Carlos Sainz pense que Haas a trop d’avance pour être rattrapée

Le pilote McLaren Carlos Sainz estime que l’équipe Haas a déjà une sacrée longueur d’avance sur le reste du peloton après la première course de l’année.

D’après ses propres calculs, Carlos Sainz estime que la Haas pilotée par Romain Grosjean et Kevin magnussen affiche déjà une demi-seconde d’avance sur McLaren.

Selon le pilote espagnol, cet écart important ne pourra pas être rattrapé au cours de la saison, parce que l’écurie américaine continuera elle aussi le développement de sa monoplace.

« La seule qui puisse s’échapper, c’est Haas, car ils sont un peu trop en avance sur le milieu de peloton. » admet Carlos Sainz ce jeudi dans le paddock de Bahreïn.

« C’est la seule chose négative par rapport à l’année dernière, à savoir que Haas est un peu trop éloignée par rapport à l’année dernière. »

« Ils ont à peu près une demi-seconde d’avance, et ce serait une tâche trop difficile de combler un tel écart, même avec un taux de développement élevé.

« De leur côté eux, ils ne resteront pas immobiles et vont continuer à se développer, et je pense donc qu’il sera très difficile de terminer l’année devant eux en qualifications. Je ne dirais pas la même chose en course, mais sur un rythme pur sur un tour, ce sera très difficile. »

« Je ne regarde pas les chiffres autant que les ingénieurs, je fais juste mes propres suppositions en regardant leurs temps au tour et en les comparant aux miens ou à ceux de mon coéquipier. »

« J’ai fait un calcul approximatif, ce n’est pas un nombre exact. Une demi-seconde, c’est beaucoup, mais nous allons essayer. »

Châssis neuf pour Ricciardo à Bahreïn

Par précaution, après avoir endommagé sa monoplace lors de la première course de la saison à Melbourne, Renault a décidé de changer le châssis de la RS19 de Daniel Ricciardo pour cette seconde manche de l’année à Bahreïn.

Lors du départ du Grand Prix d’Australie, Daniel Ricciardo a commis une erreur de pilotage en allant poser ses roues dans l’herbe dans la ligne droite de départ/arrivée du tracé de l’Albert Park.

Malheureusement pour le pilote Renault, sa monoplace a décollé sur une jonction de la piste cachée par la pelouse, endommageant au passage l’aileron avant de sa RS19.

L’Australien n’a pas eu d’autre choix que de rentrer au stand pour effectuer un changement d’aileron, et quelques tours plus tard, Renault lui a demandé d’abandonner par mesure de précaution.

Pour la seconde manche de la saison, qui se déroule ce week-end au Bahreïn,  et par simple mesure de précaution, l’équipe du constructeur français a décidé de changer le châssis q’utilisait Daniel Ricciardo en Australie par un neuf.

Daniel Ricciardo, qui a rejoint l’écurie du constructeur français cette année, débutera donc sa deuxième course avec Renault au volant d’une monoplace totalement neuve.

Les pilotes souffrent d’un manque de pièces de rechange chez Williams

Lors de son premier week-end de course avec l’équipe Williams il y a quinze jours à Melbourne, Robert Kubica a beaucoup souffert tout au long du week-end.

Le pilote polonais a dû rouler durant les trois jours du Grand Prix d’Australie avec une monoplace endommagée et sans jamais pouvoir la réparer faute de pièces de rechange.

Une situation compliquée à gérer pour les pilotes, qui doivent impérativement faire attention où ils posent leurs roues sur la piste, tout en veillant à ne pas endommager leur monoplace.

« La situation n’est pas facile pour les pilotes, parce que nous sommes limités en pièces de rechange. » a déclaré Kubica ce jeudi dans le paddock de Bahreïn.

« Si on regarde ce qui m’est arrivé le vendredi en Australie lors de la première séance d’essais en passant sur un vibreur, mon fond plat s’est endommagé et nous n’avons pas pu le remplacer. »

« Cela a probablement affecté tout le week-end. C’est quelque chose qui nécessite une approche plus sûre. L’équipe tente de nous trouver la meilleure voiture possible, mais d’un autre côté, dans un monde parfait il faudrait débuter le week-end avec des pièces neuves et avoir des pièces de rechange en bon état. »

« Le problème c’est que c’est déjà une voiture difficile à piloter, nous manquons d’adhérence et si tout n’est pas à 100%, nous sommes également limités. »

« La situation n’est pas parfaite, mais les gars et tout le monde essaient de faire de leur mieux. Nous devons faire de notre mieux avec ce que nous avons. »

Possible changement de moteur pour Carlos Sainz

L’équipe McLaren pourrait décider de monter une unité de puissance neuve sur la monoplace de Carlos Sainz pour la seconde manche de la saison 2019 au Bahreïn.

Lors de la première course de la saison à Melbourne, le pilote espagnol a dû abandonner sur panne mécanique en raison d’un problème constaté sur la MGU-K qui équipe le moteur Renault.

Après de multiples analyses, le MGU-K monté sur la voiture de Sainz en Australie ne pourra pas être ré-utilisé ici au Bahreïn en raison de l’incendie qui s’est déclaré sous le capot moteur en Australie et devra donc être changé.

Dans ce contexte, et par mesure de précaution, l’équipe britannique pourrait également décider de monter un moteur neuf sur la MCL34 du pilote espagnol pour la seconde course de la saison, mais cette information n’a pas encore été confirmée.

En parallèle, Carlos Sainz a confirmé ce jeudi que quelques nouveautés ont été apportées sur la MCL34 ce week-end afin d’améliorer la fiabilité de la monoplace de Woking.

Si jamais McLaren décidait de changer l’unité de puissance sur la monoplace de carlos Sainz ce week-end, le pilote espagnol ne prendrait pas de pénalité de grille, puisqu’il resterait dans le quota autorisé par la FIA.

Alonso sera au volant de la McLaren aux tests privés de Bahreïn

Selon nos informations, Fernando Alonso sera au volant de la McLaren MCL34 la semaine prochaine sur le circuit de Bahreïn pour les tests privés.

L’équipe McLaren devrait faire rouler le pilote espagnol pour au moins l’une des deux journées de tests privés organisées au Bahreïn après le Grand Prix.

Ces essais se dérouleront sur deux jours, le mardi 2 avril et le mercredi 3 avril, mais nous ne sommes pas en mesure de vous confirmer durant laquelle de ces deux journées Fernando Alonso sera au volant de la MCL34.

Le double champion du monde est désormais ambassadeur de McLaren, mais il a conservé un rôle de pilote d’essais pour l’équipe britannique, ce qui lui permet de venir tester la monoplace 2019 au Bahreïn la semaine prochaine pour donner ses premières impressions.

Cette information n’a pas encore été confirmée par l’équipe McLaren, qui n’a d’ailleurs pas encore annoncé son line-up pour ces tests privés.

Les pilotes en piste aux tests privés de Bahreïn

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Les pilotes en piste pour les essais privés au Bahreïn

Dans la foulée du Grand Prix de Bahreïn, qui a lieu ce week-end sur la piste de Sakhir, deux journées de tests privés seront organisées les 2 et 3 avril.

Certaines équipes ont déjà annoncé les noms des pilotes qui participeront à ces tests, dont Ferrari et Alfa Romeo, qui profiteront de l’occasion pour donner l’opportunité à Mick Schumacher de faire ses débuts derrière le volant d’une F1 moderne.

Le pilote allemand sera dans le cockpit de la Ferrari SF90 le mardi 2 avril, tandis qu’il passera derrière le volant de l’Alfa Romeo C38 le lendemain.

Autre jeune qui effectuera ses débuts en F1, le Britannique Daniel Ticktum, qui prendra le volant de la Red Bull RB15 le mercredi 3 avril au Bahreïn.

Un autre jeune britannique, Callum Illot, membre de la Ferrari Driver Academy, sera lui aussi derrière le volant d’une F1 pour la première fois le mardi 2 avril avec Alfa Romeo.

Notez que le tableau ci-dessous n’est pas encore complet, mais le sera au fil des annonces de chaque écurie.

Les pilotes en piste pour les tests privés à Bahreïn

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Le DRS sera toujours nécéssaire en 2021 selon Brawn

La Formule 1 ne compte se séparer du système DRS dans un avenir proche si l’on en croit les propos du manager sportif de la F1, Ross Brawn.

Le système de réduction de la traînée, également appelé DRS, est beaucoup critiqué depuis son introduction en F1, notamment parce qu’il permet des dépassements artificiels en piste et ne permet pas forcément à un pilote attaqué de se défendre, comme cela avait promis initialement.

Mais le manager sportif de la F1 estime que la catégorie reine du sport automobile ne pourra pas se passer de ce dispositif à l’avenir, alors que cette semaine, la F1, la FIA et différents chefs d’équipes ont discuté des futures règles qui seront introduites en F1 en 2021.

Bien que Brawn espère que la Formule 1 pourra se passer de ce dispositif artificiel un jour, il assure que pour l’instant le DRS doit être maintenu.

« Je pense que nous devons maintenir le DRS, j’espère que les voitures se développeront au point que nous n’en ayons plus l’utilité, mais dans un avenir proche, cela ne se produira pas. » explique Ross Brawn.

Pour la seconde manche de l’année au Bahreïn, la FIA a décidé d’ajouter une troisième zone de DRS sur le circuit de Sakhir.

Pour améliorer son châssis, Renault signe un nouveau partenariat avec DuPont

A la veille de la seconde manche de la saison 2019, Renault annonce la signature d’un nouveau partenariat technique avec la société DuPont.

Renault Sport Racing et DuPont officialisent aujourd’hui leur partenariat technique stratégique pluriannuel visant à apporter de nouvelles technologies sur la base de solutions innovantes telles que les groupes propulseurs hybrides et électriques afin de faire évoluer la Formule 1 et d’autres programmes sportifs.

À travers leur vision commune pour répondre aux défis d’une industrie automobile en pleine mutation, Renault Sport Racing et DuPont exploreront également les opportunités de co-innovation pour accélérer le développement de nouvelles technologies et leurs applications sur les voitures de série.

Depuis plus de 80 ans, DuPont apporte des innovations cruciales à l’industrie automobile. Ses polymères techniques et ses adhésifs jouent aujourd’hui un rôle essentiel dans l’allègement, la gestion thermique, la connectivité et l’amélioration de la sécurité.

En sport automobile, la fibre DuPont™ Kevlar® est déjà utilisée dans les pneus et la carrosserie des Formule 1 tandis que le papier DuPont™ Nomex® est employé dans le blindage de l’ERS (Energy Recovery System) et l’isolation électrique de la monoplace.

DuPont contribue également à la protection des pilotes, la fibre Nomex® se retrouvant dans leurs combinaisons pour les protéger de la chaleur et des flammes alors que la fibre Kevlar® est un élément capital dans la sécurité de leurs casques.

« DuPont possède un héritage de longue date dans l’invention et le développement de produits novateurs améliorant les performances pour le sport automobile et le grand public tout en les rendant plus sûrs, plus efficaces et plus durables. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Notre partenariat de développement technique pluriannuel ouvrira une collaboration continue pour faire progresser la technologie hybride et les châssis, ce qui se traduira assurément par une amélioration de l’efficacité et de la compétitivité en piste. »

Vidéo : Fernando Alonso au volant de la Toyota Hilux du Dakar

Le double champion du monde de Formule 1, Fernando Alonso, a débuté ce mercredi un test de deux jours avec Toyota pour s’initier au pilotage d’une voiture du Dakar.

Après avoir dans un premier temps observé son guide Giniel de Villiers, le pilote espagnol a ensuite pris le volant de la Toyota Hilux numéro 301 de Nasser Al-Attiyah.

Alonso effectue ce test de deux jours en Afrique du Sud pour savoir si oui ou non il peut débuter l’aventure du Dakar l’an prochain avec Toyota.

« C’est la première fois que je viens ici en Afrique du Sud, je ne suis ici que depuis quelques jours mais j’ai déjà découvert beaucoup d’endroits. » a déclaré Alonso.

« C’est un endroit très sauvage, fantastique. Je suis ici parce que Toyota m’a donné l’occasion d’essayer différentes catégories et différentes voitures ces dernières années, et c’est donc l’occasion d’essayer quelque chose de très différent. »

« Ça été fun, très différent. La voiture accepte vraiment d’être maltraitée, plus que ce à quoi je suis habitué en tout cas. C’était très amusant. »

Fernando Alonso au volant de la Toyota Hilux du Dakar

Schumacher avait proposé Vettel à Ferrari dés 2009

Luca Di Montezemolo, l’ancien président de la Scuderia Ferrari, a révélé que Michael Schumacher avait lui-même suggéré à son ancienne équipe de faire signer Sebastian Vettel dés la saison 2009.

Lors de la saison 2009, le pilote Ferrari Felipe Massa s’était gravement blessé au Grand Prix de Hongrie lorsqu’un ressort d’amortisseur de la Brawn pilotée par Rubens Barrichello est venu heurter le casque de Massa.

Le pilote brésilien a alors été transporté en urgence à l’hôpital et n’a pas pu terminer la saison 2009 avec Ferrari, il effectuera son retour la saison suivante.

Pour l’équipe italienne, il fallait alors trouver un pilote remplaçant pour le reste de la saison, c’est alors que Di Montezemolo a pensé à Michael Schumacher, qui ne pilotait plus depuis la fin de la saison 2006.

Mais le septuple champion du monde de Formule 1 n’était pas disponible à ce moment-là en raison d’un accident lors d’un test en moto en Espagne, et bien que l’Allemand a accepté l’offre de Ferrari dans un premier temps, il a dû renoncer en raison de douleurs persistantes aux cervicales.

L’Allemand a alors suggéré au président de Ferrari de signer le jeune Sebastian Vettel, qui était pour lui l’un des meilleurs pilotes de Formule 1.

« Quand Michael a eu son accident [en moto lors d’un test], il ne pouvait pas piloter pour nous. Il m’a donc dit « pourquoi ne prenez-vous pas Vettel ? Il est le meilleur pilote pour moi ». explique Luca Di Montezemolo dans le dernier podcast de la F1.

« Mais nous avions déjà un contrat avec Alonso pour 2010, et honnêtement, je pense qu’il était un peu trop tôt pour placer Vettel dans une Ferrari. »

Sebastian Vettel a finalement signé avec la Scuderia Ferrari quelques années plus tard en 2015, en remplacement de Fernando Alonso, qui a rejoint l’équipe McLaren.

Les équipes doivent faire confiance aux pilotes pour le meilleur tour en course selon Smedley

Rob Smedley, le consultant technique de la Formule 1, pense que les équipes de F1 devraient être plus disposées à laisser leurs pilotes se battre pour le point du meilleur tour en course.

Selon le Britannique, qui a travaillé aux côtés de Felipe Massa durant de nombreuses années en tant qu’ingénieur de course, les pilotes connaissent très bien leurs limites et n’iront jamais prendre des risques inconsidérés pour signer le meilleur tour en course.

Rappelons que pour la première course de la saison, c’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a signé le meilleur tour en course. Le Finlandais a marqué les 25 points de sa victoire et 1 point supplémentaire pour le meilleur tour.

« Je pense que nous avons tendance à oublier à quel point ces gars sont bons. » a déclaré Rob Smedley dans des propos relayés par Race Fans.

« Les gens comme Valtteri ne sont pas des débutants, il sait très bien ce qu’il fait. Il n’ira pas faire le tour de sa vie à la limite si cela risque de mettre en péril ses 25 points, ils sont trop professionnels pour ça. »

« Lorsque vous gérez des pilotes pendant une course, vous devez les laisser agir dans leur domaine de compétence. Vous devez faire confiance à leur capacité. Si un pilote pense pouvoir le faire, il le fera. »

« Je peux presque garantir que si un pilote professionnel pense ne pas pouvoir le faire, il vous dira que ce n’est pas possible et il sera très clair à ce sujet. Mais si la possibilité existe, alors ils iront le faire. »

Racing Point introduit quelques améliorations sur la RP19 au Bahreïn

L’équipe Racing Point apportera quelques améliorations sur sa RP19 ce week-end au Bahreïn, après une première course en Australie durant laquelle seul Lance Stroll est rentré dans les points.

Pour la seconde manche de l’année, l’équipe Racing Point souhaite utiliser les données récoltées à Melbourne pour améliorer son package aérodynamique introduit en Australie, tout en ajoutant quelques petites nouveautés, en attendant la grande mise à jour qui arrivera au Grand Prix d’Espagne.

« Melbourne a confirmé que chaque dixième compte, aussi bien en qualifications qu’en course. Nous avons quelques améliorations à venir pour Bahreïn, mais notre tâche principale sera d’en extraire davantage de notre nouveau package aérodynamique que nous avons introduit à Melbourne. » explique Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Racing Point.

« Bahreïn nous donnera une meilleure indication de l’endroit où nous nous trouvons, parce que c’est un circuit beaucoup plus traditionnel par rapport au tracé de la première course à Melbourne. »

« Je m’attends à voir une course excitante ce week-end, aussi bien en haut qu’en bas de la grille. Nous avons collecté une quantité importante de données à Melbourne, et nous utiliserons ces informations pour améliorer notre niveau de performance à Bahreïn. A ce stade de la saison, nous avons juste besoin d’être cohérent et continuer à marquer des points. »

La FIA confirme Michael Masi comme directeur de course au Bahreïn

La FIA a confirmé que Michael Masi, qui a été désigné comme successeur du regretté Charlie Whiting pour la première course en Australie, occuperait le poste de directeur de course ce week-end au Bahreïn,

Après le décès brutal de Charlie Whiting à peine 24 heures avant la première course de la saison 2019 en Australie, la FIA a désigné Michael Masi comme remplaçant par intérim de Whiting à Melbourne.

La Fédération Internationale de l’Automobile n’avait pas encore décidé si Masi occuperait le poste de directeur de course pour la course suivant au Bahreïn, mais c’est désormais chose faite.

« L’annexe 1, partie B du règlement sportif précise que Mr Charlie Whiting doit être le directeur de course, délégué à la sécurité de cet événement. » 

« Conformément à l’Article 11.9.3b du Code Sportif FIA International, le règlement sportif sera modifié pour indiquer que M. Michael Masi sera le directeur de la course, délégué à la sécurité et responsable du départ de cette épreuve. »

Colin Haywood sera le directeur adjoint de la course au Bahreïn, il travaillera en étroite collaboration avec Michael Masi, tandis que Christian Bryll sera le starter officiel de l’épreuve ce week-end.

Alonso a testé la Toyota Hilux du Dakar : « C’était très amusant »

Fernando Alonso a participé aujourd’hui à un test au volant de la Toyota Hilux du Dakar en Afrique du Sud, l’occasion pour le pilote espagnol de décider de participer ou pas au Rallye le plus dur du monde.

Le test de deux jours a débuté aujourd’hui pour le double champion du monde de F1, qui a pris le volant de la Toyota Hilux numéro 301 de Nasser Al-Attiyah.

C’est le pilote de Rallye Sud Africain Giniel de Villiers qui a été le guide spécial de Fernando Alonso aujourd’hui.

« C’est la première fois que je viens ici en Afrique du Sud, je ne suis ici que depuis quelques jours mais j’ai déjà découvert beaucoup d’endroits. » a déclaré Alonso.

« C’est un endroit très sauvage, fantastique. Je suis ici parce que Toyota m’a donné l’occasion d’essayer différentes catégories et différentes voitures ces dernières années, et c’est donc l’occasion d’essayer quelque chose de très différent. »

« Ça été fun, très différent. La voiture accepte vraiment d’être maltraitée, plus que ce à quoi je suis habitué en tout cas. C’était très amusant. »

Alonso n’a que quelques heures à bord de la Toyota Hilux pour savoir si oui ou non il se sent de débuter une nouvelle aventure en sport automobile avec Toyota sur le Dakar.

Le point sur les classements pilotes et constructeurs avant Bahreïn

A la veille de lancer le second week-end de Grand Prix de la saison 2019 de Formule 1 au Bahreïn, faisons un point sur les classements constructeurs et pilotes.

Après la première course de l’année à Melbourne, c’est Valtteri Bottas, le pilote Mercedes, qui occupe la première place au classement des pilotes avec 26 points inscrits lors de la manche d’ouverture, soit 25 points pour sa victoire sur le tracé de l’Albert Park et 1 point supplémentaire pour son meilleur tour en course.

Le Finlandais devance son coéquipier Lewis Hamilton (18 points) et le pilote Red Bull Max Verstappen (15 points).

Sebastian Vettel quant à lui occupe la quatrième position au classement des pilotes avec 12 points inscrits à Melbourne, le pilote Ferrari devance son coéquipier Charles Leclerc, cinquième avec 10 points.

Le classement des pilotes 2019

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Au classement des constructeurs, après la première course de l’année en Australie, c’est Mercedes qui est en tête avec 44 points inscrits lors de la première manche, soit le double de Ferrari (22 points), tandis que Red Bull occupe la troisième position avec 15 points.

La meilleure des autres est l’écurie Haas, qui occupe la quatrième position avec 8 points, soit deux de plus que Renault, qui est cinquième.

Le classement constructeurs 2019

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A Bahreïn, Alex Albon s’attend à un week-end plus « facile » qu’à Melbourne

Fort de sa première expérience au volant d’une F1 en week-end de Grand Prix à Melbourne, Alex Albon arrive à Bahreïn bien plus serein qu’il ne l’était en Australie.

Le pilote Toro Rosso connait déjà la piste de Sakhir sur laquelle il a roulé l’an dernier en Formule 2, et s’attend donc à un week-end un peu plus facile qu’à Melbourne.

« De façon générale, je suis satisfait de la façon dont s’est déroulé le week-end en Australie, même si je me sentais un peu en retrait pour les séances d’essais libres. » déclaré Albon.

« Les qualifications se sont bien passées, c’est aussi pourquoi j’ai été un peu déçu de ne pas terminer dans les points, mais Melbourne a été assez bien réussi  pour moi pour que je puisse attendre la prochaine course à Bahreïn avec un esprit positif. »

« J’ai beaucoup appris et je me sens mieux préparé. J’ai trouvé le programme assez intense au cours de mon premier week-end de F1, avec des interviews, des sessions avec les médias et je ne m’attendais pas à autant d’engagement avec les fans. »

« C’était une étape importante depuis la Formule 2. Le pilotage de la voiture m’a semblé relativement familier, et une fois que j’avais mon casque, c’était très simple et direct. »

« Lors des séances de pilotage, c’était le moment où je me sentais le plus à l’aise, car je devais me concentrer uniquement sur le pilotage de la voiture. »

« J’ai déjà couru à Bahreïn en Formule 2, donc au moins, je connais la piste. J’étais assez compétitif l’année dernière. Je ne dirais pas que c’est une piste amusante, mais c’est quand même cool d’y piloter. »

 » Avec les longues lignes droites, cela signifie que chaque virage compte, un peu comme Monza, et que ce n’est pas le type de circuit où vous pouvez facilement entrer dans un bon rythme. En outre, Bahreïn est une piste de course plus normale, moins bosselée que Melbourne. »

« Je pense que tout le week-end sera un peu plus facile pour moi, en partie parce que je connais la piste et en partie parce que j’ai l’Australie à mon actif, alors même si je ne vais pas dire que je me sentirai comme un pilote de F1 expérimenté là, le week-end devrait être plus simple pour savoir à quoi s’attendre. »

Météo GP de Bahreïn : Attention aux rafales de vent

Pour cette seconde manche de la saison 2019 qui se disputera au Bahreïn, le temps devrait rester chaud et ensoleillé, mais les pilotes devront faire très attention aux rafales de vent.

Publier un bulletin météo pour le Grand Prix de Bahreïn n’est jamais vraiment compliqué puisque le soleil y brille quasiment toute l’année et les températures varient généralement entre 25 et 30° le plus souvent.

Mais pour le Grand Prix de Bahreïn 2019, qui se dispute ce week-end, les pilotes vont devoir faire très attention aux rafales de vent annoncées pour la journée de dimanche.

Le circuit de Sakhir a cette particularité d’être positionné en plein désert et est donc extrêmement sensible aux rafales de vent.

Vendredi 29 mars – Essais libres 1 et 2

Pas de problème pour cette première journée d’essais à Manama, puisque le soleil va briller toute la journée et les températures grimperont jusqu’à 28° dans l’après-midi.

Samedi 30 mars – Essais libres 3 et Qualifications

Le temps est plus incertain pour la journée de samedi et deviendra plus perturbé en seconde partie de journée à l’heure des qualifications.

Quelques petites gouttes de pluie pourraient faire leur apparition dans le courant de l’après midi, tandis que le vent commencera à souffler de plus en plus fort avec des rafales pouvant atteindre les 30 km/h à l’heure des qualifications.

Dimanche 31 mars – La course

Si les risques de pluie sont écartés pour cette journée de dimanche, il faudra faire très attention aux rafales de vent qui seront de plus en plus soutenues sur le circuit de Sakhir.

Les dernières prévisions annoncent des rafales pouvant aller jusqu’à 50 km/h, ce qui pourrait être très problématique pour les pilotes lorsque l’on sait que les monoplaces modernes sont très sensibles aux rafales de vent.

Bien évidemment, ces prévisions publiées à quatre jours du départ de la course sont susceptibles de varier dans les prochaines heures.

Les horaires de chaque séance du GP de Bahreïn

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Trois zones de DRS à Bahreïn

La FIA a décidé d’ajouter une troisième zone de DRS sur le circuit de Sakhir à Bahreïn, cette zone sera située juste après le virage numéro 3.

Dans le but de faciliter les dépassements, la Fédération Internationale de l’Automobile a décidé d’ajouter une troisième zone de DRS à Sakhir sur la première ligne droite juste après la ligne droite de départ/arrivée.

La ligne de détection de cette nouvelle zone de DRS se trouvera 50 mètres après le premier virage, tandis que la ligne d’activation sera placée 23 mètres après le virage 3.

La seconde zone de DRS se trouvera toujours entre le virage 10 et le virage 11, le point de détection sera placé 10 mètres avant le virage 9, tandis que la ligne d’activation se trouvera 50 mètres après le virage 10.

Enfin, la dernière zone de DRS du circuit se trouvera toujours dans la ligne droite principale du tracé, avec un point de détection situé 108 mètres avant le virage 14 et un point d’activation positionné 170 mètres après le dernier virage.

Sergio Perez s’attend à un Grand Prix de Bahreïn difficile

Sergio Perez s’attend à vivre un week-end difficile à Bahreïn sur un tracé de Sakhir très technique et où la moindre erreur peut vous faire perdre de nombreuses positions sur la grille.

Le pilote mexicain apprécie beaucoup le tracé de Bahreïn, et se dit très motivé après la première course en Australie où il n’a pas marqué le moindre point pour son équipe.

Mais le pilote Racing Point sait que la course sera compliquée ici à Bahreïn, d’autant que le milieu de la grille devrait à nouveau être très disputé.

« Je suis très motivé pour revenir en course à Bahreïn, rater les points à Melbourne a été décevant pour moi, surtout après l’excellent travail il que nous avons fait en qualifications, mais je dis toujours que ce n’est pas la façon dont vous débutez la saison, mais la façon dont vous la terminez qui est important. » explique Sergio Perez.

« Il nous reste encore vingt occasions de marquer des points au cours de l’année. Je pense que la plupart des pilotes apprécient le circuit de Bahreïn, et le tracé permet beaucoup de bagarres et vous pouvez trouver quelques bons endroits pour dépasser. La partie que j’aime le plus est le secteur 1. »

« Si vous perdez une position au premier virage, il vous reste trois autres virages pour la récupérer immédiatement. J’ai déjà eu de belles batailles ici, et j’étais sur le podium en 2014, ce fut un moment très spécial dans ma carrière. »

« Je ne m’attends pas à ce que la course soit facile, le circuit est très technique. avec une combinaison de virages lents et rapides. Ça peut être aussi difficile pour les freins et trouver le point de freinage est souvent difficile, car certains de vos marqueurs changent tout au long du week-end, puisque l’on s’entraîne le jour et la nuit. »

« Ce week-end, il y aura un autre combat serré en milieu de grille, mais je pense que nous pouvons marquer des points. Il sera aussi intéressant de voir les dépassements qu’il y aura dans cette course, car ce n’était pas facile à Melbourne. »

Racing Point s’attaque à Alfa Romeo et Ferrari : « Ils échangent beaucoup de données »

Un membre anonyme de l’équipe Racing Point a vivement attaqué le mode de fonctionnement de l’équipe Alfa Romeo Racing.

L’an dernier, Alfa Romeo Racing a annoncé l’arrivée dans l’équipe d’un ancien membre de la Scuderia Ferrari, Simone Resta.

Selon cette source anonyme de l’équipe Racing Point, l’arrivée de Resta au sein de l’écurie suisse a permis à Ferrari d’échanger des informations avec Alfa Romeo sur des données relatives aux groupes motopropulseurs et à l’aérodynamique, ce qui serait déloyal selon lui.

Toujours selon cette source anonyme, le passage de Simone Resta à l’usine de Hinwill montre clairement à quel point le réseau de clients Ferrari est un moyen de faire face à des concurrents tels que Racing Point et McLaren, des équipes qui ne peuvent pas se vanter d’avoir la même puissance de feu que les meilleures équipes.

« Personne ne peut m’enlever cette idée qu’il y a des échanges de données entre Ferrari et les équipes clientes. » déclare cette source « anonyme » de l’équipe Racing Point à AMUS.

« Simone Resta, ingénieur en chef d’Alfa Romeo Racing, est passé de chez Ferrari à l’équipe suisse sans observer aucune période de jardinage. Tout cela signifie que les deux équipes se connaissent mutuellement et ont une idée claire de la répartition du travail. »

Rappelons tout de même que l’équipe Alfa Romeo Racing utilise le moteur Ferrari, la boîte de vitesses, ainsi que d’autres éléments tels que les suspensions.

De plus, l’ancien pilote Ferrari, Kimi Raikkonen, a rejoint l’écurie Alfa Romeo Racing cette année, après plusieurs années passées au sein de la Scuderia.