Première balle de match pour Red Bull ce week-end à Singapour

Avec huit Grand-Prix restants dont trois courses Sprint, la saison est loin d’être terminée, mais l’équipe Red Bull dispose d’une telle avance au championnat du monde des constructeurs qu’elle pourrait déjà décrocher un sixième titre mondial dès le Grand Prix de Singapour qui se dispute ce week-end.

Bien que la domination de l’équipe de Christian Horner soit incontestable, il faudra tout de même une bonne dose de performances tout au long d’un week-end exigeant et un alignement des planètes parfait pour aider l’écurie Autrichienne à plier le match ce week-end. En effet, si elle espère repartir de Singapour titrée, l’écurie devra au choix:

  • Terminer 1 et 2 en espérant que Mercedes ne marque pas le moindre point
  • Terminer 1 et 2 et obtenir le point du tour le plus rapide en espérant que Mercedes ne marque pas plus d’un point

Si l’on prend la moyenne des points marqués par Grand Prix par les écuries depuis le début de la saison (42 pour Red Bull et 19,5 pour Mercedes), il semble plus probable que le titre se joue lors de la manche suivante à Suzuka au Japon.

Concernant l’actuel leader du championnat pilotes Max Verstappen, il faudra être un peu plus patient. Le néerlandais n’a aucune chance de repartir de la Cité-Etat titré. En revanche, le titre pourrait être joué dès le Grand Prix du Japon qui emboîte le pas à Signapour, mais pour cela il faudra que Max Verstappen reparte de Suzuka avec 180 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.

Pour rappel, en 2022 Max Verstappen avait obtenu son 2ème titre mondial au Grand Prix du Japon, alors que Red Bull avait dû attendre une course de plus pour sceller son titre constructeurs au Grand Prix des États-Unis à Austin.

Avant le Grand Prix de Singapour, Red Bull est leader du championnat du monde avec 583 points inscrits depuis le début de la saison, soit 310 points de plus que l’écurie Mercedes, actuellement deuxième du classement.

La pluie attendue au Grand Prix F1 de Singapour ce week-end

La pluie devrait de nouveau être de la partie en Formule 1 ce week-end pour le Grand Prix de Singapour, quinzième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1 (du 15 au 17 septembre).

Depuis le début de la saison 2023, de nombreux week-ends ont été perturbés par la pluie et le Grand Prix de Singapour qui se dispute ce week-end dans les rues de la Cité-Etat a lui aussi de fortes chances de se dérouler dans des conditions climatiques dégradées si l’on en croit les premières prévisions météo à quatre jours des premiers tours de roue.

Vendredi 15 septembre, pour la première journée de roulage à Singapour le risque de pluie est évalué à 35% au moment où les pilotes participeront aux premiers essais libres du week-end. Les températures avoisineront les 32° au plus fort de la journée, tandis que le ressenti sera de 42° avec un taux d’humidité toujours très élevé à Singapour.

Le samedi 16 septembre, les conditions se dégraderont nettement dans la journée à l’heure des essais libres 3, mais la situation devrait s’améliorer pour les qualifications avec un risque de pluie évalué à 30%. Comme la veille, les températures avoisineront les 32° au plus fort de la journée pour un ressenti à 41°.

Enfin le dimanche 17 septembre, les risques de pluie sont évalués à 75% dans la journée avec des possibilités de grêle. Le risque de pluie à l’heure du départ du Grand Prix de Singapour en soirée est cependant écarté à l’heure d’écrire ces quelques lignes.

Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo complet d’avant Grand Prix ce jeudi 14 septembre, un bulletin qui sera mis à jour en temps réel grâce à notre partenaire météo Celinium.

Alonso a quitté Alpine à cause du « manque de professionnalisme » du constructeur français

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a révélé que le manque de professionnalisme d’Alpine au moment où l’Espagnol cherchait à renouveler son contrat avec l’équipe du constructeur français en 2022 a été l’un des facteurs déterminants dans sa prise de décision de rejoindre Aston Martin.

Après deux saisons passées chez Alpine entre 2021 et 2022, Fernando Alonso a annoncé en plein milieu de la campagne 2022 qu’il quitterait Alpine à la fin de l’année pour rejoindre Aston Martin en remplacement direct de l’Allemand Sebastian Vettel qui venait juste d’annoncer son départ à la retraite à la fin de la saison.

Lorsqu’on lui demande pour quelle raison il a décidé en 2022 de quitter Alpine – qui était quatrième au championnat du monde – pour rejoindre Aston Martin qui était la septième écurie du plateau à l’époque, le double champion du monde a répondu : « Eh bien, il y a un tas de circonstances, la première est que Vettel a pris sa retraite, je dois être honnête. » a-t-il indiqué dans le podcast El Larguero.

« Ce fut une annonce un peu surprenante de voir qu’il y avait une place libre chez Aston Martin. Donc, c’était le premier facteur. »

« Le second est qu’avec Alpine les négociations de plusieurs mois n’ont jamais abouti. Nous étions en accord sur tout, mais le papier [le contrat] n’est jamais arrivé pour apposer une signature et j’ai donc constaté un manque de professionnalisme à ce moment-là chez Alpine. »

« Ensuite chez Aston Martin – je crois que l’annonce de la retraite de Vettel a été faite le jeudi du Grand Prix de Hongrie – et le samedi tout était clair et le contrat était devant moi et cette volonté de m’avoir m’a séduit. »

« C’était une vraie aventure, c’était la septième [équipe] au championnat constructeurs, il y avait un risque, mais ça a bien fonctionné et l’intuition était bonne cette fois-ci. »

Avant le Grand Prix de Singapour, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec quatorze points d’avance sur Lewis Hamilton.

Daniel Ricciardo pourrait conserver son baquet chez AlphaTauri pour 2024

Le nouveau PDG d’AlphaTauri, Peter Bayer, a expliqué pourquoi Daniel Ricciardo a toutes ses chances de conserver son baquet chez AlphaTauri la saison prochaine, et ce malgré les interrogations sur son niveau de performance ou encore son âge.

Bien que la mission première d’AlphaTauri – l’équipe sœur de Red Bull – est de développer de jeunes talents pour leur permettre de faire un premier pas en Formule 1 avant d’être éventuellement catapulté chez Red Bull, le très expérimenté Daniel Ricciardo reste à l’heure actuelle l’un des principaux candidats pour un baquet au sein de l’écurie italienne en 2024.

Daniel Ricciardo – qui a couru dans sa carrière pour HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault ou encore McLaren – a fait son retour sur la grille en tant que titulaire cette saison chez AlphaTauri à partir du Grand Prix de Hongrie en remplacement direct du Néerlandais Nyck de Vries qui n’a pas convaincu ses employeurs après dix courses disputées.

Ricciardo a disputé les Grands Prix de Hongrie et de Belgique, mais l’Australien s’est ensuite blessé à la main gauche après un accident lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas sur le tracé de Zandvoort. Le pilote AlphaTauri a donc été remplacé par le jeune pilote de réserve de l’équipe, Liam Lawson, qui sera d’ailleurs de nouveau au volant de la monoplace à Singapour et très probablement au Japon une semaine plus tard.

Alors que la fin de saison approche à grand pas, AlphaTauri n’a toujours pas dévoilé l’identité de ses deux pilotes pour la saison 2024 de Formule 1, mais si l’on en croit les propos du PDG Peter Bayer, Daniel Ricciardo a de grandes chances d’être conservé pour la saison prochaine, notamment grâce à son expérience.

« Je crois que….évidemment, nous ne pouvons pas seulement développer de jeunes pilotes – nous devons aussi être compétitifs. » admet Peter Bayer lors d’un entretien exclusif pour PlanetF1.com.

« Je pense que pour être compétitif de nos jours, il faut avoir dans les deux voitures un pilote expérimenté et un jeune. C’est vraiment ce que nous essayons de réaliser, vous savez, avoir un expérimenté et un jeune. »

« Dans ce contexte, le jeune apprendra davantage de l’expérimenté. L’expérimenté nous aidera, par exemple, Daniel nous a énormément aidé dans les réglages de la voiture. »

« Ainsi, pendant que nous donnons des retours à un jeune pilote, le pilote expérimenté nous donne son avis, et je suis convaincu que nous avons besoin de ces deux choses. »

Avant le Grand Prix de Singapour, l’équipe AlphaTauri occupe la dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points marqués depuis le début de l’année.

Helmut Marko confirme que Norris est dans le radar de Red Bull

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a révélé que le Britannique Lando Norris pourrait être un sérieux « candidat » chez Red Bull pour éventuellement remplacer le Mexicain Sergio Perez une fois le contrat de ce dernier arrivé à son terme.

Sergio Perez est sous contrat avec Red Bull jusqu’à la fin de la saison 2024 et connaît une campagne 2023 difficile, le Mexicain étant largement dominé par son coéquipier Max Verstappen qui a une avance de 145 points au championnat du monde après la quatorzième manche de l’année disputée à Monza.

En théorie, l’avenir de Sergio Perez chez Red Bull devrait être assuré pour la saison 2024 puisque ce dernier possède un contrat, mais ses performances au cours des dernières courses disputées lui ont valu des critiques publiques de la part d’Helmut Marko, l’Autrichien reprochant à Perez sa forme incohérente par rapport à son coéquipier.

Plus récemment, Helmut Marko a également mis encore plus de pression sur Sergio Perez en indiquant que le pilote McLaren Lando Norris était sur le radar de l’équipe : « Perez n’est pas cohérent. Il n’est pas toujours concentré. » a déclaré Marko sur Servus TV.

« Perez a un contrat jusqu’en 2024 et Norris a un contrat [avec McLaren, ndlr] jusqu’en 2025. Malheureusement, c’est long. »

« Il [Norris] est définitivement un candidat pour nous. Chez Toro Rosso, nous avions déjà trouvé un accord avec lui à l’époque jusqu’à ce que son manager se rende compte qu’il y avait une option pour un contrat chez McLaren. »

« En termes de jeunesse et de vitesse, il nous conviendrait très bien. Sergio [Perez] quant à lui a déjà plus de 30 ans et attend son quatrième enfant. Donc, il a aussi d’autres intérêts. Donc, il faudra voir ce qui se passe ensuite. »

Lando Norris lui-même a récemment révélé que des discussions ont eu lieu avec Red Bull avant que le Britannique ne décide finalement de rester avec McLaren en signant un contrat qui court jusqu’à la fin de la saison 2025.

Comment Charles Leclerc a dû s’adapter à une Ferrari imprévisible

Le pilote Ferrari Charles Leclerc est revenu un peu plus en détail sur ses difficultés cette saison au volant d’une monoplace qui n’est pas adaptée à son style de pilotage, notamment parce qu’il a dû faire quelques compromis pour essayer de gommer la plus grosse faiblesse de la SF-23 qui est d’être une monoplace imprévisible.

Revenant sur ses difficultés rencontrées cette saison avec une SF-23 qui semble difficile à appréhender, le Monégasque a expliqué : « La chose la plus délicate, c’est que j’aime les voitures qui survirent en général, et cela a été un trait de caractère tout au long de ma carrière. » a déclaré Charles Leclerc en entretien avec la BBC.

« Le problème avec la voiture de cette année, c’est que ce n’est pas une voiture qui survire, mais c’est une voiture imprévisible. »

« Nous sommes beaucoup plus affectés que nos concurrents par la direction du vent, et évidemment, en tournant en rond, on se retrouve toujours avec un vent arrière à un moment donné et ce n’est pas une position très confortable, parce que pour le pilote c’est impossible d’anticiper. »

« Nous avons encore cette limitation dans la voiture aujourd’hui. C’est bien mieux qu’au début de la saison, mais elle est toujours là, et évidemment, rouler avec une voiture pointue rend cette caractéristique encore plus difficile à gérer. Donc au début de la saison, j’ai eu pas mal de difficultés. »

L’une des solutions a été de régler la monoplace d’une manière que Charles Leclerc ne souhaitait pas pour faire face au comportement erratique de la SF-23 et composer avec le manque d’adhérence du train avant.

« J’ai du faire face à pas mal de sous-virage juste pour avoir des moments un peu moins imprévisibles. » a ajouté le Monégasque.

« Ce n’est pas ce que l’on veut [en tant que pilote] et ce n’est pas l’équilibre que j’apprécie le plus. Donc, ça ne convient pas vraiment à mon style de pilotage. »

« Mais nous avons travaillé dessus. Nous avons eu une bonne réaction. Nous avons fait un très grand pas en avant là-dessus et maintenant nous devons juste ajouter plus de performances et continuer à travailler sur cette faiblesse afin d’améliorer la voiture. »

Le paradoxe de Bakou

Paradoxalement, Charles Leclerc a réussi l’exploit de décrocher la pole position sur l’un des circuits les plus venteux du calendrier à Bakou en Azerbaïdjan, la capitale azerbaïdjanaise étant d’ailleurs surnommée « la ville du vent ».

« Bakou a été une grosse surprise. Pour une raison quelconque, je me sentais vraiment à l’aise, ce à quoi nous ne nous attendions pas en arrivant à Bakou. » admet Charles Leclerc.

« Nous connaissions nos faiblesses et nous savions que c’était une piste urbaine, tellement venteuse, avec des murs autour et ça n’est jamais bon pour la confiance. »

« J’ai trouvé un bon équilibre avec la voiture. J’ai aussi beaucoup joué avec les murs car cela coupait le vent, donc cela nous aidait dans la façon dont vous preniez les virages. »

« A ce moment-là, j’ai un très bon tour lors des deux qualifications [il s’agissait d’un week-end Sprint], ce qui nous a permis de réaliser une double pole, ce qui a été une grande surprise pour nous. »

Bien que rapide sur un tour, c’est finalement Red Bull qui a décroché la victoire à Bakou ce week-end-là, l’équipe de Milton Keynes ne laissant que des miettes à ses concurrents depuis le début de la saison 2023.

Lorsqu’on demande justement à Charles Leclerc comment il gère le fait d’aborder une course en sachant qu’une monoplace – en l’occurrence la Red Bull – est imbattable, le Monégasque a répondu : « Aussi étrange que cela puisse paraître, chaque fois que j’enfile mon casque, j’ai toujours l’impression que la victoire est possible. »

« Chaque fois que je m’entraîne à domicile ou que je suis dans la voiture, gagner est ce qui me motive et cela ne me semble jamais irréalisable. Bien sûr, de manière réaliste, avant le week-end, vous savez que, si rien ne leur arrive, ils [Red Bull] seront simplement dans leur propre ligue le dimanche. »

« Mais chaque fois que je ferme la visière, j’y crois toujours. Je pense toujours que c’est quelque chose que je peux faire. Une victoire est toujours possible et je donnerai toujours absolument tout pour gagner. Il n’y a donc aucun manque de motivation. »

Après le Grand Prix d’Italie 2023 où il a terminé quatrième, Charles Leclerc occupe la sixième place au championnat du monde des pilotes avec six points de retard sur son coéquipier Carlos Sainz.

Les dix équipes de F1 en conformité avec le règlement financier 2022

La FIA a confirmé avoir délivré à toutes les équipes de la grille de la Formule 1 le certificat de conformité de l’administration du plafonnement des coûts concernant la saison 2022.

L’administration du plafonnement des coûts de la FIA a terminé l’examen des documents de déclaration soumis par chaque concurrent ayant participé au championnat du monde de Formule 1 2022 pour la période de déclaration de l’année complète 2022 se terminant le 31 décembre 2022.

L’examen a été un processus « intensif et approfondi ». »  a indiqué la FIA dans un communiqué. La Fédération ajoutant avoir commencé le processus : « par une analyse détaillée de la documentation soumise par les concurrents. »

De plus, toutes les activités non liées à la F1 entreprises par les équipes ont fait l’objet d’un contrôle approfondi cette année, comprenant de multiples visites sur place dans les installations des équipes et des procédures d’audit minutieuses pour évaluer la conformité au règlement financier.

Dans le cadre de cet examen, l’administration du plafonnement des coûts de la FIA a noté que tous les concurrents ont agi « à tout moment dans un esprit de bonne foi et de coopération tout au long du processus ».

En d’autres termes, les dix équipes de la grille de la Formule 1 sont en conformité avec la réglementation financière de la saison 2022, contrairement à la saison précédente où Red Bull avait été pénalisée pour avoir dépassé le plafond budgétaire imposé aux équipes lors de la saison 2021.

Pour rappel : le règlement financier a été introduit dans le championnat du monde de Formule 1 à partir de la saison 2021 après approbation unanime des concurrents. L’intention du règlement financier est de limiter les dépenses dans le championnat afin d’assurer la viabilité à long terme du championnat et d’encourager la convergence des performances entre les concurrents, créant ainsi des courses plus excitantes.

La réglementation est très complexe, reflétant la complexité du sport dans son ensemble. Le processus par lequel les soumissions des équipes sont ensuite auditées par l’administration du plafonnement des coûts de la FIA nécessite une quantité de travail importante qui, grâce aux engagements de ressources supplémentaires pris par la FIA, a été réalisée dans un délai plus court que la première année de mise en œuvre.

L’administration du plafonnement des coûts est chargée d’administrer et de surveiller le respect du règlement financier, d’enquêter sur les cas de non-conformité présumée par le biais du processus d’audit ou en lançant des enquêtes approfondies si elle estime que cela est justifié, et de prendre les mesures coercitives appropriées en ce qui concerne toute violation présumée.

Ferrari et McLaren ne veulent pas d’aide de la F1 pour rattraper Red Bull

Avec sa 10ème victoire consécutive ce week-end lors du Grand Prix d’Italie à Monza, Max Verstappen continue d’écrire l’histoire de la Formule 1. Le pilote Red Bull semble survoler la discipline et est d’ailleurs salué par ses pairs pour cela, mais c’est sans compter sur toute une équipe derrière lui qui lui a fourni la voiture la plus rapide du plateau.

Depuis le début de la saison 2023, Red Bull domine largement les débats avec quatorze victoires en autant de courses disputées et même quinze victoires consécutives si l’on compte le Grand Prix d’Abou Dhabi 2022, ultime manche de la saison précédente remportée par Max Verstappen.

Interrogé sur la domination de Red Bull et sur l’éventuelle introduction d’une nouvelle réglementation qui permettrait d’équilibrer les forces pour plus de spectacle, Christian Horner – patron de Red Bull – ne semble pas favorable à une telle idée.

« Eh bien, les réglementations sont assez stables. Nous avons trois séries de règlements maintenant : Technique, Sportif et Financier. » a expliqué Horner le week-end dernier à Monza.

« Les domaines technique et sportif semblent satisfaisants. Pour ce qui est du règlement financier, il semble qu’il y ait quelques manœuvres de temps à autre. Mais je pense que les règlements sont stables pour les deux prochaines années. » 

« Et nous nous attendons à ce que nos concurrents…regardez le saut que McLaren a fait récemment. Nous nous attendons à ce qu’il y ait une convergence, même cette année, avant d’arriver à 2024. »

« Je n’ai pas connaissance de changements réglementaires draconiens et significatifs dans les tuyaux. Nous l’avons déjà fait pour 2026, qui sera une réinitialisation complète. » insiste le Britannique.

« Même si nous avons beaucoup gagné cette année, beaucoup de courses, y compris la dernière [le GP des Pays-Bas], ont été assez divertissantes. En tout cas, de notre point de vue, Zandvoort l’a été. Donc oui, je ne pense pas que le sport manque de divertissement en ce moment. »

Interrogés à leur tour, les patrons de Ferrari et McLaren approuvent les propos de Christian Horner et estiment que le nécessaire a déjà été fait et qu’il ne faudrait pas dénaturer la Formule 1.

« Je ne suis pas un grand fan de l’équilibre des performances ou de tout autre artifice de ce genre, ce n’est pas du tout l’ADN de la Formule 1. » a déclaré Frederic Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari.

« Et nous avons déjà l’allocation en soufflerie, avec une sorte d’équilibre, pas l’équilibre de la performance mais l’équilibre de l’allocation et c’est suffisant. » [NDLR: plus une écurie a été performante la saison précédente, moins elle bénéficiera de temps en soufflerie la saison suivante].

Du côté de chez McLaren – qui est l’équipe ayant fait le plus grand pas en avant cette saison – Andrea Stella rejoint son homologue de chez Ferrari : « Oui, je suis d’accord. Nous ne voulons pas d’aide. »

« Nous voulons combler le fossé par nos propres moyens. Et nous aimons ce défi. Et c’est ce que nous voulons pour les deux prochaines années. » a insisté Stella.

McLaren ne veut plus voir ses pilotes se percuter en course

Le directeur de McLaren, Andrea Stella, a déclaré qu’une analyse approfondie de la collision ayant eu lieu entre les deux pilotes à Monza dimanche dernier en course sera lancée dans les prochains jours.

Au Grand Prix d’Italie, Lando Norris et Oscar Piastri se sont retrouvés roue contre roue au premier virage lorsque Oscar Piastri a quitté la voie des stands après son arrêt au 24e tour. Norris – qui avait des pneumatiques plus chauds – s’est jeté dans le premier virage, tandis que Piastri a légèrement glissé avec ses pneus froids et a touché le côté droite de la monoplace de son coéquipier.

Plus de peur que de mal finalement après ce contact entre coéquipiers, mais le directeur de l’équipe, Andrea Stella, a déclaré que cet incident sera étudié en détail au cours des prochains jours afin qu’une telle situation ne puisse se reproduire à l’avenir.

« Il ne devrait jamais y avoir de contact entre deux monoplaces McLaren. » a déclaré Andrea Stella après l’arrivée du Grand Prix d’Italie, cité par le site du championnat du monde.

« Il y a eu un contact, ce qui ne correspond pas à la façon dont nous courons chez McLaren. C’est OK, mais nous devons simplement revoir certaines choses comme vous le feriez pour tout ce qui est technique ou en rapport avec la course. »

« Ce qui est important, c’est d’avoir un paramètre clair quant à ce que vous jugez acceptable et non acceptable. Ce n’est pas une question d’émotions, il est très clair que pour tout pilote, il y a quelque chose de plus grand qu’eux : c’est l’équipe. »

Lorsqu’on lui a demandé lequel des deux pilotes était le plus à blâmer pour cet incident, Stella a répondu : « Nous devons tout revoir. Comme pour tout, nous le ferons au calme, nous ne devons rien faire dans l’urgence. »

« Nous allons examiner cela et apporterons les ajustements nécessaires et je suis sûr que même les pilotes se calibreront eux-mêmes dans une situation similaire [à l’avenir]. »

« C’est toujours un peu délicat quand on sort des stands, surtout avec les pneus Durs. Oscar a essayé de voir où il pourrait se placer pour conserver sa position, mais avec des pneus plus froids, cela est plus difficile qu’on pourrait l’imaginer. »

« Je pense que nous pouvons conclure qu’il ne s’agissait que d’une petite erreur de jugement. Cela signifie donc qu’il n’y a aucun problème [entre les deux pilotes]. Les deux pilotes étaient conscients qu’il ne devait y avoir aucun contact entre deux McLaren, et il s’agissait juste d’un problème d’exécution. »

Stella a souligné que Norris et Piastri resteront toujours libres de se battre à l’avenir malgré cet incident, mais l’Italien a précisé qu’ils devront veiller à respecter les consignes de l’équipe.

« Ils sont libres de courir. Mon rôle est de leur donner des principes et un paramètre clair dans lesquels ils peuvent courir. C’est ce que nous voulons voir, c’est excitant à voir. »

« C’est un peu comme chez Ferrari aujourd’hui, je suis sûr qu’ils étaient un peu nerveux sur le muret des stands, mais c’était un bon spectacle. » a ajouté Stella en parlant de la bataille entre Leclerc et Sainz ce dimanche à Monza en fin de course.

A Monza, Lando Norris a franchi la ligne d’arrivée à la huitième place, tandis que son coéquipier Oscar Piastri a terminé douzième, l’Australien ayant été victime d’un accrochage avec la Mercedes de Lewis Hamilton, ce qui l’a obligé à repasser par les stands pour changer d’aileron avant.

Après le Grand Prix d’Italie, McLaren occupe toujours la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 45 points d’avance sur Alpine. 

Les classements F1 2023 après le Grand Prix d’Italie

Voici les classements pilotes et constructeurs F1 2023 après le Grand Prix d’Italie, quatorzième manche du championnat du monde de Formule 1, qui s’est disputé ce dimanche 03 septembre à Monza.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Italie 2023, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Sergio Perez et la Ferrari de Carlos Sainz.

Derrière, Charles Leclerc, George Russell, Lewis Hamilton, Alex Albon, Lando Norris, Fernando Alonso et Valtteri Bottas complètent le top dix à l’arrivée de cette quatorzième manche de l’année.

Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.

Classement pilotes F1 2023

Pilote Equipe Points
Max Verstappen Red Bull 575
Sergio Perez Red Bull 285
Lewis Hamilton Mercedes234
Fernando Alonso Aston Martin 206
Charles LeclercFerrari 206
Lando Norris McLaren205
Carlos Sainz Ferrari 200
George RussellMercedes175
Oscar Piastri McLaren 97
Lance Stroll Aston Martin 74
Pierre Gasly Alpine62
Esteban Ocon Alpine58
Alex Albon Williams 27
Yuki Tsunoda AlphaTauri 17
Valtteri Bottas Alfa Romeo 10
Nico HülkenbergHaas9
Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
Daniel RicciardoAlphaTauri6
Kevin MagnussenHaas 3
Liam Lawson AlphaTauri 2
Logan Sargeant Williams 1
Nyck de Vries AlphaTauri 0

Classement constructeurs F1 2023

Equipe Moteur Points
Red Bull Honda860
Mercedes Mercedes409
Ferrari Ferrari 406
McLaren Mercedes302
Aston Martin Mercedes 280
Alpine Renault 120
Williams Mercedes 28
AlphaTauri Honda 25
Alfa Romeo Ferrari 16
Haas Ferrari 12

Officiel : Hamilton et Russell confirmés chez Mercedes jusqu’en 2025

L’équipe Mercedes a confirmé ce jeudi à la veille du Grand Prix d’Italie que les deux pilotes actuels, Lewis Hamilton et George Russell, continueront de courir pour l’écurie au cours des deux prochaines saisons, soit jusqu’à la fin de la campagne 2025.

Sans grande surprise, Mercedes a opté pour la continuité en conservant son actuel duo de pilotes pour deux saisons supplémentaires en Formule 1 jusqu’à la veille de la campagne 2026 où une toute nouvelle ère débutera en catégorie reine avec l’introduction d’une nouvelle réglementation moteur.

« Continuer avec notre équipage actuel a été une décision simple. » a déclaré Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

« Nous avons le duo le plus fort de la grille et les deux pilotes jouent un rôle crucial dans l’équipe pour nous faire avancer. La force et la stabilité qu’ils apportent seront des éléments de base clés pour notre réussite future. »

« Notre partenariat avec Lewis est l’un des plus réussis de l’histoire du sport. C’était une formalité que nous poursuivions ensemble – et c’est stimulant pour nous tous de le confirmer publiquement. »

« Ses qualités de pur pilote de course sont illustrées par son palmarès remarquable ; mais au fil de nos années ensemble, il est devenu un pilier et un leader de notre équipe. »

« Ces qualités de leadership sont cruciales alors que nous nous concentrons à nouveau sur la lutte pour les championnats du monde. »

« En tant que plus grande star mondiale de la F1, il a également joué un rôle clé rôle important dans l’élaboration de nos engagements en faveur de la diversité, de l’inclusion et de la durabilité, qui seront les fondements de notre succès dans les années à venir. »

« George est une figure de proue de sa génération. Il a récompensé la confiance que nous lui avons témoignée en le promouvant à un siège de course en 2022. » a poursuivi Wolff à propos de Russell.

« Sa première pole position en Hongrie et sa première victoire en Grand Prix à São Paulo ont été des moments marquants la saison dernière. »

« Comme Pilote, il combine une vitesse acérée avec la ténacité d’un vrai combattant. Mais il apporte également une intelligence et une attention aux détails qui l’aideront à continuer à grandir, à se développer et à s’améliorer. »

« Il est un candidat naturel pour l’équipe et nous sommes ravis d’avoir prolongé cette relation pour les années à venir. »

Officiel : AlphaTauri confirme Liam Lawson pour le GP F1 d’Italie

Sans grande surprise, le Néo-Zélandais Liam Lawson a été confirmé au volant de l’AlphaTauri ce week-end pour le Grand Prix d’Italie, quatorzième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1.

Lawson a fait ses débuts en F1 le week-end dernier à Zandvoort en remplacement du titulaire Daniel Ricciardo, blessé à la main gauche à la suite d’un accident lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas, et qui l’a obligé à déclarer forfait pour la suite du week-end.

Daniel Ricciardo a dû ensuite subir une intervention chirurgicale réussie de la main gauche en Espagne ce dimanche, ce qui veut dire que l’Australien doit désormais entamer une période de rééducation avant de pouvoir espérer reprendre le volant de sa monoplace en week-end de Grand Prix.

En toute logique donc, AlphaTauri a confirmé la participation de Liam Lawson au Grand Prix d’Italie de ce week-end toujours en remplacement de Daniel Ricciardo : « Nous sommes ravis que l’opération de Daniel se soit bien déroulée et qu’il soit désormais sur la voie de la guérison. » a indiqué l’équipe italienne ce lundi dans un court communiqué.

« Nous espérons le revoir en piste rapidement, mais jusqu’à qu’il soit complétement rétabli, nous pouvons confirmer que Liam [Lawson], qui a fait un excellent travail dans des circonstances difficiles à Zandvoort, continuera à piloter aux côtés de Yuki [Tsunoda] à partir de notre course à domicile ce week-end à Monza. »

Pour rappel, Liam Lawson a été particulièrement impressionnant dimanche dernier à Zandvoort où il a franchi la ligne d’arrivée à la treizième place au terme d’une course qui s’est déroulée dans des conditions très difficiles.

GP F1 des Pays-Bas – EL2 : Norris au top, Piastri et Ricciardo dans le mur

C’est le pilote McLaren Lando Norris qui a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres [EL2] du Grand Prix des Pays-Bas en 1,11.330 (Tendres), le Britannique devance la Red Bull de Max Verstappen (Tendres) de seulement 23 millièmes et la Williams d’Alex Albon (Tendres) de deux dixièmes.

Derrière, Lewis Hamilton, Yuki Tsunoda, Pierre Gasly, Sergio Perez, Lance Stroll, Valtteri Bottas et Fernando Alonso complètent le top dix de cette ultime séance d’essais de la journée à Zandvoort.

Piastri et Ricciardo à la faute

Accident très étrange ce vendredi à Zandvoort avec dans un premier temps la McLaren d’Oscar Piastri qui est allée taper les barrières au virage 3 après que l’Australien ait perdu l’arrière au freinage, tandis que quelques secondes plus tard c’est au tour de Daniel Ricciardo de faire quasiment la même erreur au même endroit.

Les deux pilotes vont bien mais les monoplaces ont été passablement endommagées, ce qui a signifié la fin prématurée de la séance pour les deux compatriotes après seulement six tours bouclés.

En raison des dégâts sur les barrières de pneumatiques, la direction de course a d’ailleurs agité un très long drapeau rouge pour permettre aux commissaires de les réparer, ce qui signifie que la séance a été amputée de plusieurs minutes puisque le chrono continue de tourner lors d’un drapeau rouge.

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Sainz débute son week-end

Après avoir laissé sa place au pilote d’essais Robert Swartzman lors des EL1, l’Espagnol Carlos Sainz a enfin pu débuter son week-end au volant de sa Ferrari lors de ces EL2.

Cependant, le Madrilène ne semblait pas très à l’aise aux commandes de la SF-23 et a d’ailleurs fait plusieurs passages par le bac à gravier sans conséquence toutefois. De l’autre côté du garage, Charles Leclerc s’est montré tout aussi discret ce vendredi avec seulement le onzième temps de ces EL2 pour le Monégasque.

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La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas est programmée ce samedi 26 août à 11h30 (heure de Paris) et elle sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Résultats des EL2 à Zandvoort

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Lewis Hamilton : « Max Verstappen fait un travail exceptionnel »

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton n’hésite pas à dire que le pilote Red Bull Max Verstappen fait « un travail exceptionnel » depuis le début de la saison 2023, le Néerlandais ayant jusqu’à présent remporté dix des douze courses déjà disputées.

Depuis le début de la campagne 2023, Max Verstappen s’est montré ultra dominateur et n’a laissé que des miettes à ses concurrents avec pas moins de dix victoires à son actif au volant d’une Red Bull RB19 très compétitive. 

Lewis Hamilton pour sa part a obtenu comme meilleur résultat cette année une deuxième place au Grand Prix d’Australie et en Espagne (quatre podiums au total) au volant d’une Mercedes W14 en manque de performance dès le début de saison, mais dont le rythme s’est finalement amélioré après l’introduction d’une grande mise à jour à partir du GP de Monaco.

Interrogé pour savoir si la domination de Max Verstappen cette saison était comparable à la sienne lorsqu’il gagnait tout avec Mercedes avant 2021, Lewis Hamilton a reconnu que son adversaire fait un travail exceptionnel car il n’est jamais facile d’être aussi dominant.

« Je ne pense pas que tout soit nécessairement plus facile. C’est un endroit où on se sent seul [quand on domine]. » a déclaré Hamilton dans un entretien exclusif pour la RTBF.

« Dans notre sport, nous constatons qu’il y a toujours un écart. Ce n’est pas souvent qu’il y a un écart. Max Verstappen fait un travail exceptionnel […]. »

« Je me souviens que lorsque j’étais à cette place, bien sûr, c’est excitant de gagner des courses, mais finalement, vous voulez avoir plus de concurrence parce que cela donne parfois une impression de vide lorsque vous êtes vraiment loin devant, ce qui est toujours l’objectif. »

« Lorsque vous avez eu des courses où vous êtes revenu d’un peu plus loin, ou lorsque vous vous battez pour conserver la première ou la deuxième place, c’est pour cela que nous vivons. »

« Je dirais que j’apprécie beaucoup plus la course aujourd’hui qu’à l’époque, parce que je cours au sein d’un peloton. Mais bien sûr, l’objectif est d’arriver là où il est [Verstappen]. Je pense que pour notre sport, l’objectif est d’être plus proche. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé ce week-end sur le circuit de Zandvoort, Lewis Hamilton occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes à un point du pilote Aston Martin Fernando Alonso.

Di Montezemolo n’épargne pas une Scuderia Ferrari qui se porte mal

L’ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, estime que le père fondateur de l’écurie de Maranello – Enzo Ferrari – n’aurait certainement pas apprécié de voir les actuelles performances de son équipe et encore moins de voir des célébrations lorsque Charles Leclerc a décroché la troisième place au Grand Prix de Belgique au mois de juillet avant la trêve estivale de la F1.

Luca Cordero di Montezemolo est rentré chez Ferrari en 1973 en tant qu’assistant d’Enzo Ferrari et chef de l’équipe de course. Sous sa direction, Ferrari a remporté le championnat du monde des constructeurs de Formule 1 pendant trois années consécutives, de 1975 à 1977, et deux championnats du monde des pilotes avec Niki Lauda en 1975 et 1977, avant de quitter l’écurie italienne pour se consacrer aux affaires.

L’Italien revient chez Ferrari en 1991 en tant que président (poste qu’il occupera jusqu’en 2014) et directeur général (poste qu’il occupera jusqu’en 2006). Il engage Jean Todt et, sous la direction du Français, après 20 ans Ferrari remporte en 1999 le championnat du monde des constructeurs, et en 2000, également le championnat du monde des pilotes avec un certain Michael Schumacher.

Le succès s’est également répété les années suivantes : de 2001 à 2004, Ferrari a conquis les titres pilotes et constructeurs en Formule 1. En 2007, la Scuderia Ferrari a conquis, pour la quinzième fois, les titres mondiaux pilotes et constructeurs en Formule 1, alors qu’en 2008 l’écurie de Maranello remporte le titre constructeurs pour une seizième fois.

Depuis lors, la Scuderia Ferrari n’a plus gagné le moindre titre constructeurs en F1 et, sauf cataclysme, ne devrait sans doute pas le remporter cette année, ce qui désole Luca di Montezemolo.

« En Formule 1, Ferrari se porte mal maintenant comme il y a un demi-siècle. » constate Luca di Montezemolo dans les colonnes de Quotidiano Sportivo en Italie.

« Vous savez ce qui me déplaît le plus ? Qu’ils célèbrent une troisième place, comme à Spa. Ça ce n’est pas Ferrari et le vieux [Enzo Ferrari] ne l’aurait pas accepté. Jamais. »

« En tant que fan, je ne rêve pas d’une Ferrari qui gagne toujours, mais qui lutte pour le titre jusqu’à la dernière course. Comme en 1997, 1998, 1999, 2008, 2010, 2012. Vous pouvez perdre, mais vous devez être des protagonistes, pas des figurants. »

« [Enzo] Ferrari m’a beaucoup appris. Par exemple, ne jamais être satisfait. Après une victoire, il pensait immédiatement à la prochaine course. »

Lorsqu’on lui demande s’il garderait personnellement Charles Leclerc chez Ferrari en tant que titulaire au delà de la saison 2024 lorsque le contrat du Monégasque aura expiré, Di Montezemolo a répondu : « Charles, je le confirmerais certainement. Il est bon et je ne pense pas qu’il y ait des pilotes libres plus forts que lui. »

« Mais dans l’immédiat, savoir qui doit piloter la Rossa est le dernier des problèmes. Moi en tant que président, j’avais construit une Dream Team, de Schumi à Todt, de Brawn à Byrne… »

Lorsqu’on lui demande justement si John Elkann, l’actuel président de Ferrari, l’a déjà contacté pour lui demander un avis ou bien un conseil, l’Italien a répondu : « Zéro. Rien. Jamais entendu. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé lors du dernier week-end d’août à Zandvoort, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec cinq points de retard sur Aston Martin.

Un programme chargé en deuxième partie de saison !

Dix Grands Prix en treize semaines, voilà ce qui vous attend dès la rentré des classes programmée lors du dernier week-end du mois d’août à Zandvoort où se disputera le Grand Prix des Pays-Bas, treizième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1.

Après une courte pause estivale de quelques semaines, la Formule 1 va reprendre ses droits dès le 25 août avec le Grand Prix des Pays-Bas (du 25 au 27 août), avant-dernière course sur le sol européen pour cette campagne 2023 et précédant le Grand Prix d’Italie programmé une semaine plus tard à Monza (du 1er au 3 septembre).

Après cette ultime escale en Europe, la Formule 1 s’envolera pour l’Asie avec le Grand Prix de Singapour (du 15 au 17 septembre), puis à Suzuka pour le Grand Prix du Japon à peine une semaine plus tard (du 22 au 24 septembre).

Direction ensuite le Moyen-Orient pour le Grand Prix du Qatar sur le tracé de Losail (du 06 au 08 octobre). Le Qatar accueillera d’ailleurs la quatrième course Sprint de la saison 2023 sur les six programmées cette année : Azerbaïdjan, Autriche, Belgique, Qatar, USA (Austin) et Brésil.

Après le Qatar donc, retour sur le continent américain pour y disputer la deuxième des trois courses aux USA avec le Grand Prix des Etats-Unis sur le tracé d’Austin au Texas (du 20 au 22 octobre) et qui accueillera donc une course Sprint comme indiqué ci-dessus.

Dans la foulée du GP des Etats-Unis, la F1 se rendra au Mexique (du 27 au 29 octobre), avant de partir vers le Sao Paulo pour y disputer le Grand Prix du Brésil (du 03 au 05 novembre) et qui accueillera donc la dernière course Sprint de la saison.

Du Brésil, la catégorie reine repartira en arrière pour débarquer à Las Vegas (du 16 au 18 novembre) afin d’y disputer la troisième et dernière course sur le sol américain cette année sur un circuit totalement inédit.

Enfin, la saison 2023 se terminera comme chaque année sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi (du 23 au 26 novembre). Cette ultime course précédera une longue pause hivernale qui fera du bien aux hommes comme aux machines avant le début d’une nouvelle saison en 2024…

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Otmar Szafnauer règle ses comptes avec Renault

Deux semaines après avoir été remercié par Alpine, Otmar Szafnauer – désormais ancien directeur de l’équipe Alpine en Formule 1 – règle ses comptes avec le groupe Renault qu’il accuse d’avoir voulu contrôler de nombreux domaines.

En plein milieu du Grand Prix de Belgique, Alpine a confirmé sa séparation d’un commun accord avec le team principal Otmar Szafnauer au terme du week-end, ainsi que d’Alan Permane qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique. Une semaine plus tôt à la veille du Grand Prix de Hongrie, c’est le désormais ancien PDG, Laurent Rossi, qui a été remercié.

Alors qu’il est resté relativement discret au cours des dernières semaines, Szafnanuer a brisé le silence et s’en est pris directement au groupe Renault qui a selon lui voulu contrôler de trop nombreux domaines dans la gestion de son écurie de Formule 1.

« La société mère [Renault] voulait avoir beaucoup de contrôle dans de nombreux domaines de l’équipe de course, plus que je n’ai jamais vu auparavant. » a révélé Otmar Szafnauer dans un entretien accordé pour SiriusXM.

« Le domaine commercial, le domaine du marketing, les RH, les finances, la communication, tout cela ne relevait pas de moi, mais autour de moi, de quelqu’un d’autre dans la plus grande organisation. Et ils agissent tous comme une marine, nous devons tous être des pirates pour gagner. »

« Donc, si vous dites que tout le reste est égal – les voitures sont égales, les pilotes sont égaux, le groupe propulseur est égal, votre connaissance des pneus est…mais ce qui n’est pas égal, c’est le fait que chez Mercedes ou chez Red Bull ils ont tout ça en interne, surtout la finance à cause du plafonnement des coûts. »

« Chez Red Bull, tous les aspects commerciaux et la communication relèvent de Christian [Horner], mais pas nous. Et devinez qui va gagner ? Le taureau rouge. »

« Donc, quand vous regardez de cette façon, c’est vraiment facile à comprendre. Si vous ne le voyez pas de cette façon, alors vous pouvez vous convaincre que tout va bien et que c’est normal que les RH ne relèvent pas du directeur de l’équipe. »

« Ce n’est pas acceptable, parce que si vous allez embaucher quelqu’un et que vous devez obtenir un contrat en un jour, parce que c’est ce que nous faisons en Formule 1, vous ne pouvez pas attendre deux semaines. Si cela vous prend deux semaines, alors peut-être que cette personne spéciale sera déjà allée voir ailleurs. Vous devez donc être des pirates. »

Luca de Meo a mis trop de pression

Szafnauer a aussi pointé directement du doigt le PDG du groupe Renault, Luca de Meo qui, selon l’Américain, a mis trop de pression sur Alpine : « Je pense que la haute direction de Renault, le PDG Luca de Meo, veut comme tout le monde en Formule 1 le succès. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche en Formule 1. »

« Je lui ai fait remarquer que cela prend du temps et qu’il il y avait un processus à respecter et qui est nécéssaire. Après avoir passé 34 ans [dans le sport automobile] – et 26 ans en Formule 1, je pense que je parle avec un certain degré d’expérience quand je dis « c’est ce qu’il faut pour redresser une équipe ». Mais il voulait le faire le plus vite possible. »

« Je ne pouvais pas accepter un calendrier irréaliste, parce que si vous faites cela, ce n’est qu’une question de temps et tout le monde est frustré. Donc, j’ai élaboré un plan très réaliste et possible, et je pense qu’ils voulaient raccourcir ce plan avec quelqu’un d’autre. »

Horner constate « beaucoup d’intérêt » pour le baquet Red Bull en 2025

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, assure que les candidats sont nombreux pour éventuellement remplacer Sergio Perez à partir de la saison 2025, dont certains qui ne font pas partie du giron Red Bull.

Le contrat de Sergio Perez avec Red Bull expire à la fin de la saison 2024 et les spéculations concernant l’avenir du Mexicain au sein de l’équipe sont déjà nombreuses depuis quelques temps, notamment parce que le coéquipier de Max Verstappen accuse un retard de 125 points sur le Néerlandais au championnat du monde des pilotes après les douze premières courses de l’année.

Récemment, l’ancien pilote Red Bull Daniel Ricciardo a fait son retour sur la grille en tant que titulaire et l’Australien a déjà annoncé la couleur en confirmant son intérêt pour le baquet Red Bull actuellement occupé par Sergio Perez. Mais Perez et Ricciardo ne sont pas les seules options disponibles pour Red Bull pour 2025 selon Horner.

« C’est la position dans laquelle nous nous trouvons, et c’est formidable de susciter beaucoup d’intérêt. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Mais il ne s’agit pas seulement de ces pilotes [Perez et Ricciardo], mais aussi de pilotes en dehors de notre spectre en ce qui concerne 2025. »

Cependant, malgré l’intérêt de plusieurs pilotes, Christian Horner a une nouvelle fois tenu à rappeler que Sergio Perez est sous contrat jusqu’à la fin de la campagne 2024 et que jusqu’à présent le Mexicain reste un élément précieux pour l’équipe.

« Checo est extrêmement populaire dans l’équipe. N’oublions pas ce qu’il a fait en 2021 [il a aidé Verstappen au championnat, ndlr]. » a ajouté Horner.

« Il y a aussi sa contribution au championnat constructeurs l’année dernière, et il est deuxième du championnat du monde cette année. Il est le seul autre pilote [que Verstappen] à avoir remporté une course cette année avec les deux Grands Prix qu’il a remportés. »

« Notre objectif absolu est de faire en sorte que Checo tire sur tous les cylindres le samedi [les qualifications étant son point faible, ndlr], et je suis sûr que c’est ce qu’il va faire. Donc, personne n’a radié Checo. »

Alors qu’il reste encore dix courses à disputer cette saison, Sergio Perez accuse un retard de 125 points sur Max Verstappen avant le Grand Prix des Pays-Bas.

Alpine qui rattrape McLaren ? Ocon veut y croire

Esteban Ocon a écarté l’idée qu’Alpine devrait tirer un trait sur la saison 2023 pour se concentrer dès maintenant sur le développement de la monoplace de la saison prochaine, le Français insistant sur le fait que la hiérarchie peut très rapidement évoluer cette saison.

Après avoir terminé quatrième au championnat constructeurs la saison dernière, Alpine a entamé la campagne 2023 avec de grands espoirs et un duo de pilotes 100% français avec Esteban Ocon et Pierre Gasly. Cependant, après la douzième manche de l’année, l’équipe d’Enstone occupe la sixième place au classement, après avoir été dépassée récemment par McLaren qui a fait un bon en avant spéctaculaire.

S’exprimant avant le Grand Prix de Belgique, juste avant que Alpine n’annonce les départs simultanés d’Otmar Szafnauer, de Pat Fry et d’Alan Permane, Ocon a insisté sur le fait que la situation de l’équipe du constructeur français n’était finalement pas aussi mauvaise qu’elle n’y paraissait.

A la question de savoir si Alpine ne devrait pas se tourner vers la saison prochaine dès maintenant, le Français a insisté sur le fait que l’arrivée de mises à jour pourrait bien renverser la vapeur en deuxième partie de saison : « C’est facile de dire ça, pour vous, maintenant. Mais, vous savez, nous avons travaillé très dur, bien qu’évidemment, nous n’avons pas connu les meilleures courses. »

« Mais lorsque nous avons apporté de bonnes mises à jour sur la voiture, nous nous sommes battus près des cinq premiers. »

« Nous avons eu quelques qualifications où nous étions très bien dans le top 10. J’ai aussi terminé sur le podium à Monaco. » a ajouté le pilote Alpine.

« Nous nous sommes qualifiés parmi les cinq premiers à Barcelone et au Canada, j’étais P6. Ce n’est que récemment que nous n’avons pas suivi notre chemin. »

« D’autres équipes se sont améliorées plus que nous. Mais cela montre vraiment à quel point c’est serré et à quel point apporter quelque chose à la prochaine course peut changer les choses. Nous avons vu avec McLaren ce qui s’est passé. »

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé lors du dernier week-end d’août à Zandvoort, Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 46 points de retard sur McLaren.

F1 : En pleine crise, Famin va rencontrer tout le personnel d’Alpine

Pendant le week-end du Grand Prix de Belgique, Alpine a annoncé que le chef d’équipe Otmar Szafnauer, le directeur technique Pat Fry et le directeur sportif Alan Permane quitteraient leurs fonctions après la douzième manche de la saison. Une semaine plus tôt, c’est le désormais ancien PDG d’Alpine, Laurent Rossi, qui a également été remercié.

Bruno Famin, directeur Alpine Motorsports – qui assume désormais l’intérim au rôle de team principal de l’équipe Alpine depuis l’annonce des départs simultanés – travaillera à partir du Grand Prix des Pays-Bas programmé fin août aux côtés du nouveau PDG Philippe Krief, qui remplace donc Laurent Rossi.

D’autres ajustements ont vu le directeur actuel de l’Alpine Academy, Julian Rouse, nommé directeur sportif par intérim, tandis que Matt Harman dirige désormais l’équipe technique d’Enstone – les deux hommes relevant directement de Bruno Famin.

Revenant sur la situation de l’équipe Alpine après toutes ces annonces en cascade, Famin a expliqué ce qui sera sa tâche numéro une lorsqu’il sera de retour aux usines d’Enstone et de Viry-Châtillon.

« Le travail numéro un est de parler au personnel, à tous les membres du personnel, de partager ce qui se passe, d’expliquer ce qui se passe, et de s’assurer que tout le monde reste à bord. » a expliqué Bruno Famin dans le podcast de la Formule 1, F1 Nation.

« Nous avons besoin de toutes les énergies, nous avons besoin de tout le monde à bord. Bien sûr, pour tous les gars c’est un peu difficile d’avoir toutes les informations. Je vais donc à Enstone pour partager ces informations, l’explication, pour répondre aux questions, avec tout le personnel d’Enstone. »

Quand à savoir quand un nouveau directeur d’équipe serait nommé chez Alpine, ainsi qu’un nouveau directeur technique, Famin a de nouveau indiqué qu’Alpine ne se précipiterait pas pour prendre une décision.

« Il n’y a pas de calendrier, car je pense que nous devons vraiment évaluer la situation. Nous n’attendrons pas la fin des évaluations complètes pour faire bouger les choses, parce que nous devons nous améliorer course après course, étape par étape. »

« Ce que je souhaite introduire, c’est une amélioration constante de l’équipe. Par exemple, vous avez mentionné Pat [Fry, ancien directeur technique], mais Matt Harman fait du très bon travail. Je fais entièrement confiance à Matt, il gère toute l’équipe technique, et il n’y a donc pas d’urgence à remplacer qui que ce soit du côté technique. »

« Sur le plan sportif, je fais également confiance à Julian Rousse. Je pense qu’il a de très bonnes idées. Je vais m’entretenir avec le personnel, c’est pourquoi je ne peux pas commenter cela maintenant ici. »

« En ce qui concerne la fonction de Team Principal, pour le moment je vais l’occuper. Je vais y réfléchir et je déciderai ensuite. Mais il n’y a pas d’urgence, nous pouvons très bien le gérer. »

Alpine occupe après le Grand Prix de Belgique la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 46 points de retard sur McLaren, alors qu’il reste encore dix courses à disputer dans cette saison 2023 de Formule 1.