La FIA va présenter en décembre une nouvelle technologie liée à la sécurité

La FIA présentera le mois prochain un tout nouveau système d’évaluation rapide des accidents, alors qu’un premier test a déjà été effectué le week-end dernier pendant le Grand Prix du Brésil.

La FIA a mis au point une technologie permettant d’évaluer très rapidement la situation en cas d’accident, et ce, en envoyant en « live » des données à la direction de course sans pour autant utiliser la radio ou les retours vidéos.

Ce système, qui a été développé pendant un peu plus d’un an, pourrait aussi être utilisé dans d’autres catégories du sport automobile, comme le Rallye par exemple.

La FIA réunira en décembre un panel d’experts à Saint-Petersbourg pour présenter officiellement cette nouvelle technologie, qui sera « une étape très, très importante » pour la sécurité, selon Alain Chantegret, l’un des délégués médicaux de la Formule 1.

Cette technologie devrait permettre aux secours de savoir en temps réel l’étendu des dégâts, et donc, d’adapter les moyens en conséquence sans perdre de temps supplémentaire, ce qui pourrait être décisif dans le cas de gros accidents où la vie du pilote est en danger.

Pirelli dévoile les choix de pneus pour le Grand Prix d’Abou Dhabi

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les choix de pneumatiques de chaque pilote pour le Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2018.

Pirelli mettra à disposition des pilotes les gommes Super-Tendres, Ultra-Tendres et Hyper-Tendres pour le Grand Prix d’Abou Dhabi 2018.

Parmi les leaders du championnat, les choix sont très similaires, avec une quantité importante de pneus Hyper-Tendres pour Mercedes, Ferrari ou encore Red Bull (huit au total).

Les équipes ayant choisi le plus de pneus Hyper-Tendres étant Toro Rosso et Williams, qui auront à leur disposition pas moins de 10 trains de pneus à flanc rose à Yas Marina.

A contrario, Renault est l’équipe ayant fait le choix le plus conservateur, avec seulement sept trains de pneus Hyper-Tendres pour chacun des pilotes.

Max Verstappen s’est senti provoqué par le sourire d’Ocon dans le parc fermé

Max Verstappen a révélé qu’il avait juste l’intention de parler à Esteban Ocon dimanche soir à l’arrivée du Grand Prix du Brésil, mais le sourire affiché par le pilote français lorsque le Hollandais est allé le voir était un brin provocateur selon Verstappen.

Le pilote Red Bull s’est empressé d’aller voir Esteban Ocon dans le parc fermé après la course pour lui faire part de son mécontentement après l’accrochage dont il a été victime en course, mais alors qu’il ne voulait que lui parler, le sourire affiché par le Français a fini d’énerver Max Verstappen, qui en est venu aux mains.

« Je voulais juste aller le voir et lui demander ce qu’il s’était passé. » déclare Verstappen sur la chaîne de télévision Néerlandaise Ziggo Sport.

« Je voulais savoir comment cela avait pu se produire, mais il a immédiatement répondu « j’étais plus rapide que toi », et l’a dit avec un tel sourire… »

« Je voulais être positif, pour mes mécaniciens, évidemment, je n’étais pas content de cette deuxième place. Puis, vous tombez sur quelqu’un comme lui, qui ne présente même pas d’excuses et qui fait l’inverse. »

Pour ce geste, Max Verstappen a écopé de deux jours de travail d’intérêt général auprès de la FIA et qui devront être effectués au cours des six prochains mois.

Les fans de F1 trompés par un faux compte Twitter de Robert Kubica

Ce mardi, un compte Twitter au nom de Robert Kubica a trompé quelques fans du pilote polonais en publiant une photo avec une légende laissant penser qu’une grande annonce allait bientôt être faite.

Le Tweet en question montrait Robert Kubica au volant d’une Williams avec comme simple légende le drapeau britannique et l’inscription « soon… » [bientôt en Français].

Beaucoup de personnalités du monde de la Formule 1 ont été piégées avec ce Tweet, dont Dammon Hill, qui a dû rapidement supprimer son Tweet et présenter ses excuses à tous ses followers sur le réseau social.

Malgré le fait que ce compte de Robert Kubica soit faux, le pilote polonais devrait tout de même être annoncé chez Williams pour la saison 2019 dans les prochains jours, alors que seuls quelques petits détails doivent encore être résolus entre Kubica et l’équipe britannique.

Comment la FIA sélectionne les voitures pour la pesée ?

La FIA ne va pas modifier les règles de la pesée en Formule 1 suite à l’incident avec Sebastian Vettel aux qualifications du Grand Prix du Brésil samedi dernier à Interlagos.

Lors de la séance de qualifications du Grand Prix du Brésil 2018, Sebastian Vettel a été appelé à la pesée obligatoire de la FIA en pleine Q3.

Le pilote Ferrari s’est immédiatement exécuté, mais la lenteur des commissaires l’a quelque peu énervé, ce qui a poussé le pilote allemand à monter sur les balances de la FIA et à les quitter moteur allumé.

La procédure n’a donc pas été respectée par Vettel, puisque les pilotes doivent impérativement quitter les balances avec l’aide des mécaniciens de l’équipe pour ne pas endommager le matériel de pesage. Pour cet incident, Sebastian Vettel a écopé d’une amende de 25 000 euros.

Mais outre les dégâts causés par le pilote Ferrari sur le matériel de la FIA à Interlagos, Vettel était plus énervé par le fait que les commissaires l’ont appelé à la pesée lorsque les premières gouttes de pluie commençaient à tomber sur le circuit, et alors qu’il ne restait plus beaucoup de temps pour rentrer au stand, choisir ses pneus et ressortir.

Interrogé sur cette affaire, Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, a indiqué qu’il ne voyait pas la nécessité de changer les règles de la pesée.

« Je pense que tout ce que nous devons faire est de rappeler aux équipes qu’elle courent toujours un risque, en fait deux risques même. » déclare Whiting.

« Le premier est le temps passé à faire un tour un peu imprévisible, et si vous ajoutez à cela le potentiel d’être pesé, alors il faut en tenir compte. »

« Se faire arrêter a évidemment énervé Sebastian, mais Ferrari a fait quelque chose d’un peu inhabituel, ils ont décidé de sortir avec un type de pneus pour explorer la piste, ils sont rentrés, mais il y a un risque. »

« Il y a toujours un risque que tu sois arrêté, ils le savent et ils doivent en tenir compte. C’est ce que je dis toujours aux équipes, elles devraient toujours se dire : « Si nous faisons cela, combien de temps cela prendra ? Nous risquons de nous faire arrêter, alors nous devons ajouter une marge d’une minute. »

Comment la FIA sélectionne les voitures pour la pesée ? 

« C’est un système complètement aléatoire. » explique Charlie Whiting. « Nous programmons le système en lui demandant d’arrêter la première voiture, la deuxième voiture, la troisième voiture, afin que nous ne sachions pas quelle voiture nous allons arrêter. »

« Je pense que Jo [Bauer, délégué technique de la FIA] fait en sorte de ne jamais arrêter la première voiture qui arrive, parce que dans une courte séance de qualifications, il pourrait s’agir d’une voiture arrivant avec un problème mécanique. »

« Mais voir arriver deux voitures pour des raisons stratégiques après un seul tour est relativement inhabituel. »

Concernant l’incident avec Sebastian Vettel sur les balances à Interlagos, Charlie Whiting admet que ce n’est pas la première fois qu’un pilote montre sa colère : « Un pilote en colère et qui casse les balances, ce n’est pas quelque chose que nous avons découvert, franchement. »

Hamilton a crié dans sa voiture lors des dix derniers tours du GP du Brésil

Lewis Hamilton a révélé qu’il criait dans sa voiture au Grand Prix du Brésil lors des dix derniers tours de course pour ne pas que son moteur lâche avant l’arrivée.

Au Grand Prix du Brésil, le moteur monté sur la monoplace de Lewis Hamilton a commencé à avoir quelques soucis, Mercedes ayant découvert en pleine course qu’il y avait un risque imminent de panne moteur sur la voiture du Britannique.

Hamilton, qui s’est tout de même imposé à Interlagos et qui a offert un cinquième titre constructeurs à Mercedes, a déclaré qu’il avait senti que quelque chose n’allait pas avec son unité de puissance durant la course.

« J’ai pu le sentir, évidemment, je pilote avec ce moteur depuis le début, alors je sais à peu près tout ce qu’il y a à savoir sur le moteur, ainsi que ses sensations. » déclare Hamilton.

« Je connais à peu près toutes les notes du moteur que j’ai dans le dos. Au départ tout allait bien, mais ensuite, j’ai commencé à sentir que cela ne fonctionnait pas comme d’habitude. »

« Il n’y avait pas l’harmonie habituelle, en ce qui me concerne, je ne peux laisser aucune pensée négative ou une quelconque inquiétude rentrer dans mon esprit, et j’ai donc du rester concentré. »

« J’ai fais beaucoup plus de lift-and-coast (lâcher l’accélérateur bien avant le point de freinage), j’ai essayé de moins accélérer à plein régime afin de m’assurer que ce soit le plus facile pour le moteur tout en faisant le travail. »

Pour essayer de régler le problème pendant la course, Mercedes a demandé à Lewis Hamilton de changer toute une série de paramètres sur son volant afin que son unité de puissance continue de fonctionner.

« Il y a eu un travail formidable d’effectué en arrière plan avec les ingénieurs sur la piste et aussi au Royaume-uni, ils ont vraiment travaillé pour comprendre ce qui n’allait pas et le régler. »

« Ils m’ont envoyé beaucoup de balles, alors que je jonglais déjà avec pleins de trucs. Je suis vraiment reconnaissant que le moteur ait tenu, pendant les dix derniers tours, je criais dans la voiture : ‘Allez, allez, tu peux le faire, on reste ensemble ! »

« Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ce sentiment est fou dans la voiture, mon rythme cardiaque devait être supérieur à 190. »

Selon Ross Brawn, Max Verstappen est incapable de gérer ses émotions

Ross Brawn, le manager sportif de la Formule 1, estime que Max Verstappen a prouvé par son attitude dimanche dernier au Grand Prix du Brésil qu’il n’était pas encore un pilote complet.

Selon Brawn, Max Verstappen ne sait pas gérer ses émotions, alors que le jeune pilote Red Bull a bousculé physiquement Esteban Ocon à l’arrivée de l’épreuve en raison d’un accrochage survenu entre les deux hommes en course.

Cet incident en course a fait perdre une potentielle victoire à Max Verstappen, d’où la colère du Hollandais à l’arrivé de l’épreuve.

Pour ce geste, Max Verstappen a écopé de deux journées de travail d’Intérêt général auprès de la FIA qu’il devra effectuer d’ici les six prochains mois.

« Max a évacué sa colère dans le parc fermé, allant jusqu’au contact physique avec Ocon. Ce n’était pas un spectacle édifiant, et bien que compréhensible, il n’était bien-sûr pas justifiable. » déclare le manager sportif de la Formule 1.

« L’incident avec Ocon a été un moment cruel, mais dans la foulée Max a prouvé qu’il a fait d’énormes progrès dans sa carrière, mais qu’il n’est toujours pas capable de gérer ses émotions dans ce genre de situation, ce qui est une prochaine étape essentielle. »

« Ceci étant dit, il ne faut pas oublier qu’il est très jeune, et même si sa conduite n’était pas justifiable, on peut tous comprendre la frustration qu’il a ressentie après l’accident et à nouveau après la fin de la course, dont l’issue ne doit surtout pas faire oublier la performance extraordinaire de Néerlandais. »

« Après tout, ce n’est pas tous les jours que vous pouvez dépasser deux Ferrari et deux Mercedes. Sur les dix dernières années, personne n’a remporté le Grand Prix du Brésil en partant plus loin que la seconde ligne, mais Max en a été très proche dimanche. »

« Je suis certain que Max va apprendre de ce qui s’est passé, et que tout ce qui s’est passé, y compris de la pénalité reçue, va contribuer à son développement en tant que pilote, mais aussi en tant qu’homme. »

Honda signe un nouveau partenariat pour améliorer la performance de son moteur

Honda a annoncé ce mardi avoir signé un nouveau partenariat de deux ans avec IHI Corporation, à qui vont être confiés la fourniture et le développement de composants relatifs au turbo utilisé sur le V6 Hybride qui équipera les Red Bull et Toro Rosso dés 2019.

En réalité, les deux parties travaillent déjà ensemble depuis 2015, date du retour de Honda en Formule 1, mais vont désormais développer leur partenariat.

« IHI est une marque bien établie dans la technologie de machines et d’industrie, qu’elle a développée au travers de la construction navale et du business des turbines à vapeur, établie au 19e siècle. » déclare Katsuhide Moriyama, le directeur de la communication Honda.

« Nous nous attendons à ce que ce partenariat produise un pas en avant dans les performances et nous allons viser la victoire ensemble. »

Grâce à ce partenariat renforcé, Honda souhaite faire en sorte que son moteur délivre les meilleurs performances possibles en 2019, des performances similaires à celles « rencontrées dans les années 80 et 90 » selon le motoriste japonais.

Perez : « Lawrence Stroll veut rendre Force India deux fois plus performante »

Sergio Perez estime que 2019 sera une année cruciale pour l’équipe Force India, alors que le nouveau propriétaire, Lawrence Stroll, s’est fixé comme objectif de rendre la formation basée à Silverstone deux fois plus performante.

L’équipe Racing Point Force India, rachetée par Stroll et un consortium canadien cet été après avoir été placée sous tutelle,  débutera en effet l’année 2019 sans aucune dette et avec le moral de ses employés gonflé à bloc.

« Ce sera intéressant, ce sera une année cruciale pour notre équipe. » déclare Perez. « Nous verrons jusqu’où nous pourrons aller avec cette équipe, je pense que ce sera la première fois que nous ne chercherons pas à boucler notre budget. »

« Nous aurons tout ce qu’il nous faut dés la première course, ce sera donc le moment idéal de démontrer à tout le monde jusqu’où notre équipe pourra aller. »

Perez aura un nouveau coéquipier l’an prochain en la personne de Lance Stroll, le fils du nouveau propriétaire de l’équipe. Mais le pilote mexicain n’est pas inquiet pour autant.

« Non [aucune inquietude], car Stroll est un homme d’affaires, et pour que son investissement ne soit pas voué à l’échec, il faut que l’équipe fonctionne bien. »

« L’objectif de Stroll est de rendre notre équipe deux fois plus performante qu’elle ne l’est actuellement. Il nous faudra bien-sûr beaucoup travailler, il n’y a rien de neuf à ce niveau, mais cet objectif est déjà très clair pour tout le monde. »

Toto Wolff : « Niki Lauda sera avec nous à Melbourne »

Quelques jours avant le Grand Prix du Brésil, Bernie Ecclestone, l’ancien grand argentier de la F1, a laissé entendre que son ami Niki Lauda serait de retour dans le paddock pour la dernière course de la saison à Abou Dhabi.

Niki Lauda a été hospitalisé en urgence cet été à l’hôpital AKH de Vienne, après être tombé malade pendant ses vacances à Ibiza, mais deux mois après une transplantation pulmonaire, Niki Lauda a été autorisé par les médecins à sortir de l’hôpital.

Désormais en phase de rééducation intensive, Lauda n’a pas été autorisé par les médecins à prendre l’avion ou à se rendre sur un circuit de Formule 1 dans l’immédiat.

Mais selon Bernie Ecclestonne, qui a eu Lauda au téléphone il y a quelques jours, l’Autrichien planifie de revenir sur les circuits pour la dernière course à Abou Dhabi.

Cependant, Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes et également ami de Lauda, estime qu’il serait un peu prématuré de voir Niki Lauda à Yas Marina et préfère pondérer les récents propos de Bernie Ecclestone.

« La décision est entre les mains des médecins et de Niki. » déclare Toto Wolff. « Si ce n’est pas à Abou Dhabi, il sera avec nous à Melbourne en mars prochain pour l’ouverture de la saison 2019. »

« Ce qui est certain, c’est que Niki doit mettre la pression sur son entourage médical pour reprendre une vie normale dés que possible. »

« Connaissant le gaillard, les médecins doivent juste souhaiter qu’il soit déjà parmi nous pour s’en débarrasser. »

Carlos Sainz : « Nous n’avions tout simplement pas le rythme au Brésil »

Ni Nico Hulkenberg, ni Carlos Sainz n’ont pu ramener de points à Renault dimanche dernier au Grand Prix du Brésil, le pilote allemand ayant abandonné, alors que l’Espagnol a terminé en dehors du top dix à la douzième place.

Le pilote madrilène, qui quittera l’équipe Renault après la dernière course de la saison à Abou Dhabi pour rejoindre McLaren, admet que sa RS18 n’avait pas le rythme nécessaire pour marquer des points à Interlagos.

« Nous savions que le Brésil serait un week-end difficile et nous n’avons finalement pas été assez rapides pour marquer des points. » déclare Sainz.

« Nous avons réussi à gagner trois places grâce à un nouveau bon départ et nous avons connu de belles batailles avec Nico et d’autres. »

« Lorsque la course s’est stabilisée, nous avons continué d’attaquer, mais nous n’avions tout simplement pas le rythme et nous ne pouvions pas vraiment progresser. J’en voulais plus aujourd’hui [dimanche] et nous travaillerons en ce sens à Abu Dhabi. »

Carlos Sainz rejoindra l’équipe McLaren en 2019 où il fera équipe avec le jeune britannique  Lando Norris.

Max Verstappen en remet une couche sur le moteur Renault

Max Verstappen a estimé qu’il était nécessaire de critiquer une nouvelle fois le moteur Renault avant la fin de l’année, alors que le pilote Red Bull disposera l’an prochain du moteur Honda à l’arrière de sa monoplace.

Le jeune hollandais reste campé sur ses positions et assure que sans le moteur Renault, Red Bull aurait pu se battre pour le titre contre Ferrari et Mercedes cette année.

Selon Max Verstappen, le manque de puissance du moteur français a été un handicap tout au long de la saison, alors que le châssis de la RB14 a fait toute la différence et a montré tout son potentiel sur des tracés où la puissance moteur n’était pas importante.

« Si nous avions eu la même puissance que Mercedes et Ferrari, nous aurions certainement disputé le titre. » déclare Verstappen.

« Il n’y a aucun doute là-dessus, car on peut voir dés que l’on va sur une piste où le moteur n’est pas aussi important, nous sommes toujours rapides. »

« Il n’y a donc aucune excuse, nous ne mentons pas, il y a des faits qui prouvent que notre voiture est bonne, nous manquons juste de puissance. »

Rappelons qu’à partir de 2019, Red Bull et Toro Rosso seront les deux seules écuries motorisées par Honda en Formule 1.

Jacques Villeneuve : « Esteban Ocon est un boulet »

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots suite à l’accrochage entre Max Verstappen et Esteban Ocon au Grand Prix du Brésil dimanche dernier.

Au 44eme tour de course, Esteban Ocon a tenté de doubler la Red Bull de Max Verstappen, qui était leader de la course, et l’a percuté au virage numéro 2 du circuit d’Interlagos.

Verstappen est parti en tête-à-queue et a perdu la tête de la course en la faveur de Lewis Hamilton, qui s’est imposé au terme des 71 tours de course.

Villeneuve, qui n’a pas sa langue dans sa poche, a déclaré sans détour qu’Esteban Ocon était « un boulet ».

« C’était ridicule, le pire c’est que tout le monde a vu ce qui s’est passé, et à la radio, même pas un désolé les gars, je suis en tort. » déclare Jacques Villeneuve à Autosport.

« C’est bien d’accepter quand on est en tort, on peut se dédoubler pour récupérer un tour, mais que ce soit fait correctement. »

« On a pas le droit de mettre le leader en danger, pas du tout. On ne fait pas quelque chose qui fait perdre du temps à l’autre pilote et qui représente un risque. Dépasser en ligne droite et passer devant, ça va, mais ça, ça ressemblait à une bataille pour la première place. »

« Cela montre aussi qu’il n’a pas la moindre compétence de course, tous les incidents des deux dernières années, où c’était peut-être de sa faute, peut-être pas, on peut se dire que c’est lui qui avait tort, parce qu’il n’avait pas bien lu la course. Et il n’apprend jamais parce que ce n’est jamais de sa faute, jamais. »

Pourquoi Lewis Hamilton n’a pas été placé sous enquête à Interlagos ?

Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, a expliqué dimanche soir après le Grand Prix du Brésil pourquoi Lewis Hamilton n’a pas été placé sous enquête samedi lors des qualifications à Interlagos.

Le pilote Mercedes a failli être percuté très violemment par la Williams de Sergey Sirotkin, qui arrivait à haute vitesse derrière lui, alors que Hamilton se trouvait encore dans la trajectoire à faible vitesse dans un tour de sortie des stands.

L’accident a été évité de peu entre les deux hommes, mais beaucoup se sont demandés pourquoi Lewis Hamilton n’avait même pas été placé sous enquête pour cet incident finalement sans gravité.

« Le facteur prépondérant, c’est que les deux pilotes étaient dans un tour de sortie. » a expliqué Charlie Whiting.

« Lewis était prévenu que Sergey était derrière lui, mais il était dans un tour de sortie, donc il s’est dit ‘OK tout va bien, je peux faire ma routine habituelle, laisser de l’écart à la voiture devant moi. »

« Puis Sergey est arrivé à fond dans le virage 11, Lewis l’a vu venir et s’est dit ‘il y a une voiture dans un tour rapide et l’équipe ne me l’a pas dit’. »

« Il s’est donc décalé pour laisser passer Sergey, mais Sergey s’était déjà engagé à gauche, c’est pour cela qu’il y a eu un incident. »

« Pour moi, c’était juste une incompréhension malheureuse, ce qui s’est passé était immédiatement clair pour moi, personne n’avait rien fait de mal. »

« J’en ai discuté avec les commissaires, je leur ai demandé s’ils voulaient qu’il y ait une enquête, et ils ont dit que ce n’était pas nécessaire. »

Esteban Ocon pilote d’essai pour trois écuries en 2019 ?

Selon la dernière rumeur du paddock, Esteban Ocon pourrait devenir pilote d’essai et de développement pour trois écuries différentes en 2019

Le Français, qui a perdu son baquet chez Force India en la faveur de Lance Stroll, a de grandes chances de devenir pilote d’essai pour Force India, Mercedes et Williams l’an prochain.

Conformément au souhait de Toto Wolff, Ocon aurait ainsi la possibilité de rouler lors de quelques vendredi avec une monoplace de Formule 1 actuelle afin de ne pas perdre la main en attendant d’être titularisé en 2020 (chez Mercedes ?).

« Il pourrait être un pilote d’essai pour nous [Mercedes], Force India et peut-être même Williams. » confirmait Toto Wolff le week-end dernier à Interlagos.

Concernant le baquet encore disponible chez Williams, tout laisse penser que c’est Robert Kubica qui épaulera George Russell en 2019 dans l’écurie de Grove, même si le Polonais n’a pas voulu confirmer cette information le week-end dernier à Interlagos.

Selon nos dernières informations, Kubica devrait signer son contrat avec Williams dans la semaine, seuls quelques petits détails restent à régler, comme le nombre de vendredi où le Polonais devrait laisser son volant à un pilote payant ou bien à Esteban Ocon s’il devient pilote d’essai pour l’équipe.

Un week-end maudit pour Nico Hulkenberg à Interlagos

Nico Hulkenberg n’a pas connu un week-end particulièrement bon à Interlagos, le pilote Renault ayant crashé sa RS18 en essais libres avant de devoir abandonner en course sur problème mécanique.

Le pilote allemand était sur une stratégie décalée au Grand Prix du Brésil et comptait bien profiter de pneus plus frais en fin de course pour essayer de marquer des points, mais malheureusement pour lui, une alerte moteur l’a obligé à abandonner.

« Cet abandon est dommage, mais il a fallu s’y résoudre en raison des températures excessives du moteur. Cela n’était pas sain pour le groupe propulseur et le risque n’en valait pas la peine. » nous explique Hulkenberg.

« C’est décevant, car j’étais sur une stratégie inversée et j’aurais pu profiter de pneus plus frais en fin de course. À part cela, c’était amusant de batailler avec Carlos par deux fois. »

« C’était serré, mais nous nous sommes laissés assez de place et c’était fair-play. Nous allons recharger les batteries pour la finale d’Abu Dhabi, où nous donnerons absolument tout. »

Carlos Sainz pour sa part a terminé à la douzième position au Grand Prix du Brésil, l’équipe du constructeur français n’a donc marqué aucun point, mais reste toujours quatrième au classement constructeurs avec 114 unités marquées depuis le début de l’année.

Toto Wolff répond à Marko : « Je ne veux pas me rabaisser à son niveau »

Le Dr Helmut Marko, consultant pour Red Bull, n’a pas caché sa colère ce dimanche lorsqu’il a vu son pilote Max Verstappen perdre une potentielle victoire après avoir été percuté par Esteban Ocon.

Marko, qui n’a pas sa langue dans sa poche, n’a pas hésité à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas : « C’est juste un outrage de voir qu’un pilote inférieur sous contrat Mercedes sort le leader de la course hors de la piste et s’en sort seulement avec une pénalité de dix secondes aux stands. » a déclaré Marko juste après l’arrivée du Grand Prix du Brésil ce dimanche.

Le patron de Mercedes répond à Helmut Marko

Interrogé sur les propos tenus par Helmut Marko, le directeur de Mercedes, Toto Wolff, n’a pas voulu envenimer la situation et a préféré rester pondéré dans ses propos.

« C’était un simple accident, Esteban essayait de se dédoubler avec ses pneus neufs, il était beaucoup plus rapide que Verstappen. » explique Wolff.

« Ils étaient proches, Esteban a essayé de se dédoubler, puis ils se sont touchés, Verstappen menait la course, c’était juste un accident et je suis certain qu’Esteban aurait voulu l’éviter pour éviter les critiques. »

Concernant les accusations d’Helmut Marko sur le fait qu’il s’agissait d’un pilote Mercedes sortant un pilote Red Bull, Wolff affirme qu’il ne veut pas rentrer dans ce débat.

« Ces propos sont le résultat de la façon dont le Dr Helmut Marko voit le monde, mais je ne veux pas m’abaisser à son niveau. Nous devons célébrer notre cinquième titre consécutif des constructeurs. »

« Lewis [Hamilton] a été très clair en disant qu’aujourd’hui Verstappen n’était pas notre rival, mais c’était Ferrari, nous essayions de battre et de terminer devant les Ferrari. »

« Lorsque Verstappen est apparu comme un boulet derrière Lewis, il était clair qu’il ne devait pas se battre avec Red Bull, cela aurait été inutile. »

« Verstappen était une variable totalement hors de propos pour Mercedes et notre objectif restait de battre Ferrari. »

Notons que grâce à la victoire de Lewis Hamilton ce dimanche à Interlagos, Mercedes a décroché pour la cinquième fois le titre constructeurs.

Hartley s’interroge sur le comportement de Gasly en course, le Français se défend

Selon Brendon Hartley, Pierre Gasly a refusé de le laisser passer ce dimanche au Grand Prix du Brésil, alors que son équipe lui avait intimé l’ordre de le faire.

Brendon Hartley a en effet expliqué après la course qu’il ne comprenait pas le comportement de Pierre Gasly en piste, qui ne lui a pas facilité la tâche au moment où il était plus rapide que lui et qu’il devait le doubler.

« J’étais en train de revenir très vite sur mon coéquipier et j’ai demandé [à l’équipe] ce qu’il allait se passer. » explique le pilote Toro Rosso.

« Il y a avait trois réponses différentes possibles : Soit on peut se battre l’un contre l’autre, soit on garde nos positions, soit il me laisse passer. »

« On m’a dit qu’il me laisserait passer, et je me défendais aussi de la voiture de derrière, donc je prenais soin de mes pneus. Je n’ai donc pas attaqué, car je m’attendais à pouvoir passer à quatre ou cinq reprises, ce qui ne s’est pas produit. »

« Le reste, je ne sais pas, mais au final, j’ai fait un dépassement proprement, mais entre-temps, j’ai détruit mes pneus. »

Pierre Gasly se défend

Pour sa part, Pierre Gasly estime qu’il n’a pas bloqué son coéquipier comme Hartley le prétend.

« J’ai dû le laisser passer à deux tours de l’arrivée parce que je manquais de carburant. » explique Pierre Gasly.

« Je n’avais plus de carburant, donc, il a fallu que j’assure dans les deux derniers tours de course. Je pense que si on est dans cette position, on doit se battre. De plus, il était en pneus Super-Tendres et les Médiums étaient en train de mourir. »

« Donc, je leur ai dit : ‘D’accord, s’il est plus rapide, il peut me dépasser’. Mais pour je ne sais quelle raison, il ne l’a pas fait pendant dix tours. »

« Nous étions ensuite dans une position critique avec le carburant et je l’ai laissé passer, cela aurait été différent si nous étions dans le top dix, mais là, il n’y avait aucun enjeu. »

Brendon Hartley a terminé le Grand Prix du Brésil à la onzième position, Pierre Gasly s’est classé treizième.

Alain Prost : « Quitter Mercedes serait suicidaire pour Ocon »

Alors que Mercedes a laissé supposer que Renault était en grande partie responsable du fait qu’Esteban Ocon n’avait toujours pas de baquet pour 2019, le conseiller spécial de l’équipe du constructeur français, Alain Prost, a tenu à remettre les pendules à l’heure.

Alain Prost est formel, Esteban Ocon n’a jamais eu de contrat abouti devant lui avec Renault, comme a pu le laisser croire Mercedes cet été pour justifier de la situation compliquée du pilote français en vue de la saison 2019.

« Esteban n’a jamais eu de contrat abouti à parapher devant lui. On était en discussions très avancées, il nous intéressait, mais c’est un pilote Mercedes. » explique Prost à nos confrères de l’Equipe.

« Et ça m’énervait d’entendre dire à la télé que « Mercedes allait prêter Esteban à Renault ». Cette image me choquait terriblement. »

« Il aurait signé pour deux ans et en pleine progression, Mercedes l’aurait récupéré, peut-être au moment où on sera au mieux…Et Daniel [Ricciardo] s’est manifesté, on l’espérait, mais sans trop y croire. »

« Ça ne s’est pas joué là-dessus [sur les performances], je ne doute pas des qualités d’Esteban. Le souci c’était de se dire qu’il ne serait pas vraiment notre pilote, qu’il continuerait à être managé par Mercedes. »

« Renault est une équipe constructeur qui doit avoir ses champions, et puis, il y a des pilotes qui sont performants dans une équipe et qui connaissent des difficultés en arrivant chez un grand constructeur. »

« Il faut réapprendre pleins de choses, il y a une pression supplémentaire, ce sont des inconnues qu’il faut mesurer au moment de faire un choix. »

Selon Prost, la situation d’Ocon démontre la limite des filières des jeunes pilotes mises en place par les grosses écuries comme Red Bull ou Mercedes.

« Une filière a vocation à accompagner le pilote pour le porter tout en haut. Mais si vous ne le mettez pas au bon moment, au bon endroit, le système génère ses propres insuffisances. »

« Pourquoi dés lors garder le pilote ? Toto Wolff [directeur de Mercedes et manager de Ocon] critique Renault, mais pourquoi n’a-t-il pas mis Ocon chez Mercedes à la place de Bottas ? »

« C’est à eux de gérer leurs pilotes au lieu de chercher à faire porter la responsabilité sur un autre, si tu n’a pas de place, soit tu as une équipe satellite, soit tu libères le pilote. Même si tu as dépensé de l’argent pour lui. »

« Je suis très triste pour Esteban Ocon, je l’apprécie énormément, se libérer de Mercedes serait suicidaire. Il doit rester et se dire qu’il peut réussir son come-back dans un an. »

« Rien n’est définitif, il est reconnu, talentueux. Il trouvera une solution même si ce n’est jamais bien de rester une année sans courir. »

Kubica ne confirme pas les rumeurs le liant à Williams pour 2019

Ce week-end au Brésil, de nombreuses rumeurs ont suggéré que Robert Kubica avait été choisi par Williams pour épauler George Russell l’an prochain à Grove, mais le principal intéressé n’a pas voulu confirmer cette rumeur.

Le pilote polonais, qui a dû stopper sa carrière de pilote de Formule 1 en 2011 en raison d’un grave accident de Rallye le privant de sa mobilité avec sa main droite, ne cache plus qu’il souhaite revenir en F1, mais semble toujours sur la réserve lorsqu’on évoque les dernières rumeurs le concernant.

« Ce n’est pas le nombre d’articles publiés sur un sujet qui font que les chances sont plus grandes ou plus petites. » a déclaré Kubica ce samedi dans le paddock d’Interlagos.

« Ce n’est certainement pas à moi de dire ou de juger si je suis au sommet de la liste de Williams. Ce que je peux dire en revanche, c’est que ma situation est plutôt confortable. »

« Jusqu’à présent, je respecte mon timing, qui était de prendre une décision finale début novembre. Nous verrons bien si j’obtiens cette chance chez Williams. »

« Nous nous concentrons sur deux options mais ce n’est pas simple, il y a ce qu’il se dit dans le paddock, mais il s’en passe beaucoup plus en dehors. »

Le Polonais a récemment pris contact avec la compagnie pétrolière polonaise Orlen, qui selon les médias polonais, devrait investir quelques 10 millions de dollars pour aider Kubica à revenir en catégorie reine du sport automobile avec Williams, alors que le logo de la firme devrait figurer sur la carrosserie de la FW42 en 2019.

Si aucun détail de la réunion tenue entre Robert Kubica et le PDG de Orlen n’a filtré, la compagnie pétrolière a tout de même publié un communiqué de presse confirmant la venue de Kubica.

« En ce qui concerne les publications sur la participation de PKN ORLEN au parrainage de Robert Kubica, nous tenons à vous informer qu’il est encore trop tôt pour parler de coopération éventuelle ou d’entrer dans les  détails. »

« Dans le même temps, nous confirmons qu’une réunion entre le président du conseil d’administration de PKN ORLEN, Daniel Obajtek et le pilote a eu lieu. »

« Cette réunion visait à examiner les perspectives et le potentiel du développement du sport automobile, qui sont restés pendant de nombreuses années dans le cercle des intérêts stricts de PKN ORLEN . »