Lucas Di Grassi accuse Sebastian Vettel de faire du greenwashing

Lucas Di Grassi n’a pas mâché ses mots pour exprimer sa déception face aux récents commentaires tenus par le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel à propos de la Formule E, la catégorie de monoplaces 100% électrique de la FIA. 

Dans une récente interview accordée à Zeit, Sebastian Vettel a expliqué pour quelle raison il n’irait jamais piloter en Formule E si on lui offrait un baquet après sa carrière en F1. Le pilote allemand, qui prendra sa retraite de la catégorie reine du sport automobile à la fin de cette saison 2022, a déclaré qu’il n’avait pas l’intention d’endosser un rôle d’ambassadeur de la Formule E, notamment parce qu’il n’est pas convaincu par la technologie utilisée dans les batteries.

« Je ne veux pas être le visage de quelque chose qui ne me convainc pas complétement. Je ne comprends pas la signification derrière [la Formule E]. La technologie de batterie qui est en cours de développement n’a rien à voir avec la technologie qu’une voiture normale pourrait utiliser. » a déclaré Vettel.

Les propos de Vettel ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd et, très rapidement, Lucas Di Grassi, qui a atteint les 100 courses en Formule E un peu plus tôt cette année, a répondu à Sebastian Vettel en postant un message sur ses réseaux sociaux.

« Si Vettel ne veut pas venir en Formule E, c’est son choix. Bien qu’il s’agisse de la deuxième série de monoplaces la mieux payée au monde, on est encore loin d’un salaire aussi élevé qu’en F1. » a écrit Lucas Di Grassi.

« De là à dire que la technologie des voitures est moins pertinente pour l’avenir de l’automobile. Soit il n’a aucune idée de ce dont il parle, soit il essaie délibérément d’induire le public en erreur et/ou toutes ces choses vertes qu’il a pu faire ces derniers temps – ramasser des ordures, faire du vélo, etc.. – sont complétement du « greenwashing » et ce n’est pas ce qu’il croit vraiment. Donc, qu’il aime la série ou non, il devrait la soutenir c’est tout. »

Zandvoort – EL1 : Russell mène un doublé Mercedes, Verstappen en panne

C’est le pilote Mercedes George Russell qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas en 1,12.445 (Tendres), le Britannique devance son coéquipier Lewis Hamilton (Tendres) de deux dixièmes et la Ferrari de Carlos Sainz (Tendres) de trois dixièmes.

Derrière, Lando Norris, Daniel Ricciardo, Charles Leclerc, Sergio Perez, Fernando Alonso, Esteban Ocon et Alexander Albon complètent le top dix de cette première séance d’essais libres marquée par la panne du leader du championnat Max Verstappen qui a dû se contenter de seulement sept tours de piste.

Max Verstappen en panne

Dès les premiers tours de roue, le local de l’étape Max Verstappen a dû immobiliser sa Red Bull sur la piste en raison d’un problème lié à la boîte de vitesses. Le Néerlandais a donc mis un pied à terre pour rejoindre son garage, alors que sa monoplace a été rapatriée par la dépanneuse. Max Verstappen n’aura bouclé que sept petits tours lors de ces EL1 ce vendredi.

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Attention aux limites à Zandvoort !

Le tracé de Zandvoort étant très étroit et rapide, les pilotes vont devoir veiller à rester dans les limites de la piste ce week-end sans quoi ils pourraient très vite le regretter à l’image de Sergio Perez ce vendredi matin qui a bien failli taper le mur de béton.

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La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas [EL2] est programmée ce vendredi après-midi à 16h00 (heure de Paris), vous pourrez évidemment suivre cette séance en direct et gratuitement sur notre site.

Tableau des temps

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Revivez la première séance d’essais libres du GP F1 des Pays-Bas

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix F1 des Pays-Bas, quinzième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se déroule ce week-end à Zandvoort.

Ce vendredi 2 septembre, les pilotes participent aux deux premières séances d’essais libres du week-end à Zandvoort avec les EL1 programmés à 12h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 débuteront dans l’après-midi à 16h00 (heure de Paris). Ces deux séances sont à suivre en direct sur notre site.

Le samedi 3 septembre, la troisième et dernière séance d’essais libres (EL3) est programmée à 12h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix des Pays-Bas est programmée à 15h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 4 septembre, le départ du Grand Prix des Pays-Bas 2022 sera donné à 15h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 72 tours. Evidemment, toutes les séances de roulage du week-end seront à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Les EL1 en direct à Zandvoort


Charles Leclerc veut mener un doublé Ferrari à Zandvoort

Le pilote Ferrari Charles Leclerc estime que le tracé de Zandvoort où se déroule ce week-end la quinzième manche de la saison 2022 conviendra plus à la F1-75 que la piste de Spa-Francorchamps en Belgique où la Scuderia a beaucoup souffert il y a quelques jours.

Après avoir couru sur le tracé rapide et fluide de Spa-Fancorchamps, les pilotes retrouvent ce week-end à Zandvoort un circuit plus technique qui requiert plus de force d’appui sur les monoplaces. A la veille de cette quinzième manche de l’année donc, Charles Leclerc ne vise rien d’autre qu’un doublé Ferrari sur les terres de son rival Max Verstappen.

« La piste de Zandvoort favorise un appui élevé, donc je pense que nous allons revenir à notre niveau de compétitivité habituel. » estimait Charles Leclerc ce jeudi à Zandvoort.

« Tout le monde dans l’équipe a une grosse envie de bien faire et c’est aussi l’anniversaire de Carlos [Sainz], donc ce serait super de fêter ça avec un doublé – quoique avec moi devant lui… »

Concernant le Grand Prix de Belgique où Ferrari a eu le plus grand mal à suivre le rythme imposé par Red Bull, le Monégasque indiquait ce jeudi que les ingénieurs analysent toujours les données récoltées à Spa, tandis que ces dernières vont surtout servir pour la prochaine course du calendrier après Zandvoort qui se disputera sur le tracé ultra rapide de Monza où il sera « crucial » pour l’équipe italienne de bien faire devant des milliers de Tifosi.

« Nous n’avons pas encore terminé d’analyser toutes les données que nous avons collectées, mais nous avons déjà des indications intéressantes, notamment parce que la prochaine course sera à Monza où il est crucial pour nous de bien faire étant donné que c’est notre course à domicile. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas, Charles Leclerc occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec un retard de 98 points sur le leader Max Verstappen, alors qu’il ne reste que huit courses à disputer.

Nicholas Latifi sait ce qu’il doit faire pour conserver son baquet chez Williams

Alors que l’avenir du pilote WIlliams Nicholas Latifi n’a pas encore été décidé au sein de l’équipe de Grove, le Canadien sait ce qu’il doit faire pour sécuriser son baquet en F1 pour la saison prochaine.

Le contrat de Nicholas Latifi avec Williams arrive à son terme cette saison et, pour l’instant, l’équipe Williams n’a titularisé que son actuel coéquipier Alex Albon, qui a signé un contrat pluriannuel avec l’écurie britannique. Concernant l’avenir de Latifi chez Williams, le principal intéressé est bien conscient qu’il va devoir signer de bonnes performances lors des prochaines courses de la saison pour assurer sa place l’an prochain, alors qu’il reste à l’heure actuelle le seul pilote de la grille à ne pas avoir marqué le moindre point depuis le début de la saison.

« J’ai des discussions avec l’équipe depuis des mois et, comme je l’ai déjà dit à Spa, l’intention est claire de ma part [il a terminé P18 à Spa], je veux rester dans l’équipe – et je sais ce qu’on attend de moi, ce ne sont que des performances. » a expliqué Latifi ce jeudi à Zandvoort.

« Je suis sûr que le week-end dernier ne m’a pas aidé, car ce fut un mauvais week-end de ma part. C’est à peu près ça, il n’y aura pas de magie, ou un résultat spécial lors d’une course pour sécuriser mon baquet. Il s’agit simplement de montrer à l’équipe des performances constantes. C’est clair de mon côté et je dois y parvenir, c’est aussi simple que cela. »

Dans l’immédiat, Nicholas Latifi doit donc se concentrer sur ses performances, à commencer par le Grand Prix des Pays-Bas dès ce week-end à Zandvoort où le pilote Williams ne sait pas s’il sera compétitif sur un tracé difficile.

« Je pense que c’est difficile à dire pour le moment [s’il sera compétitif à Zandvoort]. C’est une piste qui demande une force d’appui très élevée. C’est évidemment très étroit, avec de très hautes vitesses, et sur les circuits similaires cette année, nous n’avons pas été compétitifs – notre voiture manque toujours d’appui. »

« Nous verrons bien, mais c’est aussi très exposé au vent, parce que nous sommes proches de la mer et des dunes, ce qui ne nous convient pas non plus. Je pense que ce pourrait être délicat. Je ne m’attends pas à avoir le même niveau de compétitivité qu’à Spa qui, comme Alex l’a montré, était tout à fait correct. Nous verrons, il pourrait y avoir des opportunités et la Q2 [en qualifications] reste l’objectif principal quelle que soit la compétitivité de la voiture. »

Un bac à gravier « anti projection installé à Zandvoort

Les organisateurs du Grand Prix des Pays-Bas ont installé un « faux bac à gravier » sur le tracé de Zandvoort afin d’éviter que des pierres ne soient projetées sur la piste lorsqu’un pilote met une roue en dehors des limites au virage 12.

C’est dans l’enchaînement des virages 11 et 12 que les organisateurs du Grand Prix des Pays-Bas ont installé une bande d’un mètre de large composée d’un matériau spécial juste derrière le vibreur intérieur. Cette bande se distingue du « vrai » gravier par sa couleur plus sombre et par le fait qu’en plaçant une roue dessus aucun gravier ne devrait être projeté sur la piste.

« Il y a de la nouveauté dans le virage 12 à l’intérieur, il y a du gravier, mais pour éviter que du gravier ne se retrouve sur la piste, ils ont fait en sorte que le premier mètre [en largeur] ressemble à du gravier, mais c’est en fait un peu comme du tarmac. » a expliqué Jan Lammers, le directeur sportif du GP des Pays-Bas.

« Donc, vous ne pouvez pas vraiment l’utiliser car c’est glissant et bosselé. Mais au moins, cela évitera d’avoir toute sortes de débris sur la piste, donc je pense que c’est un bon développement pour les autres circuits. »

Bien que cette bande de faux gravier ne soit pas destinée à être utilisée, certains pilotes ont déjà « tâté le terrain » ce jeudi, histoire de voir s’il sera possible de gagner quelques dixièmes à cet endroit ce week-end au Grand Prix des Pays-Bas.

GP F1 des Pays-Bas : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi 2 septembre, les pilotes de F1 seront en piste pour participer aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas, quinzième manche du championnat du monde de Formule 1 2022.

Ce vendredi 2 septembre, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune. Les EL1 sont programmés à 12h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 sont programmés à 16h00 (heure de Paris). Ces deux séances de roulage seront évidemment à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Le samedi 3 septembre, la troisième et dernière séance d’essais libres (EL3) est programmée à 12h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix des Pays-Bas est programmée à 15h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 4 septembre, le départ du Grand Prix des Pays-Bas 2022 sera donné à 15h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 72 tours.

Pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas, cliquez sur ce lien pour accéder au live. 

Pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas, cliquez sur ce lien pour accéder au live. 

Horaires GP des Pays-Bas 2022

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Haas prendra son temps avant d’annoncer le nom du futur coéquipier de Magnussen

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a fait le point sur la situation de l’équipe concernant sa composition de pilotes pour la saison 2023 de Formule 1, affirmant qu’elle prendra son temps pour prendre une décision.

Alors que le Danois Kevin Magnussen est sous contrat avec Haas l’année prochaine, l’avenir de son actuel coéquipier Mick Schumacher reste pour le moment incertain au sein de l’équipe américaine, notamment parce que le jeune allemand est lié à un éventuel transfert chez Alpine aux côtés d’Esteban Ocon en 2023, bien qu’à ce moment précis cette « information » ne dépasse pas le stade de la rumeur. D’un autre côté, Haas est également liée à plusieurs pilotes puisque Daniel Ricciardo est désormais disponible sur le marché, alors que l’on parle de plus en plus d’un probable retour de l’Italien Antonio Giovinazzi en Formule 1.

Dans tous les cas, le patron de Haas, Guenther Steiner, a insisté sur le fait qu’il n’était absolument pas pressé d’annoncer le nom du futur coéquipier de Kevin Magnussen : « Ce n’est pas que nous n’avons pas parlé ensemble des pilotes ou de ce qu’il faut faire, mais nous avons décidé d’attendre un peu – nous ne sommes pas pressés, nous surveillons la situation avec Mick et voyons ce qui se passe » a déclaré Steiner ce jeudi à Zandvoort.

« Nous ne sommes pas pressés – pourquoi devrions-nous nous décider maintenant de toute façon ? Si nous décidons maintenant et prenons la mauvaise décision et que nous le regrettons, pourquoi nous forcerions-nous à décider simplement parce que vous voulez une réponse ? »

« Je pense que ce que nous cherchons, c’est de faire avancer l’équipe – est-il préférable d’avoir un pilote très rapide ou un pilote solide ? Il y a tellement de choses qui entrent en compte, mais le but est évidemment de faire avancer l’équipe. »

Steiner a également insisté sur le fait que Haas est désormais devenue une équipe qui présente une « belle opportunité » pour les pilotes, ce qui n’était peut-être pas le cas l’année dernière encore lorsqu’elle n’arrivait pas à décoller du fond de classement.

« Maintenant, la voiture est meilleure, et nous nous améliorons avec le temps. Nous sommes une opportunité beaucoup plus intéressante pour un pilote car il peut montrer ce qu’il peut faire. Et l’année dernière, sachant que c’était une année de transition, c’était une opportunité parfaite pour apprendre sur la Formule 1. De toute évidence, nous avons encore un long chemin à parcourir, mais nous sommes dans une meilleure position que l’an dernier. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 34 points inscrits depuis le début de l’année.

Les pilotes Mercedes espèrent être plus proches de Red Bull à Zandvoort

Les deux pilotes Mercedes, Lewis Hamilton et George Russell, estiment que l’écart avec Red Bull devrait être largement réduit ce week-end à Zandvoort par rapport à celui aperçu la semaine dernière au Grand Prix de Belgique.

Le week-end dernier à Spa-Francorchamps, Mercedes accusait entre 1,8 et 2 secondes de retard sur Red Bull en qualifications le samedi sur l’exercice du tour rapide, ce qui fut une véritable douche froide pour l’équipe du constructeur allemand qui semblait avoir trouvé suffisamment de rythme avec sa monoplace avant la pause estivale, à tel point que George Russell avait décroché une pole position à Budapest. En course le dimanche à Spa, Hamilton a dû abandonner dès le premier tour suite à un contact avec l’Alpine de Fernando Alonso, tandis que Russell a terminé quatrième avec presque 30 secondes de retard sur le vainqueur Max Verstappen.

Interrogé ce jeudi pour savoir s’il pense que Mercedes fera mieux ce week-end à Zandvoort par rapport à Spa, Lewis Hamilton a répondu : « Nous l’espérons. Nous devrions être dans une fenêtre légèrement meilleure ce week-end. »

« Le week-end dernier ça n’allait pas, et toute cette confiance que nous avons pu bâtir sur cinq courses [nous l’avons perdu]. Nous avions le sentiment d’avoir fait deux pas en avant et cinq en arrière. Mais je pense que c’était peut-être un moment unique, en particulier avec cette piste, et donc j’espère vraiment [que Mercedes sera plus forte à Zandvoort]. »

« Je pense que ce sera difficile de battre les Red Bull et qu’il faudra quelque chose pour ouvrir ou créer cette opportunité, mais c’est toujours possible, donc nous verrons. »

De l’autre côté du garage, George Russell a fait écho aux commentaires de Lewis Hamilton, le Britannique estimant que l’écart avec Red Bull ne devrait pas être aussi grand qu’à Spa ce week-end : « C’est un tour plus court [à Zandvoort], donc je ne pense pas que les écarts seront aussi grands, même si je pense, et je suis même sûr, que Max et Red Bull vont être en première position et qu’ils vont être très compétitifs. »

« Mais nous avons des raisons de croire que peut-être ce sera un peu mieux qu’à Spa, et je pense que Spa a été un circuit qui a fait ressortir le pire de notre voiture. Donc, pour être honnête, nous y allons avec un esprit ouvert maintenant. »

Fernando Alonso a présenté ses excuses à Lewis Hamilton ce jeudi à Zandvoort

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a présenté ses excuses au pilote Mercedes Lewis Hamilton ce jeudi à Zandvoort après des propos tenus « à chaud » dimanche dernier au Grand Prix de Belgique.

Lors du premier tour du Grand Prix de Belgique, Fernando Alonso et Lewis Hamilton ont eu un contact au virage 5, la roue avant gauche de l’Alpine de l’Espagnol ayant touché la roue arrière droite de la Mercedes du septuple champion du monde. Cela a eu pour conséquence d’envoyer la Mercedes W13 d’Hamilton dans les airs avant que cette dernière n’atterrisse sur ses quatre roues quelques mètres plus loin. Lewis Hamilton pour sa part a encaissé un choc de 45G en vertical et a dû abandonner en raison de dégâts trop importants sur sa voiture.

Juste après l’accrochage, Fernando Alonso a traité Lewis Hamilton d’idiot à la radio, le pilote Alpine ayant réagi sous le coup de la colère à chaud. Mais l’Espagnol a réaffirmé ce jeudi à Zandvoort qu’il ne pensait absolument pas ce qu’il avait dit et qu’il avait présenté ses excuses à Lewis Hamilton pour cet excès de colère.

« Cela a fait quelque chose d’énorme ! C’est Lewis, c’est un champion, c’est une légende de notre époque. Et puis quand vous dites quelque chose – je suis désolé de le répéter – contre un pilote britannique, il y a une énorme implication des médias après cela. » a déclaré Alonso.

« Ils ont dit beaucoup de choses à Checo [Perez], à Carlos [Sainz], à moi. Si vous dites quelque chose à un pilote latin, tout est un peu plus amusant. Quand vous dites quelque chose aux autres, c’est un peu plus sérieux. »

« Mais de toute façon, oui, je m’excuse. Je ne pense pas ce que j’ai dit. Je ne pense pas que ce soit vraiment à blâmer à ce moment-là pour être honnête en regardant les replays. C’était un incident de course au premier tour. Nous sommes tous proches les uns des autres. Il y a la chaleur, l’adrénaline, se battre pour être P2 ou P3 m’a fait dire ce genre de chose que je ne devrais pas dire. »

« Quand vous parlez à la radio à ce moment-là, vous pensez que vous parlez à votre ingénieur, parce que vous commencez dans les trois premiers, vous passez Checo [Perez], vous vous retrouvez deuxième et quelque chose se passe et vous dites quelque chose à votre pote, votre collègue, votre ingénieur à ce moment-là. »

« De toute évidence, vous devez être conscient que le message sera diffusé, mais c’est un peu comme si quelqu’un fait un tacle ou quelque chose de dur dans le football. A ce moment-là, vous dites quelque chose à votre coéquipier et ce n’est pas diffusé. Avant la course ou après la course, j’ai dit ce que je pensais, mais à la radio, j’ai dit quelque chose que je ne pensais pas. » conclut l’Espagnol en ajoutant qu’à l’avenir il sera silencieux à la radio.

Lewis Hamilton a évidemment accepté les excuses de Fernando Alonso et le pilote Mercedes lui a même dédicacé une casquette Mercedes…

Le bon résultat d’Alpine à Spa rend la situation « plus difficile » pour McLaren

Le pilote McLaren Lando Norris a admis à demi mot qu’il serait désormais difficile pour son équipe de terminer à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs, alors qu’il ne reste que huit courses à disputer cette saison.

Le week-end dernier à Spa-Francorchamps, l’équipe McLaren n’a marqué aucun point, alors qu’Alpine – qui se bat contre McLaren depuis le début de la saison pour la P4 au championnat – a réussi à inscrire seize points. Après le Grand Prix de Belgique donc, Alpine a accentué son avance sur McLaren et dispose désormais de 20 points supplémentaires par rapport à l’écurie britannique.

Lando Norris – qui a dû prendre le départ du Grand Prix de Belgique depuis la dix-septième place en raison de multiples pénalités moteur – pense que le fait d’avoir terminé en dehors du top dix alors que Alpine a marqué seize points d’un coup va rendre la bataille pour la P4 au championnat bien plus compliquée pour McLaren.

« Je ne dirais pas que la course était pire que les autres [à Spa]. Je pense que nous avons plutôt bien terminé la première partie de saison à Budapest et cela vous donne de l’espoir et vous gagnez en confiance, ce qui est plutôt une bonne chose. » a expliqué Norris ce jeudi à Zandvoort.

« Mais cela a été aggravé [le résultat] par la pénalité moteur. Je pense que j’aurais pu terminer dans les points et lors des qualifications j’aurais pu me qualifier environ septième. Ce n’est pas comme si les choses étaient terribles, et je pense que nous aurions eu un week-end raisonnable selon nos critères. Ce qui a aggravé les choses, c’est qu’Alpine a bien performé et a rendu les choses plus difficiles pour nous. »

« Des choses comme Spa sont bonnes pour nous car cela nous fait réaliser où nous en sommes, ce avec quoi nous luttons par rapport aux autres équipes, et être conscient de cela est bon pour nous parce que nous sommes très loin de là où nous voulons être. »

Concernant ses chances de marquer des points ce week-end au Grand Prix des Pays-Bas, Norris insiste sur le fait que le tracé de Zandvoort n’a pas été bon pour McLaren l’an dernier et s’attend donc à rencontrer encore des difficultés.

« Zandvoort était notre pire piste l’année dernière, donc je n’ai pas trop d’espoir, cela dit je souhaite avoir plus d’espoirs qu’à Spa. » conclut le Britannique.

Red Bull nomme Rudy Van Buren pilote de test et de développement

L’équipe Red Bull Racing a annoncé ce jeudi à la veille du Grand Prix des Pays-Bas la nomination de Rudy Van Buren au poste de pilote de test et de développement.

Van Buren a été l’un des premiers pilotes virtuels à se faire connaître sur la scène du sport automobile en remportant la compétition McLaren’s World Fastest Gamer en 2017, alors qu’il a couru cette année en Porsche Super Cup en course support des Grands Prix de Formule 1.

Le Néerlandais l’avait annoncé lui-même ce mercredi et c’est donc désormais confirmé par Red Bull Racing : Rudy Van Buren devient le pilote de test et de développement de l’équipe de Milton Keynes dans le cadre d’un contrat pluriannuel. Van Buren aura notamment en charge le développement de la monoplace dans le simulateur de l’écurie.

« Après avoir fait quelques journées l’année dernière, il est temps de passer à l’étape supérieure. Une route nouvelle et passionnante pour moi en 2023 et au-delà. Plus de travail de simulation dans l’un des lieux de travail les plus cool auxquels je puisse penser. » a déclaré Van Buren.

Pierre Gasly répond aux rumeurs : « J’ai un contrat avec AlphaTauri en 2023 »

Le Français Pierre Gasly a une nouvelle fois indiqué qu’il possédait déjà un contrat avec son actuelle équipe AlphaTauri pour la saison prochaine en Formule 1, et ce, malgré les nombreuses rumeurs concernant son avenir.

Depuis quelques jours, les rumeurs suggèrent que Pierre Gasly pourrait rejoindre l’équipe Alpine aux côtés de son compatriote Esteban Ocon à partir de la saison 2023, alors que Gasly a déjà été annoncé chez AlphaTauri pour la saison 2023 un peu plus tôt cette année. Ces dernières heures, la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle ont voit le Français discuter contrat avec George Russell avant la parade des pilotes à Spa la semaine dernière n’a fait qu’accentuer ces rumeurs. Interrogé sur le sujet pour la énième fois ce jeudi à Zandvoort, Pierre Gasly nous a répondu qu’il était déjà sous contrat avec son équipe actuelle pour la saison 2023.

« Ma situation actuelle, c’est que j’ai un contrat avec AlphaTauri pour 2023. Pour 2024, je n’ai pas de contrat, donc on verra ce qui se passe. » nous explique Pierre Gasly ce jeudi à Zandvoort en réponse à toutes les rumeurs qui courent depuis plusieurs jours concernant son avenir.

« Vous pouvez me poser la question autant de fois que vous voulez, ma réponse ne changera pas jusqu’à ce que j’ai autre chose à vous dire. Pour le moment…vous savez j’ai été annoncé chez McLaren en juin, puis il y a eu l’annonce AlphaTauri en juillet [concernant sa reconduction], puis maintenant c’est Alpine. Le seul fait est que j’ai un contrat avec AlphaTauri pour 2023, c’est la situation actuelle. »

« Cela ne m’affecte pas, c’est mon boulot. En tant que pilote de F1, vous avez l’habitude d’être dans les médias. Ce n’est rien comparé à ce que j’ai déjà vécu dans ma carrière. Vous vous retrouvez dans les médias pour de bonnes ou de mauvaises choses, on fait des histoires avec des conversations qui sont drôles, vous apparaissez parfois en « tendance » sur TikTok sans aucune raison. »

Esteban Ocon a « une bonne relation » avec Pierre Gasly

Esteban Ocon a une nouvelle fois indiqué quel pilote il aimerait avoir à ses côtés l’an prochain pour palier au départ du double champion du monde Fernando Alonso, bien que le Français a insisté sur le fait que la décision finale reviendra à Alpine.

Depuis l’annonce du départ de Fernando Alonso de l’équipe Alpine à la fin de cette saison pour rejoindre Aston Martin, le baquet disponible aux côtés d’Esteban Ocon – qui est sous contrat jusqu’en 2024 – fait l’objet de nombreuses rumeurs, la dernière en date étant la potentielle arrivée de Pierre Gasly chez Alpine en 2023. Interrogé une nouvelle fois pour connaître son opinion quant à l’identité de son futur coéquipier, Ocon a de nouveau expliqué qu’il se verrait bien faire équipe avec son ami Mick Schumacher l’an prochain.

« Evidemment, il y a beaucoup de discussions en cours en ce moment depuis le départ de Fernando Alonso. Les gens connaissent mon choix, et si j’avais mon mot à dire, ce serait Mick [Schumacher]. Vous savez, il n’a rien de prévu l’année prochaine. » a déclaré Ocon ce jeudi à Zandvoort.

« Mick, c’est un bon ami à moi avant tout, donc si je peux l’aider là-dessus, ce n’est pas un problème. Je pense qu’il a aussi montré du talent dans les catégories inférieures, il a été très rapide. Parfois en Formule 1, ce n’est pas facile de performer avec une voiture un peu en retrait, j’avais ça quand j’ai débuté en F1. »

« C’est un gars formidable et il pourrait très bien performer s’il avait une voiture compétitive, et pour le moment, l’Alpine est compétitive. Mais ce n’est que mon opinion. Je n’ai aucune décision à prendre, mais l’équipe sait quelle serait ma préférence. »

Interrogé sur une éventuelle collaboration avec Pierre Gasly l’an prochain comme le prétend les rumeurs depuis quelques jours, Ocon a insisté sur le fait qu’il entretenait désormais « une bonne relation » avec son compatriote, alors que tout le monde sait que les deux hommes n’ont jamais été les plus grands amis du monde.

« Avec Pierre, nous avons une bonne relation. Il n’y a pas de problème, nous nous respectons et de mon côté, peu importe qui sera de mon côté, je suis sûr que l’équipe fera le meilleur choix possible et nous pourrons bien courir. »

« Je pense que le plus important pour moi est de guider l’équipe de la meilleure façon possible, de développer la voiture du mieux que nous pouvons. Et oui, avoir du respect entre les deux pilotes et une bonne ambiance, je pense que c’est le plus important. »

Carlos Sainz pense que Ferrari sera plus proche de Red Bull à Zandvoort

L’Espagnol Carlos Sainz espère que ce week-end à Zandvoort Ferrari retrouvera le rythme qu’était le sien avant la pause estivale après un Grand Prix de Belgique à oublier pour l’écurie italienne.

A Spa-Francorchamps la semaine dernière, Ferrari accusait un retard important sur Red Bull sur un tracé demandant une force d’appuis réduite et Carlos Sainz n’a rien pu faire pour empêcher un doublé Red Bull, alors qu’il s’élançait pourtant depuis la première ligne (à la suite d’une pénalité infligée à Verstappen). Mais ce week-end à Zandvoort, l’Espagnol pense que Ferrari reviendra dans le match sur un circuit plus adapté à la Ferrari F1-75.

« Je pense qu’ici nous serons plus proches de Red Bull par rapport à Spa. Nous devons revenir au niveau qu’était le nôtre avant la pause estivale. » estime Carlos Sainz ce jeudi à Zandvoort.

« Spa était le parfait exemple de la façon dont un mauvais week-end change radicalement la perception en Formule 1. Ici [à Zandvoort], nous croyons que nous pouvons de nouveau nous battre pour la pole position et la victoire. »

« Red Bull a relevé la barre, mais nous ne sommes pas aussi loin qu’il n’y parait. En Autriche, nous avions une assez grande marge, en France j’ai dépassé Perez [Sergio] en partant de l’arrière. Probablement qu’à Spa ils avaient un meilleur package que nous pour ce circuit, mais nous pouvons progresser et apprendre d’un week-end aussi difficile. »

« Nous avons disputé quatorze courses et dans chacune d’entre-elles, nous étions à moins d’un dixième de seconde en qualifications et en course. Une seule ne s’est pas déroulée de cette façon, donc je suis optimiste et je ne pense que nous verrons encore un tel écart. »

Max Verstappen nommé Officier de l’ordre d’Orange-Nassau aux Pays-Bas

Le pilote de Formule 1 Max Verstappen a été nommé Officier de l’ordre d’Orange-Nassau (ordre honorifique et militaire des Pays-Bas) à la veille de son Grand Prix à domicile qui se dispute ce week-end sur le tracé de Zandvoort.

Le champion du monde en titre s’est vu remettre cette décoration royale par la ministre des Sports Conny Helder, en présence de sa famille et de ses amis proches : « Il faut bien plus que du talent pour devenir champion. De nombreuses années de travail acharné, d’efforts et de persévérance. » a déclaré la ministre des sports lors de la cérémonie.

« Avec cela, vous êtes une grande source d’inspiration pour beaucoup. Et à la fin, en tant que premier Néerlandais, vous avez remporté le titre mondial de Formule 1. Quelle réalisation incroyable ! Avec cela, vous mettez les Pays-Bas sur la carte. »

« C’est un grand honneur de recevoir cette nomination. Je suis très reconnaissant envers ma famille et mes amis proches pour leur soutien, depuis mes toutes premières années de course jusqu’à aujourd’hui. » a réagi le pilote Red Bull.

« Je tiens également à remercier Red Bull et mes sponsors personnels. Sans tout ce soutien, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. De plus, je tiens à remercier mes fans du monde entier, et en particulier l’Armée d’Orange. Leurs encouragements à chaque fois sont écrasants et c’est incroyable de voir autant de Néerlandais impliqués dans le sport. J’attends avec impatience ma course à domicile ce week-end, le Grand Prix des Pays-Bas. »

À l’occasion de sa nomination au poste d’officier, la Knac Natonial Motorsport Federation (KNAF) a décidé d’offrir à Max Verstappen la licence de course néerlandaise numéro 1.

En partie à cause de son succès, l’intérêt du public pour la Formule 1 a fortement augmenté aux Pays-Bas. L’année dernière, le Grand Prix des Pays-Bas est revenu à Zandvoort après 36 ans d’absence. Max Verstappen a remporté cette course et espère récidiver ce dimanche devant plus de cent mille supporters attendus à Zandvoort.

Fernando Alonso vise un dixième top dix consécutif ce week-end à Zandvoort

Ce week-end à Zandvoort – théâtre de la quinzième manche de l’année – l’Espagnol Fernando Alonso visera un dixième top dix consécutif au volant de son Alpine.

Ce week-end, Fernando Alonso va arpenter la piste de Zandvoort pour la deuxième fois de sa carrière. Après une cinquième place à Spa-Francorchamps la semaine dernière, l’Espagnol songe à ce qui l’attend pour la deuxième de ces trois courses consécutives avec comme principal objectif de terminer une fois de plus dans les points afin de permettre à Alpine d’accentuer encore un peu plus son avance sur McLaren au championnat du monde des constructeurs.

« Spa fut, pour nous, un Grand Prix réussi. L’équipe a réalisé un bon week-end et nous avons mérité de marquer des points. En ce qui me concerne, c’est mon neuvième top 10 d’affilée. Notre position en qualifications était un peu meilleure que prévu à cause des pénalités, mais nous avons réussi à capitaliser sur cette position. » nous explique le double champion du monde en revenant sur son Grand Prix de Belgique.

« Après un excellent départ nous plaçant à la deuxième place, il y a eu ce contact avec Lewis [Hamilton]. Heureusement, la voiture n’a pas été trop endommagée et nous avons pu poursuivre notre course. »

« On nous a donné la cinquième position après l’arrivée suite à la pénalité infligée à Charles [Leclerc], mais ayant eu beaucoup de malchance cette année, nous saisissons ces opportunités quand elles se présentent. C’était aussi une bonne chose de marquer plus de points que McLaren dans le cadre de la lutte qui nous oppose pour la quatrième place du championnat. »

Concernant Zandvoort, le pilote Alpine apprécie particulièrement l’atmosphère du tracé situé au bord de la mer du Nord avec la présence massive des fans de l’actuel leader du championnat du monde, Max Verstappen.

« Zandvoort est un circuit amusant. Nous n’y sommes allés qu’une seule fois auparavant, mais c’est maintenant un événement de bien plus grande ampleur, en partie grâce à l’ascension de Max [Verstappen]. Toute l’atmosphère et le buzz des fans néerlandais me rappellent un peu le début des années 2000, lorsque les fans espagnols sont vraiment tombés amoureux de ce sport. »

« L’atmosphère était vraiment géniale et je suis sûr que nous allons vivre la même chose ce week-end. Ce Grand Prix arrive une semaine après celui de Belgique, mais nous sommes impatients de remonter dans la voiture, surtout après la performance de l’équipe à Spa, avec notamment le pit stop le plus rapide. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas, l’équipe Alpine occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 20 points d’avance sur McLaren.

GP de Belgique : un bilan « extrêmement positif » d’après l’organisation

Les organisateurs du Grand Prix de Belgique dressent en bilan « extrêmement positif » de l’édition 2022 disputée le dernier week-end du mois d’août sur le tracé de Spa-Francorchamps.

Après le fiasco de l’édition 2021 (une course de deux tours derrière la Safety Car en raison de la pluie), les organisateurs du Grand Prix de Belgique misaient gros cette année, d’autant que le contrat de la manche belge arrivait à son terme en 2022 et que sa reconduction était loin d’être assurée. Mais après un week-end réussi, tant au niveau de l’organisation que du spectacle en piste, les organisateurs peuvent désormais souffler et préparer sereinement l’avenir, alors que le Grand Prix de Belgique 2022 a attiré plus de 360 000 spectateurs tout au long du week-end.

« Le bilan est extrêmement positif. Tout le monde est content, des spectateurs à toutes les parties prenantes, ainsi qu’à la direction de la Formule 1. » explique Nathalie Maes, directrice générale de Spa Grand prix, à Sporza.

« Nous avons reçu les félicitations de Stefano Domenicali (PDG de la F1). Je suis une personne plutôt sur la réserve, mais je pense que l’on peut dire que nous avons eu un très bon Grand Prix. Selon certains, c’était l’un des meilleurs, sinon le meilleur depuis des années. je tiens à remercier toutes les personnes impliquées, car nous voulions montrer de quoi nous étions capables. Au final, nous avons eu un Grand Prix avec une atmosphère fantastique et beaucoup de spectateurs. »

Seul petit point noir cette année : quelques perturbations en terme de trafic aux abords du tracé, notamment le dimanche soir après la course, mais Nathalie Maes insiste sur le fait que deux accidents de la route sont venus perturber le plan de mobilité mis en place par l’organisation cette année.

« Le circuit n’est pas entouré de six autoroutes juste à la sortie, donc c’est bien-sûr difficile. De plus, il y a eu deux accidents qui ont ajouté environ 45 minutes au temps de circulation. » insiste t-elle.

« Néanmoins, je tiens à souligner la très bonne collaboration avec la police fédérale. Nous avons également reçu des retours de personnes qui ont trouvé l’accès à la piste plus facile que les années précédentes. »

Désormais assuré d’être au calendrier de la F1 en 2023, le Grand Prix de Belgique souhaite maintenant préparer l’avenir sur du long terme : « Nous allons procéder par étapes. Le contrat est confirmé pour 2023, mais nous regardons aussi sur du long terme. Il a été très difficile d’obtenir ce contrat pour 2023 car les places sont chères et nous sommes les premiers à re-signer. »

Bien que le Grand Prix de Belgique a été confirmé au calendrier 2023, aucune date n’a encore été dévoilée par la Formule 1, qui devrait prochainement publier le calendrier des courses de la saison prochaine.

Stoffel Vandoorne : « La F1 est plus grande que jamais »

Le champion du monde de Formule E, Stoffel Vandoorne, estime que la Formule 1 est « plus grande que jamais » et ne voit aucune raison pour que la catégorie reine du sport automobile soit remplacée par la Formule E dans un avenir proche.

Alors que le monde est en perpétuelle évolution et que le grand public bascule peu à peu vers les voitures hybrides et électriques, la question se pose depuis plusieurs années maintenant de savoir ce qu’il adviendra de la Formule 1, bien que la catégorie reine du sport automobile soit devenue beaucoup plus « verte » qu’auparavant, notamment depuis l’introduction du moteur hybride en 2014 et qu’elle poursuit ses efforts pour devenir neutre en carbone d’ici 2030.

Si certains estiment que la Formule 1 devrait peu à peu laisser sa place à la Formule E (le championnat de monoplaces 100 électriques de la FIA), d’autres comme Stoffel Vandoorne (fraîchement titré en FE) pensent que la Formule 1 a encore un bel avenir devant elle et que les deux catégories vont pouvoir cohabiter plusieurs années encore.

« La Formule E est en quelque sorte la Formule 1 électrique. Il y a aussi beaucoup de constructeurs qui contribuent à la Formule E avec Mercedes, Audi ou Jaguar. » a déclaré le champion de Formule E Stoffel Vandoorne à Sporza.

« Tout le monde sait ce qu’est la Formule 1 grâce à ce que Netflix a fait ces dernières années. Elle est plus grande que jamais et vous ne pouvez pas la remplacer. Je ne vois aucune raison d’en faire un sport à court terme. Je pense qu’il y a définitivement la place pour les deux catégories en ce moment. »

Concernant l’avenir de la Formule E, le Belge estime que le meilleur reste à venir pour la catégorie 100% électrique, notamment à partir de la saison prochaine où une mise à jour majeure sera introduite : « La technologie électrique est encore assez jeune, elle va énormément évoluer dans les années à venir. L’année prochaine, nous aurons une mise à jour majeure des monoplaces. Elles seront plus rapides et plus légères. » ajoute Vandoorne, qui admet que le manque de bruit en Formule E peut être un frein pour les fans.

« Le son est, bien-sûr, le caractère du sport automobile. Cela apporte également cet effet wow lorsque les fans viennent sur la piste. C’est quelque chose qu’ils ne voient pas tous les jours. Les premières courses que j’ai pu faire en Formule E, tout ce que j’ai entendu, c’était le son du vent qui soufflait dans mon casque et aucun son du moteur. C’était très bizarre de vivre ça, mais maintenant j’y suis habitué. » conclut le Belge.

Météo GP des Pays-Bas : quelques gouttes de pluie attendues à Zandvoort

Une semaine après le Grand Prix de Belgique qui a vu la domination écrasante de Max Verstappen, pilotes et écuries se donnent rendez-vous ce week-end à Zandvoort pour y disputer le Grand Prix des Pays-Bas. Pour cette quinzième course de la saison, nul doute que l’armée orange sera déployée au grand complet pour soutenir l’idole nationale. Mais quelle est la météo pour ce week-end au bord de la mer du Nord ? Voici le bulletin météo complet.

Le circuit de Zandvoort est situé au milieu des dunes à quelques centaines de mètres de la plage et se déploie sur une longueur de 4.259 km. Le tracé est étroit et bordé de nombreux vibreurs. Outre le fait qu’il y est difficile de dépasser, l’une des caractéristiques du circuit hollandais se situe au niveau de deux virages qui sont relevés (la déclivité maximale du dernier banking atteint presque 32%) ce qui ajoute une contrainte mécanique terrible au niveau des pneumatiques !

Situation générale

Une petite perturbation entre l’Islande et l’Ecosse se développe dès vendredi, continue de se creuser et se positionne au-dessus de l’Irlande samedi. Cette dernière engendre un front chaud qui balaie le Benelux dans la journée de samedi.

Vendredi 2 septembre – Essais libres 1 et 2

Avec un maximum oscillant entre 23°C et 24°C, ce sont des températures quasi estivales qui attendent les pilotes pour les deux premières séances de roulage du vendredi. Le ciel sera majoritairement nuageux mais le soleil fera tout de même de belles apparitions. Le vent d’Est soufflera entre 15 et 25km/h.

Le risque de pluie est faible mais les nuages d’altitude, précurseurs du passage du front chaud, envahissent progressivement le ciel de Zandvoort en fin d’après-midi et en soirée.

Samedi 3 septembre – Essais libres 3 et qualifications

La dégradation se confirme pour samedi et une bande de précipitations assez faible devrait balayer la région de Zandvoort au courant de la journée. L’heure exacte et la durée restent à affiner mais le risque de précipitations devrait être à son maximum en milieu ou fin d’après-midi. Rappelons que la séance des qualifications se disputera à 15h. Le soleil sera donc caché par la couche nuageuse et le mercure indiquera 22°C. Le vent du Sud-Est sera faible (entre 5 et 15 km/h).

Dimanche 5 septembre – La course

Le passage du front chaud de la veille laissera place à des conditions bien plus agréables pour la journée de dimanche. Les 72 tours de la course, dont le coup d’envoi sera donné à 15h, se dérouleront sous un ciel assez ensoleillé avec quelques nuages inoffensifs et une température maximale de 24°C. Le vent toujours du Sud-Est sera modéré.

Le risque de pluie pour la course est faible. En revanche, ce qui est quasi certain, c’est qu’il y a de très grandes chances de voir beaucoup de fumée orange (fumigènes) dans le ciel de Zandvoort entre 15h et 17h. Phénomène non naturel que les modèles météo ne peuvent pas prédire !

Comme à chaque Grand Prix et pour tout savoir sur les conditions atmosphériques pour le week-end, retrouvez les dernières prévisions météo horaires sur le site de notre partenaire météo en cliquant sur ce lien : Celinium.