McLaren espère se battre pour le titre d’ici cinq ans

Le  PDG de McLaren, Zak Brown, a annoncé ses plans pour le futur de l’équipe aux actionnaires de McLaren, l’Américain souhaitant voir son équipe se battre pour le titre d’ici cinq ans.

Depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, l’équipe McLaren n’a jamais réussi à signer la moindre victoire en Grand Prix, alors que le motoriste japonais Honda a été remplacé cette année par Renault.

« J’ai présenté un plan sur cinq années aux actionnaires de McLaren, et nous pensons que ce plan nous permettra de nous battre à nouveau pour des victoires. » a déclaré Zak Brown, le PDG de McLaren.

« Une fois que nous nous battrons pour des victoires, nous nous battrons également pour le titre. »

« Mais je pense qu’il est essentiel que Liberty introduise des changements significatifs en F1, car si rien ne bouge, vous aurez toujours les deux ou  trois mêmes équipes qui se battront pour le titre. »

« Il y a donc également des choses qui ne sont pas de notre ressort, et j’espère que nous pourrons influencer Liberty pour qu’ils changent des choses en F1, afin qu’il y ait davantage d’équipes en lutte pour des victoires et le titre. »

Ricciardo estime que ses résultats en 2018 ne reflètent pas la réalité

Daniel Ricciardo estime que les résultats obtenus cette année au volant de sa Red Bull face à Max Verstappen ne reflètent pas tout à fait une image fidèle à la réalité.

Sixième au championnat des pilotes en fin de saison, Ricciardo estime que l’écart de points avec son coéquipier Max Verstappen [79 points] ne reflète pas exactement la réalité, notamment en raison de plusieurs pannes subies en 2018 par l’Australien.

« Je suis content de ma performance cette année, j’ai le sentiment que les points et mes résultats en qualifications ne donnent pas une image fidèle à la réalité. » commente Ricciardo pour Autosport.

« Je ne veux pas retirer le crédit à Max [Verstappen], car il s’améliore chaque année, et il est un pilote de haut niveau. »

« Il ne fait aucun doute qu’il est extrêmement rapide et il n’est pas facile à battre tous les jours. Mais même les jours où il m’a surclassé, j’ai toujours été à l’aise avec ça et j’ai toujours compris pourquoi. »

« Parfois, lorsque j’ai retiré mon casque, je me disais que c’était juste un super tour, mais il y a eu d’autres fois où il y a eu des problèmes et quelques petites choses qui n’allaient pas comme je le voulais. »

Daniel Ricciardo a quitté l’équipe Red Bull Racing à la fin de la saison 208, le pilote australien a rejoint l’écurie Renault pour 2019 où il fera équipe avec Nico Hulkenberg.

Ricciardo chez Renault : Mark Webber se dit inquiet !

Mark Webber, l’ancien pilote de Formule 1, se dit inquiet des perspectives de son compatriote Daniel Ricciardo, après que ce dernier ait décidé de quitter Red Bull pour rejoindre Renault en 2019.

Après une décennie avec le clan Red Bull, dont sept années passées en F1, Daniel Ricciardo a opté pour un changement d’équipe en 2019 en rejoignant l’écurie du constructeur français Renault.

Le choix de l’Australien a été une vraie surprise, et même un choc pour beaucoup, y compris le team principal de l’équipe Red Bull, Christian Horner, qui n’a pas caché sa tristesse de voir partir Ricciardo après plusieurs années passées ensemble.

Mark Webber, qui a lui aussi piloté pour Red Bull en Formule 1, a été parmi les premiers à dire que Ricciardo faisait un mauvais choix de rejoindre Renault, et le désormais retraité de la Formule 1 n’a visiblement pas changé d’avis.

« Je pense que nous sommes tous un peu inquiets à ce sujet. » a déclaré l’Australien. « Les gens de l’industrie auraient aimé qu’il reste. »

« Je suis toujours aussi proche de Red Bull et j’ai déjà eu un sujet avec Daniel, il connait ma position sur ce sujet, elle n’a pas changé. J’aurais préféré qu’il reste chez Red Bull. »

« Je ne pense pas que Red Bull sera incroyablement forte l’an prochain, malgré le soutien de Honda, mais d’ici 2020, je pense qu’elle pourrait devenir une équipe à battre. »

« Renault de son côté veut des budgets plafonnés, des ressources contrôlées sur le plan du budget comme du personnel, et quand vous débarquez en tant que pilote de pointe dans une équipe ayant ce genre de considérations, je pense que vous pouvez être inquiet. »

Vandoorne se prépare à toute éventualité sur le marché des pilotes l’an prochain

Alors qu’il a été remercié par McLaren après deux saisons anonymes, Stoffel Vandoorne gardera tout de même un pied en Formule 1 cette année en devenant pilote de développement pour Mercedes.

Le rôle du pilote belge se limitera à des sessions dans le simulateur de l’équipe Mercedes, mais Vandoorne se dit tout de même excité, même s’il ne pourra pas prendre le volant d’une « vraie » F1 en 2019.

« Je serai impliqué avec eux [Mercedes], c’est une partie excitante pour moi que de rester impliqué dans le monde de la F1 et d’être aux côtés des champions du monde. » a déclaré Vandoorne.

« Pour moi, ce sera une décision très intéressante, je suis sûr de pouvoir leur apporter beaucoup d’idées neuves, mais aussi de voir les différences qui existent, car j’ai travaillé uniquement avec McLaren en Formule 1. »

« Ce sera donc excitant pour moi aussi d’avoir un peu de fraîcheur dans cet environnement. C’est définitivement bon de rester impliqué dans ce monde, car on ne sait jamais ce qui se passera dans le futur. »

« Je pense qu’en étant impliqué avec Mercedes, et pour pouvoir effectuer du bon travail pour eux, il est bon qu’ils sachent exactement ce que je suis capable de faire. »

« Nous ne savons pas ce que le marché des pilotes va devenir à l’avenir, c’était un peu flou cette saison, et qui sait ce que sera la saison prochaine ? C’est difficile à dire, et c’est donc bien d’être préparé à toute éventualité. »

Stoffel Vandoorne pilotera pour Mercedes dans le simulateur, mais le Belge est également impliqué en Formule E en 2019. Vandoorne pilote pour l’équipe HWA, une filiale de Mercedes en catégorie électrique.

Sebastian Vettel promet à Ferrari de tout donner en 2019

Dans le seul but de remotiver les troupes de Maranello avant d’attaquer une nouvelle saison de Formule 1, Sebastian Vettel a tenu à écrire une lettre à son équipe pour les fêtes de fin d’année.

Le pilote allemand, qui a une nouvelle fois échoué dans la course au titre face à Mercedes et Lewis Hamilton, souhaite prouver à son équipe à quel point il reste motivé à la veille de la nouvelle année, alors que Ferrari n’a toujours pas remporté le titre constructeur depuis 2007.

« Même si nous n’avons pas réussi à ramener le titre à Maranello, nous pouvons le dire fièrement : nous avons fait de notre mieux et nous devons continuer à le faire ! » a écrit le quadruple champion du monde dans une lettre adressée à Ferrari.

« Relevons nos manches, essayons de mieux communiquer, avec confiance et respect mutuel, en nous aidant pour tout. »

« Ce n’est qu’en continuant à travailler tous ensemble, en tant qu’équipe solide et unie que nous pourrons faire un pas supplémentaire. »

« En termes d’implication et d’enthousiasme, nous sommes une équipe fantastique ! Je vous promets qu’en 2019, je donnerai tout ce que je peux pour parvenir à nos fins ! Je vous souhaite le meilleur. Merci beaucoup, Sebastian. »

En 2019, Sebastian Vettel fera équipe avec le jeune Charles Leclerc chez Ferrari, son ancien coéquipier, Kimi Raikkonen, ayant rejoint l’équipe Sauber pour deux saisons.

Lance Stroll assure qu’il est loin d’avoir atteint tout son potentiel

Lance Stroll, qui va rejoindre l’équipe Racing Point en début d’année, estime qu’il n’a pas encore pu montrer tout son potentiel au cours de ses deux premières saisons de F1 avec Williams.

Le pilote canadien, qui va remplacer directement Esteban Ocon chez Racing Point en 2019, assure qu’il est encore loin d’avoir atteint tout son potentiel au volant d’une monoplace de Formule 1.

« Je ne pense pas que ce soit pertinent de nous comparer Sergey et moi, ou de juger la saison en général, car nous avons dû lutter contre le feu cette année. » estime le pilote canadien.

« Nous avons marqué très peu de points, mais à chaque fois, nous avons eu de grands moments parce que nous battions des voitures plus rapides que nous. »

« C’est la même chose en qualifications, à chaque fois que je me suis placé en Q2, et que je suis allé en Q3 à Monza, ce furent vraiment de grandes réussites, parce que notre performance [cette année] était vraiment décevante. »

« Je pense que je suis un pilote plus complet aujourd’hui qu’il y a un an, mais je n’ai pas pu le prouver en raison du package. C’est la nature de ce sport, et certaines années cela se passe comme ça et il faut l’accepter. »

« Je pense qu’il s’agit d’une question d’expérience, j’ai tant appris durant chaque saison en F1, j’ai passé beaucoup de temps avec mes ingénieurs, j’ai approfondi ma connaissance de la F1, des pneus, de la course, des qualifications, juste en pilotant vous apprenez tant de choses, et c’est loin d’être fini. » 

« Je viens juste d’avoir 20 ans, et je crois que je suis loin d’avoir atteint tout mon potentiel. Chaque année j’essaie de m’en approcher, et je vais réfléchir durant l’hiver, travailler sur mes faiblesses et consolider mes forces. »

La Roborace pourrait faire une démonstration en Formule 1

La nouvelle série de course 100% électrique et autonome va débuter sa saison au printemps en parallèle de certaines courses de Formule E, mais le PDG de Roborace se dit ouvert à un partenariat avec la F1.

Le pilote de Formule E, Lucas Di Grassi a été élu PDG de la série Roborace, a déclaré qu’il n’était pas contre le fait d’avoir des courses en support de quelques courses de Formule 1, même si la F1 n’était pas 100% électrique contrairement à la FE.

« Il n’y a pas de limites au partenariat avec d’autres championnats, si la Formule 1 veut se montrer avec nous pour que nous puissions montrer l’intelligence artificielle, nous pouvons le faire. » déclare Lucas Di Grassi à Autosport.

« Nous ne sommes pas limités à la Formule E, nous pouvons nous étendre à différentes catégories. »

« Nous aimons la Formule électrique, parce que nous voudrions que le futur soit entièrement électrique. »

La Robocar actuelle lancée en 2017, est complètement autonome et présente un design audacieux et unique sans le moindre cockpit de pilotage, mais cela pourrait bien changer, puisque Roborace souhaite que la dernière voiture puisse être également pilotée par un humain.

Horner se veut très sceptique sur les changements aéro en 2019

Le team principal de Red Bull Racing, Christian Horner, pense que les ajustements aérodynamiques pour la saison 2019 ne vont pas conduire au resserrement des performances sur la grille.

Dans le but de faciliter les dépassements, la F1 a introduit un nouveau package aérodynamique en 2019 qui comprend une conception de l’aileron avant moins sophistiquée, des écopes de freins avant simplifiées, et un aileron arrière un peu plus large et plus profond.

Horner laisse à ces changements le bénéfice du doute, mais le Britannique avertit qu’ils pourraient ne pas être à la hauteur de leurs objectifs annoncés.

« C’est un changement important, et une chose en affecte une autre, et évidemment, ce sera un changement très coûteux. » a déclaré Horner.

« Est-ce que cela affecterait la capacité des voitures à se suivre de près ? Peut-être un peu, mais pas concrètement. »

« Inévitablement, quelqu’un réussira, quelques équipes se tromperont, et le cas échéant, il y aura plus d’écart entre les équipes. La stabilité reste le meilleur moyen de parvenir à une grille serrée, donc, les équipes vont se concerter et convergeront. »

« Malheureusement, Ross [Brawn, le manager sportif de la F1] a travaillé sur des éléments d’un projet de recherche qui ont été sélectionnés par la FIA pour être appliquée l’année prochaine. »

« Malheureusement, Mercedes et Ferrari ont apporté leur soutien à travers le groupe stratégique et cela a été voté. »

« Je pense que probablement, avec le recul, toutes les équipes se rendraient compte maintenant que ce n’était peut-être pas la bonne chose à faire, mais nous devons réserver notre jugement jusqu’à ce que nous voyons les quatre ou cinq premières courses de la saison. »

Chers lecteurs et lectrices, j’ai un message important pour vous

Chers lecteurs et lectrices,

Après une saison 2018 haute en couleur où nous avons pu assister à une belle bagarre entre Mercedes et Ferrari, et plus particulièrement entre Sebastian Vettel et Lewis Hamilton, il est désormais venu le temps de tourner la page et de se diriger vers 2019.

La prochaine saison de Formule 1, qui débutera officiellement à Melbourne le 17 mars prochain, devrait être aussi passionnante, voire encore plus, que la saison 2018 qui vient de se terminer.

Pas de révolution du point de vue des règlements en 2019, mais quelques petits changements subtils [comme l’aileron avant simplifié],  qui devraient nous permettre d’assister à de belles bagarres en piste. C’est en tout cas le souhait de la FOM et de la FIA, et la réponse ne viendra qu’à partir de la première course de la saison en Australie.

C’est surtout du côté des transferts qu’il y aura des grosses nouveautés : Daniel Ricciardo chez Renault, Charles Leclerc chez Ferrari, Kimi Raikkonen chez Sauber, Pierre Gasly chez Red Bul, Daniil Kvyat chez Toro Rosso ou encore le grand retour de Robert Kubica en F1, qui pilotera pour Williams dés 2019.

Ajoutez à cela l’arrivée de petits jeunes sur la grille : Lando Norris chez McLaren, George Russell chez Williams ou Alex Albon chez Toro Rosso et vous obtiendrez un savant mélange entre expérience d’un côté et fougue de la jeunesse de l’autre.

Mais 2019 ce sera surtout l’occasion pour moi d’accélérer le rythme avec F1only.fr, puisque après trois saisons passées à vos côtés, je me prépare à entamer la quatrième saison depuis la création de F1only avec encore plus de détermination que jamais.

Vous êtes en effet de plus en plus nombreux et nombreuses chaque mois et je ne serais jamais trop vous remercier pour votre fidélité et votre soutien au quotidien. Votre présence chaque jour me motive et me permet d’avancer, et ce, même lorsque la fatigue se fait sentir, car oui, traiter une saison de 21 courses n’est pas de tout repos, d’autant qu’il faut compter aussi sur les présentations des monoplaces, les essais hivernaux [deux semaines], les essais privés pendant la saison [deux semaines] et les essais Pirelli [plusieurs dates].

Vous comprendrez donc qu’après quasiment une année complète de travail 7j/7 et des journées à rallonge, je me permet de me retirer quelques jours auprès de ma famille que j’ai lâchement abandonnée  durant un an pour faire vivre F1only.fr.

Mes plus fidèles lecteurs savent que je suis seul et vous comprendrez donc qu’il est difficile pour moi de tenir le rythme toute une année face à des concurrents qui ne relâchent pas la pression, et je tiens d’ailleurs à les saluer pour leur travail tout au long de la saison, car oui, il y a aussi une vraie bataille acharnée entre nous les médias pour vous faire vivre votre passion au quotidien.

Comme chaque année donc, je me permets de me retirer quelques jours avec ma famille du côté de la Belgique (dédicace à mes lecteurs belges) pour recharger les batteries avant d’attaquer une nouvelle année dés le mois de janvier, année durant laquelle je vous promet d’être encore plus présent au quotidien pour vous fournir l’information que vous attendez.

Vous ne louperez rien des présentations des monoplaces 2019, vous pourrez suivre en live texte les essais hivernaux depuis Barcelone, et bien évidemment, vous ne louperez rien de la saison 2019 qui débutera à Melbourne en mars.

J’ai également beaucoup de projets en attente dans ma petite tête, mais qui sont malheureusement difficiles à mettre en place rapidement tant la charge de travail est grande, mais sachez que je vous réserve quelques petites surprises pour vous faire vivre la Formule 1 au quotidien d’une façon différente et surtout plus en phase avec le monde actuel (je vous en dirais plus en temps voulu au cours de l’année).

Voilà, je pourrais vous parler des heures et des heures, mais je pense que vous avez beaucoup mieux à faire que de me lire à la veille de noël. Je tiens donc une dernière fois à vous remercier pour votre présence et je vous souhaite à toutes et à tous de passer d’excellentes fêtes de fin d’année auprès de vos proches et je vous donne dores et déjà rendez-vous début janvier pour une nouvelle saison de Formule 1 sur F1only.fr.

PS : Je baisse considérablement le rythme des publications durant une petite semaine sur F1only.fr, mais soyez certains que je reste en alerte permanente pour vous informer de la moindre nouvelle importante.

Cesare Ingrassia, directeur de la publication

Russell se sent prêt à relever le défi avec Williams

George Russell s’estime prêt à relever le défi qui l’attend en Formule 1 en 2019, alors que le jeune britannique débutera sa carrière en catégorie reine du sport automobile avec Williams.

Titré en Formule 2 en 2018, Russell a été catapulté au sein de l’écurie Williams pour la saison 2019 et compte bien montrer ce dont il est capable, même si il sait que le défi qui l’attend sera difficile.

« Je sors de deux années fantastiques et me sent prêt pour ce nouveau défi. » déclare Russell. « En tant que débutant, je me dois de garder la tête froide, et de ne rien faire d’irréfléchi. »

« Je sens que le moment est venu pour moi de montrer ce que je vaux en Formule 1. Bien-sûr, le pas à franchir entre la F2 et la F1 est énorme, pas seulement en termes de vitesse, mais aussi avec tous les aspects qui entourent le sport. »

« En seulement quelques mois, je passe d’une équipe de trente personnes à une écurie de 750 employés chez Williams. La pression sur les épaules des pilotes est énorme, y compris en-dehors de la voiture où l’exposition [médiatique] est toujours très présente »

« J’ai de la chance de faire partie de la famille Mercedes depuis deux ans et d’avoir assisté aux briefings et débriefings aux côtés de Lewis Hamilton »

« C’était très surréaliste, depuis que j’ai rejoint le programme, ce fut une progression pas à pas dont la finalité naturelle est la F1. Tout ce dont j’ai toujours rêvé. »

Honda considère que la communication avec Toro Rosso a été le plus grand changement en 2018

Masashi Yamamoto, le patron de Honda F1, a déclaré que le plus gros changement pour le constructeur japonais en 2018 était la « meilleure communication » qu’il avait eu avec Toro Rosso par rapport à McLaren.

Après trois années de sous-performance et d’incapacité à fournir à McLaren un moteur fiable, le partenariat Honda-McLaren a été dissout fin 2017, le fournisseur de moteurs ayant remplacé l’équipe Britannique par Toro Rosso.

Le département d’ingénierie de Honda a fait de grands progrès en 2018, mais c’est surtout sur le front de la communication que sa collaboration avec l’équipe basée à Faenza a fait toute la différence par rapport à McLaren.

« Le plus gros changement chez Toro Rosso [par rapport à McLaren], est que nous avions une meilleure communication avec l’équipe par rapport au passé. » déclare Yamamoto à Motorsport.com.

« Grâce à cela, nous avons pu améliorer la connexion technique entre le châssis et l’unité de puissance. »

En 2019, Honda travaillera également avec Red Bull Racing [l’équipe sœur de Toro Rosso], il s’agira pour les Japonais de s’adapter au mieux encore à une autre mentalité.

D’ailleurs, le motoriste japonais n’a pas hésité à construire une vaste usine juste à côté de l’usine Red Bull à Milton Keynes en Angleterre.

 

Christian Horner confirme que Verstappen sera le leader de l’équipe en 2019

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, a confirmé ce que tout le monde savait déjà depuis deux ans, Max Verstappen est le leader de l’équipe et le sera encore en 2019.

La décision de Daniel Ricciardo de quitter l’équipe à la fin de la saison 2018 pour rejoindre Renault a permis au jeune pilote français Pierre Gasly d’être promu chez Red Bull Racing en 2019.

Mais alors que le Français est plus âgé que Max Verstappen, l’expérience du pilote néerlandais lui permettra de rester le pilote numéro un au sein de l’écurie de Milton Keynes l’an prochain.

« Max est maintenant un homme d’expérience, l’équipe se tournera donc davantage vers lui maintenant. » indique Christian Horner.

« Bien-sûr, Pierre [Gasly] a le potentiel de se développer et de rendre la vie difficile à Max. Espérons juste qu’ils se poussent mutuellement et contribuent à tirer le meilleur de l’autre, tout comme Max et Daniel [Ricciardo] l’ont fait. »

L’an prochain, Red Bull Racing sera équipée du moteur Honda à l’arrière de sa RB15 et bénéficiera de l’aide de Toro Rosso, qui a déjà pu tester le moteur japonais en 2018 et qui a servi de laboratoire pour Red Bull.

Cyril Abiteboul convaincu que Honda cache les faits à Red Bull en manipulant les données

Alors que le clan Red Bull ne cesse d’exprimer son optimisme face aux progrès constatés du côté de chez Honda, Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, estime pour sa part que ces affirmations ne sont que de pures spéculations.

La relation entre Red Bull et Renault n’a cessé de se dégrader au cours des derniers mois, Christian Horner et Helmut Marko n’hésitant plus à tacler le constructeur français dés que l’occasion se présente, notamment en critiquant le manque d’engagement de Renault et son incapacité à combler le fossé existant avec Mercedes et Ferrari.

En revanche, Red Bull n’est pas avare en compliment lorsqu’il s’agit de parler de Honda et des progrès effectués par le motoriste japonais au cours des derniers mois. Mais pour Abiteboul, tout ceci n’est qu’une mascarade.

« Honda est toujours à 20 kilowatts derrière nous. » déclare Cyril Abiteboul à Marca. « Je sais ce que dit Red Bull; mais ils cachent les faits et manipulent les données. »

« Je comprends leur stratégie de communication, mais il n’y a aucun fait. Nous verrons finalement que Honda est à 20 kilowatts derrière nous et qu’ils n’ont pas quitté leur position actuelle. »

Rappelons que Red Bull sera équipée du moteur Honda en 2019, après avoir décidé de quitter Renault, avec qui l’équipe de Milton Keynes travaillait depuis douze ans.

Les pilotes pénalisés auront l’obligation de participer aux qualifications en 2019

La FIA a publié des règles mises à jour pour la saison 2019, notamment une modification visant à empêcher les pilotes pénalisés de passer à côté des qualifications.

Au cours des dernières saisons, les grilles de départ ont été largement chamboulées par des pénalités liées aux changements d’éléments moteur, mais dans certains cas, la mise en place des pénalités était un vrai casse tête pour les officiels.

Si plus d’un pilote était pénalisé sur la grille, la position de départ des pénalisés était décidée en fonction d’un processus qui prenait en compte l’attribution chronologique des pénalités pour chaque pilote.

Si un pilote recevait beaucoup de places de pénalité sur la grille, il n’avait donc aucun intérêt à sortir en piste durant la séance de qualifications, ce qui lui permettait d’économiser un train de pneus.

Pour éviter un tel scénario en 2019, la FIA a décidé de changer le règlement sportif, ce qui obligera les pilotes pénalisés à sortir en qualifications, puisque l’ordre de départ entre les pilotes pénalisés (au delà de 15 places) sera déterminé par leur chrono en qualifications.

« Si plus d’un pilote doit prendre le départ de la course depuis le fond de la grille, la position de départ [entre eux] sera déterminée par le classement des qualifications. » peut-on lire dans la nouvelle réglementation sportive publiée par la FIA.

La STR14 de Toro Rosso sera une RB15 Bis

Avec l’arrivée de Honda chez Red Bull Racing en 2019, Toro Rosso envisage de travailler encore plus étroitement avec son écurie mère et disposera pour cela d’une grande partie des pièces montées sur la RB15.

Le team principal de Toro Rosso, Franz Tost, a confirmé que plusieurs composants communs avec la Red Bull RB15 seraient utilisés sur la future STR14 l’an prochain, faisant de la monoplace de Faenza une véritable Red Bull bis.

« A partir du moment où nous utilisons le même moteur, il y a beaucoup d’autres synergies. » déclare Franz Tost à Speed Week.

« Toro Rosso utilisera la boîte de vitesses de Red Bull Racing, la suspension arrière, la suspension avant, et d’autres pièces. Nous allons économiser des ressources et nous nous attendons à une amélioration des performances. »

« En matière de performance, Honda a réduit l’écart avec Mercedes et Ferrari. S’il n’y a pas de problèmes majeur qui émerge lors des prochaines étapes du développement, Honda comblera totalement l’écart en 2019. »

En 2019, Toro Rosso alignera Daniil Kvyat et Alexander Albon au volant de la STR14, tandis que Red Bull Racing pourra compter sur l’expérience de Max Verstappen et la jeunesse de Pierre Gasly.

James Key n’aura qu’une petite influence sur la MCL34 en 2019

Pour des raisons légales, l’ancien directeur technique de l’équipe Toro Rosso, James Key, a dû patienter un long moment avant de pouvoir officiellement rejoindre l’équipe McLaren, avec qui il débutera sa collaboration au début de l’année 2019.

En Formule 1, lorsqu’un ingénieur de renom quitte une écurie, ce dernier doit observer « une période de jardinage » relativement longue avant de pouvoir rejoindre sa nouvelle équipe.

James Key, qui a quitté Toro Rosso pour rejoindre McLaren, n’a pas pu échapper à cette règle et ne pourra donc pas commencer à travailler à Woking avant le début de l’année 2019. Cette arrivée tardive chez McLaren signifie que Key n’aura finalement qu’un petit impact sur le développement de la MCL34 de la saison 2019, comme l’a confirmé Zak Brown, le PDG de l’équipe.

« Nous avons recruté Gil De Ferran, promu Andréa Stella, fait revenir Pat Fry au poste de directeur de l’ingénierie pour diriger la conception de la MCL34, et bien-sûr, nommé James Key au poste de directeur technique pour nous donner le leadership technique qu’il nous manquait. » déclare le PDG de McLaren, Zak Brown.

« Pat Fry, avec qui nous avons remporté de nombreuses courses et championnats, nous a rejoint durant la saison 2018 pour diriger et coordonner la conception et la production de la MCL34 de 2019. »

« James [Key] en revanche, ne nous rejoindra pas suffisamment à temps pour avoir une quelconque influence sur la monoplace de 2019 à ses débuts, mais il contribuera certainement à son développement en cours de saison, et, surtout, il sera le père de la MCL35 de 2020. »

Une Première victoire pour Uralkali dans l’affaire Force India

Uralkali, la société russe dirigée par l’homme d’affaires russe Dimitry Mazepin, a obtenu du tribunal de New York une décision favorable à la suite de sa plainte déposée plus tôt cette année dans l’affaire du rachat de l’équipe Force India.

La société Uralkali, l’un des plus grands producteurs de potasse au monde, et qui n’a pas remporté l’appel d’offres pour la vente de Force India en août, se réjouit de la décision du  tribunal fédéral du district sud de New York, qui a rendu une ordonnance plus tôt cette semaine contraignant M. John D. Idol, PDG de Michael Kors, à fournir les documents en sa possession qui présentent un intérêt pour les plaintes d’Uralkali déposées au Royaume-Uni contre les administrateurs de Force India Formula One Team («Force India»).

Uralkali a déposé une requête similaire contre un autre membre du consortium, John McCaw Jr., qui est en instance devant le tribunal fédéral du district occidental de Washington, tandis que des requêtes similaires sont en cours d’examen.

Ces demandes visaient à obtenir des informations relatives à la plainte déposée par Uralkali le 28 septembre 2018 devant la High Court de Londres contre les co-administrateurs de Force India, Geoffrey Paul Rowley et Jason Daniel Baker, qui demandaient un dédommagement du fait de leurs déclarations inexactes et de leur négligence au sujet du processus d’appel d’offres pour la vente de Force India.

Uralkali continue de faire valoir sa demande et attend avec impatience de prouver que les administrateurs sont responsables de la sélection de l’offre inférieure de Racing Point par rapport à celle avancée par Uralkali.

Un dernier petit tacle pour Renault signé Christian Horner

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, estime que la RB14 a été l’une des meilleures monoplaces construites par Red Bull au cours de la dernière décennie.

Le manager britannique pense que si le moteur Renault, qui était monté à l’arrière d’une Red Bull pour la dernière fois cette saison, avait développé quelques kilowatts supplémentaires, l’équipe aurait pu concurrencer directement Mercedes pour le titre.

« Je pense que si nous avions eu – il est toujours facile de dire « si, mais et si » – mais s’il y avait eu 40 kilowatts supplémentaires à l’arrière de la voiture, la saison aurait peut-être été très différente. » déclare Horner.

« Je pense que tous ceux qui travaillent à Milton Keynes se félicitent d’avoir produit l’un des meilleurs châssis à ce jour, car les autres équipes utilisant le même moteur, ont un monde de différence. »

Rappelons qu’à partir de 2019, Red Bull Racing, ainsi que son écurie sœur, Toro Rosso, seront toutes les deux équipées du moteur Honda, le motoriste japonais ayant signé un partenariat technique avec le clan Red Bull, ce qui veut dire que Red Bull deviendra une équipe d’usine de Honda et non une simple équipe cliente.

Villeneuve : « En F1, personne ne sait quand il y a une course de Formule E »

Jacques Villeneuve ne comprend pas comment la Formule E pourrait survivre face à la Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche, alors que la catégorie électrique a enregistré une forte croissance au cours des quatre dernières années.

Villeneuve, qui a participé à quelques courses de Formule E lors de la saison 2015-2016 avec l’équipe monégasque Venturi, affirme que personne ne donne d’importance à la catégorie électrique dans le paddock de la Formule 1.

« Personne ne veut regarder les courses de voitures électriques, la vérité est que dans le paddock de la Formule 1, personne ne sait quand il y a des courses de Formule E. » commente Jacques Villeneuve pour Motorsport-Magazin.

« Je ne comprends pas pourquoi on pousse autant, je pense que c’est une niche, les fans inconditionnels sont vraiment les seuls à suivre la compétition. »

« J’ai participé à quelques courses de Formule E, et cela m’a plu, car la technologie est intéressante. vous avez la puissance, vous pouvez appuyer sur l’accélérateur, mais je ne sais pas. »

La saison 5 de la Formule E a débuté le 15 décembre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite, c’est le pilote BMW Motorsport, Antonio Felix Da Costa qui a remporté cette première manche, devant Jean-Eric Vergne et Jérôme D’Ambrosio.

McLaren reviendra « à l’essentiel » en 2019

McLaren n’a pas connu le succès espéré en 2018, et ce, malgré l’arrivée du moteur Renault à l’arrière de la monoplace de Woking.

Sixième au championnat du monde en 2018, l’équipe britannique n’est toujours pas au rendez-vous, alors que la fin du partenariat avec le motoriste japonais Honda devait faire en sorte d’aider l’équipe à redorer son blason.

Pour 2019, le PDG de McLaren veut « revenir à l’essentiel » avec sa monoplace, afin de s’assurer de ne pas reproduire les erreurs commises jusqu’à présent.

« 2018 a été une année difficile, mais nous avons apporté beaucoup de changements. Nous avons beaucoup appris, nous comprenons les erreurs que nous avons commises et nous avons travaillé dur pour nous assurer de ne pas les reproduire. » explique Zak Brown, le PDG de McLaren.

« Nous avons terminé sixième du championnat, donc sur le papier, c’était un pas en avant par rapport à 2017, mais ce n’était certainement pas une saison du calibre auquel s’attendent tous les membres de McLaren ou de nos fans. »

« Nous comprenons bien ce que nous devons faire pour améliorer notre voiture de course, les changements que nous avons apportés au cours des cinq ou six derniers mois, tant au niveau de notre structure que de notre leadership, sont déjà en jeu et commencent à prendre effet. »

« Nous devons revenir à l’essentiel, revenir à une voiture plus solide l’année prochaine et poursuivre le processus de reconstruction pour nous permettre de remporter des courses. 2019 devrait être un autre pas en avant dans cette direction. »