Lando Norris : « Je ne croyais pas en moi »

A la veille de sa cinquième saison avec Mclaren, Lando Norris évoque les problèmes de santé mentale de façon générale et les difficultés qu’il a lui-même rencontrées.

Le jeune Britannique a décroché 122 points la saison dernière ; il est également le seul pilote à ne pas faire partie des trois top teams qui est monté sur le podium en 2022.

Le pilote de 23 ans a été salué non seulement pour son talent, mais aussi pour sa volonté de parler ouvertement de la santé mentale sur certaines plateformes. Dans une récente interview pour le magazine GQ, il a déclaré : « Je n’avais pas besoin de le faire [parler de santé mentale] mais c’était un choix, car j’ai pas mal lutté avec ça en 2019 et 2020. »

« Je ne savais tout simplement pas comment gérer cela. J’ai tout gardé à l’intérieur et cela a vraiment blessé ma confiance en moi et mon estime, qui étaient alors au plus bas. Je doutais de moi : « Suis-je assez bon pour être en Formule 1 ? Serais-je capable de revenir après ça ? ».

Lando Norris a expliqué qu’il fait toujours face aux commentaires négatifs sur les réseaux sociaux : « Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. Il y a des gens qui vous soutiennent et d’autres qui ne le font pas… Je sais que je fais de mon mieux. »

Mais sa volonté de parler de santé mentale a manifestement eu un impact : « Quelques personnes ont dit que je leur avais sauvé la vie. Ca me touche énormément», a déclaré le Britannique.

McLaren dévoilera sa nouvelle monoplace le 13 février à Woking en présence de ses deux pilotes : Lando Norris et le jeune Australien Oscar Piastri.

Alfa Romeo annonce la date de présentation de sa F1 2023

Alfa Romeo est l’avant-dernière équipe de la grille à annoncer la date (et l’heure) de présentation de sa monoplace 2023.

L’écurie suisse présentera sa nouvelle monoplace le mardi 7 février à 10h du matin en direct à Zurich, lendemain de la présentation de la nouvelle Williams. L’équipe basée à Hinwill est la neuvième de la grille à dévoiler sa date de lancement de saison après Aston Martin, Ferrari, AlphaTauri, McLaren, Mercedes, Alpine, Williams et Red Bull.

Les pilotes titularisés cette année chez Alfa Romeo sont Valtteri Bottas qui entame sa deuxième année dans l’écurie après plusieurs années passées chez Mercedes et le Chinois Guanyu Zhou qui s’apprête également à débuter sa deuxième saison pour Alfa Romeo Racing. On ne sait en revanche pas encore qui remplacera Fred Vasseur à la tête de l’équipe puisque celui-ci a pris le poste de Team principal chez Ferrari en tout début d’année.

L’équipe américaine Haas est donc la dernière équipe à ne pas encore avoir annoncé sa date de présentation.

Ci-dessous, retrouvez les dates de présentation des différentes équipes de la grille (le tableau est mis à jour en temps réel dès qu’une équipe fait une annonce).

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Horner revient sur le GP du Brésil et explique « le fond du problème »

Christian Horner estime que Max Verstappen et Sergio Perez ont tiré un trait sur l’épisode brésilien qui avait laissé apparaître des tensions entre les deux pilotes Red Bull en fin de saison dernière.

La saison 2022 quasi-parfaite de l’équipe Red Bull a tout de même été entachée par une tension évidente entre ses deux pilotes lors du Grand Prix du Brésil. Christian Horner, team principal de l’équipe de Milton Keynes explique néanmoins qu’ils ont tiré les enseignements de cet épisode et qu’il ne reste aucun ressentiment entre Max Verstappen et Sergio Perez à la veille de la nouvelle campagne.

Une fin de Grand Prix tendue au Brésil

Lors du dernier tour du Grand Prix à Sao Paulo de la saison dernière, Max Verstappen avait refusé de laisser son coéquipier Sergio Perez le dépasser pour la sixième place, bien que l’équipe lui ait demandé de le faire pour aider le Mexicain dans son combat pour la deuxième place du classement pilotes face à Charles Leclerc.

A l’issue de la course, Max Verstappen a été entendu à la radio : « Je vous l’ai déjà dit l’été dernier, ne me redemandez pas ça… J’ai donné mes raisons, et je m’y tiens« , tandis que Sergio Perez, frustré, déclarait : « Il montre qui il est vraiment. »

Mais Christian Horner estime que les pilotes et l’équipe ont tiré un trait sur cette affaire : « Je pense que le fond du problème était que nous n’avions jamais envisagé d’être dans une telle situation, d’être dans les derniers tours en sixième et septième place de ce Grand Prix« , a déclaré Horner, cité par le site du championnat.

« Et comme nous ne l’avions pas envisagé, nous n’en avions pas discuté avant la course, et je pense que c’était une erreur de notre part, nous aurions dû y réfléchir, essayer d’envisager chaque scénario. »

« Et donc, je pense que c’était une erreur en tant qu’équipe que nous n’en ayons pas discuté et que nous n’ayons pas élaboré un plan très clair. »

Des échanges clairs et honnêtes

« Évidemment, ce qui s’est passé est malheureux, mais cela a été rapidement discuté, ouvertement et en toute transparence. Et les deux pilotes ont été très clairs, ouverts et honnêtes l’un envers l’autre, et à partir de là, nous sommes passés à autre chose et la dynamique entre les pilotes est très bonne. »

Le patron de Red Bull a poursuivi : « Je pense que nous avons fait des erreurs au Brésil, nous avons appris de tout ça et, comme je l’ai dit, nous sommes passés à autre chose. Nous avons fait des choses incroyables. Ces deux pilotes se sont incroyablement bien comportés ensemble. »

« Ils sont la raison pour laquelle nous sommes dans la position dans laquelle nous sommes. La saison dernière, Max [était] sur une autre planète. Donc, nous n’allons pas laisser les événements de quelques tours au Brésil nous dicter cette nouvelle année. »

Une saison difficile pour Red Bull malgré les apparences

L’hégémonie de Red Bull en 2022 a semblé écrasante avec 17 victoires remportées sur les 22 Grands Prix de l’année. Christian Horner explique néanmoins que la saison a été plus difficile qu’on ne pouvait le penser.

« Ce fut une année très difficile », a déclaré le Britannique. « Quand vous regardez les statistiques, on dirait que nous l’avons totalement dominée. Mais, durant la première moitié de la saison, Ferrari avait ses chances et un package probablement plus rapide. Mais Max a été exceptionnel tout au long de l’année, en particulier durant la première partie de l’année. » a conclu Christian Horner.

Schumacher au bon endroit chez Mercedes pour un retour en F1

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, pense que Mick Schumacher est en bonne position chez Mercedes pour espérer revenir sur la grille de la F1 en 2024.

Alors que l’écurie Haas a décidé de ne pas renouveler le contrat de Schumacher pour la saison 2023 après deux années passées au sein de la formation américaine, le jeune Allemand a accepté un rôle de pilote de réserve chez Mercedes pour la campagne à venir.

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a déjà indiqué qu’il espérait que ce poste de réserviste permettrait à Mick Schumacher de rebondir pour un éventuel retour sur la grille en 2024 de la même manière que le Néerlandais Nyck de Vries qui a trouvé un poste de titulaire chez AlphaTauri en 2023 après avoir lui-même occupé le poste de réserviste chez Mercedes.

Pour Guenther Steiner – accessoirement ancien patron de Schumacher chez Haas – estime lui aussi que le jeune pilote se trouve au bon endroit pour espérer revenir sur la grille en tant que titulaire dans un avenir plus ou moins proche.

« Je pense qu’il est dans une bonne position chez Mercedes, parce que Mercedes a plusieurs équipes sœurs. » a déclaré Steiner à RTL.de.

« [De Vries] a sauté dans la Williams [lors d’une pige pour remplacer Albon en 2022 au GP d’Italie] et a obtenu un baquet de titulaire chez AlphaTauri par cette voie. »

« [Schumacher] est en bonne position. J’espère, pour le bien des pilotes [titulaires], qu’il n’aura pas à piloter, mais s’il y a une possibilité, Mick pourra s’asseoir et piloter. »

« Parfois, faire un pas en arrière signifie que l’on peut faire deux pas en avant. Il s’est mis en bonne position avec une équipe où il a les meilleures chances d’avoir un baquet de titulaire à l’avenir. »

Actuellement en Formule 1, le constructeur Mercedes motorise les équipes Williams, Aston Martin, McLaren et sa propre équipe d’usine.

Le marsouinage va-t-il disparaître en F1 en 2023 ?

Phénomène apparu en 2022 avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique en F1, le marsouinage (rebonds) devrait encore être présent en 2023 bien que moins prononcé.

Avec l’introduction de la nouvelle réglementation technique en 2022 en F1, les équipes ont dû faire en sorte que les monoplaces soient très proches du sol pour maximiser les performances de l’effet de sol. Par conséquent, les monoplaces sont devenues extrêmement rigides et ont souffert d’un problème de rebonds [marsouinage – porpoising en anglais] dans les lignes droites. Ce problème a été amplifié sur certaines pistes comme à Bakou en Azerbaïdjan.

Au fil de la saison, le phénomène de marsouinage est devenu un vrai sujet dans le paddock et les pilotes ont exprimé leur inquiétude quant à savoir s’il s’agissait d’un problème de sécurité. Des discussions ont alors eu lieu entre la FIA et les équipes de F1 et une solution provisoire a été trouvée. A partir du Grand Prix de Belgique disputé fin août, la FIA a commencé à mesurer le phénomène de marsouinage et a modifié la flexibilité du plancher central des monoplaces pour le reste de la saison.

Pour lutter plus efficacement contre ce phénomène de marsouinage à l’avenir, la FIA a également approuvé différentes mesures dans le règlement technique 2023 et qui sont les suivantes :

  • Les bords du fond plat seront relevés de 15mm.
  • La hauteur de la gorge du diffuseur sera relevée, tout en prenant soin d’éviter tout impact sur la conception des composants mécaniques par les équipes.
  • La rigidité du bord du diffuseur sera augmentée.
  • Un capteur supplémentaire sera positionné pour surveiller plus efficacement le phénomène.

Le marsouinage va-t-il disparaître ?

Difficile de répondre à cette question avant même le début de la saison, mais lorsqu’on demande à Eric Blandin, directeur technique adjoint chez Aston Martin, si le phénomène de marsouinage va disparaître totalement cette année en Formule 1, le Français a été très clair et a répondu : « Il ne disparaîtra pas complétement. »

« C’est quelque chose qui est inhérent à cet ensemble de règlements. Vous avez de grands tunnels canalisant l’air sous une voiture qui roule très près du sol et qui a effectivement une jupe créée par le bord du plancher qui scelle l’air. Cette combinaison est ce qui rend la voiture sensible au marsouinage. »

« Chaque voiture subit un certain degré d’oscillation, mais avec la réglementation actuelle, en raison de la charge aérodynamique et de la variation de cette charge aérodynamique, cette oscillation est plus prononcée. »

L’an dernier, la plupart des équipes n’ont pas réussi à anticiper ce problème de marsouinage et ont été induites en erreur par les différents outils de simulation. Eric Blandin confie qu’il est bien difficile de reproduire le marsouinage avec un logiciel, et c’est donc pour cette raison que les équipes n’ont découvert le phénomène qu’une fois les monoplaces sur la piste lors des essais hivernaux.

« Simuler le problème est compliqué. » ajoute le Français. « Il n’y a pas beaucoup d’outils qui peuvent le faire. D’un point de vue informatique, vous ne pouvez pas le prédire avec un logiciel normal. »

« Il ne s’agit pas simplement de faire rouler la voiture dans la soufflerie pour voir si elle va marsouiner : ça ne marche pas comme ça, parce que c’est un problème dynamique – les charges aérodynamiques changent constamment. »

« Tout au long de la campagne 2022, nous avons approfondi notre compréhension de cette nouvelle génération de F1 dans plusieurs domaines, ce qui nous a permis d’identifier ce qui provoquait les rebonds. »

Septième au championnat du monde des constructeurs en 2022, l’équipe Aston Martin a utilisé l’AMR22 (la monoplace 2022) comme un laboratoire roulant et l’AMR23 – qui sera présentée le 13 février – disposera de plus de 90% de nouvelles pièces par rapport à l’ancienne monoplace. Cependant, il est impossible pour Aston Martin de savoir si le marsouinage aura totalement disparu tant que la monoplace n’aura pas pris la piste lors des tests de pré-saison fin février.

« L’AMR22 est devenue un laboratoire. Nous avons testé tellement de choses sur la piste pour approfondir notre compréhension et cette croissance de la compréhension a été soulignée par nos performances améliorées vers la fin de la saison dernière. » insiste Blandin.

« Nous avons pu repousser les limites des performances grâce à la façon dont nous utilisions la voiture. Cela n’aurait pas été possible avec le concept initial que nous avions au début de la saison. »

« Nous nous sommes concentrés sur l’apport des changements à la voiture de cette année qui empêcheront le marsouinage. Mais nous ne pouvons pas garantir que cela va fonctionner jusqu’à ce que nous testions la voiture en piste. Si nous souffrons du marsouinage, nous avons plusieurs outils dans notre arsenal pour le combattre. »

« Nous avons pris tous nos apprentissages de la voiture de l’année dernière et les avons appliqués à la voiture de cette année. Une grande partie de l’AMR23 est nouvelle, elle est complétement différente de l’AMR22. Nous avons changé plus de 90% des pièces et plus de 95% des surfaces aérodynamiques sont différentes. »

Vidéo : Williams démarre le moteur Mercedes de sa F1 2023

L’équipe Williams a démarré pour la première fois le moteur Mercedes de la FW45 qui sera pilotée cette saison par Alex Albon et Logan Sargeant. 

Moment toujours très attendu par les employés des équipes en début de saison, le démarrage du moteur d’une Formule 1 donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année.

La mise à feu du moteur permet aux équipes de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes électriques et hydrauliques de l’unité de puissance avant que la monoplace ne soit entièrement assemblée autour de ce bloc V6 hybride.

Williams est la deuxième équipe après Mercedes à avoir démarré son moteur 2023 puisque déjà au mois de décembre dernier l’écurie Mercedes avait posté sur ses réseaux sociaux la vidéo de la mise à feu de son unité de puissance qui sera montée à l’arrière de la W14 de Lewis Hamilton et George Russell en 2023.

La Williams FW45 sera présentée aux fans le 6 février prochain, soit trois jours après la présentation de la Red Bull RB19 de l’équipe championne du monde en titre (ci-dessous, la vidéo du démarrage du moteur Mercedes).

https://twitter.com/i/status/1616118664742277120

Aston Martin va présenter sa vraie F1 2023

L’équipe Aston Martin a confirmé que la monoplace qui sera présentée le 13 février prochain sera la « vraie » AMR23 qui participera à la saison 2023 et non pas une F1 de démonstration. 

Ces dernières années, les équipes de Formule 1 ont pris la fâcheuse tendance de dévoiler ce que l’on appelle un show car lors de la présentation de leur monoplace en début d’année afin de ne pas dévoiler à la concurrence tous les concepts développés au cours de l’hiver, tandis que certaines sont tout simplement en retard et la version finale de leur monoplace n’apparaît qu’aux essais hivernaux.

Mais cette année la réglementation technique en Formule n’évolue que très peu par rapport à 2022 (voir ici les principaux changements techniques), ce qui veut dire que les équipes devraient être en mesure de dévoiler la version finale de leur monoplace 2023 en février prochain.

Du côté de chez Aston Martin en tout cas, le directeur technique adjoint, Eric Blandin, nous confirme que l’AMR23 qui sera dévoilée aux fans le 13 février sera bien la monoplace définitive qui sera mise en piste lors des tests de pré-saison à Bahreïn fin février (du 23 au 25).

« Nous dévoilerons la voiture réelle, tout comme nous l’avons fait l’année dernière. La voiture que nous dévoilerons dans notre nouvelle usine de Silverstone le 13 février (voir les dates de présentations ici) sera la véritable AMR23. Nous n’allons pas décevoir les fans. » confirme Eric Blandin.

« L’AMR23 est dans la cible. D’un point de vue aérodynamique, la voiture de lancement est complète. Toutes les surfaces aérodynamiques ont été transmises au bureau d’études qui a finalisé les derniers dessins pour la construction de la voiture. »

Concernant le concept de l’AMR23, Blandin explique que de nombreuses mises à jour ont été apportées à l’AMR22 de la saison dernière et pense qu’Aston Martin est sur la bonne voie pour 2023.

« Nous avons apporté de nombreuses mises à jour à l’AMR22 et les progrès que nous avons réalisés ont confirmé que nous étions sur la bonne trajectoire avec l’AMR23 qui s’appuie sur les enseignements de la voiture de l’année dernière. »

En 2023, l’équipe Aston Martin fera confiance à un nouveau duo de pilotes avec l’arrivée du double champion du monde Fernando Alonso aux côtés du Canadien Lance Stroll. L’an dernier, l’équipe du constructeur britannique a terminé à la septième place au championnat du monde, à égalité de points avec Alfa Romeo.

Ferrari confirme ses pilotes de réserve pour 2023

La Scuderia Ferrari a nommé un groupe de quatre pilotes de réserve et de développement qui apporteront tout au long de l’année leur soutien aux titulaires Charles Leclerc et Carlos Sainz.

L’ancien pilote de F1 Antonio Giovinazzi et le vice-champion de F2 2021 Robert Shwartzman – qui ont tous deux effectué plusieurs essais avec Ferrari – partageront le rôle de pilote de réserve en 2023, tout en travaillant dans le nouveau simulateur de Maranello lancé en 2021. À leurs côtés, travaillant également dans le simulateur en tant que pilotes de développement, Antonio Fuoco et Davide Rigon.

« Cette paire de pilotes a fait ses preuves en fournissant aux ingénieurs un retour précis et fiable, une compétence d’autant plus importante que les essais réels sur piste sont extrêmement limités. La simulation est donc désormais un outil essentiel, non seulement pour préparer chaque course, mais aussi en termes de développement. » précise Ferrari dans un court communiqué.

Afin de garder la main, les quatre pilotes se lanceront également dans un programme de course cette saison. Les deux Antonio piloteront la 499P Hypercar en WEC, Fuoco dans la voiture numéro 50 et Giovinazzi la 51. Robert Shwartzman pilotera pour sa part dans la série SRO GT World Challenge Europe et Davide  Rigon dans la série SRO ainsi qu’en WEC et les quatre manches de l’IMSA Endurance Cup.

La Scuderia Ferrrari – qui a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs en 2022 – présentera sa monoplace 2023 le 14 février prochain en direct de son usine de Maranello en Italie.

Officiel : Kevin Magnussen forfait pour Daytona

Le Danois Kevin Magnussen ne sera pas présent au départ des 24H de Daytona sur recommandation de ses médecins à la suite d’une opération de la main.

La semaine dernière, Kevin Magnussen annonçait sur ses réseaux sociaux une opération de la main à venir pour se faire enlever un kyste. Après cette opération – qui s’est bien déroulée – les médecins de Magnussen lui ont cependant recommandé de ne pas participer aux 24H de Daytona où le pilote danois devait piloter une Porsche 911 GT3 R avec MDK Motorsports.

« Les médecins m’ont conseillé de ne pas participer à la course la semaine prochaine. L’opération s’est bien déroulée, mais je dois me reposer le plus possible pour être prêt à me battre avant de commencer à préparer la saison de F1. » a expliqué Magnussen.

« C’est dommage. J’attendais avec impatience cette course fantastique et avoir une nouvelle chance de piloter avec mon père et MDK Motorsports. Je souhaite à l’équipe un excellent week-end à Daytona. »

Dans la foulée, l’équipe MDK Motorsports a confirmé que Kevin Magnussen serait remplacé par Jason Hart au volant de la Porsche : « Nous sommes heureux que l’opération de Kevin se soit déroulée avec succès et nous lui souhaitons tous un prompt rétablissement. » a déclaré l’équipe MDK Motorsports dans un court communiqué.

« Comme nous l’avons déjà dit, la santé de nos pilotes et des membres de notre équipe est toujours notre priorité numéro une. Nous sommes également heureux d’annoncer que Kevin sera remplacé à Daytona par Jason Hart, notre pilote Porsche Carrera Cup. »

On ne sait pas encore si Kevin Magnussen sera prêt pour les essais de pré-saison de la Formule 1 qui se dérouleront du 23 au 24 février 2023 à Bahreïn, alors que la saison débutera une semaine plus tard sur le même tracé.

F1 2023 : les principaux changements techniques

Si en 2022 les monoplaces de F1 étaient radicalement différentes de celles de 2021 avec l’introduction de nouvelles règles techniques, les changements seront plus subtils en 2023 puisque la réglementation n’évolue que très peu.

L’allure générale des monoplaces de F1 en 2023 sera sensiblement la même que leurs prédécesseurs de la saison 2022, notamment parce que la plupart des modifications techniques concernent le dessous de la voiture, ces ajustements techniques visant à réduire le phénomène de marsouinage aperçu dès le début de l’année sur les monoplaces en 2022.

Avec relativement peu de changements donc dans les règles techniques, la saison 2023 ne devrait pas (en théorie) permettre à une équipe en particulier de tirer son épingle du jeu en prenant de l’avance sur les autres et on s’attend donc à un certain nivellement des performances avec un retour à l’avant de certaines équipes ayant pris du retard l’an dernier (on pense notamment à Mercedes). Ci-dessous, voici les quatre principaux changements dans la réglementation technique en 2023 :

Aérodynamique : En 2023, les monoplaces de Formule 1 seront plus hautes avec une hauteur minimale de la planche – partie centrale du plancher – augmentée de 10 mm, tandis que les bords extérieurs du plancher seront désormais surélevés de 15 mm. De plus, la déflexion maximale autorisée de ces pièces a été réduite à 5 mm.

Au niveau de l’avant des monoplaces, de nouvelles restrictions s’appliquent à l’aileron avant au niveau de ses quatre profils et sur les bords extérieurs des plaques d’extrémité. Les rétroviseurs des monoplaces doivent également être un tiers plus grands désormais.

Sécurité : L’un des principaux changements concerne l’arceau de sécurité (situé au sommet de la monoplace au dessus de la tête du pilote), qui est plus solide et présente une augmentation de la hauteur de 900 à 950 mm (mesurée au plan de référence) et une courbure d’au moins 20 mm.

L’arceau doit maintenant résister à une force beaucoup plus importante que l’an dernier pour éviter qu’il ne se torde en cas d’accident. Cette mesure a été introduite à la suite de l’impressionnant crash dont a été victime le Chinois Zhou Guanyu l’an dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Poids des F1 : Le poids minimum des monoplaces passe en 2023 de 798 kg à 796 kg. Cela va à l’encontre de ce qui s’est fait au cours des dernières années en Formule 1 avec une tendance à la hausse plutôt qu’à la baisse.

Pneumatiques : La gamme Pirelli 2023 a été développée en étroite concertation avec les équipes et les pilotes. Les pneus présentent une nouvelle construction, qui leur permet de rouler à des pressions plus basses, améliorant ainsi l’adhérence de l’avant et neutralisant ainsi le sous-virage.

C’est un changement important qui aura un effet sur l’équilibre de la voiture et sur la gestion des pneus pendant la course. Outre la nouvelle construction, Pirelli a également introduit un sixième composé qui s’insère entre le C2 et le C1 d’origine, désormais connu sous le nom de C0.

La saison 2023 de Formule 1 débutera le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, soit une semaine à peine après les trois jours d’essais de pré-saison qui se dérouleront sur le même tracé du 23 au 25 février.

Les plans de Vowles pour sortir Williams de l’ombre

Le nouveau directeur de Williams, James Vowles, s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière et assure qu’il fera tout ce qu’il peut pour tenter de ramener l’écurie britannique à l’avant de la grille en 2023.

James Vowles a quitté l’écurie Mercedes, où il occupait jusqu’à l’année dernière le poste de directeur de la stratégie, pour accepter de devenir à partir de la saison 2023 le nouveau directeur de l’équipe Williams en remplacement direct de l’Allemand Jost Capito.

Bien que Williams utilise diverses pièces en provenance de Mercedes (comme le moteur par exemple) et que James Vowles a lui-même encore de nombreux contacts au sein de sa désormais ancienne équipe, l’ingénieur britannique est catégorique sur le fait que Williams reste une « organisation indépendante » et qu’en aucun cas elle ne deviendra cette année une équipe B de Mercedes.

« Williams est une organisation entièrement indépendante, et de plus, le succès de l’organisation dépendra du bon travail que je ferai là-bas, et qui doit être indépendant de Mercedes. » explique James Vowles.

« Cela ne veut pas dire que Mercedes et nous-mêmes n’aurons pas une collaboration sous une forme ou une autre, car il y avait déjà une collaboration avant mon arrivée, mais à partir de maintenant, je dois faire ce qui est le mieux pour l’équipe Williams. »

« La seconde chose est que désormais je porte une chemise Williams, envers qui je serai loyal. Il n’y a pas de mini-Mercedes ou d’équipe B ou aucune autre notion. Il s’agit de moi debout sur mes deux jambes et de chercher à obtenir le succès avec toute une organisation autour de moi. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il compte faire pour ramener l’équipe Williams vers le haut de la grille en 2023, James Vowles dit qu’il souhaite renforcer l’équipe technique tout en indiquant qu’il cherchera à faire prospérer les divers talents déjà présents en interne depuis de nombreuses années et qui n’ont peut-être pas pu s’émanciper en raison de la situation chaotique de l’équipe avec un changement de propriétaire sur fond de problèmes financiers.

« Je suis un changement, mais il ne s’agit pas seulement d’un individu. Ce qu’il faut, c’est un renforcement de l’équipe technique, mais aussi permettre à ceux qui sont incroyablement bons en interne de briller et de prospérer, et je soupçonne que l’environnement dans lequel ils ont évolué n’était pas propice à cela pendant un certain temps. »

« Vous devez inculquer une culture qui permet à chacun de se responsabiliser, vous devez grandir, vous devez avancer en tant qu’unité ensemble. Je soupçonne qu’ils se sont mis dans une situation où cette collaboration n’était pas aussi bonne qu’elle devait l’être, simplement parce que plusieurs années de douleurs ont cimenté tout ça. »

En 2023, Williams aura donc un nouveau directeur mais aussi un nouveau duo de pilotes composé du Thaïlandais Alex Albon et de l’Américain Logan Sargeant. La FW45 sera dévoilée le 6 février.

Théo Pourchaire confirmé en F2 chez ART Grand Prix en 2023

Le Français Théo Pourchaire a été confirmé pour une troisième saison consécutive au sein de l’équipe ART Grand Prix en Formule 2.

Alors qu’il prétendait l’année dernière qu’il ne serait pas présent sur la grille de la Formule 2 en 2023, Théo Pourchaire a pourtant bien été confirmé chez ART Grand Prix pour une troisième saison consécutive. En 2022, le Français a terminé vice champion de la catégorie juste derrière le Brésilien Felipe Dugrovich.

La relation de Pourchaire avec l’équipe française a commencé en 2020. Le pilote junior Sauber a remporté deux victoires et six podiums supplémentaires pour terminer deuxième en Formule 3. Passant à la F2 en 2021, il est devenu le plus jeune vainqueur de course du championnat et poleman à Monaco.

« Je ne pourrais pas être plus heureux de prolonger ma carrière dans ce championnat de Formule 2 de haut niveau avec ART Grand Prix, qui est devenu une famille pour moi. » a déclaré Pourchaire.

« Nous avons vécu des moments intenses ces trois dernières années et c’est important de préparer le championnat 2023 avec une équipe qui me connaît et sait me mettre dans les meilleures situations possibles. »

« Nous avons peut-être manqué de succès l’année dernière, mais nous avons acquis une expérience qui nous rend encore plus forts. Je ferai tout ce que je peux pour apporter le titre à ART Grand Prix cette saison. »

Parallèlement à la compétition en F2, Pourchaire assumera également des responsabilités supplémentaires avec l’équipe de Formule 1 Alfa Romeo en tant que pilote de réserve. Le jeune homme de 19 ans a déjà une certaine expérience de la F1 à son actif, ayant fait ses débuts en EL1 pour l’équipe au Grand Prix des États-Unis 2022.

Coulthard met en garde Perez pour 2023

David Coulthard estime que le Mexicain Sergio Perez a besoin d’une « mise à jour logicielle » pour arriver à battre son coéquipier Max Verstappen en 2023.

Le Néerlandais Max Verstappen a remporté deux titres mondiaux consécutifs en 2021 et 2022 alors que son coéquipier Sergio Perez a terminé quatrième en 2021 lors de sa première saison chez Red Bull et troisième en 2022 à seulement trois points du pilote Ferrari Charles Leclerc. L’an dernier, Max Verstappen a remporté quinze courses, tandis que Perez a décroché deux victoires sur les deux tracés urbains de Monaco et Singapour.

En 2023, Sergio Perez débutera sa troisième saison complète chez Red Bull, mais le pilote mexicain aura besoin – selon David Coulthard – d’une véritable mise à jour s’il souhaite enfin battre son coéquipier au championnat du monde.

« Lorsque Checo regarde combien de victoires Max [Verstappen] a pu avoir et combien il en a eu lui-même [en 2022], ce n’est pas comme s’il devait juste faire quelques ajustements. C’est plutôt une refonte majeure, une mise à jour logicielle. » a déclaré Coulthard à la BBC.

« Si vous mettez les mêmes ingrédients dans le gâteau, vous obtiendrez le même gâteau. Vous devez faire des changements si vous voulez quelque chose de différent. Il a accès aux données du champion du monde. Il peut voir où il est le plus rapide et où il est plus lent. »

« Checo sera plus rapide dans certains domaines, mais c’est juste que Max met tout cela ensemble plus souvent. Toutes les données sont là pour permettre à Checo d’améliorer ses performances. »

« S’il le fait, alors il pourra mettre la main sur le championnat du monde. S’il ne le fait pas, alors il restera juste un autre pilote, comme moi, qui a gagné quelques Grands Prix. »

Ricciardo en coulisses…

Autre point important selon David Coulthard, Red Bull a signé Daniel Ricciardo en tant que troisième pilote cette année et l’Australien pourrait bien devenir une vraie menace pour Perez si jamais il n’arrive pas à performer.

« Checo va voir qu’il y aura un vrai pilote de remplacement désormais. » a ajouté David Coulthard à propos du retour de Ricciardo chez Red Bull.

« Ayant déjà été dans une situation similaire à celle de Sergio lorsque j’étais confronté à Mika [Hakkinen] ou Kimi [Raikkonen], je sais qu’il ne faut rien négliger. »

« Vous vous entraînez physiquement, mais la seule façon pour lui d’améliorer sa vitesse en qualifications est dans la voiture ou dans le simulateur. En neuf ans chez McLaren, j’ai fait tous les tests et je n’ai jamais raté une course, même quand je me sentais mal, même quand j’avais l’impression que j’allais être malade après les tests. »

« Parce que je savais qu’à partir du moment où je laissais le pilote d’essais monter dans la voiture, c’était l’occasion pour lui de montrer à quel point il était bon. Si je ne le laisse pas monter dans la voiture, il ne peut que parler toute la journée. Vous devez défendre votre territoire. »

Retraite, famille…Max Verstappen se confie sur l’après F1

Le Néerlandais Max Verstappen a indiqué qu’il ne comptait pas continuer à courir en Formule 1 après ses 40 ans, notamment à cause du stress dicté par un calendrier de plus en plus chargé. 

Max Verstappen a débuté sa carrière en Formule 1 en 2015 à l’âge de 17 ans seulement et est devenu le plus jeune pilote à prendre le départ d’un Grand Prix en catégorie reine du sport automobile. En 2023, le désormais double champion du monde entamera sa neuvième saison en F1 (la septième consécutive avec Red Bull), alors que son contrat a été reconduit jusqu’en 2028 avec l’écurie de Milton Keynes.

Alors que la saison 2023 sera composée de 23 courses (après l’annulation du GP de Chine), Max Verstappen n’a jamais caché qu’il n’était pas fan des calendriers à rallonge et que pour cette raison précise le Néerlandais ne compte pas continuer à courir en Formule 1 après ses 40 ans.

« J’ai souvent indiqué que c’était trop et c’est la principale raison pour laquelle je ne continuerai pas à le faire après mes 40 ans. » a expliqué le double champion du monde lors d’un entretien avec Limburger.

« Faire autant de voyages, ce n’est tout simplement pas sain. J’aime toujours autant ce que je fais, mais vous devez faire beaucoup de sacrifices pour cela. Cela semble fou parce que piloter une Formule 1 est bien sûr un rêve pour beaucoup de gens, mais en réalité vous êtes loin de chez vous et des gens que vous aimez et il arrive un moment où vous voulez en finir avec tout ça. »

Si Max Verstappen stoppe sa carrière, cela pourrait signifier que la Formule 1 perdrait son attrait aux Pays-Bas, le phénomène Verstappen ayant attiré bon nombre de fans bataves sur les circuits au cours des dernières années et a même permis le retour du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort.

Bien conscient de l’importance d’avoir toujours un Néerlandais sur la grille, le pilote Red Bull espère que son parcours atypique aura donné l’envie à la nouvelle génération néerlandaise d’atteindre la Formule 1.

« Vous savez ce que j’espère vraiment ? C’est qu’en tant que pilote de course j’ai pu inspirer et motiver la jeune génération néerlandaise de telle sorte qu’au moment où je m’arrêterai, de nouveaux talents seront peut-être prêts. »

« Autrefois, on disait qu’il était impossible pour un Néerlandais d’arriver en Formule 1. Ce n’est pas vrai. Si vous êtes rapide, peut importe d’où vous venez. J’espère juste que quand j’aurai 31 ans, il y aura un nouveau [pilote] prêt. »

En 2023, Max Verstappen ne sera plus le seul pilote néerlandais sur la grille puisque son compatriote Nick de Vries débutera sa carrière en tant que titulaire au sein de l’écurie AlphaTauri aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

Kelly Piquet et Max Verstappen à Monaco – 2022

En couple avec Kelly Piquet depuis quelques années maintenant, Max Verstappen n’a jamais caché qu’il souhaitait fonder une famille, mais lorsqu’on lui demande s’il fera avec ses propres enfants ce que son père Jos a fait avec lui depuis son plus jeune âge, le Néerlandais a insisté sur le fait qu’il ne compte pas reproduire le même genre d’éducation.

« Je veux vraiment des enfants et s’ils veulent courir c’est bien. Je pense que je le ferais différemment de la façon dont mon père et moi avons fait. Mais c’est facile de parler parce que je n’ai pas encore d’enfants et peut-être que je penserai très différemment le moment venu. »

« La passion qu’il avait [son père] est allée très loin. Il a tout fait pour moi, du réglage des moteurs à la préparation des karts. Je ne me vois pas faire ça. »

« De toute façon, je ne vais pas pousser mes enfants à courir. Ils devront le vouloir eux-mêmes. Et si vous faites tout votre possible avec votre fils ou votre fille, vous ne pourrez plus piloter vous-même en Formule 1, je pense. »

Nouveau paddock, nouvel asphalte…Miami évolue en 2023

Les organisateurs du Grand Prix de Miami ont réalisé des investissements importants en vue d’offrir en 2023 un meilleur accueil aux fans et aux équipes sur le tracé de Miami.

Alors que la première édition du Grand Prix de Miami a été un vrai succès en 2022 sur un plan purement sportif, l’organisation n’a pas été épargnée par les reproches de la part de certains fans ayant eu accès au très select Paddock Club où le service de restauration était clairement en dessous des standards.

Pour sa première édition, le Grand Prix de Miami avait en effet décidé de faire confiance à un traiteur local plutôt que de faire appel à la société Do and Co, qui est le traiteur habituel du paddock club dans la plupart des courses de F1 à travers le monde.

Pour l’édition 2023 qui se déroulera du 05 au 07 mai, l’organisation n’a pas fait la même erreur et a choisi la société Do and Co pour offrir une expérience d’accueil haut de gamme dans cette zone exclusive.

Toujours concernant le Paddock Club, les organisateurs ont lancé la construction d’un nouveau bâtiment permanent qui pourra accueillir plus de 6000 invités dans des suites haut de gamme et un club de luxe sur le toit. La nouvelle structure à trois niveaux du Paddock Club a été construite au-dessus des garages des stands d’équipe existants et surplombe la voie des stands et la ligne droite de départ/d’arrivée.

Un Team Village au cœur du stade

L’autre grosse nouveauté annoncée par Miami est l’extension du paddock de la Formule 1 jusqu’à l’intérieur du stade (sur le terrain). Le tout nouveau Team Village abritera les unités d’accueil des dix équipes de F1 où les pilotes seront basés tout au long du week-end.

Les organisateurs ont travaillé en étroite collaboration avec la Formule 1 pour créer ce nouveau paddock agrandi afin de créer une expérience vraiment unique pour les équipes. Pour la toute première fois, les fans auront également un aperçu exclusif du fonctionnement en coulisses d’un paddock de Formule 1, car tous les détenteurs de billets d’admission générale Campus Pass pourront avoir accès à un point de vue en hauteur au Hard Rock Stadium et regarder directement dans le Team Village d’en haut. Ces billets seront mis en vente à partir du 23 janvier.

Un resurfaçage de la piste

L’an dernier lors de la première édition du Grand Prix de Miami, les pilotes ont critiqué l’asphalte du circuit en estimant qu’il était trop dangereux et les organisateurs ont écouté les remarques et ont lancé un resurfaçage de l’ensemble de la piste. Les organisateurs estiment d’ailleurs que ce nouvel asphalte devrait permettre aux pilotes de se dépasser plus facilement cette année. Concernant le tracé en lui-même cependant, aucune modification ne sera apportée et la fameuse chicane lente devrait être toujours de la partie en 2023.

« Après une première course incroyable, nous avons travaillé d’arrache-pied pour que l’événement 2023 soit une expérience encore plus grande pour tous ceux qui visitent l’autodrome international de Miami. » a déclaré Tyler Epp, président du Grand Prix de Miami.

« Stephen Ross et Tom Garfinkel se sont engagés à faire de l’événement de mai une expérience de premier ordre qui ne ressemble à aucune autre course de Formule 1 au monde. »

« Avec de nouvelles expériences d’accueil améliorées, la création du F1 Team Village directement sur le terrain de football et une capacité accrue, nous nous attendons à ce que notre deuxième course soit encore plus grande et meilleure pour les fans, les équipes, les pilotes, les partenaires et tout le monde dans le sud de la Floride. »

Jamie Chadwick poursuit son programme avec Williams en 2023

La triple championne de la W Series (catégorie 100% féminine) Jamie Chadwick poursuivra en 2023 son rôle au sein de la Williams Driver Academy.

Membre de la Williams Racing Driver Academy depuis 2019, Jamie Chadwick poursuivra un programme de simulation personnalisé en 2023 pour l’aider dans sa progression en tant que pilote. Elle fournira également un soutien précieux aux préparatifs de course de l’équipe Williams en travaillant aux côtés de l’équipe de Grove pendant qu’elle participera à la série Indy NXT avec Andretti Autosport aux Etats-Unis.

« Poursuivre ma relation avec Williams est incroyable ; j’ai leur soutien depuis 2019. Avoir l’opportunité de m’immerger dans l’équipe et de garder vivant ce rêve de Formule 1 est très important. J’ai hâte de voir ce que nous pouvons accomplir ensemble. » a déclaré Chadwick.

La F1 en ligne de mire

La Britannique – qui a remporté à trois reprises le championnat W Series – deviendra en 2023 la première femme en 13 ans à participer à temps plein à l’Indy NXT, principal événement de soutien de l’IndyCar. Bien qu’elle soit extrêmement fière de rejoindre Andretti Autosport, la jeune femme insiste sur le fait que son objectif principal reste la Formule 1 et pense que son passage outre atlantique lui offrira certainement quelques opportunités pour y arriver un jour.

« Mes objectifs sont toujours très ouverts, j’adorerais courir en IndyCar un jour, mais la Formule 1 reste l’un de mes plus grands objectifs. » insiste Chadwick.

« Je pense qu’il y a beaucoup de choses que je dois accomplir avant même que la F1 ne devienne une réalité. Je pense que l’Indy NXT est potentiellement une très bonne opportunité, et si j’y réussis, cela me donnera une chance d’obtenir une bonne place quelque part comme la Formule 2 ou la Formule 3. »

« J’ai beaucoup de chance que Williams soit très favorable à la prochaine étape que je vais franchir, et je pense qu’il est important que je continue à entretenir de bonnes relations avec Williams, et finalement avec la F1 et l’Europe. »

Pas de restructuration chez Mercedes après le départ de Vowles

Toto Wolff, directeur de Mercedes, insiste sur le fait que le départ de James Vowles – qui rejoint Williams en tant que team principal – n’aura pas ou très peu d’impact sur l’équipe en 2023.

A partir du 20 février 2023, l’ancien directeur de la stratégie chez Mercedes, James Vowles (à droite sur la photo), deviendra le nouveau directeur de l’écurie Williams après avoir joué un rôle essentiel dans les différents succès de Mercedes depuis le début de l’ère hybride en Formule 1 en 2014.

Bien que le départ du directeur de la stratégie de chez Mercedes soit important, Toto Wolff a révélé que Vowles avait déjà été démis de ses fonctions au milieu de l’année dernière pour préparer son départ et qu’il ne devrait pas être remplacé dans l’immédiat si l’on en croit le directeur de l’équipe.

« En tant qu’organisation, nous devons toujours être prêts à perdre des membres soit parce qu’ils n’apprécient plus ce qu’ils font, soit parce qu’ils ont une opportunité avec une nouvelle entreprise. » explique Wolff, cité par Speedcafe.

« Depuis de nombreuses années, nous discutons d’une éventuelle relève dans ce département. Nous avons été très dépendants de la capacité de James [Vowles] et nous avons donc déjà mis l’accent il y a de cela quelques années sur la façon dont cela se passerait si un jour il décidait de faire autre chose au sein de Mercedes ou bien en externe, et James a été très doué pour mettre cela en place. »

« Nous avons une équipe de stratèges extrêmement talentueux – neuf personnes – certaines très expérimentées qui ne sont pas forcément en première ligne et certaines qui ont grandi au sein de l’organisation. »

« Ils ont piloté l’avion seuls au cours des six derniers mois et avant cela déjà sous la supervision de James. Donc, je suis très à l’aise pour l’avenir avec cette structure et ce n’est pas comme si soudainement il y avait une grande faiblesse. »

Au sujet de son nouveau rôle chez Williams, Toto Wolff souhaite évidemment tout le meilleur à James Vowles et l’Autrichien reste persuadé qu’il possèdes toutes les qualités requises pour faire un bon chef d’équipe.

« Ayant travaillé avec lui depuis que j’ai rejoint l’équipe pour la première fois en 2013, je sais à quel point il est diligent, capable et talentueux et j’ai tiré une grande satisfaction de voir James se développer et grandir au cours de la dernière décennie. »

« Bien que nous soyons naturellement tristes de dire au revoir à un membre aussi compétent de l’équipe, je n’ai aucun doute qu’il possède toutes les compétences nécessaires pour devenir un fantastique directeur d’équipe en Formule 1. »

« Nous lui souhaitons plein de succès et sommes ravis de le voir franchir cette prochaine étape de sa carrière avec Williams, un de nos partenaires techniques solides et qui a une place dans mon cœur [Toto Wolff est actionnaire de l’écurie Williams]. »

Mercedes voit l’arrivée de Schumacher comme un avantage

Toto Wolff estime que l’expérience de deux ans de Mick Schumacher en F1 sera un avantage significatif pour Mercedes en 2023, alors que l’écurie du constructeur allemand cherchera à revenir dans le match après une saison 2022 compliquée.

L’équipe Mercedes s’apprête à débuter la saison 2023 en espérant être à un niveau bien plus compétitif que lors de la campagne 2022 où elle n’a remporté qu’une seule victoire grâce à George Russell au Brésil en fin d’année.

Pour cette nouvelle année, Mercedes a signé dans ses rangs le jeune Allemand Mick Schumacher – qui occupera en 2023 le rôle de réserviste – alors qu’il a officiellement coupé les ponts avec Ferrari à la fin de la saison 2022. La principale mission de Schumacher sera d’aider l’écurie octuple championne du monde à développer la W14.

Le rôle de Schumacher Jr sera essentiellement de rouler dans le simulateur à l’usine de Brackley, mais Toto Wolff insiste sur le fait que l’arrivée de l’ancien pilote Haas sera un avantage significatif pour l’équipe car il a déjà pu rouler avec une monoplace nouvelle génération durant toute une saison l’an dernier.

« Là où va apporter une grande contribution, c’est qu’il a déjà piloté la voiture [nouvelle génération] pendant une année. » explique Toto Wolff, directeur de Mercedes, à propos de Schumacher Jr.

« Il est en Formule 1 depuis deux ans, il connaît bien les pneumatiques, il connaît les difficultés de la voiture inhérentes à l’ADN de la génération actuelle de F1. Il sera très utile dans le simulateur et dans l’évaluation de la voiture dans son ensemble. »

« Ce sera bien de l’avoir sur la piste [dans le garage] et dans la salle de débriefing. C’est un jeune pilote crédible, et de ce point de vue, nous avons définitivement gagné avec l’arrivée de Mick dans l’équipe. »

« Ce sont toutes des qualités importantes, et nous sommes ravis qu’il nous aide à développer la W14. Nous savons également qu’avec deux ans d’expérience en Formule 1 à son actif, il sera prêt à monter dans la voiture à court terme pour remplacer Lewis [Hamilton] ou George [Russell], si cela s’avérait nécessaire. »

Depuis le début de sa carrière en F1, Mick Schumacher a pris le départ de 43 courses et a remporté ses premiers points au Grand Prix de Grande-Bretagne 2022. Il a poursuivi sur sa lancée la semaine suivante pour marquer son meilleur résultat en carrière avec une sixième place au Grand Prix d’Autriche 2022.

Steve Nielsen nouveau directeur sportif de la FIA

A la veille de la saison 2023 de Formule 1 qui débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, la FIA a apporté quelques changements notables au sein de la direction de course.

La FIA a confirmé aujourd’hui des mises à jour importantes de sa structure de Formule 1 suite à une révision des procédures internes initiée par son président Mohammed Ben Sulayem au début de l’année. Après la période de transition, la réorganisation des départements de Formule 1 est désormais terminée et sera mise en place avant la saison 2023.

Ainsi, Nikolas Tombazis – qui dirigeait l’équipe technique en Formule 1 depuis 2018 – a été nommé directeur « monoplaces », tandis que Steve Nielsen – qui a déjà travaillé pour la FOM auparavant –  rejoint la FIA en tant que directeur sportif responsable de la supervision de toutes les questions sportives, y compris le développement continu du contrôle de course et des opérations à distance, ainsi que les futures mises à jour du Règlement Sportif.

Tim Goss assumera le rôle de directeur technique précédemment occupé par Tombazis, après avoir occupé le poste d’adjoint depuis le début de la saison 2021. Federico Lodi dirigeait pour sa part l’équipe du Règlement financier de la FIA depuis sa création et devient désormais le directeur financier de la Formule 1.

L’ancien directeur sportif François Sicard occupera un poste nouvellement créé au sein de la FIA en tant que directeur de la stratégie et des opérations de la Formule 1, responsable de la planification stratégique à long terme, ainsi que des activités clés en bord de piste et de la logistique.

« Nous avons consacré beaucoup de temps et d’efforts à apporter des changements importants et éclairés à notre équipe de Formule 1 afin de créer la bonne structure avec les bonnes personnes pour superviser la future réglementation du sport. » a déclaré le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem.

« En développant et en responsabilisant les personnes au sein de notre organisation, ainsi qu’en apportant l’expertise et l’expérience de l’extérieur, je suis convaincu que nous sommes dans la meilleure position possible pour avancer avec nos partenaires de la FOM et les équipes de la Formule 1. »

Désormais nouveau directeur sportif en F1, Steve Nielsen a une grande expérience en Formule 1 après avoir occupé le poste de team manager et de directeur d’écuries, notamment chez Lotus ou encore Toro Rosso.

« J’ai passé ma vie professionnelle à travailler pour de nombreuses équipes et organisations en Formule 1, et j’ai hâte de m’engager dans un nouveau chapitre avec la FIA. » a déclaré Nielsen.

« Je tiens à remercier le président [de la FIA] et Stefano Domenicali [PDG de la F1] pour leur confiance en moi, et je comprends et apprécie les défis uniques qui accompagnent le rôle de régulateur. »

« Ayant travaillé en étroite collaboration avec un certain nombre de personnes au sein de la Fédération au fil des ans, je suis impatient de relever les défis qui les attendent – la Formule 1 est dans une excellente position en ce moment, et il est de notre responsabilité d’assurer la santé future du sport qui est au cœur de tout ce que nous faisons. »

Jack Doohan réserviste chez Alpine en 2023 ?

Le team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, voit en Jack Doohan un grand potentiel et a indiqué que l’Australien obtiendra probablement un rôle chez Alpine en 2023 en parallèle de ses obligations en F2.

Auparavant pilote junior dans le giron Red Bull, Jack Doohan s’est finalement associé à Alpine juste avant le début de la saison 2022 et a été titularisé au sein du Virtuosi Racing en Formule 2 aux côtés du Japonais Marino Sato. Jack Doohan a remporté trois pôles et trois victoires lors de sa première saison en F2 et a terminé sixième au classement général tout en s’intégrant à l’équipe Alpine en Formule 1 tout au long de l’année.

En 2022, Doohan a eu l’opportunité de piloter la A522 de l’équipe Alpine lors des EL1 du Grand Prix du Mexique et du Grand Prix d’Abou Dhabi, alors que le jeune australien était de nouveau en piste après la dernière course de la saison dans le cadre des essais Pirelli sur le tracé de Yas Marina.

Cette année, Jack Doohan participera à sa deuxième saison en Formule 2 et l’objectif principal de l’Australien en 2023 sera de remporter le titre comme aime le rappeler Otmar Szafnauer qui ne tarit pas d’éloges à son sujet.

« L’année prochaine, il sera de nouveau en Formule 2. Il fera partie de la famille Alpine à l’avenir, mais son objectif pour l’année prochaine [2023] sera de remporter le championnat [de F2]. » insiste Otmar Szafnauer.

« Il est vraiment très bon, il est très professionnel pour un jeune homme, et il travaille dur, il se prépare bien. Il pilote pour lui-même…il a vraiment un grand potentiel. »

Lorsqu’on lui demande si Doohan sera pilote de réserve pour l’écurie Alpine en 2023, en plus de ses obligations en Formule 2, Otmar Szafnauer a répondu : « Je n’y ai pas encore pensé, mais il aura certainement un rôle dans l’équipe. Quant à savoir quel rôle, nous n’avons pas encore décidé. »

Doohan vise la F1 en 2024 ou 2025

Interrogé à la fin de l’année 2022 quant à la possibilité qu’il devienne pilote de réserve de l’équipe Alpine en Formule 1, Doohan a insisté sur le fait qu’il était un peu réticent, notamment parce qu’il souhaite avant tout se concentrer sur sa saison de Formule 2. Cependant, le jeune homme espère pouvoir obtenir un poste de titulaire sur la grille de la F1 à partir de 2024.

« Je pourrais venir à toutes les courses de F1, mais la probabilité de sauter dans la voiture est faible. Donc, cela empiéterait sur mes engagements en F2. » a déclaré Doohan.

« Je veux me concentrer pleinement sur la F2 et extraire tout ce que je peux pour l’équipe, en espérant être dans un rôle de pilote à plein temps [en F1] en 2024 ou 2025. »

« J’ai confiance et j’ai beaucoup de confiance en Alpine, mais je dois d’abord gagner le championnat [de F2]. Et si tout se passe comme prévu, je suis convaincu de pouvoir le faire. Ensuite, si je dois m’asseoir et attendre un an, je serai d’accord avec ça parce que je serai plus qu’heureux d’attendre un baquet Alpine et continuer à grandir avec eux. »

« S’il y a une possibilité d’y être [en 2024], ce serait fantastique, mais tout cela c’est dans le futur et cela reste encore à décider. »

Alpine présentera sa monoplace 2023 le 16 février prochain en direct de Londres. L’équipe du constructeur français dévoilera au même moment l’identité de son pilote de réserve qui devra travailler aux côtés des deux titulaires Pierre Gasly et Esteban Ocon.