GP de Belgique – Verstappen triomphe à Spa et offre une première victoire à Mekies chez Red Bull

Max Verstappen s’est imposé avec autorité lors de la course sprint à Spa-Francorchamps, repoussant la double offensive des McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris. Le Néerlandais a signé une manœuvre décisive dès le premier tour, s’emparant de la tête à l’approche de la chicane Les Combes grâce à l’aspiration dans la longue ligne droite de Kemmel.

Malgré un Piastri menaçant dans la zone DRS tout au long de la course, le pilote Red Bull n’a jamais cédé. Le champion en titre, au volant d’une RB21 configurée pour maximiser la vitesse en ligne droite, a maîtrisé la course pour offrir à Laurent Mekies, nouveau directeur de l’écurie, une victoire dès sa première course à la tête de l’équipe, succédant à Christian Horner.

Le trio de tête – Verstappen, Piastri et Norris – a franchi la ligne avec moins d’1,5 seconde d’écart. Leclerc, brièvement troisième, termine quatrième après avoir cédé face à Norris. Ocon (Haas), Sainz (Williams) et Bearman complètent le top 7, tandis qu’Isack Hadjar arrache le dernier point.

Pierre Gasly, huitième en qualifications, n’a pas pris le départ à cause d’un problème technique, tandis que Colapinto s’est élancé depuis les stands et termine 19e. Hamilton et Antonelli, partis en fond de grille, n’ont pas pesé sur la course : 15e et 17e. Une contre-performance notable pour Ferrari et Mercedes.

GP de Belgique – Résultats de la course sprint

Découvrez les résultats du Sprint à Spa-Francorchamps, avant le Grand Prix de Belgique de F1 2025 !

Classement de la course sprint du GP de Belgique

# Pilote Écurie Écart Pneus
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull LAP 15 M
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren +0.753 M
3
 
Lando NORRIS

 
McLaren +1.414 M
4
 
Charles LECLERC
Ferrari +10.176 M
5
 
Esteban OCON
Haas +13.789 M
6
 
Carlos SAINZ
Williams +14.964 M
7
 
Oliver BEARMAN
Haas +18.610 M
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +19.119 M
9
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +22.183 M
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +22.897 M
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +24.551 M
12
 
George RUSSELL
Mercedes +25.969 M
13
 
Lance STROLL
Aston Martin +26.595 M
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +29.046 M
15
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +30.175 M
16
 
Alexander ALBON
Williams +30.941 M
17
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +31.981 M
18
 
Nico HULKENBERG
Stake +32.867 M
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine +38.072 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine DNF M

GP de Belgique : Helmut Marko met en garde sur les réglages de Red Bull en cas de pluie

Helmut Marko a prévenu que le choix d’un aileron arrière à faible appui aérodynamique chez Red Bull pourrait compromettre les chances de victoire de Max Verstappen dimanche à Spa-Francorchamps, en cas de pluie.

Lors de la course sprint, le Néerlandais s’est imposé face aux deux McLaren, tirant pleinement parti de la supériorité de la RB21 en ligne droite pour s’emparer rapidement de la tête. Cependant, Marko estime que la situation sera différente lors du Grand Prix, notamment si les averses annoncées se confirment. Les réglages optimisés pour le sec pourraient alors devenir un handicap. Il ajoute que McLaren pourrait tirer profit de la stratégie d’arrêts aux stands pour inverser la hiérarchie.

« Oui, c’était notre plan, vous savez, après Eau Rouge, être juste derrière lui, le dépasser et rester en tête », a déclaré Marko, cité par GP Blog. « Mais toute l’équipe a réalisé une très, très bonne performance, et Max a également commis deux petites erreurs, mais Piastri a aussi eu ses moments de gloire. Mais cela a fonctionné et cela a montré à quel point il est difficile de dépasser ici. »

Verstappen avait décroché la pole position pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, avec une configuration à faible appui aérodynamique. La pluie s’était mise à tomber le jour de la course, laissant Verstappen en difficulté. Verstappen avait été dépassé par Oscar Piastri avant de faire un tête-à-queue sous le régime de la voiture de sécurité.

« Donc, mon espoir pour demain… les prévisions météo ne sont pas bonnes. Il sera difficile de trouver la bonne solution, mais avec un aileron aussi petit, nous ne pouvons certainement pas gagner demain », a ajouté Marko. « Je pense que nous serions assez rapides, et nous avons vu que la dégradation des pneus sur la voiture de Piastri était similaire, voire pire que sur la nôtre. Donc, s’il fait sec, nous avons encore une chance. »

GP de Belgique – Oscar Piastri s’est fait peur avant de s’offrir une pole éclatante

Oscar Piastri a reconnu avoir eu une grosse frayeur lors des qualifications sprint du Grand Prix de Belgique, après l’annulation de son premier chrono en SQ2 pour non-respect des limites de piste. Trop large à la sortie du Raidillon, l’Australien a vu son tour annulé, le plaçant en position délicate à l’approche des dernières minutes.

Contraint de retenter sa chance avec des pneus déjà bien entamés, Piastri a sauvé l’essentiel en se qualifiant de justesse pour la SQ3, avec le 10e temps. Une alerte sans conséquence, puisque le pilote McLaren a ensuite parfaitement rebondi lors de l’ultime segment.

Sur une seule tentative lancée dans la courte SQ3, Piastri a signé un tour magistral en 1:40.510, reléguant Max Verstappen à 0,477 seconde et son coéquipier Lando Norris à 0,6 seconde. Une performance autoritaire qui lui offre la pole position pour le sprint à Spa-Francorchamps.

Après la séance, Piastri a déclaré : « C’était un bon tour. J’ai eu un peu peur en SQ2 avec la suppression du tour, mais non, la voiture a été géniale toute la journée et j’ai l’impression d’avoir pu faire beaucoup de bons tours. Merci à l’équipe, la voiture a été formidable, et c’est un circuit que j’adore. C’est mon préféré de l’année, et je ne sais pas, ça m’a peut-être donné quelques dixièmes supplémentaires ! Mais non, c’est toujours très agréable ici, et quand la voiture se comporte aussi bien qu’aujourd’hui, c’est un vrai plaisir. »

En pole pour la course sprint, Oscar Piastri devra surveiller Max Verstappen, redoutable dans le premier secteur. Le Néerlandais y devance régulièrement les McLaren de deux dixièmes, profitant d’une meilleure vitesse en ligne droite. Sur la longue remontée vers les Combes, Piastri pourrait ainsi perdre la tête dès le premier tour.

« Je vais aller voir. Les Red Bull étaient très rapides en ligne droite lors des essais », a expliqué Piastri. « Je ne sais pas si c’était la même chose lors des qualifications pour le sprint, mais cela rend les choses difficiles et Spa est probablement le pire circuit pour partir en pole position. Nous verrons bien, je vais aller jeter un œil. Mais je pense que le rythme de la voiture est vraiment bon et je me suis senti bien aujourd’hui, donc j’espère que nous passerons une bonne journée demain. »

Max Verstappen minimise l’impact des évolutions sur la Red Bull

Max Verstappen a relativisé les bénéfices des récentes évolutions de sa Red Bull après les qualifications sprint du Grand Prix de Belgique, malgré une solide deuxième place sur la grille. Le Néerlandais a placé sa RB21 entre les deux McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris, auteurs d’une performance très convaincante.

Avec une voiture dotée notamment d’un nouvel aileron avant, Verstappen s’est montré compétitif sur le tracé de Spa-Francorchamps, mais a tout de même concédé 0,477 seconde à Piastri, auteur de la pole avec un chrono record de 1:40.510. Norris complétera la deuxième ligne, à 0,141 seconde de son coéquipier.

Malgré ces améliorations techniques, Verstappen a minimisé leur impact réel, soulignant que la Red Bull avait été configurée avec un faible appui aérodynamique pour maximiser la vitesse de pointe, en particulier dans le secteur de Kemmel, où il a signé les meilleurs temps. Ce choix a toutefois pénalisé ses performances dans le secteur central, plus technique, où McLaren a su tirer parti de l’équilibre et de la motricité de la MCL39.

À propos de sa performance en qualifications, Verstappen a déclaré : « Être en P2 entre eux [les McLaren] est un bon résultat pour nous, et je pense que nous avons tiré le maximum. J’ai pris du plaisir sur la piste. Le tour en lui-même était bon, très bon. Bien sûr, l’écart était important, mais il l’était déjà depuis la FP1, donc ce n’est pas une grande surprise. Nous devons simplement nous concentrer sur nous-mêmes et sur l’équilibre de la voiture et essayer d’aller plus vite. »

Quant à son avantage apparent dans les lignes droites, qui devrait lui permettre de prendre la tête dans la chicane Les Combes au premier tour s’il parvient à profiter de l’aspiration de Piastri, Verstappen a déclaré : « Même avec près de cinq dixièmes de retard, je ne pense pas que rouler plus vite ou plus lentement dans les lignes droites fera une grande différence. Nous devons simplement faire notre course et voir ce que nous pouvons faire. »

Verstappen a au moins obtenu des sensations plutôt satisfaisante avec les mises à jour, ajoutant : « C’est toujours difficile lors d’un week-end de sprint de voir exactement ce qu’elles apportent, bien sûr, mais quand on regarde l’écart, ce n’est pas ce que nous voulons. Nous allons continuer à nous améliorer, à essayer de gagner en performance, mais les autres équipes font la même chose. C’est comme ça que ça marche. »

F1 – GP de Belgique : Piastri en pole du sprint après un tour magistral à Spa

Oscar Piastri a signé une performance de haut vol à Spa-Francorchamps en décrochant la pole position de la course le sprint du Grand Prix de Belgique. Avec un chrono de 1:40.510, l’Australien a relégué Max Verstappen à près d’une demi-seconde, malgré les dernières évolutions techniques de la Red Bull, notamment un nouvel aileron avant. Le pilote McLaren, déjà deuxième en Chine et à Miami cette saison en sprint, confirme sa montée en puissance.

Lando Norris, après avoir dominé la SQ2, n’a pu faire mieux que troisième à six dixièmes de son coéquipier, devant Charles Leclerc. Derrière ce quatuor, la grille réserve des surprises : Esteban Ocon (Haas) s’élancera cinquième, encadrant Carlos Sainz (Williams) avec Oliver Bearman. Pierre Gasly (Alpine) partira huitième devant Isack Hadjar (Racing Bulls) et Gabriel Bortoleto (Stake).

La qualification a été marquée par de nombreux rebondissements. Lewis Hamilton a connu deux incidents en SQ1. Un premier blocage à Stavelot a compromis son tour, puis un tête-à-queue dans la chicane Bus Stop l’a relégué à la 18e place. Kimi Antonelli, en difficulté dans le même secteur, partira dernier.

La SQ2, disputée avec des pneus mediums, a vu Piastri se qualifier de justesse pour la SQ3 avec le dixième temps, devançant Liam Lawson de seulement 0,041 seconde. Norris a pris la tête de cette session devant Verstappen, tandis que Russell a été éliminé et partira 13e, derrière Yuki Tsunoda. Alonso et Stroll, les deux Aston Martin, s’élanceront 14e et 15e.

En bas de grille, Franco Colapinto et Nico Hülkenberg n’ont pas pu créer la surprise, et ce dernier devra se remotiver après son récent podium à Silverstone.

F1 – GP de Belgique : Piastri domine la seule séance d’essais libres à Spa

Oscar Piastri a signé le meilleur temps de la seule séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique, sur le circuit de Spa-Francorchamps, en 1:42.022. L’Australien a devancé Max Verstappen de 0,404 seconde, prenant un premier avantage psychologique avant les qualifications sprint. Lando Norris, en difficulté sur les pneus tendres, a terminé à une demi-seconde de son coéquipier McLaren, malgré l’introduction d’un nouveau moteur pour les deux monoplaces, le quatrième et dernier autorisé cette saison.

La séance a été marquée par des conditions changeantes, et une stratégie pneumatique influencée par le choix inédit de Pirelli, qui a apporté pour la première fois depuis 2022 les composés C1 (dur), C3 (medium) et C4 (tendre). Ce choix pourrait favoriser une course à deux arrêts dimanche. La majorité des pilotes a débuté en gommes dures, sauf Verstappen et Tsunoda, qui ont opté pour les mediums.

Carlos Sainz a connu un début de séance difficile, sa Williams ayant souffert d’un problème d’alimentation en carburant. Immobilisé une trentaine de minutes, l’Espagnol a tout de même pu reprendre la piste et boucler quelques tours, concluant à la 11e place.

Franco Colapinto, sur l’Alpine, a été le premier à utiliser les pneus tendres. Il est brièvement remonté à la huitième place avant d’être devancé par Lance Stroll, qui a pris la tête avec plus d’une seconde d’avance sur Leclerc. Mais c’est finalement Piastri qui s’est imposé dans la dernière partie de la séance, reprenant la première place avec autorité. Verstappen n’a pas pu rivaliser dans le deuxième secteur et a terminé derrière, tout comme Norris, gêné par une sortie dans le gravier à Stavelot.

Derrière Piastri, le top 10 est complété par Verstappen, Norris, Russell, Leclerc, Antonelli, Hamilton, Stroll, Alonso et Hadjar. Une hiérarchie encore mouvante, à quelques heures des qualifications sprint.

GP de Belgique – Classement et résultats des Essais Libres 1

Découvrez les résultats très attendus de la seule séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique 2025 de Formule 1 à Spa !

Résultat des Essais Libres du GP de Belgique

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:42.022 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:42.426 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:42.526 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:42.598 M
5
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:42.928 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:42.979 M
7
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:43.085 S
8
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:43.112 H
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:43.120 S
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:43.122 M
11
 
Carlos SAINZ
Williams 1:43.217 H
12
 
Alexander ALBON
Williams 1:43.261 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:43.262 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:43.470 S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:43.478 M
16
 
Esteban OCON
Haas 1:43.570 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:43.929 S
18
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:44.492 M
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:44.847 S
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:45.077 M

Red Bull – Laurent Mekies va-t-il réussir a remettre Yuki Tsunoda sur de bons rails ?

Pour Jolyon Palmer, l’arrivée de Laurent Mekies à la tête de Red Bull coïncide avec une priorité claire : relancer les performances de la deuxième monoplace. Après 12 courses en 2025, cette voiture n’a inscrit que quatre points, contre 165 pour Max Verstappen, un déséquilibre qui s’inscrit dans la continuité des difficultés rencontrées par Red Bull avec son second pilote depuis plusieurs saisons.

Depuis le départ de Daniel Ricciardo fin 2018, les remplaçants successifs – Pierre Gasly, Alex Albon, puis Sergio Perez – ont tous peiné à se hisser au niveau attendu. Le problème perdure aujourd’hui avec Yuki Tsunoda, dont les résultats restent très en deçà des standards de l’écurie.

À la veille de son premier Grand Prix en tant que team principal, Mekies est attendu sur ce dossier central pour renforcer la compétitivité globale de Red Bull.

« Je pense que c’est probablement la meilleure façon de l’utiliser dans l’immédiat. Il faut comprendre pourquoi, car si vous avez deux voitures identiques, vous devez comprendre pourquoi un pilote est si bon et l’autre pas », a-t-il déclaré au podcast F1 Nation. « Même Red Bull, en tant qu’équipe, se creuse la tête en se demandant comment personne ne parvient à se rapprocher de Max. Alors maintenant, vous avez un directeur d’équipe qui n’a jamais travaillé avec Max dans ce rôle. Christian a en quelque sorte fait de Max le champion qu’il est aujourd’hui, toujours au rendez-vous avec Red Bull, et ils ont remporté leurs titres ensemble. Laurent a travaillé avec Yuki Tsunoda et Liam Lawson dans le passé », a poursuivi Palmer.

« C’était sa première expérience en tant que directeur d’équipe. Il a un peu l’esprit du battant, donc je pense qu’il va certainement soutenir Yuki et lui dire : ‘Allez, tu étais génial quand tu roulais avec moi, tu te qualifiais dans les trois premières lignes. Que se passe-t-il ici ?’ Il va essayer de mieux comprendre le rôle du deuxième pilote, ce qui, je pense, sera utile. La question de savoir s’il sera capable d’être performant est évidemment la plus grande source d’inquiétude pour l’équipe. »

Verstappen en danger : une suspension est toujours en ligne de mire

Max Verstappen reste sous la menace d’une suspension en raison de son accumulation de points de pénalité. Après son accrochage avec George Russell en Espagne, le Néerlandais a écopé de trois nouveaux points, portant son total à 11 sur les 12 qui entraînent une suspension automatique d’une course.

Bien qu’il ait échappé à toute sanction lors des Grands Prix du Canada et d’Autriche — deux points ayant expiré après son abandon en Autriche — Verstappen conserve neuf points jusqu’au Grand Prix du Mexique en octobre, un record parmi les pilotes actuels.

Pour Jacques Villeneuve, champion du monde 1997, cette situation met en lumière un point faible du pilote Red Bull : une tendance à perdre son calme sous pression. Le Canadien cite notamment son comportement lors du Grand Prix du Mexique 2024, où Verstappen avait reçu 20 secondes de pénalité pour ses manœuvres agressives face à Lando Norris.

« Tout le monde a une faiblesse, un point faible », a déclaré Villeneuve au podcast Red Flags. « Max voit parfois rouge et devient un peu trop agressif, ce qui lui coûte cher, et dans les courses modernes, cela signifie que vous perdez des points sur votre licence. Il n’est plus qu’à trois points d’une suspension pour une course, et il y a une chance que cela arrive, ce qui pourrait l’amener à courir différemment. Russell connaît ce point faible, mais il n’est pas dans la même situation, il ne joue pas dans la même cour que Verstappen. »

Red Bull – Laurent Mekies attendu dans la « fosse aux lions » médiatique à Spa

Laurent Mekies s’apprête à vivre son premier véritable test médiatique en tant que nouveau directeur de l’écurie Red Bull, à l’occasion du Grand Prix de Belgique. Successeur de Christian Horner, évincé après le Grand Prix de Grande-Bretagne, Mekies fera ses débuts officiels à la tête de l’équipe dans un contexte particulièrement exposé.

Alors qu’Horner était omniprésent devant les caméras, Mekies devra désormais assumer une visibilité médiatique sans précédent, avec notamment un passage possible en conférence de presse FIA vendredi, des interventions en direct à la télévision et un débriefing d’après-course dimanche.

L’ancien directeur de Racing Bulls, jusque-là relativement épargné par la pression médiatique, est prévenu : selon Jolyon Palmer, ancien pilote devenu consultant, Mekies s’apprête à faire son entrée dans ce qu’il qualifie de « fosse aux lions ».

« J’imagine qu’il va évidemment se retrouver dans la fosse aux lions des médias, et que la semaine va être très intense pour lui », a déclaré Palmer au podcast F1 Nation. « Il rejoint une équipe championne, et son expérience chez Racing Bulls est très différente en termes de fonctionnement et d’attentes, mais Red Bull a toujours les ingrédients pour passer un week-end très solide. Ils ont toujours une excellente équipe de course et ils savent comment mener les courses. Ils ont un pilote capable de se surpasser lorsqu’il est dos au mur, Max Verstappen, qui est toujours bon à Spa, et l’équipe est bonne à Spa. »

« Donc, si vous êtes Laurent à l’aube de votre premier week-end, vous allez vous imprégner de la vie d’une équipe de F1 de haut niveau, ce sera très différent pour lui personnellement avec la pression des médias, l’attention et les questions. C’est un week-end de sprint, donc il y aura immédiatement des points à marquer sur la piste, et on espère juste que Red Bull démarre sur les chapeaux de roue, mais l’équipe sera derrière lui pour le soutenir. Après les événements de ces 18 derniers mois et le départ de plusieurs membres clés de Red Bull, beaucoup de gens dans l’équipe se demandent : ‘Qui sera le prochain à partir ?’ L’équipe était très instable, et c’est l’occasion pour le reste de l’équipe de se ressouder et de soutenir Laurent. »

Jonathan Wheatley se dit étonné par le rendement de Nico Hülkenberg face aux pilotes Red Bull

Jonathan Wheatley, récemment nommé à la tête de Sauber après 19 années passées chez Red Bull, s’est déclaré « très surpris » par une statistique marquante de cette première moitié de saison.

Sous son impulsion, l’écurie Sauber – actuellement connue sous le nom de Stake avant son passage sous bannière Audi – a retrouvé des couleurs. Après avoir terminé dernière en 2024, l’équipe pointe désormais à la sixième place du championnat, à 18 points de Williams.

Mais c’est surtout le rendement de Nico Hülkenberg qui interpelle : l’Allemand a inscrit 31 points lors des quatre dernières courses, contre seulement sept pour les pilotes Red Bull remplaçant Sergio Perez – Yuki Tsunoda et Liam Lawson – sur la même période.

Un écart saisissant que Wheatley lui-même n’aurait « jamais cru possible », comme il l’a confié à RacingNews365, alors que le bilan des seconds pilotes Red Bull reste décevant sur près d’une saison complète.

« Je connais la qualité de cette opération. Je connais le talent des personnes qui y travaillent. C’est intéressant de voir que lorsque vous quittez une équipe pour une autre, même une équipe qui dispute le championnat du monde et que vous rejoignez une équipe qui aspire à disputer le championnat du monde, il y a des choses qui sont mieux faites là-bas et d’autres qui sont mieux faites ici. C’est ce qui rend ce sport si fascinant. Il y a tellement de talent. »

Wheatley travaille actuellement en étroite collaboration avec l’ancien directeur de l’écurie Ferrari, Mattia Binotto, qui dirige désormais le projet Audi F1.

Avec deux titans aussi expérimentés à la barre, Wheatley ajoute : « Bien sûr, Mattia et moi, notre travail consiste à essayer de canaliser l’équipe, de la diriger dans la bonne direction et de la faire avancer dans cette direction. J’ai le sentiment que le navire est en train de virer de bord et que nous commençons à mettre le cap dans la bonne direction. »

Spa, un fief orange de spectateurs acquis à la cause Verstappen

Quand la marée néerlandaise transforme la Belgique en fête pour la F1

Chaque été, lors du Grand Prix de Belgique, le circuit de Spa-Francorchamps se pare d’une couleur flamboyante : l’orange. Cette teinte n’est pas due à un caprice de la météo ardennaise, mais à la présence massive des supporters de Max Verstappen, l’idole néerlandaise de la Formule 1. Sur les collines et dans les tribunes, la “Verstappen Mania” s’impose comme un phénomène incontournable, transformant l’ambiance du circuit en une véritable fête populaire.

Une marée orange impressionnante

Depuis l’ascension fulgurante de Max Verstappen, Spa-Francorchamps connaît une affluence record, notamment grâce à sa proximité avec les Pays-Bas. Beaucoup de spectateurs parcourent plusieurs centaines de kilomètres pour soutenir leur champion. Lors des éditions récentes, la fréquentation a frôlé, voire dépassé, les 360 000 spectateurs sur l’ensemble du week-end, un chiffre boosté par la passion des fans néerlandais. Dimanche, jour de la course, on estime que près de 100 000 personnes assistent au départ, dont une majorité arborant fièrement maillots, drapeaux et accessoires orange.

Une ambiance électrique et festive

Dès l’aube, les fans affluent, installant des campings improvisés aux abords du circuit, partageant grillades, chants et anecdotes de courses. Les tribunes du Raidillon ou la ligne droite de Kemmel se transforment en gradins géants, où l’on scande le prénom de Max à grand renfort de tambours et de cornes de brume. Des animations sont organisées sur le paddock, des stands proposent des produits dérivés frappés du numéro 1, et des écrans géants permettent de suivre la course sous tous les angles.

L’ambiance atteint son apogée lors de la présentation des pilotes et, bien sûr, aux passages de Verstappen. Chaque dépassement, chaque tour rapide, chaque apparition du Néerlandais déclenche une acclamation collective et une vague d’enthousiasme communicative. Certains spectateurs allument des fumigènes orange, créant des nuages de couleur au-dessus du circuit.

Un soutien sans faille à Max Verstappen

Si Spa-Francorchamps est un rendez-vous pour tous les passionnés de F1, le public y reste largement acquis à la cause de Max Verstappen. On retrouve également des supporters belges, allemands, français ou britanniques, mais l’adhésion à la “Max-mania” est quasi-unanime dans les tribunes. De nombreux fans arborent des banderoles personnalisées, tandis que des clubs de supporters néerlandais organisent des déplacements collectifs.

Un impact sur la région et l’événement

Ce soutien hors norme dope non seulement l’ambiance, mais aussi l’économie locale. Hôtels, campings et commerces affichent complet ; les villages voisins se mettent à l’heure du Grand Prix. La région vit au rythme de la course, accueillant une foule bigarrée et enthousiaste, qui fait de Spa-Francorchamps un théâtre à ciel ouvert où l’orange est roi.

Ainsi, chaque Grand Prix de Belgique prend des allures de fête nationale néerlandaise, prouvant combien la passion des fans de Max Verstappen façonne l’âme et la renommée du circuit ardennais.

 

 

Vidéo – Il y a un an, Oscar Piastri remportait son premier Grand Prix en F1

Oscar Piastri a décroché sa première victoire en Formule 1 lors du Grand Prix de Hongrie 2024. L’Australien a mené McLaren vers un doublé, franchissant la ligne d’arrivée devant son coéquipier Lando Norris. Lewis Hamilton a complété le podium pour Mercedes, grâce à une stratégie d’arrêt anticipé.

Derrière, Charles Leclerc, Max Verstappen, Carlos Sainz, Sergio Perez, George Russell, Yuki Tsunoda et Lance Stroll ont complété le top 10.

Pierre Gasly, parti depuis la voie des stands après une séance de qualifications manquée par Alpine, a dû abandonner sur problème hydraulique, signant son deuxième abandon consécutif.

Mal parti depuis la pole, Norris s’était fait dépasser par Piastri, puis brièvement par Verstappen, contraint de rendre sa position. Hamilton, grâce à un arrêt précoce, avait pris l’ascendant sur le Néerlandais, avant un contact en fin de course qui avait relégué Verstappen à la cinquième place.

Depuis ce premier succès en F1, Oscar Piastri a remporté six autres Grands Prix (Bakou, Shanghai, Sakhir, Djeddah, Miami, Barcelone) et se positionne aujourd’hui en tête du classement des pilotes, faisant de lui un réel prétendant au titre mondial en 2025 !

Sebastian Vettel écarte définitivement un retour en Formule 1

Légende de la Formule 1, Sebastian Vettel a fermé la porte à un éventuel retour en tant que pilote. Quadruple champion du monde avec Red Bull entre 2010 et 2013, l’Allemand a ensuite tenté de renouer avec le succès chez Ferrari, avant de conclure sa carrière chez Aston Martin fin 2022.

À 38 ans, Vettel reste plus jeune que Fernando Alonso et Lewis Hamilton, toujours en activité, et partage l’âge de Nico Hülkenberg, récemment monté sur son premier podium. Toutefois, l’ancien pilote a affirmé ne plus envisager de retour en piste, malgré la longévité de certains de ses anciens rivaux.

Depuis son départ, Vettel s’est retiré du monde médiatique, préférant se consacrer à sa vie personnelle. Il affirme aujourd’hui vouloir laisser la place à la nouvelle génération, sans ressentir le besoin de revenir sur la grille.

« La Formule 1, c’est fini », a-t-il déclaré à Auto Motor und Sport. « À un moment donné, il est temps de laisser la place à d’autres. On le voit surtout avec les débutants. Je pense que c’est une bonne chose qu’un groupe entier de pilotes ait été remplacé. Ce n’est pas un vote contre les anciens pilotes, mais plutôt en faveur des jeunes pilotes. Dans le passé, je me moquais bien de savoir lequel des pilotes confirmés ne courait plus. L’essentiel, c’est que je puisse piloter. »

Montoya voit Carlos Sainz comme le successeur idéal de Verstappen chez Red Bull

Alors que l’avenir de Max Verstappen en F1 reste incertain, Juan Pablo Montoya estime que Red Bull pourrait se tourner vers Carlos Sainz en cas de départ du Néerlandais vers Mercedes.

Le quadruple champion du monde est de plus en plus lié à l’équipe allemande, à l’approche du Grand Prix de Belgique. Avec les deux baquets Mercedes vacants pour 2026 et des tensions internes persistantes chez Red Bull — notamment après le départ de Christian Horner — l’avenir de Verstappen semble plus ouvert que jamais.

Malgré ses déclarations affirmant sa satisfaction chez Red Bull, le pilote a toujours placé la compétitivité de la voiture au cœur de ses priorités. À l’approche du changement réglementaire majeur prévu pour 2026, Mercedes est pressentie comme favorite.

Montoya pense qu’en cas de départ de Verstappen, Red Bull misera sur Sainz, tandis que Mercedes conserverait Russell et placerait Kimi Antonelli en prêt chez Williams.

« Écoutez, si Max part et qu’ils ne se débarrassent pas de George, Red Bull signera probablement Sainz. Et ensuite, ils mettront Kimi chez Williams », a déclaré Montoya sur le podcast MontoyAS « Cela donnera à Antonelli le temps de se développer comme ils l’ont fait avec George. Je pense qu’ils avaient la possibilité de faire venir Carlos, mais Max ne voulait pas de Carlos comme partenaire. C’est la seule chose, je crois que Max n’a pas eu la possibilité ou le droit de choisir qui il voulait comme coéquipier chez Mercedes. C’est la seule chose qu’il n’aura pas, contrairement à Red Bull. Au final, nous essayons de deviner ce qui va se passer. Ce qui sera intéressant, c’est de voir s’il y aura un changement ou non, et le nombre de sièges qui bougeront lorsque cela se produira. »

Honda dément toute prolongation avec Red Bull au-delà de 2025

Le président de Honda Racing, Koji Watanabe, a fermement démenti les rumeurs évoquant une possible prolongation de la collaboration avec Red Bull en 2026, dans l’hypothèse où l’écurie ne serait pas prête à produire son propre moteur à temps.

À partir de la saison prochaine, Red Bull franchira une étape historique en développant pour la première fois ses propres groupes motopropulseurs, dans le cadre de la nouvelle réglementation technique de la F1. Pour ce faire, l’équipe de Milton Keynes a mis en place sa propre division moteur.

De son côté, Honda s’apprête à entamer un nouveau partenariat avec Aston Martin dès 2026, mettant un terme à sa relation avec Red Bull à la fin de l’année. Interrogé par « as-web.jp », Watanabe a catégoriquement écarté l’idée d’une continuité technique avec Red Bull au-delà de 2025, qualifiant ces spéculations d’infondées.

« C’est tout à fait impossible », a insisté Watanabe auprès d’as-web.jp. « Même s’ils nous le demandaient maintenant, nous ne serions pas en mesure de respecter l’échéance de 2026. C’est impossible. »

« Nous avons déjà reçu plusieurs demandes d’Aston Martin pour améliorer la compétitivité », a révélé Watanabe. « Nous ne savons pas si elles proviennent de Newey, mais en plus de Newey, Andy [Cowell] a également dirigé le département des unités motrices chez Mercedes, il a donc une bonne connaissance des unités motrices. C’est positif pour nous d’avoir quelqu’un avec ces connaissances dans le domaine du développement automobile et de pouvoir discuter avec lui. Nous avons déjà reçu des demandes concernant la configuration [du groupe motopropulseur] et une équipe travaille avec Aston Martin à ce sujet. »

Zak Brown sur le départ d’Horner : « Pas une surprise, mais un timing étonnant »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a réagi au départ de Christian Horner de Red Bull, survenu trois jours après le Grand Prix de Grande-Bretagne, estimant que si la décision n’était « pas surprenante », le moment choisi l’était davantage.

Après plus de deux décennies à la tête de l’écurie de Milton Keynes, Horner a quitté ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG dans un contexte de turbulences internes. Ces dernières saisons, il avait été confronté à une enquête pour comportement inapproprié – dont il a été blanchi –, aux critiques publiques de Jos Verstappen, à une lutte de pouvoir en interne, au départ de plusieurs cadres clés et à une baisse des performances.

Zak Brown a décrit la situation comme un « drame » prolongé et estime que le camp Red Bull n’a jamais retrouvé de stabilité depuis le début de cette crise.

Interrogé sur le caractère surprenant du départ de Horner, Brown a déclaré à TSN : « Peut-être le moment, mais pas le résultat. Je pense qu’il y a eu beaucoup de remous ces deux dernières années, et il ne semble pas que ces vagues se soient dispersées. Peut-être que cela commence à empirer, donc je ne suis pas surpris en milieu de saison, mais nous restons concentrés sur le championnat. Max est toujours dans la course, nous devons donc rester vigilants. Mais oui, ils ont connu un succès formidable [avec Horner]. »

Helmut Marko reste évasif sur l’avenir de Verstappen chez Red Bull

Helmut Marko, conseiller historique de Red Bull, a refusé de commenter en détail l’avenir de Max Verstappen, dont un éventuel départ vers Mercedes continue d’alimenter les spéculations.

L’écurie autrichienne traverse une saison 2025 délicate, marquée notamment par le départ de Christian Horner, écarté après plus de deux décennies à la tête de l’équipe. Laurent Mekies, venu de Racing Bulls, a été nommé pour lui succéder, héritant ainsi de la double fonction de directeur d’équipe et PDG.

Sur la piste, Red Bull peine à retrouver sa domination, rétrogradée au quatrième rang du classement constructeurs, tandis que Yuki Tsunoda peine à inscrire des points.

Marko a confirmé que Verstappen était informé en amont du licenciement de Horner, mais s’est gardé de tout commentaire sur les conséquences de cette décision sur l’avenir du triple champion du monde.

« Max en a certainement été informé, mais je ne souhaite pas m’exprimer davantage à ce sujet », a déclaré Marko à OE24.
Bien que Wolff ait confirmé que des discussions avaient eu lieu avec le Néerlandais, Red Bull et le camp Verstappen restent discrets sur le sujet. « Max peut rencontrer qui il veut », a insisté Marko.

Marko a souligné que son pilote vedette était sous contrat jusqu’à la fin de 2028 et que l’équipe partait du principe que le pilote de 27 ans resterait.

« Nous avons un contrat qui est toujours valable jusqu’en 2028, et nous partons du principe que Max restera avec nous pendant cette période », a ajouté Marko.

Vidéo – Il y 4 ans, Hamilton et Verstappen s’accrochaient à Silverstone

Lewis Hamilton réalisait un excellent départ et tentait de dépasser Max Verstappen à l’intérieur du premier virage. Le Néerlandais résistait et reprenait l’avantage au virage suivant. Dans la ligne droite, Hamilton profitait de l’aspiration pour attaquer à plusieurs reprises, notamment à l’entrée de Copse où il se plaçait à hauteur de la Red Bull. Verstappen, déterminé à défendre sa position, freinait tard. Le contact était inévitable : la Mercedes touchait l’arrière droit de la Red Bull, qui partait en tête-à-queue avant de s’écraser violemment dans les barrières. Verstappen, sonné, sortait seul de sa monoplace sous les applaudissements du public britannique.