Réglement F1 2026 – Sécurité renforcée et nouveaux acteurs économiques

Au-delà de la performance et de la durabilité, la nouvelle réglementation 2026 intègre des améliorations significatives en matière de sécurité et introduit des garde-fous économiques pour assurer la stabilité du sport.

 Sécurité Passive Améliorée

La FIA continue de faire de la sécurité une priorité absolue. Les monoplaces de 2026 bénéficieront d’une structure d’impact avant renforcée avec l’introduction d’un nez à deux niveaux. Les structures d’impact latérales seront également revues et renforcées, visant à mieux absorber l’énergie lors de chocs latéraux, en s’inspirant des enseignements tirés des accidents récents. La résistance du châssis aux impacts est globalement accrue, assurant une protection maximale au pilote dans la cellule de survie.

Plafonnement des Coûts des Moteurs

Pour accompagner l’arrivée des nouveaux motoristes et garantir la viabilité économique de la Formule 1 pour tous les fabricants, un plafond budgétaire (Cost Cap) sera introduit spécifiquement pour le développement et la production des Unités de Puissance. Ce plafond, fixé à 95 millions de dollars US pour les cycles de développement des premières années, vise à éviter une course aux armements technologique et à garantir que les nouveaux entrants puissent être compétitifs face aux constructeurs historiques (Ferrari, Mercedes, Renault/Alpine).

Nouveaux Motoristes sur la Grille

La simplicité accrue du moteur (suppression du MGU-H) et la limitation des coûts ont permis d’attirer de nouveaux géants de l’automobile : Audi fera son entrée en tant que constructeur et motoriste à part entière, et Red Bull Powertrains s’associera à Ford. Ces nouveaux acteurs promettent d’intensifier la compétition technique et de diversifier la grille à partir de 2026.

Les Moments-Clés du Sacre 2025 de Lando Norris

La saison 2025 de Formule 1 a été une véritable montagne russe pour Lando Norris, couronnée par son tout premier titre mondial. Ce succès historique n’a pas été le fruit du hasard, mais la somme de performances magistrales et de moments pivots qui ont fait pencher la balance en sa faveur face à la pression de Max Verstappen.

  1. La Première Victoire : Melbourne, Australie (Course 3)

Après un début de saison solide mais sans victoire, Lando Norris a débloqué son compteur en Australie, une course souvent imprévisible. Non seulement il a remporté la victoire en convertissant sa pole position, mais ce succès a été le catalyseur psychologique dont il avait besoin. Il a prouvé, à lui-même et à ses rivaux, que la McLaren était une sérieuse prétendante. Ce Grand Prix a marqué le début de sa montée en puissance, brisant la confiance de Red Bull après deux victoires consécutives en ouverture.

  1. Le Doublé Monaco-Imola : La Confirmation (Courses 7 & 8)

Le mois de mai a été décisif. Après avoir subi une pression intense de la part de Verstappen, Norris a réalisé un doublé retentissant à Imola (Émilie-Romagne) puis à Monaco. Sa victoire en Principauté a été particulièrement significative. Sur le circuit le plus exigeant du calendrier, il a parfaitement géré un week-end sans faute, de la pole à la victoire, démontrant une maturité et une précision chirurgicale. Remporter Monaco, la course reine, a cimenté son statut de véritable prétendant au titre.

  1. La Série d’Été : L’Élan Inarrêtable (Courses 11, 12, 14)

L’été a vu Norris prendre le large au championnat. Trois victoires consécutives en Autriche, en Grande-Bretagne et en Hongrie ont assommé la concurrence. L’Autriche, l’un des fiefs de Red Bull, a été remportée avec panache, mais c’est sa victoire à domicile à Silverstone qui a galvanisé ses troupes. Devant son public, il a tenu tête à Piastri et Verstappen pour une victoire patriotique qui a marqué l’apogée de l’amélioration de la MCL39.

  1. La Résilience : La Disqualification de Las Vegas (Course 23)

En fin de saison, l’écart s’est resserré. Après une victoire cruciale au Brésil, Norris a été disqualifié (DSQ) du Grand Prix de Las Vegas en raison d’une infraction mineure à la hauteur de caisse. Il a perdu 18 points précieux. Ce revers majeur aurait pu briser son élan, mais sa capacité à se remobiliser et à obtenir une solide 4ème place au Qatar le week-end suivant a prouvé sa résilience mentale. Il a réussi à limiter la casse et à maintenir une avance infime sur Verstappen.

  1. La Consécration : Abu Dhabi, Le Podium (Course 24)

Le point culminant de la saison. N’ayant besoin que d’une troisième place pour s’assurer le titre, Lando Norris a livré une course maîtrisée sous une pression incroyable. Au Yas Marina, il a parfaitement géré ses pneus et les attaques adverses pour passer le drapeau à damier en troisième position. Ce podium final a non seulement scellé le championnat du monde, mais a transformé le potentiel en réalité, faisant de lui le champion du monde que tout le paddock attendait depuis son arrivée en F1.

Règlement F1 2026 – Châssis allégé et dimensions réduites : Le concept “Voiture Agile”

La FIA a cherché à résoudre le problème récurrent du poids excessif des Formule 1 modernes en introduisant des règles visant à rendre les monoplaces de 2026 plus légères, plus courtes et plus agiles – le concept de la “voiture agile” (agile car).

 

Un Allègement Substantiel

L’objectif est de réduire le poids minimum des monoplaces d’environ 30 kg, le faisant passer des 798 kg actuels (avec le pilote) à environ 768 kg. Cette réduction de poids est essentielle, car l’augmentation de la puissance électrique et l’aérodynamique active nécessitent un meilleur comportement dynamique. Ce gain sera atteint grâce à la réduction des dimensions de la voiture et à l’optimisation des matériaux.

Dimensions Plus Compactes

Les dimensions des F1 seront significativement réduites :

  • Empattement (longueur) : Réduit de 3600 mm à un maximum de 3400 mm (-20 cm).

  • Largeur : Réduite de 2000 mm à 1900 mm (-10 cm).

Ces dimensions plus compactes visent à améliorer la maniabilité de la voiture en virage, à réduire le poids général et à faciliter les batailles roue contre roue sur des circuits étroits.

Moins d’Effet de Sol et Pneus Révisés

La réglementation de 2022 reposait fortement sur l’effet de sol pour générer l’appui. En 2026, la FIA cherche à réduire cette dépendance en simplifiant le fond plat, le rendant moins complexe et supprimant une grande partie des tunnels Venturi, pour que le comportement de la voiture soit moins perturbé par l’air sale et moins sujet au marsouinage. Les pneus de 18 pouces sont conservés, mais seront légèrement plus étroits à l’avant et à l’arrière, contribuant également à la réduction du poids.

Réglementation 2026 : Retour de l’aérodynamique active et fin du DRS

Pour pallier la puissance réduite de l’ICE et le besoin de recharger les batteries, la FIA introduit une aérodynamique active totalement nouvelle, qui va transformer la manière de piloter et d’aborder les lignes droites et les virages. L’objectif est de conserver une vitesse de pointe élevée et de favoriser les dépassements, malgré la réduction générale de l’appui.

X-Mode et Z-Mode

Les voitures de 2026 introduiront deux configurations aérodynamiques principales, activables par le pilote :

  1. Mode Z (Z-Mode) : C’est le mode par défaut à fort appui (ailerons fermés), utilisé dans les virages pour maximiser l’adhérence et la vitesse de passage.

  2. Mode X (X-Mode) : C’est le mode à faible traînée (ailerons avant et arrière ouverts), activable dans les lignes droites pour atteindre une vitesse de pointe maximale et réduire la consommation d’énergie.

L’aileron arrière sera doté de trois éléments mobiles et l’aileron avant verra ses deux volets supérieurs devenir ajustables. Ce système permet à la voiture d’adapter son profil aérodynamique en temps réel aux besoins du circuit (appui en virage, vitesse en ligne droite).

Le Remplacement du DRS par l’Override Mode

Le DRS (Drag Reduction System) classique est officiellement supprimé. Pour faciliter les dépassements, un nouveau système, l’Override Mode (ou Manual Override), sera introduit. Ce système, activable pour la voiture qui suit, fournira un boost de puissance électrique (un surcroît d’énergie du MGU-K) temporaire dans certaines conditions (généralement lorsque la voiture est à moins d’une seconde de sa devancière). Ce boost remplacera l’avantage aérodynamique offert par le DRS et est censé créer des stratégies de dépassement plus dynamiques et basées sur l’énergie.

La future F1 McLaren 2026 a déjà trouvé un acheteur pour plusieurs millions !

Un acheteur chanceux a fait l’acquisition d’une voiture de Formule 1 McLaren unique, qui n’existe même pas encore !

McLaren a décidé de vendre un exemplaire de sa voiture de F1 2026, avec laquelle Lando Norris défendra son titre de champion du monde, avant même que le modèle ne soit construit, pour la modique somme de 11,48 millions de dollars américains.

La voiture, qui sera équipée d’un moteur Mercedes High Performance Powertrains complet et livrée avec une équipe d’ingénieurs McLaren pour aider à la faire fonctionner, ne sera livrée à l’acheteur qu’au premier trimestre 2028.

Cette mesure vise à empêcher les équipes rivales d’accéder à la propriété intellectuelle de McLaren dans la conception, un modèle d’exposition 2025 non fonctionnel devant être présenté entre-temps.

Une fois livrée, le propriétaire pourra conduire la voiture lors de démonstrations et de journées sur circuit désignées.

La machine, baptisée MCL40A, sera l’un des châssis de Norris ou d’Oscar Piastri.

Des exemplaires de l’Indycar 2026 utilisée dans la série IndyCar et du retour de McLaren dans la catégorie Hypercar du Championnat du monde d’endurance en 2027 sont également mis en vente.

Le gagnant et cinq invités bénéficieront d’un certain nombre d’avantages spéciaux, notamment une rencontre avec Zak Brown, Norris et Piastri et une visite du McLaren Technology Centre avant la saison prochaine.

Ils pourront également assister au lancement public de la voiture et à deux Grands Prix, dont celui de Monaco.

Ils pourront également se rendre à l’Indianapolis 500 et aux 24 Heures du Mans.

McLaren reste le seul constructeur de l’histoire du sport automobile à avoir remporté les trois courses de la « triple couronne » du sport automobile.

Réglement F1 2026 : La révolution des unités de puissance via l’électrification

La réglementation de la Formule 1 en 2026 est annoncée comme une révolution technologique majeure. La FIA a introduit des changements radicaux dans quatre domaines clés : les unités de puissance, l’aérodynamique, le châssis et la durabilité. Ces évolutions visent à rendre les monoplaces plus légères, plus agiles, et surtout, à mettre l’accent sur l’électrification et l’efficacité énergétique.

Le changement le plus profond de la réglementation 2026 concerne le cœur de la voiture : l’Unité de Puissance (Power Unit). L’objectif est de rendre la Formule 1 plus pertinente pour l’industrie automobile de demain en misant sur une hybridation poussée et des carburants durables.

Un Équilibre Thermique/Électrique Redéfini

Le moteur à combustion interne (ICE – V6 turbo 1,6 litre) est conservé, mais sa puissance est réduite, passant d’environ 550 kW à 400 kW (environ 540 ch). Simultanément, la puissance de la partie électrique, assurée par le MGU-K (Motor Generator Unit – Kinetic), est triplée, passant de 120 kW à 350 kW (environ 475 ch). L’équilibre de puissance passe donc de 80 % thermique/20 % électrique à environ 50 % thermique/50 % électrique.

La Suppression du MGU-H

Afin de réduire la complexité technique et les coûts, tout en facilitant l’arrivée de nouveaux motoristes (comme Audi et le partenariat Red Bull-Ford), le MGU-H (Motor Generator Unit – Heat) est purement et simplement supprimé. Le MGU-H, qui récupérait l’énergie des gaz d’échappement pour alimenter le turbo et la batterie, était la technologie la plus complexe et onéreuse de la génération actuelle. Sa suppression simplifie considérablement la conception des moteurs et devrait favoriser une convergence des performances.

Carburant 100 % Durable

Dès 2026, toutes les monoplaces utiliseront un carburant synthétique 100 % durable (e-fuel ou biocarburant avancé). Ce carburant n’est pas d’origine fossile et est conçu pour être neutre en carbone. La quantité de carburant autorisée en course sera également réduite (entre 70 et 80 litres contre 100-110 litres aujourd’hui), forçant les équipes à optimiser l’efficacité énergétique de manière drastique, la gestion de l’énergie devenant un facteur clé de la performance

Helmut Marko revient sur les tensions internes ayant conduit au départ de Christian Horner

Helmut Marko a livré des détails sur les luttes de pouvoir internes chez Red Bull, qui ont abouti au licenciement de Christian Horner, quelques semaines après le Grand Prix de Grande-Bretagne.

L’ancien conseiller en sport automobile de l’écurie de Milton Keynes a affirmé que Horner avait profité du décès de Dietrich Mateschitz, fondateur de Red Bull, pour tenter de prendre le contrôle de l’équipe. Avec l’appui du cofondateur Chalerm Yoovidhya, Horner aurait cherché à renforcer l’influence de la branche thaïlandaise de l’entreprise.

Marko a évoqué des tensions accrues lorsque des accusations de conduite inappropriée ont été portées contre Horner au début de 2024, perturbant l’équipe et déstabilisant ses performances sur piste. Dix-huit mois plus tard, Horner quittait Red Bull, mettant fin à plus de 20 ans de collaboration avec Marko.

« C’est ainsi que cela a toujours été décrit dans les médias, mais cela n’avait rien de personnel », a déclaré Marko au De Limburger. « Avec Didi [Dietrich Mateschitz], j’ai fondé Red Bull Racing en 2005. »

« Nous avons nommé Horner directeur de l’équipe, et j’étais là en tant que superviseur. En gros, le pouvoir était toujours en Autriche, c’est nous qui décidions. Je me souviens d’une fête en 2022 avant le Grand Prix d’Autriche. Didi était là, mais il n’était pas en bonne santé. Christian est venu me voir et m’a dit : « Il ne tiendra pas jusqu’à la fin de l’année. »

« À partir de ce moment-là, il a commencé à se rapprocher de Chalerm Yoovidhya. Lorsque Didi est décédé plus tard dans l’année, il a fait tout ce qu’il pouvait pour prendre le relais avec le soutien de Yoovidhya. J’ai fait tout ce que j’ai pu au nom de l’Autriche pour empêcher cela. »

Le post rapidement effacé des réseaux par la compagne de Charles Leclerc en tests

Lors des essais de mardi à Abu Dhabi, Alexandra Saint-Mleux, la compagne de Charles Leclerc, a publié une photo sur ses réseaux sociaux qui a ensuite été supprimée : l’histoire possible.

Le matin du mardi 9 décembre, lors des dernières séances d’essais de la saison à Abu Dhabi, une photo très romantique est apparue sur le profil d’Alexandra Saint-Mleux, la future épouse de Charles Leclerc. La photo a toutefois disparu de la page Instagram du mannequin mexicain après seulement quelques minutes. Mais pourquoi supprimer une photo aussi adorable qui aurait ravi les fans du couple ?

La photo montre Alexandra dans l’un des virages du circuit d’Abu Dhabi pendant la séance d’essais. À ce moment précis, son compagnon pilotait sa Ferrari numéro 16 sur la piste. L’image est très tendre et représente tout le soutien qu’Alexandra apporte à son petit ami monégasque.

La photo d’Alexandra Saint Mleux et Charles Leclerc à Abu Dhabi qui a disparu des réseaux sociaux

Néanmoins, la story Instagram a été rapidement supprimée après quelques minutes. La raison pourrait être assez simple. Le mannequin était entré sur la piste en portant l’un des gilets habituellement réservés aux photographes. Ces gilets sont dotés de numéros d’identification permettant de reconnaître les opérateurs médias autorisés lorsqu’ils se déplacent sur les voies de service.

Le gilet porté par Alexandra comportait en fait son propre numéro d’identification, qui ne peut être porté que par la personne à laquelle il est attribué. Ces gilets sont réservés uniquement aux détenteurs d’un laissez-passer média, qui sont très différents des laissez-passer paddock (ceux réservés aux invités des équipes, y compris les compagnes des pilotes).

En bref, il n’est pas improbable que le mannequin ait été contraint de supprimer la photo la montrant avec un gilet afin d’éviter des répercussions médiatiques inutiles. La FIA a en effet des règles très strictes concernant l’accès à la piste. Autoriser des personnes qui ne font pas partie de l’équipe opérationnelle à accéder à la piste est extrêmement dangereux.

La décision de supprimer la photo pourrait donc avoir été motivée par ces petits détails afin d’éviter toute controverse inutile, ou simplement pour garder privée une photo très intime.

On peut affirmer sans risque que l’armée de fans du couple aurait fondu devant cette photo, mais parfois, même les gestes les plus tendres doivent rester secrets.

Kimi Antonelli débute ses vacances en faisant du karting, battant le temps d’un autre pilote de F1

Kimi Antonelli a déjà entamé ses vacances d’hiver en retournant à ses premières amours, le karting, sur un circuit situé à proximité de Milton Keynes, tout en prenant soin de passer incognito. Le pilote Mercedes s’est présenté sous un pseudonyme et coiffé d’une casquette afin de masquer son identité.

Le jeune Italien s’est rendu au circuit Daytona Motorsport, près de Silverstone, fief du Grand Prix de Grande-Bretagne, où il a pris la piste sous le nom de « Henry Shovlin », un clin d’œil à Andrew Shovlin, directeur technique de l’écurie Mercedes, huit fois championne du monde de F1.

Dans des conditions humides, Antonelli a signé un chrono inférieur de trois secondes à ceux de l’ensemble des autres participants. Ce n’est qu’au moment de retirer les casques, après la séance, que les autres pilotes ont compris à qui ils avaient réellement été confrontés.

Le pilote Mercedes a également établi un temps de plus de cinq secondes plus rapide que celui d’Alex Albon sur ce même tracé, confirmant l’ampleur de sa performance.

À l’approche de sa deuxième saison en Formule 1, l’attention se portera naturellement sur le pilote de 19 ans, appelé à évoluer dans un contexte de nouvelles réglementations et à tenter de réduire l’écart avec son coéquipier George Russell.

En attendant la reprise, Antonelli semble profiter pleinement de l’intersaison pour se détendre tout en entretenant ses réflexes de pilote, même à l’orée des fêtes de fin d’année.

Ferrari 2026 : Lewis Hamilton veut croire à la fin de la galère

Ferrari 2026 : Lewis Hamilton a confiance en ses capacités

Lewis Hamilton fait confiance à Ferrari, mais surtout, il a confiance en lui-même. Un message clair pour la saison 2026 de Formule 1, où, outre sa remarquable résilience – qu’il qualifie de surprise –, il s’appuie sur ce qui a fait de lui le pilote le plus titré de l’histoire de la F1 : la confiance en soi. Un rappel important, souligné par Lewis, qui met en avant la passion et l’esprit vraiment exceptionnels de l’équipe de Maranello.

Lewis Hamilton évite les comparaisons avec Mercedes, mais loue l’incroyable passion de Ferrari

Le septuple champion du monde de Formule 1 exprime son enthousiasme à l’idée de rejoindre la Scuderia. Les fans se souviendront de la foule impressionnante qui a littéralement envahi la ville italienne de la province de Modène. L’atmosphère était empreinte d’enthousiasme pour l’arrivée du pilote qui, aux côtés de Charles Leclerc, était censé ramener le Cheval Cabré au sommet du monde. Sa photo emblématique devant la maison natale d’Enzo Ferrari immortalise parfaitement ce moment.

« Je me souviendrai toujours de mon premier jour à Maranello. J’étais avec ma famille et, bien sûr, avec la Scuderia. Dès le début, j’ai réalisé que l’équipe avait un esprit incroyable ; toutes les personnes que j’ai rencontrées dégageaient une énergie extraordinaire. C’est sans aucun doute un environnement de travail merveilleux, notamment grâce aux gens. Il y a une passion vraiment incroyable dans cet endroit », explique le pilote né à Stevenage.

Le septuple champion du monde de Formule 1 admet qu’il ne peut pas comparer son expérience chez Mercedes pendant l’ère des voitures à ailerons avec sa première saison en Italie. Les différences sont trop grandes et, pour être honnête, il estime qu’il ne serait même pas juste de parler des avantages et des inconvénients des deux environnements. « Je ne peux pas comparer le dernier championnat du monde avec les saisons précédentes à Brackley, elles sont toutes très différentes », déclare Lewis Hamilton.

Croire en lui-même est la plus grande arme de Lewis

Il poursuit : « Chaque année a été différente, et rien n’a été facile lors du dernier championnat. La confiance a ses hauts et ses bas, mais je crois toujours fermement en mes capacités. C’est la chose la plus importante pour moi personnellement. Ce n’est certainement pas toujours facile, mais c’est ce qui m’a amené là où je suis aujourd’hui. » Cette déclaration souligne à quel point le pilote britannique a toujours une vision d’élite de lui-même.

La dernière réflexion concerne son expérience au volant de la voiture italienne lors de sa première saison avec Ferrari. Lewis souligne que son point de vue s’applique à toute l’équipe, avec laquelle il a travaillé en étroite collaboration pendant le championnat 2025. Il fait référence à la capacité à relever des défis, à se réorganiser de manière positive et à sortir plus fort de l’expérience.

« Je ne parle pas seulement de moi-même lorsque j’évoque la résilience, un sujet que j’avais déjà abordé la semaine dernière. Je dois dire que je me suis surpris moi-même par la grande résilience dont j’ai fait preuve », commente l’Anglais, qui ajoute ensuite une réflexion tournée vers l’avenir : « Si je peux traverser une saison comme celle-ci, il n’y a rien d’autre que je ne puisse affronter. » Et il n’a pas tort.

Lewis Hamilton chez Ferrari : le meilleur reste à venir

Le Britannique est arrivé à Maranello convaincu qu’il pourrait se battre pour le championnat ou, à tout le moins, disposer d’une voiture compétitive pour remporter des victoires et monter sur le podium. Au lieu de cela, il s’est « réveillé dans un cauchemar », où presque rien ne fonctionnait comme prévu. Le message de Lewis Hamilton pour 2026 est clair et s’aligne sur ses précédents commentaires concernant l’environnement chez Ferrari : « Je prends ma passion et je la mets dans le prochain championnat pour donner le meilleur de moi-même. »

Cela ressemble à un avertissement à tous ceux qui pensent qu’une campagne difficile pourrait briser son moral. Au contraire, Lewis Hamilton continue d’alimenter son ambition brûlante en s’accrochant au facteur le plus important qui a fait de lui le pilote le plus titré de l’histoire de la Formule 1 : une confiance inébranlable en lui-même et en son talent, qui finira par produire les résultats que tout le monde attendait lorsque le nouveau cycle réglementaire a commencé.

Leclerc se verrait bien rouler aux 24H du Mans avec Ferrari

Charles Leclerc a confié son envie de disputer les 24 Heures du Mans à l’avenir, tout en reconnaissant la difficulté de concilier un tel projet avec ses obligations en Formule 1 chez Ferrari. Le pilote monégasque était présent vendredi soir à Tachkent, en Ouzbékistan, à l’occasion du gala de fin de saison de la FIA, où il est venu saluer le titre remporté par Ferrari en Championnat du monde d’endurance.

Si la saison de Ferrari en F1 s’est révélée compliquée, la marque italienne a en revanche brillé en endurance, en décrochant les titres pilotes et constructeurs dans la catégorie Hypercar. Un succès qui s’inscrit pleinement dans l’histoire et le prestige de la Scuderia.

Remporter des victoires sous les couleurs de Ferrari représente un accomplissement majeur pour de nombreux pilotes, un sentiment que Leclerc connaît bien. Interrogé lors du gala de la FIA sur ce que cela signifie de gagner pour la Scuderia, il a expliqué : « C’est vraiment très spécial. Évidemment, j’ai toujours rêvé de piloter pour la Scuderia. Et être ici, soutenir notre grande famille — qui a remporté le WEC et connu tant de succès cette année — est incroyable. »

L’héritage que Ferrari a laissé dans le sport automobile restera à jamais gravé dans les mémoires, et je suis très fier d’en faire partie d’une manière ou d’une autre. C’est maintenant à nous de être à la hauteur des attentes, tout comme mes coéquipiers en endurance. »

Pour Leclerc, même s’il lui reste encore plusieurs années à passer en F1, le pilote de 28 ans est très impatient de goûter lui-même aux courses d’endurance. Comme plusieurs pilotes de F1 actuels, Leclerc souhaite courir au Mans, mais il veut s’assurer de le faire lorsqu’il pourra accorder à l’événement le respect qu’il mérite. Lorsqu’on lui a demandé s’il aimerait courir au Mans, Leclerc a répondu :

« Absolument. Maintenant, je dois trouver un moyen de concilier la Formule 1 et Le Mans, car si je fais quelque chose, je veux le faire pour essayer de gagner. Pour cela, il faut se préparer, car le niveau est très élevé. Mais c’est certain, j’adorerais le faire. »

Fred Vasseur relativise la déclaration « maintenant ou jamais » de Charles Leclerc

Après une saison 2025 difficile pour Ferrari, le directeur de l’écurie italienne, Fred Vasseur, a tempéré les propos de Charles Leclerc, qui avait déclaré « maintenant ou jamais » après le Grand Prix d’Abu Dhabi.

Ferrari n’a remporté aucun Grand Prix cette année, et sa nouvelle recrue Lewis Hamilton n’a pas réussi à monter sur le podium, plaçant l’équipe sous pression avant la saison 2026, marquée par de nouvelles réglementations techniques offrant une opportunité de progression pour toutes les équipes.

Vasseur a expliqué que les mots de Leclerc reflétaient l’émotion du moment après la course. « Honnêtement, je pense que Charles, si vous avez regardé l’année dernière, quand vous allez à la zone réservée aux médias et que vous lui demandez après la séance s’il est satisfait de la séance quand il est en P2 ou s’il est satisfait quand il est en P6, ce n’est pas le même Charles, c’est certain », a déclaré le directeur de Ferrari aux médias.

« Mais si vous lui demandez le lendemain : « Que veux-tu faire avec l’équipe ? », je pense que l’approche est toujours la même. C’est toujours constructif, pour essayer de faire mieux. Même si je suis en P1, j’ai exactement la même approche avec l’équipe le lundi matin, lorsque nous faisons le débriefing pour savoir et comprendre où nous pouvons faire mieux. »

Ferrari traverse actuellement une période de disette, son dernier titre remontant à 2008. Alors que Leclerc continue d’attendre une monoplace capable de remporter le titre, Vasseur a accepté les propos du Monégasque, qui visent à faire progresser l’équipe.

« Peu importe que vous soyez en P1 ou en P10. Je pense que le débriefing d’aujourd’hui chez Alpine, Williams, chez Red Bull, est le même que chez nous », a déclaré Vasseur. « Nous essayons simplement de faire un meilleur travail sur chaque pilier de la performance. Au niveau du moteur, de la boîte de vitesses, de l’aérodynamique, des réglages, du simulateur. C’est l’ADN de ce que nous faisons.  Max [Verstappen] pousse l’équipe à ses limites. Lando [Norris] pousse l’équipe à ses limites. Et honnêtement, c’est aussi ce que nous attendons d’une équipe de F1. »

Piastri ouvert à une évolution des consignes d’équipe chez McLaren

Oscar Piastri a indiqué qu’il comptait profiter de la trêve hivernale pour échanger avec la direction de McLaren au sujet d’éventuelles adaptations des « règles Papaya » qui encadrent sa collaboration avec Lando Norris.

Introduites en 2024 afin d’assurer une stricte équité sportive entre les deux pilotes, ces règles internes imposent, dans certaines situations, qu’un pilote cède sa position à l’autre pour préserver un résultat jugé équitable, aussi bien dans la lutte pour la victoire que, en 2025, dans celle pour le championnat du monde.

Si ce cadre a parfois été perçu par Piastri comme jouant en sa défaveur — notamment à Singapour, lorsque Norris l’a dépassé au virage 2 pour s’emparer de la troisième place — l’Australien a néanmoins tenu à défendre la philosophie de l’équipe.

Conscient toutefois des enseignements tirés de la saison écoulée, Piastri s’est dit convaincu que des discussions auraient lieu afin d’évaluer si certains ajustements pouvaient être envisagés en vue de la saison 2026.

« Je pense que cela témoigne de notre façon de courir », a expliqué Piastri aux médias en évoquant la gestion interne des consignes d’équipe.

« Évidemment, il n’est pas facile de se battre à la fois pour le championnat des constructeurs et le championnat des pilotes avec deux pilotes de niveau très similaire. Mais en fin de compte, c’est un problème que nous savions devoir affronter. Au bout du compte, je pense que cela a beaucoup d’avantages. Oui, il y a parfois des moments difficiles et des tensions, mais je pense que Lando et moi sommes devenus de meilleurs pilotes en nous poussant mutuellement à nos limites. »

« Parfois, cela a été inconfortable pour tout le monde, mais au final, oui, cela a été une bonne chose. Nous avons eu beaucoup de discussions tout au long de l’année, et je suis sûr que nous en aurons d’autres pendant l’intersaison sur tout ce que nous voulons changer légèrement pour l’année prochaine. Mais je pense qu’au final, ils nous ont donné à tous les deux les meilleures chances possibles de nous battre équitablement pour le championnat du monde, et c’est tout ce qu’on peut demander. »

Piastri dresse un bilan positif de sa saison 2025 malgré le titre manqué

Oscar Piastri considère que sa saison 2025 de Formule 1 a marqué un net progrès par rapport à ses deux premières années dans la discipline, même si l’issue du championnat lui laisse un goût d’inachevé. Pour sa troisième campagne au plus haut niveau, l’Australien a longtemps occupé la tête du classement des pilotes, de l’Arabie saoudite jusqu’au Grand Prix du Mexique.

Cette dynamique s’est toutefois érodée en fin de saison, une baisse de performance qui a permis à Lando Norris et à Max Verstappen de reprendre l’avantage dans la lutte pour le titre. À l’arrivée, Piastri a conclu le championnat à seulement 13 points de Norris, les deux pilotes affichant un total identique de sept victoires en Grand Prix.

Ce résultat représente néanmoins une nette amélioration par rapport à 2024, saison au cours de laquelle Piastri n’avait remporté “que” deux courses et avait terminé à 82 points de Norris, alors deuxième derrière Verstappen. Le pilote McLaren a également franchi un cap important en qualifications, un domaine dans lequel il a particulièrement progressé.

Le natif de Melbourne a expliqué vouloir s’appuyer sur les enseignements tirés cette année pour aborder la saison 2026 avec encore plus d’ambition. « Je pense que je peux vraiment être très fier de la saison que j’ai réalisée. Quand je compare cette saison à mes deux premières années en F1, je constate que cette année a été nettement supérieure aux deux premières », a-t-il déclaré aux médias.

« En fin de compte, même si le résultat final n’est pas tout à fait celui que je souhaitais, j’ai acquis beaucoup d’optimisme et de force en me prouvant ce que je pouvais accomplir au cours de cette saison. Ce sont des choses qui ne sont pas nécessairement liées aux résultats. Je pense donc que je peux définitivement m’appuyer là-dessus pour l’avenir. Ce n’est que ma troisième tentative en F1. J’espère avoir encore beaucoup à apprendre, mais il y a certainement des leçons à tirer de cette année qui ne feront que me rendre plus fort. J’ai sans aucun doute appris des leçons directement liées à ma façon de piloter, à la manière dont je peux m’améliorer dans différentes conditions et devenir un meilleur pilote dans l’ensemble. J’ai également appris des leçons en dehors de la voiture, notamment comment faire face à l’adversité et aux moments difficiles. J’ai beaucoup appris sur moi-même dans ce genre de situations. J’ai donc appris des leçons à la fois dans et en dehors de la voiture qui m’aideront sans aucun doute à l’avenir. »

Honda présentera son moteur F1 2026 avant son retour à la compétition avec Aston Martin

Honda a annoncé qu’elle dévoilerait son moteur de Formule 1 2026 lors d’un événement spécial à Tokyo, marquant son retour en tant que fournisseur pour Aston Martin.

Pour la nouvelle ère des moteurs qui débutera la saison prochaine, Honda revient officiellement en F1 après la fin de son partenariat avec Red Bull à la fin de 2021. Bien que la société ait continué à fournir un soutien technique à Red Bull Powertrains jusqu’à la fin de la saison 2025, elle n’avait pas participé activement aux Grands Prix.

La nouvelle réglementation prévoit une augmentation de la puissance électrique, passant de 120 kW en 2025 à 350 kW, la suppression du MGU-H et l’usage de carburants 100 % synthétiques. Honda s’associe désormais à Aston Martin, qui mise sur Adrian Newey et des installations modernisées à Silverstone pour viser le championnat.

Le moteur sera officiellement dévoilé le 20 janvier 2026 à Tokyo à 13h00 heure locale (04h00 GMT), en présence de Toshihiro Mibe, président-directeur général de Honda Motor Company, de Stefano Domenicali, directeur de la F1, et de Lawrence Stroll, président exécutif d’Aston Martin.

Sondage F1 – Quel circuit aimeriez-vous voir revenir au calendrier de la F1 ?

En 2027, le Grand Prix du Portugal reviendra au calendrier de la Formule 1 avec un contrat de deux ans. Portimao s’était imposé comme un circuit apprécié des fans lors des remplacements de courses annulées en 2020 et 2021, avant de disparaître du calendrier avec le retour des courses traditionnelles.

L’édition 2027 remplacera le Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort, qui quittera le calendrier après six saisons à l’issue de l’édition 2026. Le ministre portugais de l’Économie et de la Cohésion territoriale, Manuel Castro Almeida, a salué cette décision, affirmant que le Portugal se retrouve « de nouveau sur la carte de la F1 ».

De nombreux pays et circuits aimeraient bien accueillir à nouveau un Grand Prix de F1. Mais si ce choix vous appartenait, quel circuit réintégreriez-vous au calendrier (déjà bien chargé) de la F1 ?  

Red Bull et Helmut Marko, la fin d’une grande union insolite

Red Bull a annoncé que son conseiller de longue date, Helmut Marko, allait quitter ses fonctions au sein de l’écurie de Formule 1 à l’issue de la saison 2025.

La collaboration entre Marko et Red Bull a officiellement débuté en 1999, lorsque son écurie RSM Marko, qui concourait en Formule 3000, est devenue la Red Bull Junior Team.

Deux ans plus tard, Marko s’est vu confier la direction du programme européen de formation des pilotes, au cours duquel il a découvert une multitude de jeunes pilotes talentueux.

Marko a recruté Sebastian Vettel et Max Verstappen, qui sont tous deux devenus quadruples champions du monde, ainsi que plusieurs autres pilotes ayant remporté plusieurs courses de F1.

Mais Verstappen ayant terminé à deux points du titre cette saison derrière les pilotes McLaren, l’Autrichien a décidé que le moment était venu de se retirer.

« Je suis impliqué dans le sport automobile depuis six décennies maintenant, et les 20 dernières années passées chez Red Bull ont été un parcours extraordinaire et extrêmement fructueux », a déclaré Marko.

« Ce fut une période merveilleuse que j’ai pu aider à façonner et partager avec tant de personnes talentueuses. Tout ce que nous avons construit et accompli ensemble me remplit de fierté.

Le fait d’avoir manqué de peu le championnat du monde cette saison m’a profondément ému et m’a fait comprendre que le moment était venu pour moi de mettre un terme à ce chapitre très long, intense et couronné de succès.

Je souhaite à toute l’équipe de continuer sur la voie du succès et je suis convaincu qu’elle se battra à nouveau pour les deux titres de champion du monde l’année prochaine. »

Helmut Marko ne poursuivra pas son collaboration avec Red Bull jusqu’en 2026.

Le PDG de Red Bull exprime son « regret » face au départ de Marko

Le PDG de Red Bull, Oliver Mintzlaff, a fait part de son « regret » lorsqu’il a été informé de la décision de Marko, tout en saluant la « passion » et le « courage de prendre des décisions claires » du vétéran.

Mintzlaff a ajouté : « Helmut m’a fait part de son souhait de mettre fin à son rôle de conseiller en sport automobile à la fin de l’année.

Je regrette profondément sa décision, car il a été une figure influente pendant plus de deux décennies, et son départ marque la fin d’une époque extraordinaire.

Après une longue et intense conversation, j’ai compris que je devais respecter sa décision, car j’ai eu l’impression que le moment était venu pour lui de franchir cette étape.

« Même si son départ laissera un vide important, notre respect pour sa décision et notre gratitude pour tout ce qu’il a fait pour Red Bull Racing l’emportent sur ce vide. »

La Formule 1 confirme le retour de Portimão au calendrier dès 2027

La Formule 1 a officialisé le retour du Grand Prix du Portugal sur le circuit de Portimão à partir de la saison 2027, dans le cadre d’un accord portant sur deux années. Le tracé de l’Algarve fera ainsi son retour au calendrier après plusieurs saisons d’absence.

Portimão avait retrouvé la F1 en 2020, dans un contexte particulier marqué par la pandémie de COVID-19, qui avait entraîné l’annulation de nombreuses épreuves. Cette édition avait été remportée par Lewis Hamilton, qui y avait décroché sa 92e victoire en carrière, dépassant alors le record historique de Michael Schumacher, établi à 91 succès depuis 2006.

La course portugaise avait été reconduite en 2021, avec une nouvelle victoire du pilote britannique. Toutefois, le retour progressif des Grands Prix hors d’Europe à partir de 2022 — notamment en Australie, au Canada, au Japon et à Singapour — avait entraîné la disparition de Portimão du calendrier.

Selon les informations disponibles, ce retour du Grand Prix du Portugal devrait correspondre au retrait du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort, qui quittera le calendrier après l’édition 2026, au terme de six saisons. Il n’est en revanche pas prévu de remplacer le créneau laissé vacant par l’alternance du Grand Prix de Belgique en 2027, celui-ci étant couvert par un nouveau contrat courant jusqu’en 2031.

Réagissant à cette annonce, le ministre portugais de l’Économie et de la Cohésion territoriale, Manuel Castro Almeida, a estimé que ce retour plaçait le Portugal « de nouveau sur la carte de la Formule 1 ».

« Le Portugal est de retour sur la carte de la Formule 1. Le Grand Prix de Formule 1 du Portugal aura un impact direct sur l’activité économique, générant des opportunités tout au long de la chaîne économique – du tourisme au commerce, en passant par les services et les PME – et projetant le pays comme une destination compétitive et fiable », a-t-il déclaré.

« L’accueil du Grand Prix en Algarve renforce notre stratégie de développement régional, en valorisant les territoires et en créant des opportunités pour les économies locales. Cet événement, en plus d’être une source de prestige pour notre pays, renforcera l’image du Portugal à travers le monde. »

Jaime Costa, président-directeur général de l’Autódromo Internacional do Algarve, pour donner à Portimao son titre officiel, a ajouté que le tracé « en montagnes russes » serait un atout.

« Nous sommes ravis d’accueillir à nouveau la Formule 1 au Portugal et à l’Autódromo Internacional do Algarve », a-t-il déclaré.
« Le Grand Prix du Portugal mettra en valeur l’excellence de notre circuit et la passion de nos fans, donnant un coup de pouce puissant à notre tourisme, à notre région et à notre communauté. Cette réussite n’a été possible que grâce au soutien continu, depuis le début, du gouvernement portugais. Le tracé unique en « montagnes russes » de Portimão mettra au défi les meilleurs pilotes du monde et offrira un spectacle que les fans adoreront. Nous sommes impatients de créer des moments inoubliables et d’établir de nouvelles normes d’excellence sur et en dehors de la piste. »

De son côté, le directeur général de la F1, Stefano Domenicali, était impatient de voir le circuit faire son retour en grande pompe.
« Je suis ravi de voir Portimao revenir au calendrier de la Formule 1 et que ce sport continue à susciter la passion de nos incroyables fans portugais », a-t-il déclaré. « Le circuit offre des sensations fortes du premier virage jusqu’au drapeau à damier, et son énergie fait bondir les fans de leurs sièges. L’intérêt et la demande pour accueillir un Grand Prix de Formule 1 n’ont jamais été aussi élevés, c’est pourquoi je tiens à remercier le Premier ministre, Luís Montenegro, le ministre de l’Économie et de la Cohésion territoriale du Portugal, Manuel Castro Almeida, le secrétaire d’État au Tourisme, au Commerce et aux Services, Pedro Machado, le président de Turismo de Portugal, Carlos Abade, le président de l’Office du tourisme de l’Algarve, Andre Gomes, et le PDG et président du circuit international de l’Algarve, Jaime Costa, pour leur soutien dans le retour de la F1 au Portugal. Je me réjouis de travailler à nouveau avec eux pour que Portimo fasse son retour en grande pompe dans le calendrier. »

Honda dévoile les premieres notes de son moteur F1 de 2026

Honda a attisé la curiosité des fans de Formule 1 en publiant un extrait audio de son moteur 2026, devenant ainsi le premier motoriste à révéler la sonorité des groupes propulseurs répondant à la nouvelle réglementation.

Le constructeur japonais a capté ce son directement sur son banc d’essai, à partir du moteur qu’il fournira à Aston Martin la saison prochaine, marquant la fin de sa collaboration avec Red Bull.

Le partenariat entre Honda et Red Bull s’est achevé à l’issue de la saison 2025, ouvrant la voie à une nouvelle ère avec l’écurie britannique. Fernando Alonso et Lance Stroll seront ainsi les premiers pilotes à prendre le volant d’une F1 équipée du nouveau moteur Honda lorsque le cycle réglementaire 2026 entrera en vigueur.

Cette diffusion audio symbolise une étape clé dans le développement du projet 2026 de Honda, illustrant le passage de la phase de conception aux essais concrets. Les profonds changements techniques imposés par la F1, tant sur le plan des motorisations que de l’aérodynamique, représentent l’un des plus grands défis rencontrés par les constructeurs ces dernières années.

Des essais privés sont déjà programmés fin janvier à Barcelone, offrant à Honda une opportunité précieuse d’accumuler des données avant le lancement de la saison en Australie, le 8 mars. Bahreïn accueillera également deux sessions d’essais officiels de trois jours en février.

L’alliance entre Aston Martin et Honda marque un tournant stratégique pour les deux parties. Sous la direction technique d’Adrian Newey, l’équipe comptera sur le savoir-faire du motoriste japonais pour exploiter pleinement le potentiel de son châssis 2026.

1995 : Le cadeau de Noël inattendu de Ferrari à Michael Schumacher

En décembre 1995, le monde de la Formule 1 connaissait une trêve hivernale agitée, mais une surprise mémorable se préparait à Maranello. Michael Schumacher, double Champion du Monde en titre avec Benetton, venait de réaliser le transfert choc de l’année en signant avec Ferrari, une écurie en quête de gloire depuis près de deux décennies.

Les attentes étaient stratosphériques. Schumacher, le meilleur pilote de sa génération, avait la mission de ressusciter la Scuderia. Pourtant, à son arrivée, l’ambiance était loin d’être festive. L’équipe venait de connaître une saison difficile et les infrastructures de l’époque étaient jugées largement en deçà des standards de Benetton ou de Williams.

L’anecdote prend place en décembre, lors de ses premières visites de l’usine avant Noël. Michael, avec son flair d’ingénieur, identifia rapidement les lacunes, notamment l’organisation et la vétusté des équipements. La réaction de Ferrari fut immédiate et spectaculaire.

Pour montrer leur engagement total envers leur nouvelle star, les dirigeants de la Scuderia décidèrent de transformer la trêve hivernale en un vaste chantier de rénovation. Le cadeau de Noël de Ferrari à Schumacher ne fut pas un objet, mais un changement organisationnel massif. Les murs furent abattus, de nouveaux simulateurs et bancs d’essais furent commandés, et une nouvelle culture d’excellence fut insufflée, le tout dans un temps record.

Ce geste symbolique, initié durant les fêtes, fut le premier signe que Ferrari était prête à tout pour créer l’environnement propice au succès. Cette transformation, déclenchée en cette période hivernale, a jeté les bases de l’âge d’or de la Scuderia qui débuterait quelques années plus tard, prouvant que le meilleur cadeau pour un champion est une équipe qui partage sa soif de victoire.