Fred Vasseur de retour aux commandes de Ferrari à Silverstone

Absent lors du Grand Prix d’Autriche pour des « raisons personnelles » non précisées, Fred Vasseur retrouvera sa place à la tête de la Scuderia Ferrari ce week-end à Silverstone, à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne.

L’écurie italienne avait officialisé son absence dans un communiqué publié dimanche matin, quelques heures avant le départ de la course au Red Bull Ring. Durant le week-end, c’est le directeur adjoint Jérôme d’Ambrosio qui avait assuré l’intérim, notamment en représentant Ferrari face aux médias.

Vasseur a depuis confirmé qu’il serait bien présent dans le paddock britannique, prêt à reprendre ses fonctions à la tête de l’équipe. « Personnellement, j’ai hâte de retrouver le circuit avec l’équipe pour profiter de l’ambiance unique de Silverstone », a déclaré Vasseur dans la présentation de l’équipe.

Ferrari a connu une amélioration de ses performances en Autriche, où Charles Leclerc et Hamilton ont terminé troisième et quatrième au volant de la SF-25 améliorée, qui bénéficiait d’un plancher révisé. Vasseur espère que Ferrari pourra poursuivre sur cette lancée à Silverstone, alors que l’écurie cherche à renverser la tendance après un début de saison 2025 décevant.

« Après l’Autriche, nous nous rendons à Silverstone, un circuit très différent et l’un des plus classiques », a ajouté Vasseur. « Les améliorations que nous avons apportées à la SF-25 à Spielberg ont certainement joué un rôle dans notre bon résultat dimanche dernier, et nous voulons profiter de cette dynamique positive pour aborder la prochaine course. Nous avons vu à quel point il est important de se concentrer sur tous les aspects de notre fonctionnement afin d’obtenir de bonnes performances. Comme d’habitude, nous allons donc nous concentrer sur nous-mêmes, avec l’objectif de réaliser un autre week-end sans faute. C’est la course à domicile de Lewis et il aura particulièrement à cœur de bien figurer, encouragé par le soutien incroyable dont il bénéficie toujours ici. »

Red Bull voit sa série de points s’arrêter, Ferrari conserve son record historique

Red Bull a vu sa série de résultats consécutifs dans les points prendre fin brutalement en Autriche, manquant ainsi l’opportunité de battre un record détenu par Ferrari depuis 2013.

Sur le Red Bull Ring, les qualifications ont mal commencé : Max Verstappen, gêné par des drapeaux jaunes en Q3, n’a pu faire mieux qu’une 7e place sur la grille, tandis que Yuki Tsunoda s’élançait depuis la 18e position. La course s’est révélée encore plus désastreuse, Verstappen a été contraint à l’abandon dès le premier tour après un accrochage avec la Mercedes de Kimi Antonelli, et Tsunoda a terminé dernier.

Ce double échec met un terme à une série de 77 Grands Prix consécutifs avec au moins un point inscrit, démarrée en Arabie saoudite en 2022. Red Bull échoue à seulement quatre courses du record absolu de Ferrari, établi entre 2010 et 2014 avec 81 résultats dans les points.

Avec Red Bull hors-jeu, McLaren devient l’équipe en activité ayant la plus longue série en cours, avec 49 courses consécutives à l’arrivée dans les points. Pour égaler le record de Ferrari, l’écurie de Woking devra maintenir cette dynamique jusqu’au Grand Prix de Mexico 2026.

Classement des plus longues séries de points consécutifs par équipe

# Écurie Courses Nombre
1. Ferrari Allemagne 2010 -Singapour 2014 81
2. Red Bull Arabie saoudite 2022 -Canada 2025 77
3. McLaren Bahreïn 2010 -Monaco 2013 64
4. Mercedes Brésil 2012 – Russie 2016 62
5. Mercedes France 2021 – Arabie saoudite 2024 62
6. Ferrari Malaisie 1999 – Malaisie 2003 55
7. Mercedes Grande-Bretagne 2018 – Monaco 2021 55
8. McLaren Autriche 2023 – Autriche 2025* 49 (en cours)

McLaren dévoile une livrée « chrome » pour son Grand Prix à domicile à Silverstone

À l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne, McLaren arborera une livrée inédite baptisée Legacy at Speed, dévoilée lors de l’événement McLaren Racing Live à Londres. Ce design, fruit du partenariat entre l’écurie de Woking et Google Chrome, rend hommage à l’héritage visuel de l’équipe.

« Nous savons que, si nous avons des millions de fans qui suivent l’équipe McLaren Formula 1 depuis des décennies, il y en a des millions d’autres qui découvrent ce sport et notre équipe », a déclaré Louise McEwen, directrice marketing de McLaren Racing. « Pouvoir célébrer et mettre en valeur notre longue histoire avec l’aide de Chrome est un moyen fantastique d’inviter ces nouveaux fans à nous accompagner dans cette aventure. Célébrer avec autant de fans à Londres cette semaine, alors que nous nous préparons pour notre course à domicile, rend cet événement encore plus spécial ! »

McLaren
McLaren

C’est la troisième année consécutive que McLaren revisite ses couleurs chromées, vues précédemment à Silverstone en 2023 et à Austin en 2024, sans reprendre totalement la livrée emblématique des années 2000.

Adrienne Lofton, vice-présidente chez Google, a souligné : « Google Chrome est fier de s’associer à McLaren […] pour dévoiler l’emblématique livrée Chrome. »

Portrait – Toto Wolff, le stratège derrière le succès de Mercedes F1

Né le 12 janvier 1972 à Vienne, Toto Wolff, de son vrai nom Torger Christian Wolff, est aujourd’hui l’une des figures incontournables du monde de la Formule 1, incarnant le visage du succès de l’équipe Mercedes-AMG Petronas Formula One Team. À la fois dirigeant, investisseur, ancien pilote et communicateur hors pair, la trajectoire de Wolff fascine tant par sa diversité que par son efficacité.

Des débuts marqués par la passion et l’ambition

Toto Wolff grandit en Autriche dans un environnement multiculturel, marqué par le dynamisme de Vienne. Sa passion pour le sport automobile débute tôt, mais sa carrière de pilote reste modeste. Il s’illustre dans diverses compétitions, notamment en GT, et remporte la catégorie GT de la légendaire course des 24 Heures du Nürburgring en 1994. Cependant, Wolff comprend rapidement que son avenir s’écrira davantage dans les coulisses du sport que derrière un volant.

Un investisseur et manager visionnaire

Après ses premiers pas sur les circuits, Wolff se tourne vers le monde des affaires, où il excelle. Il fonde plusieurs sociétés d’investissement, notamment Marchfifteen, et se spécialise dans le redressement d’entreprises et la finance. À la croisée de ses passions pour l’automobile et la gestion, il investit dans des écuries de course, d’abord chez Williams F1 où il devient actionnaire et membre du conseil d’administration.

En 2013, Toto Wolff rejoint Mercedes F1 en tant que directeur exécutif et prend rapidement la direction de l’équipe. Visionnaire, il réforme la structure managériale, encourage l’innovation et met l’accent sur la culture d’équipe, la transparence et la performance durable.

Le bâtisseur d’un empire contemporain

Sous la houlette de Wolff, Mercedes F1 connaît un âge d’or rarement égalé dans l’histoire de la discipline. Avec des pilotes tels que Lewis Hamilton et Nico Rosberg, puis Valtteri Bottas et George Russell, la formation allemande accumule les sacres mondiaux, remportant huit titres constructeurs consécutifs de 2014 à 2021. Le style de management de Wolff repose sur l’écoute, la responsabilité collective et la capacité à transformer l’échec en opportunité d’apprentissage.

Un leader respecté et engagé

Toto Wolff est aussi reconnu pour son approche humaine et moderne du leadership, valorisant la diversité et le bien-être au sein de l’équipe. Son engagement dépasse la sphère sportive, puisqu’il intervient régulièrement dans les débats sur la sécurité, l’équité et l’avenir du sport automobile.

En somme, Toto Wolff incarne le profil du dirigeant de demain : rigoureux, novateur, accessible et capable de fédérer les talents autour d’une vision commune. Grâce à lui, Mercedes F1 demeure un modèle de réussite et d’excellence dans le paddock, et son influence continue de façonner le paysage de la Formule 1 contemporaine.

Daniel Ricciardo revient sur la vie après la F1

Daniel Ricciardo a refait surface pour donner des nouvelles de son absence de la Formule 1.

Ricciardo a perdu son siège chez Racing Bulls avant la fin de la saison 2024, lorsque Red Bull a procédé à l’un de ses célèbres changements de pilotes au sein de son écurie sœur. Cela a mis fin à la carrière de Ricciardo en tant que pilote de course.

Il a refait surface mardi avec son sourire radieux habituel, passant son 36e anniversaire avec ses parents à regarder le tennis à Wimbledon. Ricciardo avait auparavant assisté à son championnat de karting à Buckmore Park.

« L’avenir ? Je profite simplement de la vie à un rythme plus tranquille », a-t-il déclaré. « Ça fait bizarre de parler de retraite à 36 ans. Mais je prends ma retraite du monde dans lequel je vivais. C’est cool d’être sur un circuit de karting. C’est la première fois que je retourne sur un circuit depuis Singapour, ça fait donc plusieurs mois. C’est cool de voir les enfants. C’est pour ça que j’ai commencé le karting. »

Daniel Ricciardo sur son rôle d’inspiration pour les futurs pilotes

Daniel Ricciardo s’est désormais engagé à inspirer la prochaine génération.

« Maintenant que je suis un peu en retrait et que ma vie est moins chaotique, c’est agréable de se souvenir de ce que c’était au début de ma carrière. Nous avons tous des idoles et des héros. Je serais très nerveux de rencontrer quelqu’un que j’admire. Je comprends donc que cela puisse parfois être un peu intimidant. Mais tout le monde a l’air plutôt cool. Je ne suis peut-être pas le seul pilote qu’ils aient déjà rencontré. Il y a beaucoup de fans de F1 ici ! Avoir quelqu’un que vous voulez essayer d’imiter et qui vous inspire ? Si je peux apporter un peu d’inspiration ou de motivation en étant ici et en discutant avec quelques enfants, c’est génial ! C’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié quand j’avais huit, neuf, dix ans. »

Ricciardo a conseillé aux pilotes en herbe : « Allez-y et amusez-vous. »

Il a insisté sur le fait que la gloire et la fortune qu’il a accumulées en Formule 1 n’ont jamais été son objectif.

« Il ne s’agit pas d’impressionner quelqu’un ou d’être quelqu’un que vous n’êtes pas », a-t-il déclaré. « Si vous faites ça, vous passerez à la télévision et vous gagnerez de l’argent. Allez-y et amusez-vous »!

 

Sondage – Voyez-vous Max Verstappen rejoindre Mercedes ?

Selon Sky Sport Italia, Max Verstappen aurait donné son accord verbal à Toto Wolff en vue d’un possible transfert chez Mercedes. Des discussions jugées « concrètes » auraient eu lieu, bien que le conseil d’administration du constructeur allemand n’ait pas encore validé cette option.

Sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, le quadruple champion du monde fait néanmoins l’objet de vives spéculations, alors que son équipe traverse une période plus délicate. Son abandon dès le premier tour du Grand Prix d’Autriche, après un accrochage avec la Mercedes de Kimi Antonelli, l’a laissé à 61 points du leader Oscar Piastri au championnat.

Si ce transfert se concrétisait pour 2026, Mercedes devrait trancher entre George Russell, en fin de contrat, et Antonelli, jeune talent de la filière. 

Bernie Ecclestone sceptique sur les chances de Lewis Hamilton de décrocher un huitième titre mondial

L’ancien grand patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, s’est montré peu convaincu par les perspectives de Lewis Hamilton de remporter un huitième sacre mondial, malgré son passage chez Ferrari en 2025.

Après une période faste chez Mercedes — six titres glanés entre 2014 et 2020, en plus de celui obtenu avec McLaren en 2008 — Hamilton a vu ses résultats décliner au fil des saisons, à mesure que l’écurie allemande perdait de sa compétitivité.

Désireux de relancer sa carrière, le Britannique a rejoint Ferrari cette saison, mais n’a pas encore réussi à monter sur le podium après 11 Grands Prix. À 40 ans, il espère bénéficier des changements réglementaires prévus pour 2026, qui pourraient rebattre les cartes dans la hiérarchie.

Mais pour Ecclestone, même cette opportunité ne suffira pas : selon lui, Hamilton ne parviendra pas à égaler ou dépasser le record de titres mondiaux détenu par Michael Schumacher.

« Non », a répondu Ecclestone à Sky F1 lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Hamilton pouvait ajouter un titre à son palmarès. « Je pense qu’il y a une période dans la vie où tout va bien, ou tout va mal. »

Ecclestone a suggéré que le chemin vers le titre était désormais plus difficile pour Hamilton en raison d’une concurrence accrue par rapport à l’époque où il courait pour Mercedes.

« Je pense qu’il a eu la chance d’être là quand… tout d’abord, il n’y avait pas beaucoup de concurrence, donc c’était un peu plus facile. Et maintenant, il a des concurrents, alors que lorsqu’il gagnait tout, il n’y avait pas beaucoup de monde au sommet. Mais j’espère qu’il pourra encore y arriver. Quant à savoir s’il peut remporter le championnat du monde dans sa situation actuelle, c’est une tout autre histoire. »

Jacques Villeneuve met en doute la pertinence d’un transfert de Verstappen chez Mercedes

Jacques Villeneuve, champion du monde de Formule 1 en 1997, s’est montré prudent face à l’éventualité d’un départ de Max Verstappen vers Mercedes. Interrogé par Viaplay, le Canadien a souligné les incertitudes entourant un tel choix, alors que la F1 s’apprête à entrer dans une nouvelle ère réglementaire en 2026.

Depuis un an, le nom du Néerlandais circule régulièrement du côté de Brackley, où l’écurie allemande n’a pas encore arrêté son duo de pilotes pour la saison prochaine. Le directeur d’équipe, Toto Wolff, a récemment confirmé qu’aucune option n’était écartée, tout en précisant qu’une décision devrait intervenir d’ici la pause estivale.

Villeneuve a rappelé le pari audacieux qu’avait représenté le passage de Lewis Hamilton chez Mercedes en 2013, un transfert jugé risqué à l’époque, mais qui s’était avéré payant à long terme. Il prévient toutefois que les conditions actuelles sont différentes, notamment en raison de l’incertitude liée à la redistribution des cartes techniques à venir.

« C’est une question difficile », a déclaré Villeneuve lorsqu’on l’a interrogé sur l’avenir de Verstappen. « Prenez le moment où Lewis Hamilton a annoncé qu’il quittait McLaren pour Mercedes. Tout le monde s’est moqué de lui en lui disant : ‘Tu es dans la meilleure voiture, pourquoi tu pars ?’ Plus tard, cela s’est avéré être une excellente décision. »

Selon certaines rumeurs, Mercedes entamerait la nouvelle ère en position de force, après avoir également débuté l’ère actuelle des moteurs hybrides turbo avec le meilleur package en 2014. Villeneuve n’est toutefois pas convaincu par ces spéculations.

« Max sait comment les choses se passent actuellement chez Red Bull, et c’est la seule chose qu’il puisse savoir », a-t-il déclaré. « Quant aux autres équipes, on peut tout au plus faire des estimations. Beaucoup de gens pensent que ‘avec de nouveaux moteurs et de nouvelles règles, Mercedes va prendre la tête, comme en 2014’. Cela ne veut pas dire que ce sera le cas, mais c’est ce que les gens ont en tête. Toutes les équipes ont eu beaucoup de temps pour travailler sur leur package et il semble que Mercedes commence également à rencontrer quelques difficultés avec le sien. Je ne m’attends donc pas à ce qu’ils aient un avantage aussi important qu’en 2014. »

F1 – Max Verstappen aurait dit « oui » à Mercedes

Selon les informations de Sky Sport Italia, Max Verstappen aurait donné son feu vert verbal à Toto Wolff pour un éventuel transfert chez Mercedes, renforçant les spéculations autour de son avenir en Formule 1. Des « négociations concrètes » auraient eu lieu entre les deux parties, bien que la direction de Mercedes n’ait pas encore validé cette potentielle décision stratégique.

Malgré un contrat courant jusqu’en 2028 avec Red Bull, le quadruple champion du monde est au cœur des rumeurs de marché, sur fond de performances en déclin pour l’écurie autrichienne. Verstappen, de plus en plus lié à Mercedes ces dernières semaines, aurait vu sa situation s’assombrir après son abandon au premier tour du Grand Prix d’Autriche, à la suite d’un accrochage avec la Mercedes de Kimi Antonelli. Il accuse désormais 61 points de retard sur Oscar Piastri au classement général.

Un transfert du Néerlandais chez Mercedes dès 2026 impliquerait des ajustements internes, alors que George Russell arrive en fin de contrat et qu’aucune prolongation n’a encore été officialisée. La situation d’Antonelli, espoir de la filière Mercedes, serait également scrutée de près en cas de réorganisation du duo de pilotes.

F1 – Programme et horaires du Grand Prix de Grande-Bretagne 2025

La Formule 1 s’apprête à disputer son 12eme rendez-vous de la saison 2025 avec le Grand Prix de Grande-Bretagne, programmé du vendredi 4 au dimanche 6 juillet. L’épreuve se déroulera sur le célèbre et historique circuit de Silverstone dans le Northamptonshire.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP de Grande Bretagne de Formule 1

Date Séance Horaires Chaine
Vendredi Essais Libres 1 13:30 – 14:30 Canal+ Sport
  Essais Libres 2 17h00 – 18h00 Canal+ Sport
Samedi Essais Libres 3 12H30 – 13H30 Canal+ Sport
  Qualifications 16h00 – 17h00 Canal+ Sport
Dimanche Grand Prix 16h00 Canal+

Racing Bulls dévoile une livrée spéciale pour le Grand Prix de Grande-Bretagne

À l’approche du Grand Prix de Grande-Bretagne, Racing Bulls a levé le voile sur une nouvelle livrée spéciale, conçue en partenariat avec HUGO BOSS et l’artiste britannique Olaolu Slawn.

Révélé mardi soir lors d’un événement organisé au magasin Flannels X de Londres, le design a été présenté par Slawn aux côtés des pilotes Liam Lawson et Isack Hadjar. Ces derniers arboreront également des combinaisons inédites inspirées de l’univers graphique de l’artiste, tout comme le reste de l’équipement de l’écurie.

Cette initiative intervient alors que l’équipe sœur de Red Bull reste sur un résultat encourageant : une sixième place décrochée en Autriche par Lawson, égalant ainsi sa meilleure performance de la saison et lui permettant de devancer Haas au championnat. Racing Bulls espère prolonger cette dynamique positive sur le tracé de Silverstone.

© Red Bull Content Pool
© Red Bull Content Pool

« Le travail de Slawn ne ressemble à rien de ce que nous avons vu en Formule 1, et c’est exactement pour cela que cette collaboration nous a semblé évidente », a déclaré Peter Bayer, PDG de Racing Bulls. « Notre partenariat avec HUGO et Slawn nous a permis de repousser les limites de la créativité d’une manière qui reflète l’identité audacieuse de notre équipe. Silverstone est un moment important de la saison, et nous sommes fiers d’offrir quelque chose de complètement original à nos fans. »

Slawn est un artiste reconnu dans la capitale britannique grâce à son style graffiti unique, inspiré de ses origines yoruba et de la culture urbaine londonienne. Il a récemment conçu le trophée de la FA Cup en mai dernier.

« L’art rencontre la vitesse, et j’ai apporté la folie », a déclaré Slawn. « Un grand merci à HUGO et VCARB pour avoir cru en ma vision. »

© Red Bull Content Pool
© Red Bull Content Pool

Verstappen entretient le flou autour des rumeurs d’un départ chez Mercedes

Max Verstappen a tenu à clarifier sa position face aux spéculations persistantes l’envoyant chez Mercedes. Le quadruple champion du monde, sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, a vu son nom circuler régulièrement ces derniers mois du côté de Brackley, malgré un engagement contractuel solide.

Des clauses de performance présentes dans son contrat nourrissent toutefois les interrogations sur la pérennité de son avenir au sein de l’écurie autrichienne. De son côté, le patron de Mercedes, Toto Wolff, n’a jamais fermé la porte à un éventuel rapprochement, expliquant qu’il était de son devoir d’examiner toutes les options disponibles sur le marché des pilotes.

Interrogé par la chaîne Viaplay, Verstappen est resté évasif, refusant de confirmer ou de nier l’existence de discussions avec la structure allemande.

« Je n’ai pas grand-chose à ajouter à ce sujet », a déclaré le pilote de 27 ans. « Plus j’en parle, plus les médias en parleront. Et ce n’est certainement pas ce que je souhaite. C’est moi qui décide de mon avenir. »

Les chances de Verstappen de remporter un cinquième titre cette année se sont presque évanouies, alors que McLaren cherche à consolider son avance au classement.
Le Néerlandais a laissé entendre qu’il restait encore du temps pour faire la différence dans la lutte pour le titre, soulignant que les prochaines courses seraient cruciales.

«Il y aura bien sûr des nouveautés, je ne peux donc pas dire tout de suite si c’est bon… Je ne peux pas vraiment donner de réponse définitive quant à savoir si c’est un succès ou non », a-t-il déclaré. « Je pense que d’ici la pause estivale, nous saurons clairement ce qu’il en est pour cette saison en termes de performances. Mais ce n’est pas que j’y pense soudainement plus qu’à l’année dernière ou les années précédentes. Je suis très détendu, je fais juste mon boulot. »

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 ?

La Formule 1 s’apprête à retrouver le circuit historique de Silverstone ce week-end, théâtre du Grand Prix de Grande-Bretagne et situé non loin du quartier général d’Aston Martin.

L’édition 2024 avait vu Lewis Hamilton triompher au volant de sa Mercedes, devançant Max Verstappen (Red Bull) et Lando Norris (McLaren) à l’arrivée. Parti depuis la pole position, George Russell n’avait pas pu convertir sa position en victoire. Le meilleur tour en course avait été réalisé par Carlos Sainz, alors pilote de la Scuderia Ferrari

Red Bull – L’avenir de Yuki Tsunoda en question après un nouveau week-end difficile en Autriche

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a confirmé que la situation de Yuki Tsunoda faisait actuellement l’objet de discussions en interne, au lendemain d’un Grand Prix d’Autriche particulièrement décevant pour le pilote japonais.

Alors que Red Bull comptait sur lui pour limiter les dégâts après l’abandon prématuré de Max Verstappen, Tsunoda n’a pas su inverser la tendance. Pénalisé de dix secondes pour un accrochage avec Franco Colapinto, et en manque de rythme tout au long de la course, il a franchi la ligne d’arrivée à la 16e place, deux rangs seulement gagnés par rapport à sa position de départ.

Ce résultat vient s’ajouter à une série de performances décevantes, avec notamment trois éliminations en Q1 sur les cinq derniers Grands Prix. Après neuf courses au volant d’une monoplace propulsée par Red Bull Powertrains, Tsunoda ne compte que sept points au championnat – un total surpassé en une seule course par Liam Lawson, auteur d’un top 6 en Autriche sous les couleurs de Racing Bulls.

Face à ce constat, l’écurie autrichienne réfléchit aux solutions à envisager. « Nous avons des conversations internes sur la manière de l’aider à retrouver son niveau », a déclaré Horner, sans préciser si un changement de pilote était envisagé à court terme.

« Écoutez, Yuki a fait une course horrible », a déclaré Horner à certains médias. « Encore une fois, ça a commencé à mal tourner pour lui en Q1. Son premier tour en Q1 était correct. Au deuxième tour, il a fait une erreur dans le virage 1, puis il s’est mal qualifié, il s’est retrouvé dans le trafic, incapable de dépasser, puis il a écopé d’une pénalité, et tout s’est enchaîné. Nous allons bien sûr chercher à voir comment nous pouvons l’aider, mais il y a un écart important entre les deux voitures. Et, bien sûr, en interne, nous nous posons toutes les questions que vous vous posez sans doute, à savoir pourquoi ? Nous allons évidemment examiner la voiture, qui a évolué au fil des ans dans une direction précise, mais nous verrons si nous pouvons aider Yuki et lui redonner confiance à Silverstone. »

Succès mondial pour F1 : The Movie, le film porté par Brad Pitt et Lewis Hamilton

La Formule 1 a révélé des chiffres impressionnants pour le lancement de F1 : The Movie, long-métrage centré sur l’univers de la F1, avec Brad Pitt en tête d’affiche et Lewis Hamilton parmi les producteurs.

Réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick) et produit par Jerry Bruckheimer, le film raconte le retour en piste de Sonny Hayes, un ancien pilote convaincu de reprendre le volant pour venir en aide à l’écurie fictive APX Grand Prix. Présenté en avant-première mondiale à New York, peu après le Grand Prix du Canada, le film a rassemblé de nombreuses figures du paddock, dont la majorité des pilotes actuels.

Sorti mondialement avant le Grand Prix d’Autriche, le film a généré 144 millions de dollars de recettes au box-office lors de son premier week-end d’exploitation, décrochant la première place dans plus de 3 600 salles à travers le monde, selon la F1.

Il s’agit du meilleur démarrage pour une production originale depuis la pandémie de COVID-19, et du plus grand lancement jamais enregistré par Apple Original Films. En dehors du marché nord-américain, F1 : The Movie est diffusé dans 78 pays, sur plus de 44 000 écrans.

Côté critiques, l’accueil est particulièrement positif : le site Rotten Tomatoes affiche un taux d’approbation de 97 % du public et 83 % de la part des critiques professionnels. Un démarrage tonitruant pour un projet cinématographique étroitement lié à l’univers de la Formule 1.

F1 2026 : un premier test hivernal à huis clos pour les nouvelles monoplaces

La Formule 1 a annoncé que l’un des trois essais hivernaux prévus avant la saison 2026 se déroulera à huis clos. Ce premier roulage, prévu du 26 au 30 janvier sur le circuit de Barcelone-Catalogne, sera organisé en toute confidentialité par les écuries, en marge des essais officiels encadrés par la FIA.

Ce test privé s’inscrit dans un contexte particulier : la saison 2026 marquera un tournant majeur pour la discipline avec l’introduction de nouvelles réglementations techniques, tant au niveau des moteurs que des châssis. Les équipes disposeront de trois jours de roulage sur les cinq alloués pour prendre en main ces monoplaces de nouvelle génération, sans la présence de médias, de caméras ni de photographes. Seul un chronométrage basique sera mis en place.

Cette première apparition des voitures 2026 se fera donc loin des regards, offrant aux écuries un environnement de travail discret pour aborder les premiers défis techniques de cette nouvelle ère.

Les deux autres séances d’essais, en revanche, seront ouvertes au public comme à l’accoutumée. Programmées sur le circuit international de Bahreïn du 11 au 13 février puis du 18 au 20 février, elles permettront aux équipes de finaliser leurs préparatifs avant le lancement officiel de la saison à Melbourne début mars.

F1 – 2026 : DATES DES ESSAIS PRÉ-SAISON

# Circuit DATES
1. Barcelone  26 janvier- 30 janvier
2. Bahrain 11 février- 13 février
3. Bahrain 18 février- 20 février

F1 – Le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2026 avancé au samedi

La Formule 1 a officialisé une modification du calendrier 2026 : le Grand Prix d’Azerbaïdjan se déroulera finalement le samedi 26 septembre, soit un jour plus tôt que prévu. Ce changement répond à une demande des promoteurs locaux, en raison de la célébration du Jour du Souvenir dans le pays le 27 septembre.

Ce décalage entraîne une réorganisation complète du programme du week-end : les qualifications auront lieu le vendredi 25 septembre, les essais libres le jeudi 24, tandis que la journée dédiée aux médias est désormais fixée au mercredi 23.

Bakou deviendra ainsi l’un des deux seuls rendez-vous de la saison 2026 programmés un samedi à l’heure locale, aux côtés du Grand Prix de Las Vegas. Ce dernier avait déjà marqué un précédent en 2023, devenant la première course du championnat à se disputer un samedi depuis 1985. En 2024, les Grands Prix de Bahreïn et d’Arabie saoudite avaient également été avancés pour s’adapter au calendrier du ramadan.

Alpine – Paul Aron fera ses débuts en F1 avec Stake à Silverstone

Paul Aron, membre du programme junior d’Alpine, participera à son tout premier week-end de Formule 1 ce vendredi à Silverstone, où il prendra le volant d’une Stake Sauber lors de la première séance d’essais libres.

L’Estonien, actuellement engagé en Formule 2 avec l’équipe Hitech en 2024, remplacera Nico Hülkenberg le temps de la FP1. Bien qu’il reste officiellement affilié à Alpine, Aron occupe aujourd’hui le rôle de pilote de réserve pour l’écurie Stake, un poste qui lui permet désormais de prendre la piste dans le cadre d’une session officielle.

Cette apparition s’inscrit dans le cadre des obligations réglementaires imposant aux équipes d’aligner des débutants lors de deux séances d’essais libres au cours de la saison. Stake a déjà respecté deux de ces engagements via Gabriel Bortoleto en Australie et en Chine. Aron, quant à lui, bénéficiera d’une deuxième opportunité avant la trêve estivale, avec une nouvelle participation prévue au Grand Prix de Hongrie.

L’annonce intervient alors que Stake sort d’un week-end fructueux en Autriche, avec un double top 10 pour la première fois depuis le Grand Prix du Qatar 2023. Gabriel Bortoleto a signé ses premiers points en F1 avec une huitième place, tandis que Nico Hülkenberg a terminé neuvième. De son côté, Paul Aron pourrait bien récupérer le baquet de Franco Colapinto, si ce dernier ne parvient pas à convaincre chez Alpine

F1 – Graeme Lowdon prévient : Cadillac pourrait faire grincer des dents en 2026

Alors que Cadillac s’apprête à faire ses débuts en Formule 1 en 2026, Graeme Lowdon, directeur de l’équipe, estime que certains concurrents bien établis pourraient ne pas apprécier une éventuelle réussite rapide du nouveau venu. Selon lui, « les patrons des autres équipes seront furieux » si Cadillac parvient à devancer des écuries historiques dès sa première saison.

Après deux ans d’un processus d’admission lancé par la FIA début 2023, la Formule 1 a finalement validé l’arrivée d’une 11e équipe au championnat du monde, avec une entrée en lice prévue pour le Grand Prix d’Australie en mars prochain. La première tentative portée par Michael Andretti avait été rejetée. Ce n’est qu’après son retrait de la direction d’Andretti Global que le projet, soutenu par General Motors et TWG Motorsports sous la houlette de Dan Towriss, a été accepté.

Depuis l’approbation, Cadillac a activement structuré son organisation. L’équipe répartit actuellement ses activités sur quatre sites : dans l’Indiana, à North Charlotte, dans le Michigan, et à Silverstone. Ce dernier regroupe six unités, non loin du siège flambant neuf d’Aston Martin. À terme, Silverstone accueillera les départements techniques, la logistique, la production et un atelier d’usinage. Par ailleurs, Cadillac s’appuiera sur la soufflerie Toyota de Cologne pour le développement aérodynamique.

Malgré cette mise en place ambitieuse, Lowdon tempère les attentes. Il rappelle que la première saison sera avant tout un défi logistique et opérationnel, dans un environnement très concurrentiel. « Il est toujours difficile d’obtenir des résultats immédiats avec une structure aussi complexe », explique-t-il, tout en laissant entendre que l’irruption d’un nouvel acteur performant pourrait ne pas plaire à tout le monde dans le paddock.

« Nous avons discuté avec nos actionnaires pour définir nos attentes », a déclaré Lowdon aux médias. « La façon la plus simple de leur expliquer, c’est d’imaginer que vous possédez une écurie de Formule 1 depuis 10 ans, et qu’une autre écurie débarque et vous bat. Vous seriez furieux, vous seriez très énervé. Il faut donc partir du principe que toute nouvelle équipe qui arrive sera dernière, sinon c’est qu’il y a un problème ailleurs. Et dans une large mesure, c’est la seule façon d’aborder les choses.
Que cherchons-nous à faire ? Nous voulons être aussi compétitifs que possible, et nous sommes réalistes. Nous savons à quel point c’est difficile. Vous avez vu les délais. Ils sont extrêmement courts. Nous n’avons aucune idée pour le moment, absolument aucune, de l’endroit où nous en sommes. Nous voyons les chiffres. Nous sommes satisfaits de nos progrès, mais nous ne savons tout simplement pas, si ce n’est que si nous battons quelqu’un, quelqu’un d’autre sera en colère. »

GP d’Autriche : Liam Lawson signe un résultat historique pour la Nouvelle-Zélande

Liam Lawson a mis un terme à près d’un demi-siècle d’attente pour la Nouvelle-Zélande en décrochant une sixième place précieuse au Grand Prix d’Autriche. Il s’agit du meilleur résultat d’un pilote néo-zélandais en Formule 1 depuis la cinquième place de Chris Amon au Grand Prix d’Espagne en 1976.

Auteur de la meilleure performance de sa jeune carrière — qui compte désormais 22 départs — Lawson a profité du chaos du premier tour, marqué par un accrochage entre Max Verstappen et Kimi Antonelli, pour conserver la position depuis laquelle il s’élançait sur la grille. Cette performance vient récompenser une période qu’il a qualifiée lui-même d’« incroyablement difficile ».

Interrogé après la course, le pilote Kiwi n’a pas caché sa surprise à l’évocation de cette statistique. « Vraiment ? C’est génial », a-t-il réagi, visiblement ému. « C’est évidemment formidable pour la Nouvelle-Zélande. Quelques Kiwis arrivent et j’espère que d’autres suivront en Formule 1. »

Déjà auteur d’une huitième place à Monaco, Lawson a toutefois laissé entendre que ce résultat au Red Bull Ring avait une portée bien plus significative, tant sur le plan personnel que national.

« Ça a été une année incroyablement difficile, une année très difficile avec beaucoup d’évènements », a déclaré Lawson, qui a été rétrogradé par Red Bull après deux Grands Prix et est retourné dans l’équipe « junior ».

« Je suis arrivé en F1, j’ai disputé quelques courses, et la plupart se sont très bien passées. Parfois, vous pouvez avoir toute la confiance et la vitesse du monde, mais ça ne marche pas, et c’est ce que j’ai ressenti cette année. C’est donc incroyable d’avoir enfin obtenu un résultat, mais nous devons continuer sur cette lancée. »