Isack Hadjar agacé par les spéculations sur son avenir chez Red Bull

Isack Hadjar commence à perdre patience face aux rumeurs persistantes concernant son avenir en Formule 1, alors qu’il est de plus en plus cité pour une promotion chez Red Bull en 2026.

Le Français de 21 ans, actuellement chez Racing Bulls, est considéré comme le favori pour remplacer Yuki Tsunoda, dont les performances sont jugées insuffisantes, et devenir le coéquipier de Max Verstappen. Auteur d’une saison 2025 remarquée pour sa première année en F1, Hadjar attire toutes les attentions — ce qu’il avoue trouver pesant.

Interrogé jeudi avant le Grand Prix du Mexique, le jeune pilote a tenté de détendre l’atmosphère :

« Je sais que je serai en Formule 1 l’année prochaine », a-t-il lancé avec humour. Mais derrière le ton léger, Hadjar a reconnu que le « bruit » médiatique commençait à l’agacer :

« En fait, j’aimerais le savoir à la fin de l’année. Ce bruit est plus agaçant qu’autre chose. Il reste donc cinq courses pour continuer à pousser. » Il a ajouté : « Dans un monde idéal, j’aimerais que tout le monde attende la fin de l’année avant de me poser des questions. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pourrait connaître son avenir avant une annonce officielle, il a répondu avec malice :

« Je le saurai certainement avant l’annonce. Sinon, il y a un problème. »

La décision de Red Bull approche

Le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a récemment indiqué que la décision concernant la composition des équipes pour 2026 serait prise après le Grand Prix du Mexique. Conscient de l’enjeu, Hadjar préfère se concentrer sur la piste :

« S’il reste un week-end pour faire la différence, je dois être performant. Je n’ai aucun regret concernant ce que j’ai fait cette année. Je ne pense pas qu’un week-end changera la donne, sauf si je termine sur le podium ou que je remporte la course ! Je suis satisfait de ma saison. Je vais continuer à me battre. »

Quant à la possibilité de piloter pour Red Bull avant la fin de la saison, Hadjar a écarté cette hypothèse :

« C’est très improbable à l’heure actuelle. Cela signifierait que je n’aurais plus que deux courses à disputer avec l’équipe [Red Bull], et ce n’est tout simplement pas possible. Je suis également très heureux avec l’équipe dans laquelle je suis actuellement, et pour eux, je dois aussi ramener la sixième place [du championnat des constructeurs]. »

De son côté, Laurent Mekies, directeur de Racing Bulls, a confirmé que les performances de Tsunoda restaient “pas assez bonnes” avant la décision finale de Red Bull.

Isack Hadjar victime d’un violent accident lors des qualifications à Austin

Début de séance cauchemardesque pour Isack Hadjar au Grand Prix des États-Unis. Trois minutes à peine après le lancement de la Q1 sur le Circuit des Amériques, le pilote Racing Bulls a perdu le contrôle de sa monoplace dans le virage 6, percutant violemment les TecPro à haute vitesse.

L’impact, a immédiatement provoqué la mise en place du régime de drapeau rouge. La monoplace de Hadjar, sévèrement endommagée, a nécessité l’intervention rapide de la voiture médicale, en raison de la force G enregistrée lors du choc.

Sorti indemne mais visiblement furieux, le jeune Français a été vu se frappant le casque à plusieurs reprises dans le cockpit, exprimant sa frustration après avoir commis cette erreur en début de séance.

Cet accident met un terme à une série impressionnante pour Hadjar, qui était jusqu’alors le seul pilote de la grille à n’avoir jamais été éliminé en Q1 depuis ses débuts en Formule 1.

Vidéo – Faites connaissance intimement avec Isack Hadjar dans le programme « Clique » de Canal +

Le portrait d’Isack Hadjar dans Clique révèle une face méconnue de la Formule 1, loin des strass et des paillettes : un univers où argent, pression, danger et mental s’entremêlent sans répit. Le reportage met en lumière les sacrifices requis pour se hisser au sommet, à commencer par les moyens financiers. Le chemin vers la F1 n’est pas qu’une course sur piste : c’est aussi une course aux sponsors, aux investissements familiaux et au soutien logistique, sans lesquels aucun rêve de monoplace n’est viable.

Dès les premières images, on ressent la pression constante qui accompagne Hadjar. À chaque session d’essai, chaque tournée de médias, chaque débrief, pèse le regard des équipes, des sponsors, et de l’entourage. Le pilote ne compte plus les nuits blanches à penser trajectoires ou réglages : la réussite dépend souvent de micro-décisions, et l’erreur est dangereuse non seulement sur le plan sportif, mais dans sa carrière toute entière.

Le thème du danger est omniprésent. La vidéo rappelle que même dans des tests ou trajets nocturnes, le moindre contact ou la mésaventure mécanique peut mener à des blessures sérieuses. Le sport lui-même exige des réflexes, du sang-froid, et une acceptation de l’aléa permanent. On n’entend pas que du glamour : on entend aussi la vulnérabilité du pilote, conscient des risques encourus.

Enfin, c’est le mental d’Hadjar qui ressort comme véritable colonne vertébrale de sa progression. Entre les doutes, les remises en question et les moments d’isolement, il faut une force intérieure pour ne pas flancher. Le reportage souligne son humilité, sa capacité à encaisser les coups (échecs, critiques, comparaisons) et à rebondir. L’émission Clique transforme ainsi le mythe du champion invincible en celui d’un homme qui doute, qui résiste, et qui construit chaque victoire dans l’ombre des paddocks.

En résumé, ce portrait d’Isack Hadjar est un rappel : la F1 n’est pas seulement un sport de moteurs, mais une épreuve humaine intense. Derrière les monoplaces et les trophées se joue un combat silencieux contre l’angoisse, le risque, et les exigences financières — et le mental est souvent ce qui fait la différence.

C’est à voir ici : 

Regardez Sébastien Loeb et Isack Hadjar enflammer Magny-Cours

À Magny-Cours, le festival Red Bull Motormania a réuni fumée, machines hurlantes et légendes du sport auto devant 40 000 passionnés. Tous les regards étaient tournés vers Isack Hadjar, la nouvelle star tricolore, qui s’est longuement confié au micro d’Automoto. L’icône Sébastien Loeb, ou encore Luc Alphand, étaient aussi de la partie, pour un moment de pur spectacle.

Les fans présents sur place en ont été quitte pour un beau spectacle qu’ils ne sont pas près d’oublier avec des démos de F1, WRC ou encore la Peugeot 208 avec laquelle Sébastien Loeb a réalisé son record sur la course de côte de Pikes Peak. C’est à découvrir dans la vidéo ci-dessous. 

 

Isack Hadjar tacle Alonso : « S’il est grincheux, je ne peux rien y faire »

Isack Hadjar a répondu avec ironie à Fernando Alonso, après que le double champion du monde a tenu des propos sarcastiques à son égard lors du Grand Prix de Singapour.

En difficulté avec sa moteur défaillant, le jeune pilote français de RB a résisté à Alonso pendant près d’un tour complet sur le circuit urbain de Marina Bay, avant que l’Espagnol ne parvienne finalement à le dépasser à la sortie du virage 3 au 37ᵉ tour.

Mais le vétéran d’Aston Martin n’a pas apprécié cette défense, lâchant à la radio un commentaire moqueur :

« Il devrait y avoir un trophée pour le HÉROS de la course. »

Alonso, ralenti par un arrêt au stand trop long, a tout de même terminé septième grâce à la pénalité post-course de Lewis Hamilton, tandis qu’Hadjar a dû se contenter de la onzième place, manquant les points pour moins d’une seconde derrière Carlos Sainz.

Interrogé après la course, le pilote de 20 ans a tenu à défendre sa manœuvre, affirmant n’avoir commis aucune faute :

« Je ne l’ai pas poussé hors de la piste et je suis resté fair-play », a expliqué Hadjar. « S’il n’a pas apprécié cette lutte et qu’il est vraiment grincheux, alors je ne peux rien faire pour lui. »

Malgré un moteur en souffrance et une monoplace endommagée, Hadjar a signé l’une de ses courses les plus solides de la saison, prouvant une fois de plus sa combativité face à des pilotes bien plus expérimentés.

Alonso a expliqué pourquoi il estimait que Hadjar aurait dû faire preuve de plus de sagesse dans le choix de ses combats.

« Certains mouvements à 300 km/h sont un peu au-dessus de la limite à Singapour, mais chacun court comme il le souhaite, et il n’y a pas eu de contact, donc tout allait bien », a expliqué Alonso. « Ils ont une voiture très rapide, mais ils n’ont pas beaucoup de points, donc c’est plutôt leur problème. Je veux dire, je pense qu’il avait un petit problème de moteur et qu’il était lent dans les lignes droites, donc parfois, dans certaines batailles, il faut savoir quand il vaut mieux se battre et quand il vaut mieux ne pas le faire. Car le résultat final aurait pu être pire pour nous deux, mais surtout pour lui, donc il y avait un risque inutile. Mais je comprends que c’est Singapour, qu’il faut se battre à fond, et il a fait de son mieux, mais nous avons clairement perdu du temps. »

Hadjar furieux et frustré après son erreur à Bakou

Isack Hadjar est sorti du Grand Prix d’Azerbaïdjan « furieux » contre lui-même, après une erreur qui l’a relégué au dernier rang des pilotes soutenus par Red Bull. Parti en huitième position sur la grille, le jeune pilote a réalisé un bon départ, dépassant rapidement la McLaren de Lando Norris dès le premier tour, avant que l’accident d’Oscar Piastri ne déclenche l’intervention de la voiture de sécurité.

Au redémarrage à la fin du quatrième tour, Hadjar a su conserver sa place et s’est même engagé dans une bataille serrée avec George Russell pour la sixième position au deuxième virage du tour suivant. Mais le scénario a rapidement basculé. En sortie du virage 16, sur la longue ligne droite menant aux stands, il a pris un virage trop large et a commis une erreur cruciale. Cela a permis à Charles Leclerc puis à Norris de le dépasser, tandis que Lewis Hamilton s’emparait de la dixième place, reléguant Hadjar en neuvième.

Cette contre-performance contraste avec les autres pilotes soutenus par Red Bull : Max Verstappen a remporté la victoire, Liam Lawson a terminé cinquième pour sa meilleure performance en carrière, et Yuki Tsunoda a signé son meilleur classement depuis sa quatrième place à Abu Dhabi en 2021. Pour la première fois depuis le Grand Prix de Russie 2020, tous les pilotes de l’écurie Red Bull et de l’écurie soeur ont marqué des points.

Après la course, le jeune Français a livré une autocritique sévère. « C’est dommage, car je me sentais bien avec les pneus medium, j’ai dépassé Lando dans le premier tour et tout se passait bien », a-t-il expliqué aux médias. Malgré sa frustration, Hadjar souligne que l’expérience acquise reste précieuse pour progresser et éviter que de telles erreurs ne se reproduisent dans les prochaines courses.

« J’ai refait la même erreur [en qualifications] sur le vibreur, et j’ai immédiatement perdu deux places au profit de Charles et Lando, ce qui est frustrant et nous a fait reculer, mais avec les pneus durs, nous étions vraiment rapides et rattrapions les pilotes devant nous [Sans cette erreur], il y a de fortes chances que nous ayons terminé à la même position. Je ne pense pas que cela ait changé le cours de la course, mais cela aurait pu changer le cours de la course, et j’ai commis cette erreur. C’est ce qui m’énerve. Dans les moments importants, je ne peux pas me permettre de commettre des erreurs comme celle-ci. Je suis juste furieux parce que je n’ai pas vraiment tenu compte du vent [lors des qualifications dans le dernier virage], j’ai répété la même erreur dans la course, et cela m’énerve encore plus. »

Hadjar titulaire chez Red Bull en 2026 ?  Marko entretient le suspense

Helmut Marko, conseiller sportif de Red Bull, a confirmé la signature d’Isack Hadjar pour 2026. Le Franco-Algérien rejoint ainsi Max Verstappen, déjà engagé avec l’écurie jusqu’à la fin de la saison 2028 grâce à son contrat longue durée.

Marko a précisé qu’Hadjar disposera d’un siège garanti dans la famille Red Bull l’an prochain, sans toutefois confirmer s’il s’agira du rôle convoité de coéquipier de Verstappen. Le pilote de 19 ans a marqué les esprits lors de sa première saison en F1 au sein de Racing Bulls, au point d’être pressenti pour une promotion immédiate, alors que la discipline s’apprête à inaugurer sa nouvelle réglementation moteur.

L’identité du futur partenaire du quadruple champion du monde n’a pas encore été arrêtée. Chez Red Bull comme chez Racing Bulls, la hiérarchie demeure incertaine. Quatre pilotes se disputent trois places : Hadjar, Yuki Tsunoda, Liam Lawson et Arvid Lindblad, membre du programme junior en Formule 2.

Selon Marko, la décision finale concernant l’attribution des sièges n’interviendra pas avant fin octobre, voire plus tard, laissant planer le doute sur la composition définitive des deux équipes.

« Nous voulons délibérément attendre la fin du mois d’octobre, voire plus, pour pouvoir faire toutes les comparaisons », a déclaré Marko au Kleine Zeitung. « La seule chose qui est certaine, c’est que Verstappen et Hadjar ont des contrats. Mais où et dans quelle position, cela reste encore à déterminer. »

Lawson estime Hadjar prêt à rejoindre Red Bull en 2026

Liam Lawson a affirmé que son coéquipier Isack Hadjar possède toutes les qualités nécessaires pour rejoindre l’écurie Red Bull, alors que le jeune Français réalise une saison remarquée et remarquable pour ses débuts en Formule 1.

À seulement 20 ans, Hadjar est déjà considéré comme le rookie le plus impressionnant de 2025. Sa performance au Grand Prix des Pays-Bas, où il a décroché un premier podium historique en F1, l’a installé parmi les révélations de la saison. Depuis, il ne cesse de confirmer, prenant régulièrement l’ascendant sur Lawson.

Alors que Yuki Tsunoda peine à convaincre au sein de l’équipe principale, les spéculations grandissent autour d’une promotion imminente de Hadjar aux côtés de Max Verstappen en 2026. Interrogé à Monza, Lawson n’a pas hésité à valider cette perspective : « Isack est prêt », a-t-il assuré devant les médias.

Le contexte technique pourrait par ailleurs jouer en faveur du Français. L’arrivée d’un nouveau règlement en 2026 impliquera une monoplace entièrement redessinée, réduisant ainsi l’avantage des pilotes expérimentés face aux jeunes talents. Pour Hadjar, cela représenterait l’opportunité de s’intégrer sans subir le décalage habituel d’un rookie face à des voitures déjà bien établies.

Reste que Red Bull s’apprête à franchir un cap stratégique important. L’écurie utilisera pour la première fois son propre moteur développé en interne avec Ford, une inconnue qui pourrait affecter son niveau de compétitivité. Néanmoins, si la performance suit, Hadjar semble bien placé pour devenir le prochain coéquipier du quadruple champion du monde en titre.

« Il a fait du très bon travail cette année », a-t-il déclaré aux journalistes à Monza. « Obtenir un podium cette saison est assez spectaculaire. Il fait vraiment du très bon travail. D’une certaine manière, je pense que beaucoup de pilotes se sentent toujours prêts à franchir une nouvelle étape. Il fait tout ce qu’il faut en ce moment. »

« Tout dépendra de la position de la voiture l’année prochaine et de son comportement sur la piste », a ajouté Lawson. « C’est probablement le point le plus important à prendre en compte pour ce siège à l’heure actuelle. Il y a donc beaucoup de variables. En tant que pilote, il est prêt. Si vous êtes prêt à courir en F1, je pense que vous êtes prêt pour ce genre de poste. »

Marko voit en Hadjar un potentiel coéquipier de Verstappen chez Red Bull

Helmut Marko estime qu’Isack Hadjar possède la force mentale nécessaire pour rivaliser avec Max Verstappen, alors que Red Bull se prépare à trancher sur l’identité du futur coéquipier du quadruple champion du monde en 2026.

Le Français de 20 ans fait partie des trois candidats retenus par l’écurie de Milton Keynes, aux côtés de Liam Lawson et Yuki Tsunoda, actuel titulaire chez Racing Bulls. Le pilote japonais peine à convaincre cette saison, avec seulement neuf points inscrits en treize Grands Prix, un bilan décevant après avoir remplacé Lawson, écarté brutalement malgré des débuts difficiles.

Hadjar apparaît désormais comme l’option la plus crédible. Son année de rookie impressionne : un podium décroché et une régularité qui plaide en sa faveur. Red Bull pourrait toutefois choisir de temporiser afin de lui laisser davantage de temps pour se développer, ce qui rouvrirait la porte à Lawson si Tsunoda venait à perdre son siège.

La réflexion de Marko n’est pas anodine. L’argument de la solidité mentale, déjà mis en avant pour préférer Lawson à Tsunoda lorsqu’il s’agissait de remplacer Sergio Pérez, demeure central dans la stratégie de l’écurie. Même si cette précédente décision n’a pas porté ses fruits, le nouveau directeur, Laurent Mekies, pourrait offrir une seconde chance au Néo-Zélandais, rompant ainsi avec la gestion impitoyable de l’ère Horner.

Quoi qu’il en soit, Marko insiste : Red Bull entend rester fidèle à son vivier interne. Dans ce contexte, le jeune espoir de F2 Arvid Lindblad pourrait se voir confier un baquet chez Racing Bulls, au cas où Lawson ou Tsunoda seraient écartés.

« Il a certainement la force mentale nécessaire pour tenir tête à Verstappen », a déclaré Marko au Kleine Zeitung à propos de Hadjar. L’homme de 82 ans a expliqué que le pilote Racing Bulls « ne blâme jamais » sa voiture, mais seulement lui-même, avant d’ajouter : « Il ne commet pas non plus d’erreurs, ce qui est vraiment surprenant pour un nouveau pilote. Il s’améliore sur chaque circuit et s’implique pleinement après quelques tours, qu’il ait déjà roulé là-bas ou non. C’est un pilote vraiment rapide qui arrive. »

« Fondamentalement, nous voulons rester fidèles à notre pool de pilotes pour les cockpits de 2026 », a-t-il ajouté. « Si un super talent émerge [en dehors de l’équipe], nous ne fermerons pas les yeux, bien sûr, mais ce n’est pas le cas pour le moment. »

Hadjar et Gasly sanctionnés après changement complet de moteur

La FIA a confirmé la liste des composants modifiés sur les monoplaces d’Isack Hadjar (Racing Bulls) et de Pierre Gasly (Alpine) à l’occasion du Grand Prix d’Italie.

Éliminé dès la Q1 à Monza, six jours seulement après son podium de Zandvoort, Hadjar a reconnu qu’il « partirait dernier ». Le Français de 20 ans s’élancera finalement depuis la voie des stands, conséquence d’un remplacement intégral du groupe motopropulseur sur sa RB. L’écurie a introduit un cinquième moteur à combustion interne, un turbocompresseur, un MGU-H et un MGU-K, ainsi qu’un troisième accumulateur d’énergie et un troisième système de contrôle électronique. Tous ces éléments dépassent le quota autorisé sur une saison.

Côté Alpine, Gasly n’a pas échappé non plus aux changements. Le Normand utilise désormais son cinquième exemplaire de moteur thermique, de turbocompresseur, de MGU-H et de MGU-K. Ces remplacements entraînent automatiquement une sanction, bien que moins lourde que celle infligée à Hadjar.

Enfin, les deux voitures ont été dotées d’un nouvel échappement, le sixième de l’année. La réglementation en autorise huit par saison.

Hadjar veut capitaliser à Monza : « L’équipe est en pleine confiance »

Sur un tracé où elle a signé sa première victoire sous le nom de Toro Rosso, avec Sebastian Vettel, l’équipe VCARB arrive gonflée à bloc pour son rendez-vous à domicile de Monza.

Sur ce qui reste sa meilleure performance de la saison le week-end dernier avec le podium d’Isack Hadjar qui a réjoui l’ensemble du team, la dynamique est bonne et nombreux sont ceux qui se demandent dans le paddock si la monoplace de l’équipe de Faenza n’est pas proche, voire meilleure, que celle de l’équipe-mère Red Bull.

Quoi qu’il en soit Hadjar et son équipier Liam Lawson arrivent avec de grandes ambitions en Italie, et l’objectif en tête de compenser les 20 points de retard avec Williams (cinquième au championnat du monde) et les 2 points les séparant du duo Aston Martin composé de Fernando Alonso et Lance Stroll.

La piste se distingue par sa nature à grande vitesse, et bien qu’elle ait subi de nombreux changements au fil des ans pour limiter les vitesses excessives dans certains virages, elle conserve toujours sa place comme l’un des sites les plus rapides du calendrier.

« La 16e manche nous mène au Grand Prix d’Italie sur l’historique Autodromo Nazionale Monza, dans le Parc de Monza, près de Milan », commente Tim Goss, Directeur Technique en Chef. « Ce circuit se distingue par sa vitesse élevée et, malgré de nombreuses modifications au fil des ans pour limiter les vitesses excessives dans certains virages, il reste l’un des circuits les plus rapides du calendrier. Sans surprise, la vitesse en ligne droite, les performances du moteur et l’efficacité aérodynamique sont importantes. Mais surtout, la voiture doit être performante dans les chicanes lentes et sur les vibreurs pour optimiser sa sortie en ligne droite. Trouver le bon compromis sera crucial. Nous sommes convaincus que la voiture a très bien fonctionné aux Pays-Bas, mais nous sommes conscients que des défis bien différents nous attendent. Nous sommes prêts à relever le défi et nous concentrerons pleinement sur nos efforts pour que tout soit parfait pendant les trois jours. »

« C’est très agréable de retrouver la compétition quelques jours après un si bon résultat la semaine dernière. Être à Monza, pour l’une de nos courses à domicile, est quelque chose de spécial pour nous », commente Isack Hadjar.

« C’est très agréable de retrouver la compétition quelques jours après un si bon résultat la semaine dernière. Être à Monza, pour l’une de nos courses à domicile, est quelque chose de spécial pour nous. L’équipe est en pleine confiance, mais nous voulons aussi gérer nos attentes et rester concentrés. Ce sera peut-être difficile, car c’est un circuit avec beaucoup de lignes droites, mais il sera important pour nous d’être dans le coup afin de viser un autre excellent résultat. »

Isack Hadjar savoure un podium « irréel » à Zandvoort

Isack Hadjar a qualifié son tout premier podium en Formule 1 d’« irréel », tout en affirmant qu’il ne comptait pas en rester là. Le jeune Français de 20 ans a brillé à Zandvoort en transformant une quatrième place sur la grille en une troisième position finale, au volant de sa Racing Bull.

Peu d’observateurs imaginaient qu’il serait capable de conserver son rang jusqu’au drapeau à damier. Pourtant, Hadjar a non seulement tenu bon, mais il a aussi résisté avec brio aux assauts de Charles Leclerc (Ferrari) et George Russell (Mercedes), avant de décrocher un podium historique derrière Oscar Piastri, vainqueur, et Max Verstappen, deuxième.

Grâce à ce résultat, il devient le cinquième plus jeune pilote de l’histoire à grimper sur un podium en F1. S’il a bénéficié du coup du sort frappant Lando Norris, victime d’une panne moteur en fin de course, le rookie tricolore avait déjà impressionné par sa solidité et son sang-froid face aux ténors du plateau.

« C’est irréel, mais j’espère que ce n’est que le premier d’une longue série », a confié Hadjar, déterminé à transformer cet exploit en tremplin pour la suite de sa carrière.

Revenant sur son premier podium en F1, Hadjar a déclaré : « Cela semble un peu irréel. Ce qui m’a le plus surpris, c’est d’avoir réussi à conserver la quatrième place pendant toute la course. Malheureusement pour Lando, nous en avons profité, mais oui, nous n’avons commis aucune erreur. La voiture a été parfaite tout au long du week-end. Je suis vraiment heureux pour moi-même, car j’ai tiré le meilleur parti de ce que j’avais, je n’ai commis aucune erreur et j’ai décroché le podium. Je suis également très heureux pour mes coéquipiers. »

Quant à savoir s’il aurait pu imaginer une telle possibilité, il a ajouté : « Cela a toujours été mon objectif, depuis que je suis enfant. C’est la première étape, mon premier podium, et j’espère qu’il y en aura beaucoup d’autres. »

Hadjar décroche son premier podium et casse son trophée à Zandvoort

Le résultat rêvé d’Isack Hadjar au Grand Prix des Pays-Bas a été quelque peu gâché après que le Français ait cassé son trophée.

Le pilote Racing Bulls, parti en quatrième position à Zandvoort a conservé cette place tout au long de la course, repoussant les attaques de Charles Leclerc et George Russell pour maintenir son classement.

Dans les derniers tours, il s’est hissé à la troisième place lorsque Lando Norris a connu une panne moteur à quelques tours de l’arrivée,.

Hadjar a réussi à tenir Russell à distance pour devenir le cinquième plus jeune pilote à monter sur le podium en F1, et le huitième à le faire cette saison.

Mais lors des célébrations, le rookie a cassé son trophée en partageant sa joie son équipe !

Classement et résultat du Grand Prix des Pays-Bas

Découvrez tous les résultats du Grand Prix de Formule 1 des Pays-Bas 2025 à Zandvoort !

Classement du Grand Prix des Pays-Bas

# Pilote Écurie Écart Pneus
1
 
Oscar PIASTRI

 
McLaren LAP 72 H
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +1.271 S
3
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +3.233 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes +5.654 S
5
 
Alexander ALBON
Williams +6.327 S
6
 
Oliver BEARMAN
Haas +9.044 M
7
 
Lance STROLL
Aston Martin +9.497 H
8
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +11.709 H
9
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +13.597 S
10
 
Esteban OCON
Haas +14.063 M
11
 
Franco COLAPINTO
Alpine +14.511 S
12
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +17.063 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams +17.376 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake +19.725 M
15
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +21.565 S
16
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +22.029 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine +23.629 H
18
 
Lando NORRIS
McLaren   H
19
 
Charles LECLERC
Ferrari   S
20
 
Lewis HAMILTON
Ferrari   M

Isack Hadjar signe sa meilleure qualification en F1 à Zandvoort

Isack Hadjar a reconnu avoir eu « de la chance » lors des qualifications du Grand Prix des Pays-Bas, après avoir évité de justesse une rafale de vent qu’il a qualifiée d’« horrible ». Le Français s’élancera dimanche depuis la quatrième place, le meilleur résultat de sa carrière en Formule 1.

Le pilote Racing Bulls a ainsi amélioré sa précédente référence, une cinquième position obtenue à Monaco plus tôt dans la saison. À Zandvoort, il partagera la deuxième ligne avec Max Verstappen, champion du monde en titre et grand favori devant son public.

Hadjar a notamment devancé de très peu George Russell (Mercedes), décrochant cette performance dans des conditions rendues délicates par les rafales fréquentes sur le tracé côtier néerlandais. « J’ai eu beaucoup de chance d’éviter cette rafale, elle aurait pu tout compromettre », a confié le Français, soulagé d’avoir transformé la menace en opportunité.

Veux-tu que je développe un peu plus ce papier (par ex. en rappelant le contexte de la pole de Piastri et la hiérarchie du top 10) pour l’intégrer à ton article global sur les qualifications de Zandvoort ?

« Je suis assez satisfait de ce que j’ai fait, et la voiture était exactement comme je le voulais, elle répondait très bien, surtout dans le dernier tour », a expliqué Hadjar aux médias. « Nous avons probablement eu un peu de chance avec les rafales de vent, mais j’ai réalisé un tour incroyable, et cela a fonctionné parce que la voiture était excellente.»

« Honnêtement, c’est une sensation horrible quand vous êtes dans la voiture et que vous êtes frappé [par une rafale de vent], vous pouvez perdre jusqu’à deux dixièmes dans un seul virage, c’est donc très ennuyeux. Il faut avoir de la chance, et je n’ai pas été malchanceux. C’était certainement le meilleur tour que j’ai fait cette année, car c’est un circuit très difficile, très exigeant, et j’ai tout donné, surtout dans le dernier virage. Je pense avoir plutôt bien réussi à gagner un dixième, et c’était spécial. »

Isack Hadjar pénalisé avant le Grand Prix des Pays-Bas ?

Isack Hadjar risque une pénalité sur la grille de départ du Grand Prix des Pays-Bas après plusieurs changements de composants sur son unité de puissance. Avant le début de la troisième séance d’essais libres, Racing Bulls a confirmé avoir installé sur la monoplace du Franco-Algérien un nouveau moteur à combustion interne, un turbocompresseur, ainsi qu’une unité de générateur moteur cinétique et thermique, tous dans leur dernière version autorisée par le règlement.

Chaque pilote ne peut utiliser que quatre éléments de ce type par saison avant de recevoir une sanction. Hadjar a désormais atteint cette limite, ce qui le place sous la menace d’une pénalité s’il devait encore changer. Le rookie a également reçu un échappement neuf, mais il dispose encore de plusieurs exemplaires en réserve avant d’être concerné par une sanction dans ce domaine.

La première journée à Zandvoort avait déjà été compliquée pour le pilote Racing Bulls. Il avait en effet perdu une grande partie de la deuxième séance d’essais libres à la suite d’un problème moteur, contraint de s’arrêter prématurément.

Selon Verstappen, Sergio Pérez est une « bonne option » pour Cadillac

Deux pilotes de Formule 1 ont apporté leur soutien à Sergio Perez pour son retour sur les circuits l’année prochaine.

Les principales figures représentant la nouvelle onzième écurie de ce sport pour 2026, Cadillac, étaient présentes dans le paddock lors du Grand Prix de Grande-Bretagne pour s’entretenir avec des pilotes potentiels, dont Valtteri Bottas.

Mais deux pilotes de renom pensent que Perez, 35 ans, actuellement sans équipe, serait un choix idéal.

« Il est absolument au niveau de la Formule 1, c’est certain », a déclaré Isack Hadjar, pilote Racing Bulls et rookie prometteur pour 2025.

« J’entends beaucoup de choses positives à son sujet pour l’année prochaine. Il semble que quelque chose se prépare vraiment», a déclaré le Français d’origine algérienne de 20 ans, cité par le magazine néerlandais Formule 1. « Il mérite clairement sa place ».

La réputation de Perez était en lambeaux lorsqu’il a quitté le paddock à la fin de l’année dernière, mais Hadjar partage l’avis de ceux qui pensent que son étoile a brillé pendant son absence.

« C’est de Checo dont nous parlons, il s’est très bien débrouillé aux côtés de Max (Verstappen) », a-t-il insisté.

En effet, Verstappen a été associé à Liam Lawson et Yuki Tsunoda chez Red Bull jusqu’à présent cette année, et aucun des successeurs de Perez n’a obtenu de bons résultats.

« Oui, c’est certainement une bonne option », a déclaré Verstappen lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait de la candidature de Perez chez Cadillac.

« Checo a toujours été très fort. Bien sûr, il a connu des moments difficiles avec nous, mais tant qu’il a la motivation de courir, je pense que c’est un très bon choix, surtout pour une nouvelle équipe.

Si vous regardez ses performances chez Force India et Racing Point, vous verrez qu’il a toujours marqué de bons points. »

Hadjar critique la reprise de course sous la pluie à Silverstone : « La visibilité était nulle »

Isack Hadjar s’est dit étonné par la décision de relancer le Grand Prix de Grande-Bretagne malgré des conditions de visibilité jugées très dégradées. Le pilote français a été contraint à l’abandon au 18e tour après un contact à haute vitesse avec l’arrière de la Mercedes de Kimi Antonelli dans le virage de Copse.

Hadjar roulait alors dans le peloton qui état groupé, juste après une relance derrière la voiture de sécurité. Selon lui, les projections d’eau rendaient la piste pratiquement aveugle à cet instant précis.

La direction de course avait décidé de relancer l’épreuve, considérant que les conditions météo s’étaient suffisamment améliorées. Une décision que Hadjar conteste : « La visibilité était encore très mauvaise. »

Heureusement, le Français est sorti indemne de l’incident, mais reste critique quant à la gestion des conditions météo par la direction de course.

« La reprise, c’était la pire visibilité que j’ai jamais vue », a déclaré Hadjar aux médias. « Pour moi, cela n’avait aucun sens de courir dans ces conditions, car je ne voyais déjà pas grand-chose pendant les tours sous la voiture de sécurité. La température des pneus baissait. Cela devenait délicat. J’ai d’ailleurs été assez surpris qu’on n’ait pas attendu que les conditions s’améliorent, mais au final, [l’accident] était assez prévisible. »

Hadjar était l’un des rares pilotes à s’être arrêté à la fin du tour de formation pour changer ses pneus et chausser des pneus slicks, alors que la piste commençait à sécher. Bien que cette stratégie se soit finalement avérée mauvaise, Hadjar a estimé que son rythme était encourageant avant son accident.

« Ce fut une course assez compliquée », a-t-il déclaré. « Le rythme était très bon. Je suivais Charles [Leclerc] avec la même stratégie, mais c’était la mauvaise, tout comme George [Russell]. Nous nous sommes donc tous précipités dans les stands avant la fin du tour de formation, mais cela n’a pas payé. »

Sondage – Isack Hadjar entrera-t-il une nouvelle fois en Q3 en Autriche ? 

Après un début de saison très solide au volant de la Racing Bulls, Isack Hadjar va tenter de décrocher une nouvelle bonne position sur la grille de départ ce samedi en Autriche. Le Français a atteint pas moins de six Q3 sur les dix qualifications en 2025 et reste sur quatre Q3 consécutives. Dans une forme étincelante, Isack Hadjar peut-il encore une fois atteindre la dernière partie des qualifications en Autriche ce week-end ? 

 

Docu vidéo – Un inside exclusif dans le premier GP de Monaco d’Isack Hadjar

Plongée dans les coulisses de la saison rookie d’Isack Hadjar, de l’écurie Visa Cash App RB Formula One Team avec « TEAM HADJAR », la nouvelle série digitale de CANAL+.

Dans ce premier épisode, au milieu de Teddy Riner, DJ Snake ou encore Kingsley Coman, l’équipe du diffuseur français de la F1 a suivi le jeune pilote français lors du week­end le plus prestigieux de la saison de Formule 1 à Monaco.

Le reportage d’une vingtaine de minutes « Team Hadjar » vous embarque dans un week-end mémorable.

0:00 Un début de saison fantastique

1:29 Petit foot entre amis

4:09 Début des choses sérieuses

7:12 Balade matinale

11:10 Une qualif de folie

16:02 Une tactique payante

18:46 Débrief de stars