Ferrari ne développera pas une version B de sa F1

Le directeur de l’équipe Ferrari, Frédéric Vasseur, a donné un aperçu des plans de développement de la Scuderia Ferrari pour la prochaine phase de la saison, le Français insistant sur le fait qu’il n’y aura pas de voiture « B » mais plutôt un flux régulier de mises à jour pour la SF-23.

Ferrari a connu un début de saison difficile, car après les trois premières courses de l’année, l’écurie italienne n’a pas réussi à décrocher le moindre podium et a quitté l’Australie lors de la dernière manche les mains vides en raison de l’abandon de Charles Leclerc et d’une pénalité pour Carlos Sainz qui l’a fait sortir du top dix.

Avant la quatrième manche de l’année, l’équipe de Maranello se retrouve quatrième au championnat du monde des constructeurs avec presque 100 points de retard sur les leaders Red Bull. 

Certains estiment qu’un changement de concept sur la SF-23 est nécéssaire pour permettre à Ferrari de retrouver une certaine compétitivité et les faire avancer dans la bonne direction, mais lorsqu’on interroge Frederic Vasseur sur la stratégie de développement de Ferrari et sur la question de savoir si la marque italienne pourrait emprunter une voie différente avec son approche de conception, le Français a déclaré : « Non, je ne pense pas. »

« Je pense que nous aurons un flux de mises à jour dont certaines viendront…pas à Bakou, parce qu’à Bakou nous aurons un package aéro pour le niveau d’appui, et avec la course Sprint, ce n’est pas l’endroit le plus facile. » a ajouté Vasseur, cité par le site de la F1.

« Mais à partir de Miami, Imola, pas Monaco, mais Barcelone, il y aura une mise à jour à chaque course. Nous nous en tenons au plan, mais nous avons fait quelques ajustements, je pense, en termes d’équilibre et de comportement. La voiture était bien meilleure à Melbourne, et nous continuerons dans cette direction. »

« Je ne sais pas si vous pouvez parler de…ce ne sera pas une version B, si c’est ce que vous voulez dire. Nous ne proposerons pas quelque chose de complétement différent, nous continuerons à mettre à jour celle-là et nous essaierons de la mettre à jour massivement. »

« Il faut considérer tous les aspects. Faire un nouveau projet pendant la saison, repartir de zéro, faire une nouvelle voiture…Avec le plafonnement des coûts d’abord, mais aussi compte tenu de la restriction du temps de soufflerie, je ne veux pas dire que c’est impossible, mais c’est très difficile. »

« Aussi, de notre côté, nous avons le sentiment – et j’espère que nous avons raison – que nous avançons dans la bonne direction et que nous avons encore de grandes marges de progression sur la voiture. »

« Tant que nous sommes encore capables de développer la voiture, d’obtenir des points sur l’aéro, d’obtenir un meilleur équilibre, d’obtenir une meilleure stabilité et ainsi de suite, je pense qu’il est logique de pousser dans cette direction. »

Hamilton a passé des années « incroyables » avec Bottas chez Mercedes

Le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, ne tarit pas d’éloges sur son ancien coéquipier chez Mercedes, le Finlandais Valtteri Bottas, avec qui il a travaillé entre 2017 et 2021. 

S’exprimant sur la chaîne YouTube de Mercedes, alors qu’il réfléchissait aux moments spéciaux qu’il avait eus avec l’équipe au cours des dix dernières années, Hamilton est revenu sur sa relation avec Valtteri Bottas, le Britannique insistant sur le fait qu’i ne s’était jamais disputé avec son ancien coéquipier au cours de leurs cinq années de collaboration.

« Valtteri a toujours été un excellent coéquipier et collègue, et quand je parle de coéquipier, je pense que peu de gens y pensent vraiment, mais il y a comme un conflit d’intérêt dans notre sport. » a déclaré Hamilton.

« Nous avons deux championnats, un championnat par équipe, pour lequel nous sommes embauchés, et un championnat des pilotes. Donc, notre travail consiste à marquer le plus de points individuellement et collectivement pour l’équipe. Mais au final, vous voulez battre votre coéquipier, donc il y a toujours cette rivalité interne. »

« Il y a toujours un chemin délicat à emprunter, et il est très facile d’être du mauvais côté et de tomber. Valtteri et moi ne nous sommes jamais disputés. »

« Nous avons toujours parlé des choses. Il a toujours été d’accord sur le fait qu’il devait faire un meilleur travail ou que je devais faire un meilleur travail si l’un battait l’autre. »

« Nous avons aussi travaillé ensemble pour essayer de rassembler l’équipe. Nous avons passé des années incroyables ensemble, il m’a soutenu et je l’ai soutenu. »

« Et nous nous soutenons toujours aujourd’hui, nous voyageons ensemble pour les courses, assez souvent, vers et depuis les courses tout au long de l’année, donc c’est plutôt cool. »

Depuis la saison 2022, Valtteri Bottas est devenu pilote Alfa Romeo où le Finlandais fait équipe avec le Chinois Guanyu Zhou.

Mercedes vise un développement plus agressif que Red Bull

Toto Wolff, le directeur de Mercedes, est bien conscient qu’après les trois premières courses son équipe n’a pas connu le début de saison souhaité, mais l’Autrichien insiste sur le fait que Mercedes devra  « garder le cap » au cours des prochaines courses, alors que plusieurs mises à jour seront introduites sur la W14.

Après les trois premiers Grands Prix de l’année, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec neuf points de retard sur Aston Martin, et lorsqu’on demande à Toto Wolff de dresser un premier bilan de ce début de saison pour son équipe, l’Autrichien se dit plutôt encouragé par les progrès.

« En termes de développement de la voiture, il est encourageant de voir qu’en trois courses, nous comprenons beaucoup mieux la voiture, nous avons défini une direction claire où nous devons aller et je pense que nous sommes sur la bonne trajectoire. » nous confie Toto Wolff.

« Nous devons consolider notre compréhension et, espérons-le, au cours des prochaines courses, nous pourrons franchir une nouvelle étape. »

« C’est aussi important de garder le cap et de ne pas trop osciller entre l’exubérance et la déprime ; de rester rationnel et de croire en notre trajectoire, de croire en la capacité de l’équipe. Il y aura des revers mais il y aura aussi des mises à jour et beaucoup de travail qui nous aidera à nous rapprocher du front. »

En ce qui concerne le reste de la saison, lorsqu’on demande à Wolff quels sont les objectifs à court terme pour l’équipe, puis quels sont les objectifs à plus long terme, l’Autrichien a répondu : « Nous comprenons les connaissances dont nous avons besoin pour remonter. »

« Nous devons avoir une courbe de développement plus abrupte que Red Bull et fondamentalement, nous voulons concourir pour des victoires en course. »

« Ils établissent maintenant la référence. Nous avons confiance dans le processus et dans les gens, et il y aura des revers. Mais si la trajectoire est ascendante, c’est là que nous voulons nous diriger. »

« Nous apporterons régulièrement des améliorations à la voiture au cours des prochaines courses. Mais il n’y a pas de solution miracle qui transforme la voiture , et il s’agit d’être réaliste avec vos attentes. J’espère que nous verrons une amélioration constante. »

Sainz considère toujours sa sanction comme « disproportionnée »

Carlos Sainz se dit « très déçu » de la décision de la FIA de ne pas accorder un droit de révision à Ferrari concernant la pénalité infligée à l’Espagnol au Grand Prix d’Australie 2023.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Quelques jours plus tard, Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité, car l’équipe de Maranello regrettait le fait que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Frederic Vasseur, directeur de Ferrari, estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Cette demande de révision de Ferrari a donc été étudiée ce mardi 18 avril, mais les commissaires de la FIA ont estimé que l’équipe italienne n’avait apporté « aucun nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée. »

La requête de Ferrari est donc rejetée et Carlos Sainz conserve sa douzième place au Grand Prix d’Australie 2023 dont les résultats sont désormais définitifs.

Immédiatement après l’annonce de la FIA, Ferrari a réagi en publiant un court communiqué (ici) dans lequel l’écurie de Maranello indique qu’elle prend acte de la décision, mais que des discussions « plus larges » seront entamées dans les prochaines semaines avec toutes les parties concernées afin de maintenir un « niveau élevé d’équité » dans le sport.

Dans la foulée, Carlos Sainz a lui aussi publié un court communiqué dans lequel l’Espagnol se dit « très déçu », estimant que la sanction qui lui a été infligée reste « disproportionnée ».

« Très déçu que la FIA ne nous ait pas accordé un droit de révision. Deux semaines plus tard, je pense toujours que la sanction est trop disproportionnée, et je pense qu’elle aurait dû au moins être revue sur la base des preuves et du raisonnement que nous avons présentés. » a écrit le pilote Ferrari sur ses réseaux sociaux.

« Nous devons continuer à travailler pour améliorer certaines choses pour l’avenir. La cohérence et le processus de prise de décision sont un sujet brûlant depuis de nombreuses saisons maintenant, et nous devons être plus clairs pour le bien de notre sport. »

« Ce qui s’est passé en Australie appartient désormais au passé et je suis concentré à 100% sur la prochaine course à Bakou. »

Officiel : l’appel de Ferrari rejeté par la FIA

La FIA a décidé de rejeter le droit de révision demandé par Ferrari concernant la pénalité infligée à Carlos Sainz au Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde 2023 de F1.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Presque une semaine après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité le jeudi 06 avril, car l’équipe de Maranello regrette le fait que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Frederic Vasseur estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Cette demande de révision de Ferrari a donc été étudiée ce mardi 18 avril, mais les commissaires de la FIA ont estimé que l’équipe italienne n’avait apporté « aucun nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée. »

La requête de Ferrari est donc rejetée et Carlos Sainz conserve sa douzième place au Grand Prix d’Australie 2023 dont les résultats sont désormais définitifs et visibles ici.

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Le projet Audi F1 a « décollé » ces derniers mois

Dans le cadre d’une présentation de son projet F1 au marché chinois, le constructeur Audi a donné un aperçu de l’avancement actuel du projet lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Shanghai.

À partir de 2026, Audi participera au championnat du monde de Formule 1 avec sa propre équipe d’usine et un moteur développé en Allemagne et visiblement le projet avance bien avec les bases du futur groupe propulseur déjà posées.

« Le projet Audi Formule 1 a vraiment décollé ces derniers mois. » a déclaré Oliver Hoffmann, membre du conseil d’administration pour le développement technique d’Audi AG, lors d’une présentation en Chine.

« Dans la phase de conception en cours du groupe motopropulseur, les bases de notre groupe motopropulseur pour 2026 sont posées aujourd’hui. »

« Nous accordons une grande importance au travail de détail, par exemple sur les matériaux ou les technologies de fabrication, et nous nous concentrons également sur des sujets tels que la gestion de l’énergie de la transmission hybride. »

« Après tout, l’efficacité est un facteur clé de succès pour la Formule 1 et la mobilité du futur, ces approches feront progresser les deux mondes. » a ajouté Hoffmann.

Pendant ce temps, la constitution de l’équipe sur le site de Neuburg, sous l’égide de la société Audi Formula Racing GmbH spécialement fondée, bat son plein avec déjà plus de 260 employés à pied d’oeuvre. Le noyau de l’équipe de développement est composé d’employés expérimentés d’Audi Sport et d’Audi possédant de nombreuses années d’expertise diversifiée dans le sport automobile électrique.

Ils sont rejoints par des spécialistes ayant une expertise en Formule 1 qui ont été recrutés à l’extérieur et viendront renforcer l’équipe de manière ciblée. D’ici la fin de l’année, l’embauche du personnel devrait être terminée, et l’équipe sera composée de plus de 300 employés.

Dans le même temps, le Competence Center Motorsport de Neuburg sera agrandi pour le projet de Formule 1. À partir du second semestre, des bancs d’essai supplémentaires pour le développement des groupes motopropulseurs seront installés dans un nouveau bâtiment d’une surface au sol d’environ 3 000 mètres carrés.

Une conception modulaire permettra de mettre en service les bancs d’essai ultramodernes avant même l’achèvement complet du bâtiment au début de 2024. L’approvisionnement en électricité et en chaleur à Neuburg est déjà neutre en CO₂ : l’installation est alimentée en chauffage à partir de la chaleur résiduelle industrielle et de l’électricité verte des centrales hydroélectriques.

La FIA a d’ailleurs déjà décerné à l’installation son label environnemental trois étoiles, la plus haute distinction pour la préservation et la durabilité de l’environnement. L’objectif d’Audi est de continuer à fournir une énergie neutre en CO2 pour le projet de Formule 1 à Neuburg et d’établir une alimentation en énergie régénérative sur le site.

L’accent mis sur la durabilité et la rentabilité sous la forme d’un plafond budgétaire a été un facteur important pour l’entrée d’Audi en Formule 1, qui a été officiellement annoncée fin août 2022, alors que le constructeur allemand a sélectionné l’équipe Sauber en tant que partenaire stratégique.

Pierre Gasly dresse un bilan après trois courses avec Alpine

Après les trois premières courses de l’année, Pierre Gasly a connu les montagnes russes en termes d’émotions avec des hauts comme au GP de Bahreïn où il a terminé dans les points après avoir pris le départ depuis le fond de la grille et des bas comme en Australie où il a dû abandonner en raison d’un crash avec son coéquipier.

Classé douzième au championnat du monde des pilotes avec quatre points inscrits jusqu’à présent, Pierre Gasly est bien conscient qu’il reste encore un long chemin pour lui et son équipe Alpine avant de pouvoir penser à des podiums et des victoires.

« Je dois dire que j’ai apprécié l’année jusqu’à présent, même si elle a été loin d’être parfaite. À l’heure actuelle, le top 10 est l’endroit où nous sommes en termes de performances absolues. » confie Pierre Gasly dans une chronique pour le site de la F1.

« J’étais content d’être en Q3 à Djeddah mais encore une fois je ne suis pas satisfait de la façon dont tout s’est déroulé. J’ai des normes élevées pour moi-même et il y avait plus sur la table là-bas. »

« Je suis également réaliste, et je sais qu’il faudra toujours un certain temps pour être complètement connecté avec l’équipe et la voiture et nous n’en sommes pas encore là, mais pas très loin. »

« Avec des tests limités, de courtes séances d’essais, je trouve un pour cent à chaque fois que je monte dans la voiture, et je sais que les performances ne feront que s’améliorer. »

Le Français est ensuite revenu sur le Grand Prix d’Australie qui s’est soldé par un double abandon pour Alpine après que les deux pilotes se soient percutés au premier virage en fin de course.

« Australie… par où commencer ? Je pense, tout d’abord, en regardant les aspects positifs, que c’était un pas satisfaisant dans la bonne direction. En fait, c’était un très grand pas pour l’équipe d’ailleurs. » a jouté Gasly, qui se battait pour les points avant son abandon à Melbourne.

« Je ne veux pas en dire trop sur la course, à part à quel point j’étais satisfait de la façon dont 98% de celle-ci s’est déroulée pour nous. »

« Malheureusement, les circonstances ont changé et nous sommes repartis les mains vides. Ce n’est jamais agréable d’être aussi frustré. Réaliser une bonne performance et se faire arracher le résultat à la fin a été douloureux. »

« Je n’ai pas voulu trop y réfléchir après la course – juste pour exprimer ma déception – et essayer de m’en remettre le plus vite possible. En équipe, nous avons évidemment débriefé en interne, dont nous garderons le résultat pour nous. »

« Mais à terme, il faut tirer parti de la remontée des performances et comprendre comment tirer le maximum de la voiture à Bakou [prochaine course de la saison] où je suis déterminé à repartir avec une grosse performance. »

Tourné vers Bakou…

« Je suis une personne très positive et j’aime toujours regarder vers l’avant et non vers le passé. Comme je l’ai dit, l’Australie est derrière nous et déjà l’équipe et moi travaillons très dur et visons une bonne performance pour Bakou et au-delà, avec un meilleur résultat. »

A Bakou, les équipes participeront au premier week-end de course Sprint de la saison sur un tracé urbain très rapide et sur lequel la moindre erreur va se payer cash. Pierre Gasly – bien conscient des risques – se veut toutefois confiant car le Normand a toujours bien performé sur ce circuit par le passé.

« Ce sera un format un peu différent là-bas, qui sera sans doute intéressant. Mais il faudra bien débuter car il n’y aura pas beaucoup de temps à perdre lors des essais. »

« Bakou est un méga, méga circuit. J’adore courir là-bas – cinquième la saison dernière, podium l’année précédente – alors voyons ce que cette année nous réserve. »

« C’est un endroit où vous devez rester éveillé, être patient et y aller juste pour gagner car tout peut arriver sur ce genre de piste. C’est le premier Sprint de l’année, et le tout premier à Bakou, donc ça va certainement être très excitant. »

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan est programmé du 28 au 30 avril. La F1 devrait également tester un nouveau format de week-end à Bakou avec l’introduction d’une deuxième séance qualificative…

La F1 pleinement tournée vers la génération Alpha

Avec la popularité croissante de la Formule 1 dans le monde – notamment grâce à Netflix et sa série Drive to Survive – et l’avènement des réseaux sociaux, les dirigeants de la catégorie reine doivent redoubler d’efforts pour satisfaire un nouveau public issu en grande partie de la génération Alpha (personnes nées à partir de 2010).

Pour ce nouveau public, l’aspect « historique » des Grands Prix de Formule 1 tels que celui de Belgique, d’Italie ou encore de Grande-Bretagne, a beaucoup moins d’impact que pour les « millénariaux’ et c’est principalement pour cette raison que la catégorie reine souhaite faire évoluer son offre en choisissant de nouvelles destinations et en mettant en place de nouveaux formats de week-ends comme l’introduction des courses Sprint par exemple.

Dans ce contexte, l’arrivée de nouvelles destinations au calendrier de la F1 pour séduire cette nouvelle génération de fans est donc inévitable, comme le confirme une nouvelle fois le PDG de la catégorie reine.

« Aujourd’hui, l’aspect financier est énorme, mais nous devons protéger la qualité des événements et du sport. » a déclaré le PDG de la F1 à Sky Sports.

« Lorsque l’aspect « historique » n’est lié qu’au fait de regarder en arrière, cela est un problème. Mais si vous vous concentrez sur le développement du sport, alors l’aspect « historique » peut avoir une grande valeur. »

« Il est de notre devoir de nous assurer qu’ils – par exemple Monza, qui est un endroit formidable – investissent dans les infrastructures pour le futur, dans les services pour les fans. »

Contrairement à ce que beaucoup pensent, la Formule 1 est un sport mondial et ne peut plus désormais se cantonner à rester en Europe. A ce titre, de nouvelles destinations sont toujours à l’étude et l’Afrique est évidemment au cœur des discussions.

Lorsqu’on lui demande si des discussions sérieuses sont en cours au sujet d’une éventuelle course sur le continent africain, Domenicali a répondu : « A 100%. L’Afrique est toujours un continent sur lequel nous travaillons très dur. »

« Comme je l’ai toujours dit, nous devons trouver les bons partenaires, le bon plan à moyen terme. Ce que je veux éviter, c’est qu’on y aille une année et qu’on l’oublie ensuite. »

« Nous travaillons pour essayer de trouver une solution pour le meilleur du sport, pour le meilleur du pays. » a ajouté l’Italien, alors que le candidat le plus probable en Afrique reste le tracé de Kyalami en Afrique du Sud.

Cette saison, la Formule 1 se rend aux Etats-Unis pour y disputer trois Grands Prix à Miami, Austin et Las Vegas, mais bien que Domenicali a laissé entendre qu’il a déjà été approché par des promoteurs asiatiques et américains, il a insisté sur le fait que la Formule 1 ne prévoit pas d’ajouter d’autres courses dans ces régions du monde « dans les prochaines années ».

« Il y a beaucoup d’intérêt de la part de l’extrême-orient, et encore plus d’intérêt pour les Etats-Unis. Mais en ce moment nous en avons déjà trois ce qui, je pense, est le bon nombre pour les deux prochaines années. »

« Le plus important est que chaque Grand Prix doit être différent en termes de personnalité. Nous voulons que la ville [hôte] vive l’événement, c’est la magie de la Formule 1. »

Aucune discussion avec Londres

Il y a quelques semaines, l’idée d’organiser un Grand Prix de F1 dans les rues de Londres a refait surface dans la presse britannique, mais le PDG de la catégorie reine a révélé qu’il n’y avait eu « aucune discussion » jusqu’à présent avec les promoteurs.

« Pourquoi pas ? Ce serait formidable, mais je pense que Londres a peut-être d’autres priorités à aborder. Mais, bien sûr ce serait un excellent projet. »

« Nous sommes prêts à en discuter parce que Londres est l’endroit où nous avons nos bureaux. Donc, ce ne serait pas mal, les déplacements seraient faciles. » a ajouté Domenicali.

Moins d’essais libres à l’avenir…

Alors que les passionnés de F1 de longue date attendent avec impatience les premiers essais libres du week-end chaque semaine et sont même prêts à se lever à 02h00 du matin pour les suivre [en Australie par exemple], les nouveaux fans eux sont moins intéressés de suivre des séances durant lesquelles il ne se passe pas grand chose.

La Formule 1 a donc bien compris que ces séances d’essais libres doivent être plus « funs » et va donc tester un nouveau format lors d’un week-end de course Sprint avec le remplacement de la deuxième séance d’essais libres par une seconde séance qualificative.

Ce sera le cas notamment à Bakou lors de la quatrième manche de l’année, et si ce nouveau format séduit, il pourrait être généralisé à l’avenir avec, pourquoi pas, des courses Sprint lors de chaque week-end de Grand Prix.

Red Bull répond à Ferrari sur sa pénalité « trop légère »

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a répondu aux critiques faites par son homologue de chez Ferrari, Fred Vasseur, qui a déclaré il y a quelques jours que la pénalité infligée à Red Bull pour son dépassement du plafond des coûts en 2021 était peut-être un peu trop légère.

Depuis le début de l’année, l’équipe Red Bull – qui a reçu une amende de 7 millions de dollars et une réduction de 10 % du temps passé en soufflerie pour une période de 12 mois après avoir été jugée coupable d’un dépassement de budget en 2021 – domine outrageusement la saison 2023 avec déjà trois victoires en autant de courses disputées.

Face à une telle domination, le directeur de Ferrari n’a pas hésité à crier haut et fort que la pénalité infligée à Red Bull est trop légère : « Je suis toujours convaincu que la pénalité était très légère. » a déclaré le Français à Sky Sports.

« En considérant que nous allons améliorer [les performances de la voiture] d’un peu moins d’une seconde au cours de la saison en termes d’aéro, et que vous obtenez une pénalité de 10% de cela, cela fait un dixième, c’est 0,1s. »

« Comme ce n’est pas une progression linéaire, c’est probablement moins, et comme vous avez le droit de dépenser cet argent ailleurs, en gain de poids et ainsi de suite, pour moi la pénalité est trop marginale. » a t-il insisté.

Interrogé sur les commentaires de Fred Vasseur, Christian Horner déclare que les affirmations du patron de la Scuderia Ferrari sont peut-être un peu prématurées, notamment parce que – selon lui – l’impact de cette pénalité sera visible un peu plus tard dans la saison et l’année prochaine.

« Tout le monde a une opinion, et je pense que tout le monde est libre d’avoir sa propre opinion. » a déclaré Christian Horner au micro de Sky Sports à propos des commentaires de son homologue de chez Ferrari.

« L’équipe a fait un excellent travail cet hiver sur le temps passé en soufflerie que nous avons eu pour développer cette voiture. Mais bien sûr, cela aura un impact plus tard dans l’année et l’année prochaine. »

« Donc, sur un instantané de trois courses, je pense que c’est encore extrêmement prématuré, parce qu’il reste encore énormément de courses à disputer. »

Horner s’attend d’ailleurs à ce que la hiérarchie évolue au fil des prochaines courses de la saison, notamment parce que toutes les écuries vont commencer à introduire des mises à jour sur les monoplaces à partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé fin avril.

« Il y a beaucoup de choses qui peuvent changer. Nous entendons parler de grandes mises à jour pour Ferrari et Mercedes dès notre retour en Europe. » a ajouté le Britannique.

« Donc, nous ne tenons certainement rien pour acquis. Nous nous concentrons simplement sur nous-mêmes, en faisant du mieux que nous pouvons dans les limites que nous avons. »

« Nous faisons de notre mieux et nous savons que c’est une pénalité difficile, c’est une pénalité que nous prenons sous le menton et nous nous appliquons de la meilleure façon possible. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Red Bull est leader du championnat du monde des constructeurs avec 123 points inscrits en trois courses, soit 97 points de plus que la Scuderia Ferrari actuellement quatrième derrière Mercedes et Aston Martin.

Leclerc voit la pause de la F1 comme une opportunité pour Ferrari

Charles Leclerc insiste sur le fait que lui et Ferrari sont « pleinement motivés » pour retrouver une certaine performance avec la SF23 avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute à la fin du mois d’avril sur le tracé urbain de Bakou.

Avec une pause printanière de quatre semaines entre le Grand Prix d’Australie et celui d’Azerbaïdjan en raison de l’annulation du Grand Prix de Chine, les équipes disposent de beaucoup de temps pour se préparer à attaquer la deuxième partie de la saison et développer des mises à niveau.

Du côté de chez Ferrari, l’équipe de Maranello – qui connaît un début de saison compliqué – va évidemment profiter de cette pause forcée comme une réelle opportunité de pouvoir faire évoluer la SF23 avant l’Azerbaïdjan.

« Avec la situation dans laquelle nous nous trouvons en tant qu’équipe, nous prenons cela [la pause] comme une opportunité de travailler autant que possible pendant cette pause afin d’obtenir des mises à niveau le plus rapidement possible et d’être aussi compétitifs que nous le souhaitons. » a déclaré le Monégasque qui a subi deux abandons en trois courses depuis le début de la saison.

« La saison est encore très, très longue, et nous sommes pleinement motivés pour revenir au sommet et nous essaierons d’utiliser ces semaines [avant le GP d’Azerbaïdjan] de la meilleure façon possible. »

Après les trois premières manches de l’année, Leclerc occupe la dixièmes place à égalité de points avec le pilote Haas Nico Hülkenberg (6 points au total). Comparé au début de saison 2022, le contraste est saisissant pour Charles Leclerc qui menait le championnat du monde des pilotes à pareille époque l’an dernier.

« Nous connaissons de l’histoire de l’année dernière, et maintenant il s’agit de se concentrer sur ce que nous pouvons faire de mieux pour nous améliorer et revenir à leur niveau [de Red Bull]. » a ajouté le pilote Ferrari.

« Nous savons dans quels domaines nous devons travailler, et désormais nous devons juste y arriver. Honnêtement, nous devons juste essayer d’avoir une voiture solide dans toutes les conditions. »

« Nous semblons être assez bons en termes de qualifications chaque fois que l’adhérence maximale est là, mais ensuite chaque fois que nous perdons un peu d’adhérence en course, cela commence à être très, très difficile, et nous semblons perdre beaucoup de performances, donc il faut y travailler. »

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan – quatrième manche du championnat du monde 2023 – est programmé du 28 au 30 avril et les équipes participeront à une course Sprint ce week-end là.

Verstappen profite de la pause en F1 pour récupérer physiquement

Après le Grand Prix de Bahreïn, Max Verstappen est rentré chez lui à Monaco quelques jours pour se reposer avant de repartir vers l’Arabie Saoudite pour disputer la deuxième manche de la saison 2023. Cependant, le Néerlandais a dû faire l’impasse sur la journée de jeudi réservée aux médias à Djeddah en raison de maux à l’estomac. Le champion du monde en titre est donc arrivé en Arabie Saoudite le vendredi matin juste avant les premiers essais libres du week-end.

Lors de la troisième manche de l’année disputée en Australie, Verstappen a divulgué un peu plus de détails concernant son réel état de santé, et le Néerlandais a expliqué à quel point il a souffert durant le week-end du Grand Prix d’Arabie Saoudite remporté par son coéquipier Sergio Perez.

« J’avais l’impression qu’il me manquait juste un poumon, et je suis arrivé au week-end [en Arabie saoudite] en croyant vraiment qu’il était parti parce que normalement, quand vous tombez malade, deux ou trois jours après, vous allez normalement bien. Vous pouvez simplement faire vos entraînements. » a déclaré Verstappen.

« Mais quand j’ai sauté dans la voiture en EL1, après un seul tour à l’attaque, j’ai eu l’impression que je devais récupérer pendant deux tours pour pouvoir respirer normalement. »

« Cela m’a définitivement affecté tout au long du week-end, ce que je n’ai pas aimé parce que c’était l’une des premières courses où j’avais l’impression d’être physiquement limité. »

Mais grâce à l’annulation du Grand Prix de Chine pour la quatrième année consécutive, la Formule 1 bénéficie cette saison d’une pause printanière de trois semaines après la troisième course de l’année, ce qui va permettre à Max Verstappen de récupérer avant la quatrième manche qui se disputera fin avril en Aerbaïdjan.

« Honnêtement, c’est un peu bizarre d’avoir trois semaines de congé, surtout en début de saison. » a déclaré le pilote Red Bull lors du week-end du Grand Prix d’Australie.

« Il y a quelques semaines de cela, j’aurais plutôt dit que je n’avais pas hâte d’y être, mais je suis tombé très malade et je me bats un peu depuis. »

« Donc pour moi, ces trois semaines vont me permettre de revenir à une forme physique complète en suivant un programme complet. »

« Donc, d’une certaine manière c’est probablement bien que cela arrive maintenant. Après, en temps normal, lorsque je me sens bien, j’aurais préféré continuer à courir. »

Cette pause forcée est la première de la saison, mais contrairement à la trêve estivale programmée en août, les équipes de F1 peuvent continuer à travailler à l’usine au cours de ces trois semaines off.

Ricciardo vise un retour en F1 dans une équipe de haut niveau

Daniel Ricciardo a insisté sur le fait qu’il ne compte pas revenir en F1 à tout prix et qu’il n’acceptera pas un poste de titulaire dans une équipe de fond de grille si jamais l’opportunité se présentait l’an prochain.

Après deux saisons passées chez McLaren, Daniel Ricciardo a vu son contrat rompu par son employeur une année plus tôt que prévu et a été remplacé par son jeune compatriote Oscar Piastri. 

L’Australien s’est alors retrouvé du jour au lendemain disponible sur le marché des pilotes, mais aucune équipe de haut niveau n’a souhaité s’offrir ses services, ce qui a contraint Daniel Ricciardo à accepter un poste de troisième pilote au sein de son ancienne équipe Red Bull.

Désormais en pleine année « sabbatique », Daniel Ricciardo veut profiter de cette pause dans sa carrière pour peser le pour et le contre pour un éventuel retour sur la grille en 2024, mais l’Australien assure qu’il ne compte pas revenir à tout prix en Formule 1 et vise uniquement une écurie de haut niveau.

« L’une des choses que je veux retenir de cette année [sabbatique] est de savoir ce que je veux, mais aussi ce que je ne veux pas. » a déclaré Daniel Ricciardo à Fox Sports.

« Je pense que je peux déjà répondre. Ce que je sais, c’est que je ne veux pas retourner au point zéro. Je ne veux pas être sur la grille juste pour être sur la grille et lutter pour être 18e. Donc, je ne veux pas être sur la grille à tout prix. »

« Je sais aussi que c’est plus difficile de sauter directement dans une équipe de haut niveau en termes de disponibilité, mais je sais que c’est là que je veux être. »

« Je sais que je peux prospérer dans ces situations où il y a plus en jeu, mais je pense qu’à ce stade de ma carrière, il faut cette faim et cette motivation pour courir à l’avant. »

« Donc oui, c’est ce que je veux et c’est là où j’en suis actuellement. Je sais que cela pourrait rendre mon retour plus difficile, mais c’est ce que je cherche. »

Lorsqu’on lui demande s’il serait prêt éventuellement à abandonner la F1 en 2024 si aucune opportunité ne s’offre à lui sur la grille, l’Australien a répondu : « Si j’en avais complétement fini avec la F1, alors oui, je penserais probablement à autre chose. »

Au cours de sa carrière, Daniel Ricciardo est passé par les équipes HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault et McLaren.

Russell révèle son point faible par rapport à Lewis Hamilton

George Russell – qui a rejoint Mercedes en 2022 après trois années passées chez Williams – est arrivé au sein de sa nouvelle écurie à un moment compliqué car Mercedes a développé une monoplace 2022 difficile à comprendre et à exploiter.

Malgré les difficultés, Russell a tout de même réussi à offrir à Mercedes une victoire en fin d’année au Brésil et a terminé devant son coéquipier au championnat du monde avec 35 points d’avance sur le Britannique en 2022.

Interrogé pour savoir dans quel domaine il estime devoir encore s’améliorer par rapport à son coéquipier, George Russell a répondu : « Je pense que le principal domaine à améliorer est probablement la gestion des pneumatiques. »

« Je pense que Lewis est très doué pour maximiser les relais et tirer le meilleur parti des pneus sur un relais. » confie George Russell.

« Avoir déjà une année à mon actif [en 2022] en tant que coéquipier avec lui et voir certains de ses traits m’a été vraiment bénéfique. »

« J’avais l’impression d’être sur une courbe assez raide à cet égard, mais j’ai aussi l’impression qu’il y a encore beaucoup à venir. » estime Russell.

Le Britannique a ajouté qu’il avait également beaucoup appris des difficultés rencontrées avec la W13 de la saison dernière : « Les choses dont j’ai le plus appris ont été ces courses difficiles et ces courses où j’ai échoué ou sous-performé. »

« En repensant à ces courses, je dirais que la plupart des raisons étaient d’avoir trop essayé. C’est une grande leçon que j’ai apprise : parfois, plus vous essayez, plus vous poussez, et le résultat n’est pas meilleur. »

« Vous devez être discipliné avec vous-même parfois dans votre approche et savoir à quel point vous devez vous pousser. Si vous allez au gymnase tous les jours et que vous faites un maximum de développé couché tous les jours, à un moment donné, vous allez vous blesser et ce n’est pas le moyen le plus efficace de devenir plus fort. »

« C’est représentatif de la course, si vous sortez en piste et si vous pilotez avec de la colère, en poussant la voiture au delà des limites à chaque tour, ce n’est pas le moyen le plus rapide de piloter. Ces courses ont été une validation de tout cela pour moi. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui est programmé fin avril à Bakou, George Russell occupe la septième place au championnat du monde des pilotes, 20 points derrière son coéquipier Lewis Hamilton.

Fred Vasseur regrette une sanction « trop légère » pour Red Bull

L’an dernier, l’équipe Red Bull a été épinglée par la FIA pour un dépassement « mineur » inférieur à 5% et s’est donc vue proposer un ABA (un accord) par l’instance dirigeante. L’équipe autrichienne a accepté cette offre, ce qui veut dire qu’elle a accepté également les sanctions associées qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

Le non-respect par RBR des conditions de l’ABA entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

Cependant, cette pénalité semble avoir eu un très faible impact sur Red Bull qui domine largement le début de cette saison 2023 avec déjà trois victoires en autant de courses, ce qui signifie selon le directeur de Ferrari que la sanction est bien « trop légère ».

« Je suis toujours convaincu que la pénalité était très légère. » a déclaré Fred Vasseur lors d’un rendez-vous organisé avec certains médias dont Sky Sports.

« En considérant que nous allons améliorer [les performances de la voiture] d’un peu moins d’une seconde au cours de la saison en termes d’aéro, et que vous obtenez une pénalité de 10% de cela, cela fait un dixième, c’est 0,1s. »

« Comme ce n’est pas une progression linéaire, c’est probablement moins, et comme vous avez le droit de dépenser cet argent ailleurs, en gain de poids et ainsi de suite, pour moi la pénalité est trop marginale. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que l’équipe de Milton Keynes a fait un bon travail pour gérer sa pénalité reçue, Vasseur a répondu : « Je ne dis pas qu’ils n’ont pas fait du bon travail car, honnêtement, ils ont fait du très bon travail sur la voiture. »

« Je n’essaie pas du tout de trouver une excuse, mais si vous me demandez si la sanction est trop légère, je dis oui. Je ne suis pas sûr que l’effet [de la pénalité] soit si grand, et vous pouvez aussi considérer que vous avez un avantage en début de saison parce que vous dépensez plus l’année précédente. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, quatrième manche de l’année, Red Bull est leader au championnat du monde des constructeurs avec 123 points inscrits, soit 97 de plus que Ferrari quatrième.

Carlos Sainz : « Red Bull a tué la concurrence »

Alors qu’en 2022 à la même époque Ferrari se battait avec Red Bull pour le titre mondial, la situation est nettement différente cette année pour l’écurie italienne avec un début de saison catastrophique avec pas moins de deux abandons en trois courses pour Charles Leclerc et une quatrième place pour Carlos Sainz à Bahreïn comme meilleur résultat jusqu’à présent.

En dehors de ce début de saison complétement manqué pour Ferrari pour diverses raisons (pénalités, abandons sur panne mécanique et accrochage), le plus inquiétant reste le rythme ou plutôt le manque de rythme de la SF23 qui accuse un certain retard sur la Red Bull en termes de performance pure, un retard qui ne sera pas rattrapé au cours des prochaines semaines selon Carlos Sainz.

« Red Bull a tué la concurrence avec une monoplace nettement supérieure à toutes les autres. » a déclaré Carlos Sainz, cité par la RTBF, dans le cadre du Grand Prix d’Australie où il a été classé douzième après avoir reçu une pénalité pour laquelle Ferrari a fait une demande de révision auprès de la FIA.

« C’est une surprise pour nous de constater que nous ne sommes pas aussi performants que l’an dernier, surtout en rythme de course. »

« Nous savons où se situent nos faiblesses, mais nos lacunes ne seront pas comblées en une course, ni en un mois, parce que l’écart avec Red Bull est énorme. C’est sans doute l’un des plus grands de ces dernières saisons. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé lors du dernier week-end d’avril à Bakou, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 26 points inscrits depuis le début de la saison, soit 97 points de moins que Red Bull.

Alpine se débarrasse de la livrée rose de sa F1

Comme l’an dernier, Alpine a dévoilé cet hiver deux livrées de sa monoplace; une rose pour marquer son partenariat avec son sponsor principal BWT et une bleue agrémentée de touches de rose. Selon le contrat signé avec BWT, la livrée rose devait être utilisée uniquement pour les trois premières manches de l’année, soit à Bahreïn, en Arabie Saoudite et en Australie.

A partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan donc, pour le plus grand bonheur des fans de la marque l’Alpine A523 retrouvera sa livrée bleue (la même que celle de la photo d’illustration) et c’est cette livrée qui sera utilisée par l’équipe pour le reste de la saison 2023.

Jusqu’à présent, la livrée rose de l’A523 n’a pas porté beaucoup de chance à Alpine qui occupe avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points marqués en trois courses.

Le dernier Grand Prix disputé en Australie s’est terminé par un double abandon pour Alpine qui a vu ses deux pilotes se percuter dans les derniers tours de la course. Esteban Ocon et Pierre Gasly n’ont donc marqué aucun point à Melbourne, alors que les deux Français se trouvaient dans le top dix avant leur crash.

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Alpine retrouvera donc ses vraies couleurs, tandis qu’une mise à jour « importante » sera introduite sur l’A523 a déjà confirmé le directeur de l’écurie, Otmar Szafnauer.

« Nous allons continuer d’avancer et ces moments difficiles ne feront que souder encore plus l’équipe. Nous avons déjà hâte d’être à Bakou, où une évolution importante est prévue. » a déclaré l’Américain après le GP d’Australie.

Pirelli va tester des pneus sans couverture chauffante

Alors que les couvertures chauffantes en F1 doivent logiquement disparaître à partir de la saison 2024, notamment parce que ces accessoires vont à l’encontre des objectifs climatiques de la Formule 1 et représentent également une dépense non négligeable pour les équipes, Pirelli continue de travailler pour développer un pneumatique capable de fonctionner immédiatement sans avoir été chauffé au préalable.

La disparition des couvertures chauffantes en Formule 1 est « progressive », les équipes, Pirelli et la FIA s’étant mis d’accord sur un plan en « plusieurs étapes » avant leur interdiction pour la saison 2024.

Ainsi depuis le début de la saison 2021, la température maximale des couvertures chauffantes a été limitée à 100° à l’avant et 80° à l’arrière, alors qu’en 2022 la température maximale autorisée a chuté à 70° pour les pneus avant et arrière, tandis que cette température est limitée à seulement 50° en 2023.

Lorsqu’on demande au patron de Pirelli, Mario Isola, si les travaux avancent bien en vue de l’interdiction des couvertures chauffantes en 2024, l’Italien a expliqué que des tests privés allaient avoir lieu juste après le Grand Prix d’Espagne sur le tracé de Barcelone avec – pour la première fois – l’utilisation de pneumatiques non chauffés.

« C’est un défi, c’est un gros défi sur le plan technique. Mais nous ferons tout notre possible pour réussir ce défi. » nous explique Mario Isola.

« Nous savons à quel point il est important d’aller dans cette direction de la durabilité, et nous travaillons sur les pneus slicks, et après la course de Barcelone, nous aurons une prochaine séance d’essais où – pour la première fois – la ligne de base sera un pneu sans couverture. »

« Nous sommes donc sur ce chemin, mais comme je l’ai déjà dit, nous devons attendre et voir ce qui va se passer à ce sujet. »

Ce test sur le circuit de Barcelone est programmé après le Grand Prix d’Espagne qui sera disputé le 4 juin. Il y a aura ensuite des tests sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni. Après ce test, la décision sera prise si oui ou non les couvertures chauffantes seront interdites en Formule 1.

« Il est prévu d’avoir une réunion avec toutes les parties prenantes après le test à Silverstone, pour partager les résultats et voir si nous pouvons y parvenir d’ici la fin de l’année. » confirme Isola.

Pour rappel : l’interdiction des couvertures chauffantes en Formule 1 a été repoussée de quelques années car l’introduction des nouvelles réglementations en 2022 en parallèle du bannissement des couvertures chauffantes aurait rendu la tâche trop compliquée à Pirelli qui aurait eu alors trop de nouveaux paramètres à prendre en compte.

Ferrari demande la révision de la pénalité de Sainz

La Scuderia Ferrari a finalement demandé à la FIA de revoir la pénalité infligée à Carlos Sainz au Grand Prix d’Australie, qui a fait passer l’Espagnol de la quatrième place à la douzième place dimanche dernier à Melbourne lors de la troisième manche de la saison 2023.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Presque une semaine après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, le directeur de l’équipe, Fred Vasseur, a confirmé à l’agence Reuters que Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité ce jeudi 06 avril.

« Le processus veut qu’ils examinent d’abord notre requête pour voir s’ils peuvent rouvrir l’affaire. » a déclaré Fred Vasseur.

« Puis, nous aurons une deuxième audience un peu plus tard avec les mêmes délégués au sujet de la décision elle-même. Rouvrir la discussion est la première étape. Le résultat dépendra ensuite de la FIA. »

« Bien sûr, nous attendons une révision de la décision car il s’agit d’une requête en révision. Nous n’y allons pas pour obtenir de la sympathie. »

Dans le cas de la pénalité de Carlos Sainz, Ferrari regrette que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record dimanche dernier. Vasseur estime qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

« Ce à quoi on peut s’attendre, c’est au moins d’avoir une discussion ouverte… et aussi pour le bien du sport d’éviter d’avoir ce genre de décision quand on a trois cas au même virage et pas la même décision. » a ajouté Vasseur qui fait référence au crash des deux pilotes Alpine qui n’ont pas eu de pénalité.

« La plus grande frustration pour Carlos était de ne pas avoir d’audience, car l’affaire était très spéciale et dans ce cas, je pense que cela aurait eu du sens. »

La demande de révision de l’équipe Ferrari concernant cette pénalité a très peu de chance d’aboutir…

Après trois podiums pour Aston Martin, Stroll en veut plus

Aston Martin est l’équipe ayant le plus progressé en termes de performance depuis la saison dernière et peut se targuer après les trois premières manches de l’année d’être la deuxième force du plateau derrière Red Bull.

Après des débuts de rêve, le propriétaire de l’équipe, le milliardaire Lawrence Stroll, veut voir plus grand et a déjà fixé comme objectif une victoire lors de cette saison 2023.

« La mission [de l’équipe] est très claire. Il [Lawrence Stroll] n’a pas tardé à nous dire : « quand allons-nous gagner la prochaine course ? ». » a déclaré Mike Krack, directeur de l’écurie, le week-end dernier à Melbourne.

« Evidemment, il est très content que nous ayons fait un pas en avant, mais ce n’est pas suffisant pour ses ambitions. La bonne chose avec Lawrence, c’est que vous savez où vous en êtes. Il en veut plus et nous devons livrer davantage. »

« Nous avons été sur trois circuits aux caractéristiques différentes. Nous avons été compétitifs sur les trois, nous sommes donc convaincus que nous pouvons l’être également sur d’autres circuits. »

« Après vous savez, les types de circuits seront très différents. Il y a Bakou avec une énorme ligne droite et puis il y a Monaco sans aucune ligne droite. » a ajouté Krack.

« Donc, ce genre de choses pourrait faire évoluer la hiérarchie, et c’est ce qui devrait se passer quand les marges sont si minces. C’est donc la situation dans laquelle nous nous trouvons et nous devrons être au maximum à tout moment, toujours à 100%, pour tirer le meilleur parti. »

Après le Grand Prix d’Australie, Aston Martin occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec neuf points d’avance sur Mercedes.

Un nouveau format de qualifications confirmé à Imola

Cette saison, la Formule 1 expérimentera un nouveau format de qualifications lors de deux week-ends de Grand Prix à commencer par le Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola où les équipes testeront l’allocation alternative de pneus.

L’objectif de ce nouveau format est de restreindre le choix de pneus pour les pilotes durant la séance de qualifications en leur imposant d’utiliser les gommes Dures durant la Q1, les pneus Mediums pour la Q2 et les pneus Tendres pour le top dix en Q3, alors qu’ils sont actuellement libres de choisir les pneus qu’ils souhaitent tout au long des qualifications.

La soi-disant « allocation alternative de pneus », qui sera également testée lors d’un autre week-end de course en plus de celui en Emilie-Romagne, réduira ainsi les jeux de pneus disponibles pour les équipes de 13 à 11.

Pour ce week-end de course à Imola, Pirelli a choisi de mettre à disposition des équipes des pneumatiques un cran plus tendre que la saison passée sur le même circuit avec les C3, C4 et C5 qui seront disponibles tout au long du week-end.

Un accueil mitigé 

La plupart des pilotes interrogés réservent un accueil mitigé à ce nouveau format de qualifications : « J’espère qu’il ne fera pas froid, sinon ce sera délicat. » a déclaré le champion du monde en titre Max Verstappen à propos de ce nouveau format.

« Ce sera la même chose pour tout le monde, mais je ne pense pas que nous ayons besoin de faire ce genre de choses en qualifications. Je n’en vois pas vraiment l’avantage. »

« C’est mieux si nous nous assurons que toutes les voitures sont plus proches les unes des autres et plus compétitives au lieu de pimenter les choses de cette façon, ce qui, je pense, est probablement pour le spectacle. »

« Ouais, je pense que c’est juste pour le spectacle. » a déclaré le coéquipier de Verstappen, Sergio Perez.

« Nous n’avons pas vraiment besoin de changer quoi que ce soit. Mais nous verrons, nous verrons une fois que nous l’aurons essayé, mais je ne pense pas qu’il soit nécéssaire de changer quelque chose qui fonctionne bien. »

Lors du week-end de course à Imola, le nouveau Cinturato Blue Full Wet sera également présenté, il s’agira des premiers pneus pluie Pirelli pouvant être utilisés sans chauffe-pneus.