Comment suivre les 1812 km du Qatar ?

La première manche du championnat du monde d’endurance (WEC), est organisée cette semaine. Pour rappel, cette course au Qatar ne suit pas la tranche horaire habituelle.

On y est. Le prologue vient de se terminer, la saison va pouvoir commencer. Quelques jours seulement après les premiers roulages officiels, les différentes équipes du championnat du monde d’endurance vont pouvoir s’affronter pour de bon.

Cette manche d’ouverture se déroulera au Qatar, sur la même piste qui a organisé le prologue dominé par BMW. La marque allemande confirmera-t-elle sa bonne forme ? Cadillac sera-t-elle en embuscade ? Ou est-ce que Ferrari, Porsche et Toyota vont montrer de quoi elles sont capables ?

Un premier élément de réponse sera donné ce mercredi 26 février avec la première séance d’essais libres à 11 h 30. Lors de cette journée du mercredi, la deuxième séance libre sera aussi prévue à 16 h 50. Le lendemain, les GT3 et les Hypercar auront une dernière session pour peaufiner les réglages et la stratégie à 12 heures.

L’après-midi du jeudi 27 février sera réservé aux qualifications. Place d’abord aux GT3 à 17 heures. Les meilleures voitures repartiront vingt minutes plus tard pour l’hyperbole. En Hypercar, même principe à 17 h 40 puis à 18 heures.

La course sera lancée vendredi 28 février à 14 heures. Pour rappel, ces horaires particuliers ont été choisis pour respecter le Ramadan qui commence ce samedi 1er mars.

La meilleure option pour vivre l’intégralité du week-end reste la WEC TV. Toutes les séances sont diffusées, sauf les deux premières qui ne sont qu’en live timing. Eurosport diffusera la course dans son intégralité.

Article rédigé par Morgan Parmentier 

La saison 2025 du WEC va bientôt débuter

La prochaine saison du championnat du monde d’endurance (WEC) va débuter le 21 février avec le prologue. Huit courses, allant de six à vingt-quatre heures, départageront toutes les équipes.

Allons-nous revivre une saison pleine de spectacle et de suspense comme en 2024 ? En tout cas, sur le papier, cela s’annonce alléchant. Malgré le départ de Lamborghini en fin de saison et celui d’Isota Fraschini en cours d’exercice, Aston Martin va se présenter avec deux Valkyrie pour son grand retour dans la catégorie reine de l’endurance pour garnir les rangs en Hypercar.

Peugeot, Alpine, Ferrari, Toyota, Cadillac, Porsche, BMW seront encre là pour pimenter les huit épreuves de la saison. Corvette, Lexus, Ford, Mercedes et McLaren s’ajoutent à la liste des constructeurs en GT3. Mais avant de se battre lors des week-ends de courses, tous les protagonistes participeront au prologue officiel les 21 et 22 février au Qatar.

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Le circuit de Losail accueillera la première manche du championnat dans la foulée, le 28 février. Les pilotes observeront une longue pause avant de se rendre en Italie pour les 6 Heures d’Imola le 20 avril. Le Toboggan des Ardennes sera le théâtre de la troisième épreuve avec les 6 Heures de Spa le 10 mai.

La folle semaine des 24 Heures du Mans viendra début juin avec le moment fort de la saison les 14 et 15 juin. Pour l’occasion, les LMP2 viendront se confronter aux Hypercar et aux GT3 qui sont engagées à l’année.

Direction le Brésil le 13 juillet avec les 6 Heures de Sao Paulo. Cette manche avait permis à Toyota de se relancer face à Porsche la saison précédente. On restera sur le continent américain. Mais cap au nord. Le circuit des Amériques accueillera la sixième course de l’année avec le Lone Star Le Mans le 7 septembre.

Le circuit de Fuji figure toujours au caledrier du championnat du monde d’endurance. L’épreuve nippone sera organisée le 28 septembre, mais attention au décollage horaire. Enfin, l’exercice se terminera le 8 novembre avec les 8 Heures de Bahreïn.

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Article rédigé par Morgan Parmentier

Toyota rêve de créer un chemin vers la F1 pour les pilotes japonais

Le président de Toyota Gazoo Racing, Akio Toyoda, a exprimé son souhait de voir s’améliorer la filière d’accès à la Formule 1 pour les pilotes japonais par le biais de la collaboration annoncée avec Haas.

Toyota fournira des services de conception et de fabrication à Haas, tandis que l’écurie américaine mais basée en Grande-Bretagne offrira des services techniques – mais surtout une expertise du marché et son sens commercial – en retour.

Le grand dirigeant de Toyota Gazoo Racing sait que chacun de ses mots prononcés lors de l’annonce du partenariat avec Haas a été étudié, décrypté. L’accord prévoit un nouveau programme de développement des pilotes, dans le cadre duquel des pilotes soutenus par Toyota – ainsi que des ingénieurs et des mécaniciens – participeront aux essais de Haas F1. Cet aspect est très cher au cœur de Mr Toyoda. C’est en longueur que Toyoda a décrit le souhait ultime qu’est celui d’amener un pilote issu des plus bas échelons de la filière Toyota jusqu’en Formule 1, tout en continuant à créer d’autres vocations chez les jeunes.

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La difficile percée des pilotes japonais sur l’international

Yuki Tsunoda (VCARB) est actuellement le seul pilote japonais évoluant dans la discipline reine.

Depuis 2012, la présence internationale de Toyota dans le domaine de la course automobile s’est principalement concentrée sur le GT, mais cette année, la multinationale a décidé d’envoyer le champion en titre de Super Formula, Ritomo Miyata, en Formule 2. Toyota rejoindra également la série australienne de V8 Supercars en 2026.

Sur la scène nationale, Toyota fournit des moteurs aux équipes de haut niveau en Super Formula et est désormais le fournisseur exclusif de groupes propulseurs (via TOM’S) pour la Super Formula Lights et la Formule 4 japonaise : autrement dit, Toyota investit à tous les échelons de la montée des jeunes pilotes vers le plus haut niveau du sport automobile, mais manque d’influence sur le placement des produits de cette épaisse tout autant que méconnue filière au sommet, en Formule 1.

De nombreux pilotes japonais auraient largement le niveau requis pour briller en endurance. Miyata, lui, est le premier pilote de monoplace récemment “exporté”.

Il est de tradition que les écuries de F1 motorisées par Honda envoient leurs protégés en Super Formula pour prendre de l’expérience en vue d’une place en F1. Liam Lawson en est le dernier exemple en date. Il suit la voie tracée par Pierre Gasly et Stoffel Vandoorne. Ayumu Iwasa, autre junior de Red Bull et vainqueur en F2, a remplacé le Néo-Zélandais dans l’équipe Mugen en SF cette année.

Il a été plus difficile pour les talents de Toyota, en particulier ceux qui sont nés dans le pays, de sortir de la scène nationale et d’accéder à la F1, bien que la société ait fait en sorte que Ryo Hirakawa fasse des essais avec McLaren après être passé en Super Formula et en WEC.

Les regrets du grand patron de Toyota

“Il y a quelque chose que je ressens lorsque je parle à des pilotes professionnels. C’est que tout le monde veut conduire les voitures les plus rapides du monde”, a déclaré Toyoda.

“Cela dit, je suis la personne qui a quitté la F1 [avec le retrait de Toyota en 2009]. Je pense donc que les pilotes n’ont jamais pu en parler franchement devant moi. C’était comme s’il y avait toujours une atmosphère inhibante dans notre stand. En janvier de cette année, j’ai dit devant tout le monde que j’étais enfin redevenu un vieux monsieur ordinaire qui aime les voitures. Je pense que, quelque part au fond de son cœur, ce vieux monsieur ordinaire qui aime les voitures, Akio Toyoda, a toujours regretté d’avoir bloqué – en se retirant de la F1 – le chemin des jeunes japonais vers la conduite des voitures les plus rapides du monde.”

Et d’ajouter : “Les pilotes SF, qu’il s’agisse de Toyota ou de Honda, ont tous grandi en pilotant des karts. Je pense qu’il y a beaucoup d’enfants dans tout le pays qui, les admirant, conduisent également des karts. Je pense qu’avec [Ayao] Komatsu, le directeur de l’équipe Haas, et son équipe, nous devons augmenter le nombre de ces enfants. Mais avant cela, j’aimerais voir le jour où un pilote SF tiendra le volant des voitures les plus rapides du monde.”

Autrement dit, d’une Formule 1.

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Toyota n’a “pas l’intention” de redevenir une équipe usine en F1

Toyota a clairement fait savoir ne pas être intéressée pour avoir sa propre écurie et développer un moteur maison en Formule 1 dans le futur.

Ce vendredi, Haas a officialisé l’arrivée de Toyota Gazoo Racing, la division de compétition automobile et de recherche et développement de Toyota, en tant que “partenaire technique officiel”.

Ce retour de la marque japonaise en F1 interroge sur ses ambitions. En effet, dans les années 2000, Toyota avait dépensé beaucoup d’argent en Formule 1 en tant qu’écurie d’usine produisant à la fois son châssis et son moteur.

Toutefois, l’écurie n’avait pas remporté la moindre course entre 2002 et 2009, ne terminant au mieux que quatrième au championnat des constructeurs 2005. Toyota avait finalement décidé de se retirer fin 2009 dans un contexte de crise économique.

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Toyota n’a “pas l’intention d’avoir une équipe en F1

Après l’annonce de son retour en F1 en tant que partenaire de l’écurie Haas, il était donc légitime d’interroger la marque japonaise sur ses projets au sein de la discipline.

“Nous n’avons pas l’intention de nous lancer dans la fourniture d’unités de puissance pour le moment”, a tout d’abord affirmé aux médias Masaya Kaji, directeur général de l’ingénierie en sport automobile chez Toyota Gazoo Racing.

“En fait, nous n’avons pas l’intention d’avoir une équipe en F1”, a-t-il ensuite ajouté, balayant ainsi toute rumeur. “En ce moment, nous avons le meilleur choix et la meilleure option en collaborant avec Haas.”

“Il ne s’agit pas de quelque chose à court terme”, a par ailleurs indiqué Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie Haas. En effet, dans le communiqué de l’annonce, il est stipulé qu’un accord pluriannuel a été signé.

Dès le week-end prochain à Austin, ce nouveau partenariat entre Haas et Toyota sera visible en piste puisque le logo Toyota Gazoo Racing apparaîtra sur les Haas F1 de Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen. Un week-end particulièrement important pour l’écurie américaine qui évoluera à domicile. 

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Haas n’avait pas parlé à Ocon de son futur accord avec Toyota

Au moment de parapher son contrat avec Haas, le pilote français Esteban Ocon, n’était pas aux courants que l’écurie américaine entretenait des discussions avec Toyota.

C’est ce qu’a affirmé aujourd’hui Ayao Komatsu, directeur de Haas en F1. Le Japonais n’avait pas voulu évoquer le sujet avec son futur pilote, alors même que la signature d’un accord pluriannuel avec Toyota Gazoo Racing n’était pas garantie au moment de leurs discussions.

À l’époque, Ayao Komatsu avait préférer rassurer Esteban Ocon sur l’avenir et les ambitions nouvelles de l’écurie Haas en F1.

Je lui ai dit que nous avions un plan de développement pour faire avancer l’équipe et pour faire un changement de cap raisonnable. Mais au moment où j’essayais de finaliser le contrat d’Esteban, c’est-à-dire à l’époque du Grand Prix d’Autriche, il était trop tôt pour que je garantisse quoi que ce soit à Esteban.”

Je n’ai jamais voulu dire à Esteban quelque chose que je ne pouvais pas garantir et il a signé sur la base de cet accord, et je ne peux pas lui dire trois mois plus tard ‘désolé mon pote, je n’ai pas pu le faire’.

Esteban Ocon quittera Alpine à l’issue de la saison 2024. Alors que l’écurie française est en plein doute et végète aujourd’hui à la neuvième place du Championnat du monde des constructeurs, le projet de Haas pouvait effectivement lui paraître plus intéressant.

Il a signé en sachant qu’il y avait une vision pour faire avancer l’équipe, et au lieu d’être spécifique sur ce partenariat technique, je lui ai dit comment nous avions l’intention de développer l’équipe, et il était tout à fait d’accord avec cette idée”, a ajouté Ayao Komatsu.

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Haas veut se battre pour de plus gros points en F1

Revenant sur ce nouvel accord avec Toyota, le directeur de l’écurie américaine a justifié ce choix en déclarant que son écurie se devait de grandir et de disposer de nouveaux moyens pour mieux performer en Formule 1.

Nous sommes la plus petite équipe de la grille et nous manquons de ressources et de matériel pour comprendre certaines choses”, a déclaré Komatsu. « Et pour être plus compétitifs au milieu du peloton, nous cherchons quelqu’un qui puisse nous donner plus de ressources, cette puissance, et qui ait aussi le matériel et le savoir-faire pour utiliser ce matériel.

“Et c’est exactement ce que propose Toyota Gazoo Racing. Ils disposent d’une excellente installation à Cologne, et nous pourrons donc l’utiliser également. Il y a donc beaucoup d’objectifs qui sont cohérents dans nos organisations respectives. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’opter pour ce partenariat technique.”

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Officiel : Toyota et Haas F1 annoncent leur collaboration 

L’écurie Haas F1 a annoncé ce vendredi l’arrivée de Toyota Gazoo Racing, la division de compétition automobile et de recherche et développement de Toyota, en tant que “partenaire technique officiel”, dans le cadre d’un accord pluriannuel.

Ce partenariat pluriannuel prévoit un échange de compétences et de ressources. Toyota Gazoo Racing fournira des services de conception, de technique et de fabrication, tandis que Haas partagera son expertise technique et offrira des avantages commerciaux en retour.

L’objectif est évidemment de faire progresser l’écurie Haas F1, tout en permettant à Toyota Gazoo Racing de développer ses propres connaissances et compétences, selon le communiqué de l’écurie américaine.

Dès le prochain Grand Prix à Austin, week-end à domicile pour Haas, les deux VF-24 auront des nouveaux stickers Toyota Gazoo Racing.

Si vous suiviez la F1 dans les années 2000, vous devriez donc avoir en mémoire le passage de Toyota en tant qu’équipe usine de 2002 à 2009. Malgré des moyens colossaux déployés, les résultats seront restés en deçà des attentes, puisqu’aucune victoire n’a été décrochée.

La marque japonaise, via Toyota Gazoo Racing, est actuellement déjà engagée en WRC, le championnat du monde des rallyes, et le WEC, championnat du monde d’endurance.

Le Japonais Ayao Komatsu, directeur de l’écurie Haas F1, qui a sans doute joué un rôle crucial dans la signature de ce partenariat technique, est pour le moins heureux de voir l’arrivée d’une telle marque pour renforcer son équipe.

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Ferrari a validé ce partenariat 

Je suis très heureux que MoneyGram Haas F1 Team et TOYOTA GAZOO Racing aient conclu ce partenariat technique”, a indiqué Ayao Komatsu. 

“Qu’un leader mondial du secteur automobile soutienne notre organisation et travaille à ses côtés, tout en cherchant à développer et à accélérer sa propre expertise technique et d’ingénierie, c’est tout simplement un partenariat qui présente des avantages évidents pour les deux parties.”

“La possibilité d’exploiter les ressources et la base de connaissances de TOYOTA GAZOO Racing, tout en bénéficiant de ses processus techniques et de fabrication, sera déterminante pour notre propre développement et notre volonté claire d’accroître notre compétitivité en Formule 1.”

“En retour, nous offrons une plateforme à TOYOTA GAZOO Racing pour utiliser pleinement et faire progresser ses capacités d’ingénierie internes.”

“Je suis naturellement heureux que nous ayons reçu le soutien de la Formule 1 et de notre partenaire de longue date, la Scuderia Ferrari – avec laquelle nous avons annoncé notre prolongation de collaboration plus tôt dans la saison, dans la formation de ce nouveau partenariat technique – conçu pour atteindre un succès continu dans nos efforts en Formule 1.”

Tomoya Takahashi, président de GAZOO Racing Company, s’est par ailleurs exprimé sur cette collaboration : “En concourant aux côtés de MoneyGram Haas F1 Team au sommet du sport automobile, nous souhaitons former des pilotes, des ingénieurs et des mécaniciens tout en renforçant les capacités de MoneyGram Haas F1 Team et de TOYOTA GAZOO Racing, et nous souhaitons contribuer au sport automobile et à l’industrie automobile.”

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