L’équipe Renault a débarqué au Grand Prix de France pour sa course à domicile avec un motorhome flambant neuf.

L’équipe du constructeur français s’est offert un motorhome flambant neuf pour sa course à domicile au Grand Prix de France, avec deux belles terrasses et des escaliers en bois à l’entrée de ce tout nouveau bâtiment censé accueillir les journalistes, invités et autres VIP lors des week-ends de course.

Renault concurrence Red Bull

Renault emboîte le pas à l’équipe Red Bull Racing, qui a présenté au Grand Prix d’Espagne son tout nouveau motorhome, qui suivra l’écurie sur les circuits pendant la saison Européenne.

L’Energy Station de Red Bull est construite à partir de bois autrichien issu de sources durables (principalement du mélèze et de l’épinette), elle utilise une conception à convection naturelle destinée à éliminer le besoin de climatisation.

Assemblé en seulement 32 heures par une équipe de 25 techniciens, ce nouveau bâtiment offre 27% d’espace supplémentaire par rapport à l’ancien motorhome et apporte une nouvelle perspective au paddock de la Formule 1.

Un Grand Prix important pour Renault

« Nous abordons le Grand Prix de France dans la foulée d’un bon résultat d’ensemble au Canada. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Après un début de saison décevant, nous avons démontré toute notre capacité à rebondir de manière professionnelle et contrôlée. Le week-end a été bien exécuté avec de belles prestations de Daniel et Nico en qualifications et en course. »

« Ce résultat et la manière dont nous l’avons obtenu devraient nous donner la confiance et la motivation nécessaires pour attaquer une intense série de courses avec cinq Grands Prix avant la pause estivale. »

« La France est clairement une étape importante. Le Castellet est non seulement notre Grand Prix national mais aussi l’occasion d’afficher une nouvelle amélioration de notre compétitivité. Si le Canada et son circuit typé « moteur » ont souligné les gains de performances de notre groupe propulseur, la France verra l’introduction de plusieurs évolutions sur le châssis. »

« Une chose est claire : nous ne pouvons pas nous reposer sur le résultat de Montréal, nous devons viser le même en continuant de nous battre pour réduire l’écart face aux leaders. »

Si vous comptez venir au Grand Prix de France 2019 sur le circuit Paul Ricard, voici quelques conseils donnés par la gendarmerie du var.

La gendarmerie du var a mobilisé entre 350 et 450 militaires pour le Grand Prix de France 2019 et qui seront tous disposés à des endroits stratégiques pour faire en sorte de fluidifier le trafic aux abords du circuit Paul Ricard.

Ce jeudi 20 juin, les premiers spectateurs sont attendus sur le tracé varois, alors que ce n’est qu’à partir du vendredi 21 juin que le trafic devrait commencer à devenir plus dense aux abords du circuit.

Pour que votre week-end au Grand Prix de France se déroule parfaitement, les gendarmes vous donnent quelques conseils.

Arriver le plus tôt possible : Cette année, à partir de vendredi et jusqu’à dimanche, les parkings seront gratuits et ouverts à partir de 06h00 du matin [dès 07h00 pour le circuit].

N’oublier pas de réserver votre navette : Cette année, des navettes ont été mises en place au départ du parking relais situé en sortie d’autoroute à La Ciotat.

Au total, 4000 places de parkings ont été créées sur ce parking relais, alors que des navettes gratuites [départ toutes les 5 minutes] vous conduiront jusqu’au circuit et vous ramèneront le soir à votre voiture.

Pour réserver votre navette gratuite, il vous suffit de cliquer sur ce lien et de remplir le formulaire de réservation, cela ne vous prendra que deux minutes.

N’hésitez pas à passer par Signes : Le commandant Sebastien Gibier de l’escadron départemental de sécurité routière de la gendarmerie du var incite les automobilistes arrivant de l’est var à passer par Signes.

« J’engage les spectateurs qui arriveraient de l’est var, d’Aix, Marseille, Nice, Monaco et même de l’est de Toulon à passer par Signes. » indique le commandant à France Bleu Provence.

Suivre les indications des gendarmes : Les militaires positionnés au bord des routes durant ce week-end du Grand Prix de France sont informés en temps réel des conditions de circulation autour du circuit.

Les gendarmes vous indiqueront donc la direction à suivre, alors qu’il ne sera pas forcément celui que vous aviez emprunté le matin ou la veille.

Penser à rester plus longtemps sur le circuit : N’oubliez pas qu’après chaque journée [vendredi, samedi et dimanche] aura lieu un concert sur le circuit Paul Ricard.

Vous pourrez donc faire en sorte de retarder votre départ du circuit le soir, ce qui pourrait fluidifier la circulation aux abords du tracé.

Fred Vasseur, le patron de l’équipe Alfa Romeo, estime que son équipe doit faire moins d’erreurs pour arriver à remonter dans la hiérarchie.

Après s’être battue pour la quatrième place au championnat des constructeurs en début de saison, l’équipe Alfa Romeo a connu deux courses compliquées à Monaco et au Canada, ce qui a fait dégringoler l’écurie au classement général.

Désormais avant dernière du championnat avec treize points inscrits en sept courses, l’équipe Alfa Romeo compte sur l’arrivée de plusieurs mises à jour sur la C38 pour remonter dans la hiérarchie, dont une première qui devrait être introduite dès ce week-end au Grand Prix de France.

« Les trois dernières courses ne se sont pas déroulées comme prévu, mais il serait trop facile de le mettre sur le compte de la malchance ou de circonstances malheureuses. » explique Fred Vasseur, le team principal de l’équipe Alfa Romeo.

« En tant qu’équipe, nous devons faire moins d’erreurs et nous devons travailler plus fort, ce que nous avons fait après notre retour du Canada, pour exploiter tout le potentiel de notre voiture. »

« Dans le même temps, il n’y a aucune raison de nous déprécier, nous faisons preuve de combativité et nous allons tirer le meilleur parti des développements que nous avons prévus pour les prochaines courses. »

« Je suis convaincu que nous pourrons récupérer la vitesse que nous avons montrée plus tôt dans la saison et reprendre le combat pour les points. »

Honda a confirmé l’introduction ce week-end au Grand Prix de France de la Spec 3 de son unité de puissance sur trois de ses monoplaces.

Comme nous vous le révélions il y a de cela quelques jours déjà, le motoriste japonais a choisi le circuit Paul Ricard pour introduire sa Spec 3.

Cependant, seuls trois pilotes du clan Red Bull auront le droit à cette mise à jour moteur au Grand Prix de France : Pierre Gasly, Max Verstappen et Daniil Kvyat.

Le Thaïlandais Alex Albon ne devrait la recevoir qu’à la prochaine course programmée en Autriche sur le circuit Red Bul Ring la semaine prochaine.

« Nous rentrons maintenant en Europe et nous préparons une partie de la saison chargée avec cinq courses en sept week-ends, à commencer par le Grand Prix de France. » explique Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« Le Paul Ricard a une longue tradition en F1 et est revenu au calendrier l’an dernier. Il présente une grande variété de virages, y compris de nombreux virages à long rayon, ainsi que l’un des virages les plus rapides du calendrier, Signes à la fin de la ligne droite du Mistral. »

« Sur le circuit Paul Ricard, nous utiliserons une unité de puissance Spec 3 améliorée sur les voitures de Max, Pierre et Daniil. »

Notez que le Russe Daniil Kvyat devrait logiquement écoper d’une pénalité de grille pour le Grand Prix de France après l’introduction de cette Spec 3.

Cette semaine, Canal+ met en place un dispositif exceptionnel à l’occasion du Grand Prix de France de Formule 1.

Toute l’équipe F1 de Canal+ est mobilisée pour cet événement, qui se déroule pour la deuxième année consécutive sur le circuit Paul Ricard du Castellet.

Pour cette 60ème édition du Grand Prix de France, Canal+ disposera comme l’an dernier d’un plateau dominant la grille de départ, où de nombreux invités prestigieux se succéderont.

Les pilotes Pierre Gasly, Romain Grosjean, Charles Leclerc, le directeur de l’écurie Mercedes Toto Wolff, ou encore les organisateurs du Grand Prix de France, font entre autres partie des personnes qui témoigneront sur les antennes de Canal+. Notre consultant Esteban Ocon sera également présent en plateau au cours du week-end.

Dimanche en direct sur Canal+, LA GRILLE sera présentée par Thomas Sénécal à 14h05 en compagnie de Franck Montagny.

Plusieurs reportages seront diffusés à cette occasion : une interview de Lewis Hamilton réalisée par Jean Alesi, « Le Tour de Franck » avec une présentation du circuit Paul Ricard par Franck Montagny, mais aussi un retour sur les coulisses de la course au Castellet.

A partir de 17h00, Margot Lafitte sera aux commandes de l’émission FORMULA ONE LE DEBRIEF sur Canal+.

Sachez que TF1 diffusera également le Grand Prix de France 2019. La course sera diffusée sur TF1 le dimanche 23 juin à 15h00, tandis que la séance de qualifications sera diffusée sur TMC le samedi 22 juin à 15h00.

Le programme du Grand Prix de France sur Canal+

Vendredi 21 juin

Les deux séances d’essais libres du Grand Prix de France seront retransmises en direct sur Canal+ Sport à 10h50 et 14h50.

Samedi 22 juin

10h25 : PLATEAU SPECIAL en direct sur CANAL+SPORT

10h30 : FORMULE 3 – COURSE 1 en direct sur CANAL+SPORT

11h20 : PLATEAU SPECIAL en direct sur CANAL+SPORT

11h50 : FORMULE 1 – ESSAIS LIBRES 3 en direct sur CANAL+SPORT

13h10 : PLATEAU SPECIAL en direct sur CANAL+SPORT

14h45 : FORMULE 1 – QUALIFICATIONS en direct sur CANAL+

16h15 : PLATEAU SPECIAL en direct sur CANAL+

16h40 : FORMULE 2 – COURSE 1 en direct sur CANAL+SPORT

Dimanche 23 juin

09h40 : PLATEAU SPECIAL en direct sur CANAL+SPORT

09h55 : FORMULE 3 – COURSE 2 en direct sur CANAL+SPORT

10h25 : PLATEAU SPECIAL en direct sur CANAL+SPORT

10h55 : FORMULE 2 – COURSE 2 en direct sur CANAL+SPORT

11h55 : PLATEAU SPECIAL en direct sur CANAL+SPORT

13h25 : PARADE FORMULE 1 en direct sur CANAL+SPORT

14h05 : LA GRILLE en direct sur CANAL+

15h10 : GRAND PRIX DE FRANCE en direct sur CANAL+

17h00 : FORMULA ONE LE DEBRIEF en direct sur CANAL+

17h20 : FORMULA ONE LE DEBRIEF, LA SUITE en direct sur CANAL+SPORT

Nicholas Latifi sera à nouveau au volant de la Williams FW42 ce week-end au Grand Prix de France pour la première séance d’essais libres.

Le pilote canadien a déjà participé à sa première séance d’essais libres avec l’équipe Williams au Grand Prix du Canada où il avait remplacé Robert Kubica.

Le pilote de réserve de l’écurie britannique aura le droit ce week-end au Grand Prix de France à un second test sur le circuit Paul Ricard, il remplacera George Russell.

« Je suis ravi de pouvoir poursuivre mon programme en EL1 avec l’équipe en France après un week-end réussi au Canada. » déclare Nicholas Latifi.

« Il y a eu beaucoup de points positifs à Montréal, et j’espère tirer parti de ces expériences vécues au Castellet. C’est une piste tout à fait différente avec beaucoup moins de risques en raison de la nature du circuit, ce qui me donne confiance pour pousser un peu plus fort. »

« C’est aussi un week-end où je vais mélanger mes tâches en F1 avec un week-end de course en F2, ce qui représente un défi unique. Je suis plus que prêt pour cela et j’ai hâte de passer un week-end très chargé. »

Charles Leclerc a hâte de rouler sur le circuit Paul Ricard au Grand Prix de France, alors que la manche française sera un peu comme sa seconde course à domicile.

Bien qu’il soit Monégasque, Charles Leclerc reste très populaire auprès des fans français et devra donc s’attendre à recevoir un grand soutien ce week-end au Grand Prix de France.

L’an dernier, Leclerc pilotait encore pour l’équipe Sauber, avec laquelle il a réussi à rentrer pour la toute première fois de sa carrière en Q3 lors des qualifications.

Pour cette édition 2019 du Grand Prix de France, Charles Leclerc est désormais pilote Ferrari et pourra donc prétendre à la victoire sur un tracé qu’il affectionne particulièrement.

« La France – c’est étrange car c’est très proche de chez moi et je garde de bons souvenirs de l’événement de l’année dernière, alors que c’était la première fois pour moi. » explique Charles Leclerc.

« C’était aussi la première fois que je rentrais en Q3 en Formule 1 [avec sa Sauber], ce que je n’oublierai jamais. »

« La piste est assez atypique, avec d’énormes zones de dégagement, si bien qu’en essais libres, vous pouvez vraiment repousser les limites sans prendre de risques réels. Les murs sont assez éloignés. J’aime beaucoup piloter au Castellet, j’ai hâte d’y retourner. »

Romain Grosjean pense que le Grand Prix de France sera l’occasion pour son équipe de tester les mises à jour qui ont été introduites sur sa monoplace au Grand Prix d’Espagne le mois dernier.

L’équipe Haas a introduit quelques mises à niveau sur la VF19 au Grand Prix d’Espagne, mais à Monaco et à Montréal, l’équipe n’a pas été en mesure de tester ces mises à jour sur des tracés atypiques.

Pour le Grand Prix de France, qui se déroulera sur une piste plus conventionnelle, Romain Grosjean et Kevin Magnussen en profiteront donc pour tester ces mise à jour.

« Les mises à niveau ont bien fonctionné à partir de Barcelone et je pense qu’elles fonctionnent bien partout. La France sera certainement un circuit où l’aérodynamique sera plus importante – plus que Monaco et Montréal – alors oui, ce sera un bon test. » nous explique Romain Grosjean.

« Encore une fois cependant, notre objectif principal est de faire en sorte que tout le package fonctionne, ce qui signifie aussi les pneus et ainsi de suite. »

Pour son Grand Prix à domicile, Romain Grosjean espère connaître un bien meilleur week-end que l’an dernier où le pilote Haas a terminé à la onzième position à l’arrivée de la course.

« L’année dernière a été une très bonne expérience. J’ai vraiment apprécié mon séjour au Castellet et le soutien des fans. J’ai hâte de revenir cette année. »

« J’espère un meilleur résultat, car l’année dernière n’était pas la course que je voulais. Alors, espérons que ce sera un bon week-end, une bonne course, nous devons nous assurer que nous ne dépensons pas trop d’énergie en dehors de la piste, mais j’ai aussi envie de partager beaucoup avec les fans. » 

L’équipe Mercedes s’attend à rencontrer quelques difficultés ce week-end au Grand Prix de France, sur un tracé comportant de longues lignes droites, et qui devrait avantager Ferrari.

Comme au Canada, Mercedes s’attend à ce que Ferrari soit à nouveau très rapide dans les lignes droites du circuit Paul Ricard ce week-end, ce qui est le plus gros point fort de la Ferrari SF90 cette année.

« Le Canada a été une sorte de réveil pour nous. Après une très bonne fiabilité au cours des six premières courses, nous avons rencontré un certain nombre de problèmes au cours du week-end, qui étaient presque tous de notre fait – du problème avec le système d’alimentation en carburant de la voiture de Valtteri en EL1 à la fuite hydraulique sur la voiture de Lewis que nous devions réparer le matin avant la course. » explique Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« Nous avons eu la chance que ces problèmes de fiabilité aient été exposés alors que nous avions encore la chance de les résoudre, mais nous savons qu’ils auraient pu facilement gâcher notre week-end et c’est grâce à la grande habileté de nos mécaniciens que ça ne s’est pas passé. »

« Nous attendons un autre combat difficile en France le week-end prochain. Le circuit présente des similitudes avec Montréal et les longues lignes droites constitueront un défi pour nous. »

« Cependant, contrairement au Canada, les caractéristiques des virages sont réparties sur une large gamme de vitesses, ce qui devrait jouer à notre avantage. Nous sommes impatients de pouvoir corriger quelques petites choses. »

« Notre force au cours des trois derniers mois est que toute l’équipe, sur la piste, à Brackley et à Brixworth, a atteint un très haut niveau et nous devons nous assurer que nous atteignons le même niveau élevé pour la France. »

Sebastian Vettel estime que sa monoplace peut avoir un rythme suffisant pour lui permettre de signer un bon résultat ce week-end au Grand Prix de France.

Le pilote allemand, qui a été pénalisé au Grand Prix du Canada pour un retour en piste jugé dangereux, et qui a bien failli signer la première victoire de Ferrari en 2019 à Montréal, pense que le circuit Paul Ricard peut convenir à sa SF90.

« Le Grand Prix de France de l’année dernière fut notre premier sur le circuit Paul Ricard depuis de nombreuses années. Nous avons donc plus de données à notre disposition cette année. » explique Sebastian Vettel.

« Le circuit comporte de longues lignes droites et des virages à faible vitesse, même si la plage de vitesses en virage est plus grande et que la plupart des virages ont été refaits depuis l’an dernier. »

« Nous avons une sélection de pneus un peu plus durs qu’à Montréal, et ce sera probablement une autre course à un seul arrêt. Le temps peut aussi être imprévisible et il fait souvent très chaud et venteux. »

« L’an dernier, notre course avait été compromise par un incident au premier virage, mais je pense que notre voiture peut avoir le rythme pour signer un bon résultat. »

De petites améliorations au GP de France

Rappelons que Ferrari va introduire ce week-end de petites améliorations sur sa monoplace pour le Grand Prix de France.

« Après le Canada, nous voulons absolument revenir sur la piste et affronter à nouveau nos rivaux. En France, nous aurons quelques petites évolutions, éléments qui représentent pour nous une étape utile dans la définition de la direction que nous allons prendre pour développer la voiture. » explique le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

« Ce que nous apporterons ne sera pas la solution à nos problèmes, mais le retour technique que nous aurons de ces évolutions sera important pour les prochaines étapes que nous entreprendrons. »

« Le Paul Ricard a été un circuit difficile pour nous l’année dernière et nous savons que ce type de piste n’est pas particulièrement favorable pour notre package, mais rien n’est impossible, nous serons donc prêts à faire de notre mieux. »

Cinq pilotes seront présents en conférence de presse du Grand Prix de France ce jeudi sur le circuit Paul Ricard.

Le pilote Alfa Romeo, Antonio Giovinazzi, sera présent ce jeudi en conférence de presse d’avant Grand Prix. L’Italien viendra certainement nous parler du prix Lorenzo Bandini qu’il a reçu en Italie le week-end dernier.

A ses côtés, le pilote Alfa Romeo aura Romain Grosjean, l’un des deux pilotes français de la grille cette année. Le pilote Haas va très certainement nous expliquer que le Grand Prix de France est pour lui un moment important dans la saison.

Pierre Gasly, l’autre pilote français de la grille, sera bien évidemment présent ce jeudi en conférence de presse. Le pilote Red Bull visera les gros points devant son public au volant de l’une des monoplaces les plus rapides de la grille.

L’Espagnol Carlos Sainz, qui a terminé à la onzième position à l’arrivée du Grand Prix du Canada, sera lui aussi présent en conférence de presse ce jeudi sur le Paul Ricard.

Enfin, le pilote Renault Nico Hulkenberg sera lui aussi présent. L’Allemand viendra certainement nous expliquer combien le Grand Prix de France est important pour l’écurie du constructeur français.

La conférence de presse du Grand Prix de France est programmée à 15h00 ce jeudi sur le circuit Paul Ricard.

La Scuderia Ferrari va introduire de « petites évolutions » ce week-end sur sa SF90 au Grand Prix de France, alors que d’autres améliorations arriveront pour les prochaines courses.

Mattia Binotto l’a déjà dit, le concept de la SF90 n’est pas bon, et il faudra à l’équipe de Maranello plusieurs semaines de travail et d’améliorations pour espérer rattraper son retard sur Mercedes.

Ce travail fastidieux débutera dès ce week-end au Grand Prix de France, où Ferrari espère pouvoir trouver une direction à prendre pour régler définitivement ses problèmes d’ici quelques courses.

« Après le Canada, nous voulons absolument revenir sur la piste et affronter à nouveau nos rivaux. En France, nous aurons quelques petites évolutions, éléments qui représentent pour nous une étape utile dans la définition de la direction que nous allons prendre pour développer la voiture. » explique le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

« Ce que nous apporterons ne sera pas la solution à nos problèmes, mais le retour technique que nous aurons de ces évolutions sera important pour les prochaines étapes que nous entreprendrons. »

« Le Paul Ricard a été un circuit difficile pour nous l’année dernière et nous savons que ce type de piste n’est pas particulièrement favorable pour notre package, mais rien n’est impossible, nous serons donc prêts à faire de notre mieux. »

Cette année Renault célèbre le quarantième anniversaire de sa première victoire en Formule 1, obtenue par Jean-Pierre Jabouille à l’occasion du Grand Prix de France 1979 à Dijon.

Sur le Circuit Dijon-Prenois, Jean-Pierre Jabouille signait sa deuxième pole position avec la RS10 avant de dominer la course pour s’offrir sa première victoire et la première de Renault dès sa troisième année dans la discipline.

Le Grand Prix de France 1979 restera toutefois dans les mémoires pour le duel légendaire opposant Gilles Villeneuve à René Arnoux, l’équipier de Jean-Pierre Jabouille chez Renault.

Roues contre roues, les deux hommes s’échangeaient la deuxième place dans une bataille titanesque rythmant les 80 tours de course. Si l’expérimenté Canadien le devançait finalement d’un souffle, René Arnoux glanait son premier podium et ses premiers points en F1.

Pour fêter comme il se doit cette première victoire en F1 pour Renault, ce week-end, Jean-Pierre Jabouille retrouvera le volant de la RS10 pour des tours d’honneurs samedi à 19h30 et dimanche à 13h00 en marge du Grand Prix de France au Circuit Paul Ricard.

Nico Hulkenberg a retrouvé les points en finissant septième au Canada. Ce week-end, l’Allemand en voudra davantage encore pour la manche à domicile de l’équipe : le Grand Prix de France disputé sur le Circuit Paul Ricard.

Comme beaucoup d’autres pilotes, Nico Hulkenberg a déjà roulé auparavant sur le circuit Paul Ricard dans des catégories inférieures.

L’Allemand nous explique ce que ressentent les pilote sur un tour de circuit, alors que finalement, selon Hulkenberg, le Paul Ricard peut être considéré comme assez similaire au circuit de Montréal où Renault a signé un bon résultat il y a quelques jours.

« J’y ai beaucoup roulé avec différentes voitures dans le passé, y compris pour mon premier Grand Prix de France l’an passé. » nous explique le pilote Renault.

« Ce tracé possède un bon rythme et des caractéristiques peut-être assez similaires à celles de Montréal avec des vitesses de pointe élevées et de longues lignes droites débouchant sur d’énormes freinages. »

« Le premier secteur est assez étroit et c’était animé l’an dernier au premier virage. Le deuxième secteur contient une longue ligne droite entrecoupée d’une grosse chicane. Enfin, le troisième commence par Signes, une courbe très rapide et amusante, avant de se poursuivre par un enchaînement complexe menant à la ligne droite des stands. »

A domicile au Grand Prix de France

Comme l’an dernier, le pilote Renault s’attend à recevoir beaucoup de soutien de la part des fans qui se déplaceront nombreux sur le tracé varois.

« C’est assurément spécial pour Renault et ses collaborateurs. Il y a douze mois, nous avions reçu la majeure partie de l’attention et du soutien du public puisqu’il s’agissait du premier Grand Prix de France en dix ans. C’était un immense succès et le week-end s’était bien déroulé avec une ambiance extraordinaire sur la piste et en dehors. »

« C’est toujours agréable et motivant. Cette fois, nous avons une dynamique à confirmer dans notre jardin. Tout le monde profite de ce surplus de motivation dans son travail, notamment après la réussite de la dernière course. J’espère que nous pourrons faire encore mieux que l’an passé ! »

« Le travail porte toujours ses fruits. C’était bien de voir un bel effort collectif aboutir sur un excellent résultat final [au Canada]. Nous avions sous-performé lors des rendez-vous précédents, parfois en raison de fautes techniques ou d’erreurs humaines. »

« J’ai l’impression que nous avons toujours eu ce potentiel, mais cela ne se concrétisait pas Nous avons enfin connu un week-end propre et linéaire pour inscrire de gros points. J’espère que ce sera le tournant de notre saison. »

« Nous avons de nouvelles évolutions pour cette course [GP de France] et j’ai hâte d’en profiter, avec l’espoir qu’elles amélioreront les performances de la monoplace pour nous aider à réduire l’écart avec les équipes de pointe. Nous avons un bon ensemble, performant de manière régulière, donc je suis optimiste pour le Paul Ricard. »