, marqué notamment par un fléchissement de la forme de son triple champion du monde Max Verstappen, qui a vu son emprise sur la grille s’effriter face à McLaren et Ferrari.

Cette période d’instabilité a aussi été marquée par une série de départs au sein du personnel technique et opérationnel de Red Bull, fragilisant la structure bâtie sous la direction de Horner depuis deux décennies. Alors que Red Bull entame une nouvelle ère sous la houlette de Laurent Mekies, Marko laisse entendre que la décision, bien que choquante, s’inscrit dans une volonté de recentrage sur les résultats sportifs.

Marko a confirmé que le licenciement de Horner était « le résultat de divers facteurs », mais qu’il avait été largement influencé par la baisse de performance de l’équipe.

« La décision a été prise par la direction, c’est-à-dire Oliver Mintzlaff », a déclaré Marko à Sky Germany lors du Grand Prix de Belgique. « Nous en avons informé Christian Horner à Londres. Nous l’avons également remercié officiellement pour ses 20 ans de service et ses huit titres mondiaux. C’est le résultat de divers facteurs. Mais avant tout, les performances n’étaient pas tout à fait à la hauteur. »