Sauber dévoile sa nouvelle identité en attendant l’arrivée d’Audi en F1

L’écurie Sauber – anciennement Alfa Romeo-Sauber – a dévoilé sa nouvelle identité à la veille de la saison 2024 de Formule 1. L’équipe basée en Suisse, et qui deviendra Audi à partir de la saison 2026, a été rebaptisée Stake F1 Team Kick Sauber pour les saisons 2024 et 2025.

La marque Kick.com est déjà apparue sur la carrosserie de la C43 de l’équipe de F1 lors de certaines courses cette année, après avoir été annoncée comme partenaire majeur au début de la saison de F1 2023. L’annonce d’aujourd’hui renforce donc encore les liens étroits entre l’équipe de F1 et la plateforme de streaming qui a connu une énorme croissance exponentielle depuis son lancement l’année dernière.

« Sauber a toujours eu pour objectif d’innover, de briser les moules et de défier les conventions. Le partenariat avec Kick.com est la démonstration la plus récente et la plus audacieuse de la philosophie qui nous anime. » a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’écurie Sauber.

« Kick.com redéfinit la manière dont la diffusion en direct est effectuée et adoptera la même approche disruptive dans le monde de la Formule 1. Avec Kick.com, notre objectif est de franchir une nouvelle étape en trouvant des moyens nouveaux et innovants de nous rapprocher de nos fans. »

Pour rappel, le constructeur Alfa Romeo était le sponsor titre de l’écurie Sauber jusqu’en 2023. La marque italienne a pris la décision de quitter la Formule 1 à la fin de la campagne 2023, alors que Audi – désormais propriétaire de l’écurie – débarquera en F1 à partir de la saison 2026 et continuera d’utiliser un châssis développé par Sauber.

Nouvel album ‘Antoine le Pilote au Grand Prix de France’

Après le Grand Prix de Monaco et celui de Nice, voilà qu’Antoine le pilote revient courir sur le circuit Paul Ricard, pour un Grand Prix de France très particulier disputé uniquement par des pilotes français.

Ni Ayrton, ni Max, ni même Lewis ne sont au départ de cette prestigieuse course mais plutôt une pléiade de pilotes, tous exclusivement de nationalité française, parmi les plus prestigieux de l’histoire de la Formule 1. Dès lors, Antoine, au volant de sa mythique Matra MS 120, dont le moteur V12 émet un son si mélodieux, pourra-t-il venir à bout de Alain, le quadruple champion du monde ou de Esteban le prometteur espoir tricolore ?

Encore une aventure bien ficelée, dessinée de main de maître par Yvon Amiel, qui n’hésite pas à mélanger les époques et les voitures de toutes les générations, comme à son habitude, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. 

Le décodeur, en fin d’album, permet de remettre chaque élément dans le bon ordre et dévoile l’attachement de l’auteur et de son personnage pour l’iconique circuit Paul Ricard.

Un mot sur l’auteur…

Yvon Amiel, que Jean Graton (le créateur de la BD Michel Vaillant) qualifiait de « Vaillant collègue » a réussi à créer avec Antoine le Pilote, un personnage presque aussi incontournable que celui de son illustre prédécesseur ! Tous les passionnés de course automobile connaissent ses albums où voitures et pilotes, toutes générations confondues, se livrent des duels épiques sur des pistes et des circuits bien réels.

À partir de ses dessins, Yvon Amiel a su également créer un univers artistique représenté par ses statues et ses figurines de pilotes de course. L’Automobile Club de Monaco ne s’y est pas trompé en récompensant les vainqueurs du Grand Prix de Monaco Historique avec les personnages issus des aventures d’Antoine le Pilote.

En 2021, la Collection du prince de Monaco a accueilli une exposition des créations d’Yvon Amiel depuis les Arts Cars et les tableaux jusqu’à la fameuse Lotus d’Ayrton Senna, directement inspirée du best-seller Antoine au Grand Prix de Monaco.

Disponible à la vente depuis le 11 décembre 2023, « Antoine au Grand Prix de France » (15 € – 48 pages – (éditions Giletta) – est à coup sûr le cadeau idéal pour les fêtes de fin d’année pour les petits et les grands passionnés de sport automobile.

Carlos Sainz veut voir une Scuderia Ferrari plus constante en 2024

Carlos Sainz estime que Ferrari méritait de terminer troisième au championnat du monde des constructeurs derrière Mercedes cette saison, notamment parce que l’écurie de Brackley a été bien plus constante tout au long de l’année.

La Scuderia Ferrari a terminé troisième du championnat constructeurs en 2023 avec seulement trois points d’écart avec Mercedes et, bien que la SF-23 était une monoplace plus rapide que la W14, l’équipe italienne a perdu de nombreux points tout au long de la saison à cause de plusieurs abandons [trois abandons pour Charles Leclerc + une disqualification à Austin et deux abandons pour Carlos Sainz].

Chez Mercedes, Lewis Hamilton a subi un seul abandon cette saison au Grand Prix du Qatar et a lui aussi été disqualifié des résultats du Grand Prix des Etats-Unis pour les mêmes raisons que Charles Leclerc [à lire ici]. De l’autre côté du garage, George Russell quant à lui a subi quatre abandons en 22 courses.

Bien qu’il souligne les grands progrès réalisés par Ferrari tout au long de la saison 2023, Carlos Sainz estime que Mercedes a finalement été plus constante malgré une monoplace moins rapide sur le papier : « Je pense que c’est juste [de terminer derrière Mercedes,ndlr]. Je pense que nous avons eu des moments où nous étions plus rapides, mais Mercedes a aussi eu ses moments où ils étaient plus rapides. » a expliqué Sainz, cité par Racer.

« Dans l’ensemble, il s’agissait peut-être un peu de la fiabilité ici et là. Je pense que nous avions une voiture un peu plus rapide, mais ils ont été un peu plus constants que nous. »

« Quoi qu’il en soit, je pense que c’est une saison où l’équipe a fait beaucoup de progrès. Je pense que nous avons beaucoup appris de cette voiture, de ces pneus. Nous avons terminé la saison beaucoup plus forts par rapport au début. »

« Je pense que c’est une chose sur laquelle nous pouvons compter pour la saison prochaine, en espérant avoir un package un peu plus compétitif. »

Au cours de la saison 2023, Ferrari n’a pas pu participer à deux Grands Prix; le premier avec Sainz au Qatar où l’Espagnol a dû abandonner avant même de pouvoir placer sa monoplace sur la grille, tandis que Leclerc a lui aussi abandonné avant le départ du Grand Prix du Brésil après avoir été victime d’une fuite hydraulique sur sa monoplace dans le tour de formation.

Carlos Sainz estime que ces deux « forfaits » ne devront certainement pas se reproduire à l’avenir car ils ont évidemment coûté de nombreux points à Ferrari cette année : « Oui, à 100% [cela ne doit pas se reproduire]. » a répondu le Madrilène.

« En même temps, je préfère une équipe qui montre des progrès en termes de rythme, d’apprentissage des pneumatiques avec une voiture qui de toute façon ne se bat pas pour le championnat, qu’une ou deux courses de fiabilité. Mais bien sûr, nous voulons avoir l’ensemble du package – nous devons également améliorer la façon dont nous arrivons à la fin de la saison. »

« Bien sûr, le problème au Qatar, le problème à Vegas avec le problème que nous avons eu avec le changement de châssis le vendredi [Sainz a percuté une plaque d’égout en essais libres], cela n’a pas aidé notre fiabilité et nos points. »

« C’est quelque chose dont on peut apprendre mais en même temps, je suis fier de la façon dont l’équipe a progressé tout au long de la saison. » a conclu l’Espagnol dont le contrat avec Ferrari arrivera à son terme à la fin de la saison 2024.

Aramco devient sponsor titre d’Aston Martin en Formule 1

A partir de la saison 2024 de Formule 1, la société Aramco devient sponsor titre de l’équipe Aston Martin après avoir signé une prolongation à long terme de leur partenariat (cinq années). À partir du 1er janvier 2024 donc, l’équipe basée à Silverstone sera connue sous le nom d’Aston Martin Aramco Formula One Team.

« Nous sommes très fiers de poursuivre et de renforcer notre partenariat fructueux avec Aramco. » a déclaré Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe Aston Martin.

« Nous entretenons déjà une relation stratégique importante et leur soutien en tant que partenaire titre pour les cinq prochaines années est une démonstration claire de notre ambition commune. »

« Depuis 2022, ils jouent un rôle clé dans l’aventure d’Aston Martin en Formule 1 et leur contribution ne fera que devenir encore plus significative dans les années à venir. »

« Nous travaillons ensemble sur plusieurs initiatives clés, notamment le développement de carburants avancés pour 2026, lorsque nous commencerons notre partenariat avec les groupes motopropulseurs d’usine Honda. »

« L’expertise et les produits d’Aramco apporteront une réelle contribution à nos performances sur la piste et ajouteront une valeur significative dans de nombreux autres domaines de notre organisation, en particulier dans notre nouveau campus technologique AMR. »

Jusqu’en 2023, c’est la société Cognizant qui était sponsor titre de l’écurie Aston Martin en Formule 1 avec notamment une présence accrue du logo sur les monoplaces et les équipements de l’équipe du constructeur britannique.

Vowles ne s’attendait pas à voir Williams terminer septième en 2023

Le directeur de Williams, James Vowles, admet que voir son équipe terminer septième au championnat du monde des constructeurs en 2023 a été mieux que ce à quoi il s’attendait en début de saison lorsqu’il a débuté son travail à Grove.

Après avoir terminé en tant que lanterne rouge du classement constructeurs l’année précédente, l’équipe Williams a fait des progrès remarquables en 2023 et a inscrit 28 points en 22 courses – dont 27 rien que pour Alex Albon. Les bonnes performances de la FW45 ont donc permis à Williams de se classer septième au championnat du monde des constructeurs cette saison, trois points devant AlphaTauri, douze points devant Alfa Romeo et seize points devant Haas.

S’exprimant lors du week-end du Grand Prix de Las Vegas en conférence de presse aux côtés des patrons de Mercedes, McLaren et Ferrari, James Vowles a déclaré : « Je pense que c’est mieux que ce que j’espérais. Mais il ne faut pas oublier que je suis assis sur un canapé aux côtés des gens qui se battent pour des podiums et des victoires. »

« Nous avons les quatre premiers du championnat tous alignés à côté de moi et c’est en quelque sorte l’aspiration d’arriver quelque part là-bas. La réalité derrière tout cela est qu’il y a des équipes cette année parmi lesquelles – McLaren et AlphaTauri – mettent d’énormes performances sur la voiture et commencent à se battre avec les géants. »

« Nos aspirations sont clairement de continuer à avancer comme nous l’avons fait. Aujourd’hui, Williams n’a plus marqué de points depuis les vacances d’été, mais nous avons marqué dans la plupart des événements où nous avions la capacité de marquer. »

« C’est donc une situation très différente de celle où nous nous trouvions il y a douze mois. Mais comme je l’ai dit, notre aspiration est de continuer à progresser sur la grille, au-delà de là où nous en sommes actuellement, et cela  va demander beaucoup d’efforts. »

2023 était la première saison de Vowles en tant que team principal d’une équipe de Formule 1, après que le Britannique ait passé plusieurs années chez Mercedes en tant que stratège en chef. Le désormais patron de l’équipe Williams a donc tout naturellement rendu hommage au patron de Mercedes, Toto Wolff, avec qui il a pu travailler durant de longues années au sein de l’une des équipes les plus fortes de la dernière décennie.

« J’ai eu de la chance…ce n’est pas parce que Toto, Fred [Vasseur] et Zak [Brown] sont assis ici. Mais j’ai eu de la chance d’avoir autour de moi des gens qui m’ont aidé dans ce voyage. » a insisté Vowles.

« J’ai appris beaucoup de choses grâce à Toto. Tous [les conseils] ne sont pas utilisés, car certains d’entre-eux sont plutôt nuls pour être honnête. Mais j’ai appris beaucoup de choses grâce à Toto au cours de ce voyage. »

« Blague à part, je veux dire que Toto m’a vraiment pris sous son aile et m’a appris beaucoup de choses que je devais savoir et beaucoup de trous et de lacunes que j’ai encore aujourd’hui. J’ai beaucoup de rattrapage à faire par rapport à mes pairs qui ont l’expérience dans ce domaine. »

« C’est un environnement dans lequel j’espère montrer au monde que j’ai mérité cette place. Mais j’ai énormément à faire à l’avenir pour m’assurer que Williams soit une équipe sérieuse et qui peut revenir à l’avant. »

« Et ce n’est jamais l’oeuvre d’une seule personne. Cela ne fonctionne tout simplement pas de cette façon. C’est le travail de 800 à 1000 personnes en coulisses qui accomplissent tout le travail vraiment difficile et qui amène là où vous en êtes en tant qu’organisation. Notre travail [en tant que chef d’équipe] consiste simplement à nous assurer que nous montrons à peu près la bonne direction. » a conclu Vowles.

Ferrari et Philip Morris lancent le « Ferrari E-Lab »

Ayant toujours l’ambition de devenir neutre en carbone d’ici 2030, Ferrari s’est associé avec son partenaire historique Philip Morris International pour explorer des solutions technologiques durables liées à l’énergie en ouvrant le Ferrari E-Lab.

Le Ferrari E-Lab, en collaboration avec PMI, réunira les capacités technologiques des deux sociétés pour rechercher et explorer de nouvelles technologies liées à l’énergie qui pourraient soutenir le parcours de décarbonation de leurs installations de production respectives à Maranello et Crespellano, situées à 30 km l’une de l’autre dans la Région Émilie-Romagne.

Le partenariat vise à évaluer les solutions clés contribuant à l’électrification industrielle dans la production, le stockage et la transformation des énergies renouvelables. La première étude explorera la viabilité des technologies de stockage d’énergie de longue durée et devrait être achevée d’ici le troisième trimestre 2024.

« À l’occasion du 50e anniversaire de notre partenariat, Ferrari et PMI partagent le désir de faire évoluer leur travail ensemble dans un esprit d’innovation ouverte. » a déclaré Benedetto Vigna, PDG de Ferrari.

« Nos entreprises collaboreront à la recherche de nouvelles solutions technologiques pour développer et optimiser l’utilisation de l’énergie dans nos processus industriels. Nous pouvons apprendre beaucoup en réunissant des équipes hautement spécialisées et issues de différents secteurs. »

« Nous sommes impatients de collaborer avec Ferrari alors que nous continuons à mettre en œuvre notre stratégie et notre approche en trois volets en matière de décarbonation, qui comprennent la réduction de la consommation de combustibles fossiles, le passage aux énergies renouvelables et la compensation des émissions inévitables. Nous sommes particulièrement intéressés par l’exploration du potentiel que l’électrification industrielle pourrait jouer dans notre stratégie. » a ajouté Scott Coutts, vice-président des opérations chez PMI.

BP va aider Alpine F1 à réduire son empreinte carbone à Enstone

Le pétrolier bp a signé un accord avec l’écurie Alpine en F1 pour soutenir l’équipe vers la neutralité carbone sur le site d’Enstone (Royaume-Uni), où elle conçoit, développe, fabrique et construit des pièces et systèmes pour ses monoplaces de Formule 1.

Cette collaboration verra bp déployer son matériel de mesure et d’analyse de données pour évaluer de manière exhaustive la consommation d’énergie et identifier les domaines d’optimisation des infrastructures à Enstone. Le système DIGBOX utilise des algorithmes de « repérage » intelligents apprenant le comportement des bâtiments et recherchant des données en temps réel pour augmenter l’efficience énergétique et accroître la résilience.

Ainsi, bp offrira des conseils sur la réduction de consommation d’énergie et sur des solutions économiques et sans émissions pour aider l’équipe Alpine à réduire son empreinte carbone.

« Nous sommes fiers de poursuivre notre partenariat avec bp avec notre confiance mutuelle bâtie au fil des années. L’expertise et les technologies innovantes de bp nous aideront désormais à prolonger notre démarche de développement durable en dehors de la piste, grâce à un aperçu en temps réel de la consommation d’énergie de notre centre technique d’Enstone. » a déclaré Rob White, directeur des opérations d’Enstone.

« En collaboration avec bp, nous nous efforcerons de réduire l’impact environnemental de nos activités sur le site afin de créer un héritage durable d’excellence allant bien au-delà des circuits. »

Partenaire d’Alpine depuis 2017, bp travaille au développement de tous les fluides et carburants requis par les monoplaces de l’écurie Alpine en Formule 1 ainsi que sur une gamme de produits industriels utilisés à Enstone.

bp œuvre également au développement des carburants 100 % durables requis par le règlement technique de la FIA de la saison 2026 – bien avant la date d’entrée en vigueur de ces exigences.

Alonso regrette de ne jamais avoir travaillé avec Adrian Newey en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec l’ingénieur Adrian Newey dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 chez Minardi.

Au cours de sa carrière en Formule 1, Fernando Alonso est passé par plusieurs écuries de la grille dont Minardi, Renault, Ferrari, McLaren, Alpine et actuellement Aston Martin. Depuis ses débuts en 2001, le pilote espagnol n’a jamais eu l’occasion de travailler aux côtés du directeur technique de Red Bull Adrian Newey, l’ingénieur britannique étant considéré comme une véritable référence en catégorie reine.

Plus tôt cette année, Adrian Newey avait même révélé que Fernando Alonso était l’un des deux pilotes avec lesquels il aurait aimé travailler dans sa carrière en Formule 1 : « Travailler avec Fernando ou Lewis [Hamilton] aurait été fabuleux, mais cela n’est jamais arrivé. » a-t-il déclaré. « C’est juste une question de circonstances, parfois c’est comme ça. »

Interrogé pour connaître son avis sur les commentaires de Newey, le pilote Aston Martin Fernando Alonso a également admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec le Britannique : « Oui, j’ai lu cela il y a quelques mois. Honnêtement, c’est vraiment une légende du sport. » a déclaré Fernando Alonso, cité par le site de la Formule 1.

« Nous avons été très proches à plusieurs reprises pour travailler ensemble, et nous en avons même discuté. Je me souviens, quand il a publié un livre il y a quelques années, en Espagne, j’ai eu le privilège de faire l’avant-propos. »

« Pour moi, c’est juste une personne incroyable et j’ai eu la chance de travailler dans le même environnement que lui, même si nous n’avons jamais travaillé ensemble. Mais je suis juste heureux de vivre et de piloter à cette époque où Adrian Newey construit des voitures de Formule 1. »

« J’aurais aimé un jour pouvoir travailler avec lui. Je conduirai la Valkyrie [la Supercar d’Aston Martin] à la maison et peut-être que je ressentirai quelque chose quand je monterai dedans et que cela me rendra heureux. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il aurait pu décrocher un troisième titre mondial en F1 en travaillant avec Adrian Newey, l’Espagnol a répondu avec humour : « Il est responsable du fait que 19 pilotes n’ont pas remporté de championnats durant deux décennies. »

Sondage : trop de circuits urbains en Formule 1 ?

Avec pas moins de sept circuits urbains au calendrier de la F1 en 2024, la catégorie reine du sport automobile n’a jamais eu autant de tracés situés en ville dans son histoire, et cela ne semble pas prêt de s’arrêter puisque la ville de Madrid en Espagne aimerait remplacer le circuit de Barcelone et également accueillir une course dans un futur plus ou moins proche.

Plusieurs pilotes de la grille ont déjà exprimé leur mécontentement face à la recrudescence de ces circuits urbains au calendrier et le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, fait lui aussi partie de ceux qui aimeraient rouler sur des circuits plus conventionnels.

Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait trop de circuits urbains en Formule 1 désormais, le double champion du monde a répondu : « Probablement, c’est bien d’en avoir quelques-uns, mais pas trop. »

« Quand vous arrivez sur un circuit traditionnel, c’est aussi bien d’avoir une piste cohérente du vendredi au dimanche, avec peu d’évolution de la piste et ce genre de chose. »

A contrario, le pilote Haas Kevin Magnussen fait partie de ceux qui adorent les circuits urbains, notamment parce que c’est sur ce genre de circuits que le Danois prend le plus de plaisir car la marge d’erreur y est plus petite que sur un tracé dit permanent.

« Je pense que, de manière générale, la marge d’erreur est plus faible sur n’importe quel circuit urbain. Personnellement, j’aime les circuits urbains. » nous confie Magnussen.

« Je souhaiterais beaucoup plus de circuits urbains dans le calendrier. Je pense qu’ils sont plus excitants et plus difficiles, car la marge d’erreur est plus petite. »

Le Danois prend d’ailleurs l’exemple de Singapour qu’il considère comme étant la course la plus difficile de la saison : « C’est vraiment une course physique pour plusieurs raisons. Un, il fait vraiment chaud. Deuxièmement, vous ne vous reposez jamais vraiment durant un tour. »

« Vous travaillez constamment au volant. Il n’y a pas beaucoup de ligne droite sur la piste. Troisièmement, parce que la vitesse moyenne d’un tour est si basse, la course se déroule généralement dans la limite de deux heures. »

« C’est la course la plus exigeante physiquement de l’année. En ce qui concerne la préparation, je fais juste ce que je fais normalement avec mon entraînement physique. »

Uniquement des circuits urbains ? 

Il y a quelques années déjà, l’architecte officiel de la Formule 1, Hermann Tilke, qui a dessiné les circuits d’Abou Dhabi ou encore de Bahreïn, estimait que les tracés urbains devraient devenir la référence dans un proche avenir.

« Nous ne construisons pas des pistes uniquement pour des pilotes professionnels, nous construisons aussi des circuits pour tous les genres de pilotes. » a déclaré Tilke.

« Cela veut dire des pilotes amateurs, cela veut dire un pilote qui pourrait avoir 60 ans et qui souhaite piloter tout type de voiture de course ou de voiture haute performance. »

« La tendance est d’aller vers des circuits urbains, c’est vraiment une bonne chose pour le sport professionnel. L’idée derrière cela est que c’est vraiment très unique et que chaque ville est unique. Si vous allez dans le centre d’une ville on ne peut pas comparer cela à une autre piste. »

La Formule 1 va t-elle délaisser petit à petit les circuits permanents pour courir exclusivement sur des pistes urbaines d’ici quelques années ? Difficile de répondre à cette question dans l’immédiat, mais en 2024, il y aura sept Grands Prix sur des tracés urbains : Djeddah, Melbourne, Miami, Monaco, Bakou, Singapour et Las Vegas. 

A vous de voter 

C’est à vous de voter pour nous donner votre avis. Vous pouvez évidemment expliquer votre choix dans la section des commentaires juste au dessous du module de sondage…

Zinedine Zidane accueille la famille Alpine à Madrid

Zinedine Zidane, footballeur français de légende et Ambassadeur Alpine, a accueilli ce mardi à Madrid en Espagne les pilotes d’Alpine Racing, dont le duo formé par Esteban Ocon et Pierre Gasly en F1, pour une journée d’immersion et de réflexion sur la saison 2023.

Dans son rôle d’ambassadeur d’Alpine, Zinedine Zidane s’appuie sur ses décennies d’expérience dans l’élite du football pour transmettre ses vastes connaissances aux programmes de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) d’Alpine, notamment à travers Rac(H)er et le Concours Excellence Mécanique (CEMA).

Lancé en juillet 2022, Rac(H)er vise à renforcer la méritocratie entre les sexes dans tous les domaines de l’entreprise. Des pilotes de course aux rôles d’ingénierie et postes techniques, cette initiative établit une feuille de route claire et définie pour accroître la diversité des talents au sein d’Alpine.

Le CEMA est un concours destiné aux aspirants mécaniciens organisé par Alpine. Parrainé par Esteban Ocon, le CEMA permet aux étudiants du secteur de la mécanique automobile en France de mettre en valeur leurs compétences et leur expertise. Disputé en trois étapes, avec des épreuves théoriques et pratiques, le CEMA offre à ses lauréats un stage au sein de la base de Viry-Châtillon d’Alpine. 

Ce mardi, l’événement comprenait une visite exclusive du Stade Santiago Bernabeu du Real Madrid CF et de son musée. Zinedine Zidane a fortement contribué à garnir ce dernier de trophées, avec cinq titres glanés comme joueur entre 2001 et 2006 et onze en tant qu’entraîneur lors de ses deux passages à la tête des « Blancos » entre 2016 et 2021. 

Zinedine Zidane, Esteba Ocon, Pierre Gasly, des jeunes pilotes Alpine et les deux vainqueurs du CEMA 2023 ont ensuite effectué un court trajet dans la ville en Alpine A110 pour rejoindre une démonstration de karting. Zinedine Zidane s’est installé au volant d’un kart électrique, où il a reçu les conseils de Lisa Billard et Sukhmani Khera, deux pilotes Alpine Rac(H)er actuellement engagées en karting international.

Les rôles se sont complètement inversés par la suite, Zinedine Zidane animant un match amical de football entre tous les pilotes Alpine présents.

« C’était vraiment un immense plaisir d’accueillir la famille Alpine à Madrid. C’est également une façon de célébrer ma première année avec Alpine. » a déclaré Zinedine Zidane au terme de cette journée.

« Ce rôle d’ambassadeur pour soutenir les programmes d’égalité des chances me tient à cœur parce que c’est mon propre parcours. Je suis heureux de pouvoir transmettre certaines expériences liées à ma vie sportive, mais aussi personnelle, à travers les programmes Rac(H)er et CEMA. »

« Bien que nous venions de domaines différents, nous avons tous finalement un objectif commun : vivre notre passion, la recherche de la haute performance et de l’excellence. »

« D’où que vous veniez ! C’est donc formidable de pouvoir partager des moments, des expériences et des idées avec les jeunes engagés dans ces deux programmes magnifiques et riches de sens. »

« J’attends avec impatience d’autres journées comme celle-ci dans un avenir proche, et j’ai surtout hâte de les voir un jour réussir à vivre leur rêve grâce à Rac(H)er et CEMA. »

Alpine F1 et Davide Brivio se séparent d’un commun accord

Alpine Racing et Davide Brivio, directeur des projets compétition, se sépareront d’un commun accord en fin d’année afin de permettre à l’Italien d’explorer de nouvelles opportunités de carrière.

Cette annonce marque la fin d’une collaboration de trois ans avec Davide Brivio, qui a rejoint l’écurie comme directeur de la compétition avant la saison 2021 du championnat du monde de Formule 1. Depuis, Davide Brivio a assumé le rôle de directeur des projets compétition, incluant notamment la gestion de l’Alpine Academy, le programme de jeunes pilotes de l’équipe.

Sous la direction de Davide Brivio et de son expertise en sports mécaniques, l’Academy a formé de nombreux espoirs dans plusieurs catégories du sport automobile tout en leur offrant régulièrement des opportunités en Formule 1 ces deux dernières saisons. La plus récente d’entre elles n’était autre que la participation de Jack Doohan aux essais Libres 1 à Abou Dhabi.

« Nous tenons avant tout à remercier Davide pour son travail acharné et son engagement au cours des trois dernières saisons. » a déclaré Bruno Famin, directeur par intérim de l’équipe Alpine.

« Son expérience des sports mécaniques a été extrêmement précieuse, notamment dans le développement et la progression de l’Alpine Academy. Le souhait de Davide est de quitter Alpine pour explorer de nouvelles opportunités et nous l’avons accepté en choisissant de nous séparer mutuellement. Nous lui adressons nos meilleurs vœux pour le prochain chapitre d’une carrière déjà impressionnante en sports mécaniques. »

Julian Rouse continuera de superviser l’Alpine Academy, qui entamera sa neuvième année en 2024 et compte actuellement neuf pilotes de huit nationalités à travers quatre disciplines différentes, allant du championnat de Formule 2 au championnat d’Europe de Karting. Ce même programme maintiendra un rôle central dans le projet Alpine l’an prochain.

Abiteboul espérait voir plus de concurrence face à Red Bull en 2023

Cyril Abiteboul, l’ancien directeur de Renault F1, espérait voir cette saison certaines équipes concurrentes plus compétitives face à Red Bull, notamment parce que la réglementation technique en Formule 1 est restée stable entre 2022 et 2023.

En 2023, l’équipe Red Bull a remporté le championnat du monde des constructeurs – le sixième depuis la fondation de l’écurie en 2005 – ainsi que le championnat du monde des pilotes avec Max Verstappen. Sur les 22 Grands Prix disputés, 21 ont été remportés par Red Bull, alors que Max Verstappen a décroché à lui tout seul dix-neuf victoires.

Offrant son point de vue en tant que consultant dans les colonnes de Franceinfo, Cyril Abiteboul admet qu’il s’attendait à voir cette année une équipe Red Bull un peu plus menacée : « Quand il y a un changement de règlement, on peut avoir une équipe qui a particulièrement bien travaillé, et qui trouve une astuce, mais là en 2023, le règlement était déjà connu. Les autres équipes auraient dû devenir plus compétitives. » estime l’ancien directeur de Renault F1.

« Red Bull s’est construite en tant qu’équipe grâce à sa capacité à générer de l’appui aérodynamique, avec de très bons outils de modélisation et une très bonne soufflerie, très précise. »

« Ils ont aussi pu investir et se concentrer sur ces points précis parce qu’ils n’avaient pas à se soucier du moteur, fourni un temps par Renault puis par Honda. »

Selon Abiteboul, l’équipe championne du monde des constructeurs en 2023 peut également s’appuyer sur une certaine stabilité puisque son directeur, Christian Horner, est à la tête de Red Bull depuis sa création en 2005, tandis que le directeur technique, Adrian Newey, a dessiné de nombreuses monoplaces gagnantes.

« Ils se connaissent par cœur. Ils sont redoutables. En plus de cela, ils ont une équipe qui a une force de frappe colossale sur la production. » ajoute Cyril Abiteboul. 

« C’est quelque chose dont on parle peu, mais leurs équipes sont très réactives tout au long de la chaîne, et ils ont une agilité de production qui leur permet d’avoir des pièces et des innovations très régulières en quantité et en qualité. »

La FIA présente à la COP28 à Dubaï

La Fédération Internationale de l’Automobile participe pour la toute première fois de son histoire à la COP28 qui se tient à Dubaï entre le 30 novembre et le 12 décembre 2023.

Avec comme objectif de devenir neutre en carbone d’ici 2030, la FIA a déjà introduit l’unité de puissance hybride en Formule 1 en 2014 et créé la Formule E la même année (catégorie 100% électrique), mis en place une commission dédiée à l’environnement et au développement durable en 2017 présidée par l’ancien président du Mexique Felipe Calderón, et a rejoint le cadre d’action des Nations Unies pour le sport au service du climat (UNFCC) en 2019.

En 2020, la Fédération a approuvé un plan de stratégie environnementale ambitieux pour devenir neutre en carbone d’ici 2030. Basé sur un plan scientifique de réduction cible aligné sur l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris , l’engagement s’appuie sur les efforts croissants de la FIA pour réduire l’impact environnemental du sport automobile et de la mobilité en fixant des objectifs clairs pour accélérer ces progrès.

L’une des étapes les plus importantes pour atteindre cet objectif a été la recherche, le développement et la production par le Département Technique de la FIA d’un carburant 100 % durable, développé selon les spécifications strictes de la F1. Ce carburant deviendra la norme en Formule 1 à partir de 2026, date à laquelle les nouvelles unités de puissance seront introduites.

En 2022, la FIA a indiqué avoir réduit son empreinte carbone de 6%, dépassant ainsi l’objectif de 1,5°C fixé par l’Accord de Paris lors de la COP21.

Durant cette conférence sur les changements climatiques qui se déroule à Dubaï cette année, la FIA organisera certains événements dont l’un de déroulant dans la Zone Verte lors de la Journée des Transports le 6 décembre et réunissant des experts du monde de la mobilité et du sport automobile pour discuter de la transition juste vers un avenir de mobilité sûr, durable, inclusif et accessible.

A quelle heure est programmé le départ du GP F1 d’Espagne ce dimanche ?

Septième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1, le Grand Prix d’Espagne se dispute ce dimanche 4 juin sur le tracé de Catalogne à Barcelone.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a décroché la pole position au Grand Prix d’Espagne ce samedi, le Néerlandais devançant de quatre dixièmes la Ferrari de Carlos Sainz et de cinq dixièmes la McLaren de Lando Norris.

Derrière, Lewis Hamilton, Lance Stroll, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso,Oscar Piastri et Pierre Gasly, pénalisé, complètent le top dix sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne.

Ce dimanche 4 juin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2023 sera donné à 15h00 (heure de Paris) et les pilotes s’élanceront pour 66 tours pour cette septième manche du championnat du monde.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre ce Grand Prix d’Espagne en direct, rendez-vous dans notre Live Center à cette adresse.

Revivez la première séance d’essais libres du GP d’Espagne

Ce vendredi 02 juin, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix d’Espagne était programmée à 13h30 (résultats ici), tandis que la deuxième séance d’essais libres du week-end [EL2] est programmée à 17h00 (heure de Paris).

Le samedi 03 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Espagne est programmée à 16h00 (heure de Paris). 

Enfin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2023 sera donné ce dimanche 04 juin à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 66 tours pour cette septième manche de l’année.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre en direct toutes les séances de roulage du Grand Prix d’Espagne, rendez-vous sur notre Live Center à cette adresse…

Revivez les EL1

GP F1 d’Espagne : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi 02 juin, les pilotes de F1 sont en piste pour participer aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, septième manche du championnat du monde 2023.

La première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne [EL1] est programmée à 13h30 (heure de Paris) ce vendredi, alors que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 17h00 (heure de Paris).

Le samedi 03 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end en Catalogne est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que la très attendue séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Espagne est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2023 sera donné ce dimanche 04 juin à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 66 tours pour cette septième manche du championnat du monde.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 02 juin pour suivre les premiers essais libres du GP d’Espagne en direct sur notre Live Center accessible ici.

Fernando Alonso minimise les attentes pour sa course à domicile

Le double champion du monde Fernando Alonso a minimisé les attentes ce week-end concernant une potentielle première victoire cette saison avec son équipe Aston Martin, lui qui a récemment déclaré qu’il visait désormais la plus haute marche du podium après avoir décroché cinq podiums en six courses depuis le début de la saison 2023.

Alors que l’Espagnol s’apprête à disputer sa course à domicile, il n’a jamais été au cours des dernières années en aussi bonne position au championnat du monde en arrivant en Espagne. Depuis le début de l’année, Alonso fait preuve d’une incroyable régularité, le pilote Aston Martin n’ayant jamais terminé en dessous d’une quatrième place jusqu’à présent.

Concernant une éventuelle première victoire avec sa nouvelle équipe, Fernando Alonso s’est montré très prudent à la veille du Grand Prix d’Espagne, alors qu’il n’a plus gagné en Formule 1 depuis la saison 2013 lorsqu’il pilotait pour la Scuderia Ferrari à l’époque.

« Je ne pense pas que nous puissions nous battre pour la victoire, soyons clairs. » a déclaré Fernando Alonso ce jeudi à Barcelone.

« Red Bull a été très dominant tout au long de la saison et je ne vois aucune raison pour laquelle, à Barcelone, ils ne devraient pas viser un doublé. Mais nous verrons ce que nous pouvons faire. »

« En arrivant dans n’importe quelle course, je me bat toujours pour n’importe quelle position en ayant à l’esprit d’y arriver. Parfois c’est pour une septième place, parfois c’est pour un podium. »

« Je sais qu’en Formule 1 cela fait déjà quelques années [qu’il n’a plus remporté de course], depuis l’époque de Ferrari, mais en Endurance [avec Toyota] je participais à toutes les courses, et j’ai remporté des courses et le championnat du monde, donc, c’était il n’y a pas si longtemps. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec douze points de retard sur le pilote Red Bull Sergio Perez.

Mercedes a reçu beaucoup d’images de la Red Bull dans les airs à Monaco

Le directeur technique de l’équipe Mercedes, James Allison, a confirmé avoir reçu de nombreuses images du dessous de la Red Bull RB19 accidentée de Sergio Perez le week-end dernier à Monaco lorsque le Mexicain a envoyé sa monoplace dans le rail en qualifications.

La particularité du circuit de Monaco est qu’en raison de son étroitesse les grues servant à dépanner les monoplaces accidentées doivent d’abord élever la voiture très haut dans le ciel, avant de la déposer derrière le rail de sécurité. 

Ainsi le week-end dernier à Monte Carlo, les fans (mais aussi toutes les équipes de la grille) ont eu le temps d’observer en détail le dessous de la Mercedes de Lewis Hamilton lorsque le Britannique a tapé le rail à Mirabeau, alors que les photographes positionnés non loin ont également pu mitrailler la W14 avant d’envoyer toutes les images aux concurrents de Mercedes, moyennant finance évidemment.

Mais du côté de chez Mercedes, l’équipe du constructeur allemand a pu prendre sa revanche dans l’après-midi lorsque Sergio Perez est allé frapper à son tour le rail au virage de Ste Devote, obligeant une nouvelle fois les commissaires à faire appel à la grue pour dégager la RB19 accidentée.

La Red Bull du pilote mexicain s’est alors retrouvée dans les airs et, tout comme avec Mercedes plus tôt, les photographes présents sur les lieux ont mitraillé le dessous de la monoplace actuellement en tête des deux championnats du monde, avant d’envoyer les images aux concurrents de l’écurie de Milton Keynes.

Lorsqu’on demande à James Allison si les équipes peuvent vraiment apprendre quelque chose de ces images, le Britannique a répondu : « Il y a toujours beaucoup d’intérêt et il y a toujours une bousculade avec les photographes de l’équipe, parce qu’on ne peut pas seulement se fier aux images de la télévision qui sont souvent de moins bonne qualité. » explique James Allison.

« Les photographes eux sont positionnés à des endroits stratégiques de la piste où il est probable que les grues soulèvent les monoplaces en l’air. Ils sont donc là en train de « cliquer » furieusement. »

« Ensuite, notre boîte de réception est pleine d’images haute définition d’autres monoplaces, malheureusement, notre propre monoplace a également fait un voyage dans les airs [celle d’Hamilton] ce week-end [à Monaco] et il y aura donc beaucoup d’images dans la boîte de réception de nos concurrents. »

« Mais oui, nous avons obtenu une belle poignée d’images de la Red Bull et c’est toujours une bonne chose pour nos aérodynamiciens de regarder si nous pouvons choisir des détails qui nous intéresseront dans notre programme de tests. »

Depuis le week-end dernier, Mercedes préfère s’amuser de la situation et n’hésite pas à poster des Tweets dans lesquels on peut voir la W14 dans les airs…(voir ci-dessous).

Avec son podium, Ocon espère avoir amorcé une belle série pour Alpine F1

Avec sa troisième place sensationnelle à Monaco, Esteban Ocon a désormais visité toutes les marches du podium en Formule 1. Le Français revient sur son dimanche magique de Monaco et nous livre un premier aperçu de ce nouveau week-end à Barcelone.

« J’ai savouré les derniers jours. C’est le rêve de tout pilote de monter sur le podium de lemblématique Grand Prix de Monaco, donc cest vraiment génial de pouvoir dire que nous lavons fait. Je commence vraiment à réaliser et prendre conscience. » nous confie le Français à la veille de la septième manche du championnat en Espagne.

« Tout le week-end a démontré le travail acharné de l’écurie, à la fois en piste, à Enstone et à Viry, et de notre conviction quun tel résultat était possible. »

« Nous poursuivrons nos efforts, car nous sommes conscients que le chemin est encore long pour atteindre les objectifs ambitieux qui sont les nôtres. Et bien sûr, il ny a pas eu beaucoup de temps pour se reposer puisque notre attention s’est rapidement tournée vers le Grand Prix dEspagne. »

Lorsqu’on lui demande si cet excellent résultat obtenu à Monaco peut amorcer une belle série pour Alpine après un début de saison compliqué, Esteban Ocon a répondu : « Nous lespérons. Nous avons toujours cru en notre monoplace, mais certains aspects ne nous ont pas souri sur certaines courses du début dannée. »

« À Miami et à Monaco, nous avons toutefois terminé avec les deux voitures dans les points et nous avons affiché un bon rythme. »

« Nous devons continuer à travailler pour rivaliser avec les écuries devant nous au championnat, mais les deux derniers rendez-vous montrent que nous pouvons être très performants et compétitifs. »

« La saison est encore longue et il reste de nombreuses courses au calendrier, donc la priorité sera de prendre le maximum de points chaque week-end. »

Ce week-end en Espagne, Alpine cherchera à évaluer ses évolutions apportées lors des courses précédentes sur un tracé plus conventionnel comme nous l’expliquait Otmar Szafnauer, le directeur d’Alpine, après le Grand Prix de Monaco.

« Ces dernières semaines, nous avons apporté des évolutions qui fonctionnent très bien sur la monoplace et nous devrions avoir une nouvelle validation de ces améliorations ce week-end en Espagne, sur une piste plus conventionnelle que les deux précédentes à Miami et Monaco. » a déclaré Szafnauer.

« Nous travaillons tous d’arrache-pied pour récidiver, mais nous restons également réalistes. Nous devons poursuivre le développement de la voiture, continuer à exécuter des week-ends propres et veiller à ce que nos pilotes soient toujours à leur meilleur niveau. Notre objectif immédiat est de préparer le Grand Prix dEspagne, où nous viserons une nouvelle fois une belle prestation. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points d’avance sur McLaren.

Mercedes F1 n’a pas pu évaluer ses évolutions à Monaco

L’équipe Mercedes – qui a introduit à Monaco un package de mises à jour sur sa W14 – n’a pas été en mesure d’évaluer de façon détaillée ces nouvelles pièces (plancher, pontons et suspension avant) sur un tracé atypique et compte donc sur le retour de la F1 sur un tracé plus conventionnel ce week-end en Espagne pour avoir enfin des réponses.

Ce week-end, la Formule 1 fait son retour sur un circuit non urbain (le premier depuis cinq Grands Prix), ce qui va permettre à toutes les écuries de la grille d’évaluer avec plus de précision les dernières nouveautés introduites sur les monoplaces au cours des récentes courses.

Du côté de chez Mercedes, on attend avec impatience de mettre la W14 sur le tracé de Barcelone, une piste bien connue des équipes et sur laquelle de nombreuses données ont déjà été récoltées lors des nombreux roulages dans le passé. De plus, le circuit de Catalogne offre une telle variété de virages (lents, moyens et rapides) qu’il reste encore à l’heure actuelle LA référence pour les écuries, bien que cette année la dernière chicane du secteur 3 a été supprimée et que les essais hivernaux n’ont pas été disputés en Espagne (c’était à Bahreïn).

« Il est impossible d’évaluer nos évolutions sur un circuit comme Monaco, mais au moins nous n’avons pas eu de mauvaises surprises. » nous confie Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes , à la veille du GP d’Espagne.

« L’Espagne nous fournira l’opportunité d’établir une nouvelle ligne de base avec la W14. C’est une piste que nous connaissons bien, même si la suppression de la dernière chicane en fera un tour beaucoup plus rapide. »

« Ce tracé comprend une large gamme de virages ; ce qui nous offre une bonne occasion d’en savoir plus sur le nouveau package. »

« Nous ne nous attendons pas à voir un changement radical dans les performances, mais nous espérons que cela nous fournira une plate-forme plus stable. »

Avant le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement un point de retard sur Aston Martin et 130 points sur le leader Red Bull.