Kubica n’exclut pas un retour en F1 en tant que titulaire

Le Polonais Robert Kubica dit qu’il n’exclut pas l’idée de revenir en F1 si une bonne opportunité se présente à lui, mais l’ancien pilote Williams insiste sur le fait qu’il ne reviendra pas pour courir en fond de grille.

A la fin de la saison dernière, Robert Kubica a quitté l’équipe Williams pour rejoindre l’écurie Alfa Romeo en tant que pilote de réserve. Kubica a déjà fait quelques apparitions en essais libres du vendredi cette année, ainsi qu’aux essais hivernaux de Barcelone en début d’année.

Lorsqu’on lui demande si un retour en F1 en tant que titulaire est envisageable pour lui dans un avenir assez proche, le Polonais dit qu’il ne l’exclut pas, mais ne souhaite pas revenir pour piloter en fond de peloton comme ce fut le cas avec Williams en 2019.

« Le fait que je sois revenu en quelques sorte reste spécial pour moi. Bien-sûr, mon retour a été masque par les problèmes généraux de Williams, mais mis à part les résultats, c’est un exploit particulier d’avoir été deux fois en F1. » explique le pilote polonais à DailyGP.com.

« Mon passé m’a appris, et j’espère que ce n’est pas seulement pour moi, que vous ne pouvez jamais dire jamais. »

« Vous ne pouvez pas prédire l’avenir. En même temps, vous devez être réaliste et être conscient de vos possibilités limitées. »

« S’il y a une chance, je vais d’abord l’examiner attentivement. Je ne veux pas revenir juste pour piloter à l’arrière, cela n’a plus de sens pour moi. »

« Je ne l’exclus donc pas, mais s’il n’y a pas de nouvelle chance, ce ne sera pas la fin du monde, c’est la course. »

Pour le moment, Robert Kubica se concentre sur son travail de pilote de réserve avec l’équipe Alfa Romeo et le Polonais dit qu’il devrait être de nouveau en piste lors de quelques séances d’essais libres d’ici la fin de la saison 2020.

« Oui, pour autant que je sache, je ferais encore quelques séances d’essais mais je ne sais pas sur quel Grand Prix. »

« La situation est très fluide en raison du coronavirus et le nouveau calendrier de la F1 n’a été annoncé que récemment. »

« L’équipe veut évaluer certaines choses dans notre package, mais il faut aussi voir les objectifs et la façon dont les courses se dérouleront. Mais je devrais être dans la voiture lors de quelques séances. »

Pour rappel, l’équipe Alfa Romeo n’a toujours pas confirmé ses pilotes pour la saison 2021, alors que Kimi Raikkonen pourrait bien décider de prendre sa retraite du sport à la fin de cette saison.

Ricciardo s’attend à des qualifications « folles et amusantes » au Mugello

Le pilote Renault F1 Daniel Ricciardo a obtenu une belle sixième place à Monza, mais l’Australien veut faire mieux ce week-end en Toscane sur le circuit rapide et fluide du Mugello.

Bien que le tracé du Mugello soit tout nouveau au calendrier de la F1, certains pilotes dont Daniel Ricciardo y ont déjà roulé dans le passé dans le cadre d’essais privés.

Le pilote Renault connait donc déjà un peu le circuit italien, et d’après ce qu’il en garde comme souvenir, les pilotes devraient avoir mal au cou à la fin du week-end.

« Je suis vraiment enthousiaste à l’idée de piloter une F1 moderne au Mugello. J’y suis allé pour de la Formule Renault en 2007, puis pour des essais en F1 en 2012. » nous explique Ricciardo.

« C’est un tracé tellement fluide et rapide. C’est rythmé et cela demandera beaucoup de travail au volant. »

« Je pense que nos têtes s’arracheront de nos cous à cause des changements de direction et des courbes à moyenne et haute vitesse… Cela devrait être plutôt génial ! »

« Il est difficile de prédire le meilleur endroit pour dépasser en course avec les monoplaces actuelles. Je dirais le premier virage, mais je crois que nous freinerons tard pour plonger à l’intérieur comme il s’agit d’une courbe assez longue. »

« Ce sera compliqué d’y surprendre quelqu’un en lui faisant les freins, mais c’est justement tout le défi. »

« Le dernier virage est long et rapide, donc j’espère que nous pourrons tenter certaines trajectoires pour nous rapprocher d’une autre voiture. J’ai l’intuition que les qualifications seront assez folles et très amusantes. »

Pierre Gasly : « Pour moi, Hamilton est un gars très spécial »

Pierre Gasly a déclaré que les louanges de Lewis Hamilton après sa victoire au Grand Prix d’Italie étaient « très touchantes » et le Français a révélé que le champion du monde en titre lui avait donné de précieux conseils ces derniers mois.

Hamilton a félicité Gasly après sa superbe première victoire en F1 à Monza, affirmant que la performance montrait que Red Bull avait eu tort de renvoyer le pilote français dans sa deuxième équipe Alpha Tauri l’année dernière.

« Pour moi, Lewis est un gars très spécial, quelqu’un que j’ai vraiment regardé quand j’étais enfant et à mes yeux est probablement le meilleur pilote, sinon le meilleur, que nous ayons jamais eu en F1, ou au moins il fait partie des deux ou trois meilleurs gars. » a déclaré Pierre Gasly à ESPN.

« Donc, quand j’ai entendu ses mots, ce qu’il a dit est évidemment très touchant et incroyable, parce que pour moi, c’est étrange. Parce que ce sont les gars que je regardais depuis que j’ai 10 ans et que c’était toujours un excellent exemple à suivre et maintenant je cours avec lui et il parle ainsi de moi. »

« J’ai appris à le connaître un peu plus au cours des deux dernières années, nous nous sommes en fait envoyé des textos la veille samedi, avant la course et tout au long du week-end, car je voulais lui demander des conseils sur d’autres choses. »

« Il a toujours été très gentil avec moi, très ouvert, essayant toujours d’aider. Quand vous recevez des paroles aussi fortes d’un sextuple champion du monde, qui deviendra septuple champion du monde dans quelques mois, c’est assez spécial. »

Pierre Gasly a déclaré qu’il était naturel de vouloir apprendre de quelqu’un qui a tant accompli dans le sport.

« Je pensais à Lewis, à Seb [Vettel], ce sont les gars qui ont réussi le mieux dans notre sport en ce moment. Il y a une raison pour laquelle ils sont les meilleurs. »

« Pour moi, je pense toujours qu’il y a des choses à apprendre de ces gars et de leur expérience. »

« J’aime vraiment me remettre en question et essayer de comprendre comment ont-ils réussi à obtenir leur succès au fil des ans et vraiment garder l’élan … ce qui est impressionnant avec Lewis, c’est qu’il est au sommet depuis la première année en F1 et est monté en puissance chaque année, il est au plus haut niveau depuis sa première saison en F1 et pour moi c’est incroyable. »

« Evidemment, tout ce que je peux apprendre de lui, j’essaye de tout emporter avec moi. »

Les horaires du Grand Prix F1 de Turquie sont connus

La F1 retournera en Turquie cette année pour la première fois depuis 2011 sur le tracé d’Istanbul Park du 13 au 15 novembre.

Le Grand Prix de Turquie se déroulera  juste avant une double course consécutive à Bahreïn, avec le Grand Prix de Bahreïn le 26 novembre suivi du Grand Prix de Sakhir le 6 décembre.

La saison 2020 se terminera comme prévu à Abou Dhabi le 13 décembre avec un Grand Prix sur le tracé de Yas Marina.

Ce mardi, la Formule 1 a publié les horaires de chaque séance pour le Grand Prix de Turquie 2020 et le départ de la course le dimanche sera donné à..11h10 (heure de Paris).

En effet, le décalage horaire avec Istanbul n’est que d’une heure, mais à partir du 25 octobre, nous passons à l’heure d’hiver en France et vous devrez donc reculer votre montre d’une heure dans la nuit du samedi 24 octobre au dimanche 25 octobre (à 03h00 il sera 02h00).

Les horaires du GP de Turquie (heure de Paris)

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Pierre Gasly et sa victoire inattendue : « C’est ce que les gens veulent voir »

Pierre Gasly est devenu dimanche dernier le plus jeune français à remporter un Grand Prix de F1 à l’âge de 24 ans et également le dernier Français à décrocher une victoire en catégorie reine 24 ans après Olivier Panis à Monaco en 1996.

Le podium du Grand Prix d’Italie le week-end dernier a mis en avant la nouvelle génération de la F1 moderne avec Pierre Gasly, Carlos Sainz et Lance Stroll, alors que d’autres pilotes comme Max Verstappen, Charles Leclerc, Lando Norris ou encore George Russell sont le futur de la discipline.

Lorsqu’on demande à Pierre Gasly s’il s’attend à des batailles mémorables à l’avenir avec tous ses camarades de jeu, le Français répond: « Je suis sûr que oui! »

« Nous avons commencé assez jeune en karting, puis après nous avons emprunté des routes différentes pour la F1 à des moments différents, mais maintenant nous sommes tous de retour sur la même grille, et nous souhaitons tous nous battre ensemble pour les mêmes choses que nous avions l’habitude de faire en karting. Je pense que nous le verrons également à l’avenir. » nous explique Gasly.

« Je pense que c’est bon. Les gens ont dit que c’était génial pour la F1 parce que c’était un podium inattendu, une victoire inattendue et c’est ce que les gens veulent voir. »

« Ils aiment quand c’est imprévisible. J’ai eu beaucoup de bons retours après la course. Espérons que nous pourrons voir plus de courses comme celle-ci à l’avenir. »

Pour le manager de la Formule 1, le Britannique Ross Brawn, la nouvelle génération est en train d’émerger et le podium de Monza dimanche dernier avec Gasly, Sainz et Stroll ne fait que prouver que la catégorie reine du sport automobile a encore un bel avenir devant elle.

«  La course de dimanche [à Monza] a montré que la Formule 1 a un avenir en or. Pourriez-vous imaginer l’excitation lorsque des pilotes comme Pierre [Gasly], Carlos [Sainz] et Lance [Stroll] sont dans des voitures victorieuses? » explique Brawn.

« Lance va se taper sur les doigts après avoir fait cette erreur au redémarrage mais il a réalisé une excellente course. »

« Carlos était frustré d’avoir raté la victoire, mais il a montré une fois de plus à quel point il était un talent impressionnant. Son heure viendra. »

« Pierre a parcouru un long chemin depuis sa rétrogradation par Red Bull à Toro Rosso, qui est depuis devenu AlphaTauri, et sa première victoire est une récompense pour sa résilience. »

« Il a un fort caractère. Avoir ce revers dans sa carrière et rebondir comme il l’a fait est extraordinaire. Il a fait le point, réfléchi à ce qu’il devait faire pour s’améliorer, puis a trouvé comment y parvenir. »

« Il ne s’est pas trompé dimanche, pas même lorsque Carlos a commencé à le rattraper. En regardant sa voiture, il la conduisait parfaitement. »

« Un pilote qui a subi un coup aussi important peut échouer ou trouver une force intérieure et revenir. Pierre a clairement fait cela. Un travail phénoménal. »

Renault F1 laissera du temps à ses pilotes pour trouver le rythme au Mugello

L’équipe Renault F1 a inscrit douze points dimanche dernier à l’occasion du Grand Prix d’Italie. La catégorie reine prend désormais la direction des collines toscanes pour découvrir les courbes, virages et dénivelés du Mugello pour le Grand Prix de Toscane.

Ciaron Pilbeam, ingénieur en chef de la course, nous explique comment l’écurie du constructeur français se prépare pour ce week-end inédit.

« Monza était une course très singulière, notamment avec la fermeture de l’entrée des stands pendant la première intervention de la voiture de sécurité. » nous explique Pilbeam.

« Certains pilotes s’en sont bien tirés, d’autres non. Nous n’en avons pas particulièrement profité, mais nous n’avons pas non plus beaucoup perdu et ce n’est pas si mal de finir sixième et huitième en étant partis septième et douzième. Ce sont de bons points pour le championnat. »

« Le Mugello est effectivement un nouveau circuit pour nous. Certaines écuries y faisaient des essais il y a plusieurs années, mais les monoplaces sont très différentes maintenant et ces roulages ne seront que très peu pertinents en vue de ce week-end. »

« Le tracé propose principalement des courbes à moyenne et haute vitesse, certaines très rapides, mais aussi une longue ligne droite. »

« Le choix du niveau d’appuis sera donc un compromis entre les deux. La meilleure opportunité de dépassement sera au premier virage comme la ligne droite en amont est assez longue, mais ce ne sera pas forcément facile comme ce virage n’est pas très lent. »

« Nos priorités au début du week-end seront de donner aux pilotes le temps de se mettre dans le rythme de ce nouveau circuit, de composer les réglages au fur et à mesure que nous découvrons les subtilités de ce tracé et de comprendre le comportement des pneus. »

« Nous aurons les trois composés les plus durs, car cette piste est susceptible d’être assez difficile pour les gommes. »

« C’est le premier de plusieurs circuits sur lesquels nous ne sommes pas allés depuis quelques années, donc c’est un défi inédit et intéressant. »

Fernando Alonso prêt à démarrer avec Renault F1

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso se dit prêt à attaquer son travail avec l’équipe Renault F1 [qui deviendra en 2021 Alpine F1 Team].

L’an prochain en F1, le duo de pilotes de la future équipe Alpine sera composé du Français Esteban Ocon et de l’Espagnol Fernando Alonso. L’actuel pilote Renault Daniel Ricciardo rejoindra pour sa part l’écurie McLaren en 2021.

Jusqu’à présent, Fernando Alonso n’a pas encore commencé à travailler avec l’équipe Renault, notamment parce que l’Espagnol devait se concentrer sur sa participation aux 500 Miles d’Indianapolis avec l’équipe McLaren où il a terminé dans le top 20.

Après quelques semaines de repos, Fernando Alonso se dit désormais prêt à débuter un nouveau chapitre dans sa carrière en F1 et va concentrer toute son énergie pour aider Renault d’ici la fin de cette saison avant de devenir officiellement pilote titulaire en 2021.

« Il ne reste que très peu de temps avant que je commence mon travail avec l’équipe en 2020. » a écrit le double champion du monde sur ses réseaux sociaux ce mardi.

« Je vais aller dans le simulateur et j’assisterai à des Grands Prix [il devrait être présent à Imola] pour aider autant que je peux et préparer mon retour. Les batteries sont chargées. C’est parti. »

Magnussen s’attend à un GP de Toscane difficile pour les pneus

Bien que le tracé du Mugello – qui accueille la neuvième manche de la saison 2020 de F1 ce week-end dans le cadre du Grand Prix de Toscane – soit un nouveau circuit ajouté au calendrier, les pilotes ont déjà pu avoir un premier aperçu dans le simulateur.

Il y aura évidemment beaucoup d’inconnues ce week-end pour le Grand Prix de Toscane, mais les équipes n’arrivent pas complétement à l’aveugle sur le tracé si atypique du Mugello.

Le pilote Haas Kevin Magnussen – qui a lui aussi passé un peu de temps dans le simulateur ces derniers jours – nous explique à quoi il faudra s’attendre ce week-end en Toscane.

« Dans le simulateur, j’ai trouvé que la piste était vraiment cool. C’est assez unique et différent. C’est une piste très rapide et fluide. » nous explique le Danois.

« Ça va être très amusant dans ces voitures à fort appui. Je pense aussi que ça va être assez dur pour les pneus avec tous ces virages à haute énergie. »

« Dépasser sera probablement difficile, mais il y a une longue ligne droite, donc ce n’est peut-être pas tout à fait impossible. »

« Assurément, suivre une autre voiture dans tous ces virages à grande vitesse, ça va être un défi. »

Les essais privés en F1 étant très réglementés, aucun pilote de la grille (hormis les deux pilotes Ferrari) n’ont pu rouler pour de vrai sur le tracé du Mugello cette année.

« Ça n’aurait pas fait de mal de faire un jour ou deux dans une autre voiture qu’une Formule 1 autour du Mugello. » insiste Magnussen.

« D’un autre côté, avec les trois sessions d’essais libres, vous aurez amplement le temps d’apprendre la piste. »

« Après avoir fait une journée dans le simulateur, vous avez une assez bonne idée de ce à quoi vous attendre. Je ne suis pas trop inquiet à ce sujet, mais chaque petit geste aide. » 

Le discours réaliste du directeur de Ferrari avant le GP de Toscane

A la veille du Grand Prix de Toscane qui célébrera le 1000e départ de Ferrari en F1 sur le tracé du Mugello, le directeur de l’équipe italienne se veut réaliste quant aux chances de Ferrari de performer ce week-end.

Après un début de saison très difficiles pour l’équipe de Maranello, le dernier week-end de Ferrari au Grand Prix d’Italie s’est soldé par un double abandon pour les pilotes de l’écurie du cheval cabré.

Mattia Binotto a donc tenu à rappeler aux fans que le Grand Prix de Toscane qui se disputera ce week-end [du 11 au 13 septembre] sur le tracé du Mugello devrait être à nouveau une course difficile pour Ferrari.

« Indépendamment des moments difficiles, nous ressentons toujours le soutien de nos fans. J’espère qu’ils comprennent aussi la situation dans laquelle nous nous trouvons. » déclare le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto.

« Nous arrivons à une course spéciale. , mais lorsque vous participez à un championnat, chaque course est importante, donc le niveau d’attention et de concentration est toujours très élevé. La pression n’est que positive. »

« Honnêtement et malheureusement je pense que la piste du Mugello peut très peu changer l’équilibre, car si une voiture va vite, elle le fait sur n’importe quel circuit. »

« Certes, cette piste a des caractéristiques différentes de celles sur lesquelles nous venons de courir et pour cette raison nous espérons faire mieux que ce que nous avons fait précédemment. »

« Nous connaissons très bien le Mugello pour avoir fait de nombreux tests. Avec Michael Schumacher nous sommes venus tester très souvent. »

« C’est une piste magnifique, très exigeante et rapide, les pilotes qui y ont couru l’aiment beaucoup. il suffit juste de penser qu’une voiture de Formule 1 doublerait un MotoGP en trois tours environ. »

Ce week-end, la Ferrari SF1000 arborera une livrée spéciale pour célébrer le 1000e départ en F1 de l’équipe italienne.

Pierre Gasly a passé 24H de « pure folie » après sa victoire à Monza

Pierre Gasly a passé 24 heures de pure folie depuis sa victoire dimanche dernier au Grand Prix d’Italie, la première de sa carrière et la première victoire française en F1 depuis celle d’Olivier Panis à Monaco en 1996.

« Petit à petit, je commence à réaliser. » a confié Pierre Gasly dans le Super Moscato Show sur RMC.

« Je viens de passer 24 heures de pure folie, c’était difficile hier [dimanche] parce qu’il y avait beaucoup d’émotion. »

« En plus, à Monza, pour une équipe italienne. C’était incroyable de partager ces émotions avec mon équipe, c’était magique. Avec la coup à la maison, je prends un peu plus conscience de ce qu’il s’est passé. »

« Je me suis dit qu’il n’y avait pas moyen de finir deuxième. » ajoute le Français. « J’avais l’opportunité de gagner, je ne pouvais pas la rater. »

« J’étais vraiment concentré, j’ai pris pas mal de risques. j’ai beaucoup attaquer pour creuser un écart. Mais sur les cinq derniers tours, je n’avais vraiment plus de pneus. Je me suis fait peur deux trois fois, mais pour aller chercher la victoire, ça valait le coup. »

A la suite de sa victoire, le pilote français a reçu une vague de messages de félicitations de la part de grands sportifs comme Neymar ou Mbappé, ainsi qu’un appel du président de la république Emmanuel Macron.

« C’est dingue, j’ai un peu de mal à tout gérer. J’ai reçu énormément de messages, de pleins de monde, d’amis, d’athlètes de tous sports, ça fait ultra plaisir. »

« C’est quelque chose de fou, on l’attendait depuis longtemps en France, je suis content de l’avoir fait. »

Montezemolo demande à « ceux qui aiment Ferrari » de se taire

Luca Di Montezemolo, ancien président de Ferrari entre 1991 et 2014, est revenu sur la situation difficile que vit la Scuderia Ferrari ces derniers mois et demande aux Tifosi de la patience et du calme après un autre week-end désastreux pour l’équipe dimanche dernier au Grand Prix d’Italie.

La course à domicile de Ferrari dimanche dernier n’aurait pas pu se terminer aussi mal puisque les deux pilotes ont abandonné à Monza, l’un à cause d’un problème de fiabilité, l’autre en raison d’un crash.

La situation « chaotique » de la Scuderia Ferrari donne évidemment beaucoup de grain à moudre aux médias italiens – qui savent très bien se déchaîner sur l’équipe italienne lorsque les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Montezemolo, dont la parole a toujours un certain poids en Italie auprès des Tifosi, demande désormais aux fans et aux médias [même s’il ne les pointe pas du doigt directement] de « se taire » et de faire preuve de patience.

« Pour tous ceux qui aiment Ferrari, et moi je les aime beaucoup, c’est le moment où il vaut mieux se taire. » a déclaré Luca Di Montezemolo à l’agence de presse italienne ANSA.

Pour l’ancien président de Ferrari, c’est aussi le moment : « D’espérer, à la veille du millième Grand Prix, que, comme cela s’est déjà produit à quelques reprises dans le passé, Ferrari pourra s’appuyer sur ses capacités pour surmonter des moments difficiles comme celui-ci. »

Pour rappel, la Scuderia Ferrari célébrera ce week-end [du 11 au 13 septembre] son 1000e départ en F1 dans le cadre du Grand Prix de Toscane sur son circuit du Mugello.

La Ferrari SF1000 arborera d’ailleurs une livrée spéciale pour cet anniversaire [un rouge plus foncé], tandis que l’équipe Alfa Romeo devrait elle aussi dévoiler une livrée spéciale ce week-end.

Officiel : Simon Roberts devient directeur de l’équipe Williams

Simon Roberts deviendra directeur de l’équipe par intérim pendant cette période de transition, suite à l’annonce de la démission de Claire Williams en tant que directrice adjointe de l’équipe.

Roberts a rejoint l’équipe plus tôt cette année en tant que directeur général de la Formule 1 où il est responsable des fonctions techniques, opérationnelles et de planification de la F1.

Après plus d’une décennie de travail dans l’industrie automobile, Simon Roberts a commencé sa carrière en Formule 1 à la fin de 2003, rejoignant McLaren Racing en tant que directeur des opérations et directeur général.

Simon Roberts a été détaché au sein de Force India pour la saison 2009 et, en tant que chef de l’exploitation, était responsable de toutes les opérations de l’équipe, du concept à la piste.

En 2010, Simon Roberts est retourné chez McLaren en tant que directeur des opérations et membre de leur équipe de direction. Il a été nommé Chief Operations Officer en 2017, en charge de l’ingénierie et des opérations d’usine.

« Je suis ravi d’être nommé directeur de l’équipe par intérim de Williams pendant cette période de transition. » a déclaré Roberts.

« C’est une période passionnante à venir pour l’équipe, une nouvelle ère pour Williams et une ère dans laquelle je suis ravi de jouer un rôle. J’ai hâte de relever le défi alors que nous cherchons à ramener l’équipe en tête de la grille. »

Officiel : Le PDG de Williams GP Engineering va quitter ses fonctions

Mike O’Driscoll, président-directeur général de Williams Grand Prix Engineering, a annoncé aujourd’hui son intention de prendre sa retraite à la fin de cette saison 2020.

La récente vente de Williams Grand Prix Engineering à Dorilton Capital a marqué la conclusion fructueuse de la revue stratégique annoncée plus tôt cette année et garantit l’avenir à long terme de l’équipe Williams F1.

Elle fait suite à l’accord du nouvel accord Concorde de la F1 qui fournit une base solide pour l’avenir du sport, en particulier des constructeurs indépendants tels que Williams.

Mike O’Driscoll, 64 ans, soutiendra la transition en douceur de l’équipe tout au long de cette année et veillera à ce que l’équipe soit bien placée pour bâtir pour l’avenir.

« Cela a été et reste un immense privilège de faire partie de cette grande équipe. Je suis fier d’avoir joué mon rôle pour assurer l’avenir à long terme de Williams et je suis impatient de travailler en étroite collaboration avec Matthew et son équipe, pour assurer une transition en douceur et la meilleure trajectoire possible pour le succès futur de l’équipe. » a déclaré Mike O’Driscoll.

« Mike a apporté une énorme contribution en tant que PDG, travaillant aux côtés de la famille Williams depuis l’introduction en bourse en 2011. » a déclaré Matthew Savage, président de Dorilton Capital et Williams Grand Prix Engineering.

« Il a admirablement dirigé le côté entreprise du groupe à travers des temps difficiles et a été inestimable dans la préparation de Williams pour la prochaine phase passionnante. »

Rappelons que le week-end dernier à Monza, la famille Williams a définitivement quitté le monde de la Formule 1.

Carlos Sainz : « Le rythme que nous avions était incroyable »

Le pilote McLaren Carlos Sainz estime qu’il aurait vraiment pu remporter le Grand Prix d’Italie dimanche dernier à Monza tant le rythme de sa monoplace était élevé tout au long du week-end.

McLaren a été compétitif tout au long du week-end à Monza et Carlos Sainz a pris le départ de la course depuis la troisième place après avoir égalé sa meilleure performance en qualifications le samedi.

Après un bon départ, l’Espagnol a pris le dessus sur la Mercedes de Valtteri Bottas et s’est retrouvé en seconde position de la course derrière Lewis Hamilton.

Mais par la suite, une voiture de sécurité [pour dégager la Haas de Magnussen en panne] et un drapeau rouge agité par la direction de course à la suite du crash du pilote Ferrari Charles Leclerc sont venus perturber les plans du pilote espagnol – qui pensait avoir toutes ses chances de remporter l’épreuve lorsqu’il a su que Lewis Hamilton devrait s’arrêter pour purger une pénalité.

« Je suppose que nous avons eu un peu de malchance avec la voiture de sécurité, mais nous avons fait du bon travail pour remonter. Je suis quand même très content de la P2 – nous avons été super rapides tout le week-end, j’avais l’impression de pouvoir dominer le milieu de peloton assez facilement. » a expliqué Carlos Sainz.

« Je pense surtout que revenir de la P6 à la P2 et chasser Pierre et réussir à terminer trois ou quatre dixièmes derrière lui, nous devons juste être fiers de cela, nous devons être fiers de la voiture. »

Sainz dit que McLaren avait clairement le rythme pour gagner, mais une fois qu’il s’est approché de Pierre Gasly – après avoir progressé lors de la reprise de la course après le drapeau rouge – il a eu du mal dans l’air sale.

« Le rythme que nous avions était incroyable. Honnêtement, je suis étonné de l’écart que j’ai réussi à mettre avec le reste du milieu de peloton dans le premier relais et après cela, j’ai réussi à dépasser les cinq voitures que j’avais devant pour finir par chasser Pierre. »

« Je me sentais vraiment bien et j’avais l’impression d’avoir une bonne chance pour la victoire. Puis, une fois arrivé à 1,5 seconde, je suis resté coincé. »

« Le sillage comme on le voit avec ces voitures et l’air sale, commencent à vous affecter beaucoup en traction, en freinage. J’ai eu des micro-blocages, du survirage, et je pense que nous étions tous les deux en « rallye » parce que nous avions tous les deux du mal avec les pneus. »

« Au final, bien-sûr je suis déçu de ne pas avoir remporté la victoire, parce que nous avions beaucoup de rythme et nous pensions que sans ce drapeau rouge, cela aurait été une autre histoire parce que je sais que j’étais le leader virtuel de la course avec la pénalité de Hamilton. » 

« Mais ce drapeau rouge est venu, et j’ai réussi à récupérer mes positions et je suis presque arrivé à Pierre – ce qui était bien mais je pense qu’il la mérite et toutes mes félicitations. »

Au final, Carlos Sainz a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Italie à seulement quatre dixièmes de l’AlphaTauri de Pierre Gasly.

C’est bientôt les R.S Days sur le circuit Paul Ricard

Le grand rendez-vous de la communauté des clients Renault Sport et de tous les passionnés de courses sur circuit aura bien lieu en cette année 2020 sur le circuit Paul Ricard du Castellet.

Malgré le contexte de crise sanitaire, l’événement est confirmé pour les 3 et 4 octobre, pour le plus grand plaisir des fans. Les R.S. Days France sont reprogrammés aux 3 et 4 octobre pour leur deuxième édition sur le circuit Paul Ricard au Castellet.

Un week-end de course passionnant en perspective avec, au programme sur le tracé varois aux standards de la Formule 1, des courses de Clio Cup France, Alpine Cup et GT4, dans le cadre du 3e round du Championnat de France des circuits.

De riches animations sont aussi au rendez-vous : rencontre de Laurent Hurgon, atelier spécifique avec les experts Renault Sport autour de la F1, découverte de la Mégane R.S., des pièces et accessoires R.S. Performance, jeux pour tous (simulateur, jeu de réflexes batak, etc.), ainsi que de nombreuses autres surprises…

Un centre d’essais Renault Sport permettra également de découvrir les modèles de la gamme dans leur élément naturel et de prendre le volant des dernières nouveautés dont la Clio E-TECH R.S. Line.

Il s’agit de la deuxième édition des R.S. Days France organisée sur le circuit Paul Ricard, après une édition 2019 pensée à la suite d’un premier événement communautaire autour de la Clio Cup en 2018, qui a servi d’ébauche au grand rendez-vous des R.S. Days.

Le circuit Paul Ricard fête cette année son demi-siècle, riche d’une histoire qui comporte de grandes heures des sports mécaniques, et dont Renault est partie intégrante : les grands prix de France de Formule 1 1982 et 1983 y ont étés gagnés respectivement par René Arnoux et Alain Prost avec leur monoplace au mythique V6 turbo.

Romain Grosjean : « Le Mugello est absolument exceptionnel »

Romain Grosjean fait partie des rares pilotes de la grille actuelle en F1 à avoir déjà roulé sur le tracé du Mugello, théâtre du Grand Prix de Toscane ce week-end pour la neuvième manche de la saison 2020.

Le Français a participé à un test sur le tracé du Mugello en 2012 avec une Lotus-Renault et a réalisé un temps en 1,21.035.

Lorsqu’on lui demande s’il est excité à l’idée de rouler de nouveau sur ce circuit atypique, le pilote Haas répond : « Le tracé est absolument exceptionnel. »

« La région, d’abord, c’est magnifique, puis la piste est construite de telle sorte que vous montez puis descendez un peu. »

« C’est très rapide, il n’y a pas de virage à basse vitesse. Il y a des virages à vitesse moyenne à élevée, une très longue ligne droite. »

« Les deux virages Arrabbiatta sont absolument exceptionnels. Je pense qu’avec les voitures 2020, ce sera vraiment génial. »

Le Grand Prix de Toscane marquera la neuvième manche de la saison après 11 week-ends de course pour la F1 depuis le début de la campagne en juillet.

L’intensité du calendrier cette saison en catégorie reine commence à avoir un réel impact sur les pilotes et personnels des équipes [et sur les journalistes aussi] et la pause de quelques jours après le Grand Prix de Toscane sera la bienvenue pour Romain Grosjean.

« C’était vraiment intense. Après la triplette précédente, il m’a fallu une semaine pour revenir à une sorte de forme, je faisais une sieste puis une longue nuit tous les jours. »

« Je suppose que c’est la même chose pour l’équipe, et je dois dire que les gars font un travail incroyable, surtout pour nous [en tant qu’équipe Haas] car nous n’avons pas ce petit plus de bonheur quand vous gagnez des courses – où vous pouvez surfer sur cette euphorie. »

« Nous n’avons pas cela, ce qui rend évidemment les choses un peu plus difficiles. » conclut le Français.

Un tour embarqué au Mugello

La présence d’Alpine en F1 donnera un « boost » à la marque

Le nouveau CEO du groupe Renault, Luca De Meo, place le sport automobile « au centre du système » et l’arrivée prochaine de la marque Alpine en F1 [2021] s’inscrit dans le cadre de la réorganisation du groupe Renault.

A partir de la saison 2021, l’équipe Renault F1 Team deviendra Alpine F1 Team, ce qui devrait, selon De Meo, booster la visibilité de la marque Alpine dans les prochaines années.

« Cette présence va donner un boost à Alpine. Même si Renault est une marque prestigieuse en F1, je pense que la marque Alpine sera encore meilleure. » a déclaré Luca De Meo le week-end dernier en marge du Grand Prix d’Italie.

« Je crois fermement que la F1 doit être un championnat de constructeurs, avec un lien direct avec la course le dimanche et les ventes le lundi. »

« Avec une connexion directe avec les clients, à côté de marques comme Ferrari, Mercedes et des noms prestigieux comme Williams ou encore McLaren. »

« En 2021, on verra aussi Aston Martin, ce qui est bien pour le sport. Alpine cadre bien avec cet esprit, en incluant l’association avec Renault comme motoriste naturellement. »

« Ce choix s’inscrit dans le cadre de la réorganisation de Renault. On fait d’Alpine l’une de nos entités commerciales. L’idée est de mettre la Formule 1 au centre du système à 360° avec des activités liées à l’ingénierie, la marque Alpine elle-même, les produits et le site de Dieppe. »

« Je considère un peu la Formule 1 comme la grande école du secteur de l’automobile. Cela équivaut à passer son doctorat à l’université, c’est comme que je vois les choses. »

« J’ai envie que notre équipe se considère comme telle, c’est à dire que les membres de l’équipe ont une responsabilité vis à vis des 180 000 autres personnes qui travaillent pour le groupe. »

« Ils doivent montrer la voie avec un retour à des performances dignes du nom de Renault. La Formule 1 doit le faire avant les autres. »

« Placer le sport au centre du système est important pour moi. Cela assurera la pérennité du sport dans notre activité. C’est un grand changement pour Renault, même si la marque reste sur la voiture comme motoriste. »

« Nos activités dans les sports mécaniques seront placées sous le nom Alpine pour assurer la pérennité. Alpine, c’est la nostalgie, mais nous devons aussi penser au futur. Si voyons aussi des opportunités de business en Rallye ou en Endurance, nous irons. »

Ross Brawn : « La F1 a un avenir en or »

Après la course folle disputée dimanche dernier à Monza où le Français Pierre Gasly a décroché sa première victoire en F1 au volant de son AlphaTauri, tout le monde semble être d’accord sur le fait que « ça fait du bien » de voir une monoplace autre qu’une Mercedes remporter une course.

Pour le manager de la Formule 1, le Britannique Ross Brawn, la nouvelle génération est en train d’émerger et le podium de Monza dimanche dernier avec Gasly, Sainz et Stroll ne fait que prouver que la catégorie reine du sport automobile a encore un bel avenir devant elle.

« La course de dimanche [à Monza] a montré que la Formule 1 a un avenir en or. Pourriez-vous imaginer l’excitation lorsque des pilotes comme Pierre [Gasly], Carlos [Sainz] et Lance [Stroll] sont dans des voitures victorieuses? » explique Ross Brawn.

« Lance va se taper sur les doigts après avoir fait cette erreur au redémarrage mais il a réalisé une excellente course. »

« Carlos était frustré d’avoir raté la victoire, mais il a montré une fois de plus à quel point il était un talent impressionnant. Son heure viendra. »

« Pierre a parcouru un long chemin depuis sa rétrogradation par Red Bull à Toro Rosso, qui est depuis devenu AlphaTauri, et sa première victoire est une récompense pour sa résilience. »

« Il a un fort caractère. Avoir ce revers dans sa carrière et rebondir comme il l’a fait est extraordinaire. Il a fait le point, réfléchi à ce qu’il devait faire pour s’améliorer, puis a trouvé comment y parvenir. »

« Il ne s’est pas trompé dimanche, pas même lorsque Carlos a commencé à le rattraper. En regardant sa voiture, il la conduisait parfaitement. »

« Un pilote qui a subi un coup aussi important peut échouer ou trouver une force intérieure et revenir. Pierre a clairement fait cela. Un travail phénoménal. »

Steiner : « Sans Ferrari, nous ne serions pas en F1 »

A la veille du Grand Prix de Toscane qui marquera le 1000e départ pour Ferrari en F1, le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a insisté sur le fait que sans le partenariat technique avec l’équipe italienne, l’écurie Haas ne serait probablement pas en catégorie reine du sport automobile.

Pour rappel, l’équipe Haas est arrivée en F1 en 2016 et a signé un partenariat technique avec Ferrari pour pouvoir utiliser le moteur, la boîte de vitesses, les suspensions, ainsi que d’autres pièces.

Le châssis de la Haas quant à lui est fabriqué par le constructeur automobile Dallara, dont le siège est à Parme en Italie, tout près de l’une des usines de l’équipe Haas.

« La Formule 1 sans Ferrari ne représenterait que la moitié de la Formule 1 – c’est ce sur quoi nous devons être honnêtes. » nous explique Steiner à la veille du GP de Toscane.

« Ils sont là depuis presque le début et ils font tellement partie de ce qu’est la Formule 1 maintenant. »

« Honnêtement, sans Ferrari, nous ne serions pas ici non plus. Au début, lorsque nous avons essayé de trouver une façon différente de le faire, ils nous écoutaient. »

« Nous avons alors trouvé une solution où nous pourrions entrer en Formule 1. Entrer en Formule 1 sans partenaire, à partir de rien, c’est presque impossible – je ne dis pas impossible, il y a toujours quelqu’un qui peut faire l’impossible. »

« En termes simples, sans eux, nous ne serions pas ici. Notre relation avec Ferrari a toujours été très bonne et elle a continué à s’améliorer avec le temps. »

Au championnat du monde 2020, l’équipe Haas occupe actuellement l’avant dernière position avec un seul point marqué après les huit premières courses.

Lewis Hamilton lance sa propre équipe en Extreme E

Le sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a lancé sa propre équipe de course entièrement électrique pour aider à sensibiliser le public au changement climatique.

Le Britannique s’est inscrit au championnat tout électrique Extreme E qui débutera en janvier prochain dans certaines des régions les plus reculées du monde.

Le championnat est l’idée du fondateur de la Formule E, Alejandro Agag, et bénéficie du soutien d’un comité scientifique composé d’experts du climat des universités de Cambridge et d’Oxford.

Ils donneront des conseils sur les programmes d’éducation et de recherche dans chaque domaine pour laisser un héritage durable.

« C’est un nouveau projet passionnant et ce sera amusant d’avoir un rôle différent de celui de pilote d’équipe. » a déclaré Lewis Hamilton.

« Ce qui est le plus attrayant cependant, c’est que le championnat Extreme E ne fera pas que sensibiliser à certains des problèmes environnementaux les plus critiques auxquels notre planète est confrontée, mais aussi faire quelque chose à ce sujet en travaillant avec des organisations caritatives locales pour ne laisser aucune trace et un héritage de changement durable. »

« Chacun de nous a le pouvoir de faire une différence, et cela signifie tellement pour moi que je peux utiliser mon amour de la course, ainsi que mon amour pour notre planète, pour avoir un impact positif. »

« J’ai hâte que l’équipe participe à cette nouvelle série et je pense que c’est incroyable que nous puissions le faire tout en sensibilisant à la crise climatique. »

L’équipe de Hamilton – appelée X44 – son numéro de voiture en F1, marque son premier projet solo en course.

Les voitures seront des SUV alimentés par batterie de 550 ch qui seront stockés et transportés sur un cargo spécialement converti appelé RMS St Helena.

Lewis Hamilton ne pilotera pas la voiture dans cette compétition et ne sera que le propriétaire de l’équipe