Sainz ne ressent aucune pression supplémentaire pour remplacer Alonso chez McLaren

Carlos Sainz ne ressent aucune pression supplémentaire pour remplacer le pilote espagnol Fernando Alonso chez McLaren.

L’ancien pilote Toro Rosso et Renault remplacera son idole l’an prochain chez McLaren, mais le pilote madrilène assure qu’il ne ressent aucune pression supplémentaire dans ce sens.

“Il n’y a pas de pression supplémentaire, principalement, parce que en tant que pilote, vous ne ressentez jamais la pression des fans ou des attentes de votre pays d’origine.” explique Sainz.

“Vous trouvez toujours cela positif, et pour moi, le fait que tout le monde va regarder la Formule 1 l’an prochain en Espagne pour me voir courir est une bonne chose.”

“C’est quelques chose dont j’ai hâte, et quand vous sautez dans la voiture, vous n’y pensez pas. Vous voulez juste gagner, je veux gagner un jour en Formule 1, et comme je veux gagner, dés que je suis à bord, je n’ai aucune pression.”

“Je pense aussi que Fernando va nous manquer, je lui souhaite le meilleur dans toutes les catégories dans lesquelles il se rend. Je suis certain que, où qu’il aille, il se comportera comme s’il était l’un des meilleurs pilotes du monde.”

Sainz a déclaré qu’il ne s’était pas encore entretenu avec Fernando Alonso vis-à-vis de ses attentes avec McLaren.

“Je n’ai pas eu cette chance, c’est probablement l’homme le plus occupé de la planète ! Mais j’espère vraiment qu’un jour je pourrais m’asseoir, commencer à lui poser quelques questions, et lui parler un peu plus en tant qu’ami pour voir quels sont ses plans.”

Kimi Raikkonen : “Sauber a tout ce qu’il faut pour faire une grande voiture”

Kimi Raikkonen se montre très optimiste avant le début de la saison 2019, alors que le pilote finlandais a quitté Ferrari à la fin de cette saison pour rejoindre l’équipe Sauber pour deux années.

Kimi Raikkonen fera équipe avec l’Italien Antonio Giovinazzi l’an prochain chez Sauber, et reste convaincu que la formation suisse a tout ce qu’il faut pour lui donner à nouveau de bonnes satisfactions en Formule 1.

“Je suis très enthousiasmé par cette nouvelle aventure.” a déclaré Raikkonen ce vendredi au gala de la FIA à St Pétersbourg.

“L’équipe a beaucoup changé, il y a beaucoup de gens différents. Il y a aussi une bonne soufflerie et tout ce qu’il faut pour construire une bonne voiture.”

“De plus, nous avons le moteur Ferrari, donc, nous savons ce que nous pouvons obtenir. Il était important de piloter tout de suite la voiture [lors des essais Pirelli à Abou Dhabi] pour voir s’il y avait des choses à changer, et je dois dire que tout s’est bien passé.”

“Je n’ai pas remarqué une grande différence avec la Ferrari SF71-H, malgré le fait qu’il s’agisse de voitures différentes. Nous n’avons fait que des tests de pneus, sans réglages, donc ça s’est bien passé.”

Toto Wolff : “Le nouvel aileron 2019 ne va pas changer grand chose”

La FIA a décidé d’introduire en 2019 une série de mesures visant à réduire l’impact négatif de l’aérodynamique sur les monoplaces pendant les Grands Prix.

L’une des principales mesures est l’introduction d’un aileron avant modifié par rapport à 2018, plus large et surtout moins chargé en aéro, afin de permettre aux pilotes de suivre de plus près les autres concurrents en piste, et donc, d’améliorer les dépassements.

Cependant, selon le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, certains aérodynamiciens ont trouvé la parade pour contrer ce manque d’appui l’an prochain, ce qui annulerait l’impact positif que pourrait avoir ce nouvel aileron avant en 2019.

“Pour le moment, il est très difficile pour les voitures de se suivre.” explique Toto Wolff. “Vous ne pouvez pas vous approcher, vous perdez de l’appui, le pneu perd de l’adhérence et les dépassements sont donc très difficiles.”

“Lorsque vous regardez certaines catégories inférieurs avec moins d’aérodynamique, comme la F2 par exemple, il y a vraiment de belles courses là-bas, parce qu’ils peuvent se rapprocher.”

“Le but était donc de retirer un peu d’aéro, diriger le flux d’air non pas autour de la voiture – parce que vous créez un grand vide derrière votre voiture, et c’est dommage – mais plutôt sur la voiture.”

“Mais ils [les ingénieurs de la FIA] luttent contre 2000 aérodynamiciens dans toutes les équipes, et je pense que nous avons trouvé des solutions pour que nous puissions reprendre l’air autour de la voiture, donc, cela ne va pas changer grand chose.”

Sebastian Vettel le reconnaît : “Ferrari était encore trop loin en 2018”

Sebastian Vettel a admis que Ferrari était peut-être encore “trop loin” pour pouvoir prétendre remporter le championnat du monde 2018.

S’exprimant aujourd’hui lors du gala de la FIA à St Pétersbourg, le pilote Ferrari reconnaît que la Scuderia Ferrari n’avait pas le niveau de performance nécessaire lors de la seconde moitié de saison en 2018.

L’Allemand, qui a remporté son dernier titre mondial avec Red Bull en 2013, insiste cependant sur le fait qu’il ne lâchera rien en 2019, espérant toujours remporté le titre avec Ferrari.

“Evidemment, les années qui ont suivi mon dernier championnat n’ont pas été simples.” déclare Vettel à Race Fans.

“Je pense cependant que c’est bien, au cours des deux dernières années, d’être de retour dans une position où nous avons pu nous battre pour des victoires et avons eu notre mot à dire au championnat.”

“Mais je pense que si vous regardez l’ensemble du championnat, nous étions encore trop loin. Cela semblait bien et nous étions proches lors de la première moitié de saison, incluant aussi Spa et Monza.”

“Mais après cela, je pense que nous avons eu une baisse significative de la performance, ce qui nous a évidemment compliqué la tâche.”

“De même, Lewis [Hamilton] et Mercedes ont eu une très bonne séquence de courses, marquant beaucoup de points, et signant beaucoup de victoires. L’écart s’est ensuite creusé assez rapidement à partir de ce moment-là.”

“Je pense que vous avez toujours tendance à y croire jusqu’au bout, alors, c’est au Mexique que j’ai réalisé que ce serait difficile, puis impossible lorsque nous avons franchi la ligne d’arrivée.”

“Jusqu’ici, je n’avais pas vraiment regardé les points de près, même si je savais évidemment que ça n’allait en ma faveur.”

“Ma seule motivation est évidemment de gagner avec Ferrari, c’est mon ambition, mon objectif. Nous n’y sommes pas encore, pas tout à fait, alors nous allons essayer à nouveau [l’an prochain].”

 

Mercedes a connu un contretemps avec son moteur 2019, mais reste optimiste

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet que son équipe a connu “un petit contretemps” du côté moteur lors des tests effectués sur l’unité de puissance version 2019 au banc d’essai.

Les équipes de F1 sont actuellement en plein travail de développement pour la prochaine saison de Formule 1, et alors que Mercedes est largement considérée comme LA référence moteur depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, Toto Wolff assure que les ingénieurs de la firme à l’étoile ont encore du travail avant de rendre une copie parfaite.

“En ce moment-même, il y a une course au développement phénoménale qui est en train de se produire pour trouver de l’appui aérodynamique, pour réduire la traînée. Et bien sûr, le moteur est une partie importante en ajoutant plus de puissance.” explique Wolff.

“Nous nous fixons des objectifs vraiment ambitieux, et nous avons rehaussé nos objectifs il y a six semaines, car nous avons eu vent de rumeurs selon lesquelles cela se passait bien pour les autres.”

“Nous avons donc relevé l’objectif que nous devons atteindre au temps au tour absolu pour le premier Grand Prix de l’année.”

“Nous avons connu de bonnes semaines en soufflerie, nous avons connu un petit contretemps du côté moteur, là où nous pensions que le nouveau concept apporterait un peu plus.”

“Mais ces gens sont très ambitieux, comme nous tous, et je suis donc très optimiste. Néanmoins, on ne sait jamais, nous aurons la réponse lors de la première séance de qualifications à Melbourne.”

Les premiers essais en piste auront lieu au mois de février lors des traditionnels essais hivernaux qui se dérouleront du 18 au 21 février pour la première semaine, et du 26 février au 1er mars pour la seconde semaine de tests.

Officiel : Norman Nato rejoint l’équipe Venturi en Formule E

Le Français Norman Nato rejoint l’équipe de Formule E Venturi au poste de pilote de réserve pour la saison 5 du championnat 100% électrique de la FIA.

Alors que la saison 2018/19 débute dans une semaine en Arabie Saoudite, l’équipe Venturi a confirmé ce vendredi l’arrivée du Français Norman Nato au poste de pilote de réserve pour la saison 5.

Ce Français âgé de 26 ans, né à Cannes dans les Alpes Maritimes, jouera un rôle essentiel tout au long de la saison, partageant son temps entre le simulateur et les différents circuits du calendrier 2018/19.

La Formule E s’est rapidement imposée comme une série de courses de premier plan à laquelle participent nombre des grands constructeurs.” déclare Nato.

L’équipe VENTURI est l’une des équipes historiques sur la grille et elle s’est développée de manière impressionnante au cours des derniers mois.”

“Donc, l’opportunité de piloter pour Gildo PASTOR et Susie WOLFF en ce moment clé de l’histoire de l’équipe et du championnat est un privilège.”

“Le travail qui m’a été confié est très important, puisqu’’un ePrix de Formule E se déroule sur une journée (le samedi – entraînements, qualifications et course), l’équipe doit être préparée et dans la meilleure forme possible pour en tirer le meilleur parti.”

Pierre Gasly se dit prêt pour son nouveau challenge

Pierre Gasly assure qu’il se sent prêt à attaquer sa seconde saison en Formule 1 au volant de l’une des monoplaces les plus compétitives du plateau.

Le Français rejoindra l’équipe Red Bull Racing en 2019, où il fera équipe avec Max verstappen, alors qu’il remplacera le très charismatique Daniel Ricciardo.

“Je suis excité, je n’ai qu’une seule hâte, c’est que ça commence.” reconnait Pierre Gasly sur le plateau d’Infosport+ ce jeudi soir.

“C’est sûr que pour moi c’est un gros pas en avant dans ma carrière, mais c’est exactement là où je veux être.”

“Mes ambitions en Formule 1 sont forcément très élevées, et depuis que je suis tout petit, mon seul objectif est de devenir champion du monde de F1 un jour.”

“Je ne suis qu’au début de ma carrière, il va donc falloir que je continue de progresser, de me développer, de prendre de l’expérience. L’année prochaine ne sera que ma deuxième saison en Formule 1, donc je sais que j’ai beaucoup appris cette année et qu’il va falloir continuer l’année prochaine.”

“Mais être dans une voiture aussi compétitive, c’est vraiment un très beau challenge, ils ont été quatre fois champions du monde avec Sebastian Vettel. Je vais continuer de progresser, tout donner, et on verra ce qu’il est possible d’atteindre l’année prochaine.”

Concernant sa future collaboration avec son nouveau coéquipier, Max Verstappen, le pilote français assure qu’il “ne craint rien” et fait confiance à ses capacités d’adaptation pour 2019.

“Je ne crains rien, c’est à moi de faire ma place dans l’écurie. C’est sûr que Max a une forte personnalité, il est ancré dans l’équipe, il a un peu plus d’expérience que moi, il a plus d’expérience dans l’équipe. Il est la personne qu’il est, ce sera à moi de faire ma place dans l’équipe.”

“Je ne suis pas comme Daniel [Ricciardo], je suis quelqu’un de différent. Je ne suis pas comme Max, j’ai ma propre personnalité. Ce sera à moi de prendre le temps de faire ma place dans l’équipe.”

Jean Todt très critique avec la télévision allemande : “Trop de pubs pendant les GP”

Jean Todt, le président de la FIA, s’est montré très critique à l’égard de la chaîne de télévision allemande RTL, notamment en raison des trop nombreuses coupures pub lors de la retransmission des Grands Prix de Formule 1.

Jean Todt a révélé à Auto Bild qu’il avait regardé le dernier Grand Prix du Brésil depuis la demeure de son ami Michael Schumacher en Suisse, mais qu’il avait été choqué du trop grand nombre de coupures pub durant la course.

“En fait, je suis toujours très prudent lorsque je dis quelque chose, mais c’est vrai, j’ai regardé le Grand Prix du Brésil en Suisse chez Michael.” a déclaré Todt.

“J’étais vraiment frustré, parce que je ne comprenais plus rien au bout de cinq minutes. Quand je regarde une course, j’ai toujours un iPad à côté de moi avec tous les temps. C’est pourquoi la publicité ne me dérange pas beaucoup non plus.”

“Je comprends également que les radiodiffuseurs privés financent leurs reportages et que la procédure est conforme à la loi.”

“Mais j’aurais aimé une de ces petites fenêtres dans un coin où je ne manque pas complètement la scène de course. Si je vois une course, je veux aussi la comprendre.”

“Les journalistes et les commentateurs sont très compétents, et je ne voudrais pas les critiquer. Je sais à quel point ce travail est difficile. Je ne voudrais pas faire cela, et j’ai toujours conseillé à Michael de ne pas le faire.”

Selon la loi allemande, RTL peut diffuser jusqu’à 12 minutes de publicité par heure lors d’un Grand Prix.

Russell va se concentrer sur la remontée de Williams, pas sur Kubica

Le nouveau pilote Williams, George Russell, a déclaré que sa priorité dés le début de la saison prochaine consistera à aider l’équipe de Grove à remonter sur la grille plutôt que d’essayer de battre à tout prix son coéquipier Robert Kubica.

Russell entamera sa première saison en Formule 1 en 2019, débutant sa carrière en catégorie reine du sport automobile avec la troisième équipe la plus titrée de la F1, mais dont la performance s’est complètement effondrée au cours des deux dernières saisons.

Le champion 2018 de Formule 2 sait qu’il aura du pain sur la planche l’an prochain, alors qu’il devra aussi apprendre son nouveau métier tout en aidant Williams à sortir du marasme.

“Mon objectif principal est d’aider Williams à remonter sur la grille afin qu’elle revienne à sa place.” déclare le pilote britannique à Sky Sports News.

“Ni moi-même, ni Robert ne souhaitons nous disputer les 19e et 20e places sur la grille, notre objectif principal est donc de travailler ensemble pour faire avancer l’équipe.”

“Ensuite, lorsque les résultats commenceront à arriver, nous pourrons commencer à penser les uns aux autres.”

Le jeune Russell sait qu’il va devoir s’adapter rapidement à son nouvel environnement de travail, alors qu’il passe d’une équipe de Formule 2 composée d’une trentaine de personnes à une usine employant plus de 700 personnes.

“Je passe du temps avec l’équipe, je suis passé de 30 personnes en Formule 2 à 750 personnes chez Williams. Donc, je veux simplement connaître tout le monde, aller dans tous les départements et faire partie de l’équipe.”

Agag : “La saison cinq est un moment de vérité pour la Formule E”

Selon le fondateur et PDG de la Formule E, Alejandro Agag, une modernisation technologique et une implication accrue de la part des constructeurs impliquent que la Formule E va devoir faire face à sa plus grande saison cette année.

Le championnat de monoplaces 100% électriques débutera sa cinquième saison la semaine prochaine en Arabie Saoudite, alors qu’une série de changements significatifs seront présentés lors de cette première manche.

La nouvelle monoplace GEN2 fera ses grands débuts en course, alors qu’une nouvelle technologie de batterie permettra aux pilotes de parcourir la distance totale d’une course sans jamais devoir passer par les stands pour changer de véhicule, comme ce fut le cas dans les années précédentes.

La saison 5 verra également l’introduction d’un nouveau mode “d’attaque” stratégique, une fonctionnalité inspirée du célèbre jeu vidéo Mario Kart, et qui offrira un surcroît de puissance aux pilotes dans certaines zones spécifiques du circuit.

Enfin, après Nissan, Jaguar, BMW et Audi, Mercedes s’impliquera à son tour en Formule E au cours de la saison 2018/19 en s’associant à l’équipe HWA, une filiale du constructeur allemand, et qui devrait ressembler à une sorte de répétition générale avant son entrée officielle sur la grille avec Porsche en saison 6.

“Je pense que la saison 5 est la grande saison pour la Formule E.” déclare Agag à Reuters. “Je pense que la saison 5 est le moment de vérité pour la Formule E.”

“Désormais, les gens viennent [en Formule E] en supposant qu’il s’agisse d’une entreprise à long terme et qui jouera un rôle très important dans le sport et l’industrie automobile.”

“Nous ne pouvons pas échouer, nous avons de nouveaux fabricants, de nouveaux sponsors. C’est génial, mais cela signifie aussi plus de responsabilités.”

“Les voitures électriques vont aller de plus en plus vite, je pense que nous allons maintenant vers des batteries plus petites avec la même quantité de puissance et une charge ultra-rapide, donc peut-être un ou deux arrêts au stand lors des courses avec la troisième génération.”

“Cela signifiera moins de poids, encore plus de puissance, donc, beaucoup plus de performance. Je pense que les générations quatre et cinq peuvent être au niveau que les monoplaces de Formule 1.”

La FIA peaufine le règlement 2019 avec quelques ajustements

Le conseil mondial du sport automobile, qui a tenu sa dernière réunion de l’année ce mercredi à St Pétersbourg, a validé une série de mesure qui entreront en vigueur la saison prochaine en F1.

D’un point de vue sportif d’abord, les équipes auront désormais l’obligation de suivre toutes les procédures concernant le ravitaillement en essence des monoplaces lors des essais privés, exactement de la même manière que lors des week-ends de Grand Prix.

En 2019, les pilotes ne pourront pas se dépasser avant la ligne de départ/arrivée après une période sous voiture de sécurité, alors que jusqu’à présent, ils pouvaient se dépasser à partir du moment où ils avaient franchi la ligne de Safety Car, généralement située avant la grille de départ.

La FIA a également décidé de libérer les simulations par ordinateur de toutes restrictions, mais uniquement pour le développement des monoplaces de la saison 2021.

Notons également que les pénalités de grille multiples infligées aux pilotes devraient être mieux établies afin de simplifier la compréhension des grilles de départ.

Enfin, du point de vue technique, la FIA a décidé de relever de trois kilos le poids des monoplaces pour la saison 2019, passant de 740 kilos à 743 kilos.

Officiel : La FIA valide le calendrier 2018/19 de la Formule E

Au terme du dernier Conseil mondial du sport automobile qui s’est tenu ce mercredi à St Pétersbourg, la FIA a validé le calendrier définitif de la saison 5 de la Formule E.

La saison 5 de la catégorie 100% électrique de la FIA débutera le 15 décembre prochain à Riyad en Arabie Saoudite et se terminera à New-York le 14 juillet 2019 avec une double manche.

Notons que la Suisse accueillera cette année la onzième manche de la saison 5 dans la ville de Berne le 22 juin 2019, mais cette épreuve est encore soumise à approbation, tout comme le ePrix de Chine dans la ville de Sanya, ainsi que le ePrix du Chili.

15 décembre 2018 Arabie Saoudite Ad Diriyah
12 janvier 2019 Maroc Marrakech
26 janvier 2019 Chili Santiago du Chili *
16 février 2019 Mexique Mexico
10 mars 2019 Chine Hong Kong
23 mars 2019 Chine Sanya *
13 avril 2019 Italie Rome
27 avril 2019 France Paris
11 mai 2019 Monaco Monaco
25 mai 2019 Allemagne Berlin
22 juin 2019 Suisse Berne *
13 juillet 2019 Etats-Unis New York
14 juillet 2019 Etats-Unis New York

 

Officiel : Le calendrier 2019 validé par la FIA

Sous la présidence de Jean Todt, président de la FIA, et de Graham Stoker, vice-président de la FIA pour le sport, le Conseil mondial du sport automobile s’est réuni aujourd’hui à Saint-Pétersbourg lors de l’Assemblée générale annuelle de la FIA 2018 pour sa dernière réunion de l’année.

Lors de ce dernier Conseil mondial du sport automobile de l’année 2018, le calendrier définitif de la saison 2019 a été validé.

Constituée de 21 courses comme lors de la saison 2018, la saison 2019 débutera à Melbourne le 17 mars et se terminera à Abou Dhabi le 1er décembre.

Seul changement par rapport à la saison 2018, à la demande des équipes de F1, il n’y aura aucun enchaînement de trois courses en trois week-ends, comme ce fut le cas cette année.

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Pirelli ne se sent pas responsable du manque de spectacle en F1

Le manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli, estime que ses pneumatiques ne sont pas les seuls responsables du manque de spectacle en Formule 1.

Bien souvent, les fans ont tendance à pointer du doigt les pneus Pirelli pour justifier d’un manque de spectacle durant certaines courses, mais la firme italienne, qui doit impérativement respecter le cahier des charges fournit par la FIA, estime que c’est un mauvais procès qu’il lui est fait, et souligne que d’autres facteurs entrent en jeu durant les Grands Prix.

En effet, outre les stratégies d’arrêt au stand, les équipes doivent aussi respecter certaines limitations comme un nombre de moteurs limité ou encore une consommation de carburant extrêmement surveillée durant les courses.

Face à la difficulté de couvrir les 21 ou 22 secondes que coûte un arrêt, (les écuries) ont préféré ralentir les pilotes.” explique Mario Isola à nos confrères d’Auto Hebdo.

“Les pneus ne sont pas les seuls en cause, car il y a d’autres limitations comme le moteur, la consommation, etc… Personnellement, j’aurais aimé voir les pilotes attaquer plus.”

“La réglementation pourrait imposer deux arrêts minimum, mais il y aurait de fortes chances que tout le monde s’arrête au même tour. C’est un problème compliqué qu’il n’est pas simple d’appréhender.”

Chaque décision doit être évaluée avec précision. Nous avons eu des discussions avec les pilotes et les écuries à ce sujet, ainsi qu’avec la FIA et la FOM, mais personne n’a de solutions miracles…”

Zak Brown : “McLaren est sur le chemin de la guérison”

Zak Brown, le PDG de McLaren, admet que son équipe a souffert d’un tas de problèmes en interne au cours des dernières année, ce qui a certainement contribué au manque de compétitivité que connait McLaren depuis quatre ans.

L’équipe britannique stagne en fond de classement depuis 2015, et alors qu’elle a mis un terme à son partenariat avec Honda en fin d’année dernière, la saison 2018 n’a finalement pas été aussi bonne qu’espérée.

Le PDG de McLaren pointe du doigt plusieurs dysfonctionnements au sein même de la structure de l’équipe, mais l’Américain assure que McLaren est désormais sur la voie de la guérison pour 2019.

“Les problèmes rencontrés cette saison se préparaient depuis des années.” admet Zak Brown dans un entretien accordé à El Mundo Deportivo.

“Pour résumer, je pense que nous manquions de cohérence. Je ne veux viser personne, mais je pense que qu’il y a eu un manque de concentration sur tout ce qui a été fait au conseil d’administration : Investissements, fusions d’entreprises, changement de direction, changement de dirigeants, et finalement, manque d’attention.”

“C’est tout ça qui a créé des problèmes, ce qui s’est passé, c’est que les gens n’avaient pas d’objectifs clairs, aucune responsabilité.”

“Nous avons créé une mauvaise voiture pour 2018, notre entreprise a beaucoup de talents individuels, une centaine de personnes qui sont avec nous depuis 20 ans. Mais nous n’avons pas la structure adéquate, c’est ce que nous voulons corriger.”

“Nous sommes désormais sur le chemin de la guérison, et comme je l’ai dit aux gens de McLaren, le sentiment doit être bon avant d’avoir de bons résultats.”

“Le développement se passe bien, le travail d’équipe, la collaboration, la communication et les responsabilités. Tout ce qui nous manquait, nous l’avons désormais.”

“Mais jusqu’à ce que la nouvelle voiture soit en piste, les gens ne pourront pas voir les améliorations que nous avons apportées. Je pense que cette année a été le point le plus bas. Nous travaillons dur pour récupérer, mais cela prendra du temps.”

Officiel : L’écurie Renault change de nom

A compter du 4 décembre 2018, l’écurie Renault de Formule 1 [qui s’appelait jusqu’à aujourd’hui Renault Sport Formula One Team] change de nom pour s’appeler Renault F1 Team.

Cette dénomination plus simple et plus naturelle a vocation à renforcer l’expression du lien qui existe depuis plus de 40 ans entre Renault et la F1.

“Ce nouveau nom et ce nouveau logotype seront des atouts pour atteindre les objectifs stratégiques de développement de la notoriété et de l’image de la marque Renault par notre engagement en Formule 1, tout en continuant de soutenir tactiquement l’actualité produits de la gamme notamment dans le segment sportif.” peut-on lire dans le communiqué de presse envoyé par Renault.

Ce nouveau logotype est plus compact et plus lisible. Le losange, emblème de Renault y est directement associé sans séparation.

Officiel : Red Bull Racing prolonge son partenariat avec TAG Heuer

Après trois saisons de partenariat, l’équipe Red Bull Racing a prolongé son accord avec le fabricant de montres suisse TAG Heuer.

La marque TAG Heuer a une riche histoire dans le sport automobile, étant impliqué en Formule 1 depuis les années 1970 et continuant à être présent dans le sport avec l’équipe Red Bull Racing, elle est également partenaire officiel de la Formula E, du World Touring Car Championship et de l’Indy 500.

La relation de l’équipe Red Bull Racing avec TAG Heuer a débuté en 2016, la marque horlogère devenant le partenaire officiel de l’équipe en matière de désignation de moteur [pour ne pas avoir le badge Renault], son chronomètre officiel et son fournisseur officiel de montres.

Les voitures de l’équipe portent le nom TAG Heuer depuis, avec Max Verstappen et Daniel Ricciardo terminant récemment la saison 2018 à Abou Dhabi, au volant de l’Aston Martin Red Bull Racing TAG Heuer RB14.

Avec la confirmation de Honda comme fournisseur de moteurs pour l’équipe à partir de 2019, la relation évoluera dans les années à venir.

“Nous sommes ravis de confirmer l’extension de notre partenariat avec TAG Heuer. Au cours des trois dernières saisons, le nom TAG Heuer est devenu profondément lié aux efforts de l’équipe, grâce à la marque de nos unités motrices, ainsi qu’à la visibilité exceptionnelle de la société à l’échelle mondiale.” déclare Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

“Le nom TAG Heuer a un héritage exceptionnel en Formule 1, qui remonte à l’âge d’or des courses de grands prix, et nous sommes fiers de jouer un rôle dans cette histoire.”

“Je pense que l’équipe et TAG Heuer sont unis par un objectif commun – une quête incessante de précision et de perfection – et je suis impatient de poursuivre cette quête dans les années à venir.”

L’arrivée de Stroll chez Racing Point n’inquiète pas Sergio Perez

L’arrivée de Lance Stroll au sein de l’équipe Racing Point en 2019 [et qui va changer à nouveau de nom au cours de l’hiver] n’est pas un problème pour Sergio Perez.

Interrogé pour savoir s’il avait peur de perdre son statut de pilote numéro un au sein de l’équipe avec laquelle il court depuis maintenant six ans, Perez assure qu’il n’est pas inquiet concernant son statut de leader.

“Je ne pense pas, c’est dans l’Intérêt de toute l’équipe, y compris des propriétaires de l’équipe,  pour que cette équipe soit performante et que l’investissement réalisé soit une réussite.” répond Perez à Race Fans. “

“Nous avons donc besoin de deux voitures aussi fortes que possible, nous devons tous les deux travailler très fort, nous devons travailler ensemble pour essayer d’amener l’équipe aussi loin que possible, c’est donc dans l’intérêt de tous.”

“Nous sommes une équipe maintenant, et nous devons juste travailler en tant que tel.” conclut le pilote mexicain.

Rappelons que l’équipe Force India a été rachetée au cours de l’été dernier par un consortium canadien, dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll, qui n’est autre que le père de Lance Stroll.

Les dates des essais hivernaux 2019 et présentations des F1 2019 !

Alors que la saison 2018 est officiellement terminée, il est désormais venu le temps d’ajouter les principales dates de la saison 2019 à votre agenda, à commencer par les essais hivernaux.

Si la saison 2019 ne débutera pas avant le mois de mars à Melbourne en Australie, les monoplaces 2019 seront en piste bien avant lors des traditionnels essais hivernaux sur le circuit de Catalunya à Barcelone.

Comme les années précédentes, ces essais hivernaux seront scindés en deux parties, avec quatre journées lors de la première semaine et quatre autres journées lors de la seconde semaine.

A cette occasion, notez que F1only.fr couvrira les essais hivernaux 2019 en Live texte depuis Barcelone, une première depuis la création du site en 2016.

Dates des essais hivernaux 2019

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Résultats des essais hivernaux 2019

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Dates de présentation des F1 de la saison 2019

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Le père de Kubica voit le retour de son fils en F1 comme un vrai miracle

Artur Kubica, le papa de Robert Kubica, voit dans le retour de son fils sur la grille à partir de 2019 un vrai “miracle” compte tenu de l’épreuve que le pilote polonais a dû subir durant plusieurs années.

Robert Kubica, qui était pilote officiel Renault jusqu’en 2010, a dû stopper sa carrière de pilote de F1 après un terrible accident de Rallye survenu durant la pause hivernale avant la saison 2011.

Le Polonais a bien failli perdre sa main droite dans cet accident, mais finalement, après plusieurs interventions chirurgicales, ainsi qu’une très longue rééducation, Kubica a réussi à retrouver une grande partie de sa mobilité avec sa main droite.

Après plusieurs années loin de la Formule 1, Robert Kubica reviendra en 2019 en tant que pilote officiel pour l’équipe Williams, alors que le Polonais fait déjà partie de l’équipe depuis 2018, où il occupait le poste de pilote de développement.

“Si les miracles se produisent vraiment, alors oui, c’est un miracle.” déclare Artur Kubica à la télévision polonaise TVN24.

“C’était une lutte acharnée pour lui, je me souviens qu’après six mois, sa jambe s’était cicatrisée, mais il s’était fait une nouvelle fracture. De tels cas peuvent vous détruire psychologiquement.”

“Mais aujourd’hui, je suis heureux qu’il soit là où il se trouve, je suis très fier d’être son père.” conclut Kubica Sr.

Le professeur Mario Igor Rossello, le chirurgien qui a dirigé l’équipe qui a supervisé Kubica immédiatement après son tragique accident, se souvient de l’incertitude entourant la situation médicale du pilote polonais.

“Nous avons dû nous battre pour le maintenir en vie.” explique le professeur Rossello. “Le simple fait d’avoir pu sauver sa main fut une récompense supplémentaire.”