Kubica : « Les jeunes pilotes sont bien mieux préparés pour la F1 »

Robert Kubica fera son grand retour en 2019 en tant que pilote titulaire pour l’équipe Williams, après huit années d’absence de la catégorie reine du sport automobile.

Le pilote polonais fera équipe avec le jeune George Russell cette année en F1, mais le jeune âge de son coéquipier ne semble pas être un problème pour Kubica, qui considère que les jeunes pilotes arrivent désormais en F1 bien mieux préparés que ne l’étaient les pilotes à l’époque.

« George est un excellent pilote, l’un des plus talentueux de la nouvelle génération. Il a gagné en Formule 2, en GP3, il est talentueux et très déterminé. » explique Robert Kubica.

« Il me parait être un très bon gars, il est très mûr pour son âge et je pense que cela fera une grande différence. »

« Lorsque je suis arrivé en F1, les jeunes devaient apprendre à connaître le sport, alors que maintenant, ils sont bien meilleurs. »

« Ils sont préparés depuis dix ou quinze ans, ils travaillent avec les meilleures équipes de F1 dans le cadre de programmes d’entrainement et ils savent beaucoup plus de choses que ce que nous savions. »

Les deux hommes auront la lourde tâche de faire revenir Williams au sommet en 2019, alors que l’écurie britannique a terminé la campagne 2018 à la dernière position au championnat.

Magnussen aurait « une autre approche » en piste s’il jouait le championnat

Considéré par certains comme un vrai bad boy en piste en raison d’une défense parfois très musclée, Kevin Magnussen nous explique qu’il ne fait que tirer le meilleur parti de ce qu’il a.

Le Danois entamera cette année sa troisième saison avec l’équipe américaine Haas aux côtés du Français Romain Grosjean.

Interrogé pour savoir pourquoi il prenait autant de risques lors de ses manœuvres de défense en piste, Magnussen explique qu’il aurait une toute autre approche s’il était en mesure de se battre pour le championnat.

« J’essaie de tirer le meilleur parti de la situation dans laquelle je me trouve. » explique le pilote Haas à ESPN.

« Lorsque vous vous battez pour le top dix, vous vous retrouvez parfois dans une situation où vous n’avez plus rien à perdre. »

« En revanche, si vous vous battez pour le championnat, que vous pilotez pour Mercedes, Ferrari ou Red Bull, vous êtes assuré de terminer dans le top 6. »

« Vous marqueriez toujours des points, vous pourriez donc très bien vous contenter de la sixième place plutôt que de la cinquième. »

« Alors que si tu es en milieu de peloton, que tu es P10 et que tu es dépassé, tu es foutu, cela te force à prendre plus de risques. Je pense que c’est la différence. »

« Je piloterais différemment si je me battais pour le championnat. Je me suis déjà battu pour des championnats auparavant [dans les catégories inférieures] et je pilotais différemment. Mais c’est comme ça, c’est là où nous sommes. »

Pirelli admet quelques inquiétudes sur la météo pour les essais hivernaux

Avec des essais hivernaux 2019 programmés une semaine plus tôt que l’an dernier, Pirelli admet avoir quelques inquiétudes concernant la météo à Barcelone.

On se souvient tous l’an dernier des chutes de neige qui ont touché le circuit de Barcelone au mois de février, rendant la tâche très compliquée pour les équipes de F1, qui n’ont pas pu beaucoup rouler lors de la première semaine.

Pour cette année, les essais hivernaux se dérouleront une semaine plus tôt qu’en 2018, ce qui potentiellement, peut augmenter les chances de voir arriver à nouveau la neige à Montmelo pour la première semaine de tests.

Il est naturellement impossible de faire des prévisions fiables à trois semaines de l’événement, mais Pirelli admet cependant que la situation pourrait devenir inquiétante dans les prochains jours en fonction des prévisions météo.

« Nous savons tous ce qui s’est passé l’an dernier [à Barcelone], nous avons donc quelques inquiétudes au sujet de la météo, d’autant que cette année, les essais débuteront une semaine plus tôt. » explique Mario Isola, le directeur de la compétition chez Pirelli.

« Mais on ne sait jamais, peut-être que les conditions climatiques seront excellentes à la mi-février dans la région de Barcelone, mais cela pourrait très bien être tout l’inverse aussi. »

Les essais hivernaux 2019 débuteront le 18 février pour une première session de quatre jours, puis les équipes retourneront en piste du 26 février au 1er mars pour l’ultime session de quatre jours.

Button : « Hamilton ne cherche pas à tout prix à battre les records »

Selon Jenson Button, son compatriote Lewis Hamilton n’est absolument pas motivé par le fait de vouloir battre les records de victoires ou de titres mondiaux de Michael Schumacher.

Avec cinq titres mondiaux décrochés depuis son arrivée en Formule 1 en 2007, Lewis Hamilton se rapproche des sept titres de l’Allemand Michael Schumacher.

Mais pour Jenson Button, qui a roulé aux côtés de Lewis Hamilton chez McLaren, ce n’est pas ce qui motive le plus Hamilton, le Britannique préférant relever de nouveaux défis plutôt que d’essayer à tout prix de battre des records déjà existants.

« Connaissant un peu Lewis, il ne s’agit pas pour lui d’essayer d’améliorer les références de Michael. » explique Jenson Button.

« Je pense plutôt que ce qui le motive c’est quand les choses changent en F1, lorsque de nouveaux règlements amènent de nouveaux défis. »

« C’est quand il n’y a plus de défis qui se présentent à vous que vous décidez en principe d’aller voir ailleurs pour faire autre chose. »

« Mais je pense qu’avec la Formule 1 actuelle, les changements fréquents de règles et de pilotes parmi les équipes de pointe, Lewis va vouloir continuer quelques années de plus, vous pouvez en être certains, c’est une bonne nouvelle pour le sport. »

Officiel : Sauber devient Alfa Romeo Racing !

Le groupe FCA a confirmé aujourd’hui que l’équipe de Formule 1 Sauber-Alfa Romeo allait participer au championnat 2019 sous l’appellation officielle Alfa Romeo Racing.

Le partenariat entre l’équipe Sauber F1 Team et Alfa Romeo a été initié en 2018, alors  qu’au cours de la dernière année, l’équipe a progressé continuellement et a terminé le championnat à la 8e place.

La durée de la collaboration entre les deux entités a été encore étendue, la propriété et la gestion de Sauber restant inchangées et indépendantes.

« C’est un plaisir de vous annoncer que nous allons participer au Championnat du monde de Formule 1 2019 avec le nom d’équipe « Alfa Romeo Racing. » a confirmé Frederic Vasseur, le team principal de l’équipe Alfa Romeo Racing.

« Après avoir initié la collaboration avec notre sponsor principal Alfa Romeo en 2018, notre équipe a réalisé d’excellents progrès sur les plans technique, commercial et sportif. »

« Cela a stimulé la motivation de chaque membre de l’équipe, qu’il s’agisse de l’équipe sur la piste ou celle à notre quartier général en Suisse, car le travail acharné s’et reflété dans nos résultats. »

Alfa Romeo Racing dévoilera sa nouvelle monoplace le 18 février prochain en direct de Barcelone, quelques minutes avant la première journée d’essais hivernaux de l’année.

Wolff : « La différence avec Ferrari, c’est que nous sommes modestes quand nous gagnons »

Toto Wolff, le patron de l’équipe Mercedes, pense que la grande différence entre son écurie et son grand rival Ferrari est que Mercedes ne prend pas la victoire pour acquise.

Mercedes domine la Formule 1 depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014 avec cinq titres constructeurs et pilotes consécutifs gagnés en cinq ans.

Ce palmarès impressionnant n’est pas sans rappeler la domination de Ferrari et de Michael Schumacher à une certaine époque, mais selon le patron de l’équipe Mercedes, la différence entre la Scuderia et l’équipe du constructeur allemand est que Mercedes reste très modeste dans la victoire.

« Nous ne prenons pas la victoire pour acquise, nous ne la considérons pas comme une évidence ni comme notre droit. Une partie de notre ADN est que nous restons modestes lorsque nous gagnons. » explique l’Autrichien dans les colonnes de la publication néerlandaise Formule1.

« Au cours des cinq dernières saisons, Mercedes a remporté 74 courses. nous ne participons pas tous les week-ends avec l’idée que la victoire est une nécessité. »

« Parce qu’il existe des courses dans lesquelles la seconde place est le maximum possible et que nous avons fait tout notre possible, je suis en paix avec cela. »

« Je pense que c’est aussi la plus grande différence entre nous et Ferrari: ils pensent que tout ce qui est inférieur à la victoire ne suffit pas. Ils doivent gagner, la seconde place est un échec, même s’ils font toujours de leur mieux. »

Ferrari augmente ses investissements en 2019 pour « gagner le championnat »

Le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, a affirmé que son groupe augmenterait ses investissements pour son équipe de Formule 1 cette année, afin de donner à la Scuderia tous les moyens pour décrocher le titre mondial.

Dix ans et deux mois après le dernier championnat remporté par Ferrari |en 2008 avec Kimi Raikkonen], le président de Ferrari annonce aujourd’hui que le budget de la Scuderia sera plus important pour pouvoir vaincre Mercedes en 2019.

Louis Camilleri se veut très clair, il souhaite que Ferrari remporte le championnat du monde 2019, et dotera pour cela la Scuderia de moyens financiers conséquents, certaines sources avançant le chiffre de 450 millions pour la saison 2019.

« En 2018, nous avons obtenu notre meilleur résultat depuis notre dernière victoire au championnat du monde.  » a déclaré Louis Camilleri.

« En 2019, l’objectif est de gagner, je répète qu’en 2019, notre objectif est le championnat du monde. Il faudra donc investir davantage pour atteindre cet objectif, »

« Nos dépenses augmenteront, ce qui est en partie dû aux nouveaux règlements techniques qui entreront en vigueur en 2021. »

L’an dernier, l’équipe Mercedes avait un budget de fonctionnement estimé à 450 millions pour la saison 2018, soit 20 millions de plus que Ferrari. Pour cette année, Ferrari souhaite s’aligner sur le budget Mercedes.

Gil De Ferran invite Alonso et Hamilton à participer à l’Extreme E

Une nouvelle catégorie électrique a vu le jour cette semaine avec la création de la série Extreme E, une série qui organisera des courses de voiture électriques dans l’arctique, l’Himalaya, le désert du Sahara ou encore la forêt amazonienne.

Ce projet fou d’envoyer des SUV électriques aux quatre coins du monde pour faire la course a été fondé par Alejandro Agag [patron de la Formule E] et Gil De Ferran [directeur sportif de l’équipe McLaren].

De Ferran, qui est président du championnat Extreme E et grand ami de Fernando Alonso, a lancé un appel public à l’Asturien pour qu’il participe à ce championnat électrique à l’avenir.

« Ce matin j’ai envoyé un message à Fernando Alonso, il pourrait vraiment nous apporter beaucoup, car il est très célèbre. » confiait De Ferran lors du lancement de la série ce jeudi.

« Il est amusant, il est un excellent pilote, et ce serait génial d’avoir quelqu’un de sa notoriété et avec son caractère lors de nos événements. »

« Cela pourrait être l’un de ses nouveaux défis, car il a l’esprit d’aventure et une conscience environnementale. Ce serait formidable si Lewis Hamilton pouvait également y participer, courir et faire partie de l’aventure. Des pilotes comme eux nous apporteraient beaucoup. »

Les courses du championnat Extreme E se dérouleront avec des modèles de SUV encore inconnus, mais on s’attend à ce que les grands constructeurs proposant des SUV électriques dans leur gamme profitent de cette occasion pour s’offrir une belle publicité.

Le championnat Extreme E débutera officiellement en 2021, le format des épreuves consistera en des face à face organisés sur des spéciales d’environ huit kilomètres.

La F1 change la position des caméras pour une amélioration de la diffusion TV

Afin d’améliorer l’expérience pour les téléspectateurs, Liberty Média a décidé de procéder à quelques subtils changements dans le positionnement des caméras autour de la piste pour mieux restituer la vitesse des F1 à la TV.

La F1 va reconsidérer toutes les positions des caméras placées autour des circuits du calendrier de la F1, afin de refléter au mieux la vitesse et le rythme des voitures.

Outre l’image, la Formule 1 va également améliorer la sonorité perçue par les téléspectateurs à la Télévision en utilisant de nouveaux micros placés sur les monoplaces et sur les côtés de la piste, alors qu’un premier travail en ce sens a été entamé l’an dernier déjà.

Depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, le débat fait rage autour du bruit [ou plutôt l’absence de bruit] des moteurs V6 turbo. La Formule 1 est bien consciente de cette problématique et va donc essayer de résoudre le problème en positionnant de nouveaux micros dés cette saison.

Enfin, les graphiques affichés par la F1 sur votre écran lorsque vous regardez une course seront eux aussi améliorés cette année, alors qu’un partenariat avec Amazon Web Service a été annoncé l’an dernier, ce qui devrait permettre à la Formule 1 de proposer de nouveaux graphiques en 2019.

Vidéo : Voici le son du moteur Ferrari 2019 !

Tout comme l’équipe McLaren un peu plus tôt aujourd’hui, la Scuderia Ferrari a effectué la mise à feu de son moteur qui équipera sa monoplace 2019.

L’équipe de Maranello a allumé pour la première fois son unité de puissance 2019 après plusieurs mois de développement et de travail dans l’ombre de la part de ses ingénieurs.

Ce moteur équipera non seulement la Ferrari pilotée par Sebastien Vettel et Charles Leclerc cette année, mais également la Sauber pilotée par Antonio Giovinazzi et Kimi Raikkonen, ainsi que la Haas pilotée par Romain Grosjean et Kevin Magnussen.

Rappelons que Ferrari lèvera le voile sur sa monoplace 2019 le 15 février prochain en direct depuis Maranello. La Ferrari 2019 sera ensuite en piste le 17 février pour un shakedow, soit un jour avant les premiers essais hivernaux de la saison.

Cliquez sur l’image Twitter pour être redirigé vers le site de Ferrari

Vidéo : Voici le son du moteur Renault 2019 !

McLaren a publié une courte vidéo de la mise à feu de la MCL34 sur son compte Twitter ce jeudi, dans laquelle on peut entendre le son du moteur Renault 2019 qui équipe la monoplace de Woking.

La mise à feu est toujours un moment spécial pour les écuries de Formule 1, puisqu’il s’agit du premier cri qu’émet la monoplace sur laquelle toute l’équipe travaille depuis de nombreux mois.

La MCL34 a donc poussé son premier cri de l’année 2019 et aura la lourde tâche de faire revenir l’écurie britannique au sommet cette année après quatre saisons anonymes.

Rappelons que la formation basée à Woking dévoilera sa nouvelle monoplace le 14 février prochain en direct du McLaren Technology Center en Angleterre.

On monte le son, on ouvre bien grand ses oreilles et on écoute le son du moteur Renault 2019 grâce à la vidéo ci-dessous :

McLaren annonce l’arrivée d’un nouveau sponsor

McLaren Racing et Estrella Galicia 0,0 ont annoncé aujourd’hui un partenariat pluriannuel qui verra les deux entreprises collaborer en Formule 1.

Le logo Estrella Galicia 0,0 sera visible à partir de cette saison 2019 sur les deux monoplaces de l’équipe McLaren, ainsi que sur les combinaisons des deux pilotes, Carlos Sainz et Lando norris.

La marque de bière non alcoolisée est liée depuis quelques années à Carlos Sainz, et la marque était d’ailleurs sponsor de l’équipe Renault l’an dernier.

« Nous sommes ravis d’annoncer ce partenariat avec Estrella Galicia 0,0, qui est construit sur des valeurs communes de qualité, de l’ artisanat et du patrimoine. » a déclaré Zak Brown, le PDG de McLaren.

« Estrella Galicia 0,0 est le meilleur défenseur de notre sport, ainsi que des jeunes talents du sport, donc, quel meilleur moment pour se joindre à notre équipe aux côtés de notre nouveau line-up de pilotes. »

McLaren présentera sa nouvelle monoplace le 14 février prochain en direct depuis son usine de Woking en Angleterre.

Red Bull admet que la promotion de Gasly était un peu plus rapide que prévue

Christian Hroner, le team principal de Red Bull Racing, pense qu’il sera essentiel que Pierre Gasly ait le temps de se mettre au niveau de son coéquipier Max Verstappen en raison d’une promotion un peu plus rapide que prévue.

Le pilote français a rejoint l’équipe Red Bull Racing en 2019, après que Daniel Ricciardo ait surpris beaucoup de monde en 2018 en annonçant qu’il quitterait l’écurie de Milton Keynes en 2019 pour rejoindre Renault.

Dans ce contexte, Red Bull n’a pas eu d’autre choix que de promouvoir Pierre Gasly un peu plus rapidement que prévu, et le Français va donc se retrouver aux côtés de Max Verstappen en 2019.

Verstappen est un redoutable coéquipier, et Christian Horner est donc bien conscient qu’il faudra un peu de temps à Pierre Gasly pour se faire sa place au sein de l’équipe et surtout pour arriver au niveau de Verstappen.

« Je pense que Pierre est un pilote très rapide, et il nous appartient de lui laisser un peu de temps pour se mettre au diapason. » explique Christian Horner à Motorsport.com.

« Sa promotion chez Red Bull a été plus rapide que nous l’aurions initialement souhaité, donc, Max [Verstappen] assumera le rôle de pilote expérimenté, et Pierre va devoir élever son niveau contre un coéquipier très compétitif. Cela ne va pas être facile, bien-sûr que non, mais il sait ce que nous attendons de lui. »

Verstappen n’hésitera pas à taper du poing sur la table dés les essais hivernaux

Selon Robert Doornbos, Max Verstappen devrait immédiatement faire savoir s’il est satisfait ou pas des performances de sa monoplace en 2019.

Cette année, Red Bull débute son association avec le motoriste japonais Honda. Une association risquée pour l’équipe de Milton Keynes, puisque Honda n’a pour l’instant rien gagné depuis son retour en Formule 1 en 2015.

Aucune pôle position, aucune victoire et naturellement aucun titre pour le moteur Honda depuis la saison 2015, ce qui en dit long sur le risque pris par Red Bull cette année.

Quoi qu’il en soit, Max Verstappen n’hésitera pas à taper du poing sur la table dés les essais hivernaux si le pilote hollandais s’aperçoit que sa monoplace n’est pas compétitive.

« La première journée de tests à Barcelone sera très importante, et après seulement deux tours, nous allons pouvoir voir sur le visage du pilote si la voiture est au top ou si c’est un flop. » a déclaré Doornbos à la chaîne néerlandaise Ziggo Sport.

« Max [Verstappen] saura immédiatement si sa nouvelle monoplace est performante, donc, je serai curieux de voir son visage après deux tours derrière le volant. »

« S’il est déçu, Max ne le cachera pas. Il aura la mine déconfite, il tapera immédiatement du poing sur la table. »

Selon Doornbos, il est important que Honda fournisse à Red Bull une unité de puissance compétitive dés la première année, dans quel cas, la collaboration entre l’équipe de Milton Keynes et le motoriste japonais pourrait très vite dégénérer.

« Red Bull a prouvé à maintes reprises qu’elle possédait toujours l’un des meilleurs châssis de la Formule 1. Il s’agira avant tout d’avoir un moteur fiable, peut-être pas le moteur le plus performant, mais qu’il soit en tout cas équivalent au Ferrari ou au Mercedes. »

Alonso devrait tester la MCL34 à Barcelone

Selon le quotidien espagnol Marca, Fernando Alonso devrait se retrouver derrière le volant de la McLaren MCL34 dés les essais hivernaux à Barcelone.

Le double champion du monde de Formule 1 a pris sa retraite de la F1 à la fin de la saison 2018, mais le PDG de McLaren, Zak Brown, n’a pas écarté l’idée de voir le pilote espagnol au volant de la nouvelle monoplace lors des essais hivernaux.

Marca suggère que Alonso pourrait être installé derrière le volant de la MCL34 pour au moins une demi-journée lors des prochains essais hivernaux, mais le journal ne précise pas s’il serait présent lors de la première semaine ou pour la seconde.

Le journal espagnol affirme également que contrairement à Mercedes, Ferrari ou Red Bull, l’équipe McLaren ne ferait pas rouler sa monoplace lors d’un Shakedown avant les tests officiels afin de ne pas perdre une seule journée de travail à l’usine.

Les essais hivernaux 2019 seront composés de deux sessions, la première se déroulera du 18 février au 21 février, tandis que la seconde session aura lieu du 26 février au 1er mars.

Toto Wolff s’attend à beaucoup d’incertitudes pour 2019

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, n’exclut pas de possibles surprises en haut du classement pour la saison 2019 de Formule 1.

Selon l’Autrichien, les modifications réglementaires attendues pour la saison 2019 pourraient bouleverser l’équilibre constaté jusqu’à présent en Formule 1.

Pour le directeur de Mercedes, certaines équipes pourraient arriver à tirer profit plus facilement que d’autres de ces nouvelles règles et se verraient alors catapultées au sommet de la hiérarchie en 2019.

« Avec l’arrivée de la nouvelle réglementation, des incertitudes pourraient survenir et certaines équipes pourraient se révéler plus compétitives que prévu. » prévient Toto Wolff.

« Tout cela dépendra évidemment du développement, mais en tout cas, nous acceptons le défi car nous aimons nous battre. Nous sommes là pour cela. »

Rappelons tout de même que l’équipe Mercedes domine outrageusement la catégorie depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, le constructeur allemand ayant décroché cinq titres mondiaux consécutifs depuis.

Mercedes dévoilera sa nouvelle monoplace le 13 février prochain certainement en direct de Silverstone, où elle devrait faire rouler pour la toute première fois la W10 devant les journalistes.

Doornbos : « Pierre Gasly n’a aucune chance de battre Verstappen »

L’ancien pilote de Formule 1, Robert Doornbos, estime que Pierre Gasly n’aura aucune chance de battre Max Verstappen chez Red Bull Racing en 2019.

Dornbos, qui a disputé trois Grands Prix pour Red Bull en 2006, pense que le Français peut déjà s’estimer heureux de faire partie de l’une des trois meilleures équipes de F1, mais selon lui, Gasly ne devrait pas s’attendre à être devant Verstappen.

« Pierre a déjà dit qu’il n’arriverait pas chez Red Bull pour être pilote numéro deux, mais je pense qu’il ferait mieux de se faire discret. » a déclaré Doornbos à la chaîne Ziggo Sport aux Pays-Bas.

« Franchement, il peut déjà s’estimer chanceux d’être dans l’une des trois équipes de pointe du plateau, et pour le moment, si j’étais lui, j’essaierais de ne pas trop attirer l’attention, tout simplement parce qu’il n’a aucune chance de battre Verstappen. »

« Evidemment, il n’y a pas beaucoup de pilotes dans le paddock qui aimeraient être le coéquipier de Verstappen. Lewis Hamilton peut dire le contraire, mais je pense qu’une telle association n’arrivera jamais. »

Pierre Gasly entamera sa seconde saison en Formule 1 cette année, le Français a participé à la saison 2018 sous les couleurs de Toro Rosso et a ensuite rejoint Red Bull Racing après le départ de Daniel Ricciardo pour Renault.

Aldo Costa de retour chez Ferrari en 2019 ?

Selon les dernières rumeurs en provenance d’Italie, la prochaine monoplace de Maranello devrait arborer une livrée légèrement plus foncée que ne l’était la SF71-H en 2018.

En effet, de plus en plus de rumeurs suggèrent que la carrosserie de la future Ferrari [connue sous le nom de code 670] sera d’un rouge beaucoup plus sombre et opaque, exactement comme sur le modèle de la Ducati GP19 en MotoGP, récemment présentée avec le même sponsor sur sa carrosserie.

D’autres rumeurs suggèrent également que la prochaine Ferrari sera baptisée SF-90 pour commémorer les 90 ans de la fondation de la marque par Enzo Ferrari en 1929.

Cette année, Ferrari débutera la nouvelle saison avec un grand nombre de changements effectués au sein de sa structure au cours de l’hiver, à commencer par l’arrivée du jeune Charles Leclerc aux côtés de Sebastian Vettel et en remplacement de Kimi Raikkonen, puis avec la titularisation de Mattia Binotto au poste de directeur d’équipe en remplacement de Maurizio Arrivabene.

Aldo Costa de retour à Maranello ? 

Reste encore à savoir qui deviendra le directeur technique de l’équipe de Maranello cette année, le poste étant occupé en intérim par Mattia Binotto, qui porte désormais la double casquette de directeur d’écurie et directeur d’équipe.

Selon la chaîne Sky Sports en Italie,  la Scuderia se prépare à l’arrivée imminente d’un grand nom de la Formule 1 au poste de directeur technique pour 2019, alors que ce pourrait être l’Italien Aldo Costa, qui a officiellement quitté l’équipe Mercedes l’an dernier.

Après quelques années passées chez Mercedes en tant que conseiller technique et directeur de l’ingénierie, cet Italien de 57 ans natif de Parme, non loin de Maranello, aurait décidé de consacrer plus de temps à sa famille d’après un communiqué publié par Mercedes l’an dernier.

Costa a déjà occupé le poste de directeur technique chez Ferrari de novembre 2007 à mai 2011, avant de rejoindre l’équipe Mercedes avec laquelle il a remporté cinq titres mondiaux depuis l’introduction de l’ère hybride en 2014.

Officiellement, Aldo Costa n’exerce plus son poste de conseiller technique et de directeur de l’ingénierie chez Mercedes, sa seule fonction officielle au sein de l’équipe du constructeur allemand serait celle de consultant.

On sait que Mattia Binotto ne pourra pas indéfiniment porter la double casquette de directeur d’écurie et de directeur technique chez Ferrari et devra inévitablement s’appuyer sur une personne de confiance pour gérer le département technique de l’équipe cette saison.

Sur le papier, Aldo Costa semble être le candidat idéal pour le poste de directeur technique chez Ferrari, mais il ne faut pas non plus oublier le Français Laurent Mekies, qui a rejoint l’écurie italienne l’an dernier.

Le fils de Niki Lauda donne des nouvelles de son papa

Mathias Lauda, l’un des enfants de Niki Lauda, est revenu sur l’état de santé de son père, qui est absent des paddocks depuis l’été dernier en raison d’une transplantation pulmonaire.

Lauda, qui est désormais âgé de 69 ans, a subi une transplantation pulmonaire en août 2018 et n’a plus été vu dans les paddocks de la Formule 1 depuis.

L’Autrichien est resté un long moment en soins intensif à l’hôpital général de Vienne, puis a été autorisé à rejoindre ses proches en fin d’année par ses médecins.

Mais au cours des vacances de noël, un cas de grippe a été déclaré dans l’entourage proche de Lauda, ce qui l’a obligé à retourner à l’hôpital AKH de Vienne pour raison de sécurité.

Finalement, quelques jours plus tard Niki Lauda a pu à nouveau sortir de l’hôpital, mais son fils révèle qu’aujourd’hui, le directeur non exécutif de l’équipe Mercedes a encore besoin de physiothérapie.

« Papa a subi une opération très complexe et a vraiment traversé des moments difficiles. » explique Mathias Lauda à La Gazetta Dello Sport.

« Heureusement, il a un fort caractère et se bat avec lui-même. Il a besoin de physiothérapie pour récupérer l’énergie perdue, mais il s’entraîne avec beaucoup de hargne et nous espérons le revoir bientôt en forme. »

« Je lui parle tous les jours quand je ne suis pas avec lui. Avec lui il y a toujours mon frère Lukas, car l’un de nous est toujours à Vienne. »

Brendon Hartley revient sur ce moment où on lui apprend qu’il doit quitter l’équipe

Brendon Hartley est revenu avec beaucoup de franchise sur un passage compliqué de sa carrière de pilote de F1 : Le fameux moment où son équipe lui a appris qu’il ne resterait pas à son poste en 2019.

Engagé par Toro Rosso en 2018 aux côtés du Français Pierre Gasly, Brendon Hartley débutait sa carrière de pilote de F1 à l’âge de 28 ans et avec un solide bagage derrière lui, puisque le Néo-Zélandais pouvait se targuer d’être champion du monde d’endurance en 2015 et 2017, ainsi que vainqueur de l’édition 2017 des 24H du Mans.

Mais le monde de la Formule 1 est impitoyable et ne pardonne aucune erreur, et ça, Brendon Hartley l’a très vite compris lorsqu’il s’est fait dominer par son coéquipier qui a marqué six fois plus de points que lui en 21 courses.

Hartley terminera la saison 2018 à l’avant dernière position au championnat avec seulement 4 points inscrits pour sa première et (probablement) dernière saison en Formule 1.

Avec une grande franchise, Hartley est revenu sur ces moments difficiles vécus au cours de la saison 2018, notamment sur la pression exercée par les médias, qui n’ont peut-être pas toujours étaient tendres avec lui.

« C’est comme ça, chaque athlète ou pilote de niveau professionnel doit faire face à la pression et chacun aura sa propre manière de la gérer ou même de la transformer en positif. » explique Brendon Hartley au site officiel de la F1.

« La pression vient de tous les côtés en F1, mais la sensation d’être sous le microscope tout le temps, c’est le côté que je n’avais pas encore abordé. »

« J’avais l’impression que si je pétais dans la voiture, quelqu’un allait l’écrire et le commenter. Je me suis retrouvé à durcir mon approche, à être plus égoïste avec mes temps lors des week-ends et à me soucier beaucoup moins de ce qui était écrit ou de ce que les autres pensaient. »

Avant la dernière course de la saison 2018, Brendon Hartley ne savait toujours pas s’il continuerait en catégorie reine en 2019, mais à l’arrivée de l’épreuve, son employeur lui a appris la triste nouvelle.

« Je n’avais aucune idée de ce qui allait se passer [après Abou Dhabi], et c’est le problème de la politique en Formule 1, ça peut être un peu maladroit. »

« Tout le monde marche sur des œufs et ce n’est pas toujours clair. J’ai donc fait tout ce que je pouvais, mon travail, j’ai surclassé mon coéquipier et j’ai terminé à la douzième position le dimanche soir [à Abou Dhabi]. »

« Une heure plus tard, j’étais convoqué à une réunion, et quelques minutes plus tard, je n’étais plus pilote de F1. Au cours de la réunion, je n’ai pas dit grand chose, pour moi il était clair que depuis Monaco il y avait un plan en cours pour me remplacer. »

« Je suis retourné dans ma chambre, j’ai embrassé Sarah, il y a eu quelques larmes, un peu de tristesse, mais j’étais déjà tourné vers l’avenir et les prochaines étapes. »

« J’ai de la chance d’avoir quelques options, mais je dois m’assurer que ça colle. Je veux faire quelque chose qui continuera à être difficile pour moi, me poussera et me rendra heureux mes proches et moi. »

« La porte de la F1 n’est pas fermée, et l’expérience gagnée en une année passée en catégorie reine me permettra d’arriver plus préparé et plus fort si des opportunités se présentent. »