Coulthard : « L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres »

David Coulthard pense que les deux titres remportés par Max Verstappen ne signent pas forcément le début d’une « ère Verstappen » pour plusieurs années. L’équipe Red Bull aura en effet fort à faire l’année prochaine pour maintenir son hégémonie.

Après un titre 2021 controversé et une rude bataille entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, le Néerlandais a décroché le titre 2022 avec plus de facilité, remportant 15 des 22 Grands Prix de la saison. Au début de la campagne, Ferrari semblait pourtant en mesure de concurrencer l’écurie autrichienne mais, dés la mi-saison, Max Verstappen a tiré son épingle du jeu, prenant le large au classement pilotes. Il a ainsi décroché le titre au Japon quatre courses avant la fin de la saison.

Cependant, l’année prochaine pourrait être plus difficile pour Red Bull : Mercedes a réalisé beaucoup de progrès en fin de saison tandis que Ferrari devrait être en mesure de tirer les enseignements des erreurs commises en 2022, sous la houlette d’un nouveau chef d’équipe puisque Mattia Binotto a déposé sa démission la semaine dernière.

Il faut aussi prendre en considération que l’équipe de Milton Keynes a été pénalisée pour avoir enfreint le plafond budgétaire 2021 et voit donc son temps en soufflerie réduit de 10%. Les 70% d’essais aérodynamiques dont bénéficie l’équipe championne en 2022 passeront donc à 63%. David Coulthard considère que cela pourrait entraver la conception d’une monoplace capable de remporter des titres dans les années à venir.

« L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres« , a déclaré l’ancien pilote de F1 dans les colonnes de Formule1.nl.

« Pas parce que ce n’est pas un pilote brillant, mais il n’aura peut-être pas une voiture capable de remporter des titres dans les saisons à venir. Personne ne peut le savoir à l’avance. »

« Lewis aurait pu être neuf fois champion au lieu de sept. En même temps, il a souvent été dans une bonne voiture mais ça n’a pas été le cas d’un pilote comme Alonso. Alors que ce dernier a également remporté deux titres de suite en 2005 et 2006 – tout comme Verstappen maintenant – et personne ne pouvait alors imaginer que ça s’arrêterait là. »

« Alonso aurait dû avoir plus de deux titres », a expliqué David Coulthard, « mais ses choix et les dieux de la course l’ont mis dans la position où il pilotera pour Aston Martin l’année prochaine et les chances qu’il devienne champion sont minces. » Et cela, même si Fernando Alonso a toujours « les compétences », selon la conclusion de l’Ecossais.

Des idées de cadeaux de Noël

Si vous cherchez encore des idées de cadeaux à moins de trois semaines du réveillon de Noël, voici deux très beaux livres qui raviront les passionnés de sport automobile.

Dans l’ouvrage Champions du monde de F1, des hommes et des voitures… écrit par Daniel Ortelli et Loïc Chenevas-Paule, vous pourrez (re)découvrir tous les champions de la discipline reine, à partir de 1950 et jusqu’à Max Verstappen à travers une série de photos exceptionnelles et inédites. Préface de Jean-Louis Moncet.

Paru le 2 décembre 2022 aux éditions Casa. 176 pages, 34,95€

Par ailleurs, Histoires de la F1 est la réédition d’un ouvrage paru fin 2020 et écrit par Daniel Ortelli et Antoine Grenapin, . Il couvre la période du début des années 60 jusqu’en 2006. Cette édition augmentée évoque les années Ferrari de Michael Schumacher et les deux titres de Fernando Alonso chez Renault, avec une préface de Bernie Ecclestone.

Paru le 25 novembre 2022 aux éditions Casa. 232 pages, 34,95€

Les deux livres témoignent de la passion pour la F1 qui anime les auteurs depuis plusieurs années. Vous y trouverez de très nombreuses photos issues des fonds d’archives de Getty Images, de Jean-François Galeron et de tant d’autres photographes d’exception qui racontent depuis 70 ans, chacun à leur manière, la légende de la Formule 1.

Magnussen reçoit le trophée Lorenzo Bandini

Annoncé en septembre, le Trofeo Lorenzo Bandini a été remis ce dimanche à Kevin Magnussen à l’issue de la saison 2022, lors d’une cérémonie qui a eu lieu en Italie.

Après une année passée sur la touche, le pilote danois avait été rappelé par l’équipe Haas pour remplacer le Russe Nikita Mazepin dans le contexte d’invasion de l’Ukraine par la Russie. En dépit de son manque de préparation, Magnussen a réalisé d’honorables performances cette saison à bord de sa VF-22, terminant à plusieurs reprises dans les points et signant même une pole position surprise à Interlagos au Brésil en fin de saison. Pour ses performances, le pilote danois s’est donc vu remettre le trophée Lorenzo Bandini cette année.

Le trophée Bandini est un prix généralement décerné à une figure de proue du monde de la Formule 1, désignée par un comité spécial, et remis dans la municipalité de Brisighella, une ville située en Émilie-Romagne,. Il a été créé en 1992 pour honorer la mémoire du pilote italien décédé en 1967 lors du Grand Prix de Monaco.

Pour rappel, Lewis Hamilton avait obtenu cette récompense en 2010, Max Verstappen en 2016. En 2020, c’est Charles Leclerc qui avait été primé.

Kevin Magnussen a signé un contrat pluriannuel avec l’équipe Haas et sera donc à nouveau présent sur la grille en 2023. L’équipe américaine a récemment annoncé le nom de celui qui sera son coéquipier : ce sera Nico Hülkenberg, lui-même de retour après plusieurs années passées en tant que réserviste chez Aston Matin.

Leclerc : « Il faudra compter sur Mercedes en 2023 »

Le pilote Ferrari Charles Leclerc s’est exprimé au sujet de la saison prochaine :  il espère que sa monoplace sera aussi rapide que la Red Bull en ligne droite et s’attend à ce que l’équipe Mercedes revienne à son meilleur niveau.

La saison 2022 avait démarré sur les chapeaux de roue pour Charles Leclerc, ce qui nous promettait une bataille serrée entre Ferrari et Red Bull au championnat. Mais certaines erreurs stratégiques ou de pilotage n’ont pas permis au Monégasque de maintenir son avance, laissant ainsi Max Verstappen prendre le large au classement pilotes dés cet été.

Quand nos confrères de AMUS lui ont demandé quelle serait la clé pour 2023 maintenant que les pilotes connaissaient la voiture et que l’équipe avait pu s’habituer aux nouvelles règles, Charles Leclerc a simplement répondu : « Nous devons juste nous améliorer. Il faut éliminer les points faibles. Nous avons quelques idées pour cela. »

« La maniabilité n’a jamais été un problème depuis que je pilote pour Ferrari. C’était toujours bien. Je n’ai jamais été limité là-dessus. Nous avons fait un grand pas en avant avec les performances du moteur. Bien sûr, cela aide. »

« [S’il y avait un seul point faible à éliminer], ce serait de trouver un moyen d’être aussi rapide que Red Bull dans les lignes droites. »

Concernant Red Bull, on peut dire que les duels entre Verstappen et Leclerc sont restés propres en 2022 : « Nous nous connaissons très bien. Mais je ne pense pas que ce soit la raison pour laquelle les choses étaient plus calmes entre nous. Je pense que la différence avec Max VS Lewis l’an dernier est que nous étions à des moments différents de la saison. Nos duels étaient au début de l’année. Après ça, soit j’avais une grosse avance au championnat, soit Max était loin devant. Vous prenez moins de risques dans ces cas-là. C’était donc plus dans la nature du championnat. Si on se bat jusqu’au bout en 2023, je pense que ce sera plus dur. »

Au sujet de Mercedes, le pilote de 25 ans considère qu’il faudra compter sur eux en 2023 contrairement à la saison dernière où les résultats de l’équipe de Brackley étaient plus incertains.

« Je compte sur eux. Cette saison, vous ne saviez jamais à quoi vous attendre de leur part. Vous ne saviez jamais s’ils seraient lents ou rapides. Surtout en qualifications. Ils étaient généralement en meilleure posture durant la course. Je suis sûr qu’ils conserveront les bons côtés de la voiture et qu’ils seront rapides la saison prochaine. »

Restructuration capillaire pour Bottas

Valtteri Bottas était ce week-end la star des réseaux sociaux, arborant un style capillaire « rétro » qui semble revenir au goût du jour.

Le pilote finlandais avait déjà marqué les esprits avec quelques éléments de style originaux cette année : après le bob du circuit Paul Ricard que toute l’équipe Alfa Romeo avait ensuite adopté, Valtteri Bottas portait une magnifique moustache en fin de saison. Mais ce week-end, il a publié sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle il arbore la fameuse coupe mulet, très à la mode dans les années 80.

On découvre que le pilote Alfa Romeo profite de la trêve pour se reposer en Australie, pays moteur de ce « revival » de la nuque longue, où il a donc pris le temps d’aller chez le coiffeur.

L’ancien coéquipier de Lewis Hamilton deviendrait-il lui aussi un nouveau lanceur de tendances?

Les hommages se multiplient en F1 après la mort de Patrick Tambay

Le monde de la F1 a rendu hommage à Patrick Tambay après l’annonce ce dimanche du décès à l’âge de 73 ans de l’ancien pilote de Formule 1 français.

Vainqueur de deux Grands Prix (Hockenheim en 1982 et Imola en 1983) au cours de sa carrière en F1, Patrick Tambay est décédé à l’âge de 73 ans. Le Français avait pris part à 114 Grands Prix en Formule 1 et avait roulé notamment pour de grandes écuries telles que Ferrari, Renault ou encore McLaren. Au cours de sa carrière en catégorie reine, Tambay a décroché onze podiums, cinq pôles position et deux victoires (les deux avec la Scuderia Ferrari).

Passé également par l’Endurance, Tambay a participé aux prestigieuses 24H du Mans à quatre reprises, il obtiendra comme meilleur résultat dans la Sarthe une quatrième place en 1989 avec l’équipe Silk Cut Jaguar.

Tout au long de la journée, les hommages se sont multipliés , à commencer par la Scuderia Ferrari : « Nous sommes tous attristés par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. » a indiqué l’écurie de Maranello dans un court communiqué.

« Il fut l’une des véritables stars des années 80 remportant deux courses avec la Scuderia et contribuant à remporter les titres Constructeurs en 1982 et 1983. »

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit « profondément attristé » par la nouvelle : « Je suis profondément attristé par le décès de Patrick Tambay, double vainqueur du Grand Prix de Formule 1 et pilote des 24 Heures du Mans. »

« Toute la communauté FIA rend hommage à sa vie remarquable. Nos pensées vont à sa famille et ses proches. »

L’écurie McLaren pour laquelle Tambay a roulé entre 1978 et 1979 a également publié un court communiqué : « Chez McLaren, nous sommes tous attristés par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. »

« C’était un pilote talentueux, qui a couru pour McLaren de 1978 à 1979. Nos pensées vont à sa famille et à ses amis. »

Sobrement, l’équipe Alpine (anciennement Renault) a déclaré : « Repose en paix, Patrick Tambay. Toujours dans la famille Alpine – Renault. »

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a souligné pour sa part « le grand talent » de Patrick Tambay tout au long de sa carrière : « Je suis attristé par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. » a déclaré l’Italien.

« Il a été un grand talent et un ambassadeur de la Formule 1 tout au long de sa vie. Il nous manquera profondément à tous et nos pensées et nos prières accompagnent sa famille et ses amis en ce moment triste. »

Après avoir pris sa retraite de la course, Patrick Tambay a travaillé comme commentateur pour la télévision française et a également été adjoint au maire de la ville du Cannet dans le sud de la France. Il a également été le parrain du champion du monde 1997 Jacques Villeneuve.

Le maire de Cannes dans les Alpes Maritimes, David Lisnard, a lui aussi rendu hommage à cet ancien Cannois : « Il a été au départ de 114 grands prix de F1 dont au sein des écuries McLaren, Ferrari ou Renault. Ancien Cannois où il avait scolarisé certains de ses enfants, engagé politiquement pour sa ville du Cannet et son département, Patrick Tambay vient de succomber à une longue maladie. » a déclaré David Lisnard sur ses réseaux sociaux.

« Je l’avais admiré comme sportif de haut niveau, notamment pilote talentueux de formule 1, et connu comme élu local au Cannet. Toujours digne et positif, y compris dans la maladie, Patrick Tambay était une belle personne. »

Décès de l’ancien pilote de F1 Patrick Tambay

L’ancien pilote de Formule 1 Patrick Tambay – qui a couru en catégorie reine entre 1977 et 1986 – est décédé à l’âge de 73 ans a annoncé sa famille à l’AFP ce dimanche 4 décembre.

Vainqueur de deux Grands Prix (Hockenheim en 1982 et Imola en 1983) au cours de sa carrière en F1, Patrick Tambay est décédé à l’âge de 73 ans. Le Français avait pris part à 114 Grands Prix en Formule 1 et avait roulé notamment pour de grandes écuries telles que Ferrari, Renault ou encore McLaren.

Au cours de sa carrière en catégorie reine, Patrick Tambay a décroché onze podiums, cinq pôles position et deux victoires (les deux avec la Scuderia Ferrari).

Passé également par l’Endurance, Tambay a participé aux prestigieuses 24H du Mans à quatre reprises, il obtiendra comme meilleur résultat dans la Sarthe une quatrième place en 1989 avec l’équipe Silk Cut Jaguar.

Après avoir raccroché le casque, Patrick Tambay s’est ensuite tourné vers la radio où il est devenu consultant pour RMC au début des années 2000 pour commenter les courses de Formule 1.  Atteint de la maladie de Parkinson depuis plusieurs années, Patrick Tambay s’est éteint auprès de sa famille à l’âge de 73 ans.

F1only.fr présente ses condoléances à sa famille et ses proches…

Red Bull : « Une saison exceptionnelle, mais tout n’a pas été parfait » selon Marko

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, insiste sur le fait que son équipe cherchera à être tout aussi dominante que cette saison en 2023, mais l’Autrichien sait que la fiabilité reste encore à l’heure actuelle l’un des plus gros points faibles.

Bien que Red Bull a largement dominé la saison 2022 avec dix-sept victoires à son actif, le début de campagne a été marqué par trois abandons en trois courses en raison de problèmes de fiabilité.  Red Bull a toutefois immédiatement réagi et a réussi à régler ces problèmes de fiabilité qui ne se sont plus manifestés par la suite.

Cependant, Helmut Marko sait que Red Bull devra connaître une saison « parfaite » en 2023 si elle souhaite décrocher le titre mondial constructeurs une deuxième année consécutive.

« Nous voulons être tout aussi dominants en 2023, et même si c’est très difficile, il y a toujours place à l’amélioration. » estime Helmut Marko dans les colonnes de Sport Bild.

« Nous avons une marge de progression en termes de fiabilité. Lors des trois premières courses [en 2022], nous avons abandonné trois fois à cause d’un défaut technique. Et au Brésil [seule course remportée par Mercedes], la configuration n’était pas bonne. »

« Nous avons fait une saison exceptionnelle, mais tout n’a pas été parfait. Nous avons encore besoin de connaître une journée parfaite pour battre Mercedes et Ferrari. »

Lorsqu’on lui demande quel sera le plus grand rival de Red Bull en 2023, l’Autrichien a répondu : « Ferrari est forte, mais Mercedes sera plus forte dans son ensemble, surtout avec un pilote comme Lewis Hamilton, il est toujours un pilote de haut niveau. »

« Bien que Ferrari ait aussi un très bon pilote avec Leclerc, mais il commet toujours des erreurs. » a ajouté Marko.

Helmut Marko estime que Mercedes – qui a terminé troisième au championnat du monde en 2022 – va bénéficier de plus de temps en soufflerie comme le stipule la réglementation, ce qui va inévitablement permettre à l’écurie du constructeur allemand de faire un grand pas en avant en 2023.

« Bien qu’ils ne soient pas encore au top, ils vont avoir plus de temps dans la soufflerie pour développer la voiture. Mais je ne suis pas trop inquiet parce que nous sommes sur la bonne voie pour 2023 et avec Max nous avons le meilleur pilote du plateau. »

Red Bull n’a jamais considéré Mick Schumacher pour son poste de réserviste

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, assure que l’équipe de Milton Keynes n’a jamais considéré l’Allemand Mick Schumacher comme une option pour occuper le poste de pilote de réserve en 2023.

Le jeune Mick Schumacher ne sera pas sur la grille de la Formule 1 en 2023 car l’équipe Haas – pour laquelle il pilotait en 2021 et 2022 – n’a pas souhaité renouveler son contrat en raison de ses résultats jugés décevants. L’Allemand sera remplacé l’an prochain chez Haas par son compatriote Nico Hülkenberg.

De son côté, Red Bull était à la recherche d’un pilote de réserve, et l’écurie de Milton Keynes a choisi de signer son ancien pilote, l’Australien Daniel Ricciardo, qui participera l’an prochain à des démonstrations et travaillera dans le simulateur à l’usine.

Lorsqu’on lui demande si Mick Schumacher a été une option pour Red Bull à un moment donné pour occuper ce poste de pilote de réserve en 2023, Helmut Marko a répondu : « Non. »

« Non, il ne l’a jamais été car il a toujours fait partie du programme Ferrari, c’est pourquoi il n’était pas intéressant pour nous. » a expliqué l’Autrichien à Sport Bild.

« D’autant plus que notre pilote de réserve doit participer à de nombreux événements sponsorisés aux Etats-Unis. Ricciardo [Daniel] est donc la bonne personne avec son profil et son image. »

L’an prochain, Mick Schumacher pourrait trouver refuge chez Mercedes en tant que réserviste, c’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le directeur de l’équipe du constructeur allemand, Toto Wolff : « Mick est quelqu’un qui a toujours été proche de notre cœur à cause de Michael et de toute sa famille. »

« Ralf était en DTM depuis longtemps pour nous, son fils [David] pilote pour Mercedes en GT, et c’est un jeune homme [Mick Schumacher] intelligent et bien élevé, il a eu beaucoup de succès dans les catégories inférieurs. »

« Nous pensons que nous pouvons nous occuper de lui si la situation devait se produire, mais nous n’avons pas vraiment posé la plume sur le papier, nous ne nous sommes pas vraiment rapprochés des conditions. »

« Je le dis ouvertement parce que je pense qu’il conviendrait, mais nous devons arriver [à un accord], voir si Sabine [Kehm, manager de Mick] le veut, et ensuite nous verrons. » a conclu Wolff.

La Formule 1 aurait perdu sa magie avec des monoplaces « standards »

Ross Brawn a défendu le système de plafonnement des coûts introduit en F1 en 2021, le Britannique estimant que ce budget capé était une bien meilleure idée que d’avoir des monoplaces standards comme cela avait été évoqué il fut un temps.

Depuis la saison 2021, les dix équipes de la grille doivent opérer sous un plafond des coûts fixé à 145 millions de dollars pour la première année, avant d’être abaissé à 140 millions pour la saison 2022. Le plafonnement des coûts en F1 est censé mettre fin [en théorie] à l’écart de dépenses grandissant entre les gros dépensiers et les équipes disposant de moins de ressources, ainsi que le différentiel de performance sur la piste qui en résulte.

Cela donne également aux grandes équipes la certitude du montant qu’elles ont à investir pour être au sommet, et de l’espoir et de la stabilité aux petites équipes. Cela réduit également le coût global de la F1, qui a connu une croissance exponentielle au cours des dernières décennies. Le plafond couvre les dépenses liées aux performances de la voiture, mais exclut tous les coûts de marketing, les frais de pilote de course et les coûts des trois employés les mieux rémunérés de l’équipe.

Après avoir déjà opéré deux saisons sous plafonnement des coûts, la Formule 1 – par la voix de son directeur technique Ross Brawn – dresse un bilan plutôt positif : « Il était essentiel que nous améliorons la course de manière authentique. Comment faire ? Vous devez donner à chaque équipe une chance égale. Une partie de cela est la ressource financière. » estime Ross Brawn, qui prendra sa retraite à la fin de cette année.

« Pendant de nombreuses années, il y avait trois ou quatre équipes sur la grille qui avaient beaucoup plus de ressources financières que les autres et cela ne permettait pas de réduire les écarts. Les concurrents doivent construire leurs propres voitures, c’est l’ADN de la F1. Mais c’est un énorme défi, et dans le passé, plus vous aviez d’argent, meilleure était la voiture que vous pouviez construire. »

« Cela aurait été facile d’avoir des voitures standards, avec les mêmes moteurs, les mêmes spécifications, et nous aurions obtenu un championnat serré, mais vous perdez ensuite la magie de la F1. »

« Le plafonnement des coûts a créé un environnement où les dépenses sont limitées et où les personnes les plus intelligentes gagnent. Les marges entre l’avant [de la grille] et l’arrière vont être beaucoup plus serrées. »

« Je pense que le plafonnement des coûts est une étape très importante pour la F1. Il y a des bugs à résoudre, mais compte tenu de la complexité de l’introduction d’un tel système, c’est fantastique ce que l’équipe de la F1 et la FIA ont réalisé depuis son introduction l’année dernière. »

Lorsque Brawn évoque des « bugs », le britannique veut évidemment parler du dépassement du plafond des coûts par l’équipe Red Bull Racing lors de la saison 2021 et qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois.

L’écurie de Milton Keynes a été épinglée pour un dépassement « mineur » inférieur à 5% et s’est donc vue proposer un ABA (accord passé avec la FIA) par l’instance dirigeante. L’équipe autrichienne a accepté cette offre, ce qui veut dire qu’elle a accepté également les sanctions associées qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

Le non-respect par Red Bull Racing des conditions de l’ABA au cours des douze prochains mois à compter de la date d’émission de cette ABA, entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

Daniel Ricciardo a vu le doute s’installer chez McLaren

A partir de 2023, Daniel Ricciardo ne sera plus sur la grille de la F1 après avoir été remercié par McLaren à la fin de la saison 2022 en raison d’un manque de résultats de sa part. L’Australien – qui a signé un contrat de troisième pilote chez Red Bull – va donc passer sa première saison en off depuis bien longtemps.

Avant de signer avec Red Bull en tant que réserviste, Daniel Ricciardo a évidemment discuté avec de nombreuses équipes de la grille pour tenter d’obtenir un baquet de titulaire en 2023, mais ces discussions se sont toutes soldées par un échec et l’Australien a donc accepté l’offre de son ancienne écurie.

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait éventuellement réfléchi à quitter la F1 pour passer dans le championnat d’Endurance, l’Australien a répondu : « Une course comme Le Mans pourrait être intéressante, mais pas toute la saison. Ce serait la même vie qu’aujourd’hui, juste avec des voitures différentes. » explique Daniel Ricciardo en entretien avec AMUS.

« J’ai besoin d’une pause, d’un voyage dans l’inconnu. Je ne pourrai rien planifier et je vais vivre de nouvelles expériences, tout en étant à l’affût d’une chance de revenir en 2024. S’il y en avait une, je veux être aussi préparé que possible. »

« Je garde un pied dans le milieu, et une année à ne rien faire ne serait pas un bon plan, car il serait alors presque impossible de revenir et le moment viendra où j’aimerais être à nouveau être sur la grille de départ. »

Interrogé sur ses peurs avant de débuter sa nouvelle vie à partir de 2023 en tant que troisième pilote chez Red Bull après tant d’années passées à courir, Ricciardo a répondu : « Il y a plus de joie que de peur. »

« Il y a un peu de peur parce que j’ai été un coureur pendant très longtemps dans ma vie et je n’ai jamais rien fait d’autre. D’un autre côté, je suis incroyablement curieux de savoir ce que je vais faire du temps qui me sera imparti. »

« Nous parcourons le monde mais nous ne voyons rien. Je veux découvrir un peu le monde. Je veux travailler ma condition physique, c’est à moi de décider cette fois et je veux profiter de cette liberté. »

Revenant sur sa rupture avec McLaren, Daniel Ricciardo a expliqué qu’il avait pu sentir le vent tourner en interne après des résultats décevants et qu’il n’a donc pas été surpris de la décision de l’équipe de mettre fin prématurément à son contrat : « Un léger soupçon était déjà là. Je pouvais voir mes résultats, et je n’en étais pas satisfait moi-même. »

« Nous avons manqué d’idées sur la façon de changer tout cela. Je ne pouvais plus être sûr que le contrat serait rempli jusqu’au bout. Il y avait une prémonition que quelque chose se préparait. Les deux saisons n’étaient tout simplement pas assez bonnes et l’équipe a commencé à avoir de plus en plus de doutes. »

« J’ai toujours pensé que j’étais un bon pilote, mais je dois admettre que cette McLaren a également révélé certaines de mes faiblesses. Je ne suis pas parfait, cela m’aidera à travailler sur moi-même. »

« Désormais, j’ai un an pour réfléchir et travailler sur ces faiblesses. Au cours d’une saison, il est incroyablement difficile de mettre en oeuvre immédiatement ce que vous avez appris. Malgré toutes les données, vous avez simplement trop à faire, vous voyagez d’une course à l’autre, et vous n’avez pas le temps d’examiner votre situation de l’extérieur. »

« Parfois il serait bon de prendre du recul et de se rendre compte de ce qui ne va pas. Donc, je pense que le temps libre [en 2023] pourrait être une situation de gagnant-gagnant pour moi. Ensuite, je dois trouver la voiture dans laquelle je peux le faire. »

En 2022, Daniel Ricciardo a terminé à la douzième place au championnat du monde des pilotes avec 37 points inscrits, soit 85 unités de moins que son coéquipier Lando Norris.

Carlos Sainz a vécu la saison la plus difficile de sa carrière en 2022

Le pilote Ferrari Carlos Sainz estime avoir beaucoup plus appris au cours de la saison 2022 que durant n’importe quelle autre saison depuis son arrivée en F1 en 2015.

Carlos Sainz a rejoint la grille de la Formule 1 en 2015 au sein de l’écurie Toro Rosso, mais très rapidement, l’Espagnol a été contraint de chercher une place ailleurs que dans le giron Red Bull afin de faire évoluer sa carrière après que son coéquipier de l’époque, un certain Max Verstappen, a été promu chez Red Bull en plein milieu de la campagne 2016.

Après être passé chez Renault puis McLaren, Carlos Sainz a finalement trouvé refuge chez Ferrari aux côtés de Charles Leclerc en 2021 et a réussi à le surpasser dès sa première saison avec l’écurie de Maranello.

Cependant, la campagne 2022 de Sainz avec Ferrari a été plus difficile car le pilote madrilène a eu plus de mal que son coéquipier à s’adapter à la F1-75, alors que le début de l’année a été marqué par plusieurs abandons en course le dimanche, lui faisant perdre peu à peu du terrain sur Charles Leclerc au championnat.

Mais grâce à une progression lente mais régulière, Carlos Sainz a pu réduire progressivement l’écart avec son coéquipier, l’Espagnol décrochant au Grand Prix de Grande-Bretagne sa première pole position et sa première victoire en course. Lors de la deuxième partie de saison, le pilote Ferrari a poursuivi sur sa lancée en marquant régulièrement de gros points et terminera finalement l’année à la cinquième place du championnat avec 62 points de retard sur Leclerc.

Interrogé pour savoir s’il avait appris certaines choses lors de cette saison 2022 faite de hauts et de bas, Carlos Sainz a répondu : « Oui, beaucoup pour être honnête. »

« Ce fut un début de saison très difficile, et je me suis dirigé vers des défis que je ne m’attendais probablement pas à avoir. » a expliqué l’Espagnol, cité par le site du championnat.

« Mais honnêtement, je suis très fier de la façon dont j’ai réussi à récupérer durant la saison, de la façon dont j’ai réussi à rester motivé, même avec tous les hauts et les bas que j’ai pu avoir, avec tous les revers que nous avons eus. »

« En tant qu’équipe, en tant qu’individu, avec autant d’abandons, j’ai quand même réussi à inverser la tendance pour finalement rouler au niveau auquel je suis capable de piloter. Donc, je veux prendre les points positifs et garder ce côté-là. »

« Je pense qu’en ce sens c’est l’année où j’ai le plus appris depuis 2015 – c’était ma première année en Formule 1. Ensuite, j’ai eu des années plus difficiles et plus faciles, mais jamais une année aussi difficile que 2022. »

« Je me suis retrouvé dans une position où j’étais constamment en retard dans les cinq, six premières courses, et j’ai dû me battre pour changer certaines choses dans mon pilotage, certaines choses sur la voiture, essayer d’adapter la voiture à mon goût. »

« De plus, j’ai dû réinitialiser un peu la façon dont je pilote, et cela a pris beaucoup de temps. Mais ensuite, dès que c’est arrivé, j’ai senti que j’avais fait un grand pas en avant en termes de pilotage et de compétences dans mon développement et j’ai aussi beaucoup appris. »

En 2023, Carlos Sainz entamera sa troisième saison au sein de la Scuderia Ferrari aux côtés du Monégasque Charles Leclerc.

Oscar Piastri a « mal au cou » après son dernier test de l’année avec McLaren

Le nouveau pilote McLaren, Oscar Piastri, a pu boucler 150 tours de circuit à Barcelone cette semaine avec une monoplace de la saison 2021 [la MCL35M] avant de retourner à l’usine de Woking pour rencontrer le reste de sa nouvelle équipe.

Lundi et Mardi, Oscar Piastri était en piste sur le tracé de Barcelone dans le cadre d’essais privés organisés par McLaren en vue d’intégrer parfaitement le jeune homme à sa nouvelle équipe avec laquelle il participera à sa toute première saison en Formule 1 en 2023.

Au cours de ces deux journées de tests, l’Australien a bouclé 150 tours dans des conditions climatiques difficiles puisque la pluie s’est invitée sur le circuit Catalan, alors que les températures très fraîches ont également rendu la vie dure à Piastri qui a eu le plus grand mal à faire monter les pneumatiques en température.

« Les conditions étaient assez froides, et nous avons même eu un peu de pluie, donc je me suis adapté à tout cela et j’ai essayé de m’imprégner autant que possible et de reprendre le rythme des choses parce qu’il y a un peu de rouille. » nous explique Oscar Piastri, qui a pourtant roulé à Abou Dhabi après la dernière course de l’année lors d’une journée de tests.

« J’ai mal au cou, mais il faut toujours un certain temps pour s’habituer à une F1. J’y arrive, je m’accroche et je devrais être prêt en m’entraînant un peu plus à Noël. »

Piastri a remporté six victoires, décroché 11 podiums et décroché cinq pôles en F2 en 2021 pour finalement remporter le titre, son troisième sacre, après le titre de Formule 3 2020 et la couronne de Formule Renault Eurocup en 2019.

Son succès en monoplace junior lui a valu plusieurs occasions de tester des monoplaces de F1, à la fois lors de sa campagne 2021 et depuis lors, mais ce n’est que récemment qu’il a pu conduire en sachant qu’il avait une place sur la grille sécurisée à partir de 2023.

Lorsqu’on lui a demandé si le fait de réaliser des tests en sachant qu’il avait déjà obtenu un baquet en F1 était différent pour lui, l’Australien a répondu : « Depuis la fin de la F2, l’objectif a toujours été d’arriver en F1, donc je pense que tous les tests de F1 que j’ai effectués ont toujours été en préparation pour obtenir un baquet, donc je ne pense pas que ma mentalité ait changé. »

En plus d’acquérir de l’expérience au volant d’une monoplace de Formule 1, ces essais privés ont également permis à Oscar Piastri de commencer à travailler avec les ingénieurs qui vont l’accompagner en 2023 tout au long de sa première campagne en catégorie reine.

« Pouvoir travailler avec les ingénieurs et l’équipe de course avec lesquels je travaillerai l’année prochaine est une aide considérable. C’est vraiment utile de commencer cette relation. » a ajouté Piastri.

« Maintenant que j’ai un siège et que je vais certainement reprendre la course, nous pouvons nous concentrer sur quelques-unes des spécificités d’une course que je ne ferais pas normalement lors des essais – il y a eu plus d’attention là-dessus parce que la saison approche rapidement. »

Oscar Piastri va désormais retourner en Australie pour y passer les vacances d’hiver en famille avant de revenir en Europe au mois de janvier : « Je vais voir ma famille et mes amis pendant que je serai de retour en Australie et je profiterai d’un peu de soleil tant qu’il sera disponible. »

« Essentiellement, je vais me concentrer sur la meilleure forme physique possible pour le début de l’année. Ensuite, je serai de retour, pour continuer à construire ma relation avec l’équipe et voir à quoi ressemblera la voiture [de la saison 2023]. »

Hakkinen doute que Leclerc soit responsable du départ de Binotto chez Ferrari

Le double champion du monde de F1, Mika Hakkinen, doute des rumeurs selon lesquelles le pilote Ferrari Charles Leclerc serait en partie responsable du limogeage du directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

Cette semaine, Ferrari a annoncé qu’elle avait accepté la démission de son directeur Mattia Binotto, qui quittera l’écurie italienne le 31 décembre prochain après quatre années passées à la tête de la gestion sportive à Maranello.

Mais bien avant l’annonce officielle, des rumeurs suggéraient que Charles Leclerc serait en partie responsable du départ de Binotto, notamment parce que les deux hommes ne s’adressaient quasiment plus la parole depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne 2022.

Interrogé sur cette rumeur dont il n’a jamais entendu parler, Mika Hakkinen doute que Leclerc soit responsable du départ de Mattia Binotto : « Je ne sais pas. Quand je courais, j’ai toujours pensé  qu’en Formule 1 il ne s’agit pas de savoir si vous aimez quelqu’un, il s’agit plutôt de savoir à quel point il est bon, dévoué et intelligent. C’est ce qui compte. » a déclaré Mika Hakkinen au micro de Sky Sports.

« Peu importe que vous l’aimiez ou non, cela n’empêchera pas votre succès. Il faut travailler en équipe. Vous devez respecter le talent, les connaissances et le dévouement de quelqu’un. Donc, je doute qu’il y ait la moindre vérité dans cette histoire. »

A propos du départ de Mattia Binotto, Mika Hakkinen a ajouté : « C’est une grande personnalité, un gars formidable. La Formule 1 est un sport compliqué. »

« Vous avez besoin de trois à quatre personnes extrêmement talentueuses pour diriger une équipe, pour réussir. Il ne s’agit pas d’un seul homme ou d’une femme qui peut diriger l’équipe, il faut plusieurs individus, des personnalités et des talents différents pour contribuer au succès de l’équipe. »

Charles Leclerc se sentait mieux préparé en 2022

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a révélé qu’il avait fait preuve d’une plus grande rigueur dans la préparation de sa saison 2022 comparé à 2021, ce qui l’a aidé à débuter la campagne sur un niveau bien plus élevé que l’an dernier.

En 2022, Charles Leclerc a débuté la campagne de la meilleure des manières avec une pole position et une victoire dès la première course à Bahreïn, le Monégasque ayant franchi la ligne d’arrivée devant son coéquipier Carlos Sainz. Tout au long de la saison, le Monégasque a systématiquement devancé son voisin de garage au championnat du monde et a terminé à la deuxième place au classement des pilotes avec 62 points d’avance sur l’Espagnol (Sainz a terminé cinquième).

Lorsqu’on demande à Charles Leclerc si cette avance sur son coéquipier était due aux nouvelles monoplaces ou bien à un changement de son côté, le Monégasque a répondu : « J’ai changé quelques trucs, ma façon de travailler, ma discipline à la maison. »

« C’était un peu le freestyle l’année dernière, chaque fois que j’étais à la maison, je faisais mille choses. » a expliqué Charles Leclerc à AMUS.

« Pour être honnête, j’étais très fatigué en 2021 de la mi-saison à la fin. Cela m’a influencé et a affecté la performance. Après, il est aussi possible que cette voiture [la F1-75 de 2022] me convienne mieux. »

« Nous avons fait d’excellents tests hivernaux, nous avons essayé beaucoup de choses, nous avons mis beaucoup l’accent sur la façon dont je peux piloter la voiture. Cela m’a aidé à commencer la saison sur un niveau élevé et je pouvais me concentrer sur les détails. »

Quand on lui demande justement dans quels domaines précis il pense devoir s’améliorer encore personnellement, Charles Leclerc a répondu : « Je dois aider et guider l’équipe pour travailler dans la bonne direction. »

« Tout est question de petits détails. A chaque course vous en apprenez un peu plus et vous pouvez devenir un meilleur pilote. C’est différent de mes premières années en Formule 1, quand il y avait encore beaucoup de place à l’amélioration. »

« Il s’agit désormais de devenir un pilote plus complet et de grandir avec l’équipe afin de performer les dimanches de course. »

Ross Brawn remercié pour sa contribution en F1 durant quatre décennies

Certains des patrons d’équipe de la grille ont rendu hommage à Ross Brawn (à droite sur la photo) alors que le Britannique quittera définitivement la F1 à la fin de cette année pour prendre sa retraite.

Cette semaine, le directeur technique et sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a annoncé qu’il prendrait sa retraite à la fin de cette année après quatre décennies passées en catégorie reine dans différents rôles. Avant de prendre son poste au sein de l’organisation de la F1, Brawn a officié au sein de différentes équipes, dont Ferrari lors de sa période de gloire au début des années 2000 avec Michael Schumacher. Le Britannique a ensuite formé sa propre écurie en 2009 [Brawn GP] : cette année-là, l’équipe avait brillamment remporté le championnat pilotes avec Jenson Button et celui des constructeurs.

Au cours de son passage au sein de l’organisation de la Formule 1 en tant que directeur technique et sportif entre 2017 et 2022, Brawn a joué un rôle clé dans le développement et la croissance du sport, y compris de nombreuses contributions au nouveau règlement technique pour 2022 – qui a amélioré le spectacle de course – et est également à l’origine des initiatives telles que l’introduction d’un plafond budgétaire.

A la veille de son départ en retraite, plusieurs chefs d’équipe ont tenu à lui rendre hommage et ont noté l’impact qu’il a pu avoir dans le paddock tout au long de ces 46 ans de carrière en catégorie reine.

« Je pense que nous ne pouvons que remercier Ross pour tout ce qu’il a fait pour nous, les équipes et la Formule 1, pas seulement pendant ces années où il a travaillé à la Formule 1, mais tout au long de sa carrière je dirais. » a déclaré le directeur de McLaren, Andreas Seidl, cité par le site du championnat.

« C’était évidemment important avec tout ce que la Formule 1 a mis en place ces dernières années, que ce soit du côté de la réglementation, des Accords Concorde, qu’un gars expérimenté comme Ross aide et guide la Formule 1, guide la FIA et guide les équipes aussi. »

« Je pense qu’au final nous nous sommes retrouvés avec une excellente base pour un grand avenir de la Formule 1 grâce à tout son travail et je lui souhaite tout simplement le meilleur pour le prochain chapitre de sa vie. » a conclu Seidl.

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a fait écho aux propos de son homologue de chez McLaren et estime que Ross Brawn peut être particulièrement fier de l’effet positif de l’introduction des nouvelles règles en Formule 1 cette année.

« Je pense que c’est le plus grand compliment que nous puissions faire à Ross, parce que c’était son enfant en gros, de faire passer ces règlements et de nous placer à cet endroit avant qu’il ne passe à ce qu’il va faire ensuite. » a déclaré Steiner.

« Il a été présent quand c’était nécéssaire pour que ces choses se produisent pour la Formule 1, et le succès de la Formule 1 en ce moment dépend en partie de lui. C’est un effort d’équipe, mais il était une grande partie de l’équipe, alors Merci Ross, et tout le meilleur pour l’avenir. »

Le team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, a lui aussi tenu à rendre hommage à Brawn et a ajouté : « Nous devons beaucoup à Ross et un grand merci à lui. Il a joué un grand rôle dans ces règlements et je pense que nous avons atteint la valeur de divertissement que nous voulions. »

« Je lui souhaite tout le meilleur dans tout ce qu’il fera ensuite, que ce soit la pêche ou tout ce qu’il aime. Nous travaillons tous dur pour cette retraite, et nous devrions le féliciter pour sa fabuleuse carrière en Formule 1 et pour avoir atteint la retraite à cet âge [Brawn a 68 ans]. »

« Aussi, je veux le remercier pour tous les efforts qu’il a pu déployer en tant que propriétaire d’équipe et en remportant un championnat, en gagnant avec Ferrari, puis en profitant de toute cette expérience et en aidant la Formule 1 en général à la façonner pour l’avenir. Un grand MERCI. »

Ross Brawn pour sa part estime être au « bon moment » pour prendre sa retraite et regarder la Formule « depuis son canapé » : « C’est le bon moment pour moi de prendre ma retraite. Nous avons fait le gros du travail, et nous sommes maintenant dans une période de consolidation. » a déclaré le Britannique.

« Il y a une nouvelle voiture qui arrive en 2026, mais c’est dans quatre ans, assez loin pour moi, donc il vaut mieux que le prochain groupe de personnes assume ce rôle. Je crois que je quitte la F1 à un formidable moment. »

« J’ai adoré presque chaque minute de mes 46 ans de carrière et j’ai eu la chance de travailler avec de nombreuses équipes formidables, de grands pilotes et des gens incroyables. Je ne changerais rien. Une certitude est que sans ma femme et le soutien de ma famille, je n’aurais pas pu le faire et je n’aurais pas voulu le faire. »

« Je vais maintenant regarder la F1 depuis mon canapé, applaudir et dire des jurons en tant que fan de F1, ravi que le sport soit dans une dynamique fantastique avec un avenir aussi fantastique. »

Avant son arrivée en F1, Audi agrandit son usine de Neubourg

Le constructeur Audi a lancé cette semaine la construction d’un tout nouveau bâtiment d’environ 3000 mètres carrés et qui accueillera essentiellement les bancs d’essais pour le développement de l’unité de puissance qui sera produite par Audi en Formule 1.

Il y a quelques mois, Audi a annoncé son arrivée en F1 en tant qu’équipe d’usine après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber. Dans le cadre de ce partenariat, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse) et sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course, tandis que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neubourg an der Donau en Allemagne.

Le développement de l’unité de puissance, qui se compose d’un moteur électrique, d’une batterie, de systèmes de contrôle et d’un moteur à combustion interne, bat déjà son plein dans les locaux de la société, mais cela n’empêche pas Audi de voir encore plus grand avec le début de la construction de l’extension de ce bâtiment.

Le nouveau bâtiment, appelé F7.2, sera construit à l’extrémité sud-ouest du complexe immobilier existant sur une zone précédemment inutilisée et sera relié au bâtiment F7 par un pont fermé. En plus des bancs d’essais pour le groupe motopropulseur et les moteurs, il y aura des locaux techniques, un atelier mécanique et des postes de travail pour environ 60 employés sur une surface totale de 3 000 mètres carrés. L’achèvement de l’extension est prévu pour le premier trimestre 2024. Une partie du nouveau bâtiment doit être mise en service dès le mois de mars de l’année prochaine.

« Avec le Competence Center Motorsport, nous avons une base idéale pour notre projet de Formule 1. » a déclaré Oliver Hoffmann, membre du conseil d’administration pour le développement technique chez Audi.

« Audi Neubourg a été conçu dès le départ pour être en mesure de s’attaquer aux projets de sport automobile les plus exigeants. Cette prévoyance porte ses fruits. Avec les installations existantes, nous avons pu commencer immédiatement le projet de Formule 1. »

« L’expansion créera l’infrastructure nécessaire au développement de notre unité de puissance F1 à long terme. Avec l’extension du bâtiment et l’installation de bancs d’essais à la pointe de la technologie, nous donnons à notre équipe de développement les meilleures conditions possibles pour réussir dans la catégorie supérieure du sport automobile. »

Un bâtiment éco-responsable

L’approvisionnement en électricité et en chaleur du bâtiment de Neubourg est déjà neutre en CO₂ : l’installation est alimentée en chauffage urbain à partir de la chaleur résiduelle industrielle et en électricité verte provenant de centrales hydroélectriques.

La FIA a d’ailleurs décerné à l’installation sa plus haute distinction pour la préservation de l’environnement et la durabilité avec le label environnemental trois étoiles. L’objectif d’Audi étant de générer l’énergie pour le projet de Formule 1 sur le site de Neubourg de manière totalement indépendante et régénérative à moyen terme.

En plus des travaux d’agrandissement de son usine, Audi souhaite également faire gonfler ses rangs avec l’embauche de plus de 300 employés d’ici mi-2023, 220 personnes ayant déjà été recrutées.

Officiel : le GP F1 de Chine 2023 annulé

La Formule 1 a confirmé ce vendredi 2 décembre l’annulation pure et simple du Grand Prix de Chine 2023 qui devait se disputer le 16 avril sur le tracé de Shanghai.

Depuis plusieurs semaines maintenant, les rumeurs suggéraient que le Grand Prix de Chine 2023 ne pourrait pas être disputé l’an prochain en raison des restrictions sanitaires mises en place par la Chine pour lutter contre la propagation du Covid-19.

En effet, la politique zéro Covid menée par le gouvernement chinois ces dernières années a rendu impossible l’entrée dans le pays des étrangers qui sont soumis à une quarantaine stricte en cas d’infection au Covid-19. Dans ce contexte, la Formule 1 ne pouvait pas se permettre de demander aux équipes de la grille d’entrer dans le pays en prenant le risque que le personnel soit placé à l’isolement et a donc pris la décision d’annuler pour la quatrième année consécutive le Grand Prix de Chine.

« La Formule 1 peut confirmer, après dialogue avec le promoteur et les autorités compétentes, que le Grand Prix de Chine 2023 n’aura pas lieu en raison des difficultés persistantes présentées par la situation du Covid-19. » peut-on lire dans un communiqué publié par la catégorie reine.

« La Formule 1 évalue des options alternatives pour remplacer le créneau du calendrier 2023 et fournira une mise à jour à ce sujet en temps voulu. »

On pense que le circuit de Portimao au Portugal est en pole position pour remplacer la Chine l’an prochain au calendrier, alors que des discussions avec les promoteurs du Grand Prix d’Azerbaïdjan ont déjà eu lieu ces derniers jours pour éventuellement déplacer l’événement afin qu’il n’y a ait pas une pause trop longue entre le Grand Prix d’Australie (prévu le 2 avril) et le GP d’Azerbaïdjan (programmé le 30 avril).

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Adrian Newey admet s’être trompé au sujet des nouvelles règles en F1

Adrian Newey, le directeur technique de l’équipe Red Bull en F1, admet qu’il s’est trompé lorsqu’il a vivement critiqué les nouvelles règles techniques introduites en Formule 1 en 2022.

Au début de la saison 2021, soit un an avant l’introduction des nouvelles règles en F1,  Adrian Newey n’avait pas hésité à critiquer la nouvelle réglementation, le Britannique estimant qu’il s’agissait là d’une « opportunité manquée » de la part de la catégorie reine : « En tant que fan de sport automobile, je ne pense pas que ce sont de bonnes règles. » avait alors déclaré Newey.

« Je pense simplement que c’est dommage et que c’est une opportunité manquée. Tant qu’à proposer une réglementation complètement nouvelle, assurez-vous qu’elle soit bonne. Mais ces règles ne le sont tout simplement pas. »

« Ça reste intéressant, oui, même si je dois admettre que je dois encore trouver quelque chose pour rendre ces règles passionnantes pour moi. Ce n’est pas que je n’aime pas le changement ou le progrès, mais je ne pense tout simplement pas que ce soit une bonne nouvelle réglementation. »

Mais après une campagne 2022 dominée par Red Bull et Max Verstappen, le discours du Britannique a considérablement évolué et il admet désormais sans complexe qu’il s’était trompé au sujet de ces nouvelles régles.

« Quand j’ai lu les règles pour la première fois il y a deux ans, j’étais vraiment frustré. Elles semblaient extrêmement restrictives. Je dois admettre que j’ai dû changer d’avis en travaillant sur ces voitures. » a expliqué Adrian Newey, cité par AMUS.

« Le châssis et l’aileron avant sont très encadrés, mais il y a des zones avec une liberté surprenante. Il s’agit notamment des pontons et du soubassement. Les différentes formes des pontons sont également faciles à distinguer pour les fans et c’est une bonne chose. »

Adrian Newey trouve même plus de plaisir à travailler sur ces nouvelles monoplaces que les précédentes, notamment parce que la courbe d’apprentissage est bien plus abrupte que par le passé : « C’est plus excitant parce que les voitures sont tellement nouvelles. »

« Il s’agit d’une courbe d’apprentissage abrupte pour nous tous. Les monoplaces de l’année dernière [2021, ndlr] étaient le fruit d’un long processus de développement, la réglementation était en place depuis des lustres et bien qu’il y ait toujours eu des changements dans les règles, tout fonctionnait sur le même principe. »

A ce titre, le Britannique estime que les nouvelles règles ont parfaitement fonctionné cette saison en permettant aux équipes de développer des concepts totalement différents à l’image de Mercedes qui a surpris beaucoup de monde en introduisant sur sa monoplace les « sidepods zéro » [des pontons aux formes extrêmement audacieuses] et complétement différents de ceux utilisés par Ferrari ou Red Bull.

Newey admet que son équipe n’avait pas envisagé la solution trouvée par Mercedes lors du développement de la RB18 et qu’il a donc été très surpris en voyant les pontons de la W13 pour la première fois : « La Mercedes a été une vraie surprise. Nous avons négligé cette solution. »

« Il est difficile de juger de l’extérieur [savoir si ce concept fonctionne], mais la Mercedes s’est améliorée au fil de l’année. Pour être honnête, nous n’avons pas eu le temps d’examiner le concept en détail, parce que lorsque vous évoluez sous un plafond budgétaire, vous ne pouvez pas vous offrir ce luxe. »

« C’est pour cette raison que vous empruntez d’abord les chemins qui, selon vous, apporteront le plus de profit. Avec la Mercedes, tout le monde n’aura le stylo copieur que lorsque le concept deviendra soudainement un succès durable. »

Pour l’avenir, Adrian Newey admet que Red Bull ne se lancera pas dans le développement d’un tout nouveau concept et préfère poursuivre son travail sur la base de la RB18 championne du monde en titre : « Nous allons continuer à développer notre concept, parce que nous le connaissons bien. »

« Mais je ne peux pas dire si cette voie est la meilleure, car il est fort possible que quelqu’un d’autre ait une meilleure idée. »

« Aucun d’entre-nous ne sait encore où nous aboutirons en développant nos propres concepts. Peut-être qu’une autre équipe a un potentiel de développement plus important et qui est encore à la traîne aujourd’hui. » a ajouté Newey qui n’exclut la possibilité qu’une écurie trouve en 2023 une solution unique tel que le double diffuseur dans le passé.

A ce jour, la RB18 développée par l’équipe d’ingénieurs d’Adrian Newey reste la monoplace la plus victorieuse avec dix-sept victoires en une seule saison, soit huit victoires de plus que la RB9 de la saison 2013 pilotée à l’époque par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

La F1 confirme son intérêt pour une course à Madrid

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, n’écarte pas l’idée de voir une course se disputer à Madrid à l’avenir en remplacement de Barcelone, qui est sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2025.

En juin dernier, la ville de Madrid a officiellement déclaré son intérêt auprès du PDG de la Formule 1 pour accueillir un Grand Prix dans un avenir plus ou moins proche. Dans une lettre envoyée à Stefano Domenicali, le gouvernement de la communauté régional a exprimé son désir de faire partie du calendrier de la Formule 1 et souligné les caractéristiques qui – selon lui – font de la région une option idéale : « C’est un plaisir de vous écrire au nom du gouvernement de la Communauté de Madrid pour exprimer notre intérêt pour le développement d’un Grand Prix de Formule 1 à Madrid. » pouvait-on lire dans cette lettre.

« Comme vous le savez peut-être, la communauté de Madrid connaît un développement économique et social exceptionnel dans le contexte espagnol et européen. Nous recevons de plus en plus de visiteurs du monde entier et les compétitions sportives dans la Communauté de Madrid sont de plus en plus prestigieuses et appréciées. »

En déplacement cette semaine en Espagne, le PDG de la F1 a répondu aux questions des médias concernant cette candidature de Madrid, mais le responsable de la catégorie reine a toutefois tenu à modérer les attentes en indiquant : « Je pense qu’en ce moment, la chose la plus appropriée que je puisse dire est que, pour les prochaines années nous avons un accord avec le circuit de Barcelone avec lequel nous sommes très heureux. » a déclaré le PDG de la F1 au journal Marca.

« Madrid a proposé un nouveau projet qui, pour nous est intéressant, et qu’il faudra développer dans le futur pour comprendre si ce projet peut être pérenne d’un point de vue technique et économique. Donc, ce que je peux confirmer, c’est que cela montre que la Formule 1 gagne en popularité en Espagne logiquement à cause de Fernando Alonso et Carlos Sainz. »

Selon toute vraisemblance, si jamais la F1 devait venir à Madrid dans le futur, le tracé permanent de Jarama – situé au nord de la ville – ne serait pas retenu. La F1 pourrait plutôt choisir de disputer une course urbaine autour du salon des congrès de l’IFEMA qui accueillera la toute première exposition de la Formule 1 en mars 2023 : « Je pense qu’en ce moment, la possibilité que nous avons vue est plus pour l’IFEMA que pour Jarama. » a indiqué Domenicali.

Dans le cas où un accord entre Madrid et la Formule 1 serait conclu, les premiers tours de roue des monoplaces ne se feraient pas avant la saison 2026, puisque Barcelone est sous contrat jusqu’à la fin 2025. Le patron de la F1 ayant d’ailleurs totalement exclu l’idée d’organiser deux Grands Prix en Espagne.

« En Italie cela se produit [la F1 se rend à Imola et Monza], mais nous verrons à l’avenir. En voyant comment nous grandissons dans le monde entier, avoir deux Grands Prix dans le même pays semble difficile en Europe. »

« Dans d’autres parties du monde, comme les Etats-Unis, les dimensions sont totalement différentes [il y a aura trois Grands Prix aux USA en 2023]. Mais je pense que la réalité que représente notre croissance dit que c’est très difficile, mais il ne faut jamais dire jamais. »