Pour Coulthard, Sainz aura un temps limité chez Ferrari pour faire ses preuves

L’ancien pilote de F1, David Coulthard, estime que Carlos Sainz n’aura que très peu de temps chez Ferrari pour montrer qu’il est rapide l’an prochain.

L’Espagnol Carlos Sainz quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2020 pour rejoindre la Scuderia Ferrari l’an prochain aux côtés de Charles Leclerc.

Leclerc pour sa part est devenu au fil des mois un vrai leader dans son équipe et David Coulthard craint que Ferrari ne reste concentrée sur le pilote monégasque la saison prochaine, au détriment de son nouveau coéquipier Carlos Sainz, à moins que le pilote espagnol ne puisse avoir un impact immédiat en montrant sa vitesse dès le début de saison.

« Charles aura le dessus dans un premier temps parce qu’il comprend comment fonctionne l’équipe. » a déclaré Coulthard à Channel 4.

« Disons qu’il faut donner à Carlos une demi-saison. S’il n’est pas capable alors de commencer à égaler Charles ou le surpasser, son temps pourrait être court chez Ferrari. »

« Ils sont tous les deux de jeunes pilotes doux et polis, et je pense qu’ils comprendront leur rôle au sein de l’équipe qui consiste à développer au mieux la voiture. »

« La vraie bataille entre eux viendra du chronomètre. C’est là qu’ils montreront qui est le chef d’équipe. »

Carlos Sainz remplacera directement Sebastian Vettel chez Ferrari l’an prochain, alors que le quadruple champion du monde rejoindra pour sa part l’équipe Aston Martin.

Concernant le choix de Ferrari de se séparer de Sebastian Vettel dès la fin de cette saison après six années de collaboration, David Coulthard approuve la décision de l’équipe italienne.

« Ferrari a vu que Leclerc est non seulement rapide, mais qu’il possède également des compétences de leadership nécessaires pour construire l’équipe pour l’avenir. »

« Seb de son côté n’a plus la force qu’il avait auparavant. Il est quadruple champion du monde, mais cela s’est produit dans le passé et maintenant il s’agit du présent et de l’avenir. »

« Dans une équipe, vous voulez toujours que la voix la plus rapide parle [pour le développement de la voiture], pas la plus lente. »

 « Sebastian a quitté le top dix depuis plusieurs courses…et c’est fini. J’espère qu’il trouvera son chemin chez Aston Martin, mais j’en doute. »

Hamilton : la Mercedes W11 peut devenir la meilleure F1 de l’histoire

Mercedes est devenue la première équipe de F1 à remporter un septième titre constructeurs consécutif la semaine dernière après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, alors que désormais, seuls Lewis Hamilton et Valtteri Bottas peuvent décrocher le titre pilotes cette année, assurant à l’écurie du constructeur allemand un septième double titre consécutif.

Lewis Hamilton, qui pourrait décrocher sa septième couronne mondiale en Turquie la semaine prochaine, a fait l’éloge d’une équipe « remarquable » et a insisté sur le fait qu’il s’agissait pour lui d’un « véritable honneur » de faire partie de cette équipe.

« Ce que nous avons réussi à faire n’est pas une simple coïncidence. Valtteri et moi, nous ne sommes qu’une partie de cette incroyable chaîne de personnes qui travaillent collectivement et qui rament tous dans la même direction. » a expliqué Hamilton au micro de Sky Sports.

« Les gens voudront probablement comprendre comment nous faisons, mais je pense que c’est juste dû au fait de se fixer des objectifs ridiculement élevés chaque année. »

« En ce qui concerne la voiture, je me souviens qu’en 2013 je m’asseyais toujours en parlant aux gars de l’aéro et en parlant de notre objectif. On en pointait un en particulier et je disais ‘ok, placez le un cran un peu plus haut’. »

« Et ils ont juste continué à faire ça année après année et à relever toujours cet objectif qui semblait hors de portée. Mais si nous travaillons pour y arriver, nous y arriverons peut-être. C’est en tout cas ce que nous faisons chaque année. »

Avec un châssis 2021 qui restera semblable à celui de la saison 2020 avant un grand changement de règles en 2022 qui devrait faire ralentir les monoplaces, Hamilton pense que la W11 de cette année – qui a jusqu’ici décroché 13 pole positions et 11 victoires – pourrait être non seulement la meilleure jamais construite par Mercedes, mais également la meilleure de toute l’histoire de la F1.

« L’ensemble de la voiture est, à coup sûr, la meilleure voiture que nous ayons construite. Je pense que ce sera probablement la meilleure voiture que nous n’ayons jamais eue, je pense même probablement dans le sport. »

Il reste encore quatre Grands Prix à disputer cette saison, ce qui veut dire que la W11 aura encore quelques courses pour démonter sa domination par rapport à la concurrence et affoler les statistiques.

Tsunoda s’attend à un week-end chargé à Bahreïn s’il roule en EL1

Le pilote japonais Yuki Tsunoda devrait faire ses débuts en Formule 1 la saison prochaine au sein de l’équipe AlphaTauri, avec des spéculations croissantes qu’il remplacera le Russe Daniil Kvyat.

Red Bull a organisé cette semaine un test privé sur le circuit d’Imola pour permettre au Japonais d’accumuler les 300 km obligatoires requis pour obtenir la super licence, sésame indispensable pour pouvoir piloter une Formule 1 lors d’une séance d’essais libres en week-end de Grand Prix.

La question n’est donc plus de savoir s’il roulera lors d’une EL1 cette saison en F1, mais plutôt de savoir quand cela sera organisé.

Il ne reste plus que quatre courses à disputer en 2020 (Turquie, Bahreïn, Sakhir et Abou Dhabi), alors que le championnat de F2 dans lequel Tsunoda évolue actuellement se terminera à Bahreïn.

Le choix le plus logique pour faire rouler le pilote japonais en EL1 serait donc Abou Dhabi, mais le principal intéressé n’écarte pas l’idée de rouler sur le circuit de Bahreïn le vendredi matin également, même s’il admet que le programme du week-end serait alors très chargé pour lui.

« Si jamais je pilote lors des EL1 en F1 à Bahreïn, je pense que ce sera un programme très chargé. » a déclaré Tsunoda.

« J’aurai besoin de m’adapter vraiment rapidement à chaque voiture, et il y a une grande différence entre une F2 et une F1. »

« Ce pourrait être un week-end difficile et je devrai aussi rassembler toute mon expérience de la F2. Ce sera un grand défi si je pilote une F1 en EL1. »

Yuki Tsunoda occupe actuellement la troisième place du championnat de Formule 2 avec deux manches à disputer avant la fin de la saison.

A condition qu’il termine dans le top cinq, Tsunoda gagnera suffisamment de points pour obtenir une super licence de F1.

Une heure de départ inhabituelle pour le GP de Turquie

Dans une semaine (le dimanche 15 novembre), le départ du Grand Prix de Turquie, quatorzième manche de la saison 2020 de F1, sera donné en direct d’Istanbul.

Vous devrez cependant faire attention à l’heure de départ inhabituelle puisque le coup d’envoi du Grand Prix de Turquie 2020 sera donné en fin de matinée à 11h10 (heure de Paris) le dimanche 15 novembre ( en raison du décalage horaire de deux heures avec la Turquie).

Concernant les séances d’essais libres du vendredi et du samedi, ainsi que la séance de qualifications programmée le samedi après-midi, les horaires resteront « classiques » avec une séance d’essais libres le vendredi matin [EL1] et une seconde séance [EL2] dans l’après midi.

Idem pour le samedi avec la troisième séance d’essais libres [EL3] programmée en fin de matinée et les qualifications qui se disputeront dans l’après midi.

Le format du week-end en Turquie sera donc habituel et étendu sur trois journées, et seule l’heure du départ de la course le dimanche sera décalée par rapport à un week-end « normal ».

Les horaires du GP de Turquie 2020 (heure de Paris)

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Pour Massa, Verstappen est prêt pour devenir champion en F1

L’ancien pilote de F1, Felipe Massa, estime qu’il ne manque plus qu’une voiture suffisamment compétitive à Max Verstappen pour qu’il devienne champion du monde.

Le Brésilien n’a absolument aucun doute sur les capacités du pilote néerlandais, mais force est de constater qu’après cinq années passées en catégorie reine, Verstappen n’a jamais eu une monoplace capable de lui offrir son premier titre en Formule 1.

« Max est un talent spécial, un futur champion de Formule 1, je n’ai aucun doute là-dessus. » explique Felipe dans lors d’un entretien pour Ziggo Sport.

« Son seul inconvénient est qu’il n’a pas encore eu une voiture assez bonne pour être champion du monde. »

« Il a tout, c’est un talent incroyable. Mais il faut aussi être honnête, au début il était très rapide, mais il a aussi fait beaucoup d’erreurs, et il a perdu beaucoup d’opportunités à cause de ses erreurs. »

« Mais je pense que c’est normal quand on est jeune. Désormais, on ne voit plus cela avec lui, il est maintenant prêt à remporter le championnat. »

Cette année, Max Verstappen fait tout ce qu’il peut pour empêcher les deux pilotes Mercedes de signer doublé sur doublé, mais l’écart entre sa Red Bull et les deux W11 de l’équipe du constructeur allemand est encore d’environ deux dixièmes.

« Cela l’aiderait beaucoup s’il arrivait à trouver deux dixièmes avec sa voiture, j’espère qu’il pourra le faire bientôt. Ce serait très bien pour les fans de Formule 1 dans le monde. »

L’an prochain, le motoriste Honda proposera à Red Bull et AlphaTauri un tout nouveau moteur pour ce qui sera la toute dernière saison en F1 pour la firme japonaise avant son retrait à la fin de la saison 2021.

Ferrari décidera de l’avenir de ses jeunes pilotes avant Bahreïn

Ferrari décidera très prochainement lequel de ses pilotes faisant partie de la Ferrari Driver Academy grimpera en Formule 1 la saison prochaine.

Trois jeunes pilotes issus de la FDA sont actuellement évalués par Ferrari pour savoir lequel d’entre eux ira en F1 en 2021. Il s’agit de Mick Schumacher, Callum Ilott et Robert Shwartzman.

Tous les trois participent cette année au championnat de Formule 2 – avec Schumacher premier et Ilott second – et tous espèrent pouvoir passer en Formule 1 l’année prochaine.

Ferrari a des liens étroits avec l’équipe Alfa Romeo en F1, mais l’écurie basée à Hinwil en Suisse a déjà confirmé ses deux pilotes pour la saison prochaine, ce qui veut dire qu’il ne reste plus que deux baquets disponibles chez Haas – qui n’a toujours pas annoncé ses pilotes.

Juste avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé à Imola la semaine dernière, il a été demandé à Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, si Maranello attendrait la fin de la saison de F2 pour décider lequel de ces trois pilotes sera promu en F1 l’an prochain.

« Je ne pense pas que nous attendrons la course finale [du championnat F2 à Bahreïn] ou encore Abou Dhabi. Je pense que c’est une chose que nous déciderons dans les prochaines semaines. » a déclaré Binotto.

Mick Schumacher et Callum Illot auraient dû participer à une séance d’essais libres au Grand Prix de l’Eifel un peu plus tôt cette année, mais un épais brouillard est venu perturber la journée du vendredi au Nürburgring, obligeant les équipes à annuler purement et simplement leur journée de travail.

Les deux jeunes pilotes espèrent donc avoir une autre chance de participer à des EL1 à Abou Dhabi lors de la dernière course de la saison.

« Comme nous l’avons déjà dit, il n’y a pas de place pour tous. Je pense qu’ils se débrouillent tous bien en F2 en ce moment, si l’on considère Mick, Callum et Robert. »

« Mais ils ont aussi une saison [de F2] à terminer et ils sont tous actuellement concentrés sur la prochaine course à Bahreïn – ils se battent pour le championnat, ce qui est important pour eux. »

« Il y aura une autre opportunité de courir de nouveau en EL1 à Abou Dhabi, puis il y aura peut-être des tests de jeunes pilotes encore à Abou Dhabi. »

« Mais de toute façon, nous prendrons notre propre décision et elle sera prise en fonction de ce qu’ils ont fait jusqu’à présent et comment ils se sont développés, ainsi que leur potentiel. »

« Notre objectif n’est pas de les amener seulement en F1, mais bien de les amener un jour chez Ferrari – dans les monoplaces rouges – et le chemin pour y parvenir n’est pas le plus important. »

« Il y aura l’un de ces pilotes qui aura une chance en F1 l’année prochaine, les autres auront des opportunités et c’est à nous d’organiser cela et de leur donner à tous une opportunité. »

A l’heure actuelle, seul l’Allemand Mick Schumacher semble avoir décroché son billet d’entrée pour la F1. Le fils du septuple champion du monde devrait rouler pour l’équipe Haas en 2021 aux côtés du Russe Nikita Mazepin.

Pierre Gasly veut jouer un rôle clé chez AlphaTauri en 2021

Maintenant que Pierre Gasly a été titularisé chez AlphaTauri pour la saison 2021, le Français dit qu’il veut jouer un rôle clé pour conduire l’équipe italienne vers un succès encore plus grand l’an prochain.

« Rétrogradé » de chez Red Bull à partir du Grand Prix de Belgique 2019, Pierre Gasly a brillé chez Toro Rosso [devenue depuis AlphaTauri], après avoir terminé deuxième du GP du Brésil 2019 et remporté sa première victoire en F1 cette année au Grand Prix d’Italie à Monza.

Malgré ses bons résultats, le pilote français n’a pas été retenu par Red Bull Racing pour la prochaine saison et poursuivra donc avec son équipe actuelle, alors que le nom de son coéquipier pour 2021 n’est pas encore connu.

« Cette année a été très réussie jusqu’à présent et nous avons décroché une seconde victoire pour l’équipe [la première fut en 2008 avec Vettel], ma première en Formule 1. » explique Gasly.

« Pour l’instant, nous avons marqué le plus de points pour un pilote dans toute l’histoire de l’équipe depuis son arrivée en F1. »

« Cette saison se passe donc extrêmement bien et j’attends avec impatience l’année prochaine pour essayer de faire encore mieux, essayer de faire plus. »

« AlphaTauri a de grandes ambitions et je serai heureux d’assumer plus de responsabilités avec l’équipe et d’essayer de leur apporter autant de succès qu’ils le méritent. »

« Ce sera la première fois de ma carrière que je continuerai avec la même équipe une deuxième année. Donc, je pense que nous avons une très bonne compréhension de chaque côté de ce dont nous avons besoin pour être compétitifs. »

« L’équipe sait vraiment de quels outils j’ai besoin pour performer et ce dont j’ai besoin pour aller vite. »

« Et puis, nous connaissons les domaines sur lesquels nous devons nous améliorer, et c’est une partie importante de mon travail que de les conduire dans la bonne direction en termes de développement dans certains domaines que nous devons encore développer pour aller de plus en plus vite pour atteindre nos objectifs, qui est de terminer le plus haut possible au championnat du monde. »

A quatre courses de la fin de la saison 2020, Gasly occupe la dixième place au classement des pilotes avec 63 points marqués, soit un de moins qu’Alex Albon, son remplaçant chez Red Bull.

Zoom sur Dominic Hale, ingénieur support course chez Renault F1

Ingénieur support course, Dominic Hale travaille chez Renault F1 à l’usine d’Enstone au Royaume-Uni et est l’une des nombreuses petites mains de l’écurie du constructeur français.

Quelles sont ses responsabilités chez Renault F1? Quel est son souvenir le plus mémorable? Quelle est la meilleure partie de son travail? Dominic Hale vous explique dans cette entrevue réalisée par l’équipe du constructeur français.

Quelle est votre responsabilité professionnelle?

Je fais partie du groupe Race Engineering, qui comprend à la fois les ingénieurs course et performance de l’équipe, et je les accompagne en piste ou depuis la salle des opérations à Enstone.

J’agis également en tant qu’Ingénieur performance pour les pilotes d’essais et la Renault Sport Academy. Ce rôle signifie que je peux m’assurer que les voitures d’exposition fonctionnent comme il se doit et que les jeunes pilotes ont une expérience similaire à celle des pilotes de Formule 1.

Décrivez-nous une journée type dans votre travail?

Les journées varient considérablement selon qu’il s’agit d’un week-end de course, d’une épreuve test, d’une épreuve de la Renault Sport Academy ou simplement du temps passé en usine.

Pendant les jours de semaine entre les courses, je passe beaucoup de temps à faire un travail d’analyse. Cela peut aller de la digestion de ce qui s’est passé pendant la course à ce qui se passera à la prochaine course.

Pendant les week-ends de course, je serai principalement impliqué dans les discussions de performance avec les ingénieurs de performance, que ce soit depuis la salle de contrôle à Enstone ou en les accompagnant côté piste.

Comment avez-vous obtenu le travail ?

J’ai obtenu mon premier emploi à Enstone il y a 10 ans en tant que diplômé. J’ai débuté dans le groupe performance des véhicules et ce rôle m’a permis de comprendre de nombreux départements différents de l’usine et j’ai appris beaucoup d’informations théoriques.

Au bout d’un moment, j’ai vraiment voulu intégrer l’équipe Race Engineer et tout appliquer à la pratique.

Quel est votre souvenir le plus mémorable… ?

Nos deux victoires avec Kimi Raikkonen à Abu Dhabi en 2012 [lorsque l’équipe s’appelait Lotus] puis en Australie début 2013. L’esprit d’Enstone était au rendez-vous et nous a permis de traverser des moments difficiles.

Et le pire de votre travail…?

Je dirais qu’il est difficile de s’adapter aux différences de temps, en particulier lors du soutien depuis la salle des opérations. Lorsque vous travaillez à Enstone pour un week-end de course, quelle que soit l’heure à laquelle il se termine sur la piste, il peut être minuit ou n’importe quand, vous êtes alors directement dans l’usine le lendemain et à l’heure britannique.

La meilleure partie de votre travail alors…

Cela semble cliché, mais tout ce que je fais, que ce soit en regardant des données ou à bord des voitures. Ce n’est pas trop détaché des jeux auxquels je jouais en grandissant (et au-delà), donc cela ne ressemble pas à un travail, mais plutôt à une extension de ce que j’aime faire.

Si vous ne faisiez pas ce travail, que feriez-vous?

Quelque chose à voir avec les voitures, peut-être dans l’industrie de la production cinématographique. Je pense que dans un univers fantastique, il ne pourrait y avoir aucune limite physique à ce que le véhicule doit faire, et les solutions d’ingénierie sont donc très différentes.

Que faites-vous après le travail? Comment vous détendez-vous?

J’adore regarder des films et le cyclisme, en particulier le VTT. Je joue aussi à des jeux informatiques quand j’ai le temps.

Avez-vous des conseils / astuces pour ceux qui souhaitent travailler dans l’industrie?

J’étais inquiet quand j’ai obtenu mon diplôme de ne pas avoir trouver d’emploi pour moi. J’ai beaucoup fait du bénévolat et je le conseillerais à tous ceux qui souhaitent rejoindre l’industrie.

Je suis également retourné en études pour un diplôme supplémentaire, où j’ai étudié un Master en ingénierie du sport automobile à l’Université Oxford Brookes et j’ai fini par faire ma thèse avec une équipe de F1. J’ai utilisé cette expérience et ce diplôme pour m’aider à trouver un emploi dans une équipe.

Officiel : un nombre très limité de spectateurs à Bahreïn

Les deux Grands Prix à Bahreïn se disputeront avec un nombre extrêmement limité de spectateurs dans les tribunes ont annoncé les organisateurs ce samedi.

En raison des restrictions sanitaires mises en place par le gouvernement, seules quelques personnes (familles des personnels de santé) seront autorisées à venir sur le circuit pour assister au Grand Prix de Bahreïn et au Grand Prix de Sakhir.

« Suite à une directive de Son Altesse Royale le prince Salman bin Hamad Al Khalifa, prince héritier, commandant suprême adjoint et premier vice-premier ministre, le Circuit international de Bahreïn annonce aujourd’hui que les Grands Prix de Formule 1 de Bahreïn de cette année auront lieu lieu principalement sans spectateurs. » peut-on lire dans un communiqué de presse envoyé par les organisateurs.

« Il y aura cependant un nombre limité de sièges en tribune alloués pour les courses pour les familles des agents de santé de première ligne et des premiers intervenants à Bahreïn, afin de reconnaître leur incroyable contribution et leur engagement à répondre à la pandémie dans le Royaume. »

« Cette décision a été prise en raison de l’état actuel de la pandémie mondiale de COVID-19, à la suite de discussions approfondies entre le Circuit et le gouvernement de Bahreïn. »

« Le Royaume reste concentré sur la protection de la santé des citoyens et des résidents, en maintenant l’un des taux de dépistage par habitant les plus élevés du monde. »

« La planification est déjà bien engagée pour les deux week-ends de course, prévus du 26 au 29 novembre et du 4 au 6 décembre. »

« Le BIC [circuit] travaille en étroite collaboration avec la Formule 1, la FIA et les ministères concernés de Bahreïn pour s’assurer que la course se déroule avec toutes les mesures de protection de la santé nécessaires en place, sur la base de protocoles détaillés et établis. »

Le directeur général du BIC, Shaikh Salman bin Isa Al Khalifa, a déclaré:  « Je remercie sincèrement Son Altesse Royale le Prince héritier pour son leadership, ses conseils et son soutien alors que nous nous préparons pour la Formule 1, dans ce qui sera un événement très différent pour toutes les personnes impliquées. »

« Bien que nous ne puissions pas accueillir de nombreux fans à nos événements cette année, nous sommes ravis d’avoir l’occasion de reconnaître le courage et les efforts de nos travailleurs de la santé de première ligne et de nos premiers intervenants en leur attribuant toute la participation en personne de l’expérience de F1. »

« Nous sommes déterminés à organiser un véritable show pour les centaines de millions de personnes qui regarderont depuis leurs propres maisons en sécurité partout dans le monde. »

La McLaren MP4/8 est la F1 préférée de Sebastian Vettel

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a révélé à Sport 1 ses dix monoplaces de Formule 1 préférées.

Grand amateur de voitures, et plus particulièrement de voitures anciennes, Sebastian Vettel s’est récemment offert une Williams FW14B de la saison 1992 pour sa collection personnelle pour une valeur estimée à environ 3 millions d’euros.

« La « Red 5″ était très intéressante pour moi. Cette voiture est une icône absolue pour moi, et tout comme moi, elle porte le numéro 5. » explique Vettel pour Sport 1.

En dixième position de ce classement, Sebastian Vettel place la Brabham BT52B de la saison 1983 : « Cette voiture turbo aurait eu 15000 chevaux en qualifications, donc c’était plus une fusée qu’une voiture. C’est complétement fou, surtout sous la pluie. J’aurais bien aimé la piloter. »

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9 – la Mercedes W196 de 1954

« C’est une légende. Mercedes est revenue en Grand Prix et a immédiatement décroché une double victoire avec cette « flèche d’argent » en France. Juan Manuel Fangio a été logiquement champion cette année-là. »

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8 – Williams FW14 de 1992

« Une autre voiture fantastique d’Adrian Newey. Nigel Mansell a été un champion du monde avec elle. Elle avait une suspension active et la voiture roulait comme sur des rails. »

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7 – McLaren MP4/13 de 1998

« A l’époque, les pneus rainurés ont fait leur apparition, c’est pour cela que je m’en souviens si bien. C’était l’une des voitures merveilleuses qu’Adrian Newey a construit. Il semblait qu’elle était faite sur mesure pour Hakkinen qui a remporté le titre. »

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6 – Ferrari 312T2 de 1977

« Dans la Ferrari de Niki Lauda de 1977, le son du moteur douze cylindres se démarquait. Le son était tout simplement exceptionnel, on entendait vraiment la puissance. »

« Pour l’époque, le moteur de trois litres et ses 500ch à 12 2000 tr / m était énorme. L’aéro n’était pas encore aussi parfaite qu’aujourd’hui, et il était donc tout sauf facile d’amener la puissance au sol et d’apprivoiser le monstre à douze cylindres. »

« Mais c’est en général ce que veulent les pilotes de F1. Pour moi, le douze cylindres est la mère de tous les moteurs de course. C’est pour cela que je suis un peu jaloux de Lauda, qui a non seulement été autorisé à conduire cette voiture, mais qui a aussi remporté le championnat du monde avec. »

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5 – Ferrari F2002 de 2002

« Cette Ferrari était géniale. Schumacher semblait jouer avec la concurrence. Pas étonnant qu’il ait été champion du monde en France. »

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4 – Lotus 72 de 1970

« Belle et tragique à la fois. Avec elle, Jochen Rindt est devenu champion, mais avec elle, il a aussi eu un accident mortel à Monza. »

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3 – Brabham BT46B de 1978

« La monoplace de Lauda avec une énorme hélice à l’arrière. Après sa victoire en Suéde, « l’Aspirateur » a été interdit. »

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2 – Ferrari F2004 de 2004

« La Ferrari de Michael Schumacher en 2004 est pour moi la plus belle Ferrari. Non seulement parce que c’est la Ferrari la plus réussie de tous les temps, mais il est aussi difficile de mettre en évidence une seule partie de la F2004. Pour moi, c’était simplement une Formule 1 parfaite dans son intégralité. »

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1 – McLaren MP4/8 de 1993

« C’est ma voiture préférée absolue. C’était l’un de mes premiers modèles de F1 et qui avait une place d’honneur dans ma vitrine. »

« La McLaren n’était pas la meilleure voiture de la saison, mais Senna a quand même remporté cinq courses avec. »

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Williams isole certains membres de son équipe avant le GP de Turquie

L’équipe Williams Racing a confirmé cette semaine avoir detecté un « certain nombre » de cas positifs Covid dans ses rangs au cours des Grands Prix du Portugal et d’Emilie-Romagne.

L’écurie britannique a donc isolé plusieurs membres de son personnel – dont des membres déclarés cas contacts – qui ne feront donc pas le voyage avec l’équipe pour la prochaine manche du championnat du monde qui se déroulera la semaine prochaine en Turquie.

« Williams peut confirmer que nous avons eu un certain nombre de cas positifs Covid-19 au cours des Grands Prix du Portugal et d’Emilie-Romagne. » a indiqué la formation basée à Grove.

« Et même si nous ne détaillerons pas d’informations privées sur les individus, nous pouvons confirmer que tous les cas ont été gérés conformément aux directives de la FIA et en faisant de la sécurité continue de notre personnel une priorité. »

« Afin de nous assurer de suivre ces directives, plusieurs membres de notre équipe sur la piste se sont également isolés parce qu’ils ont été identifiés comme des contacts étroits avec ces cas positifs. »

« Conformément à nos protocoles internes Covid-19, un certain nombre de membres de l’équipe à l’usine rempliront donc ces rôles pour le prochain week-end au Grand Prix de Turquie. »

« Nous demandons votre compréhension dans le fait que nous n’ajouterons aucune information supplémentaire à ce sujet, mais nous tenons à remercier tous les membres de notre équipe itinérante et à l’usine, ainsi que leurs familles, pour leur travail continu et leur soutien dans cette période extrêmement difficile. »

Ocon : Fernando prend son retour en F1 très au sérieux

Le Français Esteban Ocon admet que l’implication d’un double champion du monde dans le projet de Renault F1 ne peut être que bénéfique pour l’équipe.

L’an prochain, le double champion du monde Fernando Alonso fera son grand retour en Formule 1 avec l’équipe Alpine-Renault [le nouveau nom de l’écurie Renault à partir de 2021] et l’Espagnol prépare actuellement son retour en s’impliquant davantage dans l’équipe.

Lors du dernier week-end au Grand Prix d’Emilie-Romagne, le pilote espagnol était présent dans le garage Renault pour voir comment travaillent les ingénieurs au cours d’un week-end de Grand Prix, tandis qu’il a quitté Imola dimanche matin pour se rendre à Bahreïn où il a réalisé un test de deux jours au volant d’une Renault RS18.

Pour Esteban Ocon, qui entamera en 2021 sa seconde saison chez Renault aux côtés de Fernando Alonso, l’arrivée d’un pilote deux fois champion du monde ne peut être que bénéfique, d’autant qu’il a pu noter l’extrême motivation d’Alonso dans sa préparation au cours des dernières semaines.

« Il va s’en dire que l’implication d’un double champion du monde est très bénéfique. Il est tout à fait clair que Fernando prend son retour très au sérieux. » explique Esteban Ocon.

« Je considère que cela n’est que positif. Il s’est impliqué davantage plus récemment et nous a rejoints sur la piste pendant une partie du week-end à Imola. »

« Mais pour le moment, notre objectif est de terminer cette saison aussi fort que possible avant de nous tourner vers l’année prochaine. Il est là pour réussir, tout comme moi et l’équipe. »

En parlant justement de la saison 2020, Ocon occupe actuellement le douzième rang au championnat pilotes et n’a marqué que 40 points depuis le début de l’année.

Le Normand veut donc terminer sa première saison avec Renault sur une bonne note et est donc déterminé à obtenir de bons résultats lors des quatre dernières manches.

« Le mois qui arrive va être passionnant et stimulant et j’ai vraiment hâte de voir comment cela va se dérouler. »

« Je me sens vraiment déterminé pour obtenir de bons résultats pour bien terminer la saison. L’enjeu est important, mais je sais qu’en tant qu’équipe nous avons la capacité d’atteindre nos objectifs. »

La F1 confirme huit cas positifs Covid-19 cette semaine

La Formule 1 rapporte huit nouveaux cas positifs Covid-19 cette semaine lors de la publication de ses chiffres hebdomadaires.

Au total en une semaine, la F1 a réalisé plus de 1700 tests [1781] et huit personnes ont été testées positives. Ces personnes ne sont pas entrées dans le paddock et ont été placées immédiatement à l’isolement.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’entre le vendredi 30 octobre et le jeudi 5 novembre, 1781 tests pour COVID-19 ont été effectués sur des pilotes, des équipes et du personnel. » indique la F1 ce vendredi soir.

« Parmi ceux-ci, 8 personnes ont été testées positives. La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition. »

« Aucun détail spécifique concernant les équipes ou les individus ne sera fourni par la FIA ou la Formule 1 et les résultats seront rendus publics tous les 7 jours. »

Rappelons que jusqu’à présent, parmi les pilotes, seuls les deux pilotes Racing Point Sergio Perez et Lance Stroll ont été testés positifs au Covid-19 cette saison.

Sebastian Vettel se prépare à quitter prochainement Ferrari

Il ne reste plus que quatre courses à disputer cette saison avec Ferrari pour Sebastian Vettel, qui rejoindra l’équipe Aston Martin l’an prochain.

Le quadruple champion du monde – qui a signé un contrat pluriannuel avec Aston Martin à partir de la saison 2021 où il remplacera le pilote sortant Sergio Perez – a expliqué la semaine dernière qu’il se préparait tout doucement à quitter la Scuderia Ferrari pour rejoindre bientôt sa nouvelle équipe et qu’il fera le nécéssaire pour s’habituer au fonctionnement de l’écurie basée à Silverstone.

« Evidemment, en 2021 les voitures seront assez similaires par rapport à cette année, mais je pense que ce sera un grand défi que d’arriver à tout maîtriser. » explique Sebastian Vettel.

« En janvier, février, je vais me lancer dans le projet et essayer de m’assurer que j’ai bien tout compris ce qui doit être compris avant de pouvoir piloter pendant les essais et débuter la saison. »

« Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose en particulier pour être honnête. Je pense qu’il s’agira juste d’essayer d’apprendre à connaître toute l’équipe et voir le rythme sur lequel ils travaillent. »

« Il va falloir essayer d’établir les différences [par rapport à Ferrari] et essayer de contribuer à améliorer les choses. »

Vettel quittera Ferrari après six années passées à Maranello et après avoir tissé des liens forts avec plusieurs employés au sein de l’équipe et l’Allemand admet que certaines personnes vont lui manquer l’an prochain.

« Au final, c’est un peu comme une relation et je pense que les gens vont me manquer. Je pense aussi à l’esprit, l’idée même de rouler pour Ferrari qui est légendaire. Je suis fan depuis que je suis tout petit et j’ai été inspiré par Michael [Schumacher]. »

« Lorsque vous en faites partie, vous apprenez à connaître les gens, vous pouvez voir les coulisses et je pense que les gens me manqueront évidemment. »

« Mais la bonne nouvelle, c’est que je vais pouvoir en voir quelque uns encore l’an prochain, même si ce sera d’une manière différente. »

Hamilton s’estime privilégié d’avoir un patron comme Wolff

Mercedes a remporté un septième titre constructeurs consécutif au Grand Prix d’Émilie-Romagne, et après la course, Lewis Hamilton a fait l’éloge du patron de l’équipe, Toto Wolff, qu’il considère tout simplement comme le meilleur.

Mercedes a signé un doublé à Imola la semaine dernière, ce qui a permis à Mercedes de décrocher un septième titre constructeurs consécutif en Formule 1, un record.

Lorsqu’on a demandé à Lewis Hamilton s’il était surpris que Toto Wolff ait refusé de le rejoindre sur le podium d’Imola, le Britannique a expliqué que l’impact du chef d’équipe était clair même s’il n’est pas toujours sous les feux de la rampe.

« Il n’essaie pas d’être au premier plan de chaque photo. Il n’a jamais essayé de réclamer quoi que ce soit. » a expliqué Hamilton à propos de son patron.

« Je pense qu’il est – sans aucun doute – le meilleur leader d’équipe. Peu importe ce que les gens disent, personne n’a fait un aussi bon travail que lui. »

« Je pense que c’est dans sa mentalité que d’avoir un certain équilibre entre pulsion, compassion, la compréhension et l’égo. Tous ces traits font de lui le meilleur patron que vous puissiez avoir. » 

« Pour chaque personne de l’équipe, et pas seulement les personnes en dessous de lui, il se soucie vraiment de savoir si tout le monde va bien. Comment ça va sur la piste ? Comment ça va à la maison avec votre famille ? Y a-t-il quelque chose que nous pouvons faire pour que vous puissiez être meilleur au bureau ? »

« C’est juste un gars formidable et je me sens privilégié de l’avoir comme chef. Nous n’aurions pas pu faire tout cela sans ses conseils. »

Au lieu de Toto Wolff, c’est l’ingénieur Léo Stevens qui a eu le privilège de monter sabrer le Champagne sur le podium à Imola pour célébrer le septième titre constructeurs de Mercedes.

« Je pensais qu’il [Wolff] allait monter sur le podium, alors j’ai été un peu surpris. Je pensais que c’était pour cela qu’il était à l’avant, car il est très rarement à l’avant. »

« Mais en fait, il est juste venu et a fait un interview [au pied du podium]. Je pense que même si ça aurait été bien pour lui d’être là-haut avec nous, je pense que c’est aussi une vraie démonstration d’un leader. »

Pour rappel, ni Lewis Hamilton, ni Toto Wolff n’ont encore signé un nouveau contrat avec l’équipe Mercedes pour la saison prochaine.

Russell est le jeune pilote qui impressionne le plus Alonso

A l’âge de 40 ans, Fernando Alonso sera de retour à temps plein sur la grille en F1 la saison prochaine avec Alpine-Renault et viendra donc affronter la nouvelle génération de pilotes dont font partie Charles Leclerc, Lando Norris ou encore George Russell.

Bien qu’il ait quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2018 pour se consacrer à d’autres disciplines, le double champion du monde a toujours gardé un œil averti sur la catégorie reine et a pu constater que les pilotes issus de la nouvelle génération ont un sacré coup de volant.

Interrogé la semaine dernière avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne remporté par Lewis Hamilton pour savoir – selon lui – quel jeune pilote était le meilleur du peloton en 2020, l’Espagnol a répondu sans réfléchir.

« Je pense qu’il y a maintenant des pilotes très, très talentueux en F1 et ils sont tous arrivés avec une très bonne préparation également. » estime le double champion du monde.

« Il y a désormais des académies de pilotes qui développent les performances et le talent, vous savez, pour les aider dès le plus jeune âge. Et maintenant, ils font leur travail. »

« Je pense que de tous, George Russell est celui qui me surprend chaque week-end. Sa façon de piloter la Williams en ne faisant aucune erreur [interview réalisée avant que Russell ne sorte de la piste à Imola derrière la Safety Car] et je suis vraiment surpris de sa vitesse naturelle. Donc, si je dois dire un nom pour l’avenir, Russell sera mon choix. »

Pour rappel, à Imola George Russell était à la porte des points lorsqu’il a perdu le contrôle de sa Williams à faible vitesse derrière la voiture de sécurité. Il terminera sa course par un abandon.

Esteban Ocon veut lui aussi offrir un podium à Renault F1

Douzième du championnat du monde 2020, le Français Esteban Ocon connaît une première saison compliquée avec Renault F1 après quatre abandons [sur problème technique] pour lui.

La comparaison avec son coéquipier Daniel Ricciardo fait mal pour Esteban Ocon, puisqu’après les treize premières courses de la saison, le Normand n’a marqué que 40 points contre 95 pour Ricciardo.

Au classement des pilotes, Ocon occupe la douzième place, bien loin de la quatrième position de Daniel Ricciardo, qui a réussi à décrocher pas moins de deux podiums au cours des trois dernières courses disputées.

Mais malgré cela, Ocon reste extrêmement motivé et se félicite de voir que l’équipe Renault occupe désormais la troisième place au classement constructeurs, même s’il reconnaît qu’il faudra encore attendre la dernière course de l’année à Abou Dhabi avant de crier victoire.

« De toute évidence, l’équipe fonctionne bien en ce moment, mais je n’ai pas tout à fait été en mesure de le montrer pleinement de mon côté, certains problèmes de fiabilité m’ayant empêché de signer des résultats potentiellement bons. » explique Esteban Ocon.

« Nous sommes troisièmes du championnat et il est important de continuer à pousser pour ces quatre dernières courses et de nous assurer d’être dans cette position d’ici la fin de la saison. »

« Je pense qu’en tant qu’équipe, nous n’aurions fait rire personne si nous disions que nous nous attendions à être troisièmes du championnat après 13 courses dans la saison. »

« Mais cela a été dû à un gros effort d’équipe de la part de tous ceux qui exécutaient les courses en piste et à toute la préparation et au travail acharné à Enstone et à Viry. Je pense que nous méritons d’être dans cette position. »

« Nous avons montré, surtout plus récemment, que nous sommes rapides sur un certain nombre de circuits différents ainsi que dans des conditions variables. Nous savons également que nos concurrents sont rapides et ne nous facilitent pas la tâche. »

« Je dois dire aussi que Daniel [Ricciardo] a été dans une forme incroyable. Le sentiment en Allemagne lorsqu’il est monté sur le podium signifiait beaucoup pour l’équipe et voir tout le monde le sourire aux lèvres au Parc Fermé signifiait beaucoup. »

« Ce n’est un secret pour personne que j’ai l’intention d’y être bientôt [sur le podium], et je veux m’assurer de contribuer à l’effort de l’équipe. »

« Je sais que la capacité à obtenir de bons résultats est là de mon côté du garage, mais j’ai abandonné à deux reprises lors des trois dernières courses sur problème technique. »

« Nous devons terminer les courses, et je sais que si nous le faisons, nous pouvons être là-haut [sur le podium]. Au Portugal, nous avons limité les dégâts en tant qu’équipe, car nous n’avions pas tout à fait le rythme pour nous rapprocher du top cinq, donc marquer des points est finalement un bon résultat. »

« C’est formidable de pouvoir dire que nous sommes troisièmes du championnat, mais en fait pour l’instant, cela n’a pas tant d’importance. Cela ne comptera qu’à 19h le 13 décembre à Abou Dhabi [la dernière course de l’année] lorsque le drapeau à damier s’abaissera. C’est là que ça compte. »

En 2021, Esteban Ocon fera équipe avec le double champion du monde Fernando Alonso au sein d’une équipe Renault qui sera rebaptisée Alpine F1 Team.

Leclerc a toujours eu le plus grand des respects pour Vettel

Charles Leclerc et Sebastian Vettel ne seront plus coéquipiers chez Ferrari l’an prochain en Formule 1 lorsque le pilote allemand rejoindra l’équipe Aston Martin en 2021 après six années passées à Maranello.

Leclerc pour sa part a rejoint l’équipe italienne en 2019 et travaille donc aux côtés de Sebastian Vettel depuis deux saisons.

Au cours de la première année, la relation entre les deux pilotes est devenue de plus en plus tendue au fur et à mesure que la saison avançait et sont même arrivés jusqu’au clash en piste lorsqu’ils se sont percutés au Grand Prix du Brésil.

Mais malgré quelques moments compliqués, Charles Leclerc a toujours eu le plus grand des respects pour son coéquipier quadruple champion du monde grâce à qui il a grandi non seulement en tant que pilote, mais aussi en tant que personne.

« Grâce à lui j’ai grandi en tant que pilote, mais aussi en tant que personne. » explique Charles Leclerc lors d’un entretien accordé à Sport Bild.

« La façon dont il travaille avec l’équipe m’a impressionné. La façon dont il évalue les données, ses retours techniques… »

« Même si nous avons eu quelques problèmes sur la piste l’année dernière, le respect entre nous a toujours été là. »

Concernant la dernière saison de Sebastian Vettel chez Ferrari en 2020, le Monégasque indique que la façon de travailler du quadruple champion du monde n’a absolument pas changé.

« Il s’implique comme il a toujours fait. Il est incroyablement professionnel et tout le monde le respecte. Je lui souhaite juste que sa nouvelle aventure [chez Aston martin] se passe bien pour lui. »

Quant à la possibilité de voir son actuel coéquipier venir se battre contre lui en piste l’an prochain au volant d’une monoplace compétitive chez Aston Martin, le Monégasque espère juste que Ferrari sera en mesure de s’améliorer d’ici là.

« Je suis certain que nous ferons du bon travail chez Ferrari et que nous ferons un grand pas en avant la saison prochaine et qu’au final nous serons en tête. »

Histoires de la Formule 1 de Bernie Ecclestone à paraître ce 6 novembre

À l’occasion des 90 ans de Bernie Ecclestone, les éditions Casa présente sa dernière nouveauté et que nous vous recommandons fortement :« Histoires de la Formule 1 de Bernie Ecclestone »

Cet ouvrage rare retrace les grands moments de la Formule 1 que Bernie Ecclestone a découverte, puis transformée et contrôlée, entre les années 60 et le début des années 90, des sacres de Jim Clark à la disparition tragique d’Ayrton Senna à Imola.

« Histoires de la Formule 1 de Bernie Ecclestone » mêle archives oubliées, anecdotes méconnues et clichés d’exception et se veut avant tout atypique, singulier et détonant, comme la Formule 1, ce sport pas comme les autres…

En Formule 1, il y a les pilotes, héros du bitume, et tous ceux qui leur ont fait confiance, une poignée de garagistes audacieux, un Italien fanatique, et puis il y a un homme, Bernie Ecclestone, plus communément appelé Mr E, qui deviendra le grand argentier de la discipline durant de nombreuses décennies.

Au fil de ces pages, Ecclestone raconte comment il a vécu cet âge d’or de la Formule 1, une période à faire frémir les nostalgiques et rêver les néophytes.

Les auteurs de ce livre, Daniel Ortelli, fils de garagiste, Antoine Grenapin, fils de journaliste et Jean-Baptiste Gilou, petit-fils de poète, ont replongé dans ces saisons d’exception, dans ces années folles de la F1 et ont suivi ce fil d’or entre Jim Clark et Ayrton Senna.

« Ce livre me rappelle une période spéciale de ma vie, les superbes photos me permettent de me souvenir de tous ces pilotes d’exception, Jochen, Niki, Ayrton. » commente Bernie Ecclestone lui-même qui a préfacé le livre.

« Il y a des photos que je n’ai jamais vues, ou que j’ai oubliées. Ce livre est aussi un hommage à tous ces gens merveilleux que j’ai eu la chance de rencontrer, à qui j’ai souvent parlé, avec qui nous avons travaillé, même s’il y a eu parfois des hauts et des bas »

« Je recommande ce livre à tous les fans de Formule 1 qui sont nés au siècle dernier, comme moi. Et je leur suggère d’en offrir un exemplaire à leur fils, surtout s’il est né au 21e siècle. Je donnerai le mien à mon fils, Ace. »

« Histoires de la Formule 1 de Bernie Ecclestone » est disponible à partir de ce jeudi 6 novembre 2020 au prix de 29,95 euros dans toutes les bonnes librairies.

Ne jamais cesser d’attaquer est l’une des clés du succès de Mercedes

L’équipe Mercedes a établi cette année un nouveau record en Formule 1 avec le plus grand nombre de titres constructeurs consécutifs jamais remportés [sept].

Le fait de ne jamais se reposer sur ses lauriers a été l’ingrédient clé dans l’établissement de ce record selon James Allison, le directeur technique de l’équipe Mercedes.

« Après un certain nombre d’années de succès, ce qui peut typiquement briser une sorte de course en or, ce ne sont pas les concurrents, mais bien l’équipe elle-même qui perd son avantage. » explique Allison dans l’émission Tech Talk sur F1TV.

« En arrêtant de réaliser un certain nombre de choses qui les ont rendu bons dans le passé, ils peuvent simplement être victimes de complaisance. »

« C’est une chose dont nous sommes conscients, et nous avons donc essayé de nous plier en quatre pour contrer ce risque et même de rechercher l’excitation dès le début de chaque saison en essayant d’attaquer avec une vigueur renouvelée chaque année. »

Alisson déclare que cette approche « agressive » a été mise encore plus en évidence cette année avec la W11, qui présentait plusieurs changements importants par rapport à la W10 de l’an passé, bien que cette monoplace ait remporté 15 des 21 courses de la saison 2019.

« Nous devions choisir quelle direction prendre avec la voiture de 2020. Nous avons eu une bonne année en 2019…nous étions bons et les règles n’étaient pas très différentes [en 2020]. Alors pourquoi ne pas avancer de la même manière en 2020 ? »

« Mais nous avons plutôt choisi de ne pas faire cela. Nous avons chois de prendre des directions différentes avec la voiture, en particulier sur les écopes de frein avant, la carrosserie autour des prises d’air et la suspension arrière, qui étaient tous très différents par rapport aux précédents. »

Enfin, lorsqu’on lui demande dans quel domaine Mercedes a fait des changements radicaux cette année par rapport à l’an dernier, Allison a distingué le travail effectué par les ingénieurs du département HPP de Mercedes [usine moteur à Brixworth].

« J’aurais probablement une note particulière pour l’énorme poussée faite par HPP pour l’unité de puissance que nous avons eu cette année. »

« Ils ont eu une période assez difficile l’an dernier lorsqu’on disait que Mercedes n’était plus la référence en termes de moteur. »

« Je pense que cela les a vraiment incités à trouver des performances sur le PU dans tous les coins et recoins et ce, malgré le fait que les réglementations soient globalement stables depuis 2014 et que le débit de carburant soit fixe. »

« Je pense donc que c’est un pas en avant vraiment décent de leur part. » conclut James Allison, dont le nom est souvent cité pour remplacer Toto Wolff à la tête de l’équipe Mercedes dans un futur plus ou moins proche.