Valtteri Bottas dit que tout le monde chez Mercedes est extrêmement motivé à la veille de la seconde manche de l’année maintenant que l’équipe du constructeur allemand est dans une « position de chasseur » par rapport à Red Bull.
A Bahreïn lors de la première course de la saison, bien que ce soit Lewis Hamilton qui a remporté la course, c’est bien la Red Bull de Max Verstappen qui était la plus rapide tout au long du week-end.
A la veille du Grand Prix d’Émilie-Romagne dont les premiers essais libres auront lieu ce vendredi à Imola, Valtteri Bottas a expliqué que Mercedes était encore plus motivée que jamais après avoir constaté que Red Bull avait clairement la monoplace la plus rapide en ce début d’année.
« Dès le début de l’année, déjà lors des tests, nous avons vu que nous étions en retrait face à Red Bull et la première course a confirmé que nous étions en retard.« a déclaré Bottas ce jeudi à Imola.
« Je ne ressens pas vraiment beaucoup de pression, mais je ressens de l’excitation… et nous sommes maintenant les chasseurs, pas ceux à chasser. »
« Et nous essayons de tirer tous les aspects positifs de tout ce que nous pouvons et je peux certainement voir la motivation dans les yeux de chaque membre de l’équipe pour essayer de les rattraper et essayer de travailler aussi bien que possible ensemble pour atteindre l’objectif que nous avonscette année. »
Concernant le Grand Prix d’Émilie-Romagne ce week-end, le Finlandais a décroché la pole position sur le tracé d’Imola en 2020, mais un débris est venu endommager sa monoplace dès le début de course. Valtteri Bottas terminera alors à la seconde position à un peu plus de cinq secondes de son coéquipier Lewis Hamilton.
« Je n’ai pas encore piloté la voiture ici, mais si vous êtes dans un endroit où vous avez déjà eu du succès, cela vous donne de la confiance et une bonne sensation. Mais comme toujours, nous partons de zéro et c’est une nouvelle année et une nouvelle course. »
Le pilote Red Bull, Max Verstappen, va discuter avec la FIA et les pilotes de la grille de la question des limites de la piste ce vendredi lors du traditionnel briefing des pilotes à Imola.
Lors de la première course de la saison disputée à Bahreïn, Max Verstappen a dû rendre sa position à Lewis Hamilton en fin de course après avoir dépassé le pilote Mercedes en dehors des limites de piste au virage 4.
La réglementation était très claire dès le début du week-end à Bahreïn, puisque tous les pilotes ont été avertis qu’ils ne devraient pas prendre un avantage en franchissant les limites de la piste au virage 4, hors dans le cas de Verstappen, le Néerlandais avait dépassé Lewis Hamilton avec les roues de sa monoplace en dehors des limites de piste (bien que des images montrent que Verstappen avait doublé la Mercedes avant qu’il ne franchisse les limites).
Interrogé sur ce sujet très controversé, Max Verstappen a expliqué qu’il en parlerait ce vendredi lors du briefing des pilotes.
« Les choses peuvent être facilement résolues si vous mettez un mur ou du gravier. » a explique Verstappen à propos des limites de piste.
« En qualifications, nous devions rester sur le vibreur, donc, c’est aussi ce que je faisais en course, pour être propre. Mais ensuite, j’ai entendu dire que Lewis allait au large, alors je l’ai fait pendant deux tours, mais je n’ai pas été autorisé à en faire plus. »
« Je ne pense pas que vous devriez être en mesure de changer cela tout au long de la course. Soit vous pouvez aller large, soit pas. Je peux comprendre bien sûr avec mon dépassement en dehors des limites de la piste que ce n’est pas autorisé. »
« Nous en parlerons avec les pilotes et aussi avec Michael [Masi, directeur de course de la FIA]. Nous verrons ce qu’il en résultera. Je pense que c’était un peu compliqué en course. Je pense qu’avant la course c’était assez strict, et je pense que c’est une bonne chose, la façon dont cela été géré. »
« Mais définitivement, pendant la course, je crois pendant 30 tours ou quelque chose comme ça, Lewis est allé au large et il a gagné du temps là-bas. »
« Pour ma part, j’ai essayé durant deux tours, et ils m’ont dit de ne pas le faire. Donc, c’est un peu bizarre. Après, concernant mon dépassement, je pense que oui c’était tout à fait compréhensible. »
Pour information, la FIA a déjà prévenu les pilotes qu’à Imola trois virages (9,13 et 15) seront placés sous surveillance ce week-end pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne.
Le pilote Ferrari Carlos Sainz affirme que la course à Imola revêt une importance supplémentaire pour chaque pilote de Formule 1, étant donné que c’est la piste sur laquelle le triple champion Ayrton Senna a perdu la vie il y a près de 27 ans.
Le 1er mai 1994, Ayrton Senna perdait la vie à la suite d’un grave accident à haute vitesse sur le circuit d’Imola, au lendemain de la mort du pilote Roland Ratzenberger lors des qualifications disputées sur le même tracé.
Interrogé ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix d’Émilie-Romagne pour savoir ce qu’il savait d’Ayrton Senna, l’Espagnol Carlos Sainz a répondu : « Honnêtement, je sais tout ce que vous pouvez savoir à partir de documentaires, de livres ou d’informations du paddock lorsque vous parlez à des personnes qui ont travaillé avec lui ou qui ont eu une quelconque rencontre, expérience avec lui. »
« Mais évidemment, du côté personnel très peu de choses. Tout ce que je sais provient des vidéos, des interviews sur YouTube ou des documentaires célèbres qui existent. »
« Vous savez, être de retour à cet endroit [Imola] où il a perdu la vie est toujours un peu émouvant, c’est un peu émotionnel pour chaque pilote parce que nous savons que nous avons probablement perdu le talent le plus spécial de l’histoire de la Formule 1. »
Sainz a ajouté que ce n’est pas seulement la communauté de la Formule 1 qui reconnaît l’héritage de Senna, mais la communauté du sport automobile au sens large et bien au-delà.
« Quand vous voyez des pilotes de MotoGP, des gens d’autres disciplines, parler de Formule 1, ils se souviennent tous d’Ayrton et de sa particularité. »
« Je pense que chaque sportif a réalisé à quel point Ayrton était spécial et grâce à ces vidéos et documentaires YouTube, nous réalisons tous à quel point il était différent, à quel point il était charismatique et à quel point il était spécial. »
Ce week-end à Imola, le pilote espagnol participera à sa première course avec Ferrari sur les terres de la Scuderia, et bien que les Tifosi seront absents du circuit en raison de la crise sanitaire, Sainz a déclaré qu’il s’agissait d’un moment important pour lui.
« Un Grand Prix d’Italie pour un pilote Ferrari est toujours spécial, c’est toujours émouvant. Malheureusement, la situation avec la pandémie ne nous permet pas d’avoir les fans ici ce week-end, d’avoir les fameux tifosi, donc ils vont nous manquer à coup sûr et il me manquera ce facteur supplémentaire excitant pour chaque pilote Ferrari. »
« Mais vous pouvez déjà sentir l’atmosphère qui entoure le circuit et tout, vous pouvez déjà sentir que c’est spécial et je l’ai ressenti l’année dernière à Monza, quand je faisais encore partie de McLaren, il y avait cette connexion supplémentaire avec moi parce qu’ils savaient que jedevenait pilote Ferrari l’année prochaine, et je peux déjà le sentir cette année même si nous n’avons pas l’opportunité de les voir dans les tribunes plus près de nous, mais ça devrait être un moment émotionnel. »
Les organisateurs du Grand Prix d’Émilie-Romagne ont procédé à quelques petits changements sur le tracé d’Imola par rapport à l’édition précédente disputée au mois de novembre 2020.
Dans un premier temps, comme nous vous l’expliquions ce mercredi, l’unique zone de DRS du circuit a été rallongée de quelques mètres avec un point d’activation désormais déplacé 60 m après le dernier virage du tracé (le DRS s’activait sur la ligne d’arrivée en 2020).
L’entrée de la voie des stands a également été resurfaçée au cours de l’hiver pour supprimer les bosses qui étaient présentes à cet endroit l’an dernier lors du précédent Grand Prix d’Émilie-Romagne. Les « routes de service » situées derrière les échappatoires ont également été entièrement resurfaçées cette année.
Autre changement important, des « plots » jaunes ont été ajoutés à la corde du virage 13 juste derrière le vibreur rouge, blanc, vert pour empêcher les pilotes de trop grimper sur le vibreur et donc de gagner du temps.
Le virage numéro 13 fait d’ailleurs partie des trois virages placés sous contrôle électronique ce week-end à Imola (voir les détails ici).
Enfin, les mêmes « plots » jaunes ont également été installés dans la continuité du vibreur au virage numéro 14.
Les pilotes de F1 devront veiller à respecter les limites de la piste ce week-end sur le tracé d’Imola dans le cadre du Grand Prix d’Émilie-Romagne, seconde manche de la saison 2021 de Formule 1.
Si à Bahreîn lors de la première course de la saison la FIA a décidé de ne pas contrôler électroniquement les limites de la piste au très controversé virage 4, ce ne sera pas le cas à Imola puisque des boucles électroniques ont été positionnées sur trois virages.
A Imola, le virage 9 sera contrôlé tout au long du week-end et tout pilote qui quittera la piste à la sortie de ce virage verra son temps annulé lors des séances d’essais.
Au virage numéro 13, tout pilote qui franchira les limites de piste à cet endroit du circuit verra également son temps au tour annulé durant les séances d’essais.
Enfin, les pilotes ne devront en aucun cas passer les quatre roues derrière le vibreur rouge, blanc et vert à la sortie du virage 15 sous peine là encore de voir leur temps invalidé par les commissaires de course.
Chaque fois qu’une voiture ne parvient pas à négocier la sortie du virage 9, la corde du virage 13 ou la sortie du virage 15 sans dépasser les limites de la piste, les équipes seront informées via le système de messagerie officiel.
Pendant la course de dimanche, un drapeau noir et blanc sera présenté aux pilotes en infraction, alors qu’une tolérance sera appliquée pour chaque pilote (trois fois).
Le Made In Italy s’invitera sur le podium ce week-end au Grand Prix d’Émilie-Romagne avec des trophées imaginés et créées par l’artiste Alice Ronchi.
Les trophées représentent un éclair et sont le résultat d’une collaboration entre le Pirelli HangarBicocca, un musée d’art contemporain, avec l’artiste italien.
Ces trophées ont été réalisés par l’artiste italienne sélectionnée pour ce projet grâce à sa collaboration avec Pirelli HangarBicocca: une fondation à but non lucratif dédiée à la production et à la promotion de l’art contemporain, créée à Milan en 2004 à partir d’un ancien entrepôt.
Le sponsor titre de chaque course est en mesure de choisir les trophées remis aux pilotes sur le podium, et Pirelli – une entreprise implantée à Milan en Italie – a décidé de célébrer l’art italien pour le Grand Prix du Made In Italy et d’Émilie-Romagne (appellation officielle du Grand Prix ce week-end à Imola).
Les trophées, innovants en termes de conception et d’aspect symbolique, représentent un éclair et ont été réalisés dans l’atelier de l’artiste avec de l’aluminium, avant d’être polis avec un effet miroir.
Le processus de création comprenait la modélisation numérique de la forme finale, l’impression 3D et le moulage à la cire dans une fonderie. Selon l’artiste elle-même, le trophée a été inspiré par la beauté d’une voiture de course des années 1950 et le paysage d’Imola. L’artiste a choisi de se concentrer sur l’histoire ainsi que sur ce qu’elle a identifié comme le thème prédominant de la Formule 1: la puissance.
« J’ai vu l’éclair comme un symbole de puissance, de vitesse, de tension et de force. » explique Alice Ronchi.
« Et cela remonte aux principales icônes qui ont inspiré cette œuvre: Zeus, les dieux et la Grèce antique. Espérons que ce trophée offre un nouvel aspect narratif. »
« À travers une interprétation des aspects qui résument les forces motrices de chaque grand prix, ainsi que l’utilisation de l’éclair et la référence au mythe de Zeus, j’ai voulu transmettre une histoire racontée de la manière la plus expressive possible. »
Rendez-vous donc ce dimanche 18 avril sur le podium du Grand Prix d’Émilie-Romagne pour découvrir ces trophées.
Moins de six mois après la première édition du GP F1 d’Émilie-Romagne, le paddock retrouve le circuit d’Imola. Le tracé italien est réputé étroit avec une succession d’enchaînements très rapides.
Rappelons que c’est un des rares circuits du championnat qui est couru dans le sens inverse des aiguilles d’une montre [Lévogyre]. Les conditions météo seront bien différentes par rapport à 2020 car la pluie est effectivement attendue pour dimanche après-midi.
Situation Générale
Le temps frais en bien installé en cette mi-avril sur l’Europe central et du sud. La faute à un anticyclone centrée sur la Scandinavie qui entraine une descente d’air froid dans un couloir allant de Stockholm à Perpignan. L’Italie n’est pas épargnée par ce temps frais.
Une dépression en formation sur l’Algérie et la Tunisie vendredi, glisse lentement vers la Grèce samedi et dimanche générant de l’instabilité et un temps frais perturbé sur l’Italie pour dimanche.
Vendredi 16 avril – Essais libres 1 et 2
La journée de vendredi débutera avec une alternance de soleil et de passage nuageux dans la région de Bologne. Les conditions sèches et fraiches (il fera 5°C au lever du soleil) seront remplacées par un temps de plus en plus nuageux lors des deux premières séances d’essais libres.
Le mercure atteindra 13°C au plus chaud de l’après-midi. Le vent sera modéré (10 à 20 km/h) et soufflera du secteur Est. En fin d’après-midi le ciel sera totalement couvert.
Samedi 17 avril – Essais libres 3 et Qualifications
Pour samedi et après une nuit encore froide pour la saison, le temps demeurera couvert toute la journée avec peu de chance de voir briller le soleil. Les températures atteindront péniblement 12°C lors de la séance de qualifications dont le coup d’envoi sera donné à 14h00 (heure de Paris).
Le vent faible (soufflant de 5 à 15 km/h) orienté du Nord-Est viendra renforcer la sensation de fraîcheur. Les pilotes devront donc composer avec ces conditions froides mais sèches pour se qualifier et les pneumatiques (C2, C3 et C4) ne seront pas mis à rude épreuve. En soirée les nuages se feront de plus en menaçant.
Dimanche 18 avril – La course
L’instabilité s’installe pour la journée de dimanche avec un fort risque d’averses dès la matinée. Le temps perturbé et frais devrait se maintenir tout au long de la journée avec un risque de pluie à 80% pour le départ de la course qui sera donné à 15h00 (heure de Paris).
Tout au long des 63 tours de course, le vent faible soufflera, comme la veille, de façon modérée du secteur Nord-Est.
Les prévisions seront affinées au cours des prochaines heures et nous vous invitons à consulter les prévisions horaires qui sont mises spécialement à votre disposition sur le site de notre partenaire météo : [en cliquant ici Celinium ]. Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.
Sergio Perez – qui a rejoint l’équipe Red Bull cette année – n’a pas connu une première course facile à Bahreïn avec une panne survenue sur sa monoplace avant même le départ de la course dans le tour de chauffe.
Le Mexicain a bien failli abandonner avant de prendre le départ de l’épreuve, mais par on ne sait quel miracle, sa monoplace a finalement redémarré et Sergio Perez a donc pu prendre le départ depuis la voie des stands.
Contraint à devoir remonter tout le peloton, Perez a finalement franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Bahreïn à la cinquième place et a été élu pilote du jour par les fans.
A la veille de la seconde manche de l’année qui se dispute ce week-end sur le tracé d’Imola dans le cadre du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Sergio Perez visera au minimum le podium au volant de sa RB16B, mais le pilote mexicain s’attend à un combat serré avec Mercedes.
« Je pense que ça va être très serré avec Mercedes et nous allons voir si le combat est lié au circuit. » nous explique Sergio Perez avant la seconde manche de la saison 2021.
« Il sera intéressant de voir comment nous nous en sortons à Imola, sur une piste très différente de Bahreïn, et de voir comment nous nous comparons à eux. »
« J’ai beaucoup appris [à Bahreïn]. J’en ai appris davantage sur le style de conduite de Max et sur la façon dont la voiture doit être pilotée pour en tirer le maximum. Je pense que c’était le plus grand apprentissage, je sais de quel équilibre j’ai besoin sur la voiture tout au long du week-end. »
« Mon objectif est de faire une bonne course et j’attends avec impatience le week-end. Espérons qu’à Imola, nous pourrons revenir et être en lice pour se battre pour un podium et, espérons-le, la victoire. »
« Contrairement à Bahreïn, les qualifications sont très importantes à Imola car on peut difficilement doubler là-bas mais j’aime ça. »
Pour l’édition 2021 du Grand Prix d’Émilie-Romagne, les pilotes auront le droit à une zone de DRS rallongée de quelques mètres par rapport à l’édition précédente qui s’est déroulée à Imola en novembre 2020.
Après le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2020, plusieurs pilotes se sont plaints de devoir attendre d’être sur la ligne d’arrivée pour pouvoir ouvrir leur DRS dans la seule et unique zone prévue à cet effet sur le tracé d’Imola.
La FIA a donc entendu les remarques des pilotes et a décidé cette année de rallonger de quelques mètres cette zone, ce qui veut dire que les pilotes auront la possibilité d’ouvrir leur système de réduction de la trainée bien avant la ligne d’arrivée.
La zone de détection du DRS a elle aussi été déplacée, puisqu’elle est désormais située 20 mètres avant le virage 17 (elle était placée 40m après le virage 18 en 2020), tandis que la zone d’activation se situe désormais 60m après le virage 19 (sur la ligne d’arrivée en 2020).
Cette différence de quelques mètres devrait permettre aux pilotes d’obtenir une vitesse de pointe plus importante au bout de la ligne droite principale avant le premier virage.
C’est une conférence de presse d’avant course un peu spéciale à laquelle nous pourrons assister ce jeudi à Imola pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne, puisque les pilotes n’apparaitront pas aux côtés de leur coéquipier devant les médias.
Depuis le début de la saison dernière, les conférences de presse de jeudi ont été échelonnées équipe par équipe afin de rester dans les « bulles » sécurisées en raison du Covid-19 avec des coéquipiers assis les uns à côté des autres pour répondre aux questions.
Mais pour la première fois depuis l’introduction de ce nouveau format de conférence de presse, les pilotes se présenteront ce jeudi devant les médias accompagnés d’un pilote d’une autre équipe.
Par exemple, le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, ne sera pas en conférence de presse aux côtés de son coéquipier Valtteri Bottas, mais le pilote Mercedes sera associé à son rival Sebastian Vettel de l’équipe Aston Martin.
Max Verstappen sera en conférence de presse aux côtés du pilote Haas Mick Schumacher ou encore Fernando Alonso sera associé au pilote McLaren Lando Norris.
La conférence de presse du Grand Prix d’Émilie-Romagne débuter ce jeudi à 14h00 et vous pourrez évidemment retrouver toutes les réactions des différents protagonistes sur F1only.fr dans la foulée.
Les pilotes en conférence de presse ce jeudi à Imola
Le pilote Williams George Russell va faire en sorte de rectifier le tir cette année à Imola après s’être crashé tout seul sous Safety Car l’an dernier au Grand Prix d’Émilie-Romagne; une action qu’il qualifie comme étant « la plus grosse erreur de sa carrière ».
Le jeune britannique avait l’opportunité de marquer les premiers points pour son équipe lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2020, mais une petite erreur d’appréciation à faible vitesse derrière la voiture de sécurité a mis un terme définitif à ses chances de terminer dans le top dix.
De retour cette année sur le tracé italien qui accueille la seconde manche de la saison 2021, George Russell se dit déterminé à rectifier le tir ce dimanche.
« Imola est un circuit fantastique; c’est très rapide et il faut vraiment être engagé. Il a aussi beaucoup de caractère qu’il manque parfois sur les nouvelles pistes, et vous le sentez lorsque vous rebondissez sur les vibreurs. Je suis très heureux que la piste soit de retour au calendrier cette saison. » nous explique Russell.
« J’ai commis ce qui est probablement la plus grosse erreur de ma carrière à Imola en 2020 en me crashant sous la voiture de sécurité. »
« C’est une piste où, si vous faites une erreur, vous le payez. Mais c’est ce que devrait être la course! Je vais essayer de rectifier mon erreur de l’année dernière avec un bon résultat ce week-end. »
Bien que l’équipe Mercedes ait remporté la première manche de la saison à Bahreïn, le directeur de l’équipe du constructeur allemand, Toto Wolff, insiste sur le fait que c’est bien Red Bull qui a l’avantage avant la seconde manche de l’année à Imola.
Wolff rappelle que sur l’exercice d’un tour rapide, la Red Bull RB16B est bien plus rapide que la Mercedes W12, et lorsque l’on sait que les qualifications sont cruciales à Imola, l’Autrichien s’attend à un autre week-end compliqué pour son équipe.
« La saison de F1 2021 a certainement commencé dans un style spectaculaire. C’était une première course encourageante, avec à Bahreïn un double podium, et j’espère que le duel dans le désert entre nous et Red Bull est un signe de ce qui va arriver cette année. » nous explique Wolff à la veille de la seconde manche de la saison 2021 qui se déroulera ce week-end à Imola.
« Nous avons peut-être remporté la première course, mais nous ne nous faisons aucune illusion sur le fait que ce sera une saison simple. »
« La voiture manque encore de rythme sur un seul tour et Red Bull semble avoir l’avantage en ce moment. Nous nous efforçons de combler l’écart, et c’est un défi que nous apprécions. »
« Nous avons hâte de nous remettre sur les rails après cette pause de trois semaines et la deuxième manche, le Grand Prix d’Émilie-Romagne, approche à grands pas. Imola est un lieu tellement historique et emblématique, et c’est une piste que les pilotes apprécient vraiment, avec sa nature époustouflante, ses vitesses élevées et sa variété de types de virages. »
« C’est une piste assez étroite, ce qui rend les dépassements plus difficiles, mais cela met davantage l’accent sur la stratégie et rend les qualifications encore plus cruciales. »
« Nous avons tous apprécié de revenir à Imola en 2020, après une interruption de 14 ans, et cela a été plus spécial par le fait que nous avons remporté notre septième championnat des constructeurs ce week-end-là. Nous avons hâte d’y retourner ce week-end et de voir ce que la course 2021 nous réserve! »
Pour préparer comme il se doit ses débuts en Formule 1, le Japonais Yuki Tsunoda a passé un certain nombre de jours sur le circuit d’Imola l’an dernier et arrive donc ce week-end sur un terrain familier pour la seconde manche de la saison 2021.
Lors de sa première course à Bahreïn fin mars, Yuki Tsunoda a impressionné bon nombre d’observateurs en terminant à la neuvième place et en marquant ses deux premiers points en Formule 1 dès son premier Grand Prix en catégorie reine du sport automobile.
En arrivant à Imola où se disputera le Grand Prix d’Émilie-Romagne ce week-end, le pilote AlphaTauri compte bien capitaliser sur son expérience précédente sur le tracé italien pour marquer de nouveaux points.
« J’ai beaucoup apprécié ma première expérience d’un week-end de course de Formule 1 à Bahreïn et j’attends maintenant avec impatience le deuxième à Imola. » nous explique Tsunoda.
« Il n’y avait pas tant de choses qui m’ont surpris à propos de Bahreïn, à part la grande quantité de travail médiatique que j’avais à faire. Je ne m’attendais pas à ça! Bien sûr, la course et les qualifications étaient de nouvelles choses, mais rien n’était trop surprenant. »
« Lors de nos qualifications à Bahreïn, je n’ai aucun regret sur notre stratégie, car m’engager à essayer de passer en Q3 sur le pneu Medium a été une bonne expérience et pour l’équipe, c’était un nouveau défi d’essayer d’utiliser ce pneu. »
« J’ai beaucoup appris de cela, même si je m’attendais à être plus haut sur la grille avec le potentiel d’être parmi les cinq ou les six premiers. »
« J’étais toujours concentré et je ne me sentais pas tendu ou sous pression, ni ne sentais que je n’avais pas assez de temps. Cela a probablement aidé que nous ayons notre test de pré-saison sur la même piste. Je pense que lorsque nous arriverons sur des pistes qui sont nouvelles pour moi, comme Portimao et Monaco, ce sera plus difficile que Bahreïn. »
« Ce ne sera pas un problème à Imola, car j’y ai beaucoup roulé et je peux donc travailler de la même manière que ce que j’ai fait à Bahreïn. J’utiliserai l’expérience de la première course et j’ai déjà confiance dans une voiture à Imola. »
« Le circuit a beaucoup de virages à vitesse moyenne, ainsi que quelques virages rapides. J’aime les chicanes rapides comme les virages un et deux, ce que je ne pense jamais avoir expérimenté auparavant. C’est vraiment une particularité d’Imola. »
« La piste monte et descend aussi beaucoup et je l’aime beaucoup. Je pense que c’est la raison pour laquelle tant de pilotes aiment conduire là-bas, car c’est différent des autres pistes. J’apprécie également la section Acque Minerali aux virages 11 et 12 où la piste descend et avec un double droite. En fait, j’aime tous les virages, mais ceux-là surtout. »
« Je vais commencer le week-end en augmentant progressivement mon rythme. Ce sera la clé, car vous ne voulez pas vous tromper en EL1, ce qui vous fera perdre confiance. Parce que nous avons roulé là-bas avant la saison, en tant qu’équipe, nous pouvons simplement nous concentrer sur les réglages de la voiture et essayer de maximiser cet avantage et nous espérons pouvoir obtenir un bon résultat. C’est important car c’est une course à domicile pour l’équipe et même pour moi, on se sent comme à la maison. »
« C’était intéressant de voir qu’après Bahreïn, j’ai eu une plus grande réaction de la part des fans européens que de ceux du Japon. C’est une question culturelle: les fans japonais veulent voir ce que je fais après quelques courses avant d’avoir une bonne impression. »
« J’ai été surpris de cette réaction en Europe. Je ne m’y attendais pas, car pour moi, Bahreïn n’était pas un week-end parfait et j’espérais finir mieux. «
« Je suis heureux du soutien des fans, mais je ne ressens pas de pression à cause de cela, je le considère comme quelque chose de positif et ce week-end, je vais simplement continuer et faire mon travail. »