Oscar Piastri a reconnu avoir « freiné trop tôt » dans le premier virage du Grand Prix d’Émilie-Romagne, facilitant ainsi le dépassement de Max Verstappen, qui s’est révélé déterminant pour l’issue de la course.
Auteur de la pole position, le pilote McLaren a tenté de défendre l’intérieur (sur George Russell) au premier virage, mais a laissé suffisamment d’espace pour que Verstappen s’engouffre à l’extérieur avant de prendre l’avantage à Tamburello. Une manœuvre clé qui a permis au Néerlandais de prendre les commandes de la course, tandis que Piastri, lui, s’est retrouvé piégé dans le trafic après son arrêt aux stands anticipé.
La stratégie de Red Bull a ensuite été confortée par une voiture de sécurité virtuelle provoquée par l’abandon d’Esteban Ocon, offrant à Verstappen un arrêt au stand sans perte de position. Un second neutralisation, cette fois pour la Mercedes de Kimi Antonelli, a resserré le peloton, mais Verstappen a conservé le contrôle de la course jusqu’au drapeau à damier.
Lando Norris, mieux chaussé, a dépassé son coéquipier au redémarrage, reléguant Piastri à la troisième marche du podium. Malgré ce nouveau top 3, l’Australien pointe du doigt le premier tour comme l’instant clé qui a échappé à McLaren.
« Oui, j’ai freiné trop tôt, et Max a également fait un bon coup », a expliqué Piastri. « C’est décevant, mais nous avons pris quelques mauvaises décisions, ce n’est donc pas le meilleur dimanche, et il y a certainement beaucoup de choses à examiner et à revoir. C’était un bon coup de Max, mais ils avaient aussi le rythme aujourd’hui, donc nous allons revenir sur cette course et voir ce que nous pouvons faire différemment. »
Interrogé sur les interventions des voitures de sécurité qui ont eu un impact sur sa course, Piastri a estimé que Verstappen et Norris en avaient tous deux profité.
« Le VSC est arrivé à point nommé pour Max et Lando, et j’avais déjà usé mes pneus à ce moment-là, ce qui a rendu le dernier redémarrage assez difficile. J’ai fait de mon mieux pour conserver la deuxième place, mais je n’avais pas assez d’adhérence. »
Lando Norris a lancé un message clair à son équipe après sa deuxième place au Grand Prix d’Émilie-Romagne, estimant que McLaren « n’a pas réussi à suivre le rythme » imposé par Max Verstappen.
Parti depuis la quatrième position, le Britannique a d’abord conservé sa place en début de course avant de remonter en deuxième position, profitant des arrêts au stand de George Russell et Oscar Piastri. Dans les derniers tours, il s’est retrouvé derrière son coéquipier suite à une neutralisation tardive de la course, mais a rapidement repris l’avantage grâce à un meilleur rythme avec des pneus plus frais.
S’il décroche un nouveau podium, Norris reconnaît que la victoire était hors de portée : Red Bull et Verstappen ont été, selon lui, un cran au-dessus à Imola.
« De ce point de vue, la course a été longue. Il n’était pas facile de dépasser, mais nous avons fait ce que nous pouvions », a déclaré Norris. « Je pense que Max a fait une bonne course. Ils étaient rapides aujourd’hui, et probablement un peu plus rapides [que nous], nous n’avons pas pu suivre le rythme. Nous avons eu une petite bataille intéressante à la fin entre Oscar et moi, ce qui est toujours tendu, mais toujours très amusant, et c’était une bonne course. Pour nous, en tant qu’équipe, la deuxième et la troisième place sont excellentes. Bien sûr, nous aurions aimé être là-bas pour nous battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous. »
Le dépassement de Norris sur Russell a été particulièrement impressionnant après avoir pris l’extérieur du virage rapide n° 5. C’était une manœuvre que le Britannique savait déterminante pour le reste de la course, mais il savait qu’il pouvait tenter la manoeuvre, car il sait que George Russell lui aurait laissé de la place pour se battre.
« C’est avec George, et je voyais bien qu’il avait beaucoup de mal avec ses pneus », a ajouté Norris. « C’est donc une situation dont il faut profiter. C’est toujours risqué. On ne veut jamais prendre trop de risques, mais on est aussi en course. C’est un pilote fair-play, c’est un bon pilote, donc il a fait de belles manœuvres aujourd’hui. »
Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a déclaré qu’il devra bientôt prendre une décision concernant l’avenir du Grand Prix d’Émilie-Romagne.
Organisé sur le célèbre Autodromo Internazionale Enzo e Dino Ferrari, plus connu sous le nom de Circuit d’Imola, du nom de la ville voisine, il représente l’un des deux grands prix organisés en Italie. Son contrat actuel expire après l’édition 2025 de la course, laissant son avenir plus qu’incertain.
Avec le Grand Prix d’Italie, à Monza, au programme jusqu’à au moins 2031, Imola est le choix naturel pour faire place à la Formule 1 qui cherche à s’étendre davantage dans de nouvelles régions et territoires, à savoir l’Afrique et la Thaïlande.
« L’Italie a toujours représenté et représentera à l’avenir une partie importante de la F1 », a déclaré Domenicali au journal italien La Gazzetta dello Sport.
« Il sera de plus en plus difficile d’avoir deux GP dans le même pays, car l’intérêt pour la F1 augmente et c’est une situation à laquelle nous devrons faire face dans les mois à venir. Il est difficile que cette situation d’Imola et de Monza ensemble sur le calendrier se poursuive encore longtemps. »
« D’un point de vue humain, ce ne sera pas facile, mais je dois exercer un rôle international qui me place face à de nombreuses demandes dans le monde entier de la part de pays émergents qui peuvent permettre à la F1 de se développer. C’est une évaluation que je devrai bientôt résoudre par un choix définitif. »
« Je n’oublie pas qu’Imola a répondu présent dans un moment de grande difficulté, celui de la COVID », a-t-il expliqué. « Lorsqu’il a fallu trouver de nouveaux lieux, ils ont répondu immédiatement avec l’enthousiasme et les capacités de toute une ville. »
On ne sait pas encore si Imola deviendra un circuit tournant du calendrier de F1, comme Spa Francorchamps (Grand Prix de Belgique) le sera dans les saisons à venir.
Alex Albon n’a pas tardé à réagir à l’annonce faite par l’équipe Williams ce mardi qui a confirmé le remplacement avec effet immédiat de l’Américain Logan Sargeant par l’Argentin Franco Colapinto pour le reste de la saison 2024 de F1.
Sous pression depuis plusieurs mois maintenant en raison de son manque de résultat, Logan Sargeant a finalement perdu son baquet chez Williams au lendemain du Grand Prix des Pays-Bas après un énième crash pour le pilote américain lors de la troisième séance d’essais libres.
L’écurie Williams a donc dit stop à Sargeant et a remplacé l’Américain avec effet immédiat par le jeune Argentin Franco Colapinto – membre de la Williams Driver Academy. Colapinto sera le coéquipier d’Alex Albon pour le reste de la saison 2024, avant de laisser sa place à l’Espagnol Carlos Sainz qui rejoindra l’équipe de Grove dès la fin de la saison après avoir signé un contrat pluriannuel.
Coéquipier de Logan Sargeant durant presque deux saisons, Alex Albon a tenu à réagir publiquement à l’annonce faite par Williams en publiant un court message de soutien sur ses réseaux sociaux.
« Je sais à quel point ce sport peut être brutal, et c’est dur de voir Logan quitter l’équipe en milieu de saison. » a déclaré le Thaïlandais.
« Tu as tout donné frère, et cela a été un plaisir d’être ton coéquipier. Je sais que quoi que tu fasses ensuite, tu seras génial. »
Alex Albon a lui-même vécu une situation similaire dans le passé lorsqu’il a été remercié par Red Bull et remplacé par le Mexicain Sergio Perez. Le Thaïlandais est ensuite devenu pilote de réserve pour Red Bull, mais après une année en off, il a pu rebondir grâce à Williams qui lui a offert l’opportunité de revenir sur la grille en tant que titulaire.
I know firsthand how brutal this sport can be & it’s tough to see Logan leave the team mid-season. You gave it your all brother and it’s been a pleasure being teammates with you. I know whatever you do next, you’ll be awesome. pic.twitter.com/7QSMmpBJlO
C’est l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen qui a été choisie au hasard par la FIA pour subir un contrôle approfondi après le Grand Prix d’Emilie-Romagne qui s’est disputé à Imola le 18 avril.
La FIA a décidé de mettre en place à partir de cette saison 2021 un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.
Afin de compléter des contrôles techniques plus approfondis des voitures du championnat, le délégué technique [NDLR: Jo Bauer] sélectionnera systématiquement et au hasard une voiture à chaque manifestation après la course pour un démontage plus approfondi, des contrôles de conformité et des contrôles des logiciels et des systèmes.
Lors de la première manche disputée à Bahreïn, c’est la Mercedes de Valtteri Bottas qui a été contrôlée de façon approfondie après l’épreuve, la FIA n’ayant relevé aucune anomalie sur la W12 du Finlandais.
Après la deuxième manche disputée à Imola, la FIA n’avait pas indiqué quelle monoplace avait subi ce contrôle approfondi après la course, mais dans une note envoyée ce jeudi à la veille du Grand Prix du Portugal, le délégué technique Jo Bauer a indiqué que la FIA a contrôlé la monoplace de Kimi Raikkonen après le GP d’Emilie-Romagne.
« Après la course du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2021, la voiture numéro 07 a été choisie au hasard parmi les dix voitures du top dix pour des inspections physiques plus poussées, soit tous les composants du système de direction (volant, colonne de direction, crémaillère de direction, système d’assistance électrique, etc.)conduits hydrauliques et réservoirs, biellettes de direction ainsi que tous les capteurs attachés, métier à tisser et leurs connexions au SECU et à d’autres unités. »
« Tous les composants inspectés se sont avérés conformes aux règlements techniques de la Formule 1 2021. »
Pour rappel, Kimi Raikkonen a écopé d’une pénalité de trente secondes après l’arrivée de l’épreuve à Imola pour un non respect de la procédure de restart en cours après un drapeau rouge.
Cette pénalité a exclu Kimi Raikkonen du top dix et a permis à Fernando Alonso d’y entrer, l’Espagnol marquant ainsi son tout premier point de la saison pour l’équipe Alpine.
Le directeur de l’ingénierie piste de Mercedes, Andrew Shovlin, a révélé que Lewis Hamilton perdait jusqu’à six dixièmes de seconde par tour en raison des dommages causés à son aileron avant lors du premier tour du Grand Prix d’Emilie-Romagne.
Au départ de la course, Max Verstappen a réussi prendre l’avantage sur Lewis Hamilton au premier virage sur le tracé d’Imola, tandis que le septuple champion du monde a tenté de retarder son freinage au maximum et est allé rouler sur les bordures jaunes placées sur le vibreur.
Le passage sur ces vibreurs a endommagé l’aileron avant de la Mercedes W12 pilotée par Hamilton, ce qui lui a coûté six dixièmes de seconde par tour selon Andrew Shovlin jusqu’au moment où un drapeau rouge a permis à l’équipe du constructeur allemand de procéder au remplacement de cet aileron par un neuf.
« Au début c’était, c’était vraiment important. » a expliqué Shovlin dans son traditionnel débriefing de course sur Youtube.
« La raison à cela est que la semelle de l’aileron avant n’était pas complétement détachée. Elle était suspendue et maintenue par les capteur qui nous permettent de mesurer les performances aérodynamiques de ces pièces. »
« Pendant que ça pendait, cela causait une grosse perte d’environ six dixièmes de seconde dans les premiers tours. Ensuite, cette partie de l’aileron avant est tombée et c’était plutôt bien pour Lewis. Cela a réduit de moitié la perte. »
« Ce que nous avons vu plus tard, c’était une perte de deux à trois dixièmes, mais cela l’a affecté tout au long du relais en Intermédiaires et au début du relais sur les pneus Mediums. »
« Heureusement, c’était le seul dommage qu’il a subi, et lorsqu’il y a eu le drapeau rouge, nous avons reçu l’autorisation de réparer les dommages sur la voiture afin de mettre un nouvel aileron et tout est revenu à la normale. »
Lewis Hamilton a terminé le Grand Prix d’Emilie-Romagne à la deuxième place dimanche dernier et conserve donc la tête du championnat pour un point devant Max Verstappen.
Lando Norris s’est montré extrêmement compétitif lors des qualifications du GP d’Émilie-Romagne le week-end dernier à Imola après avoir réussi à se placer virtuellement sur la seconde ligne à 43 millièmes de la pole, avant que son temps soit annulé pour avoir franchi les limites de la piste.
La performance sera tout de même saluée par l’ensemble du paddock à commencer par son patron d’écurie Andreas Seidl, tandis que dans sa traditionnelle chronique d’après course, le manager sportif de la F1 Ross Brawn, a lui aussi fait part de son enthousiasme après la belle performance du jeune britannique qui terminera tout de même sur la troisième marche du podium en course le dimanche à Imola.
« J’ai été vraiment impressionné par la performance de Lando Norris dimanche, je pense qu’il a fait une course formidable et qu’il a fait preuve d’un véritable esprit de combat. » a déclaré Brawn.
« Il a commis une erreur en qualifications et a été très dur avec lui-même pour avoir pénalisé l’équipe McLaren, mais sa réponse dimanche était de premier choix. »
« Surtout, il n’a pas laissé une seule erreur le conduire dans une spirale négative et sa performance ici [Imola] et à Bahreïn montre qu’il est en train de devenir un coureur très impressionnant. »
Le samedi soir après les qualifications, Norris avait fait part de son mécontentement sur les réseaux sociaux en publiant ses excuses suite à son erreur en qualifications. Le britannique de 21 ans avait même été encouragé par son compatriote Lewis Hamilton qui lui avait répondu sur ces mêmes réseaux.
Me right now. I misjudged it and the time was deleted. Sorry to everyone at @McLarenF1, I effed up, you deserved better today. pic.twitter.com/SDQhY84cmR
Par ailleurs, les deux hommes se sont retrouvés en course le dimanche dans une belle lutte pour la seconde place lors des derniers tours du Grand Prix, mais la Mercedes dépassera finalement la McLaren à trois tours de l’arrivée.
Lando Norris a terminé 4ème du GP de Bahreïn et 3ème du GP d’Émilie-Romagne et est actuellement 3ème du championnat pilotes avec 27 points. Il est précédé par Lewis Hamilton et Max Verstappen.
Les conditions étaient si difficiles dimanche dernier au départ de la course à Imola que Nicholas Latifi admet qu’il n’avait aucune idée qu’il était entré en contact avec la Haas de Nikita Mazepin dans le premier tour.
Dès le premier tour de course à Imola – dont le départ a été donné sur une piste détrempée – le pilote Williams a commis une erreur en bloquant les roues arrière et est allé au large dans Aqua Minerali.
En revenant sur la piste, le Canadien n’avait aucune visibilité et n’a donc pas vu la Haas de Nikita Mazepin sur le côté droit et l’a percuté.
Le Grand Prix d’Emilie-Romagne de Nicholas Latifi s’est dont arrêté là pour lui, mais le pilote Williams n’a su que beaucoup de temps après qu’il avait percuté la monoplace du Russe.
« De toute évidence, la visibilité était extrêmement, extrêmement mauvaise. Probablement le pire que j’ai jamais connu au départ d’une course, en partie à cause de la nature de la piste, c’est du vieux tarmac, donc il fait remonter beaucoup d’eau et c’était absolument impossible de voir. » a expliqué Latifi, cité par le site du championnat.
« Mon premier tète-à-queue, j’ai bloqué les roues arrière…donc je suis allé en dehors de la piste au virage Aqua Minerali. Je suis ensuite revenu en piste en restant du côté gauche autant que possible. »
« Je pensais alors que Sebastian [Vettel] était le dernier lorsque je l’ai vu me doubler. Je suis donc revenu sur la piste, mais c’était très, très glissant. »
« Pour être honnête, je n’ai pas vu Nikita [Mazepin], il y avait du spray, et en regardant la vidéo, j’ai vu qu’il était dans mon angle mort. Je ne savais pas qu’il était là. je ne l’ai su que longtemps après l’accident. »
« J’étais au centre médical assez longtemps à cause de la paperasse et je pensais que j’avais eu du patinage et que j’étais parti en tête-à-queue à cause de cela. Je n’ai su que j’avais eu un contact avec Nikita que longtemps après. »
« Alors oui, c’est frustrant, c’est malheureux. Nous savions qu’il y avait des opportunités dans les conditions difficiles et c’est donc frustrant de ne pas avoir participé à la course et voir ce qui aurait pu être possible. »
« Immédiatement quand cela s’est produit, j’étais frustré de moi-même, en pensant au potentiel d’une opportunité qui a été gâchée dans le premier tour. »
L’équipe Williams n’a marqué aucun point à Imola dimanche dernier puisque ses deux pilotes ont abandonné en raison d’un crash.
Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a tenu à souligner la bonne attitude de George Russell après que le pilote Williams ait présenté ses excuses publiques au lendemain de son crash au Grand Prix d’Emilie-Romagne.
A Imola, Russell a tenté un dépassement sur la Mercedes Bottas au bout de la ligne droite principale, mais la roue arrière droite de sa monoplace a touché l’herbe encore humide, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa Williams qui est allée percuter la Mercedes de Valtteri Bottas.
Les deux monoplaces ont terminé leur course au fond du bac à gravier au virage de Tamburello et fort heureusement les deux pilotes s’en sont sortis indemnes.
En sortant de la carcasse encore fumante de sa voiture, Russell s’est alors dirigé vers Valtteri Bottas pour lui indiquer qu’il était en faute, ce à quoi le Finlandais a répondu au Britannique en lui présentant son majeur.
Avec un peu de recul et les idées bien plus claires qu’au moment du choc, George Russell a présenté ses excuses publiques à Bottas, son équipe et à tous les gens qui ont pu être touchés par son comportement en publiant un message sur ses réseaux sociaux ce lundi soir, le Britannique insistant sur le fait qu’il « a appris des leçons importantes ce weekend » et qu’il assumait l’entière responsabilité de cet accident.
Lewis Hamilton – qui n’a pas été impliqué dans l’accident dimanche dernier – a directement répondu à George Russell et lui a indiqué qu’il respectait sa prise de responsabilité.
« La force vient de la vulnérabilité. »a-t-il écrit dans un commentaire sur la publication Instagram de Russell.
« Si tu ne fais pas d’erreur, tu ne peux jamais apprendre de leçon. Respect pour ta prise de responsabilité. Passons à la suivante maintenant. »
Le Japonais Yuki Tsunoda – qui a marqué ses premiers points en F1 dès sa première course au Grand Prix de Bahreïn – a connu un week-end beaucoup plus compliqué à Imola en terminant douzième.
Le pilote AlphaTauri a commis une première erreur en qualifications le samedi et est allé percuter le mur au virage numéro 15, endommageant sérieusement sa monoplace, ce qui l’obligera à prendre le départ de la course depuis le fond de la grille.
Le dimanche en course, l’arrivée de la pluie quelques minutes avant le départ n’a pas rendu la tâche plus facile au jeune débutant, tandis qu’un tête-à-queue au restart du Grand Prix après le drapeau rouge causé par l’accident de George Russell et Valtteri Bottas mettra définitivement un terme à ses chances de marquer des points à Imola.
« Je pense que jusqu’au drapeau rouge j’étais assez bon. » a expliqué Tsunoda ce dimanche soir à Imola.
« Après cela, j’ai eu un tête-à-queue au restart. J’ai tout simplement été trop agressif avec l’accélérateur et j’ai vrillé au virage numéro 2. Après cela, le rythme était plutôt bon, donc c’est dommage d’avoir commis cette erreur et de ne pas avoir pu obtenir de points. »
« Je suis évidemment désolé pour l’équipe, et dans l’ensemble, ce week-end a été difficile pour moi. Je pense que je dois simplement en tirer des leçons et faire mieux la prochaine fois. »
« Il était certainement possible d’obtenir des points. En tout cas, c’est une courbe d’apprentissage et je ne dois pas le refaire la prochaine fois et je devrai juste faire un meilleur week-end à Portimao. »
Malgré le fait qu’il n’a pas marqué le moindre point pour son équipe, le Japonais a tout de même pu acquérir de l’expérience sur une piste humide ce dimanche à Imola.
« C’était la première fois que je pilotais une Formule 1 sur une piste humide et j’ai appris qu’il fallait être très prudent, surtout avec l’accélérateur. »
« Prendre le départ avec des pneus Intermédiaires dans des conditions pluvieuses a rendu la tâche encore plus difficile, mais c’était une excellente occasion pour moi de mieux comprendre comment les composés fonctionnent dans différentes conditions. »
Notez que Yuki Tsunoda a également écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir franchi les limites de la piste à de nombreuses reprises en course.
Le pilote Aston Martin Lance Stroll était satisfait de son Grand Prix d’Émilie-Romagne, en dépit du fait que le Canadien a rencontré plusieurs problèmes techniques sur sa monoplace dimanche dernier à Imola.
Avant-même le départ de la course, les freins arrière de l’Aston Martin de Lance Stroll se sont enflammés lors de son tour de mise en grille, créant une certaine panique au sein de l’écurie du constructeur britannique 30 minutes seulement avant le départ officiel de la course.
Une fois ce problème résolu, Stroll a pu prendre le départ du Grand Prix, mais l’arrivée de buée à l’intérieur de son casque en raison des conditions humides a gêné sa vision durant une grande partie de la course, tandis que des problèmes de boîte de vitesses avec des rapports qui avaient du mal à passer ont également touché son Aston Martin durant une grande partie du Grand Prix.
Malgré ces soucis, Stroll a réussi à franchir la ligne d’arrivée à la septième place, mais a été rétrogradé d’une position après l’arrivée de l’épreuve en raison d’une pénalité reçue pour avoir doublé Pierre Gasly en dehors des limites de la piste.
A l’arrivée du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Stroll ne cachait pas sa satisfaction de voir le drapeau à damier parmi le top dix : « Les gars ont fait un super travail en réparant la voiture. Mes freins étaient en feu avant le tour de formation. » expliquait le pilote Aston Martin dimanche soir.
« Ensuite, j’ai eu un problème avec ma visière à un moment donné durant la course, puis j’ai eu aussi un problème de changement de vitesses tout au long de la course. »
« Nous allons devoir jeter un œil à tout ça parce que ça m’a couté beaucoup de temps en course. Je pense que nous avons encore du travail à faire, parce que la concurrence est forte. Nous devons simplement continuer à pousser. »
De l’autre côté du garage, son coéquipier Sebastian Vettel a lui aussi rencontré des problèmes avant le départ et a même dû s’élancer depuis la voie des stands. L’Allemand finira par abandonner dans le dernier tour de course.
La Ferrari SF21, après un GP d’Émilie-Romagne mouvementé, revient à Maranello avec une quatrième et une cinquième place qui laisse tout de même les experts de l’équipe italienne déçus.
En fait, les performances montrées par la SF21 à Imola ce week-end ont surpris positivement, et les innovations techniques introduites ont confirmé une corrélation correcte entre les données de piste et les données collectées via le simulateur et le tunnel de la soufflerie.
Sur le circuit Enzo et Dino Ferrari, la monoplace de Leclerc et Sainz était équipée avec des solutions techniques différentes par rapport à la version de Sakhir [première course de la saison], avec le lancement de la version modifiée du fond plat, et l’ajout de divers dispositifs aérodynamiques pour adapter la SF21 à la piste d’Imola.
Le circuit d’Imola, après son retour au calendrier l’année dernière, n’est plus une piste que les équipes doivent découvrir. L’amélioration de Ferrari est due à plusieurs variables, dont la piste elle-même qui est plus adaptée aux caractéristiques de la Ferrari de cette année.
Une configuration légèrement différente par rapport à Bahreïn a été testée lors des essais libres vendredi, avec l’apparition de l’aileron arrière en forme de cuillère. L’aileron arrière en forme de cuillère a un profil principal plus neutre, avec une incidence plus faible dans la partie la plus externe.
L’objectif était de réduire légèrement l’appui et la trainée pour prendre un avantage sur la ligne droite principale du circuit d’Imola. Dans la solution aperçue vendredi, le T-Wing et le double profil, généralement placés dans la partie terminale du moteur, avaient également disparu.
Cependant, en raison de la pluie attendue dimanche, Ferrari a mis de côté la solution « cuillère », pour adopter l’aileron arrière standard pour les EL3 (ainsi que pour les qualifications et la course), comme à Bahreïn.
Ce choix a pris une plus grande importance dans les conditions de piste mouillée, et la SF21 s’est plutôt bien comportée lorsque la piste s’est mise à sécher. Cependant, dans les conditions sèches [en fin de course], du fait de ce choix, il y avait un petit manque de vitesse de pointe sur la ligne droite, ce qui ne permettait pas à Charles Leclerc d’exécuter son dépassement sur Norris pour obtenir la troisième place sur le podium.
D’après les données qui ont émergé après la première course à Bahreïn, il semblait clair que Ferrari n’avait pas encore atteint un équilibre optimal avec sa SF21. À Sakhir, la SF21 était une voiture assez glissante, et avait tendance à survirer en sortie de virage. Elle semblait souffrir particulièrement du vent sur un asphalte sali par le sable en provenance du désert.
Un équilibre plus optimal a été trouvé en Émilie-Romagne ce week-end, après avoir analysé les données collectées à Bahreïn avec un arrêt de trois semaines. Un autre bon signe d’une corrélation correcte entre les données de piste et les données observées en usine à Maranello.
De plus, les conditions climatiques italiennes, avec une température plus fraîche qu’à Bahreïn, ont permis à la SF21 de se démarquer davantage en termes de gestion des pneus.
D’un point de vue aérodynamique, les températures plus douces ont permis à Ferrari d’adopter un capot moteur à l’arrière sur lequel il était possible de voir des bouches d’aération plus serrées.
Les travaux aérodynamiques sur la piste d’Imola ont également concerné la partie avant de la monoplace de Leclerc et Sainz, où les deux pilotes ont testé différentes configurations de l’aileron avant. Le choix final, cependant, s’est porté sur l’aileron utilisé à Bahreïn, avec un appui plus important.
Au départ, Ferrari voulait travailler avec un aileron avant avec moins d’appui qu’à Bahreïn et des modifications sur le museau étaient également prévues, mais elles ont été apparemment reportées pour le GP du Portugal sur la piste de Portimao.
La vraie innovation technique concerne le nouveau fond plat, conservé pour toutes les séances après un vendredi de tests et de comparatifs réalisés par les deux pilotes.
La nouvelle spécification présente une forme en « Z » dans la partie centrale, ce qui fait que la forme n’est plus parfaitement diagonale vers l’arrière. Les trois générateurs de vortex ont également disparu, ce qui laisse dans la nouvelle version de la place pour un seul inverseur de débit placé juste à hauteur de « la marche ». (voir ci-dessous).
Le nouveau fond plat a été confirmé vendredi après-midi, alors qu’un autre nouveau fond plat ainsi que plusieurs éléments étaient arrivés de Maranello, afin qu’ils puisse être utilisés sur les deux monoplaces lors des séances officielles.
Le nouveau fond plat fonctionne à l’unisson avec la carrosserie, qui est conçue pour acheminer l’air vers la partie inférieure de la voiture, à travers les côtés évidés qui exploitent l’effet coanda. L’écoulement vers le bas du flux permet d’augmenter le flux d’air dans la surface du fond plat, augmentant ainsi l’efficacité aérodynamique de celui-ci.
Ferrari a confirmé à Imola être l’équipe qui, compte tenu des nouvelles réglementations en matière de diffuseurs et de planchers, a perdu beaucoup moins qu’en 2020.
Le pilote Williams George Russell – impliqué dans un accident à haute vitesse ce dimanche à Imola avec le pilote Mercedes Valtteri Bottas – a présenté ses excuses au Finlandais, ainsi qu’à son équipe.
A Imola, Russell a tenté un dépassement sur la Mercedes Bottas au bout de la ligne droite principale, mais la roue arrière droite de sa monoplace a touché l’herbe encore humide, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa Williams qui est allée percuter la Mercedes de Valtteri Bottas.
Les deux monoplaces ont terminé leur course au fond du bac à gravier au virage de Tamburello et fort heureusement les deux pilotes s’en sont sortis indemnes.
En sortant de la carcasse encore fumante de sa voiture, Russell s’est alors dirigé vers Valtteri Bottas pour lui indiquer qu’il était en faute, ce à quoi le Finlandais a répondu au Britannique en lui présentant son majeur.
Avec un peu de recul et les idées bien plus claires qu’au moment du choc, George Russell a présenté ses excuses publiques à Bottas, son équipe et à tous les gens qui ont pu être touchés par son comportement.
« Hier n’était pas mon jour le plus fier. Je savais que c’était une opportunité de marquer des points cette saison, et quand on sait à quel point ces points comptent pour nous en ce moment, parfois on prend des risques. » a expliqué Russell dans un message publié sur les réseaux sociaux ce lundi soir.
« je n’ai pas assuré et je dois en prendre la responsabilité. J’ai eu le temps de réfléchir à ce qui s’est passé après. Je sais que j’aurais dû mieux gérer toute cette situation. »
« Il peut y avoir tellement d’émotions dans ces moments et hier, elles n’ont pas montré le meilleur de moi-même. »
« Je m’excuse auprès de Valtteri, de mon équipe et auprès de quiconque a pu être déçu par mon comportement. Ce n’est pas qui je suis et j’attends plus de moi-même tout comme je sais que d’autres attendent plus de moi. »
« J’ai appris des leçons importantes ce weekend et je sortirai de tout ça en étant un meilleur pilote et une meilleure personne. »
« Maintenant, je suis pleinement concentré sur le Portugal et la chance de pouvoir montrer qui je suis vraiment. merci pour tous les messages, négatifs et positifs, ils vont tous m’aider à grandir. »
Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, ne tarit pas d’éloges sur son pilote Lando Norris qui a décroché ce dimanche à Imola le second podium de sa carrière en terminant troisième.
Norris s’est retrouvé à combattre le septuple champion du monde Lewis Hamilton en fin de course ce dimanche à Imola, faisant de son mieux pour résister aux attaques répétées du pilote Mercedes alors qu’il rencontrait des problèmes avec son embrayage (son genoux touchait la palette d’embrayage).
Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren, a déclaré que la performance de Lando Norris ce week-end a marqué une nouvelle étape dans le développement de sa carrière.
« Je suis vraiment très heureux pour toute l’équipe. Lando vole en ce moment.Il a définitivement franchi la prochaine étape en tant que pilote, je suis tellement content pour toute l’équipe qu’il ait pu marquer cette P3 aujourd’hui.« a déclaré Seidl ce dimanche soir à Imola.
« On pouvait déjà voir à Bahreïn et cet hiver qu’il avait franchi la prochaine étape en tant que pilote et en tant qu’homme. Il a digéré la saison de l’année dernière avec ses ingénieurs de la bonne manière. »
« C’est normal aussi que ces jeunes gens fassent des progrès, surtout au cours de leurs premières années. Ils doivent réussir, sinon ils n’atteindront jamais le sommet, mais c’est vraiment génial de voir comment il réussit. »
« Il a la confiance nécessaire pour faire des tours rapides et ce qu’il a accompli aujourd’hui était génial. »
Concernant les performances de l’équipe ce week-end à Imola, Seidl insiste sur le fait que son équipe doit continuer à travailler pour espérer réduire encore l’écart avec Mercedes.
« Nous sommes toujours dans la position où nous pouvons accepter que Mercedes et Lewis Hamilton nous dépassent en piste. »
« Mais nous devons simplement continuer à travailler dur et, espérons-le, à un moment donné dans le futur, nous pourrons les garder derrière. »
Après la deuxième course de la saison, l’équipe McLaren occupe toujours la troisième place au championnat des constructeurs.
Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime que la responsabilité dans l’accident survenu ce dimanche à Imola entre George Russell et Valtteri Bottas incombe au pilote Mercedes.
Russell a tenté de dépasser la Mercedes de Valtteri Bottas au bout de la ligne droite principale, mais au moment où le pilote Williams était à côté de la W12 du Finlandais dans la zone de freinage, sa roue arrière droite a touché l’herbe encore humide, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa monoplace.
La Williams de Russell a alors percuté la Mercedes pilotée par Valtteri Bottas et les deux hommes se sont retrouvés au fond du bac à gravier à Tamburello.
Plus de peur que de mal pour les deux hommes, mais en sortant de la carcasse de sa monoplace, Russell est allé s’expliquer avec Valtteri Bottas et lui a fait comprendre qu’il n’était pas satisfait de son comportement lorsqu’il a tenté le dépassement. Bottas pour sa part considérait que la faute revenait à 100% à George Russell.
« Il y aura sans aucun doute un bilan approfondi de l’accident entre Valtteri Bottas et George Russell. » estime Ross Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site de la F1.
« Le point positif est que les deux pilotes s’en sont sortis indemnes et que les voitures ont résisté à l’impact ce qui montre à quel point nous sommes arrivés en termes de sécurité. »
« Imola est une piste assez étroite donc il n’y a pas beaucoup de place.Lorsque vous ajoutez de l’herbe mouillée de chaque côté, cela devient très, très délicat. »
« Je suis sûr que les deux pilotes vont analyser l’incident et en tirer des leçons, mais il semble que Valtteri ait bougé et n’a laissé à George nulle part où aller.«
Si Ross Brawn estime pour sa part que Valtteri Bottas est plus fautif que George Russell, ce n’est pas l’avis des commissaires de course du Grand Prix d’Émilie-Romagne qui ont conclu à un simple fait de course sans infliger de pénalité à l’un des deux pilotes.
Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a salué le meilleur début de saison de son équipe depuis des années après que Max Verstappen ait décroché sa première victoire de l’année ce dimanche à Imola, quelques semaines après avoir terminé second au Grand Prix de Bahreïn.
Cette victoire à Imola permet également à Max Verstappen de revenir au contact de Lewis Hamilton au championnat du monde des pilotes avec désormais un seul point d’écart entre les deux hommes après la deuxième course de l’année (voir classement complet en bas de l’article).
Cependant, malgré cette première victoire et ce très bon début de saison, Horner a également averti qu’il s’attendait à ce que le combat avec Mercedes serait extrêmement difficile jusqu’à la fin de la saison 2021.
« Max a pris un incroyable départ, puis il a été autoritaire au premier virage pour ensuite contrôler toute la course avec brio. » a déclaré Horner.
« C’est toujours difficile de perdre une course comme ce fut le cas à Bahreïn, d’autant que c’est tellement serré avec Mercedes. Nous sommes venus ici et avons remporté cette victoire et nous repartons avec un seul point de différence entre les deux pilotes au championnat. Il y a encore une longue route à parcourir dans ce championnat. »
« C’est de loin le meilleur début de saison que nous ayons eu depuis plusieurs années, nous voulons donc simplement continuer à rester sur notre élan. »
« C’est aussi fantastique pour Honda, parce que c’est leur première victoire depuis Ayrton Senna en 1991 ici [à Imola]. Nous voulons donc simplement maintenir l’élan tout au long de l’année. »
« Nous avons une bonne voiture, mais nous pouvons aussi voir que Mercedes est très, très rapide. Leur dégradation [de pneus] est meilleure que la nôtre, il suffit de regarder cela à la fin du relais sur les Intermédiaires et leur rythme en fin de course [avec la voiture d’Hamilton]. »
« Lewis a signé le meilleur tour en course avec une belle marge. Il a également bénéficié du DRS, mais leur rythme était très, très fort. Nous allons donc devoir travailler pour les maintenir sous pression. »
Deux personnes ont été testées positives au Covid-19 dans le paddock de la F1 cette semaine dans le cadre du Grand Prix d’Émilie-Romagne, deuxième manche de la saison 2021.
Entre le lundi 12 avril et le dimanche 18 avril, 4523 tests Covid ont été réalisés sur les pilotes, les équipes et le personnel de la F1 (ainsi que sur les sous-traitants, journalistes…).
Parmi toutes ces personnes testées, deux d’entre-elles ont renvoyé un test Covid positif et ont été immédiatement placées à l’isolement comme le stipule la procédure.
Pour rappel, précédemment au Grand Prix de Bahreïn, douze personnes ont retourné un test positif sur les plus de 8000 tests réalisés en une semaine.
Comme à son habitude, La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées de chaque Grand Prix à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition sans pour autant divulguer l’idendité des personnes testées positif.
La prochaine manche du championnat se déroulera à Portimao au Portugal du 30 avril au 2 mai 2021.
Le pilote Williams, George Russell, va s’entretenir avec Valtteri Bottas dans les prochains jours pour « mettre les choses à plat » après le terrible crash survenu ce dimanche à Imola entre les deux hommes.
Ce dimanche à Imola, Valtteri Bottas et George Russell ont terminé leur course dans le bac à gravier au virage de Tamburello à la suite d’une manœuvre de dépassement complétement loupée de la part de Russell, qui a placé l’une de ses roues dans l’herbe humide.
Plus de peur que de mal pour les deux hommes, mais en sortant de la carcasse de sa monoplace, Russell est allé s’expliquer avec Valtteri Bottas et lui a fait comprendre qu’il n’était pas satisfait de son comportement lorsqu’il a tenté le dépassement.
Bottas pour sa part considérait que la faute revenait à 100% à George Russell et a présenté au pilote britannique son majeur encore ganté pour lui signifier ce qu’il pensait de tout ça.
« Nous allons discuter dans les prochains jours. Évidemment, dans le feu de l’action, il y a beaucoup d’émotions et je n’ai aucune envie de garder une rancune ou d’avoir de mauvaises relations avec un pilote sur la grille. » a expliqué Russell, cité par Autosport.
« C’est dans mes intentions de mettre les choses à plat avec lui. Je suis sûr que nous aurons probablement un coup de fil cette semaine juste pour mettre tout ça derrière nous est passer à autre chose. »
« Nous sommes tous des compétiteurs, nous luttons pour notre position. Et pour l’instant, c’est juste incroyablement décevant et aigre pour nous. Vous savez, votre cour s’arrête un instant lorsque vous vous crashez à plus de 200 km/h. Vous ne savez simplement pas ce qu’il va se passer. »
« Ma colère envers lui venait juste du fait que je pensais qu’il nous avait mis tous les deux en danger, et c’était un accident incroyablement effrayant à cette vitesse pour être honnête. »
Le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a déclaré à la suite de cet accident que George Russell avait encore beaucoup à apprendre, l’Autrichien ayant clairement pointé du doigt le Britannique comme étant le seul fautif.
Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a expliqué que son pilote Charles Leclerc n’avait plus accès à sa radio ce dimanche à Imola après le drapeau rouge agité en raison du crash de Valtteri Bottas et George Russell.
Ce dimanche à Imola, les deux pilotes Ferrari ont réussi à terminer dans les points avec Charles Leclerc quatrième et son coéquipier Carlos Sainz cinquième.
Bien qu’il soit tout à fait satisfait du résultat final, Binotto estime que sans les problèmes de radio rencontrés par Charles Leclerc après l’interruption de la course, le Monégasque aurait peut-être pu terminer sur le podium ce dimanche.
« Nous sommes un peu déçus, parce que sans le drapeau rouge nous aurions pu obtenir un meilleur résultat. » a déclaré Binotto.
« Le désir de gagner est un signe positif. Nous sommes heureux pour la performance, c’est un bon point de départ surtout compte tenu de l’année dernière. »
« Nous avons bien performé sur le mouillé comme sur le sec, même si nous avons encore des points faibles sur lesquels travailler. Nous avions plus d’appui sur l’arrière de la voiture, ce qui n’a pas aidé. Nous allons donc essayer de nous améliorer sur ce point. »
« Le redémarrage derrière Verstappen [après le drapeau rouge] était aussi compliqué, car Leclerc n’avait plus de radio et il ne pouvait donc plus nous entendre. Il a été un peu distrait par ça au redémarrage, mais c’était normal. »
« Sainz pour sa part a bien roulé même dans les conditions difficiles, il s’intègre bien et je m’attends à ce qu’il soit plus fort lors des prochaines courses. »
Pour le directeur de l’écurie de Maranello, ce résultat prouve les progrès réalisés par Ferrari depuis l’année dernière, ce qui est encourageant pour la suite de la saison.
« Sur un circuit complètement différent et dans des conditions très différentes de la première course de la saison, ce résultat confirme que le travail que nous faisons va dans le bon sens.«
« Le fait que nous ne soyons pas satisfaits de ne pas faire monter au moins un pilote sur le podium en est une preuve supplémentaire.Nous pouvons certainement dire que le résultat de ces deux premières courses est positif.«
« Depuis la seconde moitié de 2019, en particulier les courses au Japon et au Mexique cette année-là, nous n’avons pas eu les deux pilotes dans les points lors de deux courses consécutives. Il faut continuer comme ça et montrer, course par course, que l’on peut s’améliorer. Maintenant, j’ai hâte d’aller à Portimão pour le prochain Grand Prix. »