Fernando Alonso n’écarte pas un retour en F1, mais son agenda est déjà chargé

Fernando Alonso n’a pas écarté un éventuel retour en Formule 1, mais le pilote espagnol affirme avoir déjà un agenda bien chargé pour les prochains mois.

Le double champion du monde de Formule 1 a annoncé le mois dernier qu’il quittait l’équipe Toyota en WEC à la fin de la Super Saison 2018-19.

Beaucoup ont vu dans cette annonce une potentielle préparation pour un retour de l’Espagnol en Formule 1 dès la saison prochaine, mais le principal intéressé avoue aujourd’hui qu’il a d’autres plans.

« Si je m’étais engagé avec Toyota pour le long terme d’ici à juin 2020, d’autres options apparaîtraient dans les mois à venir. Pour moi, être libre signifie que je peux étudier toutes ces options avant de prendre une décision. » a déclaré le double champion du monde.

« Je pourrais participer au championnat de Formule 1 en 2020, je pourrais aussi piloter en Indycar, je pourrais courir dans un tas de séries. J’ai déjà quelques idées sur la façon de mettre en oeuvre mes plans. »

« Cependant, une saison complète en Indycar en 2020 est hors de question. Cela m’obligerait à passer trop de temps en Amérique. Un retour à l’Indy [500] en revanche, c’est complètement différent. »

« Evidemment, ma non qualification en 2019 a été un revers, mais parfois, il faut essuyer quelques défaites avant d’obtenir quelque chose. »

Concernant un éventuel retour en catégorie reine du sport automobile, Fernando Alonso ne l’écarte pas complétement : « Je ne pense pas à un retour [en F1] pour le moment. Et puis, de toute façon, j’ai programmé huit courses plus importantes cette année. » conclut le pilote espagnol, qui laisse planer le doute sur ses futurs projets.

Mercedes confirme une mise à jour moteur pour ses écuries clientes

L’équipe Mercedes a confirmé que ses deux équipes clientes, Racing Point et Williams, bénéficieraient de la mise à jour moteur au Canada.

Nous vous révélions il y a quelques jours que Mercedes s’apprêtait à introduire sa toute première mise à jour moteur ce week-end pour le Grand Prix du Canada, mais nous n’étions pas encore en mesure de vous confirmer si cette mise à niveau concernerait également les écuries clientes de Mercedes.

Mais l’équipe du constructeur allemand a confirmé ce jeudi à Montréal que ses deux équipes clientes auraient aussi le droit à cette mise à jour ce week-end.

Selon plusieurs sources, Mercedes pourrait franchir la barre symbolique des 1000 chevaux ce week-end, même s’il reste très difficile d’obtenir des chiffres précis comme vous pouvez vous en douter.

Rattraper le retard dans les lignes droites

En introduisant cette mise à jour moteur, Mercedes espère ainsi rattraper son retard sur Ferrari dans les lignes droites, seul point faible de la W10 de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas cette année jusqu’à présent.

L’équipe championne du monde en titre a en effet réussi, grâce à une mise à jour aéro, à devenir plus rapide que Ferrari en virages, ce qui lui a procuré un certain avantage au cours des six premières courses de l’année.

Chase Carey assure que le Canada conservera sa date du mois de juin

Chase Carey, le PDG de Liberty Media, détenteur des droits commerciaux de la Formule 1, assure que le Grand Prix du Canada ne changera pas de date pendant plusieurs années.

Présent lors de l’inauguration des nouvelles installations sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, Chase Carey s’est dit impressionné par les améliorations apportées au circuit canadien.

« C’est le genre d’améliorations qui permettent à un Grand Prix de demeurer pertinent tout en offrant à ses partisans des nouveautés excitantes. » a déclaré Chase Carey à La Presse.

« Les nouvelles installations sont superbes. Je ne savais pas à quoi m’attendre quand je les ai découvertes, mais elles dépassent toutes nos attentes. En prime, les Montréalais pourront bénéficier toute l’année de ces bâtiments de grande classe. »

« Les amateurs canadiens sont parmi les meilleurs et ce Grand Prix est sûrement l’un des plus populaires de la saison auprès des pilotes, des équipes et des amateurs étrangers. J’ai grandi dans le Nord-Est américain et plusieurs de mes compatriotes considèrent ce Grand Prix comme le leur. »

Le Canada ne changera pas de date

Alors que le patron de la Formule 1 n’écarte pas l’éventualité d’une seconde course aux Etats-Unis dans un futur plutôt proche, l’Américain assure que le Grand Prix du Canada conservera sa date du mois de juin pour de nombreuses années encore.

« C’est vrai que nous étudions la possibilité d’avoir une autre course aux États-Unis et c’est aussi vrai qu’il n’y a pas vraiment de trou dans le calendrier en juin. »

« Mais nous n’avons encore aucun projet vraiment sérieux aux États-Unis et ce n’est que quand nous en aurons un que nous étudierons le meilleur calendrier possible. Le Canada restera en juin pour l’instant et sans doute encore pour plusieurs années. »

Pirelli envisage une plus grande fenêtre d’exploitation de ses pneus en 2020

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, pourrait apporter des modifications aux mélanges de pneus d’ici 2020.

A partir de la saison 2021, les Formule 1 seront équipées de jantes de 18  pouces [13 pouces actuellement], ce qui a obligé Pirelli à revoir complétement la conception de ses pneus, qui seront d’ici deux ans des pneus à taille basse.

En plus des jantes 18 pouces, les équipes ne pourront plus utiliser les couvertures chauffantes à partir de 2021.

Pirelli a donc laissé entendre qu’il pourrait introduire dès l’an prochain des pneus ayant une fenêtre d’exploitation plus large, et qui seraient basés sur ceux qui seront introduits en 2021.

« Notre objectif pour la saison prochaine est d’augmenter la fenêtre d’exploitation des pneus. A partir de 2021, nous aurons des pneus 18 pouces, mais les couvertures chauffantes disparaîtront. » explique le directeur de Pirelli, Mario Isola.

« Nous aurons donc besoin de pneus qui fonctionnent également sans elles [les couvertures chauffantes]. Cela nous donne donc la possibilité de développer de nouveaux composés avant la saison 2021. »

« Donc, pourquoi ne pas les utiliser en 2020 si nous trouvons quelque chose d’intéressant dans la phase de recherche ? Si nous trouvons une nouvelle famille de composé avec une plus large fenêtre d’exploitation, nous pourrions alors l’introduire sur les jantes de 13 pouces et les couvertures chauffantes en 2020. »

« Finalement, ce ne sont pas les couvertures chauffantes qui posent problème, car elles ne font qu’augmenter la température. »

Selon Binotto, Ferrari paye désormais le retard accumulé en 2018

Mattia Binotto estime que la Scuderia Ferrari paye peut-être le retard accumulé par l’équipe l’an dernier dans la seconde phase de la saison 2018.

Sans jamais citer son prédécesseur Maurizio Arrivabene, qu’il a remplacé en début d’année, Mattia Binotto estime que Ferrari n’était tout simplement pas au niveau de Mercedes dans la seconde partie de la saison 2018, ce qui pourrait expliquer pourquoi depuis le début de la saison l’écurie italienne n’a toujours pas signé de victoire.

« Mercedes est forte sur le plan technique et opérationnel, mais je préfère nous comparer à la Scuderia Ferrari de 1996 et 1997. » explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari à la Gazetta Dello Sport.

« Nous sommes une équipe grandissante avec des bases solides, nous sommes aussi une équipe jeune et affamée. Je vois beaucoup de similitudes avec cette époque. Nous avons le désir, le talent, la passion et deux grands pilotes. »

« Je regrette le début de saison que nous avons eu, mais nous devons croire en nous-mêmes. Je sais que nous en demandons beaucoup à nos fans, ils méritent de grandes joies, mais aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de leur patience et de leur soutient. »

« J’attendrai la fin de l’année pour faire le bilan, car cela pourrait être très différent des six premières courses. »

« La saison a commencé comme nous avons achevé la saison dernière, pas pire, dans la seconde partie de 2018, notre voiture n’était pas aussi compétitive que Mercedes, et peut-être que nous payons maintenant le retard accumulé. »

Un concept qui ne s’adapte pas aux pneus

Selon Binotto, le concept de la SF90 n’arrive pas à s’adapter aux pneus Pirelli 2019, dont la bande de roulement est bien plus fine que l’an dernier.

« Notre concept s’adapte mal aux pneus de cette année, cela change beaucoup. En 2018, nous devions éviter de les surchauffer, désormais, la difficulté est de les monter en température. »

« Ces pneus sont également différents dans la construction, pas seulement dans le fait que la bande de roulement soit plus fine. Mais il est vrai que l’année dernière nous n’avions pas répondu à tous les besoins liés aux pneus 2019. »

Il reste des centaines de postes à pourvoir pour travailler au GP de France

Il vous reste encore quelques jours pour postuler aux différents postes encore disponibles pour travailler au Grand Prix de France F1 du 19 au 23 juin 2019.

Des centaines de postes sont encore disponibles pour travailler sur cet événement du 19 au 23 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet.

Pole Emploi et l’agence d’intérim Triangle proposent plusieurs CDD pour les cinq jours de travail au Grand Prix de France, alors que différents postes sont à pourvoir.

Le Grand Prix de France recherche encore des placiers parking, des signaleurs rond point, des chefs d’équipe parking ou encore des vendeurs buvette.

Tous ces poste sont rémunérés sur la base de 10,03 euros de l’heure, alors que l’amplitude horaire peut aller jusqu’à 12 heures par jour sur certains postes.

Pour postuler, il vous suffit de cliquer sur les différents liens présents dans cet article, ce qui vous dirigera directement sur le site de pole emploi.

Vous pouvez également contacter l’agence Triangle intérim de La Garde dans le var en envoyant votre CV à cette adresse [email protected] ou en appelant directement l’agence à ce numéro : 04.94.00.46.84.

Vidéo : La réfection des paddocks du circuit Gilles Villeneuve

Après un an de travaux, les nouvelles installations sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal sont désormais prêtes à accueillir les équipes de Formule 1.

C’est dans le cadre du renouvellement de l’entente relative au Grand Prix du Canada de 2015 à 2029 que la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) s’est engagée à contribuer à la réfection et à l’agrandissement des infrastructures du circuit Gilles-Villeneuve.

L’objectif du projet était d’actualiser les équipements des Paddocks, construits en 1988, selon les exigences de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) et de la Formula One World Championship (FOWC), tout en augmentant la capacité des loges au-dessus des garages à 5 000 personnes, comparativement à 1 800 dans l’ancien bâtiment.

Lors de l’idéation et la création des plans, il était essentiel que l’architecture du bâtiment s’intègre parfaitement dans le contexte nature du Parc, tout en mettant de l’avant le savoir-faire des Canadiens.

De par le raffinement de la structure et par le choix des matériaux, les nouveaux Paddocks rehaussent l’environnement unique du Parc : son caractère insulaire, sa proximité avec la métropole, l’héritage d’Expo 67 et bien sûr, le mythique circuit Gilles-Villeneuve.

Les professionnels ayant oeuvré sur le projet avaient donc un bassin riche d’inspiration et ont judicieusement opté pour des caractéristiques mettant de l’avant le génie québécois.

La réfection des paddocks du circuit Gilles Villeneuve

Les données en F1 : La guerre des data

On vous parle souvent des données recueillies lors des séances de roulage en Formule 1, mais savez-vous vraiment à quoi servent toutes ces données ?

En 2019, le nombre de données recueillies en Formule 1 par chaque équipe est tout simplement colossale, notamment grâce à la connexion sans fil, la fibre ou encore les réseaux satellites.

Une technologie qui n’existait pas il y a de cela 50 ans, et qui a donc inévitablement changé la donne en Formule 1.

« Il fut un temps où les seules données que nous avions étaient le chronomètre, le temps au tour et le commentaire du pilote. » explique Chris Dyer, responsable de la performance chez Renault à Autocar.

« Au tout début, nous étions très limités en données. Au fil du temps et de la technologie, la quantité de données que nous obtenons a augmenté de façon exponentielle. De toute évidence, le chronomètre et le pilote restent des sources de données importantes, mais la quantité des données a augmenté de façon exponentielle. » 

« Je pense que la Formule 1 dépend aujourd’hui à 100% des données à tous les niveaux. Tout ce que nous faisons maintenant est basé sur les données, chaque décision que nous prenons est basée sur les données. C’est absolument essentiel pour chaque décision de performance prise. »

Savoir interpréter les données

Dans les faits, Chris Dyer affirme que plus vous en saurez sur le fonctionnement de votre voiture, plus vous en comprendrez les points forts et les points faibles.

« De toute évidence, les données en elles-mêmes ne constituent pas un facteur direct de performance. Les données en elles-mêmes ne feront pas que la voiture aille plus vite. C’est ce que nous faisons avec ces données qui est important. »

Désormais, les Formule 1 modernes génèrent chacune des centaines de giga-octets de données au cours d’un seul week-end de Grand Prix.

Tout est mesuré en temps réel désormais – la façon dont l’air circule sur la voiture; températures du moteur, des freins et des gaz d’échappement; les charges supportées par  les pneus ou la carrosserie de la voiture en raison des différentes forces qu’une voiture subie; rien – pas même une rafale de vent, un millimètre de correction de la direction, un coup de frein inopiné, un effleurement de la pédale d’accélérateur – ne passe inaperçu. Il n’y a pas d’angle mort en Formule 1.

Des données analysées en temps réel

Toutes ces données sont recueillies par plus de 200 capteurs installés sur chaque voiture et sont transmises en temps réel au garage des stands et aux usines de l’équipe à Enstone et à Viry pour le cas de Renault, mais cette procédure est également valable pour toutes les autres écuries de la grille.

« Dès que les données arrivent dans le garage, dans la voie des stands, nous commençons à les traiter. » déclare Pierre d’Imbleval, responsable de l’information chez Renault.

« Nous avons donc un centre de données dans le garage, exécutant environ 160 machines virtuelles, serveurs virtuels, avec de nombreux algorithmes pour décrypter les données brutes que nous sortons de la voiture. »

« Et l’inverse est également valable, si nous perdons la connexion avec l’usine, la piste dispose d’une puissance de calcul suffisante pour obtenir les principaux résultats nécessaires. »

Mais le secret pour une bonne interprétation des données recueillies en piste réside dans la faculté de chaque équipe de convertir ces données en graphique et en diagrammes faciles à comprendre, mais également pour attirer l’attention des ingénieurs sur les anomalies, ce qui pourrait indiquer un problème imminent dans des ensembles de données qu’ils n’auraient pas regardé.

« Si vous pouvez analyser le plus rapidement possible et trouver les bonnes données ou les données erronées, vous obtiendrez probablement un avantage concurrentiel. » a déclaré Nathan Sykes, directeur des données chez Renault.

Ricciardo : « Renault dans le monde de la F1, c’est un peu la mafia française »

Daniel Ricciardo, qui a rejoint l’équipe Renault en 2019, après une décennie passée dans le clan Red Bull, assure qu’il ne regrette absolument pas son choix.

Malgré des résultats bien en deçà des attentes, le pilote australien ré-affirme qu’il ne regrette absolument pas d’avoir rejoint l’écurie du constructeur français cette saison, bien au contraire.

« Je suis heureux d’avoir changé. J’en avais besoin pour tout dire. Il fallait que j’évolue, que je me confronte à de nouveaux défis. Mes années chez Red Bull furent fantastiques mais il était temps pour moi de changer. » explique Daniel Ricciardo dans un entretien accordé à L’équipe.

Renault : La mafia française du paddock

Daniel Ricciardo assure qu’il se sent de plus à l’aise au sein de l’équipe Renault, à l’intérieur de laquelle règne une ambiance très « frenchy », complétement en opposition avec la plupart des équipes qui sont Britanniques, ce qui n’est pas pour déplaire à l’Australien.

« Il y a effectivement une atmosphère très frenchy dans le team. Je réponds parfois en français avec les rares mots et expressions que je connais : « oui », « j’ai compris » ou « merci beaucoup ». »

« Bon, c’est à peu près tout. C’est intéressant de se plonger dans une autre culture. Renault, dans le monde de la F1 – et je ne le dis pas de manière péjorative – mais c’est un peu la mafia française. Chez nous, tout le monde est soudé, il y a un vrai esprit de famille, très fort. Je deviens un peu français… »

Apprendre à être patient

« Sur le plan des résultats, je ne suis pas exactement là où j’aimerais être mais l’ambiance et l’énergie qui existent dans l’équipe sont excellentes. Il faut simplement que j’apprenne à être patient. La F1 est une science dure qui demande du temps. J’ai un contrat jusqu’en 2020. »

« Les résultats sont pour l’instant un peu décevants mais nous sommes encore en phase de construction. Je suis confiant. Les résultats vont arriver avant la fin de la saison, vous pouvez l’écrire ! »

Les mécaniciens enchantés par les nouvelles installations à Montréal

Les écuries de Formule 1 ont découvert avec plaisir les nouvelles installations du circuit Gilles Villeneuve de Montréal ce mercredi.

Les mécaniciens des équipes de Formule 1 sont toujours les premiers à commencer à travailler [et souvent les derniers aussi] en arrivant sur un circuit, afin de débuter le montage des garages, ainsi que des monoplaces, qui sont en grande partie démontées pour le transport.

Lors de cette journée de mercredi à Montréal, les mécaniciens ont pu découvrir les nouvelles installations construites en moins d’un an sur le tracé montréalais, des installations flambant neuves qui enchantent les équipes.

« C’est 100% mieux que l’an dernier. » a indiqué un mécanicien de l’équipe Racing Point au JDM. « Nous sommes très heureux des améliorations qui ont été apportées, il ne manque absolument rien. »

« C’est très positif, on y constate une grande différence par rapport aux années précédentes. » a pour sa part affirmé un mécanicien de l’équipe Renault, alors qu’il ne considère pas les paddocks de Montréal comme étant les plus beaux du calendrier.

« Non, je ne crois pas. Même si les installations sont intéressantes, ceux d’Abou Dhabi, Bahreïn et d’Azerbaïdjan sont supérieurs. »

Une place assurée pour longtemps ?

Ces nouvelles installations construites sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal devraient permettre au Grand Prix du Canada de figurer encore quelques années au calendrier de la F1, c’est en tout cas le souhait du promoteur du Grand Prix.

« On peut maintenant penser à l’avenir. » souligne François Dumontier.  « On est là pour longtemps. On n’a pas fait ces travaux pour perdre le Grand Prix en 2029. »

« Je pense que la F1 a besoin de Montréal, et l’inverse s’applique aussi. Quand nous avons perdu notre course en 2009, tout le monde souhaitait son retour au calendrier l’année suivante, et c’est ce qui est arrivé. »

« Je réalise aussi qu’avec l’entreprise américaine Liberty Media, les relations avec les promoteurs ont beaucoup changé et pour le mieux. C’est une autre bonne nouvelle. L’ambiance n’est plus la même, et c’est motivant de travailler pour la même cause. »

Un match de charité en l’honneur de Michael Schumacher

Un match de football de charité en l’honneur de Michael Schumacher aura lieu à Leverkusen le 21 juillet prochain.

Le dimanche 21 juillet 2019 aura lieu le match de football caritatif « Champions for Charity » avec beaucoup d’athlètes encore actifs, ainsi que d’anciens athlètes de haut niveau, dont la liste sera publiée ultérieurement.

Les deux équipes sur le terrain seront dirigées par le fils du septuple champion du monde de F1, Mick Schumacher d’un côté, tandis que le joueur de basket allemand Dirk Nowitzki, qui évolue en NBA, a accepté le défi d’affronter et de diriger la seconde équipe.

« C’est formidable que Dirk ait accepté le défi et que nous arrivions à nous rencontrer à nouveau. »a déclaré Mick Schumacher, pilote de Formule 2.

« En Basketball, il a établi de solides records, mais pour notre match de charité il sera vaincu parce que mon équipe et moi sommes extrêmement motivés. »

« Comme l’événement aura lieu une semaine avant le Grand prix F1 d’Allemagne, j’espère pouvoir compter sur le soutien d’un grand nombre de fans de sport automobile. J’ai vraiment hâte de passer un moment divertissant et réussi. »

Les réservations pour assister à ce match de charité sont désormais ouvertes avec un tarif débutant à 10 euros. Il vous suffit de cliquer sur ce lien pour effectuer votre réservation.

Notez que les bénéfices tirés lors de ce match de charité seront reversés à la Dirk Nowitzki Foundation et à the Keep Fighting Foundation.

GP du Canada : Le bulletin météo

Voici les dernières prévisions météo de notre partenaire Celinium pour la septième manche du championnat 2019 qui se déroulera ce week-end à Montréal au Canada.

Pour cette septième manche de l’année qui se dispute sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, les risques de voir arriver la pluie durant l’une des séances de roulage est extrêmement faible.

Vendredi 7 juin – Essais libres 1 et 2

Les premiers tours de roue de l’édition 2019 du GP du Canada se feront avec un temps sec et majoritairement ensoleillé avec quelques passages nuageux. L’air ambiant sera frais en matinée (18°C) et il faudra attendre la seconde séance d’essais libre en début d’après-midi (20 h, heure de Paris) pour dépasser la barre des 20°C.

Le vent sera léger (15-25 km/h) et soufflera de secteur Ouest. Rappelons qu’il est important d’accumuler de nombreux tours sur ce circuit non permanent et ce, pour engranger le maximum de données concernant les pneumatiques et déterminer la meilleure stratégie.

Samedi 08 juin – Essais libres 3 et qualifications

La piste du circuit Gilles Villeneuve continuera de s’améliorer au cours de la journée de samedi. Côté météo, ce sera une autre très belle journée. La température oscillera entre 19°C lors de la dernière séance d’essais libre et 23°C lors de la séance de qualifications.

Le vent sera léger entre 5 et 15 km/h de secteur Nord et ne devrait donc pas impacter le comportement des monoplaces.

Dimanche 9 juin – La course

Grâce à l’anticyclone toujours bien installé au-dessus du sud du Québec, les conditions météo resteront idéales pour le 7ème Grand Prix de la saison.

La température au moment du départ à 14h10 heure locale (20h10, heure de France) sera de 26°C avec un ciel dégagé et un faible vent soufflant du secteur Sud-Ouest. Le soleil brillera pendant toute la course. La température de la piste, quant à elle, devrait facilement dépasser les 40°C.

Bien évidemment, nous ne manquerons pas de mettre à jour ce bulletin météo advenant un changement important d’ici la fin du week-end.

météo gp canada 2019 montréal
La météo au Grand Prix du Canada 2019

 

Sergio Perez pourrait courir au Mans ou en Formule E après la Formule 1

Sergio Perez, qui a signé cette année pour une sixième saison avec Racing Point [anciennement Force India], ne dirait pas non à une reconversion en WEC ou en Formule E à la fin de sa carrière.

Le pilote mexicain fait désormais partie des cadres de la Formule 1, et il commence déjà à penser à ce qu’il pourrait bien faire après sa carrière en catégorie reine du sport automobile.

Pour lui, il n’y aurait que deux options vraiment intéressantes, tandis que l’Indycar ne ferait pas partie de ses options.

« Je vais voir, je cours depuis l’âge de six ans. » a déclaré Sergio Perez à GP Today. « J’imagine qu’il serait très difficile d’arrêter après la Formule 1.

« Je vais essayer de prendre du temps avec ma famille, parce que je suis parti du Mexique depuis l’âge de 14 ans. »

« Je prendrai un an ou deux pour voir si ça me manque. Si ça me manque, je serai intéressé par Le Mans et ensuite on verra. On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. »

En revanche, Sergio Perez ne considère pas l’Indycar comme une option réelle après sa carrière en Formule 1, le pilote mexicain estimant le niveau des courses très difficile.

« Je ne voudrais pas y aller, je pense que si vous ne connaissez pas, c’est très difficile. Ils ont des courses fantastiques comme l’Indy [500], mais les courses sur ovale, je ne suis pas très fan. »

« Je pense que c’est très risqué, par exemple, j’ai pu voir ce qui est arrivé à Robert Wickens. Un petit contact ici et là peut provoquer de gros dégâts. »

La Formule E, une autre option pour Perez

Concernant la Formule E, Sergio Perez ne dirait pas non, en raison de la présence de grands constructeurs désormais en catégorie 100% électrique.

« Il est un peu trop tôt pour le dire, mais c’est un championnat qui grandit beaucoup. » souligne le Mexicain.

« Je n’ai pas beaucoup suivi, mais c’est le championnat qui se développe le plus. Beaucoup de constructeurs arrivent, alors peut-être que lorsque j’en aurai terminé avec la F1, ce sera encore plus gros et plus intéressant. »

Toto Wolff explique pourquoi Bottas a changé d’ingénieur de course

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a expliqué pourquoi Tony Ross, l’ancien ingénieur de course de Valtteri Bottas, a quitté la F1 pour rejoindre la Formule E.

L’ancien ingénieur de course de Valtteri Bottas a rejoint le programme de Formule E de Mercedes et a été remplacé par Riccardo Musconi cette année.

Beaucoup d’observateurs estiment que c’est grâce à ce changement que Valtteri Bottas est devenu plus fort cette saison, mais Toto Wolff explique que de tels changements sont courants en F1.

« Chaque structure en Formule 1 est totalement transparente désormais, il n’y a plus de données non partagées. » explique Wolff, cité par Motorsport-Total.

« Aucune organisation ne peut se permettre de rester statique, nous avons réussi à maintenir les talents en cherchant de nouveaux postes à développer. Nous devons considérer l’organisation comme quelque chose de dynamique et non pas comme quelques chose de statique. »

« Nous ne pouvons pas dire à notre personnel que tout restera tel quel, pour qu’il soit toujours motivé. S’il s’amuse ou s’il y a des personnes plus jeunes qui peuvent faire mieux, alors, cette équipe ne restera jamais la même d’une année à l’autre. Il y aura toujours des changements, certains seront plus visibles que d’autres. »

« Parfois, cela peut devenir un sujet de conversation, cela peut arriver, mais l’objectif principal est d’avoir une configuration équilibrée. »

Nico Hulkenberg : « Il faut être courageux à Montréal »

Un incident en début de course avec la Ferrari de Charles Leclerc a compromis les chances de voir Nico Hülkenberg dans les points à Monaco.

Après avoir affiché un rythme encourageant sur une piste claire dans les rues de Monte Carlo, l’Allemand se veut positif avant la septième manche de la saison, qui se déroulera ce week-end à Montréal.

« J’adore le week-end du Grand Prix du Canada. Le circuit est formidable, la ville est vraiment cool et les fans canadiens créent une superbe ambiance. Montréal a toujours accueilli la Formule 1 les bras ouverts et cette dernière suscite un véritable engouement sur place. » nous explique le pilote Renault.

« Le circuit est en lui-même unique en mêlant piste permanente et tracé urbain sur une île. Il y a un beau rythme : de longues lignes droites, des courbes rapides, des épingles et de gros vibreurs à franchir. »

« Nous avons un kit à faibles appuis aérodynamiques pour Montréal pour ressentir une voiture plus légère à la sortie des virages lents. »

« Pour être performant, on doit attaquer les vibreurs et se montrer courageux en s’approchant des murs. C’est un circuit éprouvant pour les freins et il faut être en confiance pour freiner tard. Les dépassements sont difficiles, mais on en a déjà vu de célèbres dans la dernière chicane. C’est probablement la meilleure opportunité. »

« Nous sommes repartis déçus de Monaco. Vu notre rythme quand la piste était dégagée, le potentiel était là pour obtenir un beau résultat d’équipe. Nous devons revenir dans les points de manière régulière. »

« Après Monaco, les améliorations apportées à la voiture m’encouragent beaucoup, mais notre niveau de compétitivité ne se reflète pas dans les résultats. Le Canada est une nouvelle occasion de remettre notre saison sur les rails et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour retrouver le top dix. »

Philippe Vandel sera le speaker officiel du Grand Prix de France 2019

Philippe Vandel, grand passionné de Formule 1, et accessoirement journaliste/présentateur sur Europe 1, sera le speaker officiel du Grand Prix de France 2019.

Grand passionné de Formule 1 depuis de nombreuses années, Philippe Vandel aura l’opportunité d’assouvir sa passion en devenant le speaker officiel du Grand Prix de France 2019.

La soixantième édition du Grand Prix de France se déroulera du 21 au 23 juin 2019 sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le sud de la France.

Un Grand Prix de France orienté fête de la musique

Le Grand Prix de France 2019 sera orienté « fête de la musique » cette année, avec pas moins de trois concerts organisés entre le vendredi et le dimanche.

A l’occasion de la fête de la musique, les DJ du Mistral assureront le show vendredi 21 juin après les séances d’essais libres. Le concert sera accessible gratuitement à tous les détenteurs du pass 3 jours et vendredi quelle que soit la catégorie de la place achetée.

Bob Sinclar assurera le show samedi 22 juin après les qualifications. Le concert est accessible gratuitement à tous les détenteurs du pass 3 jours et samedi quelle que soit la catégorie de la place achetée.

Martin Solveig assurera le show dimanche 23 juin après la course. Le concert est accessible gratuitement à tous les détenteurs du pass 3 jours et dimanche quelle que soit la catégorie de la place achetée.

« Le GP de France, c’est un événement national, classé comme tel, et on a la chance de faire partie des 21 GPs dans le monde, alors qu’il y a beaucoup de demandes, que de nombreuses villes ou pays veulent en faire partie. On doit s’adapter aux nouvelles exigences de Liberty. » a déclaré à F1only.fr Eric Boullier, ambassadeur du Grand Prix de France.

Mercedes-AMG collabore avec Police

L’équipe Mercedes a annoncé ce mercredi un partenariat avec la marque Police, leader mondial dans le design, la fabrique et la distribution de lunettes de soleil.

L’accord signé entre Police et Mercedes signifie que les pilotes Lewis Hamilton et Valtteri Bottas auront l’obligation de porter les lunettes de la marque.

Le logo de la marque figurera également sur la visière des casques des pilotes, ainsi que dans le garage de l’équipe lors des week-ends de course.

Parallèlement, ce nouveau partenariat sera complété par le lancement prochain d’une collection de lunettes conçue en collaboration avec Lewis Hamilton.

« C’est formidable d’accueillir Police au sein de l’équipe Mercedes. » a déclaré Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe.

« Nous sommes ravis de nous associer à une marque qui incarne la qualité supérieure et l’attention portée aux détails, deux caractéristiques extrêmement importantes dans notre sport. »

« Ce partenariat témoigne de l’intérêt croissant des marques de Lifestyle pour l’équipe, ce qui souligne le grand attrait de la Formule 1 en tant que plateforme de marketing. »

Le partenariat entre Police et Mercedes-AMG débutera dès ce week-end au Grand Prix du Canada, septième manche de la saison 2019.

F1 2019 : De gros progrès sur l’éclairage pour les circuits de nuit

Codemasters a révélé comment des changements d’éclairage vont rendre les courses de nuit beaucoup plus réalistes dans le prochain F1 2019 qui sort fin juin.

Codemasters a fait un très grand travail sur la réflexion de la lumière sur les carrosseries des monoplaces pour son édition 2019, notamment lorsque le Grand Prix a lieu la nuit comme à Bahreïn, Singapour ou encore Abou Dhabi.

Il est vrai que sur les premières versions présentées à la presse il y a quelques mois, la qualité de l’éclairage sur des circuits de nuit laissait quelque peu à désirer.

Mais les développeurs de Codemasters étaient bien conscients de ce problème et ont travaillé dur pour essayer de proposer aux joueurs des effets d’ombre et de lumière ultra-réalistes pour F1 2019.

« Nous avons désormais une brume atmosphérique complète sur les circuits de nuit, ce qui donne une véritable impression de profondeur. «  explique Stuart Campbell, directeur artistique chez Codemasters.

« Il y a beaucoup de poussière dans l’air sur ces circuits et, la nuit, les particules interagissent vraiment avec le puissant éclairage au sol. »

« Les atmosphères aident à rassembler toute la scène et à donner un plus grand réalisme. Nous avons ajouté un éclairage volumétrique à l’éclairage au sol, ce qui a pour effet de faire tomber les cônes de lumière des sources lumineuses – un autre facteur clé pour rendre l’éclairage de nuit plus réaliste. »

« Enfin, nous avons ajouté la nuit spéculaire. Ce n’était pas du tout présent dans les jeux précédents et donnait aux scènes de nuit une apparence plutôt plate et aux matériaux des surfaces ambiguës. »

« Les ajouts spéculaires ont considérablement amélioré la qualité des matériaux sur les pistes de nuit. Les informations de surface supplémentaires fournies par ceci vous permettent de voir tous les détails de surface perdus précédemment. »

« La peinture du véhicule en particulier est incroyable sur les circuits nocturnes, et les points saillants de toutes ces sources lumineuses au sol rendent le tout incroyablement proche des séquences télévisées. »

F1 2019 sort sur PS4, XboX et PC le 28 juin 2019, alors qu’une version spéciale sera disponible trois jours avant.

Alfa Romeo en confiance

Neuvième au classement constructeurs après les six premières courses, l’équipe Alfa Romeo n’est clairement pas à sa place en ce début de saison.

Alfa Romeo a terminé les essais hivernaux de Barcelone en laissant une excellente impression cet hiver, mais force est de constater qu’après les premières courses de l’année, l’équipe dirigée par Fred Vasseur est avant dernière au championnat.

Le manager français estime que son équipe sera compétitive ce week-end à Montréal, alors qu’il souligne à quel point le milieu de peloton est extrêmement serré cette saison.

« Nous abordons le Canada avec une grande confiance. La configuration de la piste devrait nous convenir et c’est celle qui permet de dépasser, ce qui a été une difficulté pour nous sur les pistes précédentes malgré un bon rythme de course. » explique Frederic Vasseur, le team principal de l’équipe Alfa Romeo.

« Chaque week-end de course, nous comprenons mieux notre voiture et nous apprenons à en débloquer le rythme, mais exécuter un week-end de course impeccable reste la clé. »

« Le milieu de terrain est si serré, avec seulement cinq points divisant le cinquième et le neuvième du championnat, chaque erreur coûte donc très cher, mais nous savons que nous pouvons marquer des points au Canada et progresser au classement général. »

Quelques petites nouveautés au Canada pour Renault

L’équipe Renault introduira une très grande mise à jour sur la RS19 au Grand Prix de France, mais cela n’empêchera pas l’écurie du constructeur français d’apporter des petites nouveautés à Montréal ce week-end.

Nick Chester nous explique qu’il faudra impérativement trouver l’équilibre entre traînée et efficacité aérodynamique ce week-end à Montréal, sur l’un des tracés du calendrier le plus typé moteur.

« Ce tracé comporte de nombreux éléments qui en font l’un des plus difficiles du calendrier. Montréal est une piste typée « moteur » malgré plusieurs gros freinages sur un tour. » explique Nick Chester, le directeur technique de Renault.

« La clé est de trouver le juste équilibre entre traînée et efficacité aérodynamique. Les chicanes au milieu des longues lignes droites et les passages sur les vibreurs peuvent encore raccourcir le tour et abaisser les temps. »

« Nous examinons attentivement la hauteur de caisse et les suspensions pour les franchir du mieux possible, mais nous avons été assez bons dans ce domaine à Monaco et nous espérons que ce sera toujours le cas. »

« Montréal possède également une surface relativement lisse avec peu d’adhérence. Le bon fonctionnement des pneumatiques sera l’un des principaux sujets à étudier lors des essais vendredi. »

« Nous avons des éléments aérodynamiques et mécaniques prêts pour Montréal. Notre objectif premier est de faire en sorte que chaque pièce fonctionne en harmonie. Le milieu de la grille est désormais tellement serré que nous devons maximiser la performance globale. »