Andrea Stella, directeur de l’écurie McLaren, a assuré que l’équipe n’est « pas naïve » concernant les risques liés à la lutte pour le championnat des pilotes entre ses deux pilotes, Lando Norris et Oscar Piastri. À trois courses de la fin de la saison, les coéquipiers se livrent une bataille acharnée, tandis que Max Verstappen reste toujours en lice malgré l’avance de 24 points de Norris sur Piastri après le Grand Prix de São Paulo.
Lors de ce week-end brésilien, Norris a maximisé les points en remportant à la fois le sprint et la course principale depuis la pole position, creusant ainsi l’écart face à son coéquipier qui a connu une nouvelle épreuve difficile. Malgré leurs avantages respectifs de 49 et 25 points sur Verstappen, le risque que les pilotes McLaren se gênent mutuellement sur la piste reste présent, ce qui pourrait offrir au quadruple champion du monde une fenêtre d’opportunité. Un exploit similaire s’était produit en 2007 lorsque Kimi Räikkönen avait profité de l’affrontement entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso chez McLaren pour remporter le titre.
Après São Paulo, les chances de Verstappen de remporter une cinquième couronne se sont nettement réduites, mais le danger demeure tangible pour l’équipe, tant sur le plan des points que de la gestion interne. Stella a souligné que McLaren s’appuie sur l’expérience historique de la F1 pour gérer cette situation délicate. « L’histoire de la Formule 1 est certainement une source que nous avons utilisée pour nous assurer que nous avons calibré au fil du temps la manière d’aborder la gestion de deux pilotes numéro un en lice pour le championnat du monde des pilotes », a-t-il déclaré.
L’Italien insiste donc sur l’importance d’une approche méthodique et réfléchie pour éviter que la rivalité interne ne compromette le championnat, tout en continuant à soutenir ses pilotes dans leur quête du titre. McLaren semble ainsi déterminée à tirer parti de l’expérience passée tout en gardant un équilibre entre compétition interne et stratégie globale.
« Lando, Oscar et l’équipe ont très bien travaillé jusqu’à présent. Je suis personnellement très fier de nos deux pilotes et de nos ingénieurs. Ils collaborent d’une manière que nous n’avons jamais vue auparavant dans l’histoire de la Formule 1. »
