Chez Ferrari, Vasseur tape du poing sur la table avant le GP du Mexique

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, n’a pas du tout apprécié le fait que son équipe se soit trompée de stratégie sur la monoplace de Charles Leclerc dimanche dernier au Grand Prix des Etats-Unis, le Monégasque ayant été le seul pilote de la grille à ne faire qu’un seul arrêt en course lorsque les données préconisaient au moins deux arrêts.

Dimanche dernier à Austin, Charles Leclerc a été le seul pilote de la grille à être sur une stratégie à un seul arrêt, alors que tous les autres pilotes en ont fait au moins deux. Une stratégie qui a coûté cher au Monégasque qui s’est retrouvé en piste avec des pneus usés quand tous les pilotes autour de lui avaient encore du rythme. Sixième à l’arrivée de l’épreuve avant d’être finalement disqualifié pour une infraction technique (patin de contrôle trop usé), Leclerc ne cachait pas sa frustration devant les médias dimanche soir.

Il est assez clair que nous avions une stratégie différente de celle de tous les autres pilotes et cela n’a pas aidé.” a déclaré le pilote Ferrari à Austin.

Nous en parlons beaucoup. Mais si vous regardez la saison dans son ensemble, il y a eu de bonnes courses et dans certaines d’entre elles, nous n’avons pas fait les meilleurs choix.”

Mais honnêtement, je dirais que le plus gros problème, c’est que lorsque vous n’avez pas le rythme dans la voiture, surtout en course, quels que soient les choix que vous faites, ils semblent mauvais.”

C’est très facile à dire après coup. Aujourd’hui, c’était certainement l’une de ces journées où la stratégie n’était pas la bonne et nous devons comprendre pourquoi nos données disaient que les deux arrêts étaient très proche de l’arrêt unique et comprendre à partir de là.”

A la veille du Grand Prix du Mexique qui se dispute ce week-end du 27 au 29 octobre, Frederic Vasseur a mis en garde son équipe pour qu’une telle erreur ne se reproduise pas, le Français souhaitant voir ce week-end à Mexico “une équipe plus concentrée” sur un tracé où les stratégies joueront un rôle central plus que sur tout autre circuit du calendrier. 

“Nous avons quitté Austin avec un résultat différent de l’ordre d’arrivée passé le drapeau à damier, ce qui a permis à Carlos [Sainz] de monter sur le podium, bien mérité compte tenu de la manière dont il a géré sa course.” nous confie Vasseur à propos du Grand Prix des Etats-Unis.

“Cela nous a également permis de grappiller quelques points dans notre quête de la deuxième place au classement Constructeurs.”

“Cependant, au Mexique, je souhaite voir une équipe plus concentrée, car nous ne pouvons pas nous permettre de nous tromper dans la façon dont nous évaluons l’évolution de la course, comme ce fut le cas à Austin.”

“L’altitude au Mexique en fait une course unique, car elle influence divers aspects du comportement de la voiture, depuis les performances pures jusqu’à la gestion des pneus.”

“Cette épreuve se déroulant selon le calendrier traditionnel du week-end, nous pourrons effectuer tout le travail d’évaluation nécessaire au cours des trois séances d’essais libres et je pense que nous élaborerons des stratégies ciblées qui nous permettront de faire de notre mieux dans ce qui, sur papier, peut être une course assez compliquée.”

“Nous tous, Carlos et Charles inclus, devons être capables de saisir toutes les opportunités qui se présentent à nous.”

Avant le Grand Prix du Mexique, la Scuderia Ferrari occupe la troisième place au championnat constructeurs avec 22 points de retard sur Mercedes, alors qu’il ne reste que quatre courses à disputer.

Stella place Lando Norris au niveau de Schumacher et Alonso

Le directeur de McLaren, Andrea Stella, n’hésite plus à comparer Lando Norris à des champions du monde tels que Michael Schumacher ou Fernando Alonso, l’Italien ayant également reconnu que c’est désormais à McLaren de donner au Britannique une monoplace lui permettant d’atteindre le niveau de succès des deux pilotes cités précédemment. 

Andrea Stella, qui a été promu à son poste actuel de directeur chez McLaren avant la saison 2023, a été ingénieur performance chez Ferrari pour Michael Schumacher de 2002 jusqu’à sa première retraite en 2006. Après avoir fait de même pour le Finlandais Kimi Raikkonen de 2007 à 2008, avant de devenir l’ingénieur de course de Fernando Alonso entre 2010 et 2014.

S’exprimant récemment dans le podcast Beyond the Grid de la Formule 1, Stella a expliqué pourquoi il pense que Lando Norris a les capacités d’égaler le niveau de ces champions du monde une fois que McLaren lui aura fourni les outils nécessaires pour le faire.

“Je pense que les ingrédients pour que Lando puisse réussir, comme ces pilotes ont réussi [Schumacher et Alonso], sont en train d’être réunis.” a déclaré Andrea Stella.

“Quand on parle de vitesse naturelle, je pense que Lando peut rivaliser avec certains de ces grands noms comme Schumacher ou Fernando Alonso.”

“Le véritable facteur de réussite est de rendre l’engin de course de plus en plus grand, en créant autant d’adaptabilité que possible, car vous n’aurez jamais la voiture parfaite. Vous n’aurez jamais la situation parfaite, mais cela peut arriver.”

“Nous voulons réussir même s’il y a une probabilité de 50/50 d’y parvenir, alors vous voulez faire la différence grâce à votre amélioration continue, votre adaptabilité, votre compréhension de la situation mieux que vos concurrents et avec l’obtention d’un avantage concurrentiel.”

“Lando est définitivement sur une très bonne voie de ce point de vue, et je pense que la preuve est que dès que nous lui avons donné une voiture capable de concourir pour les podiums, il y est parvenu.”

“Il est clairement là. Je pense que c’est plutôt à nous maintenant de lui donner les moyens de capitaliser sur ses propres qualités.”

Lorsqu’on lui a demandé quelle caractéristique possède Norris qui fait de lui un si bon pilote, Stella a répondu : “Tout d’abord, Lando a cette caractéristique, comme certains autres pilotes de haut niveau avec lesquels j’ai eu la chance de travailler, qui est sa perception du temps qui est beaucoup zoomée.”

“Il parle de ce qui s’est passé en une demi-seconde comme si cela s’était produit en une heure. La capacité à percevoir et à isoler toutes les petites choses qui se produisent de son point de vue en tant que pilote, ou de ce qui se passe avec la voiture, est assez impressionnante.”

Au cours des quatre derniers Grands Prix disputés, Lando Norris est à chaque fois monté sur le podium, mais le Britannique est toujours à la recherche de sa première victoire en Formule 1, alors qu’il a disputé sa centième course à Austin avec McLaren.

Lance Stroll reconnaît une saison 2023 “mitigée”

Le Canadien Lance Stroll admet volontiers avoir connu une saison 2023 “mitigée” au volant de son Aston Martin, lui qui a inscrit 130 points de moins que son coéquipier depuis le début de l’année.

La saison 2023 de Lance Stroll a débuté de la pire des manières avec une blessure aux deux poignets quelques jours seulement avant le début des essais hivernaux à Bahreïn. Remplacé durant ces tests par le Brésilien Felipe Drugovich, Lance Stroll a finalement pu commencer sa saison 2023 lors de la première manche au Grand Prix de Bahreïn, bien que le pilote Aston Martin souffrait encore de ses deux poignets après une intervention chirurgicale.

Sixième à l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn malgré ses douleurs, Lance Stroll a ensuite connu son premier abandon de la saison en Arabie Saoudite en raison d’un problème mécanique, voyant à partir de ce moment-là son coéquipier Fernando Alonso prendre le large au championnat pilotes.

Lance Stroll brillera ensuite par son manque de performance et ses quelques erreurs de pilotage, notamment à Singapour où il a crashé sa monoplace en qualifications et n’a pas pu prendre le départ de la course le dimanche en raison des douleurs suite à cet accident.

Lorsqu’on lui demande de dresser un bilan de sa saison 2023, Lance Stroll – qui a marqué 53 points au championnat avant le Grand Prix du Mexique – a répondu : “Quand on le replace dans le contexte de l’histoire de l’équipe, je pense que cette saison a été solide.”

“Nous avons fait d’énormes progrès par rapport à l’année dernière ; l’équipe a fait un excellent travail en livrant une voiture qui a été capable de concourir à l’avant de la grille.”

“De mon côté, il y a eu des courses où j’ai été satisfait de mes performances et des courses où je pense que j’aurais pu tirer davantage de la voiture.” admet le Canadien.

“Ce sentiment n’est cependant pas toujours basé sur la position finale. Bahreïn est un bon exemple, tout le monde me félicitait d’avoir terminé sixième après avoir raté les essais avec deux poignets cassés, mais je suis reparti de la course en pensant que j’aurais pu terminer plus haut si j’avais mieux géré le pneu Medium.”

“À l’autre extrémité de l’échelle, alors que nous avons eu du mal avec la voiture dans la seconde moitié de la saison, il y a eu des courses dont j’étais satisfait mais pour lesquelles nous n’avons pas marqué de points. C’est comme ça qu’est la course parfois.”

“Cela a donc été une saison mitigée, mais de grands progrès ont été réalisés et le travail consiste maintenant à mettre en pratique nos apprentissages pour 2024.”

Alors qu’il ne reste que quatre Grands Prix à disputer avant la fin de la campagne 2023 et qu’il occupe la onzième place au championnat pilotes, Lance Stroll s’est fixé comme objectif pour cette fin d’année de marquer autant de points que possible afin de terminer 2023 sur une bonne note après avoir connu quelques courses difficiles depuis la rentrée des classes fin août.

“L’objectif est toujours d’en faire plus. Il nous reste quatre courses à disputer, dont un week-end de sprint, donc il y a encore beaucoup de points à gagner.” a ajouté Lance Stroll.

“Nous avons eu quelques courses difficiles depuis les vacances d’été, donc je serai heureux si nous pouvons terminer la saison avec de bonnes performances.”

Lawrence Stroll défend son fils

Récemment, le père de Lance Stroll, Lawrence Stroll – accessoirement propriétaire d’Aston Martin – a pris la défense de son fils en estimant que les difficultés rencontrées par Lance Stroll en Formule 1 cette saison sont à mettre sur le compte de “la malchance”, le milliardaire ne remettant absolument pas en cause le talent du Canadien.

Lance a mal commencé l’année avec les deux poignets cassés lors de la première demie-douzaine de courses, ce qui a été très difficile, mais il a fait un travail héroïque et il a eu beaucoup de malchance.” a déclaré Lawrence Stroll.

Il a connu neuf abandons en raison de panne moteur ou de problème d’aileron [au Grand Prix du Japon].”

Pour la moité des courses, cela n’a donc rien à voir avec ses propres capacités, il a juste eu beaucoup de malchance.” a t-il insisté.

Sergio Perez prêt pour son week-end “le plus important de la saison”

Le Mexicain Sergio Perez s’apprête à participer au week-end “le plus important de la saison” pour lui devant ses fans à Mexico auxquels le pilote Red Bull aimerait offrir une victoire ce dimanche.

Avec tout un peuple derrière lui, Sergio Perez espère bien pouvoir décrocher sa troisième victoire de la saison ce dimanche à domicile, mais le pilote Red Bull devra pour cela battre dans un premier temps son propre coéquipier Max Verstappen qui ne semble pas être prêt à lever le pied malgré son troisième titre mondial remporté depuis le Grand Prix du Qatar.

“Le Mexique est mon week-end le plus important de la saison et j’ai vraiment hâte.” a déclaré Sergio Perez à la veille de sa course à domicile.

“Nous avons fait de très bons progrès avec la voiture, mais nous n’avons pas pu montrer nos progrès à cause de mauvaises directions avec les réglages le week-end dernier [à Austin].”

“Je suis donc optimiste pour cette semaine, parce que nous savons quelle direction prendre maintenant. Donc, j’espère que nous pourrons le montrer.”

“J’ai hâte de disputer ma course à domicile. Le soutien à Austin était juste fou, donc je ne peux même pas imaginer à ça va ressembler au Mexique. Ça va être très spécial.”

Très sollicité depuis son arrivée au Mexique en début de la semaine, Sergio Perez pourra en effet compter sur le soutien de ses fans attendus en nombre ce week-end à Mexico où le pilote Red Bull essaiera de devenir le premier pilote mexicain vainqueur à domicile.

Avant le Grand Prix du Mexique, Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec 39 points d’avance sur Lewis Hamilton alors qu’il ne reste plus que quatre courses à disputer cette saison.

Esteban Ocon : “Nous n’avons pas réussi à atteindre les objectifs”

Après avoir subi son septième abandon de l’année dimanche dernier au Grand Prix des Etats-Unis à la suite d’un accrochage avec la McLaren d’Oscar Piastri en début de course, le Français Esteban Ocon espère bien pouvoir se rattraper dès ce week-end au Mexique, avant d’entamer les dernières manches d’une saison qu’il aimerait pouvoir terminer “en beauté”.

Dressant un premier bilan de sa campagne 2023, Esteban Ocon admet que Alpine n’a pas réussi à atteindre ses objectifs au cours d’une année marquée par plusieurs abandons de son côté du garage, ainsi que de nombreux changements en interne avec les départs simultanés de Laurent Rossi, Otmar Szafnauer, Alan Permane ou encore Pat Fry.

Avant le Grand Prix du Mexique, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec un retard de 136 points sur Aston Martin, alors qu’il ne reste plus que quatre Grands Prix à disputer. Dans le pire des scénarios, Alpine pourrait même voir Williams la rattraper avant la fin de l’année, puisque l’écurie de Grove n’est “qu’à” 74 points derrière.

“Il est évident que nous n’avons pas connu une campagne des plus fluides jusqu’ici.” nous confie Esteban Ocon à la veille du Grand Prix du Mexique, dix-neuvième manche du championnat du monde.

“Il y a eu des hauts et des bas et nous n’avons pas réussi à atteindre les objectifs ambitieux que nous nous étions fixés en début d’année.”

“Cela dit, nous sommes pleinement concentrés sur nous-mêmes et sur ce que nous devons faire pour terminer l’année en beauté.”

“Nous avons un package capable de finir dans les points à chaque course, et cest notre ambition pour les quatre dernières épreuves, à commencer par cette semaine à Mexico.”

A Mexico justement, Esteban Ocon visera donc les points ce week-end, bien que le Français est bien conscient que la piste mexicaine offre son lot de défis, notamment une adhérence très faible en raison de son altitude.

“L’équipe est affamée et motivée avant cette manche et nous travaillerons dur pour obtenir un bon résultat.” a ajouté le Français.

Le tracé est plaisant au volant et l’altitude de Mexico transforme complètement les sensations de la voiture par rapport aux autres tracés.”

“L’air se raréfie, ce qui modifie le comportement de la monoplace avec beaucoup moins d’adhérence et une course plus exigeante physiquement.”

“Nous sommes prêts à relever le défi et nous espérons réaliser un week-end solide.” conclut Esteban Ocon.

Avant le Grand Prix du Mexique, Esteban Ocon occupe la douzième place au championnat du monde des pilotes avec 44 points inscrits.

Comment la FIA réalise ses contrôles aléatoires en F1 ?

Après la disqualification de Lewis Hamilton et Charles Leclerc au Grand Prix des Etats-Unis le week-end dernier pour une infraction technique (patin de contrôle sous la monoplace trop usé après l’arrivée de l’épreuve), certains se sont demandés pourquoi seules les monoplaces d’Hamilton et Leclerc ont été contrôlées, ce qui est totalement faux puisque les commissaires ont également contrôlé le patin sur les monoplaces du vainqueur Max Verstappen et du pilote McLaren Lando Norris.

Pour rappel, lors de chaque week-end de Grand Prix, les délégués techniques de la FIA contrôlent de façon aléatoire plusieurs monoplaces de la grille, et bien que la grande majorité du temps, toutes les voitures sont jugées conformes, des violations des règles comme ce fut le cas à Austin sont occasionnellement constatées et signalées aux commissaires sportifs, qui décident alors des mesures appropriées à prendre.

Le processus de contrôle aléatoire mis en place par la FIA n’est pas nouveau et existe depuis de nombreuses années et vise à garantir le respect de la réglementation du fait que les équipes ne savent pas avant la course quelles zones spécifiques sur quelles voitures peuvent être examinées au-delà des contrôles standard effectués sur chaque voiture chaque week-end comme par exemple un échantillon de carburant prélevé après la course.

Cela signifie que, du point de vue des équipes, n’importe quelle partie de la voiture peut être vérifiée à tout moment, et les conséquences en cas de non-respect du règlement technique peuvent être graves et peuvent aller jusqu’à la disqualification comme ce fut le cas à Austin pour Hamilton et Leclerc.

Pour l’aider dans sa démarche, l’équipe technique F1 de la FIA possède une riche expérience, ainsi que des données provenant d’une pléthore de sources et de capteurs positionnés sur les monoplaces qui aident à éclairer les décisions sur les aspects de conformité qui pourraient être vérifiés. 

La FIA a-t-telle contrôlé d’autres F1 à Austin ? 

Afin de mettre un terme au débat, il est bon de préciser que la FIA a effectivement contrôlé l’usure du patin de contrôle de plusieurs monoplaces après l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis comme en atteste le document officiel ci-dessous publié par les commissaires de course et dans lequel on peut voir que les monoplaces de Max Verstappen, Charles Leclerc, Lewis Hamilton et Lando Norris ont été contrôlées concernant le patin de contrôle.

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Outre le contrôle de la planche située sous la monoplace, les commissaires ont également procédé aux contrôles d’autres éléments sur d’autres monoplaces comme par exemple des tests de flexion des ailerons sur les voitures de Max Verstappen, Guanyu Zhou ou encore Charles Leclerc. Des échantillons de carburant ont aussi été prélevés sur la monoplace de George Russell, celle d’Esteban Ocon ou encore celle de Kevin Magnussen, tandis que les logiciels dans les volants de toutes les monoplaces de la grille ont été “chéckés” (voir documents ci-dessous).

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Lors de la réalisation de ces tests, une énorme quantité de travail est effectuée dans le temps limité disponible après la fin d’un Grand Prix et avant que les voitures ne doivent être rendues à leurs équipes pour être démontées et transportées vers la course suivante.

Cependant, même si un large éventail de contrôles sont effectués, il est impossible de couvrir tous les paramètres de chaque voiture dans le peu de temps disponible – et cela est particulièrement vrai lors des week-ends de course consécutifs où les délais de transport doivent également être pris en compte.

C’est pourquoi le processus de sélection aléatoire d’un certain nombre de voitures pour les contrôles techniques d’après-course sur divers aspects de la réglementation est si précieux. Chaque équipe est consciente que la sélection est possible et comprend que les chances qu’un manquement à la conformité soit découvert sont fortes.

Des contrôles tout au long du week-end

Le processus de vérification technique ne se limite pas aux contrôles post-qualifications et après course. La FIA procède également à des examens supplémentaires entre les qualifications et la course, et outre le nombre de voitures sélectionnées pour les contrôles d’après-course, au moins une est sélectionnée dans le top dix final pour une analyse encore plus détaillée des composants internes, cette mesure ayant été mise en place il y a seulement quelques années.

Ces contrôles approfondis sont invasifs et nécessitent souvent le démontage de composants importants qui ne sont pas régulièrement vérifiés en raison du temps nécessaire à la réalisation de la procédure. Ce processus implique la comparaison des composants physiques avec les fichiers CAO que les équipes sont tenues de fournir à la FIA, ainsi que la vérification des données des équipes qui sont constamment surveillées par les ingénieurs logiciels de la FIA.

Un temps très limité…

Les monoplaces de Formule 1 étant devenues au fil des années de plus en plus complexes et le calendrier de plus en plus chargé, le travail de contrôle des officiels de la FIA a évidemment grandement évolué au cours de la dernière décennie pour constituer la méthode la plus stricte et la plus approfondie de surveillance des voitures. Le tout dans un environnement stressant, car le peu de temps disponible ne joue pas en la faveur de ces hommes et femmes avec des week-ends de Grand Prix qui s’enchaînent désormais à une vitesse folle….

Le bulletin météo complet pour le Grand Prix F1 du Mexique 2023

Après la course disputée le week-end dernier à Austin au Texas, la F1 atterrit à Mexico City en cette fin octobre à l’occasion de la dix-neuvième épreuve de la saison. Côté météo, les yeux évidemment sont rivés sur l’ouragan Otis qui a touché la côte Pacifique dans l’ouest du Mexique et la région d’Acapulco mercredi matin et qui continue sa route vers le nord tout en perdant beaucoup d’intensité. Dans ce contexte, il est important de faire le point sur les conditions météorologiques prévues pour ce week-end.

Construit en 1959 le circuit de l’autódromo Hermanos Rodríguez (nommé en hommage aux frères Ricardo et Pedro Rodríguez, deux pilotes mexicains qui ont marqué l’histoire de la Formule 1) a accueilli le Grand Prix du Mexique de Formule 1 à plusieurs reprises, entre 1963 et 1970, puis de 1986 à 1992. Il a fait son retour au calendrier en 2015 et depuis 2021, l’épreuve est connue sous la dénomination Grand Prix automobile de Mexico, nom officiel portant sur la ville hôte du circuit.

Le circuit, d’une longueur de 4.304 kilomètres et comptant 17 virages, a la particularité d’être niché 2 285 mètres d’altitude, ce qui rend la course plus difficile pour les pilotes mais aussi pour les moteurs. En effet, l’air est plus rare à cette altitude, ce qui réduit la puissance des moteurs à combustion et la performance aérodynamique des monoplaces.

Situation générale

L’ouragan Otis qui a touché terre dans la région d’Acapulco tôt mercredi matin s’est depuis considérablement affaibli et remonte vers le nord. A compter de vendredi, un petit anticyclone (1020 mb) se développe au nord de Mexico City et s’affaisse progressivement dès dimanche matin. Cette zone de haute pression va protéger la région du temps perturbé pour les trois prochains jours.

Vendredi 27 octobre – EL 1 et 2

Après une nuit orageuse, le temps s’éclaircit progressivement dès vendredi matin. Dans l’après-midi, le beau temps s’installe avec un ciel peu nuageux et un soleil bien présent (l’indice UV atteint 10). La température évolue entre 22°C pour la première séance d’essais libre et atteint 25°C pour la deuxième. En après-midi, il souffle une petite brise (5 à 15 km/h) du Nord-Est avec des rafales à 20 km/h.

Samedi 28 octobre – EL 3 et qualifications

Le temps agréable continue pour la journée de samedi avec un ciel clair et des températures similaires à la veille : entre 20°C pour la troisième séance d’essais libre du matin et 25°C pour la qualification de l’après-midi avec un taux d’hygrométrie proche de 30%.

Le vent du secteur Nord est toujours faible et ne devrait pas perturber le comportement des monoplaces et l’indice UV sera encore fort (proche de 11). Aucun risque de pluie.

Dimanche 29 octobre – La course

Pour la course dominicale dont le départ sera donné à 14h00 heure locale (21h00 heure de Paris nouvelle heure), ce sera toujours un temps sec et agréable. Le ciel sera peu nuageux et le thermomètre indiquera 25°C. Le vent orienté du Nord sera faible et soufflera entre 10 et 20 km/h.

Tout au long des 71 tours de l’épreuve, l’indice UV sera élevé (11) et la température de la piste mexicaine dépassera très probablement la barre des 40°C ce qui devrait influencer la stratégie des pneumatiques à utiliser. Rappelons à ce sujet que Pirelli met à disposition pour ce week-end, la gamme la plus tendre de son spectre à savoir le pneu dur (C3), le medium (C4) et le tendre (C5).

Comme pour tous les Grand-Prix, nous invitons nos fidèles lecteurs à consulter les prévisions disponibles pour ce week-end sur le site de notre partenaire météo Celinium. Vous y trouverez, heure par heure, les prévisions météo affinées incluant la couverture nuageuse, la température ainsi que la direction et la force du vent.

Sainz voit McLaren battre Ferrari pour la plupart des courses restantes

Carlos Sainz s’attend à voir l’équipe McLaren devancer la Scuderia Ferrari pour la plupart des courses restantes de la saison 2023 après les récents progrès réalisés par son ancien employeur, mais sans pour autant pouvoir se classer parmi les trois premiers au championnat constructeurs.

Avant le Grand Prix du Mexique qui se dispute ce week-end du 27 au 29 octobre, la Sucderia Ferrari occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs 2023 avec 80 points d’avance sur McLaren quatrième depuis le Grand Prix des Etats-Unis où l’équipe de Woking a dépassé Aston Martin.

S’exprimant avant le départ du Grand Prix des Etats-Unis où il a terminé troisième derrière la McLaren de Lando Norris, Carlos Sainz a déclaré aux journalistes qu’il s’attendait à ce que son ancienne équipe soit très compétitive pour la plupart des courses restantes de la saison mais que Ferrari arriverait tout de même à conserver son avantage au championnat.

“Je pense que si nous n’avons pas d’autres DNS (pas de départ comme ce fut le cas au Qatar pour Sainz) ou d’abandon, nous devrions pouvoir les garder derrière nous.” a déclaré Sainz à Austin.

“Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne vont pas nous battre. Je pense qu’ils vont nous battre dans la plupart des courses d’ici la fin de la saison si tout est aligné, car ils ont une voiture très rapide et ils semblent être les seuls à pouvoir rivaliser avec Red Bull à certains moments.”

Si l’on regarde les chiffres au cours des dernières courses disputées, McLaren a en effet décroché deux doubles podiums consécutifs au Japon et au Qatar et Lando Norris a terminé sur le podium à Austin pour une troisième fois d’affilée, alors que son coéquipier Oscar Piastri a dû abandonner après un accrochage avec l’Alpine d’Esteban Ocon.

Depuis le Grand Prix d’Autriche, McLaren est l’équipe de la grille qui a réalisé les plus grands progrès grâce à l’introduction d’une mise à jour majeure sur sa monoplace, permettant à ses deux pilotes de se battre à la régulière à l’avant de la grille. 

Plusieurs débutants en piste ce vendredi à Mexico

Ce vendredi lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, plusieurs débutants seront en piste au volant d’une Formule 1 dans le cadre des séances d’essais obligatoires pour les jeunes pilotes, afin de leur permettre d’acquérir de l’expérience.

Au total, cinq jeunes pilotes seront en piste en même temps ce vendredi lors des EL1 du Grand Prix du Mexique, dix-neuvième manche du championnat du monde 2023 : Jack Doohan, Frederik Vesti, Oliver Bearman, Théo Pourchaire et Isack Hadjar.

Jack Doohan sera au volant de l’Alpine A523 de Pierre Gasly ce vendredi à Mexico. L’Australien – âgé de 20 ans – compte déjà deux séances d’essais libres pour les rookies à son actif, puisqu’en 2022, il avait piloté la monoplace d’Alpine à Mexico et à Abou Dhabi.

Il possède une solide expérience avec des F1 après avoir régulièrement testé l’A521 victorieuse en Grand Prix. Menés dans le cadre de son programme de pilote réserviste, ces tests réalisés cette saison sur de nombreux tracés de Formule 1 ont été effectués en parallèle de son soutien à l’équipe de course Alpine au simulateur d’Enstone.

Oliver Bearman, membre de la Ferrari Driver Academy et pilote titulaire en Formule 2, fera ses débuts en Formule 1 avec l’équipe Haas lorsqu’il pilotera la VF-23 ce vendredi à Mexico. 

Le jeune britannique de 18 ans roule actuellement en Formule 2 pour l’équipe Prema Racing et occupe la sixième place du championnat avec quatre victoires à son actif cette saison. Bearman compte trois pole positions et un total de six podiums, la saison devant se terminer avec la 13e manche à Abou Dhabi sur le circuit de Yas Marina, parallèlement à la finale de la saison de Formule 1.

Frederik Vesti, pilote junior de l’équipe Mercedes, prendra le volant de la W14 de George Russell ce vendredi lors des EL1 du Grand Prix du Mexique. 

La Danois âgé de 21 ans, a déjà pu piloter une Formule 1 lors des tests d’après saison à Abou Dhabi à la fin de la saison dernière où il a bouclé 124 tours à bord de la W13. Il s’agira donc pour lui de sa deuxième expérience au volant d’une Formule 1 moderne.

Actuellement deuxième du championnat de Formule 2, Frederik Vesti en est à sa deuxième saison dans la catégorie et a remporté cette année quatre victoires et trois autres podiums, dont une victoire dans les rues de la Principauté de Monaco au mois de mai dernier. Vesti a rejoint le programme des pilotes juniors de l’équipe Mercedes en 2021 et est un ancien vainqueur du championnat d’Europe de Formule Régionale.

Isack Hadjar – actuellement quatorzième du championnat de Formule 2 et accessoirement pilote de réserve de l’équipe AlphaTauri en F1 – remplacera le Japonais Yuki Tsunoda lors des EL1 du Grand Prix du Mexique ce vendredi. 

En 2024, Isack Hadjar devrait toujours être pilote de réserve de l’écurie AlphaTauri, tout comme Liam Lawson qui a remplacé Daniel Ricciardo entre le Grand Prix des Pays-Bas et celui des Etats-Unis.

Théo Pourchaire – actuellement leader du championnat de Formule 2 et pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo en Formule 1 – remplacera ce vendredi à Mexico le Finlandais Valtteri Bottas. Le Français participera ce week-end à sa première séance d’essais officielle en Formule 1 cette saison, alors qu’il devrait être également en piste lors des EL1 à Abou Dhabi pour la dernière manche de l’année.

Programme et horaires du Grand Prix F1 du Mexique 2023

Dix-neuvième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1, le Grand Prix du Mexique se dispute du 27 au 29 octobre sur le tracé de Mexico et il s’agit d’un week-end “classique” (pas de course Sprint) avec trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.

Ce vendredi 27 octobre, la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique [EL1] est programmée à 20h30 (heure de Paris), alors que la deuxième séance d’essais libres [EL2] débute à 00h00 (heure de Paris).

Le samedi 28 octobre, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end à Mexico [EL3] est programmée à 19h30 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Mexique 2023 est programmée à 23h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 29 octobre, le départ du Grand Prix du Mexique est programmé à 21h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour une course de 71 tours sur le tracé de Mexico. 

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 27 octobre pour les premiers essais libres du GP du Mexique en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP F1 du Mexique 2023 

Vendredi 27 octobre : EL1 à 20h30 / EL2 à 00h00

Samedi 28 octobre : EL3 à 19h30 / Qualifications à 23h00

Dimanche 29 octobre : Départ du GP du Mexique à 21h00

Stroll valide les évolutions apportées par Aston Martin sur sa F1

Le Canadien Lance Stroll estime que l’équipe Aston Martin va “dans la bonne direction” avec les améliorations techniques introduites sur l’AMR23 le week-end dernier au Grand Prix des Etats-Unis où il a franchi la ligne d’arrivée en neuvième position avant d’être classé septième une fois la disqualification de Lewis Hamilton et Charles Leclerc annoncée.

A Austin, l’équipe Aston Martin a pris la décision (audacieuse) d’introduire un package de mises à jour sur sa monoplace alors qu’il s’agissait d’un week-end Sprint composé d’une seule séance d’essais libres d’une heure le vendredi. L’écurie basée à Silverstone avait donc très peu de temps pour pouvoir tester ses nouveautés techniques et les valider.

Le problème est que Lance Stroll a eu des soucis de surchauffe sur ses freins durant cette unique séance d’essais libres, forçant le pilote Aston Martin à rester un long moment au garage et à ne parcourir que cinq tours de piste avec sa monoplace évoluée.

Week-end Sprint oblige, les pilotes sont ensuite passés immédiatement en qualifications et la règle du Parc Fermé a été appliquée, ce qui veut dire que les équipes ne pouvaient plus toucher aux réglages des monoplaces sans risquer une pénalité sur la grille. 

“Apporter des mises à jour lors d’un week-end de sprint allait toujours présenter certains défis en raison du temps d’entraînement limité disponible, mais tout le monde a travaillé très dur pour préparer le package et, étant donné que nous nous dirigeons vers les dernières courses de la saison, nous voulions les monter sur la voiture le plus tôt possible.” nous confie Lance Stroll à propos du nouveau package de l’AMR23.

“Malheureusement, un problème de surchauffe lors des EL1 signifiait que je n’avais que cinq tours de roulage, nous sommes donc entrés en qualifications avec très peu de données pour aider à optimiser la voiture.”

Face à cette situation – et alors que Lance Stroll et Fernando Alonso étaient qualifiés en fond de grille à Austin – Aston Martin a pris la décision de briser la règle du Parc Fermé pour pouvoir modifier les réglages sur la monoplace de Stroll et revenir à une ancienne spécification [celle du Qatar] sur la monoplace de Fernando Alonso pour la course principale le dimanche. Cette décision a obligé les deux pilotes à prendre le départ du Grand Prix des Etats-Unis depuis la voie des stands.

Si Alonso a dû abandonner en raison de dégâts sur le plancher de sa monoplace, son coéquipier Lance Stroll a pu rallier l’arrivée dans les points en neuvième position, avant de remonter de deux rangs une fois la disqualification de Lewis Hamilton et Charles Leclerc prononcée par les commissaires de course.

Pour Lance Stroll donc, les évolutions techniques introduites par son équipe à Austin sur l’AMR23 ont bien fonctionné et le Canadien espère pouvoir le confirmer de nouveau ce week-end à Mexico sur un tracé bien différent de celui d’Austin.

Une fois que nous avons effectué ces changements, la voiture était bien meilleure à piloter et je pense que notre course de dimanche a vraiment démontré que les améliorations fonctionnaient.” a ajouté Lance Stroll.

“J’avais beaucoup plus d’adhérence, surtout dans les virages, et cela impliquait d’être capable de dépasser des voitures que nous avons eu du mal à dépasser lors des récents événements.”

“Je suis vraiment heureux [d’avoir marqué des points à Austin], d’autant plus que nous avons eu un vendredi et un samedi difficiles au COTA.”

“Nous savions que partir depuis la voie des stands – derrière les trois autres voitures qui faisaient la même chose [les deux Haas et l’Aston Martin d’Alonso] – allait nous donner un gros travail à faire en course, mais l’équipe a rapidement adopté un état d’esprit “rien à perdre, mais tout à gagner”, ce qui nous a donné un peu plus de liberté pour vraiment expérimenter les changements de configuration que nous avons apportés.”

Il y a certainement encore du travail d’optimisation à faire, et avoir plus de temps d’entraînement au Mexique y contribuera [week-end classique avec trois séances d’essais libres], mais je suis convaincu que nous allons dans la bonne direction.”

Avant le Grand Prix du Mexique, l’équipe Aston Martin occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec six points de retard sur McLaren.

Isack Hadjar excité et à la fois inquiet de piloter une F1 à Mexico

Ce vendredi, le franco-algérien Isack Hadjar pilotera pour la première fois de sa vie une monoplace de Formule 1 lors des EL1 du Grand Prix du Mexique dans le cadre des séances d’essais obligatoires réservées aux jeunes pilotes.

Isack Hadjar – actuellement quatorzième du championnat de Formule 2 et accessoirement pilote de réserve de l’équipe AlphaTauri en F1 – remplacera le Japonais Yuki Tsunoda lors des EL1 du Grand Prix du Mexique ce vendredi et admet avec une grande franchise qu’il est à la fois excité mais aussi inquiet à l’idée de prendre la piste pour la première fois au volant d’une telle machine.

“Je suis très excité à l’idée de piloter en EL1, mais en même temps, je suis un peu inquiet, car je n’ai jamais piloté une voiture de Formule 1.” nous confie Hadjar à la veille de son tout premier roulage lors d’un week-end de Grand Prix.

“Le faire pour la première fois lors d’une séance d’essais officiels d’un Grand Prix, c’est tout un exploit. L’équipe ne m’a pas fixé d’objectifs, donc je ne ressens pas de pression particulière et je pense que je suis aussi bien préparé que possible.”

Une grosse préparation…

Vous vous en doutez bien, on ne jette pas un jeune pilote pour la première fois au volant d’une Formule 1 sans un minimum de préparation et Hadjar a donc suivi au cours des dernières semaines une formation complète dans le simulateur de Red Bull et a déjà commencé à travailler avec son ingénieur d’un jour qui l’accompagnera pas à pas ce vendredi durant les EL1 à Mexico.

“Après que Daniel [Ricciardo] ait été blessé et que Liam [Lawson] soit intervenu, j’ai fait beaucoup plus de travail dans le simulateur pour aider les pilotes à se préparer, j’ai donc une bonne compréhension du fonctionnement de toutes les commandes du cockpit.”

“J’ai passé du temps à Faenza pour apprendre à connaître l’équipe, et l’ingénieur qui travaillera avec moi lors des EL1 était également avec moi lors de la simulation, donc nous nous connaissons déjà.”

Une piste difficile pour débuter…

La très haute altitude du tracé de Mexico (plus de 2000 mètres) a un effet négatif sur le comportement des monoplaces qui doivent rouler avec un maximum d’appuis, alors que le pilote au volant a l’impression de rouler avec une monoplace n’ayant quasiment pas d’appui (le même ressenti qu’à Monza). Par conséquent, débuter en Formule 1 sur ce tracé n’est pas sans risque pour les jeunes pilotes et Hadjar en est bien conscient.

“L’altitude au Mexique fait que c’est une piste inhabituelle sur laquelle rouler avec moins d’appuis que d’habitude, mais j’ai hâte de monter dans la voiture et de faire de mon mieux pour l’équipe.” a ajouté Hadjar.

“Depuis que j’ai commencé le karting quand j’étais jeune, je rêvais d’être en Formule 1 et je tiens à remercier la Scuderia AlphaTauri et Red Bull de m’avoir donné cette belle opportunité.” a t-il conclu.

Théo Pourchaire au volant de l’Alfa Romeo en EL1 à Mexico

Le Français Théo Pourchaire – actuellement leader du championnat de Formule 2 et accessoirement pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo en F1 – sera en piste ce vendredi lors des EL1 du Grand Prix du Mexique, le Français participant à sa première séance d’essais officielle de l’année en catégorie reine.

Théo Pourchaire prendra les commandes de la monoplace de Valtteri Bottas ce vendredi à Mexico lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique où il aidera Alfa Romeo en suivant un programme bien précis, toujours dans le cadre des séances d’essais obligatoires pour les jeunes pilotes imposées aux équipes de la grille.

“Le week-end du Grand Prix du Mexique sera l’occasion pour le pilote de réserve Alfa Rome, Théo Pourchaire, de participer à sa première séance d’essais libres de la saison, en prenant le volant de la voiture de Valtteri [Bottas] lors de la première heure de piste vendredi.” a confirmé l’équipe basée à Hinwill.

Le Français ne sera d’ailleurs pas le seul débutant en piste ce vendredi, puisque Alpine, AlphaTauri, Haas et aussi Mercedes feront rouler de jeunes pilotes lors des essais libres 1 à Mexico.

Nous vous rappelons que vous pourrez suivre en direct toutes les séances de roulage du week-end sur notre site en vous rendant sur notre Live Center accessible à cette adresse.

Hamilton après sa disqualification : “Nous pouvons être satisfaits de beaucoup de choses”

Après le Grand Prix des Etats-Unis où il a franchi la ligne d’arrivée en deuxième position avant d’être disqualifié quelques heures plus tard, Lewis Hamilton s’est montré très enthousiaste face aux progrès réalisés par son équipe Mercedes, notamment grâce à l’introduction d’un nouveau plancher sur la W14.

S’exprimant ce dimanche soir à Austin après avoir été informé de sa disqualification des résultats du Grand Prix des Etats-Unis en raison d’une infraction technique, le septuple champion du monde était évidemment très déçu de la décision des commissaires de course, mais le Britannique estime que cela n’enlève rien aux progrès réalisés par son équipe tout au long du week-end et que Mercedes va désormais dans la bonne direction en vue du développement de la future W15 de la saison 2024.

“Il y a eu tellement de travail pour apporter cette amélioration ici [le nouveau plancher] et cela a été difficile après la dernière course au Qatar [il a abandonné au premier tour après un accrochage avec son coéquipier].” a déclaré Lewis Hamilton dimanche soir à Austin.

“J’ai vraiment eu l’impression d’avoir laissé tomber l’équipe, donc j’ai dû passer par tout un processus très profond pour revenir ici [à Austin].”

“C’est une de ces expériences du type : “Ce n’est pas comme ça que l’on tombe, c’est comme ça qu’on se relève”. Je suis arrivé ici avec l’envie de me battre et je suis vraiment content de ma performance.”

“Dans l’ensemble, nos performances n’étaient pas optimales [à Austin], mais nous avions un bon rythme et je me sentais bien dans la voiture.”

“C’était difficile de courir avec ceux qui m’entouraient parce qu’ils étaient vraiment très rapides, mais nous pouvons être satisfaits de beaucoup de choses.”

“Je me sens positif à mesure que nous avançons, même si en réfléchissant, nous aurions pu gagner [à Austin]. C’est bien sûr décevant d’être disqualifié après la course, mais cela n’enlève rien aux progrès que nous avons réalisé ce week-end.”

Après le Grand Prix des Etats-Unis, Lewis Hamilton occupe toujours la troisième place au championnat du monde des pilotes avec 39 points de retard sur Sergio Perez, alors qu’il ne reste que quatre Grands Prix à disputer dont une course Sprint au Brésil.

Pirelli a choisi ses pneus les plus Tendres pour Mexico

Pour le Grand Prix du Mexique qui se dispute ce week-end du 27 au 29 octobre, Pirelli a choisi de mettre à disposition des équipes des pneumatiques un cran plus tendres que lors de l’édition précédente, ce qui devrait conduire à une plus grande variété de choix stratégiques.

L’asphalte du tracé de Mexico étant peu abrasif et le stress sur les pneumatiques assez faible, Pirelli a opté cette année pour un choix de gommes plus Tendres par rapport à l’édition 2022 du Grand Prix du Mexique avec les C3, C4 et C5 disponibles pour tous les pilotes ce week-end.

En parallèle du programme habituel lors des deux séances d’essais libres du vendredi, les équipes auront également à leur disposition deux sets prototypes du pneumatique C4 qui pourrait être utilisé lors de la saison 2024. 

“Cette année, , nous avons décidé d’apporter au Mexique le trio de composés secs les plus tendres (C3, C4 et C5) disponibles. C’était un choix mûrement réfléchi, tant sur la base de l’expérience de l’année dernière que sur les simulations que les équipes nous ont fournies comme toujours.” nous confie Mario Isola, directeur de Pirelli, à la veille du Grand Prix du Mexique.

“Cela devrait conduire à une plus grande variété des choix stratégiques en course, ouvrant la possibilité d’effectuer deux arrêts : en 2022, lorsque les composés choisis étaient les C2, C3 et C4, la quasi-totalité des pilotes n’ont effectué qu’un seul arrêt aux stands, privilégiant une combinaison entre Tendres et Mediums.”

“L’événement de Mexico nous offrira également l’opportunité de faire évaluer par toutes les équipes une variante du C4. Lors des deux heures d’essais libres de vendredi, tous les pilotes disposeront de deux séries de prototypes de ce nouveau composé qu’ils pourront utiliser à leur guise.”

“Une fois les données analysées, nous déciderons d’approuver ou non l’utilisation de cette version en 2024.” conclut l’Italien.

Les données Pirelli pour le GP du Mexique

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Isack Hadjar au volant de l’AlphaTauri ce vendredi à Mexico

Le franco-algérien Isack Hadjar prendra les commandes de l’AlphaTauri ce vendredi dans le cadre de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, dix-neuvième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1.

Isack Hadjar – actuellement quatorzième du championnat de Formule 2 et accessoirement pilote de réserve de l’équipe AlphaTauri en F1 – remplacera le Japonais Yuki Tsunoda lors des EL1 du Grand Prix du Mexique ce vendredi. Tsunoda pour sa part débutera donc son week-end lors de la deuxième séance d’essais libres disputée plus tard dans la journée.

Hadjar a récemment découvert pour la première fois comment les équipes de Formule 1 abordent un week-end de Grand Prix après avoir passé tout un week-end dans le garage Red Bull à Singapour où l’équipe de Milton Keynes a connu son pire week-end de l’année, avant de passer dans le garage AlphaTauri à Suzuka.

En plus de son temps passé dans les garages, Isack Hadjar a également fait un travail de préparation dans le simulateur avec Liam Lawson et Yuki Tsunoda en vue de son roulage ce vendredi en essais libres.

En 2024, Isack Hadjar devrait toujours être pilote de réserve de l’écurie AlphaTauri, tout comme Liam Lawson qui a remplacé Daniel Ricciardo entre le Grand Prix des Pays-Bas et celui des Etats-Unis.

Mercedes F1 confirme “un pas en avant” avec sa dernière mise à jour

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, confirme que la mise à niveau introduite sur la W14 à Austin – qui comprenait notamment un nouveau plancher – a fonctionné comme prévu le week-end dernier, ce qui est très positif pour la suite du développement de la future W15 de la saison 2024.

Au Grand Prix des Etats-Unis dimanche dernier, Lewis Hamilton a été en mesure de se battre pour un podium au volant d’une Mercedes très compétitive sur le tracé d’Austin, le Britannique franchissant la ligne d’arrivée en deuxième position derrière la Red Bull de Max Verstappen.

Cependant, après l’arrivée les commissaires de course ont disqualifié le septuple champion du monde en raison d’une infraction technique (patin de contrôle trop usé sous la voiture), ce qui veut dire que le Britannique n’a pas marqué le moindre point le dimanche lors de la course principale malgré sa prestation.

Bien que la disqualification de Lewis Hamilton a été un coup dur pour Mercedes, Toto Wolff pour sa part préfère tourner la page immédiatement et veut garder en tête le fait que les évolutions techniques montées sur la W14 le week-end dernier à Austin ont fonctionné comme prévu.

“Austin a été un week-end de sentiments mitigés. Le point positif est que la mise à niveau semble nous avoir fait faire un pas en avant en termes de performances.” nous confie Toto Wolff à la veille du Grand Prix du Mexique programmé ce week-end du 27 au 29 octobre.

“Notre rythme a été soutenu tout le week-end et c’était encourageant de se battre pour la victoire. Le point négatif était bien sûr de ne pas avoir su capitaliser sur notre rythme avec le résultat. Perdre un podium fait mal et ce n’est pas une position dans laquelle nous voulons nous retrouver.”

“Les complexités d’un week-end de Sprint et un circuit bosselé nous ont surpris. Mais les règles restent les règles. Nous en tirerons des leçons et nous améliorerons. Nous passons maintenant la prochaine course.”

Cap sur Mexico 

A Mexico, Mercedes cherchera à confirmer ses récents progrès sur un tracé bien différent de celui d’Austin, notamment parce que la piste mexicaine est située à plus de 2000 mètres d’altitude, ce qui en fait le tracé le plus haut du calendrier.

“Le Mexique est toujours un week-end passionnant. Les fans sont super passionnés et énergiques. Le lieu présente également un défi unique avec la haute altitude.” a ajouté Wolff.

“Cela a un impact majeur sur la façon dont nous pilotons la voiture, et trouver la solution optimale est toujours un défi.”

“Ce sera également un bon test de notre package de mise à niveau ; voir comment il se comporte sur un circuit aux caractéristiques très différentes. Cela sera utile pour notre apprentissage et notre développement continus pour la W15.”

Avant le Grand Prix du Mexique, Mercedes occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 22 points d’avance sur la Scuderia Ferrari. 

Tsunoda a frôlé l’arrêt cardiaque quand son équipe l’a rappelé au stand à Austin

Le pilote AlphaTauri Yuki Tsunoda a admis qu’il a bien failli avoir une crise cardiaque lorsque son équipe l’a appelé pour rentrer au stand dans l’avant-dernier tour du Grand Prix des Etats-Unis, alors que le Japonais était dixième.

Dimanche dernier à Austin, Tsunoda a pris le départ du Grand Prix des Etats-Unis depuis la onzième place sur la grille et a pu profiter rapidement de l’abandon d’Oscar Piastri et celui d’Esteban Ocon pour rentrer dans le top dix. Bien ancré à cette position, le Japonais allait entamer les derniers kilomètres de course quand son ingénieur lui a demandé de rentrer immédiatement dans la voie des stands.

Le Japonais s’est alors exécuté et il aura fallu un peu de temps à son ingénieur pour lui dire que des pneus Tendres allaient être montés sur sa monoplace pour tenter de décrocher le meilleur tour en piste afin d’obtenir le point bonus.

“J’ai failli avoir un arrêt cardiaque quand ils m’ont appelé au stand, parce que je pensais qu’il y avait un problème, mais ils m’ont dit que nous allions tenter le tour le plus rapide avec les pneus Tendres.” a expliqué Tsunoda dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis.

“C’était la première fois que je tentais de réaliser le tour le plus rapide dans le dernier tour de course, et je dois dire que j’ai vraiment apprécié.”

Revenant sur la performance globale de son équipe, Tsunoda ne cachait pas sa joie de pouvoir entrer dans les points pour une troisième fois consécutive à Austin, le Japonais admettant également que l’abandon de Fernando Alonso en fin de course l’a bien aidé.

“C’était une bonne course pour moi, je suis content. Marquer des points ici trois fois de suite est incroyable, surtout devant les fans d’Austin.” a ajouté le pilote AlphaTauri.

“Tout le monde à l’usine, à Faenza et Bicester, et sur la piste, travaille très dur, et c’est agréable de voir que les améliorations qu’ils apportent semblent bien fonctionner, et nous réduisons l’écart pour nous battre pour la 10e place.”

“Nous avons eu un peu de chance avec Fernando (Alonso) à la fin, mais nous avons maximisé la performance car si nous n’avions pas roulé comme ça, nous n’aurions pas pu en profiter et marquer des points.”

Classé dixième, Yuki Tsunoda a bien décroché le meilleur tour en course à Austin et a donc empoché le point bonus, avant d’être finalement classé huitième de l’épreuve suite à la disqualification de Lewis Hamilton et Charles Leclerc pour une infraction technique.

Après le Grand Prix des Etats-Unis, l’équipe AlphaTauri est toujours lanterne rouge du championnat du monde des constructeurs avec dix points inscrits depuis le début de la saison, soit deux de moins que Haas et six de moins que Alfa Romeo.

Alpine F1 recrute un nouveau directeur technique pour son département moteur

L’équipe Alpine F1 a recruté Eric Meignan en tant que nouveau directeur technique moteur afin de superviser leur département de groupes motopropulseurs à l’usine de Viry-Châtillon en France. 

Après avoir quitté son poste de chef de département chez Ferrari à Maranello (poste occupé entre 2020 et 2023), Eric Meignan a commencé à travailler chez Alpine plus tôt ce mois-ci selon une information rapportée en premier par le site de la Formule 1 et que F1only.fr est en mesure de confirmer. Avant Ferrari, Eric Meignan a également passé quelques temps en tant qu’ingénieur en chef chez Mercedes HPP (le département moteur de Mercedes).

Chez Alpine, Meignan prendra en charge la gestion quotidienne de la division groupes motopropulseurs, rapportant directement à Bruno Famin, responsable de toutes les activités de sport automobile d’Alpine et actuellement directeur de l’équipe de F1 par intérim.

“Nous pouvons confirmer qu’Eric Meignan a rejoint l’équipe en tant que directeur technique de Viry, rapportant à Bruno Famin.” a déclaré un porte parole d’Alpine à Formula1.com.

“Il apporte avec lui une richesse d’expérience et d’expertise et supervisera le développement du PU d’Alpine, avec un accent particulier sur la réglementation 2026.”

L’arrivée de Meignan donne à Famin plus de capacité pour se concentrer sur le plan stratégique d’Alpine, alors qu’il cherche à reconstruire le côté Formule 1 de l’entreprise après une série de changements en interne depuis le début de l’année avec les départs simultanés de Otmar Zafnauer, Pat Fry, Alan Permane ou encore Laurent Rossi.

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Les vastes responsabilités de Famin incluent celle de directeur d’équipe par intérim tandis que Julian Rouse a été nommé directeur sportif par intérim et Matt Harman à la tête de l’équipe technique. On ne sait pas encore à quel moment Alpine annoncera l’identité de son nouveau directeur d’équipe. 

L’Indien Kush Maini rejoint l’Alpine Academy

Alpine a annoncé l’arrivée de l’Indien Kush Maini, pilote en championnat de Formule 2, dans les rangs de l’Alpine Academy.

Nouvelle recrue du programme de développement de jeunes pilotes de l’équipe, Kush Maini bénéficiera des conseils et du soutien du personnel de l’Academy et d’Alpine F1 Team au sens large. L’Indien aura également accès aux installations de pointe de l’écurie sur son site dédié à la Formule 1 à Enstone au Royaume-Uni.

Cette année, Kush Maini dispute sa première campagne en championnat de Formule 2 avec Campos Racing. Il y a signé son premier podium avec une troisième place lors de la course Sprint en Australie et son meilleur résultat en qualifications est une deuxième position obtenue à Silverstone. Le natif de Bangalore pointe actuellement aux portes du top dix du classement général après s’être classé à onze reprises dans les points cette saison. 

Le pilote âgé de vingt-trois ans intégrera le vivier de l’Alpine Academy, aux côtés notamment du réserviste Alpine Jack Doohan et de Victor Martins, champion de Formule 3 en 2022.

Je suis vraiment ravi de rejoindre l’Alpine Academy ! S’associer à une équipe du calibre d’Alpine F1 Team est un rêve qui devient réalité.” a déclaré Kush Maini.

“Je peux apprendre et grandir auprès d’eux pour avoir l’espoir d’être un jour prêt à franchir la dernière marche vers la Formule 1. Un immense merci à Alpine de croire en moi en m’offrant cette opportunité.”

Nous sommes heureux d’accueillir Kush au sein de l’Alpine Academy.” a ajouté Julian Rousse, directeur sportif par intérim d’Alpine F1.

“C’est un jeune talent dont nous sommes convaincus du fort potentiel et il sera un grand atout pour notre programme de développement de pilotes.”

“L’Alpine Academy entamera sa neuvième année en 2024 et compte actuellement neuf pilotes de huit nationalités, tous répartis dans quatre catégories différentes allant du championnat de Formule 2 au karting européen.”

“L’expansion continue du vivier de l’Academy s’effectue parallèlement à celle de nos installations d’Enstone avec le développement en cours de notre nouveau centre ultramoderne d’entraînement et d’essais, l’AHPC.”