Le Britannique Oliver Bearman – pilote de réserve de l’écurie Haas – aura l’opportunité de rouler sur la piste d’Imola ce week-end lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes.
Oliver Bearman – qui s’est fait connaître du grand public un peu plus tôt cette saison lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz au volant de la Ferrari au Grand Prix d’Arabie Saoudite – pilotera la Haas VF-24 de Kevin Magnussen lors des EL1 ce vendredi à Imola, théâtre de la septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.
« J’ai vraiment hâte de rejoindre l’équipe et de participer aux EL1 à Imola. » a déclaré Oliver Bearman.
« L’équipe connaît une bonne saison et j’espère qu’avec l’expérience supplémentaire que j’ai acquise depuis notre dernière fois ensemble, je pourrai les aider à continuer sur leur lancée ! »
Pour rappel, lors de sa pige au volant de la Ferrari de Carlos Sainz en Arabie Saoudite, Bearman avait terminé sa première course de Formule 1 à la septième position sur l’un des tracés les plus difficiles du calendrier et alors qu’il n’avait participé qu’à deux séances d’essais avant de prendre le départ de la course.
Le Danois Kevin Magnussen pour sa part débutera son week-end à Imola lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne puisqu’il s’agit d’un week-end « classique » (pas de Sprint).
Plusieurs chefs d’équipe ont déjà annoncé qu’ils étaient pour la modification de la répartition des points du championnat jusqu’à la douzième place voire plus, bien que la question est encore à l’étude.
Lors de la dernière réunion de la Commission F1 qui s’est tenue à Genève, les membres de la commission ont discuté d’une proposition de modifications de la répartition des points du championnat jusqu’à la douzième place. Mais il a été convenu qu’une analyse plus approfondie des changements proposés était nécessaire en vue d’une proposition à présenter à la réunion de la Commission F1 en juillet.
Pour que cette proposition ne devienne une réalité, six des dix équipes de la grille devront voter pour lors d’un vote et quatre ont déjà indiqué qu’elles ne bloqueraient pas la proposition d’extension du barème de points, c’est notamment le cas de McLaren, Williams, Visa Cash App RB ou encore Aston Martin.
« Nous pensons que c’est une bonne idée d’augmenter la répartition des points, principalement parce qu’il n’y a plus de marqueurs arrière. Nous avons 10 équipes très fortes. » a déclaré Laurent Mekies, le Team Principal de Visa Cash App RB, à Miami lorsqu’on l’a interrogé sur le sujet.
« Cette année en est un bon exemple. Nous avons une bagarre fantastique également dans la deuxième partie de la grille, dix voitures se battant à un dixième, deux dixièmes. Et, vous savez, notre place est actuellement P11. Notre victoire est à la 11e place. S’il ne se passe rien au front, et que la fiabilité des gars au front est bonne. »
« Nous pensons que les points aideront à valoriser cette P11, qui aujourd’hui est pour nous une victoire. Nous sommes donc certainement favorables à une extension du système de points. »
« Si nous allons jusqu’à la P12, la P14, peu importe, on peut en discuter, mais je pense que le niveau de compétitivité des équipes est si élevé aujourd’hui que la lutte au milieu de peloton et la lutte à l’arrière méritent aussi quelques points. »
Interrogé à son tour sur cette proposition d’extension du barème de points, le Team Principal de l’équipe Aston Martin est lui aussi pour : « Oui, je suis d’accord. Je pense qu’il faut revoir le système. » a déclaré Mike Krack.
« Nous avons également une nouvelle base de fans. Nous ne sommes plus les puristes que nous étions pendant toutes ces années. Je pense donc qu’il est vraiment temps d’y jeter un œil. »
« Personnellement, je pense qu’il faut toujours se battre pour quelque chose, où que l’on soit. Un peu comme Laurent [Mekies] l’a mentionné, il ne faut évidemment pas trop se laisser influencer par la situation de cette année, car l’année prochaine peut être différente de l’année d’après. »
« Mais je pense qu’il y avait un bon consensus au sein de la Commission F1 pour dire que nous voulions faire un ajustement, mais que nous ne devrions pas le précipiter, car nous ne voulons pas le modifier à nouveau plus tard. »
« Je pense donc qu’il est important que nous y réfléchissions bien, puis que nous discutions de différentes propositions la prochaine fois [lors de la prochaine réunion en juillet]. »
Le patron de l’équipe Williams, James Vowles, estime lui aussi qu’une extension du barème de points ne pourra être que bénéfique pour l’ensemble de la grille : « Je pense que changer les points est judicieux. » a déclaré le Britannique.
« Il faut juste se poser la question : jusqu’où allons nous ? Est-ce P12, P14, P16 ? […]. Il y a eu une très bonne discussion lors de la Commission F1 à ce sujet, où la salle était plutôt unie pour faire quelque chose qui soit bon pour le sport. Cependant, nous devons prendre notre temps pour bien faire les choses et les faire en une seule fois. »
Le PDG de McLaren, Zak Brown, dont l’équipe est actuellement troisième au championnat du monde des constructeurs après le Grand Prix de Miami remporté par son pilote Lando Norris, soutient lui aussi l’idée d’extension du barème de points.
« Je n’ai rien à ajouter, à part soutenir et être d’accord avec tout ce que les gars ont dit. Je pense que l’augmenter ne fera que créer plus d’enthousiasme. Nous sommes donc favorables à ce qu’un plus grand nombre d’équipes obtiennent plus de points. » a déclaré l’Américain.
Lorsqu’on lui demande jusqu’à quelle position il faudrait aller pour marquer des points, Brown a ajouté : « Je pense certainement P12. Je pense qu’il pourrait y avoir un argument pour tous. Ce serait évidemment une véritable refonte. »
« Mais je pense que dès que les points entrent en jeu, chaque dépassement devient encore plus important. Parfois, les voitures s’arrêtent, économisent des pièces sur leur voiture parce qu’elles ne sont pas dans les points. Cela éliminerait cela. »
« Si une voiture plus rapide est repoussée à l’arrière, chaque dépassement compte. Je pense donc qu’il y a un argument que vous pourriez faire valoir en faveur de l’ensemble de la grille. Certainement pas moins de 12. »
« Mais je pense que comme James [Vowles] l’a mentionné, nous devons faire le changement une fois et c’est ce que nous avons convenu à la Commission de la FIA, nous devons faire un examen et je pense que toutes les équipes étaient au même endroit, qu’étendre [la distribution] les points est une bonne chose à faire. »
Pour rappel : le barème de points actuel, en place en Formule 1 depuis 2010, attribue des points aux dix premiers uniquement à l’arrivée d’un Grand Prix. Les points sont attribués comme suit : 1er : 25 points, 2e : 18 points, 3e : 15 points, 4e : 12 points, 5e : 10 points, 6e : 8 points, 7e : 6 points, 8e : 4 points, 9e : 2 points, 10e : 1 point.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la logistique en F1 est bien plus difficile lorsque la saison européenne débute que lorsque les équipes sont hors Europe comme ce fut le cas pour les six premières courses de la campagne 2024.
A partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola, la Formule 1 débute sa campagne européenne avec neuf courses au programme entre Imola (en mai) et Monza (en septembre), bien que la catégorie reine fera un « crochet » par le Canada entre Monaco et l’Espagne en juin.
Qui dit retour en Europe dit forcément retour des camions et des motorhomes dans le paddock ! En moyenne, ce sont entre 30 et 50 tonnes de matériels qui sont transportés par chaque écurie, ce qui représente au minimum quatre camions chaque week-end par équipe, alors qu’il faut aussi ajouter à cela les camions destinés au transport des unités de puissance.
La plus grande difficulté pour les équipes est lorsque plusieurs courses s’enchaînent, ce qui représente pour tout le personnel une charge de travail phénoménale pour monter puis démonter tout le paddock en l’espace de quelques jours et ce, répété chaque week-end sur trois semaines (ce sera notamment le cas avec l’enchainement Espagne/Autriche/Grande-Bretagne).
« Les courses consécutives en Europe impliquent de tout démonter, remonter et d’avoir des flottes de camions et plusieurs sortes de mouvement. » nous expliquait ainsi Steve Nielsen, avant de quitter son poste de directeur sportif à la FIA.
« En Europe, la F1 requiert plus de 300 camions, et en fait, c’est bien plus complexe que loin de l’Europe. »
« Hors Europe, la distance est plus grande évidemment, mais vous pouvez tout packager et tout envoyer dans les mêmes avions. La Formule 1 s’occupe du transfert du fret de toutes les équipes et c’est un processus très efficace. »
« L’ironie du sort veut que ce soit les déplacements longue distance qui sont les plus faciles en matière de logistique. »
Un paddock « en dur » hors Europe
L’une des particularités des courses se disputant hors Europe est que les paddocks sont déjà aménagés en dur. C’est à dire que les organisateurs de chaque épreuve extra-Européenne s’engagent avec la F1 à fournir les bâtiments déjà construits sur leur tracé.
A ce titre, l’un des plus beau paddocks du calendrier se trouve à Bahreïn où les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour installer les équipes dans de vraies bâtiments au sein d’une petite oasis en plein désert agrémentée de palmiers, de fleurs et où les grillades sont devenues une tradition chaque année en soirée.
Le circuit international de Sakhir à Bahreïn
En Europe en revanche, les équipes doivent se déplacer avec « leur maison » sur le dos pour chaque épreuve, ce qui implique une logistique bien plus complexe que lors des manches hors Europe où tout est déjà installé.
Petite astuce pour ceux et celles qui habitent le sud de la France ou qui iront voir la Formule 1 à Monaco et qui sont fans de camions : vous pouvez voir de très près les camions des écuries à Nice dans le Parc Logistique situé à St Isidore (PAL).
En effet, la place en Principauté de Monaco étant plus que limitée, les équipes déchargent les camions dans le paddock en début de semaine en arrivant directement d’Imola, avant d’aller les garer au PAL quelques jours.
Le moins que l’on puisse dire est que le nouveau format Sprint introduit en Formule 1 cette saison est loin de faire l’unanimité auprès des pilotes, certains d’entre eux souhaitant le retour à l’ancien format, tandis que d’autres souhaitent la fin pure et simple des week-ends Sprint.
Depuis cette saison, le format des week-ends Sprint a été remanié par la Formule 1 et se déroule désormais comme suit : les pilotes participent à une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi, avant de participer aux qualifications Sprint dont le résultat détermine la grille de départ de la course Sprint programmée le lendemain matin [le samedi]. Le samedi après-midi, les équipes participent à la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course principale du dimanche [le Grand Prix].
Par rapport à la saison précédente, la séance de qualifications classique qui détermine la grille de départ du Grand Prix [la course principale] a retrouvé sa place le samedi après-midi, alors que la séance qualificative qui détermine la grille de départ du Sprint a été avancée au vendredi après-midi.
Ce nouveau format introduit en 2024 par la Formule 1 lors de six week-ends Sprint doit en théorie offrir plus de spectacle aux fans et permettre aux équipes de se concentrer sur le Sprint le vendredi après-midi et le samedi matin dans le cadre d’un premier Parc Fermé. Une fois la course Sprint disputée, les équipes bénéficient d’un deuxième Parc Fermé qui leur permet de modifier les réglages des monoplaces en vue des qualifications et de la course principale du dimanche.
Depuis le début de la saison, la Formule 1 a déjà disputé deux courses Sprint en Chine et à Miami, et lorsqu’on demande à certains pilotes ce qu’ils ont pensé du nouveau format, leur réponse est sans équivoque.
« Comme je l’ai déjà dit, je pense que cela impose beaucoup de charge de travail à nos mécaniciens. » a déclaré le pilote Red Bull, Sergio Perez.
« Avec le format actuel tel qu’il est, cela demande beaucoup de travail pour les mécaniciens de pouvoir changer de voiture juste après l’épreuve Sprint, avant les qualifications. J’aimerais vraiment que nous puissions revoir le format afin de prendre soin de nos gars dans notre sport. »
« Il y a 24 week-ends par saison et avec ces courses Sprint, je pense que cela demande beaucoup de charge [de travail] à nos mécaniciens. Donc je pense que si nous y réfléchissons, nous devons un peu changer le format pour essayer de nous occuper un peu plus de nos gars en tant que sport, je pense que c’est vraiment quelque chose à considérer. »
Le départ de la course Sprint à Miami
S’exprimant aux côtés de Sergio Perez, le pilote Stake, Valtteri Bottas, aimerait lui aussi revenir à l’ancien format de course Sprint : « Je dois dire qu’en fait, je préférais probablement l’ancien format, car il n’y avait qu’une seule séance d’essais et les qualifications juste après étaient pour la course principale. »
« Il y avait donc un enjeu un peu plus important. De plus, avec la configuration, vous n’aviez pas une seconde chance de l’ajuster. Donc j’aimais ce que nous avions l’année dernière. » a ajouté le Finlandais.
Le pilote Aston Martin, Lance Stroll, considère pour sa part qu’il faudrait supprimer la course Sprint de 100 kilomètres qu’il juge inutile : « Je pense que si je devais juste ajouter quelque chose, je préférerais simplement avoir une qualification Sprint puis avoir la qualification pour le GP le lendemain matin. » a déclaré le Canadien.
« Je ne pense pas que ce soit génial d’avoir une course Sprint où vous êtes beaucoup plus lent qu’un tour de qualifications et ensuite directement partir en qualifications. »
Lewis Hamilton a terminé deuxième de la course Sprint en Chine
Pour le pilote McLaren, Oscar Piastri, le seul point positif de ce nouveau format Sprint est l’introduction du double Parc Fermé, ce qui permet aux écuries de modifier les réglages après l’arrivée de la course Sprint et donc de réduire le risque qu’un pilote soit disqualifié lors de la course principale suite à une erreur, comme ce fut le cas l’an dernier aux Etats-Unis avec Lewis Hamilton et Charles Leclerc.
« C’est un peu bizarre d’avoir une course Sprint, parce que c’est évidemment une course en soi, mais il faut ensuite se préparer à nouveau pour les qualifications, alors que l’on pourrait penser qu’il s’agit de la fin de journée [après la course Sprint]. » a expliqué l’Australien.
« Mais je pense que l’ouverture du [deuxième] Parc Fermé a été une bonne chose pour les pilotes et les ingénieurs. Je ne suis pas sûr que les mécaniciens apprécient, mais je pense que cela peut éviter la répétition de certaines choses qui se sont produites l’année dernière, vous savez, avec la disqualification de Lewis et Charles. »
« Nous ne voulons pas voir des pilotes êtres disqualifiés juste parce qu’ils règlent un peu mal la hauteur de caisse et qu’ensuite ils ne peuvent plus la changer. Donc, je pense que dans ce sens c’est un bon pas en avant. »
Verstappen n’a jamais été fan du Sprint
Le champion du monde en titre, Max Verstappen, n’a jamais caché qu’il n’était absolument pas fan du Sprint en Formule 1, ce dernier ayant déclaré en début d’année que ce format censé apporter plus de spectacle pour les fans fait passer la catégorie reine du sport automobile pour un vrai « cirque ».
« Cela enlève une partie de la magie. Enfant, lorsque j’allumais la télévision, je me demandais avec enthousiasme ce qui se passerait pendant la course. » a déclaré le Néerlandais à AMUS.
« En tant que fan, vous ne disposez pas de toutes les informations privilégiées sur la dégradation des pneus ou quoi que ce soit du genre. Vous voyez une Red Bull, une Mercedes et une Ferrari sur la grille et vous vous demandez comment cela va se terminer. »
« Une course Sprint permet de savoir plus ou moins ce qui va se passer le lendemain. Sauf circonstances folles – par exemple avec un changement de météo – vous pouvez généralement estimer le rythme de la course [principale] après un Sprint. Donc, je pense que cela enlève de la tension. Peut-être que seul le départ est excitant. »
D’une façon générale, Max Verstappen admet qu’il est quelques fois perdu lors des week-ends Sprint : « Pourquoi avons-nous besoin de tous ces trucs bizarres ? Même moi, je me demande quelles sont les règles. Je me sens perdu. C’est un peu comme un cirque. »
Six courses Sprint en 2024
Au total cette saison, six week-ends de course Sprint sont programmés au calendrier de la Formule 1 avec : la Chine, Miami, l’Autriche, Austin, Sao Paulo et le Qatar. Le PDG de la catégorie reine a déjà averti qu’il pourrait y avoir davantage de Sprints à l’avenir au calendrier.
Cette année, un nouveau bâtiment a fait son apparition à l’entrée de la voie des stands du circuit de Monaco, ce dernier servira notamment pour accueillir des clients VIP tout au long du week-end lorsque la Formule 1 débarquera en Principauté du 24 au 26 mai.
Ce nouveau bâtiment s’élève sur cinq étages avec une partie garage réservée à la FOM et la FIA au rez-de-chaussée, des bureaux en R+1 et R+2, alors que les étages R+3 et R+4 seront réservés aux espaces VIP. Avec ce bâtiment, l’ACM a souhaité se hisser aux standards de tous les nouveaux Grands Prix présents au calendrier de la F1 afin d’être « toujours dans la course ».
« C’est une innovation majeure car nous avons créé un espace de réception qui est au dessus des toits des stands des écuries et qui offre une vue panoramique sur la route de la piscine. » explique Ronan Le Gallou, Responsable Circuit et Infrastructures à l’ACM.
« L’idée première est d’accueillir avec un maximum de confort tous nos invités pendant les événements. Cela fait deux ans que l’on travaille sur le sujet, donc nous sommes passés par des phases d’études. Ensuite, il a fallu vérifier que le bâtiment pouvait être posé à cet endroit là, parce que dessous, c’est un espace creux. On est posé sur une dalle. »
« Il fallait vérifier que la charge qu’on mettait dessus était compatible avec le poids du bâtiment et sa charge d’exploitation. Ensuite, on a fini par la fabrication qui a commencé au mois de septembre 2023. »
En tout, 45 modules et cinq plateformes composent ce nouveau bâtiment. Les modules ont été construits à Nantes puis assemblés directement à Monaco par une équipe d’une trentaine de personnes en l’espace de deux nuits.
« Ce bâtiment est une innovation majeure. On a voulu se hisser aux standards de tous les nouveaux Grands Prix et être dans la course. » a ajouté Ronan Le Gallou.
« Ca a été un projet immense, l’aboutissement d’un travail de deux ans et c’est une grande fierté d’avoir participé et d’avoir fait évoluer ce bâtiment. » conclut Ronan Le Gallou.
🔎 Partez à la découverte de la nouvelle infrastructure du Circuit de Monaco
Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a indirectement répondu au PDG de McLaren, Zak Brown, qui a déclaré à Miami que le départ d’Adrian Newey de chez Red Bull allait déclencher un effet domino au sein de l’écurie de Milton Keynes.
A Miami, Zak Brown avait déclaré que Adrian Newey ne serait certainement pas la dernière personne à quitter l’équipe Red Bull cette année, l’Américain affirmant qu’il avait reçu de « nombreux CV » de la part d’employés de Red Bull au cours des dernières semaines.
« C’est probablement le premier domino qui tombe. Je suppose que ce n’est pas la dernière [personne à partir], avec les CV qui circulent. » a déclaré Brown à propos du départ d’Adrian Newey.
Lorsqu’on lui a demandé plus précisément s’il a reçu des CV de personnes clés chez Red Bull, Zak Brown a ajouté : « Oui, nous avons constaté une augmentation du nombre de CV provenant de l’équipe [Red Bull]. »
S’exprimant dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site Speedweek.com, Helmut Marko a répondu aux affirmations du PDG de McLaren en insistant sur le fait qu’il n’y actuellement « aucun signe » qui laisse penser que le scénario décrit par Brown puisse se produire dans un avenir plus ou moins proche.
« Personnellement, je suis vraiment désolé [du départ de Newey], mais nous avons eu au fil des années une grande équipe technique et très bien positionnée, avec des gens expérimentés comme Pierre Waché et des plus jeunes comme Enrico Balbo et Ben Waterhouse. » a expliqué Marko.
« Nous sommes en bonne position dans tous les domaines et je considère comme un vœu pieux de la part de la concurrence qu’un effet domino se produise. Jusqu’à présent, il n’y a aucun signe de cela. »
« Bien sûr, le changement de règlementation de 2026 sera particulièrement difficile pour nous et pour tout le monde, et perdre quelqu’un comme Newey est toujours douloureux. »
« Mais il ne faut pas oublier qu’il n’était plus présent dans l’entreprise tous les jours. C’est lui qui l’avait décidé. Le fait est qu’il se retire et nous devons vivre avec cela. »
Officiellement, Adrian Newey quittera définitivement l’équipe Red Bull au premier trimestre 2025. Jusque-là, le Britannique ne travaillera plus dans le département F1 et se concentrera uniquement sur le développement de l’hypercar RB17 qui sera dévoilé en juillet à Goodwood.
Le conseiller motorsport de Red Bull, le Dr Helmut Marko, a démenti les rumeurs selon lesquelles Daniel Ricciardo pourrait être remplacé par Liam Lawson à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola.
Au lendemain du Grand Prix d’Australie, le NZ Herald – premier journal du pays en Nouvelle Zélande – a affirmé détenir des informations selon lesquelles l’Australien Daniel Ricciardo aurait reçu un ultimatum de la part de Red Bull, plus précisément d’Helmut Marko, le conseiller motorsport de la firme autrichienne.
Alex Powell du NZ Herald affirmait fin mars que si Daniel Ricciardo ne parvenait pas à améliorer ses performances au cours des deux prochaines courses du championnat (Japon et Chine), Red Bull effectuerait un échange qui verrait le Néo-Zélandais Liam Lawson être installé dans le baquet de la Visa Cash App RB à partir du Grand Prix de Miami ou de celui d’Emilie-Romagne à Imola.
Mais depuis, Daniel Ricciardo semble avoir retrouvé du rythme grâce à l’introduction d’un nouveau châssis et de quelques mises à jour sur sa monoplace, l’Australien ayant même décroché une quatrième place aux qualifications Sprint à Miami et a marqué ses premiers points le lendemain en franchissant la ligne quatrième pour le Sprint.
S’exprimant dans les colonnes de Speedweek après le Grand Prix de Miami, Helmut Marko a déclaré qu’il ne s’agissait que de « rumeurs absurdes » et qu’il n’était nullement question de se séparer de Ricciardo avant Imola.
« Les rumeurs selon lesquelles Ricciardo serait remplacé par Liam Lawson à Imola sont absurdes. » a déclaré Helmut Marko dans sa traditionnelle chronique d’après course pour le site Speedweek appartenant à Red Bull.
« Le manager de Liam en Nouvelle-Zélande était là, apparemment il a certains rêves et ils sont révélés à travers certains médias – y compris en Nouvelle-Zélande. Rien n’est prévu du tout à Imola. Mais nous y reviendrons bien sûr à l’avenir. »
Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Daniel Ricciardo est quatorzième au championnat du monde des pilotes avec cinq points inscrits, soit neuf de moins que son coéquipier Yuki Tsunoda.
Frederic Vasseur estime que son équipe Ferrari ainsi que McLaren pourraient commencer à défier Red Bull plus fréquemment à l’avenir, après que l’écurie de Milton Keynes a été battue pour la deuxième fois cette saison à Miami.
Après avoir dominé la saison 2023 avec 21 victoires sur 22 Grands Prix disputés, l’équipe Red Bull a déjà laissé s’échapper deux victoires cette saison après seulement six courses disputées. Tout d’abord en Australie où c’est le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a remporté l’épreuve, et plus récemment à Miami où le pilote McLaren Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1.
S’exprimant après l’arrivée du Grand Prix de Miami, le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, s’est dit convaincu de voir Ferrari et McLaren mettre davantage la pression à Red Bull au cours des prochaines courses de la saison.
« Je tiens à féliciter Lando et McLaren. Je pense que Lando le mérite. » a déclaré le patron de Ferrari après la victoire de Norris à Miami.
« Même s’ils se battent contre Ferrari, je suis assez content pour eux, car ils méritent le succès. Je n’ai pas été surpris [de leur rythme], car dès le vendredi ils étaient là, ils ont aussi apporté une mise à niveau ce week-end [à Miami]. Et si vous regardez les deux dernières courses, ils ont toujours été là et en Chine le rythme était bon. Ce sera comme ça jusqu’à la fin de la saison. »
« Je pense que nous – McLaren et nous probablement – pouvons troubler un peu Red Bull. Ensuite, c’est plutôt une question de position sur la piste ou quelque chose du genre, car il est très difficile de dépasser quand on n’est qu’à un ou deux dixièmes de distance, donc cela est dicté par la position en piste. »
Invité à aller plus loin dans son raisonnement concernant les chances de Ferrari de mettre Red Bull sous pression, Vasseur a jouté : « Je pense que Red Bull est toujours en avance, Max aurait probablement pu gagner sans la voiture de sécurité [à Miami]. Donc, je ne veux pas tirer de conclusion à partir de là, ils avaient une pole et ils ont encore un petit avantage. »
« Ce qui est vrai, c’est que par rapport à il y a un an, lorsque nous sommes capables de faire du bon travail et de tout mettre en place, nous y sommes. Cela signifie que nous les mettons un peu sous pression et qu’ils doivent être plus agressifs avec leur stratégie. »
« Ils ne sont plus dans la zone de confort de l’année dernière où peu importe ce qu’il se passait – après le deuxième tour, ils étaient devant. Je pense que cela change la donne dans la gestion de la course. »
« Je pense que c’est une opportunité pour nous, car si nous faisons un petit pas de plus, je pense que nous serons dans une très bonne position pour nous battre avec eux chaque week-end. »
Après le Grand Prix de Miami, la Scuderia Ferrari est toujours deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 52 points de retard sur Red Bull Racing.
Le pilote Ferrari Charles Leclerc travaillera avec un nouvel ingénieur de course à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne, septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola en Italie.
La Scuderia Ferrari a confirmé qu’à partir du lundi 13 mai, Xavi Marcos ne sera plus l’ingénieur de course de Charles Leclerc, il occupera à partir de là un autre poste au sein de l’écurie de Maranello. Marcos sera remplacé par Bryan Bozzi qui travaille déjà chez Ferrari depuis dix ans.
« La Scuderia Ferrari annonce qu’à partir du lundi 13 mai, Xavi Marcos apportera sa précieuse expérience acquise en tant qu’ingénieur de course au sein de l’équipe de Formule 1 au développement d’autres programmes importants de l’entreprise. » peut-on lire dans un court communiqué de presse.
« Ferrari annonce que Bryan Bozzi, qui travaille dans l’équipe depuis dix ans, actuellement en tant qu’ingénieur de performance chez Charles Leclerc, assumera désormais le rôle d’ingénieur de course à partir du Gran Prix du Made in Italy et de l’Emilie-Romagne programmé le week-end prochain à Imola. »
L’écurie italienne n’a pas donné les raisons exactes de ce changement. Charles Leclerc pour sa part est actuellement troisième au championnat du monde des pilotes avec cinq points de retard sur le pilote Red Bull Sergio Perez. Le Monégasque commencera à travailler avec son nouvel ingénieur cette semaine dans le cadre de tests privés organisés à Fiorano.
Nico Hülkenberg a admis que la présence d’Andreas Seidl – actuel PDG de Sauber Motorsport, qui dirigera bientôt la future équipe d’usine Audi – a joué un rôle clé dans sa signature chez Audi à partir de la saison 2025.
L’annonce a été officialisée il y a quelques jours : Nico Hülkenberg quittera l’écurie Haas à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre Sauber (actuellement Stake F1) l’an prochain, avant de débuter en tant que pilote Audi à partir de 2026. Chez Sauber/Stake/Audi, le pilote allemand retrouvera Andreas Seidl avec qui il a pu travailler dans le passé chez Porsche dans le programme d’Endurance lorsqu’ils ont remporté ensemble les 24 Heures du Mans en 2015.
Interrogé sur l’influence de Seidl dans sa décision de rejoindre Audi, Nico Hülkenberg a déclaré : « Il a été un facteur déterminant. Il est l’un des décideurs, l’une des personnes les plus hautes et clés de la direction d’Audi. »
« Bien sûr, c’est passé par lui, et c’est un gars très direct, il a toujours été très direct avec moi. Je me souviens de 2020, avant le début de la saison, je n’étais pas sûr de ce que je voulais faire [après avoir quitté Renault fin 2019]. »
« Je lui ai téléphoné et il était chez McLaren à ce moment-là. Je lui ai dit : ‘Y a-t-il peut-être une chance pour moi ?’ et il m’a répondu : ‘Non, n’espère même pas, ça n’arrivera pas. »
« Cette fois-ci [avec le projet Audi], quelques années plus tard, c’est très différent et il était très désireux de me signer et de m’avoir. »
Après une longue période d’absence à la suite de son départ de chez Renault fin 2019, Nico Hülkenberg a eu une autre chance de revenir en tant que titulaire grâce à l’équipe Haas en 2023. Désormais, l’Allemand débutera un nouveau chapitre dans sa carrière avec Audi, fruit d’un travail acharné selon lui.
« Je suis heureux et je pense que c’est une récompense pour le bon travail que moi et mon équipe avons accompli. Je pense que c’est le mérite du bon travail effectué au cours de la dernière année et demie. » ajouté Hülkenberg.
« Depuis le retour [en 2023], je sens…bien sûr j’ai commis quelques erreurs, mais dans l’ensemble, la performance a été bonne, elle était là. Je sais aussi combien j’ai travaillé et investi pour cela, je suis dans un bon état d’esprit et heureux maintenant, depuis mon retour, par rapport à la fin de la saison 2019. »
« J’accepte tout ça, je le vis probablement plus consciemment, j’en profite davantage aussi, les mauvais jours comme les bons jours. »
Lando Norris a déclaré qu’il était « plus confiant que jamais » que sa première victoire en Formule 1 arriverait cette année après un début de saison prometteur pour McLaren.
Après 109 Grands Prix disputés depuis le début de sa carrière en catégorie reine en 2019, le Britannique Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1 à Miami au volant d’une McLaren mise à jour et qui lui a permis de tenir tête au champion du monde en titre Max Verstappen, deuxième à l’arrivée de l’épreuve.
Interrogé après sa victoire, Lando Norris a indiqué qu’il savait que « son heure approchait » après avoir décroché sept podiums en 2023 et deux depuis le début de la saison 2024 en Australie et en Chine.
« Décrocher une première victoire est toujours incroyable ! Bien sûr, il y a eu des moments où nous étions proches, et je n’ai jamais réussi à convertir cela en victoire, mais je n’étais pas inquiet. » a déclaré Lando Norris à Miami après sa victoire.
« Même si beaucoup de gens doutaient que je sois capable de réussir et de gagner une course, je n’étais pas inquiet. J’ai été plus confiant que jamais cette année, parce que j’ai ce qu’il faut et l’équipe a ce qu’il faut, et j’ai été patient. »
« J’ai juste fait mon travail et exécuté mes courses, exécuté mes qualifications, fait ce que je peux faire de mieux, et je savais que mon heure approchait. »
Le Britannique a également fait l’éloge de McLaren pour son travail acharné dans les coulisses, avec une multitudes d’améliorations techniques introduites sur sa monoplace à Miami.
« Nous n’étions même pas en Q2 ici l’année dernière, et maintenant nous sommes au sommet, nous avons gagné une course. » a ajouté Norris.
« L’équipe a fait un travail insensé pour passer d’où nous étions à où nous en sommes maintenant. Nous avons grignoté, surtout ces derniers mois. Il y a eu beaucoup de travail acharné, et à chaque fois que vous apportez une mise à niveau, ce n’est pas si simple de sortir [en piste] et de montrer que c’est mieux. »
« Mais toutes ces petites choses s’assemblent et lorsque tous ces petits éléments se connectent, cela se transforme en une journée parfaite comme aujourd’hui. Donc, bien sûr, je dois dire un grand merci à toute l’équipe McLaren, à tous ceux qui sont à l’usine, à tous ceux qui sont ici [sur la piste]. »
« Il aurait été beaucoup moins probable que je gagne sans ces améliorations et sans le travail acharné qu’ils ont consacré à tout, donc je voudrais dire que ce n’est que le début et que j’ai déjà faim d’en avoir plus. »
Après le Grand Prix de Miami, Lando Norris occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Carlos Sainz.
Le Team Principal de l’équipe Williams, James Vowles, a indiqué qu’il n’était nullement question de remplacer Logan Sargeant par Andrea Kimi Antonelli avant la fin de la saison 2024 comme l’ont suggéré les rumeurs ces dernières semaines.
Il y a quelques jours, Andrea Kimi Antonelli a participé à des tests avec Mercedes au volant d’une monoplace de Formule 1 d’ancienne génération en Autriche puis à Imola. Ces essais, prévus de longue date, étaient destinés à offrir au jeune Antonelli un aperçu au volant d’une Formule 1, mais sans aucun objectif fixé.
Après ces tests donc, la machine a rumeur que sont les réseaux sociaux a fait son œuvre et voilà que le jeune Antonelli s’est vu attribuer par les internautes un baquet chez Williams à la place de Logan Sargeant à partir de la prochaine manche du championnat du monde qui est programmée à Imola du 17 au 19 mai.
Mais lorsqu’on a demandé clairement à James Vowles le week-end dernier à Miami s’il y a une possibilité que Logan Sargeant soit remplacé avant la fin de la saison 2024, le Team Principal de l’équipe Williams nous a répondu : « Disons-le de cette façon. Je n’ai pas parlé à Kimi [Antonelli] depuis Abou Dhabi l’année dernière. J’espère que cela va remettre les choses dans leur contexte. »
« Je ne sais rien de ce qui se passe actuellement lors des tests Mercedes. Nous cherchons, comme tout le monde, a voir ce que nous voulons faire avec notre line-up de pilotes pour la saison prochaine et nous avons notre propre programme pour jeunes pilotes. »
« Dans le cas de Kimi, je ne peux pas vraiment juger de son niveau, et s’il monte dans la voiture cette année, je l’ai toujours dit depuis le début, c’est une méritocratie. »
« Je n’ai aucune communication directe avec Mercedes sur ses performances lors des tests. Je comprends juste qu’il a fait des essais à Imola et je pense qu’il a également roulé en Autriche. »
« Logan [Sargeant] doit gagner sa place, et pour le moment, il a des objectifs difficiles où il doit se rapprocher beaucoup plus d’Alex [Albon]. Mais rien n’est prévu pour le moment pour le remplacer. »
James Vowles a insisté sur le fait que son équipe est actuellement trop occupée pour penser à changer de pilotes, notamment parce que Williams n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde depuis le début de la saison 2024.
« Nous avons actuellement des problèmes bien plus importants à résoudre que les conducteurs. Alex a le niveau pour se battre au championnat et pour le moment il ne marque pas de points et fondamentalement, nous avons la responsabilité d’améliorer notre voiture à l’avenir. » a ajouté Vowles.
« C’est ma principale préoccupation plus que toute autre chose et ce que nous faisons avec les pilotes à l’approche des années 2025 et 2026. »
Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1 dimanche dernier au Grand Prix de Miami sous le regard fier de son père Adam Norris depuis chez lui au Royaume-Uni, un instant magique pour Norris Sr qui attendait ce moment depuis très longtemps.
Norris a débuté sa carrière en Formule 1 avec McLaren en 2019 et a dû attendre plus d’une centaine de courses avant de décrocher enfin sa première victoire au Grand Prix de Miami 2024. Son plus grand fan reste son papa qui le suit depuis ses débuts en sport automobile, et bien qu’il soit la plupart du temps sur les circuits auprès de son fils, il n’était pas présent à Miami pour le jour tant attendu.
S’exprimant au micro de Sky Sports après la victoire de Lando Norris au Grand Prix de Miami, Adam Norris a déclaré : « Cela a pris du temps, je pense que tout le monde l’a déjà dit ! Cela a été incroyable, cela a pris 110 Grands Prix, mais quand j’y réfléchis, cela fait probablement 900 courses auxquelles j’ai participé au cours de seize dernières années. Cela a pris du temps, mais c’est là, nous y sommes arrivés ! » a déclaré très ému le papa de Lando Norris.
« J’ai compté 350 week-ends, puis toutes les autres courses. C’est juste génial, j’adore, je suis tellement heureux pour lui […] Cela prend beaucoup de temps [avant d’arriver à gagner en F1], tout le monde pense que cela se fait du jour au lendemain, mais c’est un long parcours. »
« Quand on débute [dans le sport automobile], on se demande ‘Est-ce que j’arriverai un jour en Formule 1 ?’ Quand vous arrivez en Formule 1, vous vous demandez : ‘Est-ce que je gagnerai un jour une course ? Donc, c’est juste incroyable. »
Lando Norris et son papa Adam Norris à Bahreïn
« Les gens ne réalisent pas qu’il y a beaucoup de mauvais jours à côté des bons jours et cela fait environ cinq ans que vous pensez ‘c’est trop, trop de week-ends loin de chez vous, loin de votre famille’ mais ça vaut le coup. »
Maintenant que l’objectif de décrocher une première victoire en Formule 1 a été atteint pour Norris, il ne reste plus qu’un seul objectif au Britannique comme le rappelle son père : « Il lui reste encore une chose, n’est-ce pas : devenir champion du monde ! »
Après le Grand Prix de Miami, Lando Norris est quatrième au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Carlos Sainz.
Oliver Mintzlaff, PDG des sports au sein du groupe Red Bull, assure qu’il ne craint absolument pas de voir partir son pilote vedette Max Verstappen à la concurrence, malgré les nombreuses rumeurs qui suggèrent que le Néerlandais pourrait choisir de rompre son actuel contrat avant son terme.
En début d’année, le poste de Christian Horner en tant que directeur de l’équipe Red Bull Racing et directeur général a fait l’objet d’un examen minutieux à la suite d’une enquête interne qui a rejeté les allégations de « comportement inapproprié » portées contre lui par une employée Red Bull.
Horner a donc été blanchi et a pu conserver son poste au sein de l’écurie Red Bull, mais cette affaire a laissé des traces et a révélé au grand jour une lutte de pouvoir en interne. Dans ce contexte, l’avenir de Max Verstappen au sein de l’équipe a été remis en question par de nombreux observateurs, mais le principal intéressé a toujours dit qu’il ne comptait pas quitter Red Bull tant qu’il aurait à sa disposition une monoplace lui permettant de gagner.
D’un autre côté, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ne cesse depuis quelques semaines d’envoyer un message clair à Max Verstappen en lui faisant comprendre qu’il serait bienvenue au sein de son équipe pour remplacer Lewis Hamilton qui rejoindra Ferrari à partir de 2025.
Mais lorsque le BILD am SONNTAG demande à Oliver Mintzlaff s’il n’a pas peur de perdre Max Verstappen, alors que le patron de Mercedes le courtise depuis un certain temps maintenant, l’Allemand a répondu : « Non. C’est un compétiteur pur-sang et il veut gagner chaque course, chaque qualification et chaque séance d’essais. »
« Cela nous connecte. C’est dans son ADN et dans le notre et il trouve des conditions idéales pour cela [chez Red Bull]. Nous avons créé une configuration unique, nous avons construit la meilleure voiture de Formule 1. »
Néanmoins, à chaque fois que Max Verstappen est interrogé sur son avenir, le Néerlandais évite soigneusement de faire une déclaration claire aux médias, le pilote Red Bull laissant toujours une porte entre ouverte. Malgré cela, Oliver Mintzlaff assure qu’il n’est pas du tout inquiet et estime que son pilote vedette ira jusqu’au terme de son contrat en 2028.
« Max a un contrat à long terme [jusqu’en 2028, ndlr] et n’a jamais dit qu’il ne voulait pas l’honorer. » ajouté Mintzlaff.
« Je ne suis pas du tout inquiet qu’il envisage de partir. Il faut juste que les choses se calment à nouveau maintenant. C’est ce que veut Max – et c’est ce que nous voulons aussi. Vous en avez également besoin si vous voulez réussir à long terme dans le sport, que ce soit en football ou en Formule 1. »
Concernant les déclarations du patron de Mercedes, Toto Wolff – qui flirte publiquement avec Max Verstappen – Mintzlaff pense que l’Autrichien devrait plus se concentrer sur son équipe et ses propres défis, alors que Mercedes connaît un début de saison difficile en 2024.
« Je comprends la pression que subissent Toto Wolff et peut-être d’autres équipes après des années de retard [sur Red Bull]. Mais je pense que Toto Wolff devrait se concentrer sur ses défis. Il en a assez, et cela a aussi quelque chose à voir avec le respect lorsqu’on continue de parler du personnel des autres équipes, ce n’est pas juste. »
Enfin, lorsqu’on lui demande s’il y a une seule raison pour laquelle Max Verstappen pourrait être tenté de quitter Red Bull pour éventuellement rejoindre Mercedes, Mintzlaff a répondu : « Non. Du moins, aucune à laquelle je puisse penser. »
« Comme je l’ai déjà dit, Max veut la voiture la plus rapide. Nous l’avons. Max veut devenir champion du monde. Avec nous, il a les meilleures chances. Et Max est un gars fidèle. »
« Il sait que Christian Horner [Team Principal de l’équipe] et Helmut Marko [conseiller motorsport] lui ont toujours fait confiance. Il apprécie cela. De plus, Red Bull est tout simplement une grande marque à laquelle il peut s’identifier. Il y a donc de nombreuses raisons de rester et aucune ne s’y oppose. »
Le Grand Prix de Miami, disputé le dimanche 05 mai et remporté par le pilote McLaren Lando Norris, a enregistré la plus forte audience télévisée en direct pour la Formule 1 aux Etats-Unis avec une moyenne de 3,1 millions de téléspectateurs regardant la course sur ABC et un pic de 3,6 millions selon la chaîne ESPN.
Le précédent record d’audience de la Formule 1 pour la télévision américaine était de 2,6 millions de téléspectateurs en moyenne lors du premier Grand Prix de Miami en 2022. L’année suivante, la course en Floride avait attiré 2,1 millions de téléspectateurs en moyenne.
ESPN a indiqué que la course Sprint du Grand Prix de Miami disputée le samedi 04 mai avait attiré en moyenne 946 000 téléspectateurs, soit la plus grande audience américaine pour ce format depuis l’introduction des Sprints en Formule 1 en 2021. La séance de qualifications du Grand Prix de Miami a attiré en moyenne 625 000 téléspectateurs.
Le Grand Prix de Miami 2024 détient donc désormais les trois meilleures audiences télévisées américaines en direct de l’histoire de la Formule 1, soulignant l’appétit croissant pour le championnat aux États-Unis.
Depuis l’arrivée de Netflix dans le paddock de la F1 avec sa série à succès Drive To Survive, la popularité de la catégorie reine aux Etats-Unis n’a cessé de croître au cours des dernières années, ce qui a poussé la Formule 1 à organiser pas moins de trois Grands Prix aux USA avec celui de Miami, celui d’Austin et celui de Las Vegas.
Le président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants des Etats-Unis a ouvert une enquête sur le rejet par la Formule 1 de la candidature d’Andretti Cadillac pour devenir la 11e écurie de la discipline.
NBC News – qui a rapporté l’information en exclusivité ce mardi – a eu accès à une lettre dans laquelle le représentant Jim Jordan accuse les dirigeants de la Formule 1 de s’être livrés à une conduite « anticoncurrentielle » en rejetant la candidature de l’écurie américaine d’entrer en f1 en 2025 ou 2026.
La lettre est datée du mardi 08 mai et est adressée à Greg Maffei, président-directeur général de Liberty Media, et à Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.
Dans sa lettre, Jim Jordan exige des documents et des communications sur le « processus d’évaluation de l’entrée de nouvelles équipes » dans le sport. Il donne à la Formule jusqu’au 21 mai pour répondre.
« Retarder d’un an l’entrée d’Andretti Cadillac en Formule 1 nuira aux consommateurs américains au profit des équipes de Formule 1 [en place]. » Peut-on lire dans cette lettre.
« Limiter le nombre d’équipes en Formule 1 augmentera le prix du sponsoring ou de l’achat d’une équipe de Formule 1 existante. »
« Alors que le comité examine cette question et envisage une législation potentielle autour de la structure et de la compétition des ligues sportives, nous écrivons pour demander un briefing au niveau du personnel sur la décision de refuser la candidature d’Andretti Cadillac à rejoindre la Formule 1. »
Le clan Andretti de son côté a rapidement réagi et a déclaré à NBC News : « Nous sommes heureux que le comité judiciaire de la Chambre des représentants ait décidé d’enquêter sur les pratiques de Liberty Media et de la FOM, comme l’a demandé la semaine dernière un groupe bipartite de législateurs. »
« Notre objectif reste de bâtir une équipe de Formule 1 de classe mondiale et notre travail se poursuit à un rythme soutenu. »
La Formule 1 et Liberty Media n’ont fait aucun commentaire dans l’immédiat.
Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a admis qu’il attend de voir ce que Max Verstappen va décider pour son avenir avant de prendre une décision pour annoncer le remplaçant de Lewis Hamilton à partir de la saison 2025.
Depuis l’annonce choc faite en début d’année concernant le futur départ de Lewis Hamilton de chez Mercedes pour rejoindre Ferrari en 2025, Toto Wolff est à la recherche d’un pilote pour occuper le baquet qui sera laissé vide par le septuple champion du monde l’an prochain.
Dernièrement, des rumeurs ont suggéré que le pilote Red Bull Max Verstappen – sous contrat avec son équipe jusqu’en 2028 – pourrait être intéressé de rejoindre Mercedes, mais Max Verstappen a déjà indiqué à plusieurs reprises qu’il n’avait aucunement l’intention de rompre son actuel contrat pour rejoindre l’écurie du constructeur allemand.
Malgré les propos de Verstappen, le patron de Mercedes pour sa part a indiqué qu’il serait évidemment intéressé par le Néerlandais, qui est depuis 2022 le pilote le plus performant de la grille, mais que la décision d’éventuellement quitter Red Bull ne peut être prise que par le triple champion du monde.
Le week-end dernier à Miami, Wolff a de nouveau indiqué qu’il attendait toujours de voir ce que décidera Max Verstappen avant de choisir le futur remplaçant d’Hamilton.
« Il y a toujours beaucoup de réunions [avec des pilotes], mais je ne peux pas vraiment en dire plus à propos du deuxième pilote. » a répondu l’Autrichien, cité par Sky Sports, lorsqu’on lui a demandé si Mercedes connaissait déjà le nom du futur coéquipier de George Russell en 2025.
« Je pense que nous avons déjà parlé des possibilités. Mais je veux être juste avec tous ces gars et ne pas donner l’impression que nous jouons aux échecs avec des humains, parce que ce n’est pas ce que nous faisons. »
« Nous voulons prendre notre temps, voir ce que décide Max, et en même temps, surveiller les autres pilotes. Carlos [Sainz] a encore été très fort à Miami et c’est pourquoi nous sommes un peu en mode observation en ce moment. »
« Comme je l’ai déjà dit, si j’étais lui [Max Verstappen], je ne partirais pas, du moins pas en 2025. Mais tout est dans son…il est leader [au championnat pilotes], il est le meilleur en ce moment, et c’est pourquoi c’est à lui de prendre ces décisions. »
« Il n’y aura peut-être pas de décision, peut-être que tout continuera comme avant, mais c’est aussi une orientation pour nous. »
Toto Wolff, le patron de l’équipe Mercedes, a lui aussi confirmé qu’il voyait passer depuis quelques temps de nombreux CV envoyés par des employés de chez Red Bull, l’Autrichien faisant ainsi écho aux propos tenus par le PDG de McLaren à Miami le week-end dernier.
Officiellement, le Britannique a pris sa décision il y a de cela déjà quelques mois, mais pour le PDG de McLaren, l’ambiance délétère chez Red Bull depuis la mise en avant de « l’affaire Horner » a très certainement joué un rôle dans la prise de décision de Newey. Dans ce contexte, Brown a révélé que McLaren avait déjà reçu « de nombreux CV » de la part d’employés de chez Red Bull: « Oui, nous avons constaté une augmentation du nombre de CV provenant de l’équipe [Red Bull]. » a déclaré aux médias l’Américain le week-end dernier au Grand Prix de Miami.
Interrogé à son tour, le patron de Mercedes, Toto Wolff, a lui aussi confirmé que son équipe commençait à recevoir des CV en provenance de Red Bull : « Zak [Brown, PDG de McLaren] a absolument raison. Nous voyons des CV Red Bull à tous les niveaux. » a confirmé Toto Wolff à Sky Sports.
« Mais je dirais que cela n’a rien d’extraordinaire. Les gens changent d’équipe pour changer d’environnement […] Pour nous, je pense qu’il est important de développer l’équipe, avoir des personnes fortes et, espérons-le, obtenir des résultats interessants. »
« Avoir des personnes compétentes en provenance d’autres équipes chez Mercedes pour nous permettre de faire un voyage passionnant vers la récupération. »
Red Bull répond
Christian Horner, le patron de Red Bull, a ensuite été interrogé sur les commentaires de ses homologues de chez Mercedes et McLaren et le Britannique a révélé que Red Bull avait embauché plus de 200 personnes en provenance de chez Mercedes pour travailler sur leur nouveau groupe motopropulseur 2026, qui sera fabriqué en interne en partenariat avec Ford.
« Les deux personnes impliquées parlent beaucoup. Je ne vais pas me laisser entrainer là-dedans. A la place de Toto [Wolff], je resterais concentré sur ses propres problèmes. » a déclaré Horner.
« Je n’ai aucun doute sur la force et la profondeur de Red Bull. Bien sûr, il y a toujours des mouvements entre les équipes. »
« Je ne sais pas combien de personnes nous avons employées de chez McLaren cette année ? Chez Mercedes, nous avons embauché 220 personnes. 220 personne de HPP [département moteur de Mercedes] dans le département des groupes motopropulseurs Red Bull. »
« Donc, quand on parle de perdre des gens, je serais plus inquiet de perdre 220 personnes, plutôt que d’un CV ou deux. » a ajouté Horner.
Sergio Perez a expliqué pour quelle raison il s’est complétement loupé au premier virage lors du départ du Grand Prix de Miami dimanche dernier, le pilote Red Bull ayant manqué de peu d’harponner son coéquipier Max Verstappen ainsi que les deux Ferrari.
Quatrième sur la grille de départ du GP de Miami, Sergio Perez a pris un envol spectaculaire et s’est retrouvé en deuxième position au premier virage devant les deux pilotes Ferrari. Cependant, le Mexicain est arrivé avec beaucoup trop de vitesse et a donc tiré tout droit, manquant de peu de faire un véritable carnage et passant à seulement quelques centimètres de l’arrière de la monoplace de son coéquipier.
Pour cette action, la FIA n’a pas déclenché d’enquête contre Perez, mais les pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz, n’ont pas hésité après l’arrivée de la course à critiquer l’attaque peut-être un peu trop « optimiste » du Mexicain, Carlos Sainz n’hésitant pas à comparer cette manœuvre à celle de Daniil Kvyat en Chine il y a quelques années et qui lui avait valu le surnom de « Torpedo ».
Interrogé après l’arrivée de l’épreuve, Sergio Perez a expliqué qu’il a été surpris par le manque d’adhérence en arrivant au premier virage : « Dès que j’ai plongé [à l’intérieur] de Charles [Leclerc], j’ai pu voir que dès que j’ai freiné il n’y avait aucune adhérence du tout, comme nous l’avons vu hier avec Lewis [lors de la course Sprint]. Hors trajectoire ici, surtout au virage 1, il n’y a pas d’adhérence, et donc j’ai eu beaucoup de mal. » a expliqué Perez.
En course ensuite, Sergio Perez n’a jamais été capable d’aller chercher un podium à la régulière et lorsqu’on lui demande pour quelle raison il a eu du mal à être dans le rythme à Miami, le Mexicain a répondu : « Je pense que nous avions un peu de déséquilibre. »
« C’est quelque chose que nous devons revoir pour découvrir ce qu’il s’est passé. Nous devons apprendre de cette course, car oui, j’ai manqué de rythme. » a-t-il ajouté.
Sergio Perez a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Miami à la cinquième place, mais une pénalité infligée à Carlos Sainz longtemps après l’arrivée a permis au pilote Red Bull de gagner une position, il termine donc quatrième.
Le patron de Red Bull, Christian Horner, a déclaré que Max Verstappen a subi « pas mal de dégâts » sur sa monoplace dimanche dernier au Grand Prix de Miami après avoir heurté une quille sur le circuit.
Au Grand Prix de Miami, Max Verstappen – qui était en tête de la course – a heurté une quille qui matérialisait le point de corde à la chicane dans le dernier secteur du tracé. Cette quille en plastique a frappé l’aileron avant de la Red Bull, puis a glissé le long du ponton avant de finalement tomber au sol quelques mètres plus loin.
Cet incident a incité Max Verstappen à demander à son équipe de vérifier l’état de son aileron avant, alors que le Néerlandais a ensuite réalisé son arrêt au stand quelques tours plus tard après la fin de la VSC déclenchée justement pour permettre aux commissaires de retirer la quille percutée quelques instants plus tôt par le pilote Red Bull.
Pour le reste de la course, Max Verstappen n’a jamais réussi à trouver suffisamment de rythme pour rattraper le leader Lando Norris et terminera finalement le Grand Prix de Miami à la deuxième place devant la Ferrari de Charles Leclerc.
En réfléchissant à la course de son pilote par la suite, Christian Horner a suggéré que l’impact avec la quille a causé suffisamment de dégâts sur la monoplace de Verstappen pour l’empêcher d’aller chercher la McLaren de Lando Norris en tête de la course.
« Il a heurté la quille au 20e tour, et cela a en fait causé pas mal de dégâts en dessous de la voiture. Nous devons encore examiner exactement quel a été l’effet. » a déclaré Horner ce dimanche soir à Miami.
« Il avait assez de rythme à ce moment-là, il s’éloignait d’Oscar [Piastri] qui était derrière et de Lando [Norris] avant de subir ces dégâts. Ensuite, nous nous sommes arrêtés au stand. La voiture de sécurité est sortie au meilleur moment pour Lando et lui a offert un arrêt gratuit. »
« A partir de là, évidemment, ce n’était pas génial pour nous parce que nous étions sur des pneus plus vieux de cinq, six ou sept tours. Et avec les dégâts, je pense que la deuxième place était en fait un résultat décent. »
Invité à donner plus de détails concernant les dégâts sur la Red Bull, Horner a ajouté : « Il y en avait pas mal. Il manque une quantité [de carbone] autour du plancher arrière gauche. Je pense que quand on regarde sur les photos, on peut comprendre que ce n’est pas conçu comme ça. »
Max Verstappen pour sa part a affirmé après l’arrivée de l’épreuve qu’il n’avait constaté aucune différence au volant de sa monoplace après avoir heurté cette quille : « Peut-être qu’elle était déjà endommagée, je ne sais pas. »
« Moi j’ai heurté la borne et mon rythme était le même, donc je ne savais pas vraiment s’il y avait des dégâts. » a insisté le Néerlandais en laissant penser que les dégâts ont pu être causés à un autre moment.
Après le Grand Prix de Miami, Max Verstappen conserve tout de même la tête du championnat du monde des pilotes avec 35 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.