Verstappen vise la victoire malgré la domination de McLaren à Barcelone

Max Verstappen partira troisième sur la grille du Grand Prix d’Espagne et nourrit de réelles ambitions pour la course, malgré la mainmise de McLaren sur la première ligne.

Le pilote Red Bull a profité de sa dernière tentative en Q3 pour remonter dans la hiérarchie, signant un chrono identique à celui de George Russell. Toutefois, la troisième place lui a été attribuée, le Néerlandais ayant établi ce temps en premier, devant le pilote Mercedes.

Malgré un écart de trois dixièmes avec Oscar Piastri, auteur de la pole position, le quadruple champion du monde espère pouvoir défier le duo McLaren dimanche et se mêler à la lutte pour la victoire sur le circuit de Catalogne.

« Nous avons été moins performants qu’eux tout au long du week-end, mais je pense que nous avons bien géré les qualifications », a déclaré Verstappen. « La troisième place correspond plus ou moins à notre niveau, même si je pense que nous sommes assez proches derrière. C’est amusant ici, on peut tirer le maximum de la voiture, l’adhérence est toujours assez bonne, même avec les températures élevées. Nous verrons demain ce que nous pouvons faire à partir de là. »

Le pilote de 27 ans a révélé qu’il n’avait pas beaucoup modifié sa voiture pendant la nuit, déclarant : « Nous avons passé un vendredi assez correct. Nous avons juste apporté quelques modifications finales à la voiture. Malheureusement, cela n’a pas suffi pour vraiment prétendre à la pole. Je vais faire de mon mieux, mais ils [McLaren] seront difficiles à battre. »

F1 – GP d’Espagne : Piastri s’offre la pole et un doublé McLaren historique à Barcelone

Oscar Piastri a signé une performance de haute volée lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne, décrochant sa quatrième pole position de la saison au terme d’une séance intense sur le circuit de Catalogne. Le pilote australien a devancé son coéquipier chez McLaren, Lando Norris, dans les derniers instants de la Q3 avec un temps de 1:11.546, creusant un écart de 0,209 seconde. Oscar Piastri signe de fait la plus grande avance sur son premier poursuivant enregistrée en pole cette saison.

Norris, pourtant en tête après une première tentative en Q3 grâce à une aspiration jugée audacieuse par Piastri, n’a pu contenir la réponse éclatante de son coéquipier. Le Britannique s’était brièvement installé en tête avec un chrono de 1:11.755, mais le leader du championnat a parfaitement répliqué dans son ultime tour lancé.

Derrière le duo McLaren, Max Verstappen complète le top 3 à 0,302 seconde de la pole. Le Néerlandais s’élancera devant George Russell, quatrième, et Lewis Hamilton, cinquième, qui retrouve des couleurs en qualifications en devançant Charles Leclerc pour la première fois depuis le Grand Prix de Chine.

Sainz et Tsunoda éliminés dès la Q1

La principale surprise de cette séance est venue de Carlos Sainz. Le pilote Williams a été éliminé dès la Q1, ne faisant pas mieux que le 18e temps dans son Grand Prix national. Un chrono de 1:13.203 n’a pas suffi alors que d’autres, à l’image de Bearman ou Bortoleto, amélioraient dans les dernières minutes.

Autre élimination inattendue : Yuki Tsunoda. Le Japonais, au volant de la Red Bull, a terminé dernier, en 20e position, à plus d’un demi-seconde de son coéquipier Verstappen. En difficulté avec les réglages, il n’a jamais été en mesure de se mêler à la lutte.

Franco Colapinto, pour sa part, a vu ses chances compromises par un incident technique : son Alpine est restée immobilisée à la sortie des stands dans son dernier tour rapide. L’Argentin a dû se contenter du 19e temps.

Nico Hülkenberg (16e) et Esteban Ocon (17e) complètent la liste des éliminés en Q1.

Q2 : Albon échoue de peu, Bortoleto confirme

En Q2, Alex Albon a manqué de peu l’accès au top 10, échouant à seulement 0,030 seconde de Pierre Gasly. Le Thaïlandais a néanmoins offert à Williams sa meilleure position sur la grille à Barcelone depuis 2017.

Gabriel Bortoleto (Stake) a poursuivi sur sa lancée en se classant 12e, juste devant Liam Lawson (13e), tandis que Lance Stroll (14e) et Ollie Bearman (15e) n’ont pas réussi à rejoindre la Q3.

Devant, Piastri avait pris l’ascendant sur Norris et Verstappen avec un temps impressionnant de 1:11.998, premier passage sous les 72 secondes du week-end.

Q3 : un duel McLaren sous haute tension

Le dernier acte des qualifications a débuté avec Piastri signant un 1:11.836, aussitôt battu par Norris (1:11.819), qui avait profité de l’aspiration laissée par son coéquipier. Piastri, surpris, a qualifié la manœuvre de « culottée », mais la réponse ne s’est pas fait attendre.

Alors que Norris améliorait encore en 1:11.755 lors de sa deuxième tentative, Piastri a haussé le ton pour décrocher la pole avec un chrono canon de 1:11.546, son meilleur tour du week-end.

Verstappen s’élancera depuis la deuxième ligne, juste devant Russell et Hamilton. Derrière eux, Leclerc, Alonso, Gasly, Antonelli et Fernando Alonso complètent le top 10.

Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025 – Résultats des qualifications

Découvrez les résultats des qualifications du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025 à Barcelone.

Résultat des qualifications du GP d’Espagne 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.546 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.755 S
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.848 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.848 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.045 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.111 S
7
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:12.131 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.199 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.252 S
10
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.284 S
11
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.641 S
12
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.756 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.763 S
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.058 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:13.315 S
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.190 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:13.201 S
18
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.203 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.334 S
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.385 S

GP d’Espagne – Essais Libres 3 : Piastri domine, Norris freiné par du « porpoising »

Oscar Piastri a signé la meilleure performance de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, s’affirmant comme le favori pour les qualifications à venir sur le circuit de Barcelone-Catalogne. Avec un temps de 1:12.387, le pilote australien de McLaren, actuel leader du championnat, a relégué la concurrence à plus d’une demi-seconde.

Son coéquipier Lando Norris a dû se contenter de la deuxième place, à 0,526 seconde, après avoir été contraint de regagner les stands en raison d’un phénomène de « porpoising » survenu dans le rapide virage 9. Ce rebond aérodynamique, qui avait pourtant été atténué depuis l’introduction du nouveau règlement en 2022, a refait surface, poussant McLaren à relever l’arrière de sa monoplace pour éviter tout dommage supplémentaire.

Derrière le duo McLaren, Charles Leclerc (Ferrari) s’est classé troisième, suivi de George Russell (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull), tandis qu’Isack Hadjar (Racing Bulls) a été le seul autre pilote à terminer à moins d’une seconde du leader.

La séance a débuté lentement sous une chaleur accablante, avec une température de l’air flirtant avec les 30°C. Durant les 15 premières minutes, seuls Franco Colapinto (Alpine) et Gabriel Bortoleto (Stake) ont signé des chronos représentatifs, ce dernier prenant l’avantage sur son rival.

La hiérarchie a évolué avec l’entrée en piste progressive des favoris. Norris a d’abord pris la tête sur pneus mediums avant d’être battu par Carlos Sainz (Williams), puis par Leclerc et Russell à l’aide de gommes tendres. Ce dernier a provisoirement mené avec un tour en 1:13.396, bien que toujours loin des temps de référence du vendredi.

Verstappen a brièvement repris la main à 20 minutes du terme avec un tour en 1:13.375, devançant Russell de 0,021 seconde. Fernando Alonso, porté par le soutien du public catalan, s’est approché à 0,039 seconde du Néerlandais, sans toutefois pouvoir le détrôner.

Alors que les simulations de qualification s’intensifiaient, Norris semblait prêt à reprendre l’avantage avec un excellent premier secteur, avant d’être trahi par le retour du porpoising, le contraignant à écourter sa tentative.

C’est finalement Piastri qui a placé la barre très haut à un peu plus de dix minutes de la fin. Il a établi le meilleur temps du week-end, que personne n’a pu battre par la suite.

Derrière Hadjar, Antonelli (Mercedes) et Alonso ont pris les 7e et 8e positions. Lewis Hamilton, en difficulté sur sa Ferrari, s’est classé neuvième à plus d’une seconde de son ancien coéquipier chez Mercedes et à quatre dixièmes de Leclerc. Liam Lawson (Racing Bulls) a complété le top 10.

Oliver Bearman (Haas) a terminé bon dernier, à deux secondes de Piastri, mettant fin à la série de séances d’essais conclues en dernière position par Colapinto. À quelques heures des qualifications, McLaren confirme sa montée en puissance, tandis que ses rivaux continuent de chercher des réponses sur une piste où chaque détail comptera.

Classement et résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Espagne

Découvrez tous les résultats de la troisième séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025.

Classement des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.387 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:12.913 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:13.130 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:13.139 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:13.375 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.382 S
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:13.405 S
8
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:13.414 H
9
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:13.527 S
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.637 S
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.722 M
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.733 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.758 S
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.892 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.904 H
16
 
Pierre GASLY
Alpine 1:13.954 S
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:14.085 M
18
 
Esteban OCON
Haas 1:14.138 S
19
 
Alexander ALBON
Williams 1:14.289 S
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.460 S

GP d’Espagne 2025 – Une surprise autre que McLaren et Verstappen ?

De l’Italie à la France, puis de la France à l’Espagne, le cirque de la F1 ne s’arrête jamais lorsque le printemps touche à sa fin.

Le Grand Prix d’Espagne est une nouvelle course dominée par Max Verstappen ces dernières années. Les trois dernières éditions disputées en Espagne ont été remportées par le pilote Red Bull. Si sa domination récente est impressionnante, mais d’autres pilotes se sont illustrés sur ce circuit de manière toute aussi nette dans le passé.

Nous parlons bien sûr de Lewis Hamilton, qui a remporté cette course à six reprises, et de Michael Schumacher, qui compte également six victoires au Grand Prix d’Espagne à son palmarès. Cette fois-ci, ce n’est pas Hamilton qu’il faudra surveiller. Concentrez-vous plutôt sur McLaren-Mercedes, dont les pilotes sont à nouveau favoris pour monter sur le podium aux côtés de Max Verstappen.

La saison dernière, Verstappen était accompagné de Norris et Hamilton sur le podium, et l’on attend certainement une nouvelle confrontation entre les deux premiers nommés pour la victoire cette saison. Historiquement, Ferrari est l’équipe la plus dominante sur ce circuit, puisqu’elle y a remporté le plus de victoires. Néanmoins, difficile pour l’heure d’imaginer l’équipe italienne en position de remporter le Grand Prix à la régulière. Il ne serait cependant pas judicieux totalement négliger l’équipe menée par Frédéric Vasseur, complètement. Ferrari pourrait bien remettre les choses en ordre, car il est évident que nous n’avons pas encore vu le meilleur de Leclerc ou Hamilton. Enfin, le Britannique a l’occasion d’entrer dans l’Histoire en remportant sa 7e victoire sur le tracé de Catalogne, mais cela ne sera possible que s’il réalise une course parfaite, avec des qualifications réussies et une gestion efficace des pneus par son équipe…

Derrière, on suivra de près Williams, qui pourrait confirmer sa forme du début de saison sur ce tracé réputé complet. On saura sans doute mieux placer également les Alpine et l’on suivra de près l’ensemble des rookies de cette saison 2025, qui seront certainement plus à leurs aises en Espagne, sur ce tracé qu’ils ont déjà bien plus fréquenté lors de lors années dans les séries junior.

GP d’Espagne – EL2 – Piastri prend les commandes devant Russell et Verstappen

Oscar Piastri a dominé les essais libres 2 à Barcelone, s’imposant comme le pilote à battre en vue du Grand Prix d’Espagne. L’Australien de chez McLaren a signé un impressionnant chrono de 1:12.760, devançant largement ses rivaux sur le circuit de Catalogne.

Max Verstappen (Red Bull) et Lando Norris (McLaren), tous deux crédités d’un temps identique de 1:13.070, se sont classés troisième et quatrième, le Néerlandais figurant devant au classement pour l’avoir réalisé en premier. George Russell (Mercedes) s’est intercalé entre eux grâce à un tour en 1:13.046, à 0,286 seconde de la référence établie par Piastri.

La performance de Verstappen, souvent en difficulté le vendredi cette saison, marque un progrès notable. Contrairement aux précédents week-ends, le quadruple champion du monde est resté discret à la radio, signe d’un comportement plus stable de sa RB21 sur cette piste.

Les températures élevées ont mis les pneus à rude épreuve tout au long de la deuxième séance, disputée sous 30°C dans l’air et 45°C sur l’asphalte. Norris s’est d’abord montré le plus rapide en pneus tendres avant que les relais en gommes mediums ne permettent à Russell de prendre temporairement la tête.

Piastri, jusque-là discret, a haussé le rythme au bon moment. Son meilleur tour, réalisé en pneus tendres, lui a permis de prendre la tête de la feuille des temps jusqu’à la fin de la séance, alors que la majorité des équipes se concentraient sur les longs relais.

Derrière les quatre premiers, Charles Leclerc (Ferrari) a pris la sixième place derrière Antonelli (Mercedes). Lewis Hamilton, lui, a connu une séance difficile : mécontent du comportement de sa monoplace, qu’il a qualifiée d’« inconduisible », il a terminé onzième, à plus de sept dixièmes de Piastri.

Fernando Alonso (Aston Martin), Pierre Gasly (Alpine) ainsi que le duo Racing Bulls, Isack Hadjar et Liam Lawson, se sont intercalés dans le top 10. Carlos Sainz (Williams) a fermé la marche des 14 pilotes regroupés en moins d’une seconde.

En queue de peloton, Franco Colapinto (Alpine) a terminé à 1,543 seconde de Piastri. L’Argentin, en difficulté depuis plusieurs séances, a une nouvelle fois terminé dernier, juste derrière Oliver Bearman (Haas), dont la séance a été perturbée par une sortie dans le gravier.

Le rythme affiché par McLaren, et en particulier par Piastri, laisse entrevoir un week-end prometteur pour l’équipe britannique, tandis que la hiérarchie reste serrée à l’approche des qualifications.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Espagne

Découvrez les résultats de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025, qui s’est déroulée sur le circuit de Barcelone-Catalogne.

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.760 S
2
 
George RUSSELL
Mercedes 1:13.046 S
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:13.070 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:13.070 S
5
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:13.260 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:13.298 S
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:13.301 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:13.385 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.400 S
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.494 S
11
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:13.533 M
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.592 S
13
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.683 S
14
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.721 S
15
 
Alexander ALBON
Williams 1:13.839 S
16
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.839 S
17
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.959 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:14.005 S
19
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.126 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:14.303 S

La (longue) liste des pilotes du programme Red Bull depuis 2020

La visibilité accordée par Red Bull à son management de pilote est à la hauteur du niveau de risques que la compagnie est prête à prendre pour hisser jusqu’au sommet le prochain grand talent de la F1. Si l’agressive stratégie de Red Bull a fonctionné au fil des années en permettant notamment à Sebastian Vettel, Daniel Ricciardo, Carlos Sainz Jr et Max Verstappen de sortir du lot, nombreux sont ceux qui n’ont évidemment jamais vu les portes de la F1 s’ouvrir en dépit d’un soutien octroyé par le géant dès les plus confidentielles des séries junior. Retour en particulier sur la longue liste de pilotes ayant fait ou faisant encore partie du programme junior Red Bull depuis 2020.

2020-2025 – Les pilotes de l’académie Red Bull

Yuki Tsunoda

Pilote japonais soutenu conjointement par Honda et Red Bull. A fait ses débuts pour AlphaTauri en 2021. Toujours en F1 en 2025 au sein de l’équipe mère après sa promotion express en cours de saison 2025.

Liam Lawson

Pilote de réserve néo-zélandais pour Red Bull et Racing Bulls. A remplacé un pilote lors de courses de F1 en 2023 et 2024, avant de décrocher le volant Red Bull (et d’en être rapidement démis) en 2025. Actuel équipier d’Isack Hadjar chez Racing Bulls.

Jüri Vips

Pilote estonien écarté par Red Bull après une controverse. Court en Super Formula.

Jehan Daruvala

Pilote junior indien qui a couru en F2 et testé des voitures de F1. Passé à la Formule E.

Dennis Hauger

Pilote norvégien et champion de F3 en 2021. Fait toujours partie du programme junior de Red Bull en F2.

Jonny Edgar

Pilote junior britannique qui a connu des problèmes de santé. Pilote en Formule 3.

Isack Hadjar

Pilote français considéré comme l’un des meilleurs espoirs pour l’avenir. Monté en F1 cette année avec Racing Bulls.

Jak Crawford

Pilote junior américain en F2, faisant figure de favori à un passage en F1 dans un futur proche.

Ayumu Iwasa

Pilote japonais proche d’une percée en F1. Il court en F2.

Enzo Fittipaldi

Pilote brésilien-américain et podium en F2. Junior Red Bull depuis 2022.

Zane Maloney

Pilote barbadien soutenu par Red Bull. Il court en F2.

Arvid Lindblad

Jeune pilote anglo-suédois toujours en F3, considéré comme un espoir à long terme de Red Bull.

Yuto Nomura

Jeune pilote japonais en début de carrière dans le sport automobile.

Noel León

Pilote mexicain qui court en Formule Régionale Europe.

Souta Arao

Jeune pilote japonais qui gravit les échelons des formules juniors.

Max Verstappen pointe la sensibilité extrême de la Red Bull RB21 lors des entames de week-end de Grand Prix

Max Verstappen a reconnu que l’un des défis persistants de Red Bull en ce début de saison réside dans la finesse de la fenêtre de fonctionnement optimale de la RB21, jugée « extrêmement étroite ».

Cette particularité s’est révélée vraie à plusieurs reprises depuis le début du championnat, l’écurie autrichienne peinant souvent à trouver le bon équilibre dès les premières séances d’essais. Malgré ces débuts laborieux, Red Bull parvient généralement à redresser la barre en qualifications, voire à s’imposer le dimanche.

L’exemple d’Imola illustre parfaitement cette tendance : en difficulté lors des essais, Verstappen a tout de même décroché une place en première ligne avant de s’emparer de la victoire grâce à un départ décisif face à Oscar Piastri.

À la veille du Grand Prix d’Espagne, le quadruple champion du monde a confirmé que cette difficulté de mise au point dès le vendredi reste un point faible par rapport aux autres écuries de pointe, un constat que Red Bull connaît bien mais peine encore à corriger.

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull avait analysé comment mieux démarrer chaque Grand Prix, Verstappen a répondu : « Nous essayons cela chaque vendredi.
Mais pour une raison ou une autre, ce n’est pas si facile avec notre voiture, car il est très facile de sortir de la fenêtre, et ensuite, quand on y arrive, tout fonctionne plutôt bien. Mais cette fenêtre est très étroite, donc nous devons simplement voir ce que nous avons. Et j’espère, bien sûr, que cela fonctionnera tout de suite, mais si ce n’est pas le cas, nous essaierons de nouveau. »

Le quadruple champion du monde a pris un bon départ à Barcelone et a terminé les essais libres en deuxième position, même si Lando Norris avait trois dixièmes d’avance. Ce week-end est important après l’introduction de la nouvelle directive technique sur les ailerons avant, qui pourrait avoir un impact sur la lutte pour le titre du Néerlandais contre les pilotes McLaren.

« C’est possible, oui, mais ce n’est pas sûr », a déclaré Verstappen, lorsqu’on lui a demandé si la situation allait se clarifier à Barcelone. « Je sais que notre voiture n’est pas performante à basse vitesse et sur les circuits urbains. C’est un fait qui restera vrai après Barcelone. Je ne pense donc pas que Barcelone soit soudainement le circuit où tout se jouera. Je ne pense pas qu’on puisse dire ça. »

GP d’Espagne – Norris en tête lors des essais libres 1 à Barcelone

Lando Norris a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, alors que les nouvelles directives de la FIA sur la flexibilité des ailerons avant entraient officiellement en vigueur. La réglementation, introduite en réponse à des plaintes formulées l’an dernier par plusieurs écuries, vise à limiter les déformations aérodynamiques jugées excessives sur certaines monoplaces.

Afin de ne pas perturber les programmes de développement hivernaux, la FIA avait accordé un délai de grâce de huit manches avant d’imposer cette restriction technique, réduisant la tolérance de flexion de 15 à 10 millimètres. C’est donc sur le tracé de Barcelone-Catalunya que les premiers ailerons conformes à cette nouvelle norme ont été dévoilés.

À la surprise générale, McLaren ne figurait pas dans le communiqué technique de la FIA publié avant le début de la séance, suggérant que l’écurie de Woking avait conservé son aileron précédent, preuve d’une certaine confiance dans la légalité de son design.

Sur la piste, Lando Norris, auréolé de sa victoire à Monaco, s’est immédiatement montré à son avantage. Le Britannique a bouclé un tour en 1:13.718, devançant Max Verstappen (Red Bull) de 0,367 seconde et Lewis Hamilton (Ferrari) de justesse. Treize pilotes se sont tenus dans un écart de moins de 1,1 seconde, signe d’un peloton extrêmement resserré.

Sous un ciel dégagé, avec 30 °C dans l’air et près de 50 °C sur l’asphalte, les conditions étaient idéales pour cette première séance. Norris a rapidement imposé le rythme avec un premier chrono en 1:16.095, avant de progresser à 1:15.259 sur pneus durs. George Russell (Mercedes), chaussé de gommes médiums, a brièvement pris la tête avant d’être dépassé successivement par Charles Leclerc (Ferrari), puis par Verstappen.

Le classement des EL1 du Grand Prix d’Espagne

Mais c’est bien Norris qui a frappé le plus fort, abaissant la référence sous les 74 secondes et ne laissant à personne l’occasion de revenir dans la dernière partie de la séance.

Derrière les leaders, Oscar Piastri (McLaren) s’est classé cinquième à 0,576 seconde de son coéquipier. Les Racing Bulls ont confirmé leur compétitivité avec Liam Lawson et Isack Hadjar en sixième et huitième positions, séparés par Oliver Bearman (Haas). Ryo Hirakawa, au volant de la deuxième Haas pour cette FP1, a terminé 17e après une légère excursion dans le gravier.

Yuki Tsunoda (Red Bull) s’est hissé au neuvième rang, devant Pierre Gasly (Alpine), alors que Russell a terminé onzième avec son temps établi sur des pneus médiums.

Chez Williams, Victor Martins, qui remplaçait Alex Albon pour cette, s’est classé 19e, à 1,804 seconde du meilleur temps. Il a devancé Franco Colapinto (Alpine).

Le week-end barcelonais débute donc sous le signe du rythme affiché par McLaren et du suspense entourant l’impact des nouvelles règles aérodynamiques, dont les véritables conséquences seront peut-être davantage visibles lors des prochaines sessions.

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Espagne

Résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:13.718 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:14.085 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:14.096 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:14.238 S
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:14.294 S
6
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:14.339 S
7
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.597 S
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:14.605 S
9
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:14.643 S
10
 
Pierre GASLY
Alpine 1:14.746 H
11
 
George RUSSELL
Mercedes 1:14.751 M
12
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:14.786 S
13
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:14.798 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:14.865 H
15
 
Carlos SAINZ
Williams 1:14.935 M
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:15.155 H
17
 
Ryo HIRAKAWA
Haas 1:15.298 S
18
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:15.369 M
19
 
Victor MARTINS
Williams 1:15.522 H
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:15.530 S

Les pistes à l’ancienne comme Imola manqueront à Verstappen

Alors que le circuit d’Imola est retiré du calendrier, Max Verstappen admet qu’il s’agit de l’un des circuits qui lui a fait aimer la course automobile.

Peu après la mi-mai, le quadruple champion du monde a remporté une quatrième victoire consécutive sur le circuit italien, qui a accueilli pour la première fois la F1 (hors championnat) en 1963, puis une manche du championnat du monde à partir de 1980.

Bien qu’elle ne soit pas à la hauteur de circuits tels que Spa, Imola, malgré le côté tragique de son histoire, a toujours été très appréciée des pilotes et des fans, tout comme Monza, Silverstone, Zandvoort et Suzuka. Même si elle a été quelque peu castrée et qu’elle est devenue trop grande pour la formule actuelle (lourde et imposante), elle reste un défi, un circuit qui favorise les pilotes audacieux.

Hélas, alors que le sport se tourne vers le Qatar, l’Arabie saoudite et peut-être même Disneyland (un circuit ouvrira à Abu Dhabi en 2032 ou 2033), Imola va être abandonné, tandis que d’autres circuits classiques connaîtront le même sort ou seront utilisés à tour de rôle… jusqu’à ce qu’ils soient sortis de leur retraite, comme Istanbul et d’autres, lors de la prochaine pandémie.

Interrogé sur la perte d’un autre de ses circuits préférés, il a admis que c’était dommage.

« J’adore piloter ici », a-t-il déclaré après sa victoire dimanche, « mais en fin de compte, on est toujours tributaire de ce qu’on a, avec sa voiture. Je pense que ces dernières années, notre voiture a toujours très bien fonctionné ici.

Bien sûr, avant d’arriver ici ce week-end, je n’avais pas vraiment beaucoup d’espoir que nous puissions gagner une course ici. Mais ensuite, je pense qu’à partir d’hier, la voiture était plus compétitive sur un tour et, heureusement, aujourd’hui aussi.

Donc, oui. J’aime vraiment piloter ici, mais en même temps, la voiture doit aussi bien fonctionner pour pouvoir faire ça.

C’est dommage de perdre ce genre de circuits. Je comprends le point de vue de la F1, bien sûr, avec les nouveaux circuits sur lesquels nous allons courir. Il faut voir les choses d’un point de vue sportif et financier, n’est-ce pas ? Si l’on veut développer cette activité et la rendre plus populaire, je comprends.»

« Pour moi, bien sûr, personnellement, quand je parle simplement du plaisir de conduire, ce sont ce genre de circuits qui m’ont fait aimer la course en général », a-t-il admis, « même en karting, car c’est la même chose en karting, où certains circuits sont plus spéciaux que d’autres.

Bien sûr, quand on commence à regarder la Formule 1, il y a toujours ces quelques circuits où l’on… Je ne sais pas, on regarde les vitesses, on regarde à quel point ils sont difficiles à maîtriser », a-t-il ajouté. L’histoire de ce sport sur certains circuits… vous savez, tout cela est très spécial et rend les choses un peu plus émouvantes.

Donc, oui, c’est vraiment dommage pour moi personnellement, mais que puis-je y faire ? »

Lando Norris refuse d’écarter Max Verstappen de la course au titre : « Ce serait idiot »

Lando Norris estime qu’il serait prématuré de sous-estimer Max Verstappen dans la lutte pour le championnat du monde, malgré un début de saison favorable à McLaren. Interrogé alors que la Formule 1 aborde son deuxième tiers de saison, le Britannique a jugé « idiot » d’écarter le triple champion du monde de la bataille pour la couronne.

Après huit Grands Prix, McLaren domine le classement pilotes, avec Oscar Piastri en tête devant Norris. Verstappen, actuellement troisième, accuse un retard de 25 points sur l’Australien. Le pilote Red Bull reste cependant dans le coup grâce à deux victoires et deux autres podiums depuis l’ouverture de la saison.

Même si l’écurie de Woking s’est imposée comme la force dominante sur cette première partie de championnat, Norris refuse de relâcher la vigilance face à un adversaire de la trempe de Verstappen, qu’il considère toujours comme l’un des principaux prétendants au titre.

« Mathématiquement, tous les pilots du championnat peuvent encore remporter le titre à l’heure actuelle », a déclaré Norris. « Donc, si vous pensez que tout se jouera entre Oscar et moi, je pense que vous êtes un peu naïf. Je pense qu’il y a encore beaucoup d’opportunités. Max peut encore gagner. Je m’attends à ce que Ferrari s’améliore au fil de la saison. Mais bon, nous courons contre Max tous les week-ends. Il est monté plusieurs fois sur le podium. Il a remporté des courses, il nous a battus à Imola de manière équitable parce qu’il était plus rapide. Je ne sais donc pas ce qui peut vous faire penser que tout se joue entre Oscar et moi. »

Montoya : Sergio Pérez devrait choisir Alpine plutôt que Cadillac pour ses dernières années en F1

Juan Pablo Montoya suggère que Sergio Perez devrait rejoindre Alpine plutôt que Cadillac. Ces dernières semaines, après avoir été écarté par Red Bull à la fin de 2024, il semble que le pilote mexicain Sergio Perez suscite à nouveau l’intérêt des écuries de Formule 1.

Le scénario Cadillac prend de l’ampleur. Les rumeurs continuent de circuler, et la possibilité que les deux parties se rencontrent et établissent un partenariat à long terme n’est plus farfelue. L’équipe Andretti a besoin de pilotes expérimentés, et Checo est l’un de ceux qui en ont accumulé beaucoup, ayant couru pour des équipes comme McLaren, Force India et, plus récemment, pour l’écurie basée à Milton Keynes.

Juan Pablo Montoya exhorte Perez : « Il devrait rejoindre Alpine ».

Cependant, certains, comme Pablo Montoya, ne pensent pas que Cadillac soit le meilleur endroit pour Sergio Perez pour terminer sa carrière. L’ancien pilote colombien cite une autre écurie où Sergio Perez pourrait potentiellement connaître un plus grand succès : « Je pense qu’à l’heure actuelle, Perez fait tout ce qu’il peut pour s’assurer une place chez Cadillac pour 2026. Mais à mon avis, il serait beaucoup plus logique qu’il rejoigne Alpine. »

« Étant donné qu’il lui reste un ou deux ans avant de prendre sa retraite de la F1, une équipe comme Alpine serait beaucoup plus logique », a déclaré Juan Pablo Montoya à Sites de Aposta, avant de souligner un détail important qui pourrait empêcher Checo de viser réalistement l’écurie française. « Tout d’abord, nous devons voir ce que Franco Colapinto peut accomplir. C’est très difficile à dire pour l’instant. »

Juan Pablo Montoya suggère Perez et Zhou comme coéquipiers potentiels chez Cadillac

Pour l’instant, l’écurie Andretti semble la plus accessible, et le Colombien se dit « surpris que Cadillac ne soit pas intéressée par Sergio Perez comme pilote principal. L’autre pilote pourrait être Zhou. Guanyu a déjà piloté des moteurs Ferrari, et tous deux apportent des fonds importants. Des fonds que l’équipe pourrait investir dans la voiture », rapporte Crash.net.

Pas d’avenir pour Sergio Perez chez Red Bull

Enfin, après avoir évalué toutes les variables, Juan Pablo Montoya s’est également exprimé sur la probabilité d’un retour chez Red Bull. Compte tenu des performances de Liam Lawson et Yuki Tsunoda cette année, il estime que cette possibilité est très improbable : « La seule personne capable de remplacer Yuki est Isack Hadjar (actuellement chez Racing Bulls). Il se débrouille bien en VCARB », a-t-il conclu.

La chance des fans d’avoir un duel inter-équipiers et équipes pour le titre

Les fans de Formule 1 sont gâtés en 2025, même si nombre d’entre eux, supporters en premier lieu des Ferrari et de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, peinent sans doute à trouver dans cette saison tous les éléments pouvant les réjouir. Reste que la dynamique observée dans ce championnat, qui permet d’assister à une lutte entre équipiers chez McLaren avec Oscar Piastri et Lando Norris – ainsi que celle entre équipes rivales, avec le champion du monde en titre Max Verstappen venant challenger le duo, offre de quoi se régaler.

La plupart du temps, on assiste à une lutte entre les rivaux pour le titre, comme en 2021 où Lewis Hamilton, dans sa Mercedes, a livré une bataille acharnée à Verstappen, ou à une lutte au sein d’une même équipe, comme entre 2014 et 2016, où le Britannique s’est affronté à son coéquipier Nico Rosberg.

Mais cette saison, nous avons la chance d’avoir les deux. Tous les ingrédients sont réunis pour une lutte titanesque. Les campagnes les plus mémorables sont celles qui offrent quelque chose d’un peu différent, et c’est le cas cette année.

En 2003, Michael Schumacher a défendu avec succès son titre avec Ferrari, mais les défis lancés par Juan Pablo Montoya dans sa Williams et Kimi Raikkonen dans sa McLaren ont rendu la course très serrée jusqu’à la fin.

Puis il y a eu la saison 2010, unique en son genre, qui a vu Fernando Alonso, chez Ferrari, se battre toute l’année contre deux duos de coéquipiers : Sebastian Vettel et Mark Webber chez Red Bull, et Lewis Hamilton et Jenson Button chez McLaren.

Cependant, la situation actuelle peut être comparée avec le plus de précision à celle de 2007, lorsque Alonso et Hamilton, chez McLaren, ont affronté la Ferrari de Raikkonen.

Piastri a récemment fait allusion à cette campagne légendaire, déclarant que Norris et lui « essayaient de répéter 2007 ». Il n’aura pas manqué de remarquer que les luttes intestines à Woking cette année-là avaient permis au pilote finlandais de s’emparer de son seul et unique titre…!

Alex Wurz propose une refonte en trois étapes du circuit de Monaco pour relancer le spectacle

Le directeur de la GPDA (Association des pilotes de Grand Prix), Alex Wurz, a dévoilé un plan en trois étapes destiné à moderniser le tracé urbain de Monaco, dans l’objectif de redonner du dynamisme à l’épreuve la plus emblématique du calendrier de la Formule 1.

Cette proposition intervient à la suite de l’introduction, cette saison, d’une nouvelle règle imposant deux arrêts au stand — mesure censée favoriser les dépassements mais qui s’est révélée inefficace dans les étroites rues de Monte-Carlo.

Fort de son expérience d’ancien pilote de F1 et vainqueur des 24 Heures du Mans, l’Autrichien a formulé trois suggestions concrètes pour repenser certains segments du circuit. Selon lui, ces ajustements doivent permettre d’améliorer la qualité des courses tout en respectant les contraintes urbaines et historiques du tracé princier.

Wurz, dont la société WurzDesign est également impliquée dans la conception du futur circuit de Qiddiya en Arabie saoudite, précise que l’approche adoptée vise à conserver le prestige unique de Monaco tout en répondant aux exigences modernes du spectacle en F1.

Nouvelle chicane

Dans sa proposition, Alex Wurz recommande de repositionner la Nouvelle Chicane plus en amont sur le tracé, afin d’offrir une meilleure opportunité de dépassement pour le pilote en chasse dans la séquence gauche-droite.

Wurz a décrit la Nouvelle chicane actuelle comme un « endroit propice aux dépassements », avant d’ajouter : « Je suis convaincu, d’après ma propre expérience en tant que spectateur et mes discussions avec mes collègues pilotes, que le déplacement de la chicane vers l’arrière, ce qui est physiquement possible compte tenu des contraintes de toute ville, devrait être réalisable

Cela signifie que la défense dans ce virage, qui est assez facile à réaliser grâce au coude et aux bosses, deviendra plus difficile.

« On peut préparer le dépassement et le réaliser avec une plus grande probabilité si on déplace la chicane plus loin. »

Cela nécessitera bien sûr d’importants travaux, mais Wurz est convaincu que la construction dans le port est techniquement faisable. Il est également conscient de l’impact que cela pourrait avoir sur le virage du Tabac et souhaite que les pilotes continuent de lever le pied à l’approche de ce virage.

Virage du Grand Hotel

Wurz a suggéré d’élargir le circuit de 2,4 mètres à l’entrée du célèbre virage en épingle à cheveux afin de donner aux pilotes plus de possibilités de dépassement. Il a également suggéré de supprimer le vibreur à la sortie du virage et de prolonger l’asphalte jusqu’aux murs extérieurs.

« La ligne de course idéale ne changera pas », a-t-il expliqué. « Cela ne changera pas le caractère du virage. Mais cela permettrait un dépassement en plongée. Si cela ne fonctionne pas, vous gagnez tout de même ici [à la sortie du virage] grâce à l’asphalte supplémentaire, également de 2,5 mètres. Une fois encore, cela conduira simplement à un peu plus de défense. Ce virage permettra donc d’amorcer les dépassements dans la nouvelle chicane, ce qui devrait améliorer les dépassements et la traçabilité dans les rues de Monaco. »

Virage de la Rascasse

Wurz souhaite redessiner le célèbre virage de la Rascasse en déplaçant le point de corde de deux ou trois mètres et en élargissant la piste. Il a fait remarquer qu’il y a une entrée de parking à l’extérieur du virage qui ne peut pas être déplacée, mais « nous pouvons tirer le maximum de ce que nous avons et lorsque ce point de corde sera plus éloigné, la ligne d’entrée changera forcément ». Il a ajouté : « Vous ouvrirez beaucoup plus le virage pour permettre les attaques, ce qui signifie que tout pilote en tête devra soit se défendre, soit accepter de laisser la porte ouverte. Si vous vous défendez, vous sortirez beaucoup plus lentement, ce qui créera un train derrière vous et augmentera la pression sur tous les pilotes. »

Contrairement à la modification proposée à la Nouvelle chicane, Wurz estime que la modification de la Rascasse devrait être beaucoup plus facile à mettre en œuvre pour les organisateurs.

 

Le besoin absolu de Red Bull de conserver Verstappen est partagé par Mateschitz Jr

Max Verstappen a réussi à renforcer le soutien d’une personnalité très influente et puissante au sommet de Red Bull.

Suite au décès fin 2022 du cofondateur et figure emblématique de Red Bull, Dietrich Mateschitz, les 49 % de parts détenues par l’Autrichien dans la société de boissons énergisantes sont désormais entre les mains de son fils, Mark.

Mark Mateschitz, 33 ans, était présent à Imola pour le 400e Grand Prix de Red Bull Racing, remporté avec brio par le quadruple champion du monde Verstappen, parti en pole position et contre toute attente, grâce à évolution très efficace de sa voiture, lui ayant permis de reprendre du terrain aux deux pilotes McLaren au championnat, juste avant l’épreuve emblématique de Monaco.

« Max a brillamment piloté et gardé la tête froide », a-t-il déclaré au journal De Telegraaf, après Imola. « Mon père aurait été fier. »

Impressionner publiquement Mateschitz pourrait être décisif pour l’avenir de Verstappen, qui reçoit des offres très lucratives de la part d’équipes rivales alors que les clauses de sortie liées aux performances approchent à grands pas pour la pause estivale.

Compte tenu du fait que Sergio Perez, Liam Lawson et maintenant Yuki Tsunoda ont récemment démontré qu’ils ne pouvaient pas rivaliser avec le rythme de Verstappen, Mateschitz admet qu’il est crucial pour Red Bull de conserver le Néerlandais.

« Nous savons depuis longtemps que nous devons le garder », a-t-il déclaré au journal Bild. « Max est essentiel au concept Red Bull. »

Cependant, bien que son influence au sein de la société Red Bull soit immense et que son compte en banque soit bien garni, Mateschitz a insisté sur le fait qu’il n’intervenait pas dans la gestion de l’équipe de F1. « Je donne des conseils amicaux », a-t-il déclaré en riant.

Verstappen évite toute spéculation sur le titre mondial et aborde sa saison, « Course par course »

Max Verstappen a préféré écarter toute considération sur la course au titre mondial à l’issue du Grand Prix de Monaco, répétant qu’il aborde cette saison étape par étape. Le pilote Red Bull, quadruple champion en titre, s’est contenté d’une quatrième place dimanche sur le tracé monégasque, à 20,5 secondes du vainqueur Lando Norris.

Le Néerlandais a brièvement mené la course jusqu’au 77e des 78 tours, en raison d’une stratégie décalée de Red Bull qui visait à tirer parti d’un éventuel drapeau rouge ou d’une voiture de sécurité. Ce pari n’a cependant pas porté ses fruits, Verstappen étant rappelé aux stands pour son deuxième arrêt obligatoire.

Red Bull, en difficulté sur les tracés comportant de nombreux virages à basse vitesse, n’a pas pu rivaliser en qualifications avec McLaren et Ferrari. Cette faiblesse structurelle a contraint Verstappen à s’élancer depuis une position moins favorable, compromettant ses chances de se battre pour la victoire en principauté.

Avec ce résultat, il accuse désormais un retard de 25 points sur Oscar Piastri, actuel leader du championnat, avant le Grand Prix d’Espagne prévu ce week-end. Le circuit de Barcelone, plus fluide et moins sinueux, devrait néanmoins mieux convenir à la RB21.

Interrogé sur ses ambitions pour le championnat après cette nouvelle contre-performance relative, Verstappen est resté fidèle à sa ligne : « Je ne veux pas penser à ça maintenant. On avance course par course », a-t-il déclaré, préférant se concentrer sur le travail à accomplir plutôt que sur les calculs de points.

« Eh bien, honnêtement, je ne pense pas vraiment au championnat. Je veux juste aller course par course », a déclaré Verstappen. « Bien sûr, sur certains circuits, vous pouvez être un peu plus compétitif, et sur d’autres, vous aurez un peu plus de mal. Et je pense qu’il était clair que, encore une fois, à Monaco, nous avons eu du mal. Mais honnêtement, chaque année, nous avons eu des difficultés ici avec cette nouvelle génération de voitures. Il n’y a qu’en ’23 que nous avons bénéficié d’un énorme avantage en termes de rythme, ce qui nous a permis de remporter la course. Mais toutes les autres années, personnellement, j’ai toujours eu beaucoup de mal. »

Si Verstappen n’aime pas manquer un podium, il estime que Red Bull a tiré le meilleur parti de son package compte tenu de ses « limites » actuelles. Red Bull a excellé sur les circuits composés de virages à grande vitesse, remportant des victoires au Japon et à Imola.

« Je pense qu’au vu de notre rythme tout au long du week-end, nous avons fait du bon travail », a ajouté Verstappen. « Mais oui, je pense qu’en tant qu’équipe, bien sûr, nous ne sommes jamais satisfaits de la P4. Mais nous devons aussi l’accepter quand nous connaissons nos limites avec la voiture. »