Aston Martin : « En bonne voie pour 2023 »

Le directeur de la performance chez Aston Martin, Tom McCullough, reconnait que le revirement de milieu de saison avec un changement de concept n’a pas été une sinécure. Il considère en revanche que l’équipe est maintenant en bonne voie pour la saison 2023.

L’année 2022 n’aura pas été facile pour Aston Martin : la monoplace a souffert de marsouinage en début de saison, forçant l’équipe à changer de concept pour améliorer ses performances. Tom McCullough explique que ce changement a pesé lourd pour l’équipe et que le respect du plafond budgétaire ne leur a par exemple pas permis de modifier toutes les pièces comme ils l’auraient souhaité.

Le directeur de la performance d’Aston Martin explique : « En commençant la saison, nous avions deux voies de développement très différentes. Nous sommes allés dans un sens mais, compte tenu des problèmes que nous avons rencontrés avec le marsouinage, nous avons ensuite choisi d’aller dans l’autre sens. Le potentiel de performance de notre voiture au départ était grand, mais nous avons emprunté une voie différente parce que nous ne pouvions pas la faire fonctionner aussi bien que nous le voulions. »

« L’ampleur du changement de concept ne doit pas être sous-estimée. Nous avons complètement changé la disposition du refroidissement, le plancher, les sidepods, le capot moteur, les conduits de frein, les ailettes autour du halo, les rétroviseurs – tout a changé. »

« Depuis que nous avons introduit ce changement de concept au Grand Prix d’Espagne, nous nous sommes constamment améliorés. Course après course, nous avons apporté de petites améliorations à la voiture et développé le package.

« Lorsque nous avons introduit le nouveau concept, nous manquions de performances à haute vitesse, mais au fur et à mesure, nous avons progressé dans ce domaine, et nous l’avons vraiment vu au Grand Prix des États-Unis. » indique Tom McCullough.

L’objectif est bien entendu maintenant la saison 2023 : « Nous savons dans quelle direction nous devons aller. Nous avons gardé la tête baissée et nous nous sommes ressaisis pour faire avancer la voiture au cours de la saison et nous assurer que nous sommes sur la bonne voie pour 2023. »

« Nous voulons arriver en tête du milieu de peloton, puis commencer à attaquer – pour ce faire, nous devons être agressifs. Nous avons essayé d’être aussi agressifs que possible cette année, mais avec le plafond budgétaire et les ressources disponibles, cela a été difficile. Il y a des pièces que nous aurions adoré faire. L’aileron avant, par exemple, est en grande partie le même que celui avec lequel nous avons commencé l’année. »

« Nous aurions pu faire tellement de choses, mais nous devions respecter le plafond budgétaire, surtout après les changements importants que nous avons apportés à la voiture à Barcelone. La formule a quelque peu changé. Maintenant, il s’agit d’essayer de choisir les améliorations qui vont offrir le meilleur rendement de performance par rapport au coût. »

« Pour 2023, nous devons rassembler toutes nos idées et tous les enseignements de cette année pour proposer une voiture nettement meilleure. Tout est relatif cependant, car toutes les autres équipes feront de même. »

« Nous pensons que la voie sur laquelle nous sommes maintenant est la bonne, et nous pourrons exploiter notre voiture 2023 pour offrir constamment plus de performances plutôt que d’avoir à changer de concept à la mi-saison. » a conclu l’ingénieur britannique.

Alors qu’il reste deux Grands Prix à disputer cette saison, l’équipe Aston Martin est actuellement 7ème au classement des constructeurs, 4 points derrière Alfa Romeo.

La F1 fait son show à Vegas

Ce samedi 5 novembre, des festivités étaient organisées à Las Vegas afin de promouvoir le futur Grand Prix qui aura lieu dans le Nevada en 2023.

Las Vegas fera son retour au calendrier de la Formule 1 l’année prochaine – et pour lancer le compte à rebours – la ville avait organisé ce 5 novembre une journée spéciale afin de donner aux fans un avant-goût de l’action à venir sur le tracé urbain que les pilotes emprunteront à partir de 2023.

Moment symbolique, l’après-midi a débuté par une cérémonie pour permettre de peindre la future ligne de départ sur le site où se trouvera le paddock. La patron de la F1 Stefano Domenicali, le président de Liberty Media Greg Maffei et la PDG du Grand Prix de Las Vegas Renee Wilm ainsi que quelques élus locaux ont participé à cet événement et ont porté un toast à l’avenir du GP.

Toute la journée, des activités étaient organisées au Caesars Palace autour de la Formule 1. Des milliers de participants se sont massés le long de Las Vegas Boulevard pour pouvoir apercevoir les pilotes présents : Lewis Hamilton, son coéquipier chez Mercedes George Russell ainsi que Sergio Perez et Alex Albon avaient fait le déplacement. Les pilotes ont fait le show sur l’emblématique Las Vegas Strip, offrant aux spectateurs un aperçu de ce qui aura lieu dans la capitale mondiale du jeu en 2023.

Après cette démonstration, Hamilton, Russell, Albon et Perez ainsi que les directeurs d’équipe Guenther Steiner et Jost Capito sont montés sur scène pour partager leur enthousiasme de venir faire la course à Vegas l’année prochaine.

La soirée s’est terminée dans les jardins du Caesars Palace avec un concert, des célébrations, un spectacle de drones et enfin, le lancement officiel de la vente des billets pour le Grand Prix de Las Vegas qui aura lieu du 16 au 18 novembre 2023.

Ricciardo assure que son avenir en F1 ne dépend pas des décisions d’autres pilotes

Daniel Ricciardo assure que ses ambitions futures ne dépendent pas des différentes décisions des autres pilotes de la grille et en particulier du pilote Mercedes Lewis Hamilton.

Daniel Ricciardo quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2022 après que l’écurie de Woking a pris la décision de mettre un terme à son contrat de façon prématurée en raison de ses performances décevantes au cours des deux dernières saisons. Ricciardo s’est en quelque sorte fait piéger car le marché des transferts en Formule 1 a évolué très rapidement au cours des derniers mois, ce qui a laissé l’Australien sans réelle opportunité pour 2023.

A l’heure actuelle, il ne reste que deux baquets disponibles sur la grille 2023 (chez Haas et chez Williams), mais on sait déjà que le baquet Williams est réservé à Logan Sargeant à la seule condition que l’Américain obtienne sa Superlicence, tandis que le baquet chez Haas devrait se jouer entre Mick Schumacher et Nico Hülkenberg, Ricciardo pour sa part ayant déjà indiqué que ce poste au sein de l’écurie américaine ne l’intéressait pas.

On pense que Daniel Ricciardo se dirige tout droit vers un poste de pilote de réserve de l’équipe Mercedes en 2023 et que l’Australien attendrait patiemment que Lewis Hamilton – dont le contrat arrivera à son terme fin 2023 – prenne sa retraite du sport, alors que le septuple champion du monde fêtera ses 38 printemps en janvier prochain.

Cependant, Ricciardo assure que ses ambitions futures ne dépendent pas des décisions des autres pilotes, tout en exprimant l’espoir que Lewis Hamilton continuera pendant de nombreuses années à concourir en Formule 1.

« La vérité est que je souhaite qu’il [Hamilton] reste dans le sport. Il est l’un des plus grands, et je pense que rivaliser contre lui, rouler avec lui, c’est amusant, c’est génial. C’est le top, donc je souhaite certainement le faire davantage à l’avenir. C’est en tout cas là où il se trouve actuellement [au sommet]. » a expliqué Ricciardo.

« Concernant mon avenir, je ne pense pas que ce soit en lien avec ce que font les autres. Je pense que c’est – comment puis-je le dire – que les opportunités se présenteront quand elles se présenteront et que je ne compte pas sur le fait que quelqu’un fasse quelque chose pour que je puisse trouver ma voie. »

L’Australien – même si les rumeurs suggèrent son arrivée chez Mercedes en tant que réserviste en 2023 – a insisté sur le fait qu’après douze années passées dans le sport, il attend avec impatience de pouvoir prendre un peu de recul pour se donner le temps de réfléchir si jamais une opportunité intéressante sur profile.

« Je veux prendre le temps nécéssaire, garder un peu de distance avec le sport et, disons, me reconstruire. Mais si quelque chose a du sens en 2024, je reviendrai avec [l’esprit] de vengeance et pour m’amuser, et j’espère courir à l’avant. » a ajouté Ricciardo.

Horner confirme des discussions avec Norris à plusieurs reprises

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il avait eu des discussions avec Lando Norris au cours des dernières années à plusieurs reprises, mais que le Britannique avait à chaque fois signé un nouveau contrat avec McLaren.

En février dernier, McLaren a annoncé avoir signé un nouveau contrat pluriannuel avec son pilote Lando Norris, l’avenir du Britannique au sein de l’équipe de Woking étant assuré au moins jusqu’à la fin de la saison 2025.

Lando Norris – qui a fait ses débuts en Formule 1 avec McLaren – a récemment admis qu’il avait discuté avec plusieurs équipes – dont Red Bull – avant de renouveler son bail chez McLaren, et le patron de Red Bull, Christian Horner, a confirmé les récents propos de Norris au sujet de ces discussions.

« Nous avons parlé à Lando plusieurs fois au fil des ans, mais à chaque fois que nous avons eu une conversation avec lui, il a signé un contrat avec McLaren le lendemain. Il a encore un contrat sur du long terme avec McLaren et il semble donc qu’il sera encore là quelques années. » a déclaré Horner, cité par le site de la F1.

Lors de l’annonce de sa reconduction de contrat en février dernier, Norris a insisté sur le fait qu’il a toujours préféré la sécurité d’un contrat à long terme et qu’il a tout d’abord discuté avec son équipe McLaren avant de regarder ailleurs sur la grille.

« Avant de parler à quelqu’un d’autre, mes discussions ont d’abord été avec McLaren, c’est toujours comme ça que ça se passe. J’ai toujours été heureux chez McLaren. La meilleure chose est d’avoir signé le contrat que j’ai maintenant et d’avoir simplement cette confiance que vous allez être en F1 pour trois, quatre ou cinq ans. »

« Pour moi, c’est la meilleure sensation, parce que cela vous rend plus détendu d’être plus à l’aise dans l’environnement dans lequel vous vous trouvez. »

L’an prochain, Lando Norris fera équipe chez McLaren avec l’Australien Oscar Piastri qui remplacera directement son compatriote Daniel Ricciardo.

Marko s’attend à ce que Schumacher soit remplacé par Hülkenberg

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, pense que l’équipe Haas devrait se séparer de Mick Schumacher à la fin de cette saison pour le remplacer par l’Allemand Nico Hülkenberg.

Le contrat du jeune Mick Schumacher arrive à son terme à la fin de cette saison 2022, et jusqu’à présent, l’écurie américaine refuse de dire quel pilote sera aux côtés de Kevin Magnussen l’an prochain en F1, alors que le patron de Haas a mis un coup de pression sur Schumacher pour les quatre dernières courses de l’année en lui demandant de marquer des points pour être certain de conserver son baquet.

Dans ce contexte, beaucoup estiment que Schumacher ne pourra pas conserver sa place l’année prochaine en Formule 1 et que le jeune allemand sera remplacé par un pilote plus expérimenté capable de marquer des points plus régulièrement, ce que pense également Helmut Marko.

« La situation chez Haas est qu’ils ont un pilote expérimenté avec Magnussen, et s’il devait y avoir un grand talent en devenir, je parierais sur lui. » explique Marko à RTL.de.

« Du point de vue de l’équipe, il y a beaucoup d’argent en jeu dans le championnat du monde des constructeurs – que vous soyez huitième ou dixième – il y a X millions de dollars de différence. Donc, je suppose que Haas s’appuiera sur un vétéran. »

L’un des principaux candidats à la succession de Schumacher chez Haas semble être l’Allemand Nico Hülkenberg – qui a d’ailleurs confirmé être en discussions avec l’écurie américaine – et Helmut Marko pense lui aussi que Hülkenberg serait le pilote idéal pour Haas l’an prochain.

« Ce serait dommage pour Servus TV [pour qui Hülkenberg travaille en tant que consultant durant les Grands Prix], mais d’un autre côté, Hülkenberg a le talent et l’a déjà prouvé : il a sauté dans la voiture en tant que pilote de réserve [chez Aston Martin] sans aucun kilomètre d’essai, pour ainsi dire, dans l’eau froide, et a toujours performé. Ça en dit long pour lui. » a ajouté Marko.

Concernant l’avenir de Mick Schumacher en F1, Helmut Marko voit le jeune homme prendre une année sabbatique en 2023 avant de revenir en catégorie reine du sport automobile chez Sauber – qui deviendra Audi à partir de 2026.

« C’est certainement une possibilité. En 2024, quelques places seront libres car des contrats expirent. » insiste Marko.

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a indiqué aux médias le week-end dernier à Mexico qu’une décision concernant le nom du futur coéquipier de Kevin Magnussen serait prise avant le Grand Prix du Brésil.

Nicholas Latifi ne veut pas d’un rôle de réserviste en F1 sur du long terme

Le Canadien Nicholas Latifi insiste sur le fait qu’il ne compte pas accepter un rôle de réserviste en F1 en 2023 s’il n’a pas la garantie d’être de retour en tant que titulaire la saison suivante.

Nicholas Latifi fera ses adieux à la Formule 1 à la fin de cette saison 2022 après que son actuelle équipe Williams a pris la décision de ne pas renouveler son contrat pour la saison 2023. Le nom du remplaçant de Latifi l’an prochain n’a pas encore été dévoilé officiellement, mais le PDG de Williams, Jost Capito, a récemment indiqué que l’Américain Logan Sargeant serait aux côtés d’Alex Albon la saison prochaine à la seule condition que le jeune homme arrive à obtenir sa Superlicence, sésame obligatoire pour pouvoir piloter en Formule 1.

Latifi pour sa part a indiqué qu’il ne se contenterait d’un rôle de pilote de réserve en 2023 qu’à la seule condition d’être certain de pouvoir revenir en tant que titulaire la saison suivante : « La seule façon dont je me contenterais d’être un troisième pilote, c’est si je voyais une option réaliste pour revenir en Formule 1 l’année suivante. » a expliqué Latifi dans le podcast Beyond the Grid.

« Je ne pense pas que ce sera le cas, Alex [Albon] l’a fait en 2021 [il était réserviste chez Red Bull] et c’est donc possible, mais nous sommes dans une situation différente. Je ne serai pas pilote de réserve sans avoir une opportunité de retour, je ne me vois pas dans un tel rôle sur du long terme. »

Revenant sur ses quelques années passées en catégorie reine, le Canadien admet qu’il aurait aimé décrocher de meilleurs résultats : « Certaines choses vont me manquer en Formule 1, d’autres pas tellement. »

« Je ne regrette rien dans la façon dont j’ai affronté ces années, mais j’aurais évidemment aimé accomplir quelque chose de plus. Mais au final, c’est une catégorie basée sur les performances et je n’ai pas réussi à trouver la régularité nécéssaire. Certaines choses étaient sous mon contrôle, d’autres non, mais c’est ainsi que fonctionne le sport automobile. »

Il y a quelques semaines, des rumeurs suggéraient un possible passage de Latifi dans le championnat d’Indycar aux Etats-Unis, mais le principal intéressé insiste sur le fait qu’il n’a absolument rien signé.

« En ce moment, j’ai toutes les options ouvertes et j’envisage tout. La plus évidente est celle que la plupart des fans attendent, c’est le passage à l’Indycar. Ce sont toujours des monoplaces et le niveau est très compétitif. C’est la catégorie que j’apprécie le plus après la Formule 1. Mais je ne me suis engagé envers personne malgré les rumeurs, je n’ai encore rien signé. »

Romain Grosjean admire la façon de piloter de Max Verstappen

Le Français Romain Grosjean dit qu’il admire la façon de piloter de Max Verstappen au cours des dernières années, en particulier depuis que le Néerlandais a décroché son premier titre mondial en 2021.

Romain Grosjean – qui évolue désormais dans le championnat d’Indycar aux Etats-Unis – a bien connu Max Verstappen pour avoir évolué sur la grille de la F1 à ses côtés durant quelques années avant de quitter la catégorie reine fin 2020. S’exprimant dans l’émission Any Driven Monday de Sky Sports, le Français estime que son premier titre décroché l’an dernier a permis à Max Verstappen de lui donner une grande confiance au volant de sa monoplace cette année.

« Nous savions déjà que Max est un pilote extrêmement talentueux, mais je pense que son premier titre mondial lui a donné beaucoup plus de confiance et de calme en course. » estime Romain Grosjean.

« Depuis qu’il est champion du monde, il est juste plus serein. Il pilote juste comme il pilote. Il a une façon de piloter très engagée que j’aime et que j’admire. »

Bien qu’il ait apprécié la saison 2022, Romain Grosjean espère toutefois que Mercedes et Ferrari arriveront à se rapprocher davantage de Red Bull l’an prochain afin d’offrir un peu plus de spectacle aux fans après une nette domination de l’équipe de Milton Keynes en 2022.

« Ils [Red Bull] dominent durement cette année. Espérons juste que Red Bull aura un peu plus de mal à l’avenir avec des équipes comme Ferrari et Mercedes, car même si c’est amusant pour Max, ce n’est pas bon pour le spectacle si une seule voiture gagne à chaque fois. »

Sainz souligne la constante évolution de Verstappen au fil des ans

Carlos Sainz ne tarit pas d’éloges envers son ancien coéquipier Max Verstappen qu’il a pu voir évoluer au fil des années jusqu’à ce que le Néerlandais décroche cette année son deuxième titre mondial en Formule 1.

Max Verstappen a fait ses débuts en Formule 1 en 2015 chez Toro Rosso où il pilotait aux côtés de l’Espagnol Carlos Sainz, les deux hommes ayant passé un peu plus d’une saison ensemble avant que le Néerlandais ne soit promu chez Red Bull en plein milieu de la saison 2016 à la veille du Grand Prix d’Espagne où il décrochera d’ailleurs sa première victoire en catégorie reine.

Depuis lors, Max Verstappen a réussi à décrocher 19 pole positions, 76 podiums, 34 victoires, a marqué plus de 1900 points en championnat, connu 8 coéquipiers différents et décroché deux titres mondiaux après avoir pris le départ de 161 Grands Prix (avant le GP du Brésil 2022).

Interrogé pour connaître son point de vue sur la saison 2022 de Max Verstappen après ses quatorze victoires en 20 courses disputées, Carlos Sainz n’a pas tari d’éloges envers son ancien coéquipier : « Je ne pense pas avoir besoin d’en dire plus sur Max pour ce qu’il a fait cette année, parce que je pense qu’il est assez évident qu’il a fait un très bon travail. » a déclaré Sainz, cité par le site du championnat.

« Tout le monde peut voir à quel point il a performé et à quel point il a exécuté cette saison, surtout après un début de saison pas facile avec quelques abandons. Ils ont réussi à récupérer et à rassembler beaucoup de victoires, il y a eu beaucoup de bons moments tout au long de l’année. »

« Ils [Red Bull] sont restés cohérents et forts dans des domaines où nous n’avons pas pu être aussi forts. Donc, félicitations à lui [Verstappen] et félicitations à Red Bull, parce qu’ils le méritent pleinement. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Max Verstappen a évolué en tant que pilote au cours des dernières années, l’Espagnol a répondu : « Bien-sûr. Je pense que huit ans passés en Formule 1, c’est beaucoup d’années, et depuis votre premier jour en F1 jusqu’à votre huitième année, vous évoluez beaucoup. »

« Il est évident qu’il a évolué dans tous les domaines, il n’y a pas un domaine dans lequel il n’a pas évolué. Il y a aussi la façon dont il a réussi à s’améliorer pas à pas, à tout améliorer…parce qu’il n’y a rien que nous ne puissions pas améliorer en huit années. »

« Désormais, il maximise également le fait d’avoir une voiture compétitive, ce dont vous avez besoin en Formule 1 pour gagner, sinon vous ne gagnerez jamais. » conclut Carlos Sainz.

Drapeau noir et orange : des discussions « positives » entre Alpine et la FIA

Le directeur sportif de l’équipe Alpine, Alan Permane, a décrit des discussions « très positives » avec la FIA concernant la règle du drapeau noir et orange en Formule 1 après que Fernando Alonso a finalement pu récupérer sa septième place au Grand Prix des Etats-Unis.

Au Grand Prix des Etats-Unis, le pilote Alpine Fernando Alonso a été victime d’un accident dont il n’était pas fautif avec l’Aston Martin de Lance Stroll durant la course. Le double champion du monde a littéralement décollé avec sa monoplace lors de l’impact avec la voiture de Stroll avant d’atterrir quelques mètres plus loin avec une monoplace endommagée.

Malgré le violent impact, Alonso a pu rejoindre son stand où son équipe a procédé au changement des quatre pneus ainsi que de l’aileron avant de son A522, ce qui lui a permis de reprendre la course immédiatement depuis le fond de la grille. Alonso s’est alors lancé dans une remontée incroyable pour finalement franchir la ligne d’arrivée à la septième place au volant d’une monoplace ayant perdu quelques morceaux de carbone dont le rétroviseur droit.

Mais après l’arrivée de l’épreuve, l’équipe Haas a déposé auprès de la FIA une réclamation car elle estimait que la monoplace d’Alonso ne respectait pas la réglementation en raison de ses dégâts et que l’Espagnol aurait dû recevoir un drapeau noir et orange (qui oblige le pilote visé à rentrer au stand en raison de dégâts trop importants sur sa F1). D’abord acceptée par la FIA [ce qui a valu 30 secondes de pénalité à Alonso, le faisant sortir du top dix], cette réclamation a ensuite fait l’objet d’une protestation – qui a été étudiée quelques jours plus tard – de la part d’Alpine.

La FIA a d’abord confirmé qu’elle avait rejeté la protestation d’Alpine et que sa décision de pénaliser Alonso serait maintenue, avant qu’Alpine n’actionne finalement un droit de révision et n’obtienne gain de cause, notamment parce que la réclamation de l’équipe Haas a été déposée en dehors du délai légal. A la suite de cette affaire, la FIA a lancé un examen de l’utilisation du drapeau noir et orange en Formule 1, car Fernando Alonso n’a jamais reçu ce drapeau à Austin, alors que sa monoplace était bien endommagée.

S’exprimant sur toute cette affaire, Alan Permane, directeur sportif d’Alpine, dit que son équipe a eu des discussions très positives avec l’instance dirigeante à propos de l’utilisation du drapeau noir et orange et que toutes les parties ont convenu que les choses étaient allées « un peu trop loin ».

« C’était formidable d’obtenir ce résultat et je suis vraiment heureux et ravi que les choses se soient bien passées entre nous et la FIA. Nous avons eu des discussions très positives avec le département technique de la FIA et je pense qu’ils ont convenu que les choses étaient allées un peu trop loin. » a expliqué Alan Permane le week-end dernier à Mexico.

« Je ne pense pas que quiconque – à part peut-être Haas – ait estimé qu’avoir un rétroviseur décroché dans un accident qui n’était pas de votre faute méritait un drapeau noir et orange. Et puis, après ce qu’a fait Fernando [sa remonté dans le top dix après son accident, ndlr], il méritait cette septième place. »

« Je pense qu’à partir de maintenant, de petits dommages comme un rétroviseur, comme une plaque d’extrémité d’aileron avant ou s’ils ne sont pas structurels – comme une écope de freins ou quelque chose comme ça – ne seront pas considérés comme étant une infraction au drapeau noir et orange. »

« C’est toujours en cours, et je suis sûr qu’au comité consultatif technique et au comité consultatif sportif, ils en discuteront davantage. Mais une petite ligne dans le sable a été tracée, et j’espère qu’il y aura de meilleures courses grâce à cela. »

Le drapeau noir et orange n’est pas automatiquement agité lors des courses en Formule 1, et ce malgré des dégâts apparents sur certaines monoplaces. Les commissaires sportifs de chaque Grand Prix agissent en réalité au cas par cas.

Sergio Perez s’estime chanceux de pouvoir continuer à vivre son rêve en F1

Bien qu’il ne soit pas un grand fan des événements médiatiques organisés toute l’année en marge des week-ends de Grand Prix, Sergio Perez est conscient que c’est le prix à payer pour pouvoir continuer à vivre son rêve en Formule 1.

Avec un calendrier toujours plus chargé et des événements médiatiques organisés tout au long de l’année durant les week-ends de Grands Prix (et parfois même en dehors), les pilotes de Formule 1 modernes ont un rythme de vie orchestré au millimètre. Ajoutez à cela les entraînements physiques, les décalages horaires, la pression sportive et d’interminables vols en avion à travers la planète entière, et vous comprendrez qu’être un pilote de Formule 1 vous impose une certaine hygiène de vie pour être sûr de tenir le coup.

Mais bien conscients de faire partie de l’élite (seulement 20 pilotes titulaires sur toute la planète), les principaux intéressés s’accommodent de tous ces désagréments, Sergio Perez le premier et qui s’estime d’ailleurs chanceux de pouvoir continuer à vivre son rêve malgré ces quelques inconvénients.

« Je me sens tellement chanceux de continuer à vivre ce rêve. Comme dans tout travail, il y a des choses que je n’aime pas. » explique le pilote Red Bull dans une chronique pour The Player’s Tribune.

« L’entraînement, les médias, la course, c’est très intense et ça limite le temps que je peux passer avec ma famille. Le 1er janvier, je sais ce que je ferai chaque jour de l’année. Un jour tu es en Australie, le lendemain tu es en Europe. Je vis comme ça depuis plus de 10 ans maintenant, donc j’y suis habitué, mais chaque fois que je peux retourner à Guadalajara [sa ville natale], je le fais. »

« Je voyage avec ma femme et mes trois enfants. Je vois des parents et je sors avec mes amis. Je suis juste un gars normal. Parfois, j’oublie même que je suis un pilote de course. »

« Ainsi, les engagements que vous avez autour de la course sont le prix à payer. Pour certaines personnes, cela peut sembler beaucoup. Pour moi, quand je regarde le plaisir que je ressens – de la course, de mon incroyable équipe chez Red Bull Racing, du peuple mexicain – cela ne ressemble à rien. J’ai toujours été heureux de le payer. »

« D’une certaine manière, ce prix à payer a toujours été là. C’est drôle de repenser à mon ancienne routine, quand nous conduisions 10 heures toute la nuit et que je me rendais à l’école le lundi matin [après les courses de karting]. Ce n’était pas sympa. Ce n’était pas confortable. J’avais mal au dos à force de dormir dans la voiture. J’entrais en classe à côté d’enfants « normaux » qui se demandaient ce que j’avais fait. »

« Ils n’avaient aucun moyen de le comprendre. Ils rêvaient tous de devenir médecins et avocats, vous savez ? Je restais assis là, luttant pour rester éveillé, sentant le garage, pensant toujours à la course. Et même alors, à ce moment-là, je ne pouvais tout simplement pas imaginer faire autre chose. »

Alors qu’il ne reste que deux courses à disputer en 2022, Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec cinq points d’avance sur le pilote Ferrari Charles Leclerc.

La F1 et Amazon Web Services étendent leur partenariat

La Formule 1 et AWS (Amazon Web Services) ont acté un renouvellement et une expansion de leur partenariat technique.

Depuis 2018, la F1 et AWS ont lancé pas moins de vingt nouveaux data-F1 Insights sur la télévision en direct, offrant ainsi à tous les fans des données en quasi temps réel sur leurs pilotes préférés durant un Grand Prix de Formule 1. Avec ce partenariat technique renouvelé, AWS et la F1 exploreront de nouvelles façons « uniques et innovantes » d’informer les fans sur leur télévision durant les courses.

« Depuis 2018, AWS et la Formule 1 ont travaillé main dans la main pour fournir des informations et des analyses à tous nos fans. Ensemble nous avons réussi à fournir la vitesse, l’évolutivité et la fiabilité dont la Formule 1 a besoin pour apporter l’analyse d’experts et des informations à tous nos publics et parties prenantes. » explique Brandon Snow, directeur commercial de la F1.

« Amazon Web Services a une portée mondiale, une communauté de partenaires et l’étendue et la profondeur de services cloud qui aident la Formule 1 à interagir avec les fans sur plusieurs marchés. Nous attendons avec impatience le prochain chapitre de ce partenariat puissant qui est au cœur de l’expérience des fans de F1 et de la stratégie de croissance au cours des prochaines années. »

La durabilité est un objectif clé pour la F1 alors qu’elle s’efforce d’atteindre le zéro carbone net d’ici 2030. Le partenariat avec AWS continuera donc d’explorer les opportunités de solutions durables dans l’ensemble du sport, en s’appuyant sur les travaux antérieurs pour réduire les déplacements de fret et de personnel grâce à des capacités de production à distance.

Mercedes vise la perfection au Brésil et Abou Dhabi pour battre Ferrari

Mercedes sait que « tout devra être parfait » lors des deux dernières courses de la saison au Brésil et à Abou Dhabi pour arriver à dépasser la Scuderia Ferrari au championnat du monde des constructeurs et terminer deuxième de cette saison 2022.

Avant le Grand Prix du Brésil, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs et accuse un retard de 40 points sur Ferrari. Mais après avoir lutté pour trouver de la performance en début de saison, Mercedes a réussi à revenir petit à petit dans le match en cours de saison et se bat désormais régulièrement pour des podiums comme ce fut le cas une nouvelle fois le week-end dernier au Mexique où Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place.

A Mexico, Mercedes avait clairement la deuxième monoplace la plus rapide de la grille, devant Ferrari qui n’a pas réussi à faire mieux qu’une cinquième et sixième places à l’arrivée de l’épreuve. L’équipe du constructeur allemand a donc marqué 29 points au Mexique et se montre désormais de plus en plus menaçante sur Ferrari au championnat, mais il faudra que « tout soit parfait » lors des deux dernières manches de l’année pour pouvoir dépasser l’écurie de Maranello.

« Comme déjà mentionné, notre objectif interne est très clair, nous sommes ici pour terminer deuxième du championnat et chaque course où nous pouvons commencer à réduire cet écart est un succès. » mentionne James Vowles, directeur de la stratégie chez Mercedes, dans sa vidéo de débriefing du Grand Prix du Mexique.

« Au Mexique, nous n’avons pris que treize points sur eux [Ferrari], il en reste donc 40 avec deux courses [à disputer], mais heureusement l’une d’entre elles est une course Sprint [au Brésil]. »

« Je pense que nous avons désormais un package différent du début de saison ou de la mi-saison avec lequel nous pourrons vraiment combattre. Mais 40 points, c’est un écart énorme. Il faudra que tout soit parfait et que Ferrari nous donne peut-être quelques opportunités pour que nous prenions la deuxième place. »

« Ce que je veux dire, c’est que nous n’abandonnerons pas jusqu’au drapeau à damier à Abou Dhabi [dernière course de la saison]. »

Classement constructeurs F1 2022

EquipeMoteur Points
1-Red Bull HRC759
2-Ferrari Ferrari 554
3-Mercedes Mercedes 515
4-Alpine Renault 173
5-McLaren Mercedes 159
6-Alfa Romeo Ferrari 55
7-Aston Martin Mercedes 55
8-Haas Ferrari 37
9-AlphaTauri HRC35
10-Williams Mercedes 8

Pirelli dévoile ses choix de pneus pour le Brésil et Abou Dhabi

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a dévoilé ses choix de pneus pour les deux dernières courses de la saison 2022 qui se disputeront au Brésil et à Abou Dhabi.

Pour le le Grand Prix du Brésil – qui se dispute du 11 au 13 novembre sur le tracé d’Interlagos – Pirelli a choisi les pneumatiques C2, C3 et C4, soit les gommes du milieu de sa gamme pour cette avant dernière manche de l’année durant laquelle les pilotes participeront à l’ultime course Sprint de la saison.

Pour le Grand Prix d’Abou Dhabi – qui se dispute du 18 au 20 novembre sur le circuit de Yas Marina – les pilotes auront à leur disposition les gommes C3, C4 et C5, soit les plus Tendres de son spectre, le tracé de Yas Marina n’étant pas réputé pour avoir un asphalte abrasif pour les pneumatiques.

Il est bon de noter qu’après le Grand Prix d’Abou Dhabi les équipes resteront à Yas Marina pour les tests d’après saison organisés par Pirelli comme chaque année.

Pneus GP du Brésil

Nominations-BR-IT

Pneus GP d’Abou Dhabi

Nominations-AE-IT

Quatre pilotes de F1 à Las Vegas cette semaine

Quatre des vingt pilotes de la grille actuelle de la F1 seront présents cette semaine à Las Vegas afin d’assister à un événement de lancement pour le GP de Las Vegas 2023 au célèbre Caesars Palace.

Las Vegas fera son retour au calendrier de la Formule 1 en 2023 – et pour lancer le compte à rebours – le Caesars Palace organise ce samedi 5 novembre une soirée spéciale pour donner aux fans un avant-goût de l’action à venir sur le tracé urbain que les pilotes emprunteront à partir de 2023. Lors de cette soirée, Lewis Hamilton, George Russell, Sergio Perez et Alex Albon seront présents.

« Nous sommes ravis d’accueillir nos fans au lancement du Grand Prix de Las Vegas 2023. » a déclaré le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali.

« Le Grand Prix de Las Vegas va devenir un rendez-vous régulier dans la ville et sur le calendrier sportif mondial, il est donc important que les fans locaux célèbrent cela avec nous dès le début. »

« Ce lancement est un petit mais excitant avant-goût de choses à venir l’année prochaine lorsque toutes les équipes de Formule 1 arriveront sur le Strip [la célèbre avenue de Las Vegas]. »

Le Grand Prix de Las Vegas sera disputé du 16 au 18 octobre 2023 avec un départ programmé le samedi en nocturne.

Shwartzman n’attend aucun « miracle » et voit la F1 s’éloigner

Le pilote d’essais de la Scuderia Ferrari, Robert Shwartzman, a admis que ses chances de pouvoir un jour devenir pilote titulaire en F1 se sont peu à peu réduites et ne se fait plus aucune illusion quant à son avenir en catégorie reine.

Robert Shwartzman a remporté le titre en Formule 3 en 2019 et a terminé quatrième du championnat de Formule 2 en l’année suivante, avant de se classer deuxième derrière son coéquipier Oscar Piastri en 2021. Le Russe a ensuite obtenu un rôle de pilote d’essais chez Ferrari en F1 et a été chargé d’entreprendre de nombreuses tâches dans le simulateur à Maranello en plus de quelques roulages sur la piste de Fiorano.

Mais en 2022, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a clairement joué un rôle important dans la carrière de Shwartzman puisque le jeune homme – touché par l’interdiction aux athlètes russes de courir – a dû passer sous licence israélienne pour être certain de pouvoir garder un pied dans le sport automobile, mais n’a malheureusement pas couru de toute l’année.

Revenant sur son année 2022 et évoquant également son avenir, Robert Shwartzman a admis dans un long entretien accordé à nos confrères de Motorsportweek.com : « Ce fut une année difficile. Malheureusement je n’ai pas couru, ce qui pour tout pilote est une grande chose. Que va t-il se passer [dans le futur], je ne le sais pas encore, mais c’est très difficile d’entrer en Formule 1. »

« J’ai toujours poussé et travaillé très dur, peu importe ce qui se passait, et j’avais toujours le rêve et l’objectif d’arriver en F1. Cela arrivera t-il ou non ? A ce stade je ne sais pas. Je peux supposer que non, et c’est évidemment très triste pour moi car ça a été un si gros travail et j’ai continué à pousser et à croire, et à la fin cela n’arrive toujours pas pour diverses raisons. »

Bien qu’il admet que de « meilleurs résultats » en 2020 et 2021 l’auraient peut-être aidé à obtenir un baquet en Formule 1, Shwartzman pointe du doigt les décisions de certaines équipes de la grille qui ne jouent pas suffisamment le jeu en choisissant ce que l’on appelle communément des « pilotes payants » plutôt que de piocher dans le vivier de jeunes pilotes ayant fait leurs preuves dans les catégories inférieures.

« La F1 est un peu bizarre honnêtement ces temps-ci, du moins pour moi. Je ne comprends pas vraiment la composition et les décisions que les équipes font, je ne comprends pas de mon côté. » a ajouté Shwartzman.

« Je ne veux pas donner de noms, mais malheureusement, pour moi cela ne passe pas toujours pas le mérite. Oscar [Piastri, futur pilote McLaren] a dû attendre un an et c’était un peu compliqué pour lui. Je me suis investi aussi, j’ai poussé fort, j’ai travaillé, j’ai montré que j’étais capable. Mais c’est ce que c’est à ce stade. »

« C’est une situation pour laquelle je ne peux rien faire, même si j’aimerais faire quelque chose pour la rendre plus juste. Je ne veux pas donner de noms, mais malheureusement pour moi, ce n’est pas toujours par le mérite. »

Concernant son avenir, Shwartzman dit que sa priorité est de courir en 2023 et qu’il étudie actuellement toutes les options disponibles : « Attendre, rester là et perdre du temps à ne pas courir en espérant qu’un miracle se produise…je ne vois pas cela comme quelque chose de logique pour moi, et de toute façon, après avoir fait tout ce travail, je veux vraiment courir l’année prochaine parce que la course me manque. »

« Si vous ne courrez pas, il vous manque cet esprit [d’être] un pilote de course : se battre, gagner, se pousser soi-même. Imaginez si je ne cours pas, j’attendrai, j’attendrai et si un jour j’ai une occasion, je ne serais pas prêt parce que je n’ai plus couru [depuis 2021]. Donc, pour moi la principale priorité est de courir l’année prochaine. Où ? Je ne sais pas, nous examinons les options et ce que nous avons sur la table pour la meilleure offre possible, puis nous verrons. »

Robert Shwartzman a pu rouler au volant de la Ferrari 2022 lors des EL1 du Grand Prix des Etats-Unis en octobre sur le tracé d’Austin et a une autre séance de roulage programmée à Abou Dhabi fin novembre.

Valtteri Bottas confirmé à la ROC 2023 aux côtés de Mika Hakkinen

Le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas participera à la Race Of Champions 2023 en Suède les 28 et 29 janvier et fera équipe avec Mika Hakkinen pour former l’équipage représentant la Finlande. 

Le pilote finlandais fera ses débuts au ROC, affrontant certains des plus grands du sport automobile de tous les temps dans des voitures identiques sur la neige et la glace de la piste parallèle emblématique du ROC – où le vainqueur est décidé uniquement par ses compétences en termes de pilotage. Bottas, qui court actuellement pour l’équipe Alfa Romeo en F1, sera partenaire de son compatriote et double champion du monde de F1 Mika Hakkinen pour l’équipe finlandaise.

Bottas et Hakkinen feront partie d’un peloton qui comprend déjà le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel, le quintuple champion du monde FIA de rallycross Johan Kristoffersson, le duo père-fils de rallye norvégien Petter et Oliver Solberg ainsi que la triple championne de la série W Jamie Chadwick.

« J’ai vraiment hâte de pouvoir enfin faire mes débuts dans Race Of Champions ! J’ai regardé l’événement à la télévision pendant de nombreuses années et j’ai été si proche de la compétition l’année dernière que j’ai dû me retirer à la dernière minute. » a déclaré Bottas.

« C’était difficile de voir tout le monde s’amuser à lancer leurs voitures sur la neige et la glace en Suède, alors je suis content de les rejoindre à Pite Havsbad en janvier. »

« Je suis également ravi de pouvoir associer Mika Hakkinen pour l’équipe de Finlande à la ROC Nations Cup. Nous sommes devenus de bons amis avec Mika au fil des ans, mais ce sera un régal de pouvoir courir à ses côtés. »

« Nous avons tous les deux participé à l’Arctic Rally à quelques reprises, alors j’espère que cela pourra nous aider à battre nos voisins nordiques – et tous les autres. Ensuite, nous devrons mettre de nouveau notre amitié de côté et essayer de nous battre dans la Race Of Champions individuelle. Quoi qu’il arrive, je suis sûr que nous offrirons un grand spectacle à tous les fans qui regarderont sur la piste et dans le monde entier. »

La Race Of Champions 2023 se déroulera sur deux jours : d’abord la ROC Nations Cup (le samedi 28 janvier, de 12h00 à 15h00, heure locale) lorsque les pilotes s’associent en équipes basées sur la nationalité pour tenter de décrocher le titre de « World’s Fastest Nation ». Ensuite, le dimanche 29 janvier, de 12h00 à 15h00, heure locale, ce sera l’heure de la Race Of Champions elle-même, lorsque tout le travail d’équipe disparaîtra et que ce sera une bataille sans merci pour la gloire individuelle.

Frederik Vesti au volant de la Mercedes W13 aux tests d’Abou Dhabi

L’équipe Mercedes a confirmé la participation du jeune Frederik Vesti aux tests d’après saison à Abou Dhabi fin novembre au volant de la monoplace de l’actuelle saison. 

Fredrik Vesti – actuellement pilote de Formule 2 pour l’équipe ART Grand Prix – fait partie de la filière des jeunes pilotes de Mercedes-AMG et aura donc l’opportunité de rouler pour la première fois de sa carrière avec une Formule 1 lors des tests d’après saison organisés à Abou Dhabi après la dernière manche de l’année fin novembre.

« C’est un rêve d’enfant devenu réalité ! Le 22 novembre, je participerai à ma toute première session dans une monoplace de Formule 1 Mercedes lors des tests des jeunes pilotes à Abou Dhabi. » a écrit Vesti sur son compte Twitter.

« C’est une incroyable marque de confiance de la part de Mercedes et je tiens à remercier Mercedes pour cela. »

Alors qu’il ne reste qu’une seule manche du championnat 2022 de Formule 2 à disputer [Abou Dhabi], Frederik Vesti occupe la huitième place au classement des pilotes avec 117 points marqués depuis le début de l’année.

Lando Norris a discuté avec d’autres équipes avant de signer avec McLaren

Le Britannique Lando Norris a confirmé avoir discuté avec plusieurs équipes de la grille – dont Red Bull – avant de finalement signer un nouveau contrat avec son actuelle écurie McLaren.

Au début de la saison 2022, McLaren a annoncé une reconduction de contrat pour Lando Norris dans le cadre d’un accord pluriannuel qui verra le Britannique rester dans l’équipe de Woking au moins jusqu’à la fin de la saison 2025. Mais dans une récente interview accordée à AMUS, Lando Norris a révélé qu’il avait discuté avec plusieurs écuries de la grille avant de finalement signer un nouveau contrat avec McLaren.

Interrogé le week-end dernier à Mexico pour savoir s’il pouvait éventuellement donner plus de détails sur ces discussions qu’il a pu avoir avec d’autres équipes, le Britannique a répondu : « C’était plus parce que j’arrivais à la fin de mon contrat, et ce n’était pas comme si nous [lui et Red Bull] parlions depuis longtemps. »

« Tout le monde essaie toujours de parler à toutes les équipes à un moment donné, alors je leur ai parlé et j’ai aussi parlé à d’autres personnes. » a expliqué Norris, cité par Sky Sports.

« Une discussion est une discussion, ce n’est pas comme « qu’est-ce qu’on peut faire tout de suite ? » Rester en contact, des choses comme ça, parfois c’est aussi simple que cela. »

Lando Norris a également insisté sur le fait qu’il a toujours préféré la sécurité d’un contrat à long terme et qu’il a tout d’abord discuté avec son équipe McLaren avant de regarder ailleurs sur la grille.

« Avant de parler à quelqu’un d’autre, mes discussions ont d’abord été avec McLaren, c’est toujours comme ça que ça se passe. J’ai toujours été heureux chez McLaren. La meilleure chose est d’avoir signé le contrat que j’ai maintenant et d’avoir simplement cette confiance que vous allez être en F1 pour trois, quatre ou cinq ans. »

« Pour moi, c’est la meilleure sensation, parce que cela vous rend plus détendu d’être plus à l’aise dans l’environnement dans lequel vous vous trouvez. »

L’an prochain, Lando Norris fera équipe avec un autre jeune tout aussi prometteur; l’Australien Oscar Piastri qui remplacera directement son compatriote Daniel Ricciardo.

Villeneuve voudrait voir l’amende de Red Bull répartie entre les équipes de F1

Le Canadien Jacques Villeneuve estime que la lourde amende infligée à l’équipe Red Bull pour avoir enfreint la réglementation sur le plafond budgétaire en 2021 en F1 n’aura finalement aucun impact sur l’écurie de Milton Keynes et aimerait donc voir ce montant divisé et redistribué aux autres équipes de la grille.

Red Bull a été reconnue coupable d’un dépassement “mineur” du plafond budgétaire lors de la saison 2021 et s’est vue proposer un ABA (accord de violation) par la FIA que l’écurie de Milton Keynes a accepté. En acceptant cette ABA, Red Bull a accepté les sanctions associées et qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

Si certains comme Helmut Marko estiment que ces sanctions sont sévères, d’autres comme Jacques Villeneuve auraient aimé plus de précisions de la part de la FIA, bien que le champion du monde 1997 admet que la réduction de 10% du temps passé en soufflerie aura certainement un impact négatif sur les performances de l’équipe Red Bull en 2023.

Concernant la sanction financière de 7 millions de dollars cependant, Villeneuve pense que cette dernière n’aura aucun impact sur Red Bull et regrette même que cette somme ne soit pas divisée pour être répartie entre toutes les autres équipes de la grille, ce qui aurait selon lui un bien plus grand impact.

« La décision et la sanction ne m’ont pas encore précisé ce qui est autorisé et ce qui n’est pas autorisé et quelle sanction vous recevrez pour cela. Et puis il y a eu ce recul fiscal, sinon l’excédent aurait été inférieur à un million. J’ai donc du mal à dire si la sanction est sévère ou pas. » explique Villeneuve dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site Formule1.nl.

« En tout cas, ce n’est pas de la triche. Mentir sur l’antipatinage, c’est tricher. Je doute que cela aurait fait une différence [la violation du plafond budgétaire] dans les résultats de cette année. Red Bull est si forte qu’ils auraient gagné de toute façon. »

« Ce qui me pose problème, c’est que la FIA encaisse maintenant 7 millions de dollars. Cela n’a donc pratiquement aucun effet pour Red Bull et les autres équipes n’en retirent pas un centime. Les 10% de temps en moins dans la soufflerie font mal, cela les ralentira. Mais ça ne donne pas de temps au tour aux autres, une partie de l’amende [reversée aux autres équipes] aiderait. Il faudrait simplement répartir cela entre les équipes. »

Alors que Mercedes considère que la FIA s’est montrée forte en sanctionnant Red Bull, la Scuderia Ferrari pour sa part a plus de mal à se contenter de cette sanction et aurait souhaité – tout comme McLaren – que la FIA fasse preuve d’une plus grande sévérité, notamment en réduisant de façon drastique le budget de l’équipe l’an prochain.

Hülkenberg « optimiste » quant à ses chances de revenir en F1 en 2023

Nico Hülkenberg dit qu’il est « relativement optimiste » quant à ses chances de revenir sur la grille de la F1 en 2023 en tant que titulaire, alors que l’Allemand est actuellement en pleine discussion avec l’équipe Haas.

Alors que la saison 2022 touche à sa fin et que la plupart des baquets pour la saison 2023 ont déjà tous trouvé preneur (il ne reste qu’un baquet chez Haas et un chez Wiliams), l’écurie américaine veut prendre son temps avant de décider si l’actuel titulaire Mick Schumacher sera reconduit ou pas. En ce sens, le patron de Haas a mis un dernier coup de pression sur Schumacher Jr en lui indiquant qu’il devrait marquer des points lors des quatre dernières courses de la saison pour être certain de conserver son baquet.

En parallèle, l’équipe Haas discute avec plusieurs candidats potentiels dont l’Allemand Nico Hülkenberg qui semble être le candidat le plus sérieux à l’éventuelle succession de Mick Schumacher en 2023. Le pilote – désormais âgé de 35 ans – a d’ailleurs récemment laissé entendre que les discussions avec Haas se poursuivaient et qu’il était « relativement optimiste » quant à ses chances d’obtenir ce baquet, bien que la décision finale sera évidemment prise par l’écurie américaine.

« En fin de compte, ce n’est pas ma décision, ce n’est pas moi qui doit la prendre. Il y a encore des discussions, je suis relativement optimiste, mais il va falloir patienter encore un peu. » a indiqué Hülkenberg sur Servus TV.

Actuellement, Hülkenberg est pilote de réserve pour l’écurie Aston Martin en Formule 1, mais cette semaine l’équipe du constructeur britannique a annoncé l’arrivée du Belge Stoffel Vandoorne en tant que réserviste à partir de 2023 aux côtés du Brésilien Felipe Drugovitch. Dans son communiqué de presse, Aston Martin n’a pas indiqué si Nico Hülkenberg conserverait son poste en 2023, ce qui pourrait laisser entendre que l’Allemand a d’autres projets.

Hülkenberg est sans baquet permanent depuis la fin de la saison 2019 lorsqu’il a quitté l’équipe Renault (désormais Alpine), mais l’Allemand a pu participer à plusieurs Grands Prix en tant que réserviste pour l’équipe Racing Point (désormais Aston Martin) en pleine période du Covid, notamment en 2020 et plus récemment en 2022 lorsqu’il a remplacé Sebastian Vettel aux Grands Prix de Bahreïn et d’Arabie Saoudite.

Dans sa carrière, Nico Hülkenberg a participé à 181 Grands Prix, mais n’a jamais réussi à monter sur un seul podium. L’Allemand a tout de même décroché une pole position en 2010 avec l’équipe Williams au Grand Prix du Brésil cette année-là.