Alpine avec des mises à jour à Bakou et Miami sur sa F1

L’équipe Alpine s’apprête à introduire sur sa monoplace une première mise à jour « importante » lors du week-end du Grand Prix d’Azerbaïdjan, quatrième manche de la saison 2023 de F1, qui se déroule du 28 au 30 avril à Bakou.

Après un début de saison compliqué, l’écurie du constructeur français ne se laisse pas abattre et travaille d’arrache-pied pour pouvoir introduire à Bakou une mise à jour importante sur l’A523, ce qui devrait lui permettre d’aller se battre avec McLaren ou Mercedes [qui auront elles aussi des mises à jour] selon le directeur d’Alpine.

« Nous pensons pouvoir nous battre avec eux [Mercedes et McLaren]. Nous aurons également une mise à jour importante à venir pour Bakou, puis quelques petites choses supplémentaires une semaine plus tard à Miami. » confie Otmar Szafnauer.

« Nous continuons donc à pousser pour introduire des mises à jour. Mais l’important est qu’elles fonctionnent toutes lorsque nous les mettrons sur la voiture et que nous ayons une bonne corrélation avec nos outils de simulation. »

« Nous avons eu une bonne corrélation l’année dernière, et si cela continue, si nous continuons à apporter des mises à jour, nous serons dans ce combat du développement avec les autres autour de nous. »

« Nous allons nous développer au rythme le plus élevé possible pour notre équipe. Si je regarde en arrière, notre rythme de développement était bon l’an dernier, et je pense que nous pouvons continuer comme ça cette année. »

« Je pense que l’on devrait, au fil de l’année, se rapprocher [de Mercedes]. Mais nous savons tous que tout est relatif, car je sais ce qui nous attend, mais je ne sais pas ce qu’ils ont à venir. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, les équipes ont le droit pour la première fois à une pause printanière de trois semaines en raison de l’annulation pour la quatrième année consécutive du Grand Prix de Chine. Ce temps supplémentaire permet donc aux équipes de fabriquer diverses pièces de rechange en vue du week-end de course Sprint programmé à Bakou fin avril.

« Cette pause n’était pas prévue, mais elle est la bienvenue à la fois pour fabriquer de nombreuses pièces pour la voiture, des pièces de rechange, ainsi que les développements que nous apporterons. » a ajouté Szafnauer.

« Vous savez, cela demande un énorme effort pour fabriquer suffisamment de pièces, donc cela [la pause] nous aide vraiment. Cette pause nous permet également de planifier d’autres mises à niveau que nous pouvons trouver grâce aux outils de simulation, et en sachant qu’il y a cette pause, vous les planifiez différemment. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec huit points inscrits depuis le début de l’année. A Bakou, Alpine abandonnera également la livrée rose de sa monoplace utilisée seulement pour les trois premières courses de l’année.

Alpine se débarrasse de la livrée rose de sa F1

Comme l’an dernier, Alpine a dévoilé cet hiver deux livrées de sa monoplace; une rose pour marquer son partenariat avec son sponsor principal BWT et une bleue agrémentée de touches de rose. Selon le contrat signé avec BWT, la livrée rose devait être utilisée uniquement pour les trois premières manches de l’année, soit à Bahreïn, en Arabie Saoudite et en Australie.

A partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan donc, pour le plus grand bonheur des fans de la marque l’Alpine A523 retrouvera sa livrée bleue (la même que celle de la photo d’illustration) et c’est cette livrée qui sera utilisée par l’équipe pour le reste de la saison 2023.

Jusqu’à présent, la livrée rose de l’A523 n’a pas porté beaucoup de chance à Alpine qui occupe avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points marqués en trois courses.

Le dernier Grand Prix disputé en Australie s’est terminé par un double abandon pour Alpine qui a vu ses deux pilotes se percuter dans les derniers tours de la course. Esteban Ocon et Pierre Gasly n’ont donc marqué aucun point à Melbourne, alors que les deux Français se trouvaient dans le top dix avant leur crash.

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Alpine retrouvera donc ses vraies couleurs, tandis qu’une mise à jour « importante » sera introduite sur l’A523 a déjà confirmé le directeur de l’écurie, Otmar Szafnauer.

« Nous allons continuer d’avancer et ces moments difficiles ne feront que souder encore plus l’équipe. Nous avons déjà hâte d’être à Bakou, où une évolution importante est prévue. » a déclaré l’Américain après le GP d’Australie.

Pirelli va tester des pneus sans couverture chauffante

Alors que les couvertures chauffantes en F1 doivent logiquement disparaître à partir de la saison 2024, notamment parce que ces accessoires vont à l’encontre des objectifs climatiques de la Formule 1 et représentent également une dépense non négligeable pour les équipes, Pirelli continue de travailler pour développer un pneumatique capable de fonctionner immédiatement sans avoir été chauffé au préalable.

La disparition des couvertures chauffantes en Formule 1 est « progressive », les équipes, Pirelli et la FIA s’étant mis d’accord sur un plan en « plusieurs étapes » avant leur interdiction pour la saison 2024.

Ainsi depuis le début de la saison 2021, la température maximale des couvertures chauffantes a été limitée à 100° à l’avant et 80° à l’arrière, alors qu’en 2022 la température maximale autorisée a chuté à 70° pour les pneus avant et arrière, tandis que cette température est limitée à seulement 50° en 2023.

Lorsqu’on demande au patron de Pirelli, Mario Isola, si les travaux avancent bien en vue de l’interdiction des couvertures chauffantes en 2024, l’Italien a expliqué que des tests privés allaient avoir lieu juste après le Grand Prix d’Espagne sur le tracé de Barcelone avec – pour la première fois – l’utilisation de pneumatiques non chauffés.

« C’est un défi, c’est un gros défi sur le plan technique. Mais nous ferons tout notre possible pour réussir ce défi. » nous explique Mario Isola.

« Nous savons à quel point il est important d’aller dans cette direction de la durabilité, et nous travaillons sur les pneus slicks, et après la course de Barcelone, nous aurons une prochaine séance d’essais où – pour la première fois – la ligne de base sera un pneu sans couverture. »

« Nous sommes donc sur ce chemin, mais comme je l’ai déjà dit, nous devons attendre et voir ce qui va se passer à ce sujet. »

Ce test sur le circuit de Barcelone est programmé après le Grand Prix d’Espagne qui sera disputé le 4 juin. Il y a aura ensuite des tests sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni. Après ce test, la décision sera prise si oui ou non les couvertures chauffantes seront interdites en Formule 1.

« Il est prévu d’avoir une réunion avec toutes les parties prenantes après le test à Silverstone, pour partager les résultats et voir si nous pouvons y parvenir d’ici la fin de l’année. » confirme Isola.

Pour rappel : l’interdiction des couvertures chauffantes en Formule 1 a été repoussée de quelques années car l’introduction des nouvelles réglementations en 2022 en parallèle du bannissement des couvertures chauffantes aurait rendu la tâche trop compliquée à Pirelli qui aurait eu alors trop de nouveaux paramètres à prendre en compte.

Las Vegas vise une fin de chantier un mois avant le GP de F1

Alors que le Grand Prix de Las Vegas est programmé au mois de novembre 2023 (du 16 au 18 novembre), les organisateurs sont lancés dans une course contre la montre pour construire de toute pièce l’énorme bâtiment qui servira de paddock à la Formule 1.

Lors d’une récente visite du chantier de construction, le chef de projet Terry Miller a déclaré que l’objectif était de terminer les travaux en octobre 2023, laissant peu de marge d’erreur avec la course inaugurale programmée un mois plus tard sur le Strip de Las Vegas.

« Les plans prévoient que la structure du paddock de 300 000 pieds carrés sera achevée vers le début du mois d’octobre. » selon Terry Miller de Miller, qui dirige la construction du bâtiment du paddock, cité par le Las Vegas Review Journal.

« Nous respectons le calendrier et nous prévoyons que le projet sera terminé d’ici la fin septembre, le premier octobre pour notre emménagement initial. La seule structure permanente est le bâtiment du paddock. Tout le reste sera temporaire. »

Pour être sûr d’arriver à terminer les travaux dans les temps, un roulement a été mis en place pour que le chantier ne s’arrête presque jamais : « Nous travaillons tous les jours deux quarts de 10 heures. » a ajouté Miller. « Nous sommes donc actifs sur le site presque 24 heures sur 24. »

Les organisateurs s’attendent à ce que plus de 105 000 fans par jour assistent au GP de Las Vegas en commençant par les essais les 16 et 17 novembre et la course le 18 novembre. Ils estiment que cela injectera environ 1,2 milliard de dollars dans l’économie locale.

« Nous pensons que cela va être le plus grand événement sportif et de divertissement de l’année. Il y a une transformation absolue dans cette ville et nous sommes tellement excités d’en faire partie. » a déclaré Renee Wilm, PDG du Grand Prix de Las Vegas à Reuters.

La Formule 1, dont la popularité aux États-Unis a augmenté grâce à la populaire série de Netflix « Drive to Survive », prévoit d’organiser la course annuelle pendant au moins la prochaine décennie.

Le circuit de Las Vegas fera 6,12 km de long et sera composé de 17 virages, trois lignes droites et deux zones DRS. La vitesse de pointe devrait atteindre les 342 km/h, alors que le temps au tour est estimé à 1m34s.

Alpine F1 s’associe au Venetian Resort pour le GP de Las Vegas

Alpine a annoncé un partenariat avec l’emblématique complexe hôtel-casino The Venetian Resort Las Vegas, situé sur le Strip de Las Vegas, à quelques pas du premier Grand Prix de Las Vegas auquel l’équipe participera en 2023.

Cette saison, la Formule 1 débarquera à Las Vegas pour y disputer une manche nocturne sur un tracé inédit en plein cœur de la ville du péché et qui empruntera le célèbre Strip de Vegas bien connu des touristes du monde entier.

A l’occasion de ce premier Grand Prix de Las Vegas, The Venetian Resort Las Vegas sera le partenaire casino officiel de l’écurie Alpine. Dans le cadre de ce partenariat, plusieurs activités à destination des fans y auront lieu tout au long de la semaine du Grand Prix, incluant notamment des suites luxueuses et des tickets pour le week-end de course.

L’expérience ultime entre Alpine et The Venetian comprendra également un hébergement penthouse de luxe et une vue unique sur l’action en piste, sans oublier l’occasion de rencontrer Esteban Ocon et Pierre Gasly, les deux pilotes officiels de l’écurie du constructeur français.

« Une partie essentielle de l’ADN de notre marque consiste à offrir des expériences épiques et uniques à nos clients. » a déclaré Patrick Nichols, président-directeur général de The Venetian Resort Las Vegas.

« Ce partenariat avec Alpine, associé à l’un des événements sportifs les plus attendus de l’année, nous permettra d’y parvenir à la perfection. »

« Nous avons une occasion exclusive de rapprocher la marque emblématique qu’est Alpine des fans et de créer l’événement avant et pendant le premier Grand Prix de Las Vegas de Formule 1 en 2023. »

Le logo du Venetian Resort sera également présent sur la carrosserie de l’Alpine A523 et les casquettes des deux pilotes lors du week-end du Grand Prix de Las Vegas 2023.

Mercedes travaille sur une suspension améliorée pour la W14

Mercedes va travailler d’arrache-pied au cours de la pause d’avril de la F1 pour livrer à Lewis Hamilton et George Russell une monoplace plus équilibrée, notamment avec une suspension améliorée, a indiqué le directeur technique James Allison.

En raison de l’annulation du Grand Prix de Chine pour la quatrième année consécutive suite aux restrictions sanitaires imposées par le gouvernement, les équipes de Formule 1 disposent d’une pause de trois semaines au mois d’avril, avant de revenir en Europe pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé le dernier week-end d’avril.

Cette pause permet donc aux équipes de la grille de développer différentes solutions techniques pour tenter d’améliorer leur monoplace, et du côté de chez Mercedes, les ingénieurs de Brackley travaillent « aussi dur que possible » pour trouver plus d’appui sur la W14, bien qu’on ne sait pas encore si ces améliorations seront disponibles pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan ou bien pour Imola où est prévue une grosse mise à jour sur la W14.

« Nous travaillons aussi dur que possible dans la soufflerie pour trouver plus d’appui. Nous travaillons aussi dur que possible dans le bureau de design pour convertir ce que nous avons trouvé dans la soufflerie il y a quelques semaines pour l’apporter sur la piste. » a déclaré James Allison.

« Nous travaillons également pour apporter des pièces mécaniques à la voiture. Certains composants de suspension différents qui, selon nous, aideront à l’équilibre sous-jacent de la voiture et vont la rendre plus maniable. »

Le week-end dernier en Australie, Mercedes a décroché son premier podium de l’année avec la deuxième place de Lewis Hamilton sur un tracé de Melbourne atypique. 

Allison estime que Mercedes a réussi à réduire légèrement son écart avec Red Bull et Aston Martin, mais le Britannique ne sait pas encore si ce gain en termes de performance était dû à la piste ou bien à une réelle amélioration du rythme de la W14.

« Nous allons aller sur d’autres pistes très différentes dans les prochaines semaines et nous verrons si c’est c’était le genre de signe d’une amélioration générale de nos performances ou bien si c’était lié à la piste et aux conditions assez inhabituelles. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan – où se disputera deux séances de qualifications et deux courses le même week-end – Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec neuf points de retard sur Aston Martin.

Deux qualifications programmées à Bakou, suppression des EL2

Le premier week-end de course Sprint de la saison 2023 programmé à Bakou fin avril aura bien une deuxième séance de qualifications à la place de la deuxième séance d’essais libres du samedi qui sera tout simplement supprimée.

Bien que la FIA n’a pas encore confirmé ce format, les équipes de la grille ont accepté ce changement a déclaré le directeur de Ferrari, Fred Vasseur : « A Bakou, il y a aura deux qualifications et deux courses. Nous devrons être capables en tant qu’équipe de faire un meilleur travail possible. » a confirmé le Français à l’agence de presse Reuters.

« Pour une fois, toutes les équipes se sont alignées, ce n’est pas très souvent le cas, donc nous devons saisir l’occasion. »

« J’aime ce format, je ne suis pas un grand fan des EL2. Parfois c’est un peu ennuyeux. Essayer d’avoir quelque chose de plus dynamique durant un week-end est donc une bonne décision. »

« Si vous regardez le football, vous ne regardez pas la séance de mercredi quand ils s’entraînent dans le stade, et nous sommes probablement le seul sport où nous diffusons la séance d’entraînement à la télévision. »

Déroulé du week-end à Bakou 

Habituellement lors d’un week-end de course Sprint, les pilotes participent à une première séance d’essais libres le vendredi, puis à la séance de qualifications le vendredi après-midi dont le résultat détermine la grille de départ de la course course Sprint programmée le samedi après-midi après une deuxième et dernière séance d’essais libres normalement programmée le samedi matin.

Dans le cadre du week-end remanié qui sera testé à Bakou fin avril, les pilotes participeront toujours à la première séance d’essais libres du vendredi, avant de participer à une séance de qualifications le vendredi après-midi dont le résultat déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan de dimanche.

Le samedi, la deuxième séance d’essais libres sera supprimée et remplacée par une seconde séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course Sprint programmée le même jour dans l’après-midi.

Une confirmation officielle du format du week-end est attendue dans les prochains jours de la part de la Fédération Internationale de l’Automobile.

McLaren veut marquer des points au mérite lors des prochaines courses

Par manque de fiabilité, de performance, mais aussi par malchance, McLaren n’a pas marqué le moindre point lors des deux premières manches de la saison à Bahreïn et à Djeddah en Arabie Saoudite. Mais en Australie pour la troisième course de l’année, l’équipe du constructeur britannique a vu ses deux pilotes marquer des points après être passés au travers des différentes embûches lors d’un Grand Prix mouvementé.

Après l’Australie donc, McLaren occupe la cinquième place au championnat du monde avec douze points inscrits en une seule course, mais le directeur, Andrea Stella, ne veut pas se laisser emporter par un excès d’optimisme car l’Italien sait que le Grand Prix d’Australie était une course très mouvementée et qu’une part de chance a permis à son équipe de marquer autant de points.

« C’est bien de marquer des points après avoir eu des courses difficiles en début de saison où nous étions en lice pour marquer des points, mais pour diverses raisons, nous n’avons pas pu. » a déclaré Stella dimanche soir à Melbourne après l’arrivée de l’épreuve.

« Donc c’est bien de sortir de cette course avec de bons points, mais nous savons qu’à Bakou [la prochaine manche de l’année, ndlr], nous débuterons une autre étape de cette saison et nous commencerons à voir des améliorations sur la voiture. »

« Nous savons que cela ne va pas changer la donne, mais ce sera une première étape pour ce que nous espérons être de multiples mises à niveau. »

« Nous espérons donc pouvoir nous battre pour les points à l’avenir au mérite et non grâce à des courses mouvementées. »

Après le Grand Prix d’Australie, McLaren est donc cinquième du championnat du monde avec douze points marqués depuis le début de l’année, soit quatre de plus que Alpine et 14 de moins que Ferrari.

Ferrari demande la révision de la pénalité de Sainz

La Scuderia Ferrari a finalement demandé à la FIA de revoir la pénalité infligée à Carlos Sainz au Grand Prix d’Australie, qui a fait passer l’Espagnol de la quatrième place à la douzième place dimanche dernier à Melbourne lors de la troisième manche de la saison 2023.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Presque une semaine après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, le directeur de l’équipe, Fred Vasseur, a confirmé à l’agence Reuters que Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité ce jeudi 06 avril.

« Le processus veut qu’ils examinent d’abord notre requête pour voir s’ils peuvent rouvrir l’affaire. » a déclaré Fred Vasseur.

« Puis, nous aurons une deuxième audience un peu plus tard avec les mêmes délégués au sujet de la décision elle-même. Rouvrir la discussion est la première étape. Le résultat dépendra ensuite de la FIA. »

« Bien sûr, nous attendons une révision de la décision car il s’agit d’une requête en révision. Nous n’y allons pas pour obtenir de la sympathie. »

Dans le cas de la pénalité de Carlos Sainz, Ferrari regrette que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record dimanche dernier. Vasseur estime qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

« Ce à quoi on peut s’attendre, c’est au moins d’avoir une discussion ouverte… et aussi pour le bien du sport d’éviter d’avoir ce genre de décision quand on a trois cas au même virage et pas la même décision. » a ajouté Vasseur qui fait référence au crash des deux pilotes Alpine qui n’ont pas eu de pénalité.

« La plus grande frustration pour Carlos était de ne pas avoir d’audience, car l’affaire était très spéciale et dans ce cas, je pense que cela aurait eu du sens. »

La demande de révision de l’équipe Ferrari concernant cette pénalité a très peu de chance d’aboutir…

Horner flatté par les commentaires d’Hamilton sur la Red Bull

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, s’est dit très flatté par les commentaires du septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a déclaré après le Grand Prix d’Arabie Saoudite qu’il n’avait jamais vu une monoplace de F1 aussi rapide que la RB19 de cette saison 2023.

Après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite, Lewis Hamilton – qui a franchi la ligne en cinquième position – a déclaré aux médias : « Je n’ai certainement jamais vu une voiture aussi rapide. »

« Même lorsque nous étions rapides [Mercedes], nous n’étions pas si rapides. Je pense que c’est la voiture la plus rapide que j’ai jamais vue, surtout par rapport aux autres. »

« Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais il [Max Verstappen] m’a dépassé à une vitesse impressionnante. Je n’ai même pas pris la peine de défendre car il y avait une énorme différence de vitesse. »

Lorsqu’on lui a demandé en conférence de presse du GP d’Australie de répondre aux commentaires de Lewis Hamilton, Christian Horner a déclaré : « Eh bien, c’est évidemment très flatteur, en particulier compte tenu de certaines des voitures que Lewis a conduites dans l’histoire récente. »

« Vous savez, nous avons une excellente voiture. Je veux dire par là que la RB19 est un point de départ fantastique pour la saison pour nous et avoir obtenu deux doublés lors des deux premières courses est plus que ce à quoi nous aurions pu nous attendre cette saison. »

« Mais nous sommes aussi conscients que c’est une très longue saison, il reste encore 21 courses [20 en réalité après le GP d’Australie, ndlr] à disputer et six courses Sprint. »

« Nous sommes aussi conscients que de grandes mises à jour arrivent pour d’autres équipes dans les semaines à venir, alors que nous retournons en Europe. Il y a donc encore beaucoup à faire, c’est encore un long chemin à parcourir. »

Enfin, lorsqu’on lui a demandé s’il a été surpris de constater un tel écart de performance entre Red Bull et le reste de la grille, le Britannique a répondu : « Parfois, en toute honnêteté, oui. »

« Mais cela va changer d’un circuit à l’autre. On peut voir que certaines équipes ont fait un pas en avant et d’autres non. J’ai toujours dit qu’il faudrait trois ou quatre courses pour avoir une vraie image de la saison. »

Après le Grand Prix d’Australie, Red Bull est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 123 points inscrits en trois courses. L’équipe de Milton Keynes devance Aston Martin de 58 points et de presque 100 points Ferrari quatrième au classement. 

Après trois podiums pour Aston Martin, Stroll en veut plus

Aston Martin est l’équipe ayant le plus progressé en termes de performance depuis la saison dernière et peut se targuer après les trois premières manches de l’année d’être la deuxième force du plateau derrière Red Bull.

Après des débuts de rêve, le propriétaire de l’équipe, le milliardaire Lawrence Stroll, veut voir plus grand et a déjà fixé comme objectif une victoire lors de cette saison 2023.

« La mission [de l’équipe] est très claire. Il [Lawrence Stroll] n’a pas tardé à nous dire : « quand allons-nous gagner la prochaine course ? ». » a déclaré Mike Krack, directeur de l’écurie, le week-end dernier à Melbourne.

« Evidemment, il est très content que nous ayons fait un pas en avant, mais ce n’est pas suffisant pour ses ambitions. La bonne chose avec Lawrence, c’est que vous savez où vous en êtes. Il en veut plus et nous devons livrer davantage. »

« Nous avons été sur trois circuits aux caractéristiques différentes. Nous avons été compétitifs sur les trois, nous sommes donc convaincus que nous pouvons l’être également sur d’autres circuits. »

« Après vous savez, les types de circuits seront très différents. Il y a Bakou avec une énorme ligne droite et puis il y a Monaco sans aucune ligne droite. » a ajouté Krack.

« Donc, ce genre de choses pourrait faire évoluer la hiérarchie, et c’est ce qui devrait se passer quand les marges sont si minces. C’est donc la situation dans laquelle nous nous trouvons et nous devrons être au maximum à tout moment, toujours à 100%, pour tirer le meilleur parti. »

Après le Grand Prix d’Australie, Aston Martin occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec neuf points d’avance sur Mercedes.

Pirelli devrait répondre à l’appel d’offres de la FIA

Pirelli, l’actuel fournisseur officiel de pneumatiques de la Formule 1, a récemment confirmé son intérêt à l’appel d’offres lancé par la FIA ces dernières semaines concernant la fourniture de pneus en catégorie reine pour une période allant de 2025 à 2027.

Interrogé le week-end dernier à Melbourne où se disputait le Grand Prix d’Australie pour savoir où en était Pirelli dans sa prise de décision concernant un éventuelle candidature à sa propre succession, le directeur de la firme italienne, Mario Isola, a confirmé que l’appel d’offres est toujours à l’étude mais que le sentiment général est de vouloir poursuivre l’aventure en F1.

« Ce n’est jamais une décision facile parce que nous investissons beaucoup de ressources et d’argent dans la Formule 1, mais nous sommes satisfaits des résultats jusqu’à présent. » a expliqué Mario Isola, le directeur de Pirelli, à Melbourne.

« Treize ans, c’est une longue période et continuer encore trois, quatre ans, c’est aussi un engagement plus important, mais le sport est en très bonne santé, nous sommes satisfaits de la situation actuelle. »

« Nous sommes heureux de jouer notre rôle dans le sport, comme je l’ai dit, et de suivre les demandes qui viennent des pilotes, des équipes, de la FIA et de la F1, pour avoir un sport encore meilleur, si c’est possible. »

« Alors maintenant, nous sommes en train d’analyser le document qui est assez long. C’est différent du passé avec beaucoup plus de pages à analyser mais, comme je l’ai dit, le sentiment général est qu’on a envie de postuler et de continuer. C’est un processus et nous attendrons la fin du processus. »

Au grand dam des fans donc, il n’y aura toujours pas de guerre des manufacturiers en F1 dans les années à venir puisque la catégorie reine a une nouvelle fois choisi de faire confiance à un seul fabricant pour les saisons 2025, 2026, 2027 et sûrement 2028.

Mercedes a plus progressé en trois semaines qu’au cours de l’hiver

George Russell estime que Mercedes a plus progressé depuis le Grand Prix de Bahreïn – première manche de la saison – que durant tout l’hiver avec sa monoplace 2023.

Lors de la manche d’ouverture de la saison à Bahreïn en mars, Mercedes accusait un retard de plus de 50 secondes sur les Red Bull à l’arrivée de l’épreuve, ce qui a été une véritable douche froide pour toute l’équipe du constructeur allemand qui a décidé de conserver sur la W14 le même concept « sidepod zéro » hérité de la W13 de la saison 2022.

Immédiatement, l’équipe Mercedes a compris qu’elle avait pris une mauvaise direction en termes de développement et a donc décidé d’abandonner peu à peu ce concept grâce à quelques mises à jour qui n’arriveront pas avant le retour de la F1 en Europe au mois de mai.

Cependant, depuis le Grand Prix de Bahreïn, le rythme de la W14 s’est nettement amélioré grâce à plusieurs changements et les deux pilotes Mercedes ont étonné par leur compétitivité en Australie en décrochant les deuxième et troisième places sur la grille de départ après les qualifications.

En course le dimanche, le rythme de la W14 était tout aussi bon puisque George Russell a durant un moment mené le Grand Prix d’Australie avant d’abandonner sur casse moteur, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place devant l’Aston Martin de Fernando Alonso.

S’exprimant sur les performances de son équipe depuis le début de la saison, Russell ne peut que constater les énormes progrès réalisés en l’espace de quelques semaines.

« Nous travaillons très dur avec beaucoup de changements. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais nous devons nous assurer qu’ils fonctionnent comme prévu. » a déclaré Russell en Australie.

« Mais comme nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises, nous avons constaté probablement plus de gains au cours des deux ou trois dernières semaines que nous n’en avons trouvé au cours de tout l’hiver. Donc, nous allons définitivement dans la bonne direction. »

Mercedes devrait normalement introduire un gros package de mises à jour sur la W14 au mois de mai – probablement à Imola pour la sixième manche de l’année – mais George Russell prévient qu’il faudra gérer les attentes pour ne pas se retrouver dans la même situation qu’après les tests hivernaux où tout le monde a été surpris du retard de Mercedes.

« Je pense qu’il s’agit surtout de gérer les attentes et de se concentrer sur soi-même et sur le développement. » a ajouté le Britannique.

« Nous avons tous cru au cours de l’hiver que ce que nous faisions était correct, parce qu’il s’agissait d’une évolution de ce que nous avions fait l’année dernière. »

« Nous avons aussi tous vu que toutes les améliorations apportées tout au long de l’année nous ont permis de gagner une course en fin d’année et nous battre à l’avant. »

« Donc oui, cela nous a un peu surpris de voir le manque de performance lorsque nous avons pris la piste à Bahreïn [à la première course de 2023] et c’est pourquoi nous avons rapidement changé notre approche. »

« Déjà le samedi soir du Grand Prix de Bahreïn nous essayions différentes choses en allant dans une direction différente avec le développement, parce que nous nous sommes aperçus que nous n’étions pas allés assez loin. »

« Je ne vais pas vous dire que nous sommes incroyablement optimistes, mais tout ce que je dirais, c’est que nous apportons des améliorations et cela devrait se traduire par du temps au tour. Nous constatons cependant que Red Bull est à plus d’une seconde en ce moment. »

Après le Grand Prix d’Australie, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec neuf points de retard sur Aston Martin, alors qu’il reste encore 20 Grands Prix à disputer cette saison.

Jean Alesi défend Wittich : « Il a appliqué le règlement »

L’ancien pilote de Formule 1, Jean Alesi, a pris la défense du directeur de course de la FIA, Niels Wittich, après le chaotique Grand Prix d’Australie interrompus à plusieurs reprises par des drapeaux rouges et dont l’arrivée s’est faite derrière une voiture de sécurité.

Dimanche dernier à Melbourne, la troisième manche de la saison 2023 a été interrompue plusieurs fois et les pilotes ont pris trois départs. L’avant dernier départ a été un vrai carnage car plusieurs pilotes sont partis à la faute au premier virage – dont les deux pilotes Alpine qui se sont percutés et qui ont dû abandonner.

Les différents drapeaux rouges agités par la direction de course dimanche à Melbourne ont suscité de vives réactions de la part des fans, mais aussi des équipes et des pilotes, certains n’hésitant pas à dire tout haut ce que tout le monde a pensé tout bas : la Formule 1 a voulu créer du spectacle en interrompant la course à plusieurs reprises.

Mais d’un autre coté, il y a aussi des voix qui s’élèvent pour prendre la défense du directeur de course Niels Wittich dont les décisions ont été très critiquées. C’est le cas du Français Jean Alesi, qui estime que Wittich n’a fait qu’appliquer le règlement dimanche dernier à Melbourne.

« Je ne partage pas les reproches faits à la direction de course [lors du GP d’Australie] et de Niels Wittich. Il a parfaitement appliqué le règlement. » a déclaré Alesi dans sa chronique pour le Corriere della Sera en Italie.

« Le GP d’Australie a suscité de nombreuses polémiques sur le comportement de la direction de course. Je comprends l’impression d’avoir vu une course chaotique mais je ne partage pas les objections. A mon avis, le directeur de course a parfaitement appliqué le règlement. »

« Sur une piste comme Melbourne, lorsque du gravier et d’autres débris envahissent la piste, il est indispensable d’utiliser le drapeau rouge. »

« Comme cela s’est produit après les accidents d’Albon et Magnussen, et après les collisions dans les derniers tours. Il n’y a pas d’alternative et les risques pour ceux qui courent sont élevés. »

Lors de l’avant dernier départ qui a coûté cher à beaucoup de pilotes, l’Espagnol Carlos Sainz a percuté involontairement l’Aston Martin de Fernando Alonso (photo d’illustration) et a donc écopé d’une pénalité de cinq secondes qui l’a fait chuter au classement jusqu’à la P12.

Certains ont estimé que la sanction infligée à Sainz était trop sévère, mais là encore, Jean Alesi a tenu à défendre le directeur de course.

« Je pense que la sanction infligée à Sainz est également compréhensible. Comme cela se produit dans le football ou d’autres sports, une pénalité peut également intervenir en fin de match face à une irrégularité. »

« Et, honnêtement, c’est Sainz qui a commis une erreur peu après la troisième relance. Le fait est qu’après cette course-non-course à Spa [en 2021] et après la finale d’Abou Dhabi 2021, la foule — immense — est devenue le juge, le protagoniste absolu. Cela élargit et multiplie le débat. »

« C’est certainement bien, mais je ne pense pas qu’il soit opportun de remettre en cause celui qui gère les courses, surtout lorsqu’il y a des raisons concrètes pour décréter une neutralisation. »

Un nouveau format de qualifications confirmé à Imola

Cette saison, la Formule 1 expérimentera un nouveau format de qualifications lors de deux week-ends de Grand Prix à commencer par le Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola où les équipes testeront l’allocation alternative de pneus.

L’objectif de ce nouveau format est de restreindre le choix de pneus pour les pilotes durant la séance de qualifications en leur imposant d’utiliser les gommes Dures durant la Q1, les pneus Mediums pour la Q2 et les pneus Tendres pour le top dix en Q3, alors qu’ils sont actuellement libres de choisir les pneus qu’ils souhaitent tout au long des qualifications.

La soi-disant « allocation alternative de pneus », qui sera également testée lors d’un autre week-end de course en plus de celui en Emilie-Romagne, réduira ainsi les jeux de pneus disponibles pour les équipes de 13 à 11.

Pour ce week-end de course à Imola, Pirelli a choisi de mettre à disposition des équipes des pneumatiques un cran plus tendre que la saison passée sur le même circuit avec les C3, C4 et C5 qui seront disponibles tout au long du week-end.

Un accueil mitigé 

La plupart des pilotes interrogés réservent un accueil mitigé à ce nouveau format de qualifications : « J’espère qu’il ne fera pas froid, sinon ce sera délicat. » a déclaré le champion du monde en titre Max Verstappen à propos de ce nouveau format.

« Ce sera la même chose pour tout le monde, mais je ne pense pas que nous ayons besoin de faire ce genre de choses en qualifications. Je n’en vois pas vraiment l’avantage. »

« C’est mieux si nous nous assurons que toutes les voitures sont plus proches les unes des autres et plus compétitives au lieu de pimenter les choses de cette façon, ce qui, je pense, est probablement pour le spectacle. »

« Ouais, je pense que c’est juste pour le spectacle. » a déclaré le coéquipier de Verstappen, Sergio Perez.

« Nous n’avons pas vraiment besoin de changer quoi que ce soit. Mais nous verrons, nous verrons une fois que nous l’aurons essayé, mais je ne pense pas qu’il soit nécéssaire de changer quelque chose qui fonctionne bien. »

Lors du week-end de course à Imola, le nouveau Cinturato Blue Full Wet sera également présenté, il s’agira des premiers pneus pluie Pirelli pouvant être utilisés sans chauffe-pneus.

Suppression des essais libres : le PDG de la F1 revient sur ses propos

Le président de la Formule 1, Stefano Domenicali, a déclaré peu avant le Grand Prix d’Australie qu’il était favorable à l’annulation pure et simple des séances d’essais libres lors d’un week-end de Grand Prix, tout en faisant allusion à une augmentation des week-ends de Sprint à l’avenir.

Les propos de Domenicali ont fait couler beaucoup d’encre et fait réagir bon nombre d’acteurs de la discipline, à commencer par le champion du monde en titre, Max Verstappen, qui n’a pas hésité à dire qu’il ne resterait pas en Formule 1 trop longtemps si les essais libres étaient supprimés pour ajouter plus de courses Sprint lors d’un week-end.

« Même si vous changez le format, je ne trouve pas que ce soit dans l’ADN de la Formule 1 de faire ces courses Sprint. » a ainsi déclaré le pilote Red Bull.

« J’espère juste qu’il n’y aura pas trop de changements, sinon je ne serai pas là trop longtemps. Je ne suis pas fan du tout [des courses Sprint]. Quand on fait ce genre de chose, le week-end devient très intense alors que nous faisons déjà beaucoup de courses. »

Après ses propos polémiques, le patron de la catégorie reine s’est expliqué et a déclaré qu’il ne chercherait pas à supprimer totalement les séances d’essais libres du vendredi, mais qu’il serait « erroné » de ne pas envisager une modification du format actuel des week-ends.

« Evidemment, il faut du temps pour pouvoir s’entraîner, mais les gens viennent voir des performances, et plus vous donnez aux équipes et aux pilotes la chance de voir ce qu’ils valent, mieux c’est pour le spectacle. » a déclaré Domenicali à Sky Sports.

« Ce n’est pas que nous ne respectons pas les traditions, nous respectons l’ancienne façon de penser de notre week-end. Mais ce serait une erreur de ne pas y penser. Nous avons également une nouvelle génération qui arrive et qui demande quelque chose de différent. »

Vous avez voté !

Il y a quelques jours, nous avions lancé un sondage sur notre site en vous posant la question :  Etes-vous pour ou contre la suppression des essais libres ?

Sondage réalisé sur F1only.fr le 27 mars 2023

Vous avez été une majorité (82,5%) à voter contre la suppression des essais libres, tandis que 17,15% des votants se sont prononcés pour la suppression des essais libres en Formule 1. Vous pouvez évidemment continuer de débattre sur ce sujet juste au dessous de cet article dans la section des commentaires.

Alpine ne blâme pas ses pilotes après le fiasco de Melbourne

Alors que les deux pilotes Alpine étaient dans les points dimanche à Melbourne, Esteban Ocon et Pierre Gasly se sont percutés au premier virage après une relance de course suite à un drapeau rouge déclenché après le crash de Kevin Magnussen en peu plus tôt.

En arrivant au premier virage, Pierre Gasly a tiré tout droit dans le bac à gravier en tentant d’éviter le chaos avec plusieurs monoplace au tapis, mais en revenant sur la piste, le Français a coupé la route à son coéquipier Esteban Ocon et les deux hommes ont terminé le Grand Prix d’Australie avec leurs monoplaces endommagées et garées sagement contre le mur à droite de la piste.

Les pilotes ont eu une discussion juste après ce double abandon et Pierre Gasly a présenté ses excuses à son coéquipier Esteban Ocon. L’affaire est donc classée en interne et le directeur de l’écurie du constructeur français a lui aussi estimé qu’aucun des deux pilotes n’était à blâmer pour ce qui n’était qu’un simple fait de course.

« C’est évidemment dommage qu’ils se soient percutés, mais pour ce qui est d’essayer de blâmer l’un ou l’autre, je ne pense pas que ce soit la bonne chose à faire. » a déclaré Szafnauer.

« La bonne chose à faire est de tirer des leçons. C’était tellement le chaos [au premier virage] qu’il fallait prendre des décisions rapides. »

« Si vous regardez le replay, Tsunoda [Yuki, pilote AlphaTauri, ndlr] passe, Esteban [Ocon] essaie de le suivre. Mais il ne pouvait pas savoir ce que Pierre [Gasly] allait faire et Pierre a juste essayé de revenir dans la ligne de course. »

« Mais ce n’est pas comme s’il avait regardé dans ses rétros et avait vu quelqu’un et dit : « Oh, je vais le bloquer ». Il a juste voulu reprendre la ligne de course en pensant que personne n’était là. »

« C’était vraiment un incident de course. Qui est à blâmer pour quelque chose comme ça ? Il y a des moments où vous ne pouvez pas éviter cela parce que des choses se passent devant vous et vous devez choisir entre rencontrer ceci ou rencontrer cela, tout simplement parce que vous ne pouvez pas l’éviter. »

Après le Grand Prix d’Australie, Alpine a chuté à la sixième place au championnat du monde des constructeurs et se retrouve désormais sous la menace de l’équipe Haas, à peine un point derrière.

Luca di Montezemolo : « C’est douloureux de voir Ferrari comme ça »

L’ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, a bien du mal à cacher sa déception de voir une Scuderia Ferrari à la peine et qui ne gagne plus de titre mondial depuis quelques années maintenant, le dernier titre constructeur remontant à 2008.

Depuis le début de cette saison 2023, la Scuderia Ferrari accuse un certain retard sur Red Bull, Aston Martin et Mercedes et occupe après la troisième manche de l’année la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 26 points inscrits. L’écurie de Maranello est même plus proche de la cinquième place occupée par McLaren (14 points d’écart) que de la troisième occupée par Mercedes qui devance Ferrari de 30 points déjà.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de l’équipe Ferrari en 2023, l’italien a répondu : « Vous remuez le couteau dans la plaie, Ferrari est ma famille. » a déclaré di Montezemolo dans l’émission Piazza Pulita sur La7 en Italie.

« Ça été la chose la plus importante dans ma vie, parce que j’étais chez Ferrari 25 ans à deux moments différents. Dans les années 70, quand j’étais directeur sportif et que nous avons gagné le mondial avec Niki Lauda, et après dans les années 90 [il était président]. »

« Il y a beaucoup à dire et c’est un peu douloureux pour moi, parce que cela ne me plait pas de voir Ferrari comma ça et je ne pense pas qu’il s’agit d’une crise passagère, parce qu’ils ont besoin de reconstruire, de trouver sur le marché les meilleurs techniciens. »

L’italien prend pour exemple ce qu’il continue d’appeler « la dream team » de l’époque lorsque la Scuderia Ferrari était managée par Jean Todt et que Michael Schumacher a battu tous les records.

« J’ai pensé à cinq personnes, j’ai pris Todt [Jean], Domenicali [actuel PDG de la F1], Ross Brawn [ancien manager sportif de la F1 et désormais à la retraite] qui était un grand directeur technique et Rory Byrne. »

« Puis ensuite est arrivé Schumacher [Michael] deux années plus tard, mais ce n’est pas que le pilote qui a fait la différence, même Superman n’y serait pas arrivé. »

« A partir de là, nous avons construit une équipe. Nous avons même récupéré sur le marché quelques techniciens de toutes nationalités, parce que pour gagner, vous avez besoin de compétences et d’apporter un peu de culture [différente] dans la société dans les secteurs qui en ont besoin. »

« Je suis très désolé, je dois dire la vérité. Cette année je m’attendais – au delà des discours triomphalistes qui ont été fait lors de la présentation de la voiture [en début d’année] – à une voiture plus compétitive que celle de l’an dernier. »

Qui est le meilleur entre Schumacher, Leclerc et Lauda ? 

Enfin, lorsqu’on lui demande qui est le meilleur entre Schumacher, Lauda et Leclerc, di Montezemolo a répondu : « Pour moi, Lauda est l’un des amis les plus importants de toute ma vie. »

« Nous avons commencé à travailler ensemble, moi j’étais directeur sportif 25 ans, et lui il était un jeune pilote. Nous avons passé tant d’années ensemble, et même quand il était chez Mercedes [dans les dernières années de sa vie] nous sommes restés de très grands amis. »

« Schumacher était le pilote qui a le plus gagné avec Ferrari. Mais je dois dire une chose, quand il gagnait, nous gagnions tous ensemble et quand il perdait, nous perdions tous ensemble. Il y a des pilotes qui, quand ils gagnent, disent que c’est eux et que quand ils perdent, ils disent que c’est de la faute de l’équipe ou de la voiture. »

« Leclerc est très bon. C’est un pilote rapide, surtout sur un tour. C’est un pilote qui est arrivé [chez Ferrari] à un moment délicat, parce qu’il est jeune, les années passent, mais pour gagner il a besoin d’une voiture compétitive. » a conclu Di Montezemolo.

Wolff ne peut que constater le rythme « époustouflant » de Red Bull

Depuis le début de la saison, la vitesse de pointe de la Red Bull avec le DRS ouvert fait couler beaucoup d’encre et les performances de Max Verstappen en course dimanche dernier à Melbourne n’ont fait que confirmer l’avantage de la RB19 en ligne droite.

Au Grand Prix d’Australie, Max Verstappen était à la poursuite de la Mercedes du leader Lewis Hamilton en course et a réussi à doubler le Britannique grâce à l’utilisation du DRS. Au tour suivant, Verstappen avait déjà deux secondes d’avance sur Hamilton.

Lorsqu’on demande au directeur de Mercedes, Toto Wolff, s’il était préoccupé par la différence de vitesse entre la Red Bull et la Mercedes dans les lignes droites, l’Autrichien a répondu : « Red Bull a un avantage de vitesse en ligne droite avec le DRS ouvert qui est tout simplement époustouflant. »

« Mais c’est de la méritocratie, c’est du sport. Si vous avez une voiture aussi rapide en ligne droite, c’est à nous de régler ça et de trouver les outils pour avoir les mêmes performances en ligne droite. » a ajouté Wolff, cité par le site du championnat.

Malgré ce déficit de vitesse en ligne droite, la W14 a fait un grand pas en avant en termes de performance depuis la première course de l’année disputée à Bahreïn, mais Toto Wolff préfère rester prudent car les performances de la Mercedes à Melbourne pourraient être en grande partie due à la piste.

« Je pense que ce style de piste était vraiment un avantage pour nous. Notre voiture manque un peu de performance sur le train arrière et cette piste nous a définitivement aidés. »

« Donc, cela nous fait paraître un peu mieux que nous devrions l’être normalement. Mais nous savons où sont nos faiblesses et nous devons juste les régler. »

« Est-ce que notre ligne de base doit être là ? Je ne suis pas sûr. Mais je pense que nous avons maximisé ce que nous avons et je pense que c’était bien de voir que nous pouvons courir contre Ferrari et Aston Martin. »

« Nous avons juste besoin de consolider tout ça. Plus nous en apprenons sur la voiture, plus nous apporterons des packages de mises à niveau, plus nous pourrons défier les leaders. »

Après le Grand Prix d’Australie, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec neuf points de retard sur Aston Martin.

Claquettes, coupe mulet, débardeur : le look improbable de Bottas

Cela ne vous aura certainement pas échappé, le Finlandais Valtteri Bottas s’est complétement métamorphosé durant la pause hivernale et a adopté un look vintage avec une coupe mulet et une moustache du plus bel effet (voir les photos dans la galerie ci-dessus en cliquant sur l’image).

Depuis son départ de l’équipe Mercedes pour rejoindre Alfa Romeo, Valtteri Bottas semble complétement libéré et n’hésite plus désormais à s’affirmer en commençant par son look qui a fait couler beaucoup d’encre lors du week-end du Grand Prix d’Australie à Melbourne.

En effet, le pilote finlandais a fait sensation dès son arrivée dans le paddock de Melbourne vêtu d’un short, d’une paire de claquettes, d’un débardeur laissant apparaître un superbe bronzage « camionneur » et bien sûr de sa fameuse coupe mulet et de sa moustache type « magnum ».

Du côté de chez Alfa Romeo, on joue le jeu de Bottas à 110% avec la vente sur le site marchand de l’équipe de produits dérivés allant du Sweat à capuche « homme mulet » au débardeur « homme mulet » (disponible aussi pour les femmes) ou encore de la casquette spéciale coupe mulet.

Alors oui, certains reprocheront à Valtteri Bottas sa légèreté depuis quelques mois, mais force est de constater que le pilote finlandais semble bien plus heureux actuellement en étant finalement lui-même, bien loin de l’image du pilote parfait modelée par les équipes en Formule 1 depuis quelques années. 

Un peu de fun dans ce milieu de la F1 devenu un peu trop aseptisé depuis quelques années et où il n’y a pas de place pour découvrir la vraie personnalité des pilotes. En tout cas chez F1only on apprécie beaucoup de voir un pilote s’exprimer librement…