Transferts F1 : Pierre Gasly voit des opportunités en 2023

Le Français Pierre Gasly admet être déçu de ne pas avoir eu une deuxième chance chez Red Bull pour 2022, mais le pilote AlphaTauri sait que d’autres opportunités arriveront en 2023.

Après une saison 2021 époustouflante (il a terminé dans le top six à seize reprises en qualifications), le Français Pierre Gasly a terminé à la neuvième place au championnat du monde des pilotes et a clairement impressionné beaucoup de monde au volant de sa modeste AlphaTauri.

Malgré ses belles performances, Red Bull a pris la décision de conserver Sergio Perez en 2022 aux côtés de Max Verstappen. Lorsqu’on lui demande s’il n’est pas trop déçu de devoir rester encore chez AlphaTauri en 2022, Gasly a répondu : « Mon envie et ma volonté de me battre pour les championnats du monde sont très fortes. Je suis en Formule 1 pour me battre au sommet, cela me motive à continuer de m’améliorer. Je ne vais pas mentir, c’est difficile de livrer une saison comme celle-ci [2021] et quand je me compare à ceux qui ont la chance d’obtenir un baquet chez Red Bull [Perez, ndlr], c’est décevant. » a déclaré Pierre Gasly à AMUS.

« Sur la base des chiffres et des résultats, j’ai réalisé une meilleure performance que n’importe qui d’autre dans cette équipe, mais au final, je ne reçois pas la reconnaissance et de récompense pour cela. »

« C’est dur à avaler, cela me déçoit bien-sûr. Je sais ce que je veux accomplir dans ce sport, je veux me battre au sommet. Cela n’a pas changé. Cela n’arrivera pas l’année prochaine, mais cela ne veut pas dire que si cela n’arrive pas en 2022 cela n’arrivera pas en 2023. Je continue à plein régime et je crois en moi. J’espère qu’AlphaTauri sera aussi bonne cette saison malgré le changement de réglementation. »

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de rester « coincé » dans une écurie de milieu de peloton, le Français a répondu : « Non, parce que le marché va changer pour de nombreux pilotes, les contrats expireront en 2023. »

« Il y aura des opportunités, tout se passe très vite en Formule 1. Je ne suis pas trop inquiet, il y aura des opportunités. Nous verrons quand ce sera le bon moment. Pour l’instant, je veux me concentrer sur chaque week-end de course, sur ma performance, je veux donner le meilleur de moi-même. Le mieux que je puisse faire est de répéter des résultats comme ceux obtenus au Mexique [quatrième au GP du Mexique 2021], terminer cinquième des qualifications – derrière Mercedes et Red Bull dans une voiture du milieu de grille. Je ferai certainement mieux avec une voiture rapide, c’est la seule chose qui compte. »

Concernant la saison 2022, Gasly se dit « excité » à l’idée de débuter cette nouvelle saison au volant d’une nouvelle monoplace : « Je suis excité parce que c’est une opportunité pour l’équipe et moi. En même temps, il serait naïf de dire que cela ne sera qu’une chance pour nous seuls, car tout le monde va pouvoir faire un grand pas en avant. J’en suis conscient, je sais que tout peut arriver, pour le meilleur ou pour le pire. »

« Ce que j’ai vu de la voiture pour l’instant me rend positif. J’attends avec impatience les tests à Barcelone [essais hivernaux, ndlr] en espérant que nous aurons une surprise comme Brawn GP à l’époque. »

Verstappen admet que la chance lui a souri au bon moment

Le champion du monde 2021, Max Verstappen, a admis que la chance lui a souri au bon moment lors de la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

Le pilote Red Bull a décroché son premier titre mondial en Formule 1 en 2021 après avoir remporté le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi – ultime manche du championnat du monde – lorsqu’il a pu doubler dans le dernier tour de course Lewis Hamilton.

Bien qu’il ait mené le championnat pilotes durant une grande partie de la campagne 2021, Verstappen a eu son lot de malchance avec un abandon à Bakou à la suite d’une crevaison, un crash spectaculaire à Silverstone lorsqu’il se battait pour la première place avec Lewis Hamilton ou encore un autre incident avec le pilote Mercedes l’obligeant à abandonner au Grand Prix d’Italie à Monza.

Finalement, la chance a tourné pour le Néerlandais lors de la dernière course de la saison lorsque le directeur de course de la FIA a envoyé en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin à la suite de l’accident du pilote Williams Nicholas Latifi, ce qui a permis à Verstappen de rentrer au stand pour chausser des pneus neufs et attaquer Lewis Hamilton dans le dernier tour pour s’emparer de la victoire et donc du titre.

« C’est toujours difficile d’utiliser les mots justes pour ça, mais il faut toujours un peu de chance dans la vie, et je pense que jusque-là [à Abou Dhabi] je n’ai pas vraiment eu beaucoup de chance – sinon je pense que le championnat aurait pu être décidé bien plus tôt. » a déclaré Max Verstappen dans un entretien accordé à Sky Sports.

« La chance est arrivée au bon moment pour moi et bien-sûr, vous devez toujours saisir l’opportunité, et c’est que nous avons fait en équipe. »

Le pilote Red Bull a admis qu’il savait que sans cette voiture de sécurité ses chances d’être titré étaient quasiment nulles, mais le Néerlandais n’a jamais voulu abandonner durant la course : « Bien-sûr, je pouvais voir qu’ils étaient très rapides [Mercedes], et je pense que nous avions tout essayé. Alors je me suis dit : « je vais faire tout ce que je peux jusqu’au bout, tout donner, ne pas leur faire croire que c’est facile. »

« Nous avons ensuite chaussé les pneus [lors de la voiture de sécurité], et peut-être qu’avec du recul on pourrait se dire que s’ils avaient eux aussi chaussé des pneus [neufs], je serais resté en piste et nous aurions eu le scénario inverse. »

Au final, Max Verstappen a remporté son premier titre mondial en Formule 1 à l’âge de 24 ans, tandis que l’équipe Mercedes a décroché un huitième titre mondial au championnat du monde des constructeurs au terme de la saison 2021.

Mazepin : « Je suis comme le vin, je me bonifie avec l’âge »

Le Russe Nikita Mazepin se dit être un grand passionné de sport automobile et ne désespère pas d’avoir un jour entre les mains une monoplace capable de se battre pour des victoires en F1.

Nikita Mazepin a rejoint l’équipe Haas en 2021 pour débuter sa carrière en Formule 1 à l’âge de 21 ans. Fils de Dmitry Mazepin – un homme d’affaires oligarque biélorusse-russe – le jeune homme est considéré par beaucoup comme un « fils à papa », notamment parce que l’une des sociétés de son père [Uralkali] n’est rien d’autre que le sponsor-titre de l’écurie Haas pour laquelle il pilote.

En 2021 lors de sa première saison en catégorie reine, Nikita Mazepin n’a pas réussi à marquer le moindre point au volant d’une monoplace n’ayant reçu aucun développement. Malgré une première année décevante, le Russe assure qu’il reste plus motivé que jamais pour aider son équipe à revenir en milieu de peloton et que son amour pour le sport automobile reste sa plus grande motivation : « Lorsque vous vous battez pour la dernière place en Formule 1, vous espérez toujours un avenir meilleur. Vous espérez toujours être plus rapide et passer de meilleures journées. A cet égard, je pilote pour conduire l’équipe vers un plus grand succès, pour avoir une monoplace meilleure et plus compétitive. » a déclaré Mazepin à Motorsport-Magazin.

« Il n’ont pas eu cela depuis quelques années, donc, il ne s’agit pas d’aujourd’hui, mais plutôt de ce qui va se passer. Espérons que les rêves se réaliseront. »

« La raison pour laquelle je suis en Formule 1 est très simple. » poursuit Mazepin. « J’ai toujours aimé le sport automobile depuis mon enfance, j’ai toujours passé mon temps libre à faire de l’exercice. Je fais toutes sortes de choses : jet skis, buggies, quads… j’aimerais aussi faire du motocross, mais c’est trop dangereux. Ça a toujours été quelque chose que j’ai aimé faire, quand j’avais cinq ou six ans, je faisais du Karting et j’étais plus rapide que les autres pilotes autour de moi. A cet âge dans la vie, entre 5 et 15 ans, il y a très peu de choses en dehors du sport dans lesquelles on peut se sentir performant. »

« Donc vous n’avez pas l’impression de gâcher cette vie en faisant quelque chose d’utile. Vous ressentez cette incitation à la compétition, un jour vous faites un meilleur travail que les autres et vous êtes meilleur, un autre jour vous faites un mauvais travail et vous êtes pire qu’eux. C’est un sentiment spécial, je suis devenu accroc à l’amélioration et finalement c’est devenu mon travail. »

« Je suis le seul pilote russe en Formule 1 et j’ai toute la vie devant moi pour suivre les traces de mon père et être à ses côtés dans l’entreprise. Je suis sûr que je le serai, mais pour l’instant, je vais tourner en rond un bon moment. »

Concernant l’avenir justement, Mazepin attend d’avoir une monoplace compétitive entre les mains pour démontrer tout son talent : « Définitivement, je suis comme le vin, je me bonifie avec l’âge ! Quand je regarde ma carrière, si la voiture me convient et que les réglages sont bons, alors je peux être rapide tout de suite. Mais j’ai besoin de temps pour que la voiture, l’équipe et moi-même fonctionnions comme un package complet jusqu’à ce que nous puissions faire une percée. »

« De façon générale dans la vie, je pense que si vous voulez réussir dans différents domaines, comme le sport ou les affaires ou quoi que vous fassiez, la façon dont vous travaillez doit être similaire. Il y a un diction qui dit que les gens qui réussissent ne réussissent pas seulement dans un domaine. Pour moi, il s’agit d’une approche et du dévouement et du travail acharné que vous y mettez. Que vous le fassiez au sport, à l’école ou ailleurs. »

Perez débute sa deuxième année chez Red Bull avec une bonne base

Le Mexicain Sergio Perez estime avoir désormais une base très solide sur laquelle se reposer pour attaquer sa deuxième saison au sein de l’équipe Red Bull Racing en 2022.

Perez a rejoint Red Bull en 2021 après plusieurs années passées chez Racing Point [désormais devenue Aston Martin]. Le pilote mexicain a dû prendre ses marques au sein d’une équipe ayant ses propres méthodes de travail, alors qu’il a été confronté d’emblée au pilote vedette de l’écurie, le Néerlandais Max Verstappen.

Le défi n’était pas si simple pour Perez en 2021, mais le Mexicain a finalement réussi à s’adapter à sa nouvelle équipe et à sa nouvelle monoplace et a terminé la campagne 2021 à la quatrième place au championnat du monde des pilotes et a rapidement été retenu par Red Bull pour une deuxième saison en 2022.

Après une année complète à Milton Keynes, Checo estime qu’il pourra débuter cette nouvelle saison sur de bonnes bases : « Nous avons déjà une base de référence sur laquelle nous pouvons travailler et nous améliorer, ce qui fait une énorme différence. Je connais déjà les gens, je sais déjà à qui demander quoi et comment tirer le meilleur parti de chaque individu autour de moi, il s’agit d’une image très différente [par rapport à 2021]. » a déclaré Sergio Perez, cité par GPFans.

Après une première année au sein de l’équipe Red Bull aux côtés du champion du monde en titre, le Mexicain assure qu’il a beaucoup appris : « Beaucoup pour être honnête. Red Bull vous pousse vraiment au maximum. Pas seulement les pilotes, mais aussi les ingénieurs, les mécaniciens et les responsables. »

« Tout le monde travaille d’arrache-pied pour offrir le résultat parfait, le moment parfait pour tout le monde. Ce fut une expérience formidable et cela m’a amené à un autre niveau en tant que pilote. » conclut le Mexicain.

Pourquoi la F1 2022 de Red Bull ne s’appellera pas RB17 ?

En 2022, la nouvelle monoplace de l’équipe Red Bull Racing ne s’appellera pas RB17 comme le voudrait la logique, mais RB18. Petite explication.

Jusqu’à présent, le nom des monoplaces de l’équipe Red Bull suivait la logique en reprenant le nom de l’écurie suivi du modèle fabriqué, le chiffre n’ayant absolument rien à voir avec l’année [ex: RB14, RB15, RB16….]. Pour la saison 2021, en raison du gel d’une partie de la règlementation, Red Bull a choisi de baptiser sa monoplace RB16B, notamment parce qu’il s’agissait du même châssis que la version utilisée en 2020. Une solution également retenue par l’équipe Williams qui a participé à la saison 2021 avec la FW43B.

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, a d’ailleurs révélé qu’il n’y aura jamais de monoplace baptisée RB17, mais que celle de la saison 2022 s’appellera RB18 : « Il n’y aura jamais de RB17. Le prochain modèle en 2022 s’appellera RB18. » a confirmé le Britannique.

Concernant le développement de la RB18 de 2022 qui sera présentée d’ici quelques semaines, Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a indiqué que l’équipe « est dans les temps » et que les ingénieurs travaillent sans relâche à Milton Keynes : « Ça tourne 24h/24, les Britanniques ne sont pas des vacanciers. Ils ne connaissent que le Boxing Day [un jour férié célébré le 26 décembre]. » a expliqué l’Autrichien à AMUS.

Steiner « surpris » par la haine persistante des gens envers Mazepin

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, s’est dit très surpris de constater à quel point les gens « n’ont pas lâché » son pilote Nikita Mazepin en début de saison en 2021 lorsque le Russe s’est retrouvé dans une polémique après la publication d’une vidéo.

Pour rappel, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux en fin d’année 2020 dans laquelle on pouvait voir le nouveau pilote de l’équipe Haas, Nikita Mazepin, avoir des gestes plus que déplacés envers une jeune fille dans une voiture. La vidéo est rapidement devenue virale et le pilote russe a dû essuyer de nombreuses insultes et critiques sur les réseaux sociaux et une pétition demandant son bannissement de la Formule 1 a même été mise en ligne à l’époque. Le hashtag #WeSayNoToMazepin a même été créé par les internautes sur les différents réseaux sociaux pour demander la mise à l’écart du pilote russe de la Formule 1.

L’équipe Haas avait alors réagi très rapidement en indiquant qu’elle ne cautionnait pas le comportement de son futur pilote et que la situation sera étudiée en interne, tandis que dans la foulée, le pilote russe a publié lui aussi un court communiqué pour s’excuser de son comportement.

Malgré ses excuses publiques, Mazepin a été la cible de nombreuses critiques durant de nombreux mois, ce qui a surpris son patron Gunther Steiner : « J’ai réussi à rester calme. J’en ai parlé avec lui, et pour lui, il était clair qu’il avait fait quelque chose de mal et qu’il n’aurait pas dû le faire. » a déclaré Steiner, cité par GPFans.

« Mais là encore, il s’agit d’un jeune homme et vous avez le droit à avoir une deuxième chance. Je m’en suis remis assez rapidement. Beaucoup de gens n’ont pas lâché prise, ce qui m’a surpris, car il se passe beaucoup de choses dans le monde et les gens lâchent prise assez rapidement [habituellement]. Mais ils ne l’ont pas lâché pendant longtemps et je ne sais pas pourquoi. Peut-être que je n’ai pas besoin de savoir. »

« Au final, c’est certain que cela ne l’a pas aidé en début de saison car il y avait des distractions, surtout lorsque vous êtes jeune. » a conclu Steiner.

Pour sa première saison en Formule 1, le Russe Nikita Mazepin n’a marqué aucun point après 22 Grands Prix disputés, tout comme son coéquipier Mick Schumacher.

Russell pense que cinq équipes pourront se battre pour le titre en F1 en 2022

Le nouveau pilote Mercedes, George Russell, ne s’attend pas à une saison facile en 2022 avec sa nouvelle équipe, le Britannique estimant que plusieurs écuries seront en lice pour décrocher le titre mondial cette année en F1.

George Russell a rejoint l’équipe Mercedes cette année après avoir passé trois saisons chez Williams. Le Britannique arrive au sein de l’équipe ayant décroché le titre constructeurs à huit reprises depuis 2014, mais avec l’introduction des nouvelles règles techniques cette saison, Russell s’attend à ce que d’autres écuries de la grille viennent se mêler à la bataille pour le titre cette année.

« Une équipe comme Ferrari qui a traversé une période difficile au cours des deux dernières années va avoir tellement faim, surtout avec ce nouveau changement de règle, de revenir et de se battre, comme McLaren également. » a déclaré George Russell.

« Ces équipes ont l’infrastructure et les talents au sein du département d’ingénierie, avec les pilotes également, pour vraiment se battre. Je crois vraiment qu’il y a cinq équipes toutes capables de vraiment faire quelque chose de spécial l’année prochaine, donc vous devez être absolument au dessus, et je pense que le développement va être absolument essentiel [en 2022]. »

Une multitude de changements de règles combinés au plafonnement des coûts signifient qu’une guerre du développement déterminera certainement le vainqueur du championnat la saison prochaine selon Russell : « Ce ne sera pas celui qui aura la voiture la plus rapide [aux essais hivernaux ou à la première course] ; c’est celui qui parvient à bien comprendre la voiture et peut se développer et construire à partir de ces fondations tout au long de l’année. Et je pense que toutes les équipes vont faire de gros progrès de la première course à la fin de la saison. »

Vettel estime que Schumacher a atteint son objectif malgré ses nombreux crashs

Sebastian Vettel ne s’inquiète pas du nombre d’accidents réalisés en 2021 par son compatriote Mick Schumacher pour sa première année en Formule 1, le quadruple champion du monde estimant que les erreurs font partie de l’apprentissage d’un jeune pilote.

En 2021, Mick Schumacher n’a pas réussi à marquer le moindre point pour sa première année en catégorie reine avec l’équipe Haas au volant d’une monoplace dont le développement n’a jamais débuté, puisque l’écurie américaine a pris la décision de tirer un trait sur la campagne 2021 pour concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022.

Dans l’ensemble, c’est bien Mick Schumacher qui a « cassé » le plus de carbone en 2021 chez Haas puisque les accidents de l’Allemand ont entrainé des dommages importants et une facture finale très salée pour l’équipe américaine. Cependant, Sebastian Vettel – qui est devenu depuis quelques années le mentor de Mick Schumacher – estime que la situation n’est pas dramatique tant que l’Allemand ne reproduit pas toutes ses erreurs en 2022.

« Il a bien résisté au volant de la pire voiture du peloton et il a également atteint son objectif principal qui était de terminer devant son coéquipier. » a déclaré Sebastian Vettel au Blick.

Lorsque Roger Benoit (journaliste du Blick) insiste tout de même sur le fait que Mick Schumacher a crashé sept monoplaces au cours de la saison 2021, Vettel répond : « La première année, il y a encore beaucoup de choses à apprendre et une fois que vous n’êtes plus autorisé à faire cela [se crasher], cela devient difficile. Je lui souhaite juste d’avoir une meilleure voiture en 2022 à la hauteur de son talent. »

En 2022, Mick Schumacher sera toujours associé au Russe Nikita Mazepin chez Haas. Les deux hommes connaitront leur deuxième saison en Formule 1 au volant d’une monoplace cette fois-ci bénéficiant des derniers développements possibles en fonction de la règlementation.

Franz Tost : « Pierre Gasly a un potentiel fantastique »

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, a insisté sur le fait que Pierre Gasly recèle toujours un « potentiel fantastique » et pense que le pilote français sera compétitif à 100% en 2022 s’il dispose d’une bonne monoplace.

Depuis son retour chez Toro Rosso [désormais AlphaTauri] en 2019, Pierre Gasly n’a cessé d’impressionner avec des performances incroyables au volant d’une monoplace faisant pourtant partie du milieu de peloton. Fin 2019, le Français décrochait son premier podium en Formule 1 en terminant à la deuxième place au Grand Prix du Brésil. Quelques mois plus tard, Gasly décrochait sa première victoire en catégorie reine en remportant le Grand Prix d’Italie 2020 à Monza sur les terres de son équipe basée à Faenza.

En 2021, le pilote AlphaTauri a poursuivi sa progression avec de nombreuses apparitions dans le top six et un podium à Bakou au Grand Prix d’Azerbaïdjan comme meilleur résultat de l’année, toujours avec une monoplace de milieu de grille. Malgré ses performances remarquables, Red Bull (qui reste l’employeur de Gasly) a choisi de conserver le Mexicain Sergio Perez au sein de son équipe mère pour la saison 2022. Gasly pour sa part poursuivra l’aventure avec AlphaTauri cette année toujours aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

Interrogé pour savoir à quel point Pierre Gasly pouvait encore s’améliorer après sa saison 2021 époustouflante, le directeur de l’équipe AlphaTauri a répondu : « Il a un potentiel fantastique. Ce qui est important, c’est que j’ai toujours le sentiment qu’il peut encore s’améliorer, ce qui peut être décisif à ce niveau. Si nous lui fournissons l’année prochaine une voiture compétitive, il sera là à 100%. » a déclaré Franz Tost, cité par GPFans.

« En termes de pilotage, il a désormais l’expérience pour savoir comment régler la voiture, comment gérer les pneus, il peut lire la course, ce qui est très important. Aussi à la radio avec les questions qu’il pose. Il a fait cette année encore un grand pas en avant, vraiment un grand pas. Une fois de plus, si notre voiture fonctionne [en 2022], il sera là. »

En 2021, Pierre Gasly a terminé à la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec 110 points inscrits en 22 courses.

Steiner impressionné par la résilience de son personnel en 2021

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a déclaré qu’il avait été impressionné par l’attitude de son équipe tout au long d’une saison 2021 à oublier pour l’écurie américaine, qui n’a pas marqué le moindre point au championnat du monde.

En 2021, l’équipe Haas a pris la décision de ne pas développer sa monoplace pour concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace de la saison 2022 en raison de l’entrée en vigueur des nouvelles règles techniques en Formule 1. Dans ce contexte, Steiner a tenu à souligner le travail réalisé par les mécaniciens et les ingénieurs de son équipe pour se placer dans la meilleure position possible chaque week-end en 2021, tout en sachant qu’ils détiendraient probablement les deux dernières places sur la grille dans la plupart des courses.

« Je suis assez impressionné par la façon dont les gars ont continué. Ils n’ont jamais abandonné vous savez, nous savions où nous finirions, mais nous avons toujours continué à nous battre. » a déclaré Gunther Steiner, cité par Crash.net.

« Même si nous avions un dixième de retard, nous avons essayé de gagner un demi-dixième et tout cela c’est grâce aux gars. Ils ont vraiment continué à se battre, parce qu’il y a aussi, je dirais environ 60% des gens, qui sont ici depuis le début, donc ils savent que nous pouvons le faire. Tout le monde est motivé pour revenir et marquer à nouveau des points et se battre au milieu du peloton. »

« Je ne dirais pas que c’était facile, mais j’ai autour de moi un groupe de personnes qui savent ce que nous faisons, et vous devez toujours rester impliqué. C’est ce que vous devez faire. Nous n’avons jamais abandonné, personne dans l’équipe n’a jamais abandonné et c’est le plus important et cela permet à l’équipe de continuer. »

Lanterne rouge du championnat du monde 2021, l’équipe Haas est la seule écurie de la grille à n’avoir marqué aucun point l’an dernier en Formule 1.

Williams F1 remporte son procès contre ROKIT

L’équipe de Formule 1 Williams a remporté 35,7 millions de dollars en arbitrage après que l’ancien sponsor titre ROKiT se soit retiré de deux accords de sponsoring pluriannuels.

Avant le début de la saison 2019, la société de télécommunications ROKiT a été annoncée comme sponsor titre de l’équipe Williams pour un contrat de trois ans. Au milieu de la campagne 2019, cet accord a été prolongé pour deux années supplémentaires, ce qui devait permettre à ROKIT de rester sponsor titre de l’écurie britannique jusqu’à la fin de la saison 2023.

Cependant, en raison des piètres performances de l’équipe Williams en 2019 et de l’arrivée de la pandémie de Coronavirus qui a mis à l’arrêt la Formule 1 durant plusieurs mois en 2020, ROKIT a pris la décision de stopper son partenariat avec effet immédiat début 2020 et n’avait pas rempli ses obligations de paiement envers l’équipe Williams qui n’a donc pas hésité à attaquer ROKIT en justice.

Lors d’une récente audience devant un tribunal fédéral aux États-Unis, le conciliateur Klaus Reichert SC a rejeté les arguments de ROKiT selon lesquels il avait retenu le paiement de Williams parce que l’équipe n’avait pas rempli ses obligations en termes de performances en vertu de l’accord après le 1er janvier 2020, alors que ROKIT devait normalement s’acquitter de la somme de 26,2 millions de livres sterling de paiements manqués, ainsi que d’un bonus de 1 million de dollars.

L’arbitrage fédéral a donc sommé la société ROKIT à payer 26,2 millions de livres sterling à Williams en dédommagement.

Le Raidillon version 2022 prend forme à Spa-Francorchamps

Les travaux faisant partie d’une stratégie globale visant à la diversification des activités se poursuivent sur le tracé de Spa-Francorchamps en Belgique.

Entamés le 15 novembre dernier, ces travaux sont destinés à obtenir la double homologation FIA/FIM qui permet le retour de l’endurance moto à Spa-Francorchamps. En effet, pour accueillir les 24H SPA EWC Motos les 4 & 5 juin 2022, l’homologation FIM grade C est nécessaire. Les travaux ont donc essentiellement trait à l’élargissement des dégagements et à la mise en place de bacs à graviers. Il a également été décidé de coupler les travaux réalisés en piste avec des travaux d’infrastructure pour un meilleur accueil des spectateurs.

Plusieurs virages du tracé belge sont concernés par ces travaux (1, 6, 7, 8, 16, 17), ainsi que les virages 2 à 4 formant le Raidillon de l’Eau Rouge. A ce titre, le sommet du Raidillon (virage 4) voit son dégagement en asphalte élargi sur le côté droit de la piste. La portion gauche du Raidillon (virage 3) fera place à un dégagement asphalté plus important (voir photo d’illustration). Quant au pied du Raidillon, l’Eau rouge (virage 2), les rails seront déplacés pour permettre un élargissement du dégagement. Une tribune couverte sera enfin érigée au sommet du Raidillon pour la fin avril, comprenant 4600 places et des loges.

Le Grand Prix de Belgique 2022 est programmé sur le tracé de Spa-Francorchamps du 26 au 28 août et sera la quatorzième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Vidéo : revivez les Ferrari Finali Mondiali 2021

Rendez-vous incontournable pour tout fan de Ferrari qui se respecte, le show Finali Mondiali de Ferrari est organisé chaque année sur un tracé différent. En 2021, c’est sur le circuit du Mugello en Italie qu’a eu lieu cet événement.

Le public venu au Mugello a pu admirer de nombreux modèles de la marque au cheval cabré durant cette journée spéciale, dont des anciennes monoplaces de Formule 1 pilotées par Giancarlo Fisichella, Andrea Bertolini et Olivier Beretta. Les nostalgiques apprécieront d’ailleurs le doux son du moteur V8.

Cette année, les Ferrari Finali Mondiali reviendront pour la première fois depuis 1999 sur l’Autodrome Enzo et Dino Ferrari à Imola du 26 au 31 octobre 2022. Il s’agit d’un retour significatif sur le lieu portant le nom du fondateur de la marque de Maranello, qui a néanmoins continué à accueillir de nombreuses éditions des événements Ferrari Challenge Europe, F1 Clienti et XX Program au cours des dernières années.

Valtteri Bottas n’a jamais envisagé de quitter la F1

Le Finlandais Valtteri Bottas a déclaré qu’il n’avait jamais envisagé de rompre ses liens avec la Formule 1 à la fin de la campagne 2021 après avoir perdu son baquet chez Mercedes.

En 2021, l’équipe Mercedes a annoncé que Valtteri Bottas serait remplacé par le Britannique George Russell à partir de la saison 2022 après cinq saisons passées à Brackley pour le pilote finlandais. Dans la foulée de cette annonce, Alfa Romeo a confirmé l’arrivée de Bottas au sein de son équipe à partir de 2022.

Passant de la meilleure équipe de la grille (Mercedes a remporté huit titres constructeurs consécutifs depuis 2014) à l’une des équipes du bas de classement, Valtteri Bottas a admis s’être demandé si son passage chez Alfa Romeo était la bonne décision, mais le Finlandais assure qu’il n’a jamais pensé à quitter définitivement la Formule 1.

Lorsqu’il lui a été demandé s’il avait eu des doutes lors de la signature de son contrat avec Alfa Romeo, Bottas a répondu : « Oui bien-sûr. Je sais que je quitte une équipe avec laquelle vous avez une chance de gagner. Ce sera différent la saison prochaine. » a déclaré Bottas à GPFans.

« Heureusement, rien ne s’est passé du jour au lendemain. J’ai donc eu beaucoup de temps pour réfléchir. Bien-sûr, je me suis aussi demandé si je voulais cela ou si je devais faire autre chose, c’était aussi une option [de quitter la F1], mais je n’ai jamais sérieusement envisagé de quitter la Formule 1, car au fond de moi, j’aime toujours la F1 et la compétition. »

« Encore une fois, faire référence à quelque chose de nouveau et à un projet à long terme [Bottas a signé un contrat pluriannuel, ndlr] est une motivation pour moi, d’essayer d’aider l’équipe du mieux que je peux, et je pense que cela peut être gratifiant si nous réalisons de bonnes choses ensemble. » conclut Bottas.

En 2022, Valtteri Bottas fera équipe avec un jeune pilote débutant chez Alfa Romeo; le Chinois Guanyu Zhou.

Officiel : Otmar Szafnauer a quitté Aston Martin F1

L’équipe Aston Martin a confirmé ce mercredi le départ de son directeur d’exploitation, l’Américain Otmar Szafnauer. Aucun remplaçant n’a encore été nommé.

Depuis quelques mois, la rumeur d’un départ de Szafnauer de l’équipe Aston Martin a été lancée par nos confrères d’AutoHebdo, une rumeur rapidement démentie par le principal intéressé lui-même. Mais ce mercredi, l’équipe du constructeur britannique a confirmé que Szafnauer a quitté la société et son rôle au sein de l’équipe Aston Martin.

« Otmar Szafnauer a quitté la société et son rôle au sein de l’équipe Aston Martin. L’équipe sera gérée par l’équipe de direction jusqu’à ce qu’un remplaçant soit nommé. » peut-on lire dans un court communiqué.

« Nous tenons à le remercier pour le service rendu à l’équipe au cours des 12 dernières années et lui souhaitons bonne chance pour l’avenir car il relèvera sans aucun doute de nouveaux défis. Heureusement, nous sommes dirigés et gérés par un groupe d’individus solide, et nous sommes à l’aise de prendre un peu de temps pour explorer les options avant d’annoncer une nouvelle structure d’équipe. L’équipe se concentre actuellement sur la préparation de la voiture la plus compétitive possible pour le début de la saison 2022. »

Comme le révélait AutoHebdo il y a quelques mois, l’Américain devrait rejoindre l’équipe Alpine avant le début de la saison 2022, à moins qu’il ne doive respecter une période de jardinage d’une année. Des annonces sont attendues au cours des prochains jours…

Les responsables du Nürburgring « prêts à discuter » avec la F1

Les responsables du circuit du Nürburgring en Allemagne n’ont pas tardé à répondre au PDG de la F1 en expliquant qu’ils étaient « toujours prêts à discuter » en vue d’un éventuel retour de la Formule 1.

Lors d’un entretien accordé à Sport 1(que vous pouvez retrouver ici) récemment, le patron de la Formule 1, Stefano Domenicali, a déclaré qu’il était déçu et triste de constater le peu d’intérêt de la part de l’Allemagne pour continuer à faire partie du calendrier de la Formule 1 : « Ce qui est très important, c’est que nous devons nous assurer que les Grands Prix traditionnels gardent leur place [au calendrier] et croyez moi, je suis triste et aussi déçu que nous n’ayons pas de Grand Prix en Allemagne pour le moment. » a déclaré l’Italien.

« Mais malheureusement, je ne vois pas de réel intérêt de la part de l’Allemagne à faire à nouveau partie du calendrier de la Formule 1. C’est dommage et en fait difficile à croire. J’espère que cela changera de nouveau à l’avenir. Nous avons tellement de demandes de partout dans le monde que nous pourrions facilement courir sur 30 circuits différents et voir que personne en Allemagne ne se manifeste est regrettable. »

A la suite des commentaires du patron de la Formule 1, les responsables du circuit du Nürburgring se sont faits entendre : « Nous sommes toujours prêts à discuter. » a déclaré le directeur de la communication de la société d’exploitation, Alexander Gerhard, cité par Sky Sports.

« Nous continuons de penser que nous pouvons très bien imaginer la Formule 1 au Nürburgring, mais dans des conditions générales économiquement raisonnables. » a-t-il ajouté.

Depuis quelques années, le Nürburgring alternait avec le circuit d’Hockenheim au calendrier de la F1 pour des raisons financières. Un modèle qui, selon Gerhard, pourrait également être envisageable dans le futur puisque les risques financiers seraient alors partagés. Mais les responsable du Nürburgring voient également un attrait supplémentaire avec la présence de la fameuse boucle nord de leur tracé, la Nordschleife – qui a accueilli une course de F1 pour la dernière fois en 1976 et qui n’est plus du tout adaptée aux monoplaces modernes : « La Nordschleife peut être considérée comme une idée car elle a une longue tradition, mais il faudrait des discussions avec toutes les personnes impliquées. Ce serait la troisième étape avant la première. » a déclaré Gerhard.

En 2022, l’Allemagne ne fait pas partie du calendrier de la Formule 1 qui compte pas moins de 23 Grands Prix, un record depuis la création du championnat du monde en 1950.

Calendrier F1 2022

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Le PDG de la F1 voit une saine concurrence entre anciennes et nouvelles destinations

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a déclaré que la mise en concurrence entre les anciennes et nouvelles destinations pour la F1 améliore les performances des sites traditionnels qui doivent redoubler d’effort pour conserver leur course.

Depuis plusieurs années maintenant, la Formule 1 cherche à se déplacer sur des circuits situés dans des pays qu’elle n’a pas encore visité depuis la création du championnat du monde en 1950. A ce titre, la catégorie reine s’est déplacée l’an dernier en Arabie Saoudite ou encore au Qatar pour la toute première fois de son histoire.

De ce fait, des Grands Prix traditionnels comme celui d’Allemagne (qui n’est plus au calendrier depuis 2020) sont soumis à de fortes pressions pour conserver leur place au calendrier de la F1 et se doivent de relever leur niveau de jeu en apportant – par exemple – des modifications sur leur tracé. Pour le PDG de la F1, cette concurrence entre nouveaux sites et sites traditionnels est une bonne chose.

« L’endroit où les courses ont lieu pourrait changer parce que Liberty [media] veut pousser la barre à un niveau encore plus élevé. Par conséquent, les nouveaux sites offrent des événements tellement fantastiques que les sites plus anciens et traditionnels doivent intensifier leur jeu. C’est la beauté de cette situation actuelle, tout le monde est motivé pour être meilleur. » a déclaré Stefano Domenicali lors d’un entretien accordé à Robb Report.

La Formule 1 visant désormais des marchés clés pour l’organisation de nouveaux Grands Prix, Domenicali a déclaré que la Corée du Sud – en plus de l’Afrique du Sud – était un pays dans lequel la catégorie reine pourrait se rendre à l’avenir.

« L’Amérique du Nord et l’Asie sont deux régions importantes pour le développement de l’entreprise, mais nous avons également suscité un grand intérêt de la part de l’Afrique du Sud. La Chine et la Corée du Sud offrent un public massivement plus jeune et il y a donc beaucoup de potentiel à l’échelle mondiale. Peu importe qu’une course se déroule au même endroit depuis 100 ans, ce n’est plus d’actualité. » a-t-il ajouté.

Le calendrier de la saison 2022 de Formule 1 est composé de 23 Grands Prix, un véritable record depuis la création du championnat en 1950.

Rossi a vécu de vraies montagnes russes à la tête d’Alpine en 2021

Le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, admet qu’il a dû faire face à une courbe d’apprentissage abrupte lors de sa première saison à la tête d’une équipe de Formule 1, mais a vécu de vraies montagnes russes émotionnelles.

Laurent Rossi a été nommé PDG d’Alpine il y a un an après le départ de Cyril Abiteboul de l’ancienne équipe Renault, et a supervisé la première année pour le constructeur français fraichement renommé. Au cours d’une saison qui a inclus des faits saillants tels que la victoire d’Esteban Ocon en Hongrie et le podium de Fernando Alonso au Qatar, Alpine a fini par battre AlphaTauri à la cinquième place du championnat des constructeurs, et Rossi a déclaré qu’il avait beaucoup appris durant cette première saison.

« Je m’attendais à ce que ce soit des montagnes russes, et ça l’a été. Ce fut une courbe d’apprentissage abrupte évidemment, car je suis nouveau dans le sport, du moins en ma capacité. » a déclaré Laurent Rossi en entretien avec Racer.

« Je ne suis pas nouveau dans le sport en tant qu’ingénieur et en tant que manager, car je suis ingénieur moteur et ingénieur en mécanique des fluides. Donc en gros je peux comprendre tout ce qui se passe, et j’ai beaucoup d’amis qui, après l’école, sont entrés en Formule 1. Je suis toujours en contact avec eux ; certains d’entre eux travaillent pour moi maintenant, donc cette partie était OK. Apprendre un peu le sport en lui-même… Je le connaissais de l’extérieur, car en tant que membre du comité exécutif de Renault, je participais à quelques courses, mais c’est différent de le regarder et d’en faire partie. Mais je dirais que ça se passe bien. »

Alpine a marqué des points dans toutes les courses sauf deux l’année dernière, et Laurent Rossi s’est dit encouragé par les niveaux de performance de l’équipe dans son ensemble, même si les capacités de la voiture ont limité ses aspirations.

« Évidemment, si nous avions eu une voiture plus rapide, j’aurais été un peu plus heureux, mais ça va. C’est la fin d’une époque pour cette voiture et nous avons appris beaucoup de choses, nous avons mis des choses ensemble. J’ai dit à plusieurs reprises à l’équipe que c’est la somme de tous les détails qui compte, et même si la voiture n’est pas rapide, le reste doit vraiment être de qualité supérieure. »

« Et ils l’ont fait, ils ont appris de chaque course – entre les erreurs, les occasions manquées ici et là, la stratégie, les pneus, ceci et cela – et nous l’avons combiné avec ce qui était absolument inattendu, avec la victoire en Hongrie. Cela a donné une belle tournure, car cela montrait que nous ne travaillions pas pour rien. »

« Et c’est comme le travail acharné que nous faisons en arrière-plan et dans les coulisses que personne ne voit parce que vous ne gagnez pas, vous n’êtes pas en haut du classement… tout à coup, cela paie et vous vous dites: « Ha ! » et tout le monde est content. Donc dans l’ensemble, [ce fut] une assez bonne année, une année difficile, mais une assez bonne année et excitante. » conclut Rossi.

Ferrari signe un partenariat premium avec la société NFT Velas Network

La Scuderia Ferrari a annoncé la signature d’un partenariat premium avec la société Velas Netword AG, qui verra donc son logo apparaitre sur la carrosserie des deux monoplaces de l’équipe italienne à partir de la saison 2022.

Grâce à ce partenariat, la Scuderia Ferrari se lie à un acteur mondial du secteur de la blockchain et du NFT qui s’est distingué pour la performance et l’innovation de ses services proposés. Velas est une société suisse axée sur la création et l’intégration de produits et services technologiques et dirigée par une équipe diversifiée d’ingénieurs, de cryptographes, de chercheurs et de mathématiciens.

L’accord pluriannuel entre Ferrari et Velas prévoit la création de contenus numériques exclusifs pour les fans de la Scuderia. De plus, Velas sera le sponsor titre des Ferrari Esports Series et de l’équipe Esports qui participera aux F1 Esports Series, le championnat numérique officiel dans lequel toutes les équipes inscrites dans le championnat du monde ​​de Formule 1 y participent.

« Nous sommes ravis de démarrer cette collaboration avec Velas Network AG, une entreprise qui fait de l’innovation et de la performance la marque de fabrique de produits et services à la pointe de la technologie : ce sont toutes des valeurs qui nous unissent et qui nous ont amenés à choisir Velas comme l’un de nos partenaires premium. » a déclaré Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

Velas rejoindra les autres nombreux sponsors déjà présents aux côtés de Ferrari, dont la banque Santander qui fera en 2022 son grand retour en Formule 1 avec l’équipe italienne.

Terminer P3 en 2021 a permis à Ferrari de trouver de la sérénité

A la veille de la saison 2022, la Scuderia Ferrari déborde de confiance après avoir terminé P3 au championnat du monde des constructeurs en 2021, mais le directeur de l’équipe italienne a insisté sur le fait que la troisième place au championnat n’était pas un « objectif final » car la Scuderia vise à reprendre le chemin de la victoire en 2022.

Avec un total de 323,5 points inscrits en 22 Grands Prix en 2021, la Scuderia Ferrari a terminé P3 devant l’écurie McLaren l’an dernier et, bien que son équipe a fait un pas important dans la bonne direction, Mattia Binotto a insisté sur le fait que ce résultat a avant tout donné une certaine confiance à Ferrari avant d’entamer la saison 2022 où l’écurie de Maranello visera clairement des victoires.

« Nos objectifs, du moins ceux que nous avions déclarés début 2021, étaient d’essayer de nous améliorer dans tous les domaines, dans chaque détail. Nous ne nous étions pas fixés la troisième place comme un objectif final pour nous-mêmes; nous avons toujours dit que la troisième place serait le simple résultat d’essayer de bien travailler en équipe et en termes d’effort d’équipe. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site du championnat.

« Terminer troisième est encourageant, car cela veut dire en quelque sorte que l’équipe a progressé et va dans la bonne direction. Je pense que ce résultat nous donne également une certaine sérénité pour l’hiver, ce qui est important…à cause de ce à quoi nous sommes confrontés en 2022, qui est un tout nouveau défi, un défi très difficile. »

« Je pense simplement que nous pouvons avoir confiance en nous dans le travail que nous avons accompli jusqu’à présent, sachant que l’écart avec les meilleurs est encore très grand. Il y a deux concurrents devant [Red Bull et Mercedes] qui sont très, très forts, et nous avons une voiture qui n’est pas encore assez bonne [entretien réalisé à Abou Dhabi en décembre], ce qui montre en tant qu’équipe qu’il y a encore beaucoup de progrès à faire. Mais terminer troisième est important pour la sérénité et pour montrer les efforts de l’équipe accomplis jusqu’à présent. » conclut Binotto.