Villeneuve critique l’absence de sanction contre Russell après l’incident avec Verstappen en Espagne

Jacques Villeneuve a remis en question la décision des commissaires de course de ne pas sanctionner George Russell pour son rôle dans l’accrochage avec Max Verstappen lors du Grand Prix d’Espagne.

Peu après le redémarrage de la course, Russell a contraint Verstappen à élargir dans le virage n°1. Red Bull a alors conseillé à son pilote de céder la position afin d’éviter toute sanction. Mais quelques virages plus tard, au virage n°5, Verstappen est entré en contact avec la Mercedes, ce qui lui a valu une pénalité de dix secondes et l’ajout de trois points sur sa super licence.

Ce nouvel accroc porte à 11 le total de points de pénalité du Néerlandais sur une période de 12 mois, le plaçant à un seul point d’une suspension automatique pour une course. De son côté, Russell n’a fait l’objet d’aucune mesure disciplinaire.

Pour Villeneuve, champion du monde 1997, cette décision est contestable : il estime que Russell aurait dû être pénalisé dès le premier incident, pointant une incohérence dans l’application du règlement.

« Ce n’était pas intentionnel, c’est arrivé dans le feu de l’action », a déclaré Villeneuve. « Il voulait immédiatement reprendre sa position, mais il a complètement raté son coup, et les gens ont immédiatement crié qu’il l’avait fait exprès et qu’il voulait faire sortir Russell. Ce qui est fou, c’est que Russell méritait une pénalité. Il a touché Max à l’arrière en entrant dans le virage n°1. Selon le règlement, cela revient à provoquer une collision et à pousser un autre pilote hors de la piste. Alors pourquoi n’a-t-il pas été pénalisé pour cela ? S’il y a des règles, elles doivent s’appliquer à tout le monde. Russell méritait une pénalité. Verstappen a perdu beaucoup de points à cause de cette pénalité ; il n’a terminé que 10e. Il sait qu’il n’a pas la meilleure voiture, alors pour obtenir des résultats, il doit rouler à la limite, voire au-delà, et à un moment donné, cela conduit à des erreurs ou à des mauvais jugements, ce qui rend sa lutte pour le titre mondial beaucoup plus difficile. »

La F1 renonce à un lancement commun en 2026, retour aux présentations individuelles des écuries

La Formule 1 devrait abandonner le format exceptionnel de présentation collective adopté en 2024, avec un retour aux lancements individuels pour chaque équipe en amont de la saison 2026. L’événement « F1 75 », organisé à l’O2 Arena de Londres en février dernier pour marquer le 75e anniversaire du championnat, ne sera pas reconduit l’an prochain, principalement en raison de l’introduction d’un nouveau règlement technique.

À Londres, les dix écuries avaient dévoilé leurs livrées dans le cadre d’un spectacle à guichets fermés, animé par le comédien Jack Whitehall. Si un tel format pourrait être réenvisagé à l’avenir, l’année 2026 ne s’y prête pas. Les profondes modifications réglementaires attendues, notamment sur les unités de puissance, imposent aux équipes de concevoir des monoplaces totalement nouvelles.

Dans ce contexte, un événement commun organisé suffisamment en amont — dès les premières semaines de janvier — se heurterait aux contraintes logistiques et techniques que représentent les préparatifs intensifs de l’intersaison. Les premiers essais hivernaux étant prévus fin janvier à Barcelone, les équipes privilégieront des présentations personnalisées, comme le veut la tradition, pour dévoiler à la fois leurs livrées et leurs nouvelles monoplaces.

Sous la menace d’une suspension, Verstappen restera offensif selon Jolyon Palmer

Selon l’ancien pilote de F1 et consultant Jolyon Palmer, le Néerlandais ne devrait pas modifier son style de conduite, malgré sa situation délicate et le risque élevé de suspension d’une course. 

Le quadruple champion du monde totalise actuellement 11 points de pénalité sur sa super licence FIA. Un seul point supplémentaire d’ici au Grand Prix d’Autriche entraînerait une suspension automatique d’une course, une sanction rarissime en Formule 1.

Verstappen est sous pression : il devra éviter tout incident lors des Grands Prix du Canada et d’Autriche pour ne pas franchir ce seuil critique. En Espagne, il a écopé de trois points supplémentaires après un accrochage avec George Russell dans le virage n°5, ce qui lui a également valu une pénalité de dix secondes et une rétrogradation à la 10e place à l’arrivée.

Alors que ses chances de titre se réduisent face à l’offensive des pilotes McLaren, une suspension pourrait sérieusement compromettre ses espoirs. Malgré cela, Palmer estime que Verstappen restera fidèle à son style habituel ce week-end à Montréal, tout en suggérant qu’un contact semblable à celui survenu avec Russell est peu probable.

« Je ne pense toujours pas qu’il va changer son approche », a déclaré Palmer sur le podcast F1 Nation. « Je pense toujours qu’il a une seule façon de courir, qui consiste à tout donner et à voir ce qui marche. Et la plupart du temps, ça marche, et ça lui a permis de remporter plusieurs Grands Prix cette année, alors qu’il n’y serait probablement pas arrivé autrement. À Imola, par exemple, il a pris l’extérieur dans le premier virage. C’est un pilote qui se donne à fond.»

« [Il] prend probablement plus de risques que les autres, et je ne pense pas que cela changera. À Barcelone, c’était évidemment un scénario différent, ce n’était pas de la course. Il a perdu la tête, n’est-ce pas ? Il a perdu son sang-froid plutôt que d’avoir mal jugé une manœuvre de course. Mais en ce qui concerne ce qu’il va faire sur la piste, je ne pense pas qu’il recommencera. Je pense qu’il continuera à courir de la même manière, à foncer, à essayer de rester à l’extérieur si possible. Et il contestera, il poussera, il repoussera les limites dans tous les domaines. »

« Yuki est lent à démarrer » – Tsunoda terminera-t-il la saison avec Red Bull ?

Après avoir abandonné tout espoir de remporter le titre des constructeurs, Helmut Marko suggère que Red Bull continuera à miser sur Yuki Tsunoda.

Après neuf courses cette saison, il est ironique que le meilleur résultat en qualification du pilote japonais ait été obtenu avec Racing Bulls en Australie, tandis que son meilleur résultat en course a également été obtenu avec l’écurie basée à Faenza, avec une sixième place au Sprint de Shanghai, qu’il a certes réitéré à Miami.

À part cela, il a été pratiquement absent, même ses communications radio étant devenues remarquablement discrètes.

Le remplaçant de Sergio Perez, Liam Lawson, n’a tenu que deux courses avant d’être remercié, le Néo-Zélandais s’épanouissant relativement bien depuis son retour à Faenza, tandis que les amis et la famille d’Isack Hadjar l’exhortent à ignorer toute invitation à Milton Keynes.

Depuis qu’il a rejoint Max Verstappen, le meilleur résultat de Tsunoda en qualification est une 8e place à Djeddah, tandis que sa 9e place à Bahreïn reste son meilleur résultat en course.

Dans Speedweek, Marko laisse entendre que Tsunoda restera au volant pour le reste de la saison, tout en affirmant que le pilote populaire est incapable de s’adapter à la RB21.

« Dans le championnat des constructeurs, nous avons déjà fait une croix sur la victoire finale, nous n’avons donc aucune chance », admet l’Autrichien. « Bien sûr, cela est lié au deuxième pilote, car Yuki Tsunoda est lent à démarrer. Yuki n’est souvent qu’à un dixième de seconde derrière lors des séances d’essais libres », poursuit-il, « mais lors des qualifications, l’écart se creuse.

La pression est alors présente, et c’est plus difficile sous pression. De plus, il ne s’adapte pas aussi rapidement que Max, qui n’a pas besoin d’une période d’acclimatation.

Pour Yuki, en revanche, la voiture n’est pas encore très présente, il a plus de mal à ce niveau-là, et bien sûr, il y a toujours du travail d’ajustement, car on essaie beaucoup quand on est en fond de grille. »

De son côté, Tsunoda se plaint régulièrement que quelque chose « ne va pas » avec la RB21, qui est connue pour être extrêmement capricieuse.

Cependant, pour une fois, Marko ne semble pas mettre la pression sur le deuxième pilote.

« Il a besoin de plus de temps et il l’aura », écrit-il. « Nous partons du principe qu’il restera dans la voiture jusqu’à la fin de la saison. »

La FIA accorde une dérogation de super licence à Arvid Lindblad, pilote Red Bull de 17 ans

La Fédération internationale de l’automobile a validé la demande de Red Bull visant à accorder une super licence à Arvid Lindblad, ouvrant ainsi la voie à une éventuelle participation du jeune Britannique à des séances officielles de F1 avant ses 18 ans.

Lindblad, qui fêtera son anniversaire le 8 août prochain, devient éligible à prendre le volant d’une F1 dans une séance officielle, grâce à une clause spécifique du Code sportif international, déjà utilisée par Mercedes pour Kimi Antonelli l’an dernier. La décision a été entérinée ce mardi, lors du Conseil mondial du sport automobile réuni à Macao.

« La FIA a reçu une demande d’octroi d’une super licence à Arvid Lindblad avant son 18e anniversaire », indique un communiqué de la FIA. « Après avoir examiné les informations présentées à l’appui de cette demande, le Conseil mondial a estimé que le pilote avait récemment et de manière constante démontré des capacités et une maturité exceptionnelles dans les compétitions de monoplaces et a donc approuvé la demande. »

La demande de super licence pour Arvid Lindblad, validée cette semaine par la FIA, avait été initiée avant que la position de Max Verstappen ne devienne aussi critique sur le plan disciplinaire. Le quadruple champion du monde est désormais sous la menace d’une suspension en cas de nouveau point de pénalité lors des Grands Prix du Canada ou d’Autriche.

Si aucun incident n’intervient d’ici le 30 juin, date du GP d’Autriche, Verstappen verra son total de points de pénalité diminuer. En attendant, cette homologation offre une marge de manœuvre précieuse à Red Bull, qui pourrait devoir réorganiser son duo de pilote.

Lindblad, 17 ans, pourrait ainsi être mobilisé chez Racing Bulls dans le cas où Isack Hadjar ou Liam Lawson seraient appelés à remplacer Verstappen. Il peut également assumer un rôle de réserviste pour Red Bull, en binôme avec Ayumu Iwasa, et prendre part aux séances d’essais libres.

Actuel troisième du championnat de F2, Lindblad a récemment signé sa première victoire dans la discipline lors du weekend de course de Barcelone.

Max Verstappen se dit « impatient » de voir le rythme des Aston Martin en 2026

Max Verstappen s’est montré curieux et enthousiaste à l’idée de découvrir ce qu’Aston Martin pourra accomplir en 2026, à la faveur de l’arrivée d’Adrian Newey.

Le célèbre ingénieur britannique, à l’origine de huit monoplaces championnes du monde chez Red Bull, dont celles pilotées par Verstappen lors de ses quatre sacres, a rejoint Aston Martin après avoir officialisé son départ de Milton Keynes il y a déjà plusieurs mois. Présent dans le paddock aux côtés de sa nouvelle équipe lors du Grand Prix de Monaco, Newey se consacre d’ores et déjà au développement de la voiture destinée à répondre aux futurs règlements techniques, attendus pour 2026.

Interrogé sur cette présence remarquée, Verstappen a confié que,  « Le voir dans le garage me rappelle simplement comment c’était lorsqu’il était avec nous. Mais il ne fait plus partie de notre équipe, donc cela ne sert à rien d’y penser. »

Le quadruple champion du monde de F1 n’a toutefois pas manqué de souligner son admiration pour l’ingénieur britannique :

« J’ai toujours énormément de respect pour Adrian. C’est une personne formidable, au-delà de tous les succès qu’il a connus avec nous. »

À l’aube d’un changement réglementaire majeur en Formule 1, prévu pour 2026, les équipes se préparent à une redistribution des cartes. Connu pour sa capacité à tirer parti de nouvelles règles techniques, Newey représente un atout stratégique majeur pour Aston Martin. Un point que Verstappen reconnaît volontiers, avouant suivre avec intérêt l’évolution du projet de Silverstone.

« Le voir en vert, bien sûr, c’est un peu différent, mais je suis heureux pour lui. J’espère qu’il est heureux », a ajouté Verstappen. « C’est ce qui compte le plus au final. Et je suis sûr qu’il contribuera à leur succès. Je suis impatient de voir ce qu’ils pourront faire l’année prochaine, quand il sera enfin pleinement impliqué. »

Sondage – Quel rookie vous impressionne le plus en 2025 ?

La saison 2025 de Formule 1 se distingue par la présence exceptionnelle d’une vague de jeunes talents : pas moins de sept pilotes effectuent leurs débuts dans la discipline cette année, représentant ainsi un tiers du plateau. Une densité rare, qui souligne la transition générationnelle en cours.

De Kimi Antonelli, propulsé dans le baquet Mercedes avec l’objectif de se battre pour le podium, à Gabriel Bortoleto, titularisé chez Stake (écurie de fond de grille) ces recrues abordent leur première campagne dans des contextes extrêmement variés.

À ce groupe principal s’ajoutent Jack Doohan et Franco Colapinto, engagés successivement par Alpine. Leur rotation au sein de l’équipe française a temporairement porté le total des pilotes engagés à plus de vingt, brouillant encore un peu plus la définition du statut de « débutant ».

Tous ces jeunes pilotes évoluent dans un environnement exigeant, où la pression du résultat est immédiate. Comme l’a montré le remplacement précoce de Doohan. Leurs performances sont d’autant plus difficiles à évaluer qu’elles dépendent largement du niveau de compétitivité de leur monoplace. Un Antonelli ne peut se permettre les résultats d’un Bortoleto chez Mercedes, sous peine de voir sa position fragilisée. À l’inverse, un rookie dans une écurie modeste capable de marquer des points régulièrement suscitera vite l’intérêt des équipes de tête. Parmi les plus en vue, Isack Hadjar s’est imposé comme l’une des révélations de la saison, rebondissant avec brio après un début difficile à Melbourne. Antonelli, de son côté, confirme son statut de grand espoir, tandis que Bearman et Bortoleto ont laissé entrevoir de belles promesses, malgré un contexte technique délicat.

Cette génération 2025 est soumise à une forme de sélection naturelle accélérée, où seuls les plus performants et constants parviendront à pérenniser leur place au sein de la grille.

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix du Canada 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le circuit Gilles Villeneuve, à proximité de Montréal, pour y disputer la dixième manche du championnat. Le circuit canadien est connu pour être un circuit à l’ancienne où l’on flirte régulièrement avec les murs et les rails. Les erreurs de pilotage sont souvent couteuses et nécessitent souvent l’intervention en piste de la voiture de sécurité.

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec trois secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. George Russell (Mercedes) avait complété le podium. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course. La course avait été marquée par le double abandon des Ferrari (Leclerc et Sainz).

 

Stats – Incroyable mais vrai : Red Bull est déjà là depuis 400 GPs !

Aussi fou que cela puise paraître, Red Bull a disputé en Italie cette année le 400e GP de son histoire. La marque, longtemps regardée de haut par les directeurs d’équipe à l’ancienne, mais toujours grandement respectée par Bernie Ecclestone, a fait plus qu’imposer sa présence dans le sport depuis son arrivée. Fait notable également : en dépit de tout le bruit ayant agité les coulisses de l’équipe, Christian Horner établit la sensationnelle statistique d’avoir dirigé l’équipe durant la totalité de ces 400 GP d’existence de l’équipe.

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025, qui s’est déroulé sur le célèbre circuit Enzo e Dino Ferrari à Imola, a marqué le 400e Grand Prix de Red Bull Racing & Red Bull Technology, 20 ans après les débuts de l’équipe lors du Grand Prix d’Australie 2005 à Melbourne.

Pour le directeur de l’équipe, Christian Horner, cela a marqué une étape importante tant pour l’équipe que pour lui-même. Il est à la tête de Red Bull Racing depuis janvier 2005, date à laquelle il a été nommé à la direction de l’équipe par le propriétaire de Red Bull, Dietrich Mateschitz, et le directeur sportif, le Dr Helmut Marko.

Cinq ans plus tard, Red Bull Racing dominait la Formule 1, remportant les titres constructeurs et pilotes entre 2010 et 2013. Cette domination s’est répétée à l’ère moderne. 

Mais ce n’est pas seulement le talent du champion du monde Verstappen qui a permis de célébrer la 400e sur une brillante victoire en Emilie-Romagne : les décisions stratégiques prises par l’équipe et aux arrêts au stand parfaitement exécutés par le personnel de RBR ont joué un grand rôle. Un travail d’équipe exemplaire, qui prouve une fois de plus que le succès de Red Bull Racing ne repose pas sur un seul individu, mais sur les efforts collectifs de plus de 1 500 hommes et femmes qui composent l’équipe aujourd’hui.

102 salariés présents des débuts jusqu’à nos jours!

Christian Horner a rendu hommage aux 102 employés qui ont accompagné l’équipe tout au long de ses 20 années d’existence et ont connu l’ensemble des 400 GPs, témoignant ainsi de la culture de stabilité et de loyauté qui sous-tend le succès à long terme de Red Bull Racing. Capable de s’adapter aussi bien aux périodes de domination qu’aux moments de pression interne, la capacité d’adaptation a été l’une des plus grandes forces de l’équipe.

En 2024, l’attention des médias s’est principalement portée sur les départs très médiatisés du directeur technique Adrian Newey et du directeur sportif Jonathan Wheatley, entre autres. Cependant, la planification de la succession au sein de l’équipe technique s’est avérée très efficace. Sous la direction de Pierre Wache, désormais directeur technique de Red Bull Racing, l’équipe a poursuivi sur sa lancée victorieuse, démontrant la profondeur de son talent et la résilience de son organisation.

Avec deux Grands Prix déjà remportés cette saison, Max Verstappen reste bien en lice pour le titre de champion des pilotes, aux côtés des deux pilotes McLaren Oscar Piastri et Lando Norris. Sans surprise, l’équipe n’a pas oublié comment construire une voiture gagnante ni comment mettre en œuvre des stratégies sans faille, une formule qui lui a permis de connaître le succès en Formule 1 pendant deux décennies sous la direction de Horner.

Red Bull garde un œil sur Hadjar et Lindblad en cas d’absence de Verstappen

Alors que Max Verstappen est à un point de la suspension en Formule 1, Helmut Marko, conseiller de Red Bull, s’est exprimé sur les performances d’Isack Hadjar et d’Arvid Lindblad, deux membres du giron Red Bull évoqués comme options potentielles pour pallier une éventuelle absence du quadruple champion du monde.

Avec 11 points de pénalité accumulés sur sa super licence FIA, Verstappen se trouve dans une situation critique. En cas de nouvelle infraction lors des Grands Prix du Canada ou d’Autriche, le Néerlandais serait automatiquement suspendu pour une course. Un scénario que Red Bull prend au sérieux, envisageant différentes configurations pour son duo de pilotes.

Dans l’hypothèse où Verstappen devrait manquer une manche, Red Bull pourrait faire monter Isack Hadjar ou Liam Lawson aux côtés de Yuki Tsunoda. Le pilote ainsi promu chez Red Bull serait alors remplacé chez Racing Bulls par Ayumu Iwasa ou Arvid Lindblad, si ce dernier reçoit l’aval de la FIA pour sa super licence.

Hadjar, pour sa part, impressionne pour sa première saison en Formule 1. Avec 21 points inscrits et cinq top 10 sur les neuf premières courses, dont une série en cours de trois arrivées dans les points, le Français s’est affirmé comme l’un des débutants les plus en vue. Classé neuvième au championnat pilotes, il n’a jamais été éliminé en Q1 cette saison et s’impose face à des rookies annoncés comme des références, à l’image de Kimi Antonelli, Ollie Bearman ou Gabriel Bortoleto.

Interrogé sur le potentiel du jeune pilote, Helmut Marko a salué ses résultats, regrettant qu’il ait été « sous-estimé » lors de la saison précédente. Pour le dirigeant autrichien, Hadjar n’a rien à envier à ses rivaux, notamment à Bortoleto, utilisé comme point de comparaison.

En parallèle, le nom d’Arvid Lindblad circule également. Le jeune Britannique, encore en attente d’une dérogation de la FIA pour obtenir sa super licence, pourrait intégrer le plateau plus tôt que prévu si la situation l’exige.

Red Bull, confrontée à l’incertitude entourant Verstappen, garde donc plusieurs options ouvertes, tout en surveillant de près la progression de ses jeunes espoirs.

« Isack Hadjar, qui était encore très sous-estimé en Formule 2 – du moins dans les médias, qui ne parlaient que de Gabriel Bortoleto – a réalisé une très bonne performance », a écrit l’Autrichien dans sa chronique pour Speedweek. « Mais Isack a remporté plus de courses à l’époque et a perdu 80 points en raison de problèmes techniques. Il était déjà clair pour moi qu’il était un pilote très rapide. »

Sondage – Qui pour remplacer Max Verstappen en cas de suspension ?

Max Verstappen aborde les deux prochaines manches du championnat du monde de Formule 1 dans une situation délicate. Suite à sa collision avec George Russell lors du Grand Prix d’Espagne, le pilote Red Bull a écopé de trois points de pénalité supplémentaires sur sa super licence, portant son total à 11 sur une période de douze mois. À un point seulement de la suspension automatique, le Néerlandais devra faire preuve d’une prudence extrême au Canada puis en Autriche.

L’incident de Barcelone place le quadruple champion du monde dans une position précaire. Si aucun autre accrochage ne vient alourdir son cas d’ici le Grand Prix d’Autriche, prévu au Red Bull Ring, il retrouvera un peu de marge, son total redescendant alors à neuf points. Néanmoins, il ne pourra réellement souffler qu’en octobre, lorsque d’autres sanctions liées à ses contacts répétés avec Lando Norris en fin de saison dernière seront effacées de son dossier.

Chez Red Bull, le risque est pris très au sérieux. Christian Horner et Helmut Marko ont exhorté leur pilote à la retenue, mais l’écurie se prépare tout de même à un éventuel scénario sans Verstappen sur la grille. Si une suspension devait tomber, plusieurs pistes sont à l’étude pour le remplacer aux côtés de Yuki Tsunoda. Parmi les options les plus évidentes figurent les pilotes affiliés à la filière Red Bull : Isack Hadjar, Liam Lawson, et le réserviste Ayumu Iwasa. Tous évoluent actuellement avec Racing Bulls ou dans des catégories affiliées, et pourraient être appelés à faire le saut provisoire chez l’écurie mère.

Une décision du Conseil mondial du sport automobile est également attendue prochainement concernant une éventuelle dérogation pour Arvid Lindblad, qui permettrait au jeune Britannique de 17 ans d’obtenir sa super licence FIA. Si elle est accordée, Lindblad pourrait être titularisé chez Racing Bulls, libérant un autre pilote du giron pour épauler Tsunoda chez Red Bull.

Du côté des pistes improbables voire impossibles, des noms plus familiers pourraient refaire surface, comme Sergio Perez ou Daniel Ricciardo. Bien que leur retour dans la voiture de Verstappen reste hypothétique, leur connaissance de l’équipe représente un atout non négligeable dans une course aux points serrée. Enfin, bien que peu probable, Red Bull pourrait étudier des options extérieures. Valtteri Bottas ou Zhou Guanyu sont mentionnés, mais leurs obligations contractuelles avec Mercedes et Ferrari respectivement rendent cette piste difficilement envisageable à court terme.

Transferts – Pour Adrian Newey, Verstappen « poursuivra toujours la voiture la plus rapide »

Adrian Newey affirme que Max Verstappen « poursuivra toujours la voiture la plus rapide » en F1, alors que les rumeurs vont bon train concernant son transfert chez Aston Martin

Adrian Newey était à Monaco pour assister à sa première course depuis qu’il a rejoint Aston Martin en tant que partenaire technique directeur. L’ancien collègue de Newey chez Red Bull, Verstappen, est pressenti par certains observateurs du paddock pour rejoindre Aston Martin.

S’adressant à Sky Sports F1 à Monaco, Adrian Newey, a estimé que Max Verstappen « poursuivra toujours celui qui, selon lui, produira la voiture la plus rapide ».

Adrian Newey pense que Max Verstappen « poursuivra toujours celui qui, selon lui, produira la voiture la plus rapide » dans ses décisions concernant son avenir en Formule 1, alors que des rumeurs circulent sur un éventuel transfert du quadruple champion du monde de Red Bull vers Aston Martin.

Le légendaire concepteur de F1 Newey a fait sa première apparition lors d’un Grand Prix pour Aston Martin à Monaco, près de trois mois après avoir rejoint l’équipe en tant que nouveau partenaire technique directeur, en provenance de Red Bull.

Dans une interview accordée à Martin Brundle de Sky Sports F1, Newey a été interrogé sur les rumeurs qui circulent depuis longtemps dans le paddock selon lesquelles Verstappen pourrait à un moment donné suivre Newey – et le constructeur de moteurs Honda, qui passe de Red Bull à Aston Martin pour le début de la nouvelle ère de la F1 l’année prochaine – vers l’équipe très ambitieuse basée à Silverstone.

« Je veux dire, Max est évidemment un concurrent redoutable, mais c’est aussi une bête très simple, et je le dis de manière tout à fait élogieuse », a répondu Newey.

« Il veut juste une voiture rapide qui lui permette de montrer son talent. Je pense donc que Max cherchera toujours à rejoindre celui qui, selon lui, lui fournira la voiture la plus rapide. »

Le contrat actuel de Verstappen avec Red Bull court jusqu’à la fin de la saison 2028, mais il semblerait que celui-ci contienne des clauses de performance qui permettraient une sortie anticipée dans certaines circonstances, notamment le fait qu’il se trouve sous la quatrième position au championnat à l’abord de l’été.

Aston Martin a déjà signé un contrat avec Fernando Alonso et Lance Stroll pour la saison 2026.

Interrogé sur sa première collaboration avec Alonso, double champion du monde âgé de 43 ans, Newey a déclaré : « Fernando, je veux dire, bon sang, quelle légende ! J’ai toujours eu deux regrets dans ma carrière récente, sans remonter très loin, c’est de ne pas avoir eu l’occasion de travailler avec Lewis [Hamilton] ou Fernando. J’ai maintenant l’occasion de réparer l’un de ces deux regrets. »

Stats – La supergrille du début de la saison F1 2025 présente quelques surprises

F1Only vous propose de regarder au-delà des données opposant les équipiers dans leurs luttes internes au sein de leurs équipes respectives pour comparer leurs performances en qualifications depuis le début de la saison de Formule 1 2025.

Ces données sont une compilation des positions de départ de chaque pilote sur l’ensemble des neuf premiers GPs de la saison, hors Sprint. Elles permettent de déterminer, via la place moyenne, le niveau de performance moyen de chaque pilote sur plus d’un tiers de la saison désormais, et en tenant également compte des pénalités pouvant les affecter sur la grille de départ.

On remarque bien évidemment que le leader du championnat du monde, Oscar Piastri, est de loin le meilleur performer en qualifications cette année, partant en moyenne depuis la seconde position de la grille. Notablement, Max Verstappen réalise de meilleures statistiques dans le domaine avec sa Red Bull que l’autre pilote McLaren, Lando Norris. Lewis Hamilton part en moyenne deux rangs derrière son équipier Charles Leclerc lors de chaque course depuis le début de la saison. Enfin, les deux pilotes Williams ainsi qu’Isack Hadjar figurent dans le top 10 des pilotes les mieux qualifiés en moyenne. La différence chez Alpine entre Pierre Gasly et ses équipiers successifs est également notable.

La supergrille de la saison 2025 jusqu’à présent

(actualisée après le GP d’Espagne 2025)

 

 
 

Pilote

Equipe

Pos moyenne

Meilleure pos

Piastri McLaren 2 Pole
Verstappen Red Bull 3 Pole
Norris McLaren 3.4 Pole
Russell Mercedes 4.7 2
Leclerc Ferrari 5.8 2
Hamilton Ferrari 7.8 4
Antonelli Mercedes 8.4 3
Albon Williams 9.6 6
Hadjar RB 9.6 6
Sainz Williams 10.2 6
Alonso Aston Martin 11.4 5
Gasly Alpine 11.6 5
Tsunoda Red Bull 12.1 5
Ocon Haas 14.8 8
Lawson RB 14.9 9
Doohan Alpine 15.5 11
Hulkenberg Stake 15.7 12
Stroll Aston Martin 15.8 8
Bortoleto Stake 16 12
Bearman Haas 17 10
Colapinto Alpine 18 15

Nico Rosberg conseille à Isack Hadjar de ne pas céder aux sirènes de Red Bull

Nico Rosberg, champion du monde de Formule 1 en 2016, estime qu’Isack Hadjar devrait faire preuve de prudence face à un éventuel intérêt de Red Bull Racing. Malgré des débuts prometteurs en F1 cette saison, l’ancien pilote Mercedes considère qu’un transfert prématuré dans l’écurie autrichienne ne serait pas forcément une décision avisée.

Hadjar, qui réalise une saison 2025 très convaincante, s’est déjà imposé comme l’un des rookies les plus en vue. Le directeur de Red Bull, Christian Horner, n’a d’ailleurs pas hésité à le qualifier de meilleur débutant parmi les six engagés cette année. Le pilote franco-algérien a inscrit des points dans six des neuf premières courses, avec une sixième place à Monaco comme meilleur résultat jusqu’à présent.

Ces performances solides ont alimenté les rumeurs d’une possible promotion au sein de l’équipe de Milton Keynes, en quête d’un coéquipier capable de se rapprocher du niveau de Max Verstappen. Yuki Tsunoda, qui occupe actuellement ce rôle, a montré de bonnes choses par moments, mais reste globalement distancé par Hadjar malgré un matériel théoriquement supérieur.

Pour autant, Rosberg appelle à la retenue. Selon lui, Hadjar aurait tout intérêt à poursuivre son apprentissage dans son équipe actuelle plutôt que de rejoindre Red Bull trop tôt, une structure réputée exigeante où la pression et les attentes sont considérables.

« Si j’étais Hadjar, si jamais l’équipe commençait à évoquer [la possibilité d’une promotion chez Red Bull], je refuserais catégoriquement, aussi fermement que possible », a déclaré Rosberg à Sky TV. « Il fait un excellent travail chez Racing Bulls. Il est dans une position idéale. Il doit simplement refuser catégoriquement et dire « Pas question ! » ».

Karun Chandhok, analyste F1 chez Sky, partage l’avis de Rosberg et estime qu’Hadjar aurait tout intérêt à chercher un volant de pointe en dehors du camp Red Bull.

« Si j’étais Hadjar, j’essaierais de conserver mon siège chez Racing Bulls, puis je tenterais de décrocher un contrat chez Ferrari ou Aston Martin, par exemple », a-t-il déclaré.

Sondage – Red Bull doit-il à nouveau changer le coéquipier de Max Verstappen ?

Arrivé chez Red Bull en début de saison en remplacement de Liam Lawson, en difficulté après deux courses, Yuki Tsunoda a rapidement été propulsé sous les projecteurs. Ses débuts laissaient entrevoir un potentiel intéressant, mais la suite s’est révélée plus contrastée.

En sept Grands Prix avec l’écurie autrichienne, le pilote japonais a inscrit des points à trois reprises, son meilleur résultat étant une neuvième place. Une performance honorable, mais entachée par une sortie de piste lors des qualifications du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Cet incident a semblé marquer un tournant négatif, Tsunoda peinant ensuite à retrouver son rythme, notamment à Monaco et en Espagne, où il est resté hors des points.

Face à ces résultats en demi-teinte, Red Bull envisage déjà une possible rotation. Isack Hadjar, performant avec les Racing Bulls pour sa première saison, apparaît comme un sérieux candidat pour une montée en grade.

Reste à savoir si l’écurie doit tirer un trait sur Tsunoda dès maintenant, ou lui accorder davantage de temps pour confirmer son potentiel. Un choix stratégique, à la fois sportif et politique, auquel Red Bull devra répondre rapidement.

Red Bull et Leeds United : une rencontre musclée entre Formule 1 et football anglais

Red Bull est coutumier des cascades spectaculaires et insolites : arrêt au stand en apesanteur, démonstration en pneus cloutés sur neige, ou encore confrontation avec une équipe de rugby. Mais cette fois, la marque autrichienne a trouvé un nouveau terrain de jeu : le football anglais.

Devenu sponsor principal de Leeds United pour la saison 2024/25, Red Bull a célébré ce partenariat d’une manière pour le moins originale. Alors que le club du Yorkshire s’apprête à retrouver la Premier League, certains de ses joueurs, présents au Grand Prix de Grande-Bretagne, ont exprimé leur curiosité quant à la sensation de piloter une monoplace de Formule 1. La réponse de Red Bull ne s’est pas fait attendre.

Arvid Lindblad, jeune espoir de la filière Red Bull en Formule 2, a pris le volant de la RB7 – la monoplace championne du monde en 2011 avec Sebastian Vettel – pour un tour exceptionnel… sur la pelouse d’Elland Road, le stade de Leeds.

Une démonstration spectaculaire, qui n’a pas manqué de faire frémir les responsables de l’entretien du terrain, inquiets à juste titre pour l’état du gazon. Une manière pour Red Bull de rappeler, une fois de plus, qu’aucune surface ne lui résiste, même pas celle d’un terrain de football anglais fraîchement promu parmi l’élite.

 
 
 
 
 
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Quand Horner dément les rumeurs d’un transfert chez Ferrari

Christian Horner a été amené ce week-end à devoir insister publiquement sur le fait qu’il reste « engagé à 100 % » auprès de Red Bull, démentant ainsi les rumeurs d’un transfert chez Ferrari.

Selon certains médias britanniques, Horner devait être écarté par Red Bull aux alentours du Grand Prix d’Émilie-Romagne, et un journal allemand affirme désormais qu’il serait même convoité par Ferrari.

En début de semaine, le Bild – tabloïd grand public allemand – affirmait que le président de Ferrari, John Elkann, avait demandé à Horner s’il était intéressé par un poste au sein de la légendaire écurie italienne pour remplacer le Français Fred Vasseur.

Interrogé à ce sujet à Barcelone, Horner, qui est ami avec Elkann depuis un certain temps, a démenti cette information.

« Écoutez, bien sûr, c’est toujours flatteur d’être associé à d’autres équipes », a-t-il déclaré aux journalistes. « Mais je m’engage à 100 % envers Red Bull. Cela a toujours été le cas et le restera certainement à long terme.

Il y a toujours beaucoup de spéculations dans ce milieu, des gens qui viennent, qui partent, etc. », a-t-il ajouté.

« Je pense que les membres de l’équipe savent exactement où nous en sommes », a-t-il déclaré en souriant. « Je veux dire, mon italien est pire que l’anglais de Flavio, alors comment cela pourrait-il fonctionner ? »

Il est intéressant de noter que Horner n’a pas précisé s’il avait été approché par Elkann, qui avait tenté de le débaucher de Red Bull en 2022 lorsqu’il cherchait un remplaçant pour Mattia Binotto.

Si Vasseur a amélioré certains aspects de l’équipe, celle-ci reste toutefois confrontée à des problèmes et, malgré l’arrivée très médiatisée de Lewis Hamilton, ne semble pas près de les résoudre.

Le moteur 2026 de Red Bull est-il déjà une menace ?

Ford répond aux spéculations tandis que Red Bull et Ford se préparent à la révolution des moteurs de F1 en 2026.

En 2026, les équipes devront faire face à un changement réglementaire majeur, et la même année, Red Bull mettra en piste un moteur né de sa nouvelle collaboration avec Ford.

Après six ans de partenariat, Red Bull s’apprête à se séparer définitivement de Honda : l’écurie autrichienne développe son moteur 2026 en collaboration avec Ford. Qu’attendent-ils pour la saison prochaine ? Est-il déjà possible d’avoir un aperçu ? Voici les dernières déclarations.

Le directeur de Ford Motorsport s’est d’abord concentré sur le développement du moteur et les objectifs de l’équipe. Après avoir clarifié ces points, il a partagé ses perspectives pour la saison prochaine et la comparaison avec ses rivaux.

De nombreuses rumeurs circulent sur les attentes des équipes pour la saison à venir. Rushbrook a souligné qu’en raison notamment du changement de réglementation, il était impossible de porter un jugement définitif sur leur travail sans connaître la position de la concurrence. « À moins de tester sur le même banc d’essai et dans les mêmes conditions, on ne peut tout simplement pas savoir, » a-t-il commenté pour Motorsport.com.

« Nous aurions pu dire : ‘Voici ce qui est possible et voici comment nous allons y parvenir’, et c’est donc la voie que nous avons choisie. Mais nous ne savons pas si Mercedes ou Ferrari pensent qu’il est possible de faire autrement. Le résultat pourrait être meilleur ou pire que le nôtre, donc pour l’instant, tout le monde peut dire qu’il est sur la bonne voie, mais cette voie pourrait mener à un résultat différent. »

Max Verstappen reconnaît sa responsabilité dans l’accrochage avec George Russell à Barcelone

Max Verstappen a reconnu avoir dépassé les limites lors de son accrochage avec George Russell en fin de Grand Prix d’Espagne, qualifiant l’incident d’« inacceptable » dans un message publié ce lundi sur son compte Instagram.

La course, marquée par une neutralisation tardive à la suite de la sortie de piste de Kimi Antonelli, s’est conclue sur un sprint de six tours. Contraint de repartir en pneus durs – moins performants que ceux de ses rivaux –, Verstappen a rapidement perdu la troisième place au profit de Charles Leclerc, avant de se retrouver en duel avec Russell dans le virage n°1.

Après un contact qui l’a poussé à emprunter la voie de dégagement, le Néerlandais est revenu en piste devant la Mercedes, suscitant l’intervention de son équipe, qui lui a demandé de rendre la position. Verstappen, visiblement agacé, a d’abord ralenti, semblant obtempérer, avant d’accélérer de nouveau dans le virage n°5 et d’entrer en collision avec Russell.

 
 
 
 
 
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Sanctionné de 10 secondes et de trois points sur sa super licence – le plaçant à un seul point d’une suspension –, le quadruple champion du monde a reconnu sa part de responsabilité dans un rare mea culpa. « Ce qui s’est passé avec George ne devrait pas avoir lieu. C’était inacceptable », a-t-il écrit, évoquant également une frustration grandissante au volant dans les derniers tours de course.

« Nous étions sur une stratégie audacieuse et une bonne course à Barcelone, jusqu’à ce que la voiture de sécurité entre en piste », a-t-il écrit. « Notre choix de pneus pour la fin et certaines manœuvres après le redémarrage de la voiture de sécurité ont alimenté ma frustration, ce qui m’a conduit à une manœuvre qui n’était pas correcte et qui n’aurait pas dû se produire. Je donne toujours tout pour l’équipe et les émotions peuvent être vives. On gagne ensemble, on perd ensemble. Rendez-vous à Montréal. »

Verstappen a finalement cédé la place à Russell dans le virage 11 et a franchi la ligne d’arrivée en cinquième position, avant que la pénalité ne le relègue à la dixième place du classement final. Il n’est plus qu’à un point de pénalité d’une suspension, ce qui le place dans une situation délicate pour les deux prochaines courses de F1 au Canada et en Autriche. Il est intéressant de noter que les commissaires ont conclu qu’aucune mesure supplémentaire n’était nécessaire suite au premier accrochage entre Verstappen et Russell dans le virage n°1, ce qui signifie que Red Bull n’avait pas besoin d’ordonner à son pilote de céder la place.

Wendlinger : Max restera chez Red Bull si la voiture reste compétitive

L’ancien pilote de Formule 1 Karl Wendlinger estime que Max Verstappen est désormais en meilleure position pour remporter le Championnat du monde 2025 grâce aux dernières évolutions apportées à la voiture Red Bull. 

Wendlinger, qui a couru en F1 de 1991 à 1995, a salué les progrès de Red Bull malgré les doutes qui avaient précédé la mise en place des nouvelles évolutions. Il a déclaré à l’équipe média d’OLBG : « L’année prochaine, une nouvelle ère commence en Formule 1 avec de nouvelles règles concernant le châssis et surtout le moteur. Il en tiendra certainement compte : qui peut lui offrir un package compétitif ? Il y a eu des rumeurs selon lesquelles il serait en pourparlers avec Aston Martin. Je pense que si Max Verstappen rejoint une équipe ou une nouvelle équipe, tout le monde se concentrera sur lui. Il y a une raison pour le recruter : parce qu’ils croient qu’il peut gagner des courses et un championnat. Donc, s’il rejoint une nouvelle équipe, ils construiront tout autour de lui pour le rendre heureux. »

« Je ne sais pas s’il est réaliste qu’il aille chez Aston Martin. Toutes les équipes ne s’intéressent pas à lui, car certaines ont déjà signé des pilotes pour l’année prochaine. Je pense qu’il y aura beaucoup de discussions au sein de la famille Verstappen sur la suite à donner. Mais ils ont été compétitfs. Alors pourquoi changerait-il d’équipe ? », a ajouté l’Autrichien de 56 ans.

Les coéquipiers de Verstappen sous pression chez Red Bull

Wendlinger a également souligné la pression intense à laquelle sont soumis les pilotes qui font équipe avec Verstappen, notant que rejoindre le quadruple champion chez Red Bull s’est avéré être une tâche difficile : « Il y a toujours beaucoup de pression quand on est coéquipier de Max Verstappen en Formule 1.

Surtout lorsque la voiture ne se comporte pas bien ou ne répond pas comme prévu. Je pense que c’était une erreur de prendre ce virage aussi large et de perdre le contrôle de la voiture à l’entrée. Mais était-ce une mauvaise décision de la part de Yuki Tsunoda ou Liam Lawson, je ne sais pas. »

« Ils ont toutes les données pour analyser et prendre ces décisions. Mais comme je l’ai dit, rejoindre Verstappen chez Red Bull est une grande pression et ce n’est pas facile. Max est le numéro un là-bas. Il est quadruple champion du monde. Il semble capable de piloter des voitures rapides même lorsqu’elles sont difficiles à manier. Je pense donc que pour tous les autres pilotes de Formule 1 actuellement, le rejoindre chez Red Bull serait une tâche très difficile. »