Djeddah – EL1 : Leclerc devant Verstappen et Bottas

C’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce vendredi à Djeddah en 1,30.772 (Tendres), il devance de un dixième la Red Bull de Max Verstappen (Durs) et de trois dixièmes l’Alfa Romeo de Valtteri Bottas (Tendres).

Derrière, Carlos Sainz, Pierre Gasly, Yuki Tsunoda, Sergio Perez, Esteban Ocon, Lewis Hamilton et Fernando Alonso complètent le top dix de cette séance d’essais libres peu représentative des conditions que rencontreront les pilotes en qualifications et durant la course ce dimanche (elles se disputeront de nuit).

Vettel toujours absent

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel ne participe pas à cette deuxième manche de la saison ce week-end car l’Allemand est toujours positif au Covid-19. Le pilote Aston Martin est donc remplacé par le pilote de réserve Nico Hülkenberg tout comme la semaine dernière au Grand Prix de Bahreïn. Vettel pour sa part devrait faire son retour dans le paddock pour le Grand Prix d’Australie, prochaine manche du championnat après Djeddah.

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Magnussen en panne

Le Danois Kevin Magnussen a connu un début de week-end compliqué à Djeddah avec un problème technique qui est venu perturber sa journée de travail lors de ces EL1. Une fuite hydraulique sur sa monoplace a obligé l’équipe Haas à procéder au changement d’un radiateur sur la VF-22.

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Séance suspendue

Après seulement 20 minutes de roulage, la séance a été suspendue par la direction de course en raison d’un panneau publicitaire qui s’est décroché du mur au bout de la ligne droite principale. Le pilote McLaren Lando Norris a tapé ce panneau en passant avec sa monoplace et ce dernier est parti en morceaux sur la piste. Les commissaires ont donc dû procéder au nettoyage de la piste avant de relancer la séance.

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La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite est programmée ce vendredi 25 mars à 18h00 (heure de Paris) et vous pourrez évidemment la suivre en direct sur notre site.

Tableau des temps

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Sainz a quelques « théories intéressantes » sur son manque de rythme

Depuis la première course de l’année disputée à Bahreïn, Carlos Sainz admet qu’il manque encore de compréhension dans sa monoplace pour pouvoir être aussi rapide que son coéquipier Charles Leclerc.

Malgré le fait qu’il a terminé sur la deuxième marche du podium dimanche dernier au GP de Bahreïn, Sainz n’avait clairement pas le même rythme que son coéquipier Leclerc sur la piste de Sakhir et semblait même se diriger vers une troisième place en course avant que le pilote Red Bull Max Verstappen ne finisse par abandonner sur problème mécanique.

En qualifications le samedi, Carlos Sainz a tout de même signé le troisième temps à seulement un dixième de son coéquipier malgré le fait qu’il n’est pas encore tout à fait à l’aise avec sa monoplace. L’Espagnol est donc encouragé par ses progrès à la veille du GP d’Arabie Saoudite où il testera quelques chose de « très interessant » en essais libres ce vendredi.

« Vous savez, j’étais à la lutte pour la pole et c’est une bonne nouvelle pour moi en raison du manque de sensation que j’ai avec la voiture et le manque de compréhension. Donc, c’était une bonne nouvelle de pouvoir faire quelques bons tours en qualifications qui m’ont presque donné la pole. » a déclaré Sainz ce jeudi à Djeddah.

« Mais le fait est que je dois encore travailler sur la configuration, je dois travailler sur la compréhension de la voiture. J’ai fait ma propre analyse au cours de ces trois derniers jours avec mes gars et nous avons eu quelques théories très intéressantes, et nous avons quelque chose de très interessant à essayer ici [en Arabie Saoudite]. »

« Je ne pense pas honnêtement que ce sera l’affaire d’une seule course, c’est un peu comme l’année dernière – il faudra y aller petit à petit. Mais nous avons besoin de plus d’essais, parce que je ne sais si Bahreïn était un événement isolé et si je peux être tout à coup de retour là où je devrais être ou tout du moins là où je m’attends à être. Donc nous verrons, c’est encore un peu tôt. »

Cette semaine, la Formule 1 dispute la deuxième course de la saison à peine une semaine après le Grand Prix de Bahreïn, mais l’Espagnol estime que c’est un bon point pour lui que d’avoir deux courses consécutives, ce qui va lui permettre d’acquérir de l’expérience au volant de la Ferrari.

« Je préfère parce que j’ai aussi l’impression d’avoir juste besoin de plus de temps dans la voiture pour la comprendre. Je pense que plus je passe de temps dans la voiture, plus je comprendrai et plus j’aurai de chances de régler la voiture un peu plus à mon goût. »

« Ce sera un test important [à Djeddah] car c’est une piste de très grande confiance. Vous avez besoin de confiance pour être rapide près des murs ici, donc cela montrera et me dira à quel point je suis confiant. »

Revivez la première séance d’essais libres du GP d’Arabie Saoudite

Bienvenue sur ce live pour suivre la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite, deuxième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Ce vendredi, les pilotes participent aux deux premières séances d’essais libres du week-end sur le tracé de Djeddah. Les EL1 sont programmés à 15h00 (heure de Paris), tandis que les EL2 se disputent à partir de 18h00 (heure de Paris). Vous pouvez suivre ces deux séances de roulage en direct et gratuitement sur notre site via notre live texte agrémenté d’images (disponible au bas de cet article).

Ce samedi 26 mars, les pilotes disputeront la dernière séance d’essais libres du week-end à 15h00 (heure de Paris) avant de participer à la très attendue séance de qualifications du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2022 à 18h00 (heure de Paris). Ces deux séances seront également à suivre en direct sur notre site.

Enfin le dimanche 27 mars, le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite sera donné à 19h00 (heure de Paris) et vous pourrez également suivre l’intégralité de la course en direct sur F1only.fr.

Les EL1 à Djeddah en direct


Red Bull a enfreint le couvre-feu en Arabie Saoudite

L’équipe Red Bull Racing a utilisé cette semaine en Arabie Saoudite la première de ses huit exceptions pour enfreindre le couvre-feu mis en place dans le paddock de Djeddah.

Ce mercredi, le personnel de l’équipe Red Bull se trouvait sur le circuit alors que le couvre-feu mis en place par la FIA interdit l’accès au paddock à tous les membres des équipes chaque week-end de course durant une période bien précise avant le début de la première séance d’essais libres du vendredi. L’équipe de Milton Keynes a donc enfreint ce couvre-feu, mais elle n’écopera d’aucune pénalité puisqu’elle a utilisé sa première exception de l’année.

Les membres du personnel de Red Bull Racing se trouvaient dans le garage pour résoudre le problème mécanique qui a forcé les deux pilotes Sergio Perez et Max Verstappen à abandonner le week-end dernier au Grand Prix de Bahreïn. D’ailleurs, l’écurie Red Bull a révélé ce vendredi la cause de ce double abandon : « Les deux voitures ont souffert d’un manque de pression de carburant. Il y avait une quantité correcte de carburant dans les deux voitures, mais un vide a empêché les pompes d’aspirer du carburant. Nous avons pris les mesures nécessaires pour corriger ce problème et nous ne prévoyons aucun problème ce week-end. » a indiqué Red Bull.

Concernant le nombre d’exceptions accordées aux équipes, la FIA a divisé les week-ends de Grand Prix en trois périodes cette année. Chaque période a un nombre différent d’exception avant une pénalité. Ainsi, durant la période 1 huit exceptions sont accordées, durant la période 2 six exceptions sont accordées et durant la période 3 (qui est la plus proche des EL3) deux exceptions sont accordées avant pénalité.

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Un GP de F1 à Las Vegas pour Thanksgiving 2023 ?

Selon le média américain Front Office Sports, la Formule 1 va bien débarquer à Las Vegas à partir de 2023 pour y disputer une course dans les rues de « la ville du péché ».

Les rumeurs sur une probable course de Formule 1 à Las Vegas à partir de la saison 2023 ne cessent de grandir depuis plusieurs semaines, notamment depuis que le Sport Business Journal a rapporté une information selon laquelle la Formule 1 est discussion pour organiser une course nocturne dans les rues de la « ville du péché » située dans le Nevada. Toujours selon le SBJ, les responsables de la Formule 1 se sont déjà rendus à plusieurs reprises à Las Vegas ces derniers mois pour trouver un accord.

Aujourd’hui, c’est le média américain Front Office Sports qui assure détenir des informations selon lesquelles la Formule 1 va débarquer à Las Vegas avec une première course prévue le week-end de Thanksgiving en 2023, soit entre le 24 et 26 novembre, une annonce officielle étant attendue dans les prochaines semaines.

« On s’attend à ce que la course utilise une partie des rues de la ville, dans et autour du Strip de Las Vegas (la célèbre avenue aux enseignes lumineuses), avec des ponts piétonniers utilisés comme zones d’observation. » précise le FOS.

Ces dernières années, la Formule 1 a gagné en popularité aux Etats-Unis, notamment grâce à Netflix qui diffuse la série Drive To Survive, à tel point qu’un deuxième Grand Prix a vu le jour dans le pays avec l’arrivée cette année de Miami au calendrier (du 6 au 8 mai) qui rejoint ainsi le circuit d’Austin au Texas qui sera visité par le circus au mois d’octobre.

Red Bull révèle la cause de son double abandon à Bahreïn

L’équipe Red Bull a enfin trouvé la cause de son double abandon le week-end dernier au Grand Prix de Bahreïn lors de la première manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Dimanche dernier à Bahreïn, Max Verstappen a vu ses chances de franchir la ligne d’arrivée partir en fumée à quelques tours du drapeau à damier lorsque le moteur monté à l’arrière de sa monoplace s’est coupé instantanément. Le Néerlandais n’a pas eu d’autre choix que de rentrer jusqu’au stand en roue libre pour finalement abandonner, alors qu’il se battait pour la victoire contre le pilote Ferrari Charles Leclerc depuis le départ de la course.

Quelques minutes plus tard, c’est au tour de son coéquipier Sergio Perez d’abandonner lui aussi sur problème mécanique, mais on ne savait pas à ce moment précis si le Mexicain avait connu un problème similaire à celui de Verstappen. Après la course, le patron de l’écurie de Milton Keynes, Christian Horner, a laissé entendre que ce double abandon a été causé par un problème de pompe à carburant et que des analyses plus poussées devraient avoir lieu avant le GP d’Arabie Saoudite de ce week-end.

Ce vendredi à Djeddah, l’équipe Red Bull a révélé les causes de ce double abandon et c’est bien un problème sur le circuit de carburant qui a forcé les deux pilotes à se retirer de la course la semaine dernière à Bahreïn : « Les deux voitures ont souffert d’un manque de pression de carburant. » indique Red Bull.

« Il y avait une quantité correcte de carburant dans les deux voitures, mais un vide a empêché les pompes d’aspirer du carburant. Nous avons pris les mesures nécessaires pour corriger ce problème et nous ne prévoyons aucun problème ce week-end. »

Vettel remplacé par Nico Hülkenberg au GP d’Arabie Saoudite

Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel ne pourra pas participer au Grand Prix d’Arabie Saoudite ce week-end dans le cadre de la deuxième manche de la saison 2022. L’Allemand est toujours positif au Covid-19.

Ce week-end à Djeddah, Sebastian Vettel sera de nouveau remplacé au volant de l’Aston martin AMR22 par son compatriote Nico Hülkenberg – comme ce fut le cas déjà la semaine dernière à Bahreïn. Sebastian Vettel devrait être de retour en piste lors de la prochaine manche de la saison qui se disputera en Australie sur le tracé de Melbourne.

« Nico Hülkenberg participera aux essais libres, aux qualifications et courra aux côtés de Lance Stroll. Malgré le manque de kilométrage au volant de l’AMR22, Nico s’est bien comporté à Bahreïn, et nous sommes certains qu’il fera de même à Djeddah. » peut-on lire dans un court communiqué publié par l’équipe ce vendredi.

« Nous nous attendons à ce que Sebastian Vettel soit en forme pour le Grand Prix d’Australie. »

L’Allemand Nico Hülkenberg participera donc à son deuxième week-end au volant d’une monoplace 2022 à Djeddah. L’Allemand n’ayant découvert sa monoplace que la semaine dernière dans le cadre du GP de Bahreïn où il a terminé à la dix-septième position en course le dimanche.

GP d’Arabie Saoudite : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Les pilotes de F1 sont en piste ce vendredi 25 mars pour participer aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite, deuxième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Ce vendredi, la première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 15h00 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée à 18h00 (heure de Paris). Ces deux séances de roulage – d’une durée d’une heure chacune – sont évidemment à suivre en direct sur notre site.

Ce samedi 26 mars, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Week-end à Djeddah [EL3] qui est programmée à 15h00 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite est programmée à 18h00 (heure de Paris). Enfin, le départ du GP d’Arabie Saoudite sera donné le dimanche 27 mars à 19h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 50 tours.

Pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2022, cliquez sur ce lien pour accéder au live.

Pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2022, cliquez sur ce lien pour accéder au live.

Horaires GP Arabie Saoudite

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Wolff doute d’un déficit de puissance sur le moteur Mercedes

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, ne pense pas que les groupes motopropulseurs Mercedes aient un désavantage majeur par rapport aux autres constructeurs malgré leur piètre performance au Grand Prix de Bahreïn.

Alors que les deux pilotes Mercedes ont terminé cette première course de l’année aux troisième et quatrième places (bien aidés par le double abandon de Red Bull), les autres équipes motorisées par Mercedes ont terminé en bas de classement à Bahreïn ce qui a laissé penser aux différents observateurs que l’unité de puissance du constructeur allemand affiche cette année un léger retard en termes de performance par rapport à Ferrari, Renault ou encore Honda.

Cependant, Toto Wolff insiste sur le fait que la W13 souffre en premier lieu d’un problème de trainée dans les lignes droites et ne pense pas qu’il y a ait une grande différence entre les différents moteurs cette année : « Je pense que nous devons d’abord analyser les niveaux de traînée avant de vraiment juger si nous manquons de puissance. » a déclaré Toto Wolff.

« Je ne pense pas qu’il y ait une grande différence entre les moteurs, mais il est clair que Ferrari a fait un grand pas en avant, car l’année dernière, ils n’étaient pas totalement compétitifs et si vous regardez à Bahreïn, il semble qu’ils aient surpassé tous les autres [en termes de vitesse]. »

Malgré les difficultés, l’Autrichien insiste sur le fait que la première course de la saison disputée à Bahreïn la semaine dernière aura au moins servi de test  grandeur nature à Mercedes, ce qui va permettre aux ingénieurs de savoir dans quelle direction aller pour tenter d’améliorer les performances de la W13.

« Quand je regarde la saison, avec des regles stables jusqu’en 2026, vous voyez à quel point vous pouvez apprendre – c’est pourquoi pour moi je qualifierais la course de test. Et on comprend mieux désormais où se situent les lacunes, et c’est à peu près dans tous les domaines. Maintenant, nous devons regagner la terre centimètre par centimètre. Je pense que plus qu’apporter des pièces, c’est comprendre comment nous pouvons libérer les performances. »

Ce week-end en Arabie Saoudite, l’équipe Mercedes mettra sur la piste une W13 à l’aileron arrière extrêmement déchargé pour justement gagner de la vitesse de pointe sur ce tracé urbain ultra rapide à Djeddah.

Schumacher voit les portes de Ferrari se refermer pour quelques années

Mick Schumacher voit les portes de la Scuderia Ferrari se refermer devant lui pour plusieurs années avec la très probable prolongation de contrat de Carlos Sainz avec l’équipe italienne.

Alors que le Monégasque Charles Leclerc est sous contrat avec la Scuderia Ferrari jusqu’en 2024, son actuel coéquipier Carlos Sainz va lui aussi être prolongé au sein de l’écurie de Maranello pour au moins deux saisons selon nos informations (une annonce est attendue à Imola), ce qui veut dire qu’aucun baquet ne sera disponible avant au moins la saison 2025 chez Ferrari.

Dans ce contexte, Mick Schumacher – qui fait partie de la Ferrari Driver Academy – devra prendre son mal en patience s’il souhaite un jour rejoindre l’équipe Ferrari et devra donc dans un premier temps commencer à regarder vers d’autres équipes de la grille et l’Allemand en est bien conscient : « Bien-sûr, il est important de discuter avec chaque équipe de haut niveau. » a déclaré Schumacher, cité par AMUS.

« De toute façon, tout cela dépend de votre propre performance, et je dois donc juste m’assurer de faire le meilleur travail possible avec Haas. Le reste suivra. »

Concernant la performance de la Haas VF-22 justement, Schumacher estime après la première course de la saison que son équipe a une « petite avance » sur ses rivaux directs que sont Alpine, Alfa Romeo et AlphaTauri : « Nous avons une petite avance. Mais nous n’en avons pas encore fini avec le développement. J’espère que nous pourrons continuer à nous battre avec les meilleures équipes, mais nos advsersaires directs resteront probablement les mêmes qu’à Bahreïn : Alfa Romeo, Alpine et AlphaTauri. »

Schumacher confirme également que le moteur Ferrari qui est monté à l’arrière de sa monoplace est plus puissant que l’an dernier, ce qui signifie que Haas pourrait avoir l’avantage sur ses concurrents directs sur des tracés typés moteur : « Je pense que nous avons faits les plus grands progrès dans ce domaine. Cela se ressent dans la voiture. »

Mick Schumacher a fêté ses 23 ans ce jeudi 24 mars à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite, deuxième manche du championnat du monde 2022 de F1.

Après la F1, Abiteboul rejoint le monde de la voile

L’ancien team principal de l’équipe Renault en F1, le Français Cyril Abiteboul, se voit confier la direction générale de CDK Technologies. Il succède à Philippe Facque qui prend sa retraite.

Leader dans le domaine de la course au large grâce à sa maîtrise de la construction de coques et de pièces en composite innovantes, le chantier CDK Technologies, fondé en 1984, s’est forgé une réputation solide et un palmarès hors-normes dans le domaine de la course au large. Aujourd’hui, CDK Technologies est identifié comme la référence des chantiers de voiliers de compétition, grâce notamment à quatre victoires d’affilée dans le prestigieux Vendée Globe et un carton plein sur le podium de la dernière édition en 2020-2021.

Remercié par Renault à la veille de la saison 2021 de Formule 1, le Français Cyril Abiteboul a pu profiter d’une année en off avant de revenir au devant de la scène en 2022 en acceptant l’offre faite par CDK Technologies.

« Parmi les nombreuses similitudes entre la course automobile et la course à la voile je suis particulièrement heureux de renouer avec les valeurs de passion, d’engagement, et d’excellence qui font la réputation de CDK Technologies, de ses hommes et de ses femmes, que je suis honoré de rejoindre. » a déclaré Cyril Abiteboul.

« Au-delà de la noblesse de la course au large qui est et restera au cœur du projet de CDK Technologies, ses installations et son savoir-faire dans les matériaux composites et les procédés de fabrication en font une plateforme de développement unique, que ce soit dans l’univers des courses nautiques qui grandit et mûrit, ou dans celui du transport maritime qui sera l’objet des mêmes enjeux de neutralité carbone que la mobilité automobile. »

« Je remercie chaleureusement ISC de me permettre de rejoindre CDK Technologies, un nom indissociable des exploits sportifs des 30 dernières années, mais aussi Philippe Facque qui a fait de l’entreprise ce qu’elle est aujourd’hui, ainsi que Yann Dollo et Stéphane Digard qui vont poursuivre l’aventure à mes côtes. »

Carton plein pour le GP d’Espagne, obligé d’élargir la capacité de ses tribunes

Le Grand Prix d’Espagne 2022 (du 20 au 22 mai) se disputera à guichets fermés cette année puisque tous les billets en vente ont déjà trouvé preneur a annoncé le circuit de Barcelone cette semaine. Pas de panique cependant puisque les organisateurs prévoient d’élargir la capacité de certaines tribunes.

Après l’édition 2020 du Grand Prix d’Espagne qui s’est déroulée à huis clos, plus l’édition 2021 à laquelle seulement 1 000 spectateurs ont pu participer, il semble que les amoureux de l’automobile soient plus impatients que jamais de pouvoir voir le grand cirque de près, puisque tous les billets ont été vendus en un temps record cette année.

Dans ce contexte, et face à l’engouement des fans, le circuit de Barcelone s’est déjà mis au travail pour trouver des solutions en élargissant la capacité de certaines tribunes pour le week-end du Grand Prix afin de pouvoir accueillir plus de fans. Plus de détails seront donnés par le circuit dans les prochains jours et nous ne manqueront pas de vous en informer.

« Nous sommes très heureux de pouvoir accueillir à nouveau le public sur le circuit à sa pleine capacité après deux ans sans les fans. De plus, côté sport, cette année est très excitante avec les deux pilotes maison et les nouveautés apportées par les nouvelles monoplaces. » a déclaré Josep Lluís Santamaría, directeur du Circuit de Barcelona-Catalunya.

« Nous finalisons tous les préparatifs dans les installations pour célébrer un événement de renommée mondiale. C’est pourquoi nous tenons à remercier tous les fans qui ont fait confiance au circuit et nous les encourageons à se rendre à l’événement de la manière la plus durable possible, en utilisant les différentes options de transport public que nous mettrons à leur disposition. Nous voulons que le Grand Prix d’Espagne 2022 soit une fête et que tout le monde puisse profiter de la Formule 1 sur le Circuit. »

Horner n’a aucun doute sur la capacité de Mercedes à rebondir

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull Racing, est certain que l’équipe Mercedes va très rapidement rebondir malgré ses difficultés en ce début de saison avec sa nouvelle monoplace.

Lors du premier week-end de course de l’année à Bahreïn, les deux pilotes Mercedes n’ont pas réussi à faire mieux qu’une cinquième place pour Lewis Hamilton et une neuvième place pour son coéquipier George Russell lors des qualifications du GP de Bahreïn. La faute à une monoplace en manque de performance en ce début de saison, notamment dans les lignes droites où la W13 souffre d’une trainée excessive, ce qui a fait perdre aux pilotes environ 5 dixièmes sur le tracé de Sakhir la semaine dernière par rapport aux Red Bull ou aux Ferrari.

Mais Christian Horner n’a pour sa part aucun doute quant au fait que Mercedes saura rapidement réagir, le patron de l’équipe Red Bull estimant qu’il faudra attendre encore deux ou trois courses pour vraiment connaître la vraie hiérarchie en Formule 1 pour 2022.

« Je pense que lorsque vous regardez leur voiture en piste, ce n’a pas l’air facile pour leurs pilotes. Mais ce que nous savons, c’est qu’ils ont une grande capacité pour rebondir. je veux dire par là qu’ils ont déjà eu des tests de pré-saison difficiles auparavant, puis ils sont revenus et ont remporté la première course. » a déclaré Christian Horner.

« Donc, je pense que tant que nous n’aurons pas vu au moins trois ou quatre courses, nous n’aurons pas une image fidèle de la hiérarchie et, bien-sûr, avec la nouvelle règlementation, le rythme de développement va être rapide et, bien-sûr, une équipe comme Mercedes – avec la force dont elle dispose – va rebondir très, très vite. »

Malgré le double abandon dont a été victime Red Bull lors de la première manche de l’année le week-end dernier à Bahreïn, Horner a exprimé son optimisme quant au potentiel de la RB18, le Britannique estimant que la saison est encore très longue et que ses deux pilotes pourront être très compétitifs sur certains tracés.

« Le côté positif pour nous est que nous avons clairement une voiture compétitive. Je ne pense pas que nous avions le rythme [pour gagner, dimanche à Bahreïn], mais il y a eu de belles batailles entre Max et Charles. C’est une saison incroyablement longue avec 22 courses restantes, nous devons donc maitriser ce problème [le problème qui a causé un double abandon] et revenir plus fort dès ce week-end. »

Des modifications sur le tracé de Djeddah en Arabie Saoudite

La Formule 1 débarque ce week-end en Arabie Saoudite sur le tracé urbain ultra rapide de Djeddah, deuxième circuit le plus long du calendrier après Spa et deuxième plus rapide après Monza.

Contrairement aux autres tracés urbains du calendrier, le circuit de Djeddah est rapide et fluide sans virages à angles droits et comporte de nombreuses sections à grande vitesse où les monoplaces peuvent atteindre les 330 km/h pendant les qualifications avec une vitesse moyenne au tour de plus de 250 km/h. Il y a trois zones DRS et plusieurs possibilités de dépassement, tandis que la course se déroule sur 50 tours.

Par rapport à la précédente édition du Grand Prix d’Arabie Saoudite qui a eu lieu en décembre 2021, la piste a été modifiée avec des barrières reculées aux virages 2, 3, 14 et 21 pour améliorer la visibilité des pilotes, tandis qu’aux virages 4, 16, 22 et 24 les barrières en béton ont été remplacées par des rails métalliques comme ceux utilisés à Monaco, principalement pour réduire la force d’impact et permettre une plus grande indulgence si les pilotes les frôlent.

Enfin, la largeur de la piste a été augmentée de 1,5 mètre sur le côté droit après le dernier virage, le virage 27, où quelques voitures s’étaient retrouvées dans les barrières l’an dernier, notamment le champion du monde en titre Max Verstappen lors de son tour rapide en qualifications le samedi.

Alpine place deux femmes au volant d’une F1 en Arabie Saoudite

Alpine a brisé les lignes avec une démonstration inédite à Riyad en permettant à deux femmes de prendre pour la première fois le volant d’une Formule 1 en Arabie Saoudite.

La capitale saoudienne a rugi au son du moteur V8 d’une ancienne monoplace de l’équipe, l’E20 , menée par la Saoudienne Aseel Al Hamad et la Britannique Abbi Pulling. Toutes deux sont ainsi entrées dans l’histoire en devenant les premières femmes à piloter une Formule 1 en Arabie saoudite. Membre du conseil d’administration de la fédération saoudienne d’automobile et de motocyclisme, Aseel Al Hamad représente l’Arabie saoudite au sein de la commission Women In Motorsport de la FIA. À ce titre, elle supervise l’élaboration de stratégies et de politiques visant à promouvoir l’éducation et la formation des femmes en sport automobile en Arabie saoudite. Elle fait également partie de la famille Alpine après avoir pris le volant de l’E20 de l’équipe au Circuit Paul Ricard dans le cadre du Grand Prix de France 2018.

Membre du programme Alpine Affiliate destiné à être le vivier de l’Alpine Academy, Abbi Pulling disputera les W Series cette année. Elle bénéficie des ressources du programme affilé permettant de développer les espoirs les plus prometteurs jusqu’à la F1, en recevant notamment des conseils pour sa carrière, sa nutrition, son mental ou encore des formations médias. Âgée de dix-neuf ans, Abbi Pulling a ainsi pu goûter pour la première fois au pilotage d’une F1 lors de cette démonstration organisée la veille de son anniversaire.

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Rendue possible par l’autorité saoudienne du tourisme, cette opération a vu les deux femmes mener l’E20 vers certaines des destinations les plus importantes du Royaume. Les deux pilotes ont roulé à Wadi Hanifah, un site surplombé par le site d’At-Turaif, figurant au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO en étant le siège ancestral de la famille royale Al Saud, le foyer du Royaume et le berceau du premier état saudi, avant de se diriger vers les lumières du King Abdullah Financial District (KAFD).

« C’était magnifique de piloter à nouveau avec Alpine, qui plus est dans mon pays, l’Arabie saoudite, et dans ma ville natale, Riyad. J’espère que cela inspirera de nouvelles générations à aimer la Formule 1 et que davantage de femmes envisageront une carrière en sport automobile. » a déclaré Al Hamad.

« J’étais ravie de rencontrer Abbi, une personne adorable débordant d’ambitions et de passion pour la course. Elle montre que les femmes peuvent devenir des pilotes professionnelles avec suffisamment de motivation. Il est important d’offrir des exemples aux plus jeunes générations pour que cela puisse aussi être leur cas dans le futur : peu importe votre genre, vous devez faire vos preuves. Je vais les encourager et tenter d’ouvrir des portes dans l’espoir de les voir sur les podiums dans un proche avenir. »

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« J’ai pris le volant d’une F1 pour la première fois de ma vie le week-end dernier et cela correspondait à tout ce dont je m’attendais, et bien plus encore. » a ajouté Abbi Pulling.

« J’ai commencé ma carrière quand j’avais à peine huit ans, toujours dans le but d’atteindre la Formule 1. Je suis tellement contente de m’en être un peu plus rapprochée. Il est essentiel que notre industrie encourage les jeunes talents féminins pour les aider à assouvir leurs ambitions. Des programmes comme l’Alpine Academy couplés à des démonstrations avec des femmes soulignent les opportunités et les structures pour y parvenir. C’était un plaisir de rencontrer Aseel et d’entendre toutes ses initiatives pour soutenir les jeunes. C’est extrêmement encourageant, tant pour moi que pour la prochaine génération. »

Pour renforcer ce partenariat avec l’autorité saoudienne du tourisme, les logos Visit Saudi seront présents sur les Alpine A522 ce week-end au Grand Prix d’Arabie Saoudite, deuxième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

La F1 préfère une grille compétitive à de nouvelles équipes

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, assure que plusieurs équipes se sont déjà portées candidates pour faire partie de la grille en F1, mais l’Italien insiste sur le fait qu’il n’est pas convaincu que le sport en ait réellement besoin.

On sait désormais depuis quelques semaines que l’Américain Michael Andretti a soumis une candidature officielle à la FIA pour former une onzième équipe sur la grille en Formule 1 à partir de la saison 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016.

Interrogé sur la possibilité de voir arriver en catégorie reine de nouvelles équipes, le PDG de la F1 a insisté sur le fait que la candidature d’Andretti n’est pas la seule : « Il n’y a pas que Michael Andretti. Il est peut-être celui qui se fait le plus entendre, mais nous avons plus de quatre ou cinq demandes pour envisager qu’une équipe supplémentaire fasse partie de la Formule 1. » a déclaré Domenicali à Sky Sports.

Cependant, Domenicali a laissé entendre que même si la F1 discutera avec l’instance dirigeante, la FIA, de la possibilité d’avoir plus de dix équipes sur la grille, l’Italien dit qu’il n’est pas convaincu que le sport en ait réellement besoin.

« Je dois être honnête, aujourd’hui la Formule 1 avec dix équipes, avec la concurrence en piste, c’est très, très solide. Il y a des complexités qui doivent être prises en compte si d’autres équipes peuvent être ajoutées. Par conséquent, je ne pense pas que ce soit l’élément le plus important [le fait d’ajouter une ou plusieurs équipes] pour développer la F1, pour être honnête. »

« En fin de compte, avec deux pilotes et deux équipes qui se battent, l’intérêt pour la F1 était au plus haut [l’an dernier]. Si nous avons cette année, comme nous l’espérons, plus d’équipes et plus de pilotes capables de se battre, c’est plus que suffisant. » conclut Domenicali.

GP d’Arabie Saoudite 2022 : le bulletin météo

C’est la deuxième fois en un peu moins de 4 mois que la F1 se déplace à Djeddah à l’occasion du GP d’Arabie Saoudite. Pour cette deuxième édition, des conditions bien plus chaudes attendent les pilotes par rapport à la course inaugurale de la saison qui s’est disputée la semaine dernière à Bahreïn. Voici le bulletin météo pour ce week-end.

Sortie de terre l’année dernière, la première course sur le circuit de la corniche de Djeddah a été ponctuée de plusieurs incidents et avait vu la victoire autoritaire de Lewis Hamilton. Grâce à sa performance, il avait d’ailleurs rattrapé Max Verstappen au nombre de points avant l’ultime épreuve de la saison 2021.

Le circuit qui se déploie sur une longueur de 6.174 km s’est révélé comme l’un des plus rapides du monde (253 km/h de moyenne lors des qualifications). Pour l’édition 2022 (toujours disputée en nocturne), le tracé étroit a subi de petits ajustements au niveau des blocs de béton et des TechPro et ce, afin d’augmenter la visibilité de certains virages jugés trop dangereux.

Météo du week-end

Située sur la rive Est de la Mer Rouge, la ville de Djeddah bénéficie d’un climat de type désertique (très chaud et avec très peu de précipitation). En cette période de l’année, les températures dépassent normalement les 35°C en après-midi mais, en raison d’un vent soutenu de secteur Nord-Ouest, le mercure restera bien inférieur aux normales saisonnières, du moins pour les journées de vendredi et de samedi.

Ce sont donc des conditions agréables et très supportables qui sont attendues pour ce week-end d’autant que la qualification et la course seront disputées en début de soirée (à 20h heure locale). Le vent assez fort pour vendredi et samedi (jusqu’à 45 km/h en pointe) et orienté du Nord-Ouest perdra en intensité au courant du week-end et durant la journée de dimanche. De par la configuration géographique du circuit (axes Nord/Sud), les monoplaces auront majoritairement le vent soit de dos ou de face, ce qui ne devrait pas gêner le passage des deux épingles situées aux deux extrémités du circuit (virages #13 et #27).

Pour dimanche justement et avec l’affaiblissement du vent, le mercure dépassera la barre des 30°C au plus chaud de l’après-midi et un confortable 26°C est attendu au moment du coup d’envoi de la course. Comme à Bahreïn la semaine dernière, la température de la piste évoluera à la baisse lors des 50 tours que comporte l’épreuve nocturne. Bien entendu aucun risque de pluie pour ces trois jours.

Vettel toujours incertain, Hülkenberg présent en Arabie Saoudite

L’équipe Aston Martin a confirmé ce jeudi que son pilote Sebastian Vettel n’a toujours pas retourné de test négatif au Covid-19 et ne peut donc pas se rendre en Arabie Saoudite pour le moment.

Pour rappel, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a été testé positif au Covid-19 à la veille de la première manche de la saison qui s’est déroulée à Bahreïn le week-end dernier. L’Allemand a donc été placé à l’isolement et n’a pas participé au Grand Prix de Bahreïn. Il a été remplacé par le pilote de réserve de l’équipe, Nico Hülkenberg.

A la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite qui se dispute ce week-end (du 25 au 27 mars), l’équipe Aston Martin a confirmé que Sebastian Vettel n’est toujours pas en mesure de fournir un test négatif pour pouvoir se rendre à Djeddah. Dans ce contexte donc, Hülkenberg fait le déplacement jusqu’en Arabie Saoudite et se tiendra prêt à remplacer une fois de plus Vettel si besoin.

« Sebastian Vettel n’a pas encore renvoyé le test Covid négatif requis pour se rendre au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Nico Hülkenberg sera à Djeddah pour remplacer Sebastian si nécessaire. Nous reporterons notre décision finale à vendredi pour donner à Sebastian toutes les chances de courir. » peut-on lire dans un court communiqué publié par l’écurie Aston Martin ce jeudi.

Nous saurons donc ce vendredi si Sebastian Vettel peut disputer le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2022.

Les horaires du GP F1 d’Arabie Saoudite 2022

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix F1 d’Arabie Saoudite 2022, deuxième manche du championnat du monde, qui se déroule ce week-end sur le tracé urbain de Djeddah (du 25 au 27 mars).

Ce vendredi 25 mars, les pilotes de F1 participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite d’une durée d’une heure chacune. La première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 15h00 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée à 18h00 (heure de Paris).

Le samedi 26 mars, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 15h00 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite est programmée à 18h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du GP d’Arabie Saoudite sera donné le dimanche 27 mars à 19h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 50 tours. Évidemment, toutes les séances du week-end (essais libres, qualifications et la course) sont à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Horaires GP d’Arabie Saoudite (heure de Paris)

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Brawn : « Un bon début » pour les F1 version 2022

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a déclaré que le Grand Prix de Bahreïn 2022 représentait un début idéal pour la nouvelle ère des monoplaces de Formule 1, le Britannique estimant que le spectacle offert à Sakhir était encourageant.

Cette année, la Formule 1 a introduit de nouvelles règles techniques visant à rendre les courses plus passionnantes en aidant les pilotes à se suivre de plus près pour qu’ils puissent se dépasser plus facilement. Après la première manche de l’année remportée par le Monégasque Charles Leclerc au volant de sa Ferrari, Ross Brawn considère que les nouvelles règles ont en grande partie atteint leur objectif.

« Et bien, ça a été un bon début, mais ce n’est qu’un échantillon. Nous devons encore voir comment cela fonctionne une fois que les équipes vont commencer à développer les monoplaces, dans quelle direction elles vont aller. » a déclaré Brawn, cité par le site du championnat.

« Mais j’espère que nous avons pu montrer la philosophie, j’espère que nous avons pu montrer qu’il y a une opportunité de faire de bien meilleures voitures de course, et je pense que ce n’est que le début. Lorsque nous commencerons à examiner un peu plus en détail les données de ces voitures, leur comportement, nous pourrons commencer à planifier les prochaines phases d’amélioration de la capacité de course de ces monoplaces. »

« Et ce qui m’a plu – mais c’est anecdotique à cet instant précis – c’est que nous avons eu beaucoup de preuves qu’ils [les pilotes] pouvaient courir côte à côte, ce qui a toujours été une faiblesse avec les anciennes voitures et c’est ce qui n’était pas apprécié. »

Brawn a ajouté que l’introduction des roues 18 pouces cette année en Formule 1 a également joué un rôle important dans l’amélioration du spectacle : « Le mérite revient également à Pirelli, ils ont fait un excellent travail avec les pneus. » insiste le Britannique.

« Et ce que nous n’avons pas vu à mon avis, c’est la nécessité pour les pilotes de lever le pied. l’année dernière, vous pouviez attaquer, mais après un tour ou deux, vous deviez lever le pied, laisser les pneus récupérer, puis attaquer de nouveau. Je ne pense pas que tout était dû aux pneus, je pense que c’était dû aux caractéristiques de la voiture. Donc, c’est un pas en avant avec les pneus, un pas en avant avec la voiture. »

« Vous pouviez soutenir une attaque, vous pouviez soutenir une bataille, ce qui est vraiment encourageant. Il y a encore un peu de dispersion dans le peloton, mais lorsque vous introduisez de nouvelles règlementations, certaines équipes réussissent, d’autres se trompent. Donc, quelques équipes doivent encore déterminer ce qu’elles doivent faire ou ce qu’elles doivent régler, mais dans l’ensemble elles sont satisfaites. »