Esteban Ocon a livré le Ballon d’or au volant d’une Alpine F1

En tant que partenaire officiel de la cérémonie du Ballon d’or, Alpine avait pour mission ce lundi soir de livrer le fameux trophée sur la scène du théâtre du Châtelet à Paris et c’est son pilote titulaire Esteban Ocon qui s’en est chargé.

Rendez-vous incontournable du monde international du football, le Ballon d’Or met en lumière l’excellence individuelle et collective ainsi que les valeurs du sport. Marque à l’ADN sportif, Alpine était à nouveau partenaire officiel du Ballon d’or a vécu la cérémonie aux côtés de Karim Benzema lors de cette 66ème édition du fameux trophée, qui a eu lieu ce lundi au Théâtre du Châtelet, à Paris.

Décerné pour la première fois en 1956 par le magazine France Football, le Ballon d’Or récompense le meilleur joueur du monde sur l’année écoulée ; et plus récemment, la meilleure féminine ainsi que le meilleur jeune et le meilleur gardien de la planète. Distinguant les performances sportives individuelles des performances collectives, le Ballon d’Or est le trophée individuel le plus prestigieux auquel un footballeur peut prétendre.

Cette année – sans grande surprise – c’est le Français Karim Benzema qui a reçu le Ballon d’Or, il devient ainsi le 5ème français à remporter le précieux trophée.

Peu avant le début de la cérémonie, le public a pu apercevoir (et surtout entendre) le son du moteur V8 d’ancienne génération qui propulsait une monoplace d’ancienne génération elle aussi pilotée par l’actuel pilote Alpine Esteban Ocon. Le Ballon d’or quant à lui était accroché au dessus de la prise d’air de la monoplace grâce à un support spécialement conçu pour l’occasion.

Pour la petite anecdote, le Français Pierre Gasly – futur pilote d’Alpine – était lui aussi présent lors de cette cérémonie. Le Normand s’est affiché devant les photographes aux côtés de son futur patron Laurent Rossi, PDG d’Alpine.

Mercedes sait dans quels domaines s’améliorer pour 2023

Selon le directeur technique de Mercedes, Mike Elliott, l’équipe du constructeur allemand a désormais une bien meilleure compréhension des fluctuations de performances de la W13 au cours de la saison 2022 et sait dans quels domaines s’améliorer pour 2023.

Après un début de saison 2022 très compliqué avec une monoplace mal née, Mercedes a fait d’importants progrès à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne, notamment grâce à l’introduction d’une mise à jour majeure sur la W13, ce qui a permis aux deux pilotes d’avoir entre les mains une monoplace bien plus performante capable de se battre pour des pole positions ou encore des podiums. Ces progrès constants ont permis à Mercedes d’obtenir treize podiums depuis le début de l’année et une pole position en Hongrie grâce à George Russell.

Interrogé sur le développement de la monoplace de la saison prochaine et sur les domaines dans lesquels Mercedes a encore besoin d’améliorations, le directeur technique Mike Elliott se dit confiant de voir Mercedes revenir se battre à l’avant l’an prochain, bien que tout cela dépendra évidemment du travail fourni au cours de l’hiver sur la prochaine W14.

« Je pense que nous devons travailler avec diligence, travailler dur pendant l’hiver, mais j’espère que nous pourrons nous remettre en position où nous nous battons à l’avant. » a déclaré Elliott à propos de 2023.

« De toute évidence, nous sommes bien [en termes de développement] sur la voiture de l’année prochaine pour le moment. Mais je pense qu’il est encore difficile de prédire combien nous devons trouver en termes de temps au tour. Je pense que ce que nous avons essayé de faire, c’est de comprendre, et je pense que nous comprenons maintenant, nous savons ce que nous devons corriger. »

« Nous devons donc trouver combien de performances nous avons besoin, mais je ne vais évidemment pas vous donner de chiffres, car ce serait en dire beaucoup. Mais je pense que c’est dans les limites de ce qui est possible de trouver. »

Avant le Grand Prix des Etats-Unis qui a lieu ce week-end du 21 au 23 octobre, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat constructeurs et est toujours à la recherche de sa première victoire en 2022, alors qu’il ne reste que quatre courses à disputer.

Les EL2 rallongés ce vendredi à Austin

Les essais libres 2 du Grand Prix des Etats-Unis qui se dispute ce week-end du 21 au 23 octobre à Austin seront rallongés de 30 minutes pour permettre à Pirelli de tester des pneus prototypes.

Ce vendredi à Austin, les pilotes vont tester les pneus prototypes Pirelli 2023 lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix des Etats-Unis comme annoncé initialement par le manufacturier italien lors de la publication de son programme de tests. Les pilotes auront donc le droit à 30 minutes supplémentaires durant les EL2, soit 90 minutes au total.

Une semaine plus tard, les pilotes auront de nouveau le droit à 30 minutes de roulage supplémentaires lors des EL2 du Grand Prix du Mexique. Ce test était initialement prévu à Suzuka, mais les conditions météo défavorables (il pleuvait le vendredi à Suzuka) n’ont pas permis à Pirelli d’organiser ces tests sur les pneus slicks prototypes 2023.

Il est également bon de noter que les pneus prototypes qui seront testés à Austin et Mexico seront les mêmes que les pilotes auront à leur disposition à Abou Dhabi lors des tests Pirelli d’après saison fin novembre.

Pierre Gasly répondait à tous les critères pour Alpine

Le team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, dit que le Français Pierre Gasly – qui rejoindra l’écurie du constructeur français en 2023 – a répondu à tous les critères qu’Alpine s’était fixés pour choisir le remplaçant de Fernando Alonso.

Peu avant le Grand Prix du Japon, Alpine a confirmé l’arrivée de Pierre Gasly dans l’équipe à partir de la saison 2023 aux côtés d’Esteban Ocon en remplacement direct de Fernando Alonso, qui rejoindra pour sa part l’équipe Aston Martin l’an prochain. La nouvelle est intervenue après que le constructeur français a soigneusement étudié une liste restreinte de pilotes, mais au final c’est le Français qui a remporté la mise grâce notamment au fait qu’il cochait toutes les cases.

« Eh bien, comme tout le monde le sait, nous avions un baquet disponible pendant les vacances d’été, puis nous avons commencé à chercher qui serait le mieux adapté, et nous avions des critères sur lesquels travailler. » a expliqué Szafnauer, cité par la F1.

« Les trois choses que nous voulions étaient naturellement la vitesse, avoir un pilote rapide ; un avec de l’expérience; et aussi la jeunesse en même temps. En additionnant les trois choses, il n’y a pas beaucoup de gens qui ont tout cela, et Pierre l’a certainement. »

Mais avant d’annoncer Pierre Gasly, le nom de Daniel Ricciardo (qui quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2022) a été largement cité, et lorsqu’on a demandé à Otmar Szafnauer si Ricciardo avait été sérieusement envisagé par Alpine, l’Américain a répondu : « Au début, nous avons discuté avec quelques pilotes, dont Daniel, mais Pierre répond parfaitement aux critères que j’ai pu citer. »

« Il est expérimenté, rapide et jeune, alors quand il est devenu évident que Pierre était une possibilité, nous avons raccourci encore plus notre liste. »

L’an prochain, Pierre Gasly fera donc équipe avec son compatriote Esteban Ocon que le Français connait depuis les années karting mais dont la relation n’a jamais été très « amicale ». Cependant, Szafnauer estime que les deux pilotes travailleront bien ensemble : « Ils se connaissent depuis très longtemps et ils ont couru ensemble. Ils ont à peu près la même expérience, ils sont tous les deux très rapides et tous les deux ambitieux, donc je pense qu’ils vont bien travailler ensemble. » a t-il ajouté.

Le PDG de McLaren veut des sanctions exemplaires contre les tricheurs en F1

Le PDG de McLaren, Zak Brown, aurait envoyé récemment une lettre à la FIA dans laquelle l’Américain demande à l’instance dirigeante une sanction plus sévère qu’une simple amende pour les équipes qui dépassent le plafond budgétaire en Formule 1.

Récemment, la FIA a confirmé que deux équipes de la grille [Red Bull et Aston Martin] sont en violation de la réglementation concernant le plafond budgétaire de 145 millions que toutes les écuries devaient respecter l’an dernier lors de la saison 2021. Mais alors que les premières rumeurs suggéraient que Red Bull avait dépassé le plafond de plus de 5%, la FIA a indiqué qu’il ne s’agissait que d’une infraction « mineure » et qu’aucune sanction n’avait encore été prononcée.

L’équipe Aston Martin pour sa part a été reconnue coupable d’une violation dans la procédure de soumission des comptes, mais là encore, la FIA n’a prononcé aucune sanction à l’encontre de l’écurie du constructeur britannique.

Mais alors que la FIA décide actuellement d’une sanction appropriée pour ces deux équipes, voilà que le PDG de McLaren (dont l’équipe a bien reçu son certificat de conformité) s’en prend indirectement à Red Bull et Aston Martin – sans toutefois jamais les citer – à travers une lettre qui aurait été envoyée à la FIA et au PDG de la F1 selon la BBC et dans laquelle Zak Brown laisse entendre que Red Bull aurait pu obtenir un avantage significatif l’an dernier en dépassant le plafond budgétaire et l’Américain n’hésite pas à parler de triche.

« Le manquement aux dépenses excessives, et éventuellement les manquements à la procédure, constituent de la triche en offrant un avantage significatif sur les réglementations techniques, sportives et financières. » aurait écrit le PDG de McLaren dans cette lettre consultée par la BBC.

« La FIA a mené un processus extrêmement approfondi, collaboratif et ouvert. Nous avons même eu droit à une répétition générale d’un an (en 2020), avec amplement l’occasion de demander des éclaircissements si les détails n’étaient pas clairs. Donc, il n’y a aucune raison pour qu’une équipe se dise maintenant qu’elle est surprise. »

« En fin de compte, toute équipe qui a trop dépensé a obtenu un avantage injuste à la fois dans le développement de la voiture de l’année en cours et de l’année suivante. Nous ne pensons pas qu’une sanction financière à elle seule serait une sanction appropriée pour un manquement aux dépenses excessives ou un manquement grave à la procédure. Il doit clairement y avoir une pénalité sportive dans ces cas, comme déterminé par la FIA. »

« Nous suggérons que le dépassement soit pénalisé par une réduction du plafond des coûts de l’équipe dans l’année suivant la décision, et que la pénalité soit égale au dépassement plus une amende supplémentaire – c’est-à-dire un dépassement de 2 millions de dollars en 2021, ce qui est identifié en 2022, entraînerait une déduction de 4 millions de dollars en 2023. »

« Pour le contexte, 2 millions de dollars représentent une mise à niveau de 25 à 50% par rapport à un budget annuel de développement et [les équipes] auraient donc un avantage positif significatif et durable. En outre, nous pensons qu’il devrait y avoir des pénalités sportives mineures pour les dépenses excessives dont une réduction de 20% du temps de CFD et de soufflerie. Celles-ci devraient être appliquées l’année suivante, pour atténuer l’avantage injuste dont l’équipe a et continuera de bénéficier. »

Une annonce de la part de la FIA est attendue dans les prochains jours pour connaître l’ampleur des éventuelles sanctions infligées à Red Bull et Aston Martin…

Selon Norris, l’arrivée de Piastri va « ranimer » McLaren

Lando Norris estime que l’arrivée d’Oscar Piastri chez McLaren en 2023 sera un atout et que cela donnera un nouvel élan à l’équipe.

Après l’annonce du départ de Daniel Ricciardo à la fin de la saison 2022, Oscar Piastri a finalement été officialisé chez McLaren en 2023 aux côtés de Lando Norris. Le jeune pilote australien avait été le protagoniste d’une controverse entre Alpine et McLaren, les deux équipes affirmant qu’elles avaient un contrat valide avec lui pour 2023. Le CRB (Conseil de reconnaissance des contrats) a finalement tranché en faveur de l’équipe de Woking.

Lando Norris considère que l’arrivée du jeune pilote de 21 ans est une bonne chose pour l’équipe et pour lui : « Je suis excitéde pouvoir travailler avec un pilote différent et pour moi, c’est toujours une bonne chose » a déclaré le Britannique.

« C’est quelque chose qu’on peut espèrer, apprendre avec quelqu’un de nouveau. Il y a certainement des choses que je vais encore pouvoir apprendre de sa part, il a passé pas mal de temps dans l’Alpine. »

Oscar Piastri a en effet été membre de l’Alpine Academy de 2019 à 2021 puis pilote de réserve chez Alpine cette année.

Toujours au sujet de l’arrivée de Piastri, Lando Norris a expliqué : « Je suppose que ce sera une situation légèrement différente, mais je ne pense pas que cela va changer tant que ça. Ce n’est pas comme si tout était à refaire et que nous devions voir les choses différemment. »

« J’ai l’impression d’être dans une bonne position maintenant avec la façon dont l’équipe m’écoute et comprend ce que je veux et ce que je ne veux pas d’une voiture, et cela continuera comme ça l’année prochaine, tout simplement. »

« C’est juste que nous n’aurons pas la participation de Daniel qui a travaillé à la fois avec Alpine et Red Bull – une équipe gagnante au championnat – c’est le seul élément que nous n’aurons pas. »

« Mais il va apporter du sang neuf et cela ranime toujours un peu toute l’équipe. » a conclu Lando Norris.

Vettel : « Nous avions de grands espoirs mais nous avons échoué »

Sebastian Vettel fait le bilan des deux dernières années passées chez Aston Martin et s’interroge sur l’impact des résultats décevants de l’équipe sur sa décision de départ à la retraite.

Le quadruple champion du monde, chez Aston Martin depuis deux ans, a annoncé son départ à la retraite à l’issue de la saison 2022. L’Allemand reconnait que, malgré de grands espoirs et beaucoup de travail, l’équipe n’a pas atteint ses objectifs et a donc échoué. Il explique aussi que cette période n’a pas été facile pour lui qui était habitué à être à l’avant de la grille.

« Les deux années avec Aston Martin ont été difficiles parce que la voiture n’est pas aussi compétitive que nous l’espérions. Cette année, nous voulions l’améliorer de manière significative par rapport à l’année dernière. Nous avons échoué. Nous sommes actuellement là où nous avons terminé l’année dernière. »

« Je ne pointe personne du doigt et je ne dis pas que nous avons fait du mauvais travail. Je suis juste réaliste. Nous avions de grands espoirs, mais nous n’avons pas réussi. »

Quand on lui a demandé s’il avait des regrets, Sebastian Vettel a répondu : « Non pas du tout. Je ne pense pas que ces deux années aient été inutiles, même si les résultats et les points que nous avons marqués n’ont pas été très utiles ou ce que nous espérions. J’ai adoré travailler avec l’équipe – apprendre à connaître différentes personnes et différentes approches. »

« Ces deux années ont été très difficiles car je n’étais pas habitué à courir en fond de peloton. Cela a été une nouvelle expérience – parfois difficile – et j’ai réalisé beaucoup de choses. »

« J’ai réalisé que vous ne voyez que ce qui se passe autour de vous. Si vous êtes devant, vous ne voyez que ce qu’il y a devant. Si vous êtes à l’arrière, vous ne voyez que ce qu’il y a à l’arrière, mais vous regardez toujours vers l’avant parce que c’est là que vous voulez être. »

« Mais quand vous êtes à l’avant, vous ne regardez pas l’arrière car cela ne vous impacte pas et vous n’appréciez pas à leur juste valeur le travail que les équipes à l’arrière font également. Ne pas obtenir d’aussi bons résultats ne signifie pas que vous ne travaillez pas aussi dur. »

« Est-ce que je prendrais ma retraite si j’avais été plus compétitif au cours des trois ou quatre dernières années : gagner des courses, me battre pour des championnats – peut-être en gagner un autre ? J’aurais peut-être pris la même décision… Peut-être pas. C’est impossible à dire, mais ça m’a traversé l’esprit. »

« Finir dixième ne me donne pas envie car je sais ce que ça fait de finir premier. Si vous n’avez jamais terminé premier, la première fois que vous terminez 10ème, vous ressentez vraiment quelque chose. Mais je suis content de ne pas ressentir de « buzz » en terminant 10ème .

« Vous devez être fidèle à vous-même. J’aime gagner. Cela peut sembler égoïste mais gagner, c’est ce qui me motive. Vous vous y habituez. Mais quand vous ne gagnez plus, vous pensez à quel point ce serait bon de gagner à nouveau. Et quand vous gagnez à nouveau, c’est un grand moment et cela signifie plus pour vous que la victoire précédente à cause du vide entre les deux. » a conclu le pilote allemand.

Sebastian Vettel est actuellement onzième du classement pilotes, 3 points devant Daniel Ricciardo, et il s’apprête donc à effectuer les quatre dernières courses de sa carrière en Formule 1.

Gene Haas : « L’avenir de Mick sera décidé par Mick »

Le propriétaire de l’équipe Haas a déclaré que Mick Schumacher devait marquer quelques points lors des quatre dernières courses pour montrer qu’il méritait une troisième saison dans son baquet.

L’équipe Haas n’a toujours pas officialisé le nom du pilote qui courra aux côtés de Kevin Magnussen l’année prochaine. Mick Schumacher est candidat à sa propre succession mais d’autres noms ont aussi été entendus comme celui de Antonio Giovinazzi et, plus récemment, celui de Nico Hulkenberg, qui a pris part à deux courses en début de saison en tant que pilote remplaçant chez Aston Martin.

Gene Haas s’est exprimé à ce sujet dans le cadre de la course NASCAR ce dimanche à Las Vegas : « Nous attendons. Nous avons besoin que Mick apporte des points et nous essayons de lui donner le plus de temps possible pour voir ce qu’il peut faire » a-t-il déclaré à The Associated Press. « S’il veut rester avec nous, il doit nous montrer qu’il peut marquer encore plus de points. C’est ce qu’on attend. L’avenir de Mick sera décidé par Mick ».

« Nous avons commencé l’année avec un succès retentissant et je pense que la mi-saison n’a pas été trop bonne, et nous semblons simplement retomber dans notre façon habituelle de courir », a déclaré le propriétaire de l’écurie Haas. « Nous devons juste sortir de là. Mais la Formule 1 est si difficile. Quand j’ai commencé, il y avait 6 secondes entre les leaders et le fond de grille. Maintenant, nous sommes tous à moins de 2 secondes, donc c’est devenu beaucoup plus difficile et il n’y a plus de mauvaises équipes. »

Mais les accidents de Mick Schumacher ont mis à rude preuve la patience de Haas et celle de la direction de l’équipe. »Ce sport ne permet tout simplement pas d’être un débutant – c’est tout simplement trop cher » a déclaré Gene Haas. « Si vous faites des erreurs dans la sélection des pilotes, la stratégie ou la sélection des pneus, cela vous coûte des millions de dollars. »

« Je pense que Mick a beaucoup de potentiel, mais vous savez qu’il coûte une fortune et il a détruit beaucoup de voitures qui nous ont coûté beaucoup d’argent que nous n’avons tout simplement pas. »

« Après, si vous nous rapportez des points, que vous êtes Verstappen et que vous détruisez des voitures, on peut gérer. Mais quand vous êtes à l’arrière et que vous détruisez des voitures, c’est très difficile. »

Lorsqu’on lui a demandé si Mick Schumacher avait devant lui les quatre dernières courses complètes pour faire ses preuves auprès de Haas, le propriétaire de l’équipe a répondu: « Eh bien, s’il remporte la suivante, il sera avec nous. Quelque part entre les deux, il y a une zone grise » a conclu le propriétaire de l’équipe Haas.

Red Bull ouvert à un partenariat après l’arrêt des négociations Porsche

Le patron de l’écurie Red Bull s’est exprimé sur l’incompatibilité d’un partenariat entre Porsche et Red Bull Racing : Christian Horner qui a été le plus jeune patron d’écurie à prendre cette fonction et qui est encore aujourd’hui le plus jeune patron du paddock tient en effet à sa liberté (et à son poste).

Par rapport à d’autres équipes F1, Red Bull bénéficie d’une liberté relative dans ses prises de décision, se privant d’un conseil d’administration et de hautes sphères venant valider ou désapprouver les choix de l’écurie. Cette liberté aurait pu être mise à mal en signant un partenariat, selon Christian Horner qui s’est exprimé dans le cadre du podcast « The Diary of a CEO ».

« Récemment, nous avons été confrontés à ce dilemme: nous avions la possibilité de travailler avec un équipementier [ndlr, Porsche] qui prenait une part importante dans l’équipe. Mais il a été reconnu que notre ADN serait affecté si nous ne pouvions pas continuer à fonctionner exactement de la manière qui a fait notre succès, avec cette capacité à prendre des décisions rapides sans avoir à passer par des couches et des couches de processus et de bureaucratie »

L’équipe Red Bull est d’une certaine manière en pleine mutation : actuellement équipée d’unités de puissance Honda, l’équipe conçoit sa propre technologie qui propulsera les monoplaces 2026. Ces dernières seront frappées par une nouvelle réglementation moteur que vous retrouverez en détail ici.

Christian Horner n’est, en revanche, pas totalement fermé à un éventuel partenariat: « Nous sommes entièrement concentrés sur une unité de puissance Red Bull. S’il y avait un partenaire partageant les mêmes idées qui pourrait apporter quelque chose au projet, alors, bien sûr, il faudrait absolument l’envisager » conclut le patron de Red Bull qui s’apprête en tout état de cause à fêter son cinquième titre constructeur.

Vidéo : Mario Andretti au volant d’une F1 McLaren à Laguna Seca

Le champion du monde de F1 1978, Mario Andretti, était au volant de la McLaren  MP4 28 ce week-end sur le circuit de Laguna Seca aux Etats-Unis dans le cadre d’un essai privé organisé par McLaren.

Mario Andretti, âgé de 82 ans, a pu prendre place au volant d’une F1 moderne sur le circuit de Laguna Seca, en Californie. Zack Brown, patron de McLaren a donc tenu sa promesse puisqu’il lui avait indiqué après le Grand Prix de Miami au mois de mai qu’il le laisserait piloter une monoplace d’une génération précédente avant le Grand Prix des Etats-Unis (programmé ce week-end du 21 au 23 octobre sur le tracé d’Austin en Texas).

« C’était il y a deux ans lorsque nous étions à Goodwood, j’étais assis dans une monoplace de F1 moderne qui était là-bas (au Festival de Goodwood), c’était incroyable. » a expliqué Andretti à Road and Track à propos de ce test.

« J’ai dit ‘j’adorerais l’essayer’ et Zak [Brown, PDG de McLaren, ndlr] m’a répondu ‘on va le faire’.Ensuite, nous en avons plaisanté un peu à chaque fois que nous nous voyions, et puis à Miami [lors du GP de cette année], il l’a redit et maintenant Zak l’a organisé pour ce week-end. »

L’Américain a remporté douze Grands Prix de F1 dans sa carrière, mais il n’a jamais couru pour l’équipe de Woking lors de ses 128 départs en catégorie reine. Andretti a toutefois un palmarès impressionnant puisqu’il a remporté le championnat du monde de F1 1978, les 500 miles d’Indianapolis en 1969, les 500 miles de Daytona en 1967 et quatre championnats d’Indycar en 1965, 1966, 1969 et en 1984. Il a également remporté plusieurs courses de Midget-Cars, de sprints-cars et de Dragster.

 

Rossi : « Gasly, le plus rapide des pilotes disponibles »

Il y a quelques jours, Alpine officialisait la titularisation de Pierre Gasly chez Alpine en 2023. Laurent Rossi, PDG d’Alpine, explique le choix de l’équipe qui présentera donc l’année prochaine un duo de pilotes 100% français.

A partir de la saison prochaine, l’équipe Alpine s’offrira les services de deux pilotes français avec Esteban Ocon et Pierre Gasly travaillant ensemble au sein de l’écurie du constructeur lui-même français. Gasly – qui jusque-là a fait toute sa carrière en F1 au sein du clan Red Bull – a donc signé chez Alpine un contrat pluriannuel. Après l’annonce du départ de Fernando Alonso et la débâcle de l’affaire Piastri, Alpine se devait de trouver un pilote à la hauteur de ses ambitions.

Interrogé par nos confrères de Canal+, Laurent Rossi a expliqué le choix du pilote normand : « C’est le plus rapide des pilotes disponibles… voire pas disponibles. C’est la performance qui était le critère n°1. Il fallait quelqu’un qui soit capable de rentrer dans la monoplace et de se hisser à son niveau voire au-dessus. »

« Aujourd’hui, notre monoplace est la quatrième du plateau, ça veut dire qu’on vise des 5, 6, 7ème places en général et Pierre a démontré dans un passé très récent et même cette année, avec une voiture pourtant moins bonne, qu’il sait monter sur des podiums et parfois sur la plus haute marche. Il est donc le parfait candidat pour exploiter au maximum le potentiel de l’Alpine. »

« Il est aussi jeune, il a 26 ans il est le parfait candidat pour nous aider à grandir, pour grandir lui-même, pour nous aider à grandir avec lui et donc aller chercher plus haut que la 5, 6, 7ème à laquelle on prétend aujourd’hui. »

« On est en train de discuter avec lui pour savoir quand il va pouvoir commencer à faire des essais avec nous a minima avec la monoplace de cette année et commencer à réfléchir à la monoplace de l’année prochaine. On est déjà aussi en train de réfléchir à des façons d’accélérer son intégration dans l’équipe, pas technique bien sûr, mais Pierre a déjà au moins un orteil chez nous. »

L’équipe Alpine est actuellement quatrième au classement constructeurs avec 13 points d’avance sur McLaren. Il reste quatre Grands Prix avant la fin de la saison durant lesquels les deux équipes risquent fort de se mener une bataille très serrée.

Alfa Romeo a finalement retrouvé Goto

En 2019, l’équipe Alfa Romeo recevait un courrier un peu particulier sans nom de famille ni adresse. L’équipe a finalement pu retrouver l’auteur de la lettre il y a quelques semaines.

Il y a trois ans, Frédéric Vasseur, Team principal de l’équipe Alfa Romeo, avait reçu une lettre rédigée par un enfant qui contenait 19€ et le message suivant : « Cher Monsieur Vasseur, désolé de ne pas avoir pu économiser plus pour aider l’équipe. » Seul un prénom apparaissait sur la missive : Goto.

Le courrier ne contenait ni nom de famille, ni adresse postale, ni adresse mail. L’équipe suisse, très touchée par cette gentille attention, a lancé des recherches notamment sur les réseaux sociaux, pour retrouver l’enfant au travers d’une opération : « finding Goto », « Il faut retrouver Goto ».

Cette année, l’équipe a finalement pu retrouver le petit garçon avant le Grand Prix du Japon. Goto a été invité chez Alfa Romeo durant l’épreuve. Il a pu visiter le muret des stands en compagnie de Frédéric Vasseur et monter dans le cockpit de la C42 qui affichait pour l’occasion un message spécial à l’intention du petit Japonais.

Toto Wolff voit Red Bull dans une position très favorable pour début 2023

Toto Wolff considère que le retard de Mercedes est encore trop important et voit toujours les Red Bull favorites en début de saison 2023. Avec des flèches d’argent mal nées, l’année 2022 constitue immanquablement celle à oublier pour l’équipe Mercedes, qui risque bien de ne remporter aucune course sur la saison, une première depuis 2011.

Après avoir remporté les huit derniers championnats constructeurs et sept titres pilotes sur la même période, Mercedes se voit cette fois détrôner dans les deux cas. L’équipe est consciente d’un problème de conception sur sa monoplace 2022 et s’est déjà tournée sur le développement de la W14 de 2023, apportant une ultime mise à jour à Austin pour 2022.

« De toute évidence, nous avons manqué de beaucoup de temps de développement pour en savoir plus sur le marsouinage et la compréhension de toutes ces choses » a déclaré Wolff à Channel 4. « Donc il est clair que Red Bull est dans une position très favorable, non seulement pour cette année, mais aussi pour le début de l’année prochaine. »

L’Autrichien reconnait que le développement de la W13 a été chaotique : la monoplace n’a notamment pas permis à Lewis Hamilton d’être compétitif face à Max Verstappen qui était pourtant son meilleur ennemi la saison dernière. Loin de là, Hamilton pourrait bien ne remporter aucune victoire cette saison, ce qui ne lui était jamais arrivé depuis son arrivée en F1.

« Mais cela dit, si nous devions poursuivre notre compréhension et le développement de la voiture, je pense que nous pourrions rattraper notre retard rapidement. Et c’est un exercice d’apprentissage sur le tas pour le moment » admet le Team principal de Mercedes. « Nos simulations ne nous donnent pas toujours les bons résultats, par rapport à ce que la voiture va faire en piste, mais c’est ce qui rend l’exercice intéressant » conclut Toto Wolff.

L’équipe Mercedes est actuellement troisième au championnat constructeurs à 67 points de Ferrari.

Classement constructeurs F1 2022

Équipe Moteur Points
1 Red Bull HRC CHAMPION
2 Ferrari Ferrari 469
3 MercedesMercedes416
4 AlpineRenault 149
5 McLaren Mercedes138
6 Alfa Romeo Ferrari 52
7 Aston Martin Mercedes49
8 Haas Ferrari 36
9 AlphaTauri HRC35
10 Williams Mercedes8

 

 

Pour Andretti, Verstappen est le parfait exemple d’un champion en F1

Le champion du monde de F1 1978, Mario Andretti, estime que le pilote Red Bull Max Verstappen est le meilleur exemple de ce que devrait être un champion du monde.

Après sa victoire au Grand Prix du Japon 2022, le Néerlandais Max Verstappen a décroché son deuxième titre mondial en Formule 1 dans la foulée du premier décroché en 2021 lors d’une finale très controversée à Abou Dhabi. Mais pour Mario Andretti, le simple fait d’arriver à remporter son deuxième titre cette saison après toute la polémique de l’an dernier n’est que le parfait exemple de ce que devrait être un grand champion en catégorie reine du sport automobile.

« Il n’y a rien de mieux que de pouvoir répéter un championnat, surtout après ce qui s’est passé en fin d’année dernière [Abou Dhabi 2021]. » a déclaré Andretti à Sky Sports.

« Ayant dominé jusqu’à présent cette saison, il dominera probablement le reste [de la saison]. C’est un parfait exemple de ce que devrait être un champion du monde. Max est là où il doit être en ce moment, il est vraiment complet. »

« Sa vision de la course est superbe, mais il y a aussi beaucoup de crédit pour l’équipe, parce que les stratèges de l’équipe sont toujours justes. Quand vous avez ça pour vous, vous avez tout. Il est difficile à battre et il semble qu’il soit encore là dans un avenir prévisible, c’est certain. »

« Si tout fonctionne, alors vous êtes presque imbattable, et je pense qu’il le restera dans un avenir prévisible. J’aurais adoré courir contre lui, parce qu’on veut toujours se frotter aux meilleurs, et je suis sûr que certains jeunes pilotes d’aujourd’hui le pensent aussi. »

« S’ils peuvent être comparés à Max, alors vous appartenez à la Formule 1. Cela donne un énorme coup de pouce à un pilote, parce que vous voulez toujours viser le sommet et Max montre à quoi cela ressemble. »

Alors qu’il ne reste que quatre courses à disputer cette saison, Max Verstappen et son coéquipier Sergio Perez vont désormais se concentrer sur le championnat constructeurs que Red Bull pourrait verrouiller lors de la prochaine manche à Austin fin octobre.

McLaren a « tout essayé » avec Ricciardo

Le PDG de McLaren, Zak Brown, est revenu un peu plus en détail sur les circonstances qui ont conduit l’équipe britannique à se séparer de Daniel Ricciardo à la fin de cette saison 2022 après deux années de collaboration.

A la fin de cette campagne 2022, Daniel Ricciardo quittera l’équipe McLaren et sera remplacé dès l’an prochain par son compatriote Oscar Piastri. Ricciardo a payé cher son manque de performance lors de son passage à Woking, bien que le pilote McLaren a réussi à décrocher une victoire l’an dernier au Grand Prix d’Italie, bien aidé il est vrai par le fait que les deux prétendants au titre se sont mutuellement éliminés en abandonnant suite à un contact.

Hormis cette victoire à Monza en 2021, Daniel Ricciardo n’a clairement pas répondu aux attentes de McLaren et c’est pour cette seule et unique raison que l’équipe a décidé de se séparer de l’Australien à la fin de cette campagne 2022, soit un an avant la fin de son contrat.

Zak Brown est revenu en détail sur les raisons de l’échec de ce partenariat, l’Américain affirmant qu’il détestait plus que tout la situation dans laquelle les deux parties ont été confrontées au cours des derniers mois.

« En fin de compte, nous n’avons pas obtenu les résultats dont nous avions besoin et cela fait un an et demi. Nous avons tous fait de gros efforts, nous aimons Daniel, c’est formidable de travailler avec lui et cela continue de l’être. » a expliqué Brown à Kayo Sports.

« Mais nous sommes dans une logique de résultats et les résultats ne venaient pas et nous sentions que nous avions tout essayé. Nous ne savons pas vraiment pourquoi ça n’a pas cliqué et c’est un peu la faute de personne. Nous avons fait de notre mieux, il a fait de son mieux et il nous manquait encore des choses à essayer. »

Le PDG de McLaren a également ajouté qu’il concédait que la monoplace 2022 n’était sans doute pas aussi rapide qu’espéré mais que : « Parfois les athlètes connaissent des crises et ont besoin de changer d’environnement. »

Interrogé pour savoir s’il était déçu de ne pas voir Ricciardo prospérer chez McLaren au cours de ces deux années, l’Américain a répondu : « J’ai détesté ça. »

« J’ai essayé d’avoir Daniel avant qu’il n’aille chez Renault, donc il y a eu des années de préparation. Je suis un grand fan de Daniel, je suis toujours un grand fan de Daniel et cela ne changera jamais. »

« Je lui ai demandé s’il voulait piloter pour nous en Indycar ou en Formule E….j’aimerais garder Daniel dans la famille, mais il est toujours très concentré sur la Formule 1, ce que je comprends, c’est le summum du sport automobile. »

« C’est probablement la chose la plus difficile [à faire] de mon temps dans le sport automobile, ce n’est ni agréable, ni amusant. Mais mon travail avec Andreas [Seidl, directeur de l’équipe] est de prendre des décisions difficiles, et parce que nous n’avons pas vu de progrès, nous avons dit ‘je pense que nous devons faire un changement pour le bien des deux [Ricciardo et l’équipe]’, le mettre dans une situation où il pourra de nouveau être compétitif dans une voiture de Formule 1 partout où il finira par courir. Mais ce fut une énorme déception. »

Jusqu’à présent, Daniel Ricciard n’a pas encore dévoilé ses plans pour l’avenir, l’Australien ayant cependant clairement fait comprendre qu’il souhaitait plus que tout rester en Formule 1, alors qu’il ne reste officiellement que deux baquets encore disponibles : chez Haas et chez Williams.

Alex Palou et Pato O’Ward confirmés au volant de la McLaren en EL1

Le pilote espagnol Alex Palou et le Mexicain Pato O’Ward participeront tous les deux à une séance d’essais libres au volant de la McLaren MCL36 avant la fin de cette saison 2022.

Alex Palou pour sa part participera à la première séance d’essais libres du Grand Prix des États-Unis 2022 en remplacement du titulaire Daniel Ricciardo. O’Ward quant à lui participera à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi en remplacement du Britannique Lando Norris.

Cette opportunité fait suite à leurs tests réalisés il y a peu au volant de la MCL35M de la saison dernière. Ces deux sessions rempliront les deux sorties réservées aux jeunes pilotes de l’équipe, comme l’exige le règlement sportif 2022.

« Nous sommes ravis de donner à Alex et Pato l’opportunité de participer à des séances dessais libres avec McLaren. Avec les grands succès d’Alex en Indycar, il sera utile pour l’équipe d’avoir son retour sur la voiture et pour nous de continuer à l’évaluer en tant que pilote. » a déclaré Andreas Seidl, team principal de McLaren.

« Alex et Pato ont impressionné par leurs récents tests à Barcelone et en Autriche et nous sommes ravis de leur offrir l’expérience au volant de la MCL36. C’est une excellente occasion pour eux de montrer leurs compétences sur la scène mondiale de la Formule 1, où l’accent sera mis sur la préparation de l’équipe pour le week-end de course et non sur les temps au tour ultimes. »

Red Bull pourrait décrocher le titre constructeurs à Austin

Le week-end prochain au Grand Prix des Etats-Unis, l’équipe Red Bull Racing pourrait sécuriser le titre mondial au championnat constructeurs en fonction de son résultat à Austin.

Après leur cinquième doublé de la saison le week-end dernier au Japon, Red Bull détient une avance de 165 points sur les challengers les plus proches Ferrari, avec seulement 191 points supplémentaires à gagner sur les quatre courses restantes de la saison (incluant le Brésil avec le format de course Sprint ). Cela signifie que l’équipe Red Bull doit conserver un avantage de 147 points à la fin du week-end à Austin pour mettre être certaine de décrocher le championnat du monde des constructeurs en 2022.

Dans l’hypothèse où Ferrari signe un doublé au Grand Prix des Etats-Unis et empoche également le point bonus du tour le plus rapide en course, Red Bull pourrait se contenter de terminer le Grand Prix avec une P3 et une P4 et verrouillerait alors le championnat du monde constructeurs, tandis que si les deux pilotes Red Bull franchissent la ligne d’arrivée devant les deux pilotes Ferrari au Grand Prix des Etats-Unis, alors l’écurie de Maranello ne pourra plus rien faire pour empêcher Red Bull de décrocher le titre 2022.

Si Ferrari n’arrive pas à signer un doublé à Austin, alors une victoire et un point bonus pour le tour le plus rapide en course pour Max Verstappen ou Sergio Perez suffirait pour assurer à l’équipe de Milton Keynes d’être sacrée pour la première fois depuis la saison 2013.

Classement constructeurs avant Austin

Équipe Moteur Points
1 Red Bull HRC CHAMPION
2 Ferrari Ferrari 469
3 MercedesMercedes416
4 AlpineRenault 149
5 McLaren Mercedes138
6 Alfa Romeo Ferrari 52
7 Aston Martin Mercedes49
8 Haas Ferrari 36
9 AlphaTauri HRC35
10 Williams Mercedes8

Devenir motoriste immédiatement après le divorce avec Renault était « inimaginable » pour Red Bull

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a expliqué pourquoi le moment était venu pour son équipe de franchir le pas en devenant motoriste pour la première fois depuis la création de l’écurie. 

Formée l’an dernier, la société Red Bull Powertrains a repris la gestion du moteur Honda pour les prochaines années, alors que l’écurie de Milton Keynes deviendra un fabricant de moteur à part entière à partir de 2026 lorsque les nouvelles unités de puissance seront introduites en Formule 1.

Avant d’exploiter le moteur Honda, Red Bull utilisait un moteur Renault à l’arrière de ses monoplace en F1 – un partenariat qui a donné lieu à quatre titres de champion du monde entre 2010 et 2013 mais qui s’est finalement soldé par une séparation brutale car Red Bull estimait que le bloc Renault était en retard sur les autres moteurs en termes de performances.

Lorsqu’on lui demande pourquoi Red Bull n’a pas voulu se lancer dans la conception d’une unité de puissance au moment où le divorce avec Renault a été prononcé, Horner a répondu : « Je pense que l’investissement et la technologie à l’époque étaient si avancés que cela était inimaginable et nous n’étions probablement pas assez matures en tant qu’organisation pour entreprendre cela, alors que maintenant nous sommes à un stade où nous sommes suffisamment matures. » a expliqué le Britannique dans le podcast Beyond the Grid.

« Les nouvelles réglementations – avec les moteurs homologués jusqu’à la fin 2025 – nous ont accordé cette période de temps pour construire des groupes motopropulseurs Red Bull pour une arrivée en 2026. »

« De plus, avec une réglementation assez connue, cela nous a permis de franchir le pas. Et bien-sûr, avec le plafonnement budgétaire, qui était un élément absolument crucial pour devenir motoriste, sinon nous n’aurions jamais pu rivaliser avec des équipes constructeurs qui disposent de budget illimité en Recherche et Développement. »

Pour pouvoir développer et construire son propre moteur, Red Bull a tout de même dû débourser des sommes colossales pour construire une usine flambant neuve à Milton Keynes et recruter les plus grands ingénieurs : « Comme je l’ai déjà dit, Red Bull a choisi de devenir motoriste il y a plus de 18 mois maintenant et nous avons recruté pendant ce temps certains des meilleurs talents de la Formule 1. »

« Nous avons maintenant plus de 300 personnes recrutées chez Red Bull Powertrains, nous avons construit une usine en 55 semaines, nous avons une installation à la pointe de la technologie, et nous avons produit un moteur, le tout premier de Red Bull. »

« Au cours de ce voyage, il y a eu beaucoup de discussions avec Porsche – qui est une entreprise phénoménale et une grande marque – mais il a été estimé que l’association n’était tout simplement pas adaptée pour l’endroit où nous sommes. »

« Rien ne change pour nous, il n’y a donc aucune contribution de Porsche dans le moteur ou l’activité, et donc cela ne change rien. C’est un nouveau chapitre passionnant pour Red Bull alors que nous devenons un fabricant de moteur. »

Le PDG de McLaren défend une FIA très transparente sur le plafond budgétaire

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que la FIA a très bien géré la mise en place du plafond budgétaire en F1 en 2021 et qu’il est désormais très difficile pour les équipes de s’appuyer sur l’incertitude concernant les règles comme moyen de défense lorsqu’une infraction est constatée.

Cette semaine, la FIA a publié les conclusions de son examen des soumissions financières des équipes de Formule 1 pour l’exercice 2021 et Red Bull a été épinglé par l’instance dirigeante pour une dépassement « mineur » du plafond budgétaire imposé aux écuries. L’équipe Aston Martin a également été citée pour « un manquement de procédure » mais l’écurie du constructeur britannique a bien respecté le plafond budgétaire.

Red Bull pour sa part a publié une déclaration dans laquelle l’équipe de Milton Keynes se dit « surprise » et « déçue » des conclusions de la FIA car elle estime avoir respecté le plafond budgétaire imposé lors de la saison 2021.

Désormais, la FIA se laisse encore quelques temps pour réfléchir aux sanctions qui seront éventuellement infligées à Red Bull et Aston Martin pour leur non conformité au règlement financier de la saison passée. Ces sanctions peuvent aller de la simple amende à l’expulsion du championnat du monde, bien que cette option semble disproportionnée.

Pour le PDG de McLaren, la FIA a permis aux équipes de demander des éclaircissements sur toutes les questions en lien avec le plafond budgétaire l’an dernier, l’Américain insistant sur le fait que l’instance dirigeante a été très claire et collaborative concernant toutes ces questions, ce qui signifie selon lui que les équipes ont été accompagnées dans tout ce processus et que cela signifie qu’il est difficile pour les équipes de s’appuyer sur l’incertitude (d’une nouvelle réglementation) comme moyen de défense pour enfreindre les réglementations.

« En fin de compte, nous avons eu un essai à sec pendant un an. La FIA a été incroyablement collaborative, communicative et claire. » a déclaré Brown à Racer.

« Si quelque chose n’était pas clair, les équipes avaient la possibilité de faire la demande. La FIA a fait un très bon travail sur le plafonnement des coûts, et vous pouvez aller les voir et leur demander n’importe quoi. Est-ce que cela est inclus ? Ceci est-il inclus ? Et lorsque vous dépassez le budget, vous dépassez le budget et ce doit être traité rapidement et de manière transparente. »

« Je pense que tout dépend maintenant de la façon dont la FIA va gérer la situation (avec d’éventuelles sanctions). Tout le monde a dit ‘ils n’ont pas été transparents’, mais ce n’est pas encore fini. Je pense que nous ne pouvons pas les juger sur leur transparence, et je pense que c’est bien qu’ils aient dit ‘ça ne sera pas mercredi, ça viendra lundi’ [la publication des conclusions publiée avec quelques jours de retard, ndlr]. »

« Ils ont été clairs, la transparence ne signifie pas nécessairement ‘je vous donne toutes les réponses demain’. C’est plutôt ‘je vous donne une visibilité sur ce qui va se passer’. Je pense que nous n’avons pas encore fini, donc il est trop tôt pour les juger tant que nous n’avons pas vu les résultats finaux. » conclut Brown.

L’équipe McLaren pour sa part a respecté le plafond budgétaire en 2021 et a donc obtenu son certificat de conformité.

Le patron d’AlphaTauri « attend beaucoup » de Nyck de Vries

Le patron de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, dit qu’il attendra beaucoup de la part de Nyck de Vries la saison prochaine lorsque le Néerlandais rejoindra l’équipe aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

C’est officiel depuis le Grand Prix du Japon : le Néerlandais Nyck de Vries pilotera chez AlphaTauri à partir de la saison 2023 aux côtés de Yuki Tsunoda en remplacement direct du Français Pierre Gasly qui rejoindra pour sa part l’équipe Alpine. De Vries débutera donc sa carrière en Formule 1 en tant que titulaire l’an prochain après avoir eu l’opportunité de faire ses preuves lors d’une pige cette année au volant de la Williams au Grand Prix d’Italie en remplacement d’Alex Albon hospitalisé d’urgence.

Mais si Nyck de Vries n’en sera qu’à sa première saison en catégorie reine en 2023, le patron de l’équipe AlphaTauri attend toutefois de la part du Néerlandais qu’il fasse bénéficier l’équipe de son expérience dans d’autres catégories, puisque avant de débuter en Formule 1, De Vries est passé par la Formule E où il a décroché le titre en 2021 ou encore la Formule 2 où il a été sacré en 2019, ainsi que le WEC

« L’avancée de l’équipe dépend aussi des performances de la voiture. Si nous avons une bonne voiture, ce sera facile pour les deux pilotes. » estime Franz Tost.

« Mais si nous avons des problèmes sur la voiture, alors je pense que ce ne sera pas si facile de tout régler, parce que Nyck n’a pas tellement d’expérience en Formule 1 et Yuki est encore en train d’apprendre. »

« Je pense que Yuki l’année prochaine devrait être suffisamment mature pour donner des conseils techniques [à De Vries]. Néanmoins, j’attends beaucoup de Nyck, car il a l’expérience des autres catégories où il a déjà remporté des courses et des championnats. Donc, encore une fois, si la voiture fonctionne, je pense que nous aurons une année réussie. »

Lors de sa pige au volant de la Williams au Grand Prix d’Italie plus tôt cette année, Nyck de Vries a particulièrement impressionné et a réussi à marquer ses premiers points en Formule 1 en terminant neuvième lors de la course disputée le dimanche à Monza.