Alonso impressionné par la progression d’Aston Martin au cours de l’hiver

Fernando Alonso estime que le bon en avant fait par Aston Martin entre 2022 et 2023 est le plus grand saut en termes de performance qu’il ait vu d’une seule équipe sans changement de réglementation.

Aston Martin a débuté la saison 2023 sur les chapeaux de roues en décrochant deux podiums en autant de courses, ce qui permet à l’équipe du constructeur britannique d’occuper la deuxième place au championnat du monde des constructeurs derrière Red Bull, alors que l’écurie de Silverstone a terminé à une lointaine septième place en 2022.

Lorsqu’on demande à Fernando Alonso s’il peut citer une ou plusieurs équipes en Formule 1 ayant fait un aussi grand pas en avant au cours d’une pause hivernale, Alonso a répondu : « Ferrari quand nous étions en 2020. »

« Ils étaient très mauvais, aussi en 2021, puis l’année dernière ils se battaient pour le championnat et ont même gagné les deux ou trois premiers Grands Prix de l’année. »

« Donc, Ferrari a fait un pas en avant énorme l’année dernière. Mais il y avait aussi Brawn GP [en 2009], c’était énorme. »

« Mais avec une réglementation qui n’a pas évolué, Aston Martin a probablement fait le plus grand pas. Toutes les autres ont eu à faire à un changement de règles. »

« En plus, avec un plafonnement des coûts c’est très difficile de faire ce genre de chose, mais nous avons des gens très talentueux dans l’équipe, et jusqu’à présent nous connaissons de bons débuts, j’espère juste que cela va continuer. »

A la veille du Grand Prix d’Australie – troisième manche de la saison 2023 – Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec treize points de retard sur Sergio Perez et quatorze points sur le leader Max Verstappen.

Nelson Piquet condamné pour ses propos racistes envers Hamilton

Le triple champion du monde de F1, Nelson Piquet, s’est vu infliger une amende record de 953 050 dollars (883 956,66 Euros) de dommages pour des propos racistes et homophobes à l’encontre du pilote Mercedes Lewis Hamilton en 2021.

Le Brésilien de 69 ans, qui a remporté le titre mondial en 1981, 83 et 87, a utilisé un terme raciste en faisant référence à Lewis Hamilton sur un podcast brésilien en discutant de l’accident survenu en 2021 au Grand Prix de Grande-Bretagne entre le pilote Red Bull Max Verstappen et son rival Lewis Hamilton. Il a également utilisé un gros mot pour exprimer son opinion selon laquelle Lewis Hamilton avait commis une erreur et causé l’incident et avait été “chanceux” de remporter la course à la suite de cela.

A la suite de ces propos, quatre groupes de défense des droits humains, dont l’Alliance nationale LGBT + du Brésil, ont porté l’affaire devant le tribunal pour faire condamner Nelson Piquet

Ce vendredi, un tribunal brésilien a rendu son verdict et a confirmé la condamnation de Piquet à une lourde amende de plus de 900 000 dollars.

Dans sa décision, le juge Pedro Matos de Arrudo a précisé : « Il ne faut pas seulement apprécier la fonction réparatrice de la responsabilité civile mais aussi (et peut-être principalement) la fonction punitive afin que, en tant que société, nous puissions un jour être à l’abri des actes pernicieux que sont le racisme et l’homophobie. »

Ce n’est pas la première fois que Nelson Piquet a dépassé les limites avec des propos inacceptables puisque déjà dans le passé il s’est publiquement interrogé sur la sexualité d’Ayrton Senna et a qualifié son rival de “chauffeur de taxi de Sao Paulo”. Il a également fait des commentaires offensants sur Nigel Mansell et la femme du Britannique lorsqu’ils étaient coéquipiers chez Williams.

A la suite des propos tenus par Nelson Piquet, Lewis Hamilton avait rapidement réagi  en dénonçant sur ses réseaux sociaux des mentalités « archaïques » : « C’est plus qu’un langage. Ces mentalités archaïques doivent changer et n’ont pas leur place dans notre sport. »

« J’ai été entouré par ces attitudes et ciblé toute ma vie. Il y a eu beaucoup de temps pour apprendre. Le temps est venu d’agir. »

Après tout la battage médiatique, le principal intéressé, Nelson Piquet, avait présenté ses excuses tout en clarifiant ses propos tenus : « Je tiens à m’expliquer sur les histoires qui circulent dans les médias au sujet d’un commentaire que j’ai fait dans une interview l’année dernière. » 

« Ce que j’ai dit était mal pensé, et je ne cherche pas à le défendre mais je souhaite clarifier le terme que j’ai utilisé qui est largement et historiquement utilisé dans le jargon portugais brésilien comme un synonyme de “gars” ou “mec” et je n’ai jamais eu l’intention d’offenser. »

« Je n’utiliserais jamais le terme qu’on m’accuse d’avoir utilisé dans certaines traductions. Je condamne toute suggestion qui indique que j’aurais utilisé ce mot pour dénigrer un pilote à cause de sa couleur de peau. »

« Je m’excuse de tout mon cœur à toux ceux qui ont pu être affectés, incluant Lewis, qui est un pilote incroyable mais la traduction dans certains médias qui circulent maintenant sur les réseaux sociaux n’est pas correcte. »

« La discrimination n’a pas sa place dans la F1 ou la société et je suis heureux de pouvoir clarifier mes propos à cet égard. »

Massa : « Les conditions sont réunies pour une ère Red Bull »

S’exprimant dans les colonnes du Bild, Felipe Massa ne pense pas que Lewis Hamilton sera en mesure de remporter un huitième titre mondial en F1 cette saison et estime que seul Max Verstappen semble être en bonne voie pour battre le record de sept titres mondiaux, actuellement co-détenu par Michael Schumacher et Lewis Hamilton.

« Bien sûr, Lewis Hamilton a également sept titres mondiaux, mais je ne pense pas qu’il puisse en remporter un huitième, du moins pas avec cette voiture cette saison. » estime le Brésilien.

« Je ne pense pas que la Mercedes offre à Lewis une chance réaliste de jouer un rôle majeur dans la course au titre. Il peut piloter aussi bien qu’il veut, sa voiture est trop lente. »

Lorsqu’on lui demande précisément quel pilote de la grille pourrait alors battre le record de sept titres mondiaux en Formule 1, Massa a ajouté : « Certainement Max Verstappen ! »

« Ce que lui et Red Bull ont montré lors de la première course de la saison était impressionnant. Lewis [Hamilton] et Mercedes doivent trouver entre 0,6 et 0,8 seconde par tour lors des prochaines courses pour être à égalité. »

« L’équipe Mercedes est bonne, mais je ne pense qu’elle en soit capable et elle non plus. D’autant plus que Red Bull va continuer à travailler sur sa voiture. »

« Max [Verstappen ] est devenu champion du monde ces deux dernières années et je ne vois aucune raison pour laquelle il ne devrait pas réussir le triplé et même beaucoup plus. Max peut également remporter quatre, cinq ou six titres d’affilée. »

« Tout doit être parfait et c’est actuellement le cas. Max ne fait aucune erreur, Red Bull fonctionne parfaitement, le moteur est puissant. »

« C’était comme ça avec Michael [Schumacher] chez Ferrari et Lewis avec Mercedes. Les conditions sont réunies pour une ère Red Bull. »

« Max ne fait pas d’erreurs, il pilote comme un robot. Il est extrêmement mature pour son âge. Les deux titres l’ont rendu encore meilleur. Il est plus détendu maintenant, moins obstiné. Il utilise encore le pied de biche de temps en temps, mais il l’utilise plus délibérément. »

Toutefois, Felipe Massa n’écarte pas un éventuel retour de Lewis Hamilton dans la course au titre à partir de la saison prochaine si jamais Mercedes arrive à lui fournir une monoplace suffisamment rapide : « L’année prochaine, la course au titre pourrait être à nouveau très différente si Mercedes retrouve son ancienne forme. »

« C’est tout l’attrait de la Formule 1. Mais à partir de 2026 [date à laquelle une nouvelle réglementation entrera en vigueur], les cartes seront de toute façon rebattues. »

Chez Ferrari, Fred Vasseur exhorte au calme

Le directeur de Ferrari, Fred Vasseur, est bien conscient que la situation de son équipe est loin d’être parfaite en ce début de saison, mais le Français estime que tout le monde doit rester calme et concentré à Maranello afin de redresser la situation.

Après les deux premières courses de la saison 2023, Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs douze points derrière Mercedes, mais la situation pourrait être bien pire selon Fred Vasseur qui demande un peu de temps pour résoudre les soucis de jeunesse de la SF-23.

« Dans cette situation, nous devons penser à l’équipe et à la façon dont nous améliorerons cette situation. Mais je pense que nous devons également rester calmes, ce n’est pas comme si tout allait mal. » a déclaré Fred Vasseur, cité par le site de la F1.

« [en Arabie Saoudite] Nous avons fait de bonnes améliorations par rapport à Bahreïn, du moins sur le rythme ponctuel [sur un tour]. »

« Nous avons creusé un peu l’écart avec nos concurrents, pas avec Red Bull mais avec Aston Martin et Mercedes. Je pense que le problème [en course] est bien plus lié au rythme avec le pneu à gomme Dure. »

Lorsqu’on lui demande si Red Bull peut encore être rattrapée après ses deux doublés consécutifs lors des deux premières manches de l’année, Vasseur a répondu : « Je pense que oui. »

« Nous devons continuer à pousser. Ce n’est pas la bonne attitude de penser à l’écart et d’ensuite penser à combler cet écart, etc… »

« Nous devons nous concentrer sur nous-mêmes. Nous connaissons nos faiblesses et nous devons nous améliorer sur celles-ci. Nous verrons ensuite quel est le résultat lorsque nous ferons un pas décent. Si vous commencez à penser ce que pourrait être le futur potentiel de développement, alors vous êtes perdu. »

« Nous savons que nous devons nous améliorer, mais je pense que c’est dans l’ADN de notre sport, par seulement en raison de la situation actuelle [de Ferrari]. »

« Nous continuerons à pousser et vous pouvez être sûr que dès demain matin [il répondait aux questions le dimanche soir à Djeddah, ndlr] je serai au bureau et je pousserai comme un diable. »

Quant à savoir si Ferrari apporterait de grosses nouveautés sur sa monoplace lors de la prochaine manche de la saison programmée à Melbourne en Australie fin mars, Vasseur a souligné la nécessité pour Ferrari d’essayer de tirer le meilleur parti du package actuel de la SF-23 avant d’introduire de grands changements.

« Je pense que nous aurons quelques petites mises à jour la semaine prochaine [en Australie], mais honnêtement, je ne pense pas que cela débloque tout le potentiel. Le principal problème que nous avons aujourd’hui – tout au long du week-end – c’est d’être à notre maximum et ce n’est pas le cas. »

« Nous ne sommes pas encore capables d’extraire 100% de notre voiture à chaque session. Nous devons nous concentrer sur cela avant de penser aux mises à jour. »

Wolff admet que Lauda lui manque dans le garage Mercedes

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, admet que la présence de Niki Lauda dans le garage lui manque toujours autant, alors que l’écurie du constructeur allemand tente toujours de résoudre ses problèmes de performance afin de retrouver le chemin de la victoire.

Niki Lauda a rejoint Mercedes en tant que président non-exécutif en 2012, l’Autrichien ayant contribué à sa manière au succès de l’équipe dès le début de l’ère hybride en 2014.

Très présent dans le paddock et le garage Mercedes lors des week-ends de course, Niki Lauda est décédé à l’âge de 70 ans en 2019 et a laissé un grand vide au sein de l’écurie du constructeur allemand. 

Interrogé sur l’influence de Niki Lauda chez Mercedes et à quel point son absence a eu un impact sur l’équipe au cours des dernières années, Toto Wolff a répondu : « Niki a manqué toutes ces années parce qu’il a toujours réussi à ramener les choses à l’essentiel. » explique Toto Wolff, cité par le site du championnat.

« Je dois toujours penser à ce qu’il aurait dit et quelle position il aurait pu avoir. Nous avons bien travaillé ensemble dans le sens que parfois une simplification excessive peut vous conduire directement à des résultats. »

« Mais il y avait évidemment beaucoup de nuances, car c’est un sport technique, donc peut-être que mon rôle était de le traduire cela de manière à ce que nous puissions réellement l’exécuter dans la conception de la voiture. »

Après des débuts difficiles cette saison, Wolff a une nouvelle fois confirmé que Mercedes apportera de nombreuses mises à jour sur sa W14 pour espérer au moins réduire l’écart avec Red Bull.

« J’aimerais gagner toutes les courses, mais ce n’est pas réaliste. Donc, les objectifs sont que, sur la base de la compréhension que nous avons maintenant, au cours des prochaines itérations de mises à jour et d’apprentissage, nous puissions réduire grandement le déficit de performance. Désormais, nous savons et avons pris la décision dans quelle direction aller. »

Après la deuxième manche de l’année, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Aston Martin. 

Brown fustige un manque de rythme dans le développement chez McLaren

Cette semaine, l’écurie de Woking a annoncé des changements organisationnels importants au sein de son département technique, McLaren confirmant notamment le départ de son directeur technique James Key et le retour de David Sanchez qui ne prendra ses fonctions qu’à partir de janvier 2024.

McLaren a pris la décision de s’éloigner d’un rôle unique de directeur technique pour mettre en place une direction technique désormais composée de trois nouveaux directeurs avec Peter Prodromou, David Sanchez et Neil Houdley, alors que Giuseppe Pesce a été promu directeur aérodynamique et chef d’état-major, pour soutenir la gestion du département aérodynamique relevant de Peter Prodromou.

Selon le PDG de McLaren, tous ces changements étaient nécessaires, notamment parce que le développement technique n’a pas évolué assez rapidement selon lui ces derniers mois, l’Américain visant indirectement James Key.

« Il est important maintenant pour moi que nous nous assurions d’avoir une base solide pour la prochaine phase de notre parcours. » a déclaré Zak Brown.

« Il est clair pour moi depuis un certain temps que notre développement technique n’a pas évolué à un rythme assez rapide pour correspondre à notre ambition de revenir en tête de la grille. »

« Je suis heureux qu’après avoir terminé un examen complet avec Andrea [Stella, directeur de l’équipe], nous soyons maintenant en mesure de mettre en oeuvre la restructuration nécéssaire pour faire tourner la roue et renverser la situation. »

« Ces changements stratégiques devraient assurer le succès à long terme de l’équipe et sont nécessaires pour voir McLaren renouer avec la victoire. »

« Nous avons tout mis en place maintenant avec notre personnel et notre infrastructure et, parallèlement à un duo de pilotes passionnant, je suis déterminé à voir McLaren revenir là où nous devrions être. »

Depuis le début de la saison 2023, l’équipe McLaren n’a pas marqué le moindre point et se retrouve à la veille de la troisième manche de l’année en tant que lanterne rouge du championnat du monde des constructeurs.

Ricciardo heureux chez Red Bull après « deux années difficiles » chez McLaren

Daniel Ricciardo est revenu un peu plus en détail sur sa nouvelle vie en tant que troisième pilote chez Red Bull après ce que l’Australien a décrit comme étant « deux années difficiles » chez McLaren.

A la fin de la saison dernière, Daniel Ricciardo a quitté l’écurie McLaren pour laquelle il pilotait depuis le début de la saison 2021, l’Australien ayant été remplacé par son compatriote Oscar Piastri après deux saisons durant lesquelles il n’aura pas réussi à convaincre son employeur.

Désormais de retour chez Red Bull – équipe pour laquelle il a piloté entre 2014 et 2018 – Ricciardo a des objectifs bien différents en tant que troisième pilote, mais cette nouvelle vie semble convenir à l’Australien.

« D’un point de vue professionnel, cette année il s’agit vraiment d’être un joueur d’équipe pour Red Bull. Je suis de retour dans un environnement familier dans lequel j’ai beaucoup de bons souvenirs. » explique Ricciardo.

« Ça fait vraiment du bien d’être de retour ici. Mais il ne s’agit pas que de moi cette année, il s’agit de l’équipe au sens large et je dois essayer de contribuer et essayer de les aider là où je le peux. »

« C’est la première année depuis aussi longtemps que je me souvienne que mes objectifs ne sont pas à 100% sur la course et la compétition. Bien qu’il s’agit un peu de cela quand même, c’est dans une mesure différente cette année et j’ai des objectifs différents sur lesquels me concentrer. »

« Je dois sauter dans le simulateur, apprendre de la voiture et les aider à façonner le développement. Ce sont toutes ces choses sur lesquelles je me concentre. En retour, cela devrait développer mes capacités, ma confiance et mon plaisir au volant. »

L’ancien pilote McLaren, qui a quitté l’équipe de Woking après deux saisons compliquées, a ajouté : « Ces deux années ont été difficiles sur le plan professionnel. Il y a donc une partie de ce compétiteur qui est en moi qui veut rappeler aux gens que je suis toujours un professionnel et que je contribue toujours au succès. »

Outre l’aspect professionnel, Daniel Ricciardo mesure également la chance qu’il a de pouvoir avoir une vie personnelle un peu plus épanouie que ces dernières années.

« D’un point de vue personnel, cette année pour moi c’est vraiment un luxe d’avoir l’opportunité de faire des choses que j’ai toujours voulu faire et que je n’ai pas eu le temps. »

« Les gens pourraient penser que je plaisante, mais je veux vraiment m’améliorer de plus en plus avec ma motocross. J’ai toujours aimé les motos, mais je n’ai jamais vraiment pu rouler beaucoup parce que je n’avais pas ce luxe du temps. »

« J’aime apprendre de nouvelles compétences et je pense que la recherche de l’excellence à laquelle je suis habituée se répercutera également sur ce passe-temps. »

Daniel Ricciardo fera sa toute première apparition dans le garage Red Bull lors de la prochaine course de la saison qui se dispute fin mars en Australie sur le tracé de Melbourne.

Horner n’a pas de baquet à offrir à Hamilton chez Red Bull

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a exclu une éventuelle signature de Lewis Hamilton au sein de son équipe, le Britannique insistant sur le fait que les deux pilotes actuels sont sous contrat jusqu’à fin 2024 (cliquez ici pour voir la durée des contrats des pilotes).

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton voit son contrat avec Mercedes arriver à son terme à la fin de cette saison 2023 et, après une campagne 2022 compliquée, la saison 2023 débute tout aussi mollement pour l’écurie du constructeur allemand, ce qui signifie que le pilote Mercedes pourrait être tenté de rejoindre une autre écurie.

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a d’ailleurs lui-même admis le week-end dernier à Djeddah qu’il pourrait perdre son pilote vedette si les performances de son équipe ne s’amélioraient pas.

Mais lorsqu’on demande à Christian Horner si Red Bull pourrait éventuellement être intéressée par les services de Lewis Hamilton dans un avenir plus ou moins proche, le Britannique a répondu qu’il n’y avait pas de place chez Red Bull.

« Ce que Lewis a fait en F1 est sans égal, mais nous sommes très satisfaits des pilotes que nous avons. » a déclaré Horner au micro de Sky Sports.

« Ils [Verstappen et Perez] sont engagés non seulement cette saison mais aussi la saison prochaine. Donc, je ne vois pas comment nous pourrions accueillir Lewis. »

Après les deux premières courses de la saison 2023, Lewis Hamilton occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec l’Espagnol Carlos Sainz de chez Ferrari.

Aston Martin ne sous-estime pas ses concurrents

Le directeur d’Aston Martin, Mike Krack a insisté sur le fait que son équipe ne se laissera pas emporter après un excellent début de saison avec deux podiums décrochés en autant de courses.

Après la deuxième manche de la saison 2023, l’équipe Aston Martin peut se targuer d’être la deuxième force de la grille derrière Red Bull à égalité de points avec Mercedes au championnat constructeurs.

Lors des deux premières courses, Aston Martin a réussi à décrocher deux podiums (deux troisième place avec Fernando Alonso), l’écurie du constructeur britannique prouvant ainsi ses progrès par rapport à l’année dernière.

Invité à évaluer le niveau de compétitivité de son équipe, Mike Krack a souligné qu’il fallait être prudent avant toute conclusion car l’AMR23 n’a roulé que sur deux pistes différentes pour l’instant (Bahreïn et Djeddah).

« Nous avons deux échantillons de données provenant de deux pistes complètement différentes. Sur ces deux pistes, nous étions compétitifs, mais il y en a d’autres [à venir]. » a déclaré Mike Krack.

« Nous ne voulons pas les sous-estimer [les concurrents]…il se peut que l’un de nos concurrents ait un problème dont nous ne sommes pas au courant et qui pourrait modifier la hiérarchie, donc je pense que nous devons attendre et voir. »

Lorsqu’on lui demande si Aston Martin a plus tendance à regarder vers l’avant [Red Bull] ou bien à se méfier de ses rivaux de derrière avec Mercedes et Ferrari, le Luxembourgeois a répondu : « Eh bien, la référence est toujours la voiture la plus rapide vous savez. »

« Ça c’est une chose, mais l’autre chose est d’arriver à identifier les faiblesses et les domaines à améliorer sur votre propre voiture. Cela n’a pas de sens de se dire « nous avons tel pourcentage d’avance sur eux ». Vous devez toujours regarder votre propre voiture et évaluer ses faiblesses. »

Quant à la question de savoir si Aston Martin est capable de rattraper le retard sur Red Bull cette saison, Krack a répondu : « C’est une bonne question, sont-ils rattrapables ? »

« Maintenant, la course au développement se poursuit. Nous nous battons avec des gens qui ont une puissance de feu différente de la nôtre en termes d’infrastructures. Ils sont également habitués à cela, donc je pense qu’il faut se garder de faire trop de prédictions à cet égard. »

« Nous pouvons réussir à maintenir cet écart, mais pouvons-nous le combler ? Nous allons travailler dur. Nous avons vu l’année dernière que nous pouvions réduire l’écart avec certaines des voitures devant nous, mais ce n’est pas parce que nous l’avons fait l’année dernière que nous pouvons le refaire. »

McLaren annonce une réorganisation d’envergure

Après les deux premières manches de la saison 2023, l’équipe McLaren a annoncé un certain nombre de changements organisationnels au sein de son équipe de Formule 1. 

McLaren a pris la décision de s’éloigner d’un rôle unique de directeur technique exécutif, James Key ayant d’ailleurs quitté l’équipe de Woking dans le cadre de cette restructuration.

 Désormais, la direction technique sera composée de trois nouveaux directeurs techniques spécialisés qui relèveront directement du directeur de McLaren, Andrea Stella.

  • Peter Prodromou occupe le poste de directeur technique aérodynamique. Prodromou dirigera l’ensemble de la fonction aéro, en utilisant son expérience acquise en 32 ans de Formule 1 et un solide palmarès de victoires aux championnats du monde.
  • David Sanchez (qui a quitté Ferrari) revient chez McLaren en tant que directeur technique Car Concept and Performance après une décennie passée chez Ferrari. Il rejoindra l’équipe le 1er janvier 2024.
  • Neil Houldey est promu au poste nouvellement créé de directeur technique ingénierie et conception. Ayant rejoint l’équipe pour la première fois en 2006, Neil Houdley a grandi au sein de l’organisation, devenant un leader technique très respecté.
  • Giuseppe Pesce est promu directeur aérodynamique et chef d’état-major, pour soutenir la gestion du département aérodynamique relevant de Peter Prodromou.

Parallèlement à ces changements, Piers Thynne assume désormais le rôle élargi de directeur de l’exploitation de l’équipe de Formule 1. Ce nouveau rôle soutiendra le Team Principal dans la mission d’innover et d’élever les normes chez McLaren afin d’être en position pour concourir en tête de grille.

McLaren indique que cette réorganisation a été l’œuvre de plusieurs mois de travail et de réflexion et précède plusieurs nouveaux projets d’infrastructure clés qui devraient être mis en oeuvre par phases tout au long de la saison 2023. De plus, l’équipe a entrepris une campagne de recrutement soutenue pour augmenter la capacité technique, avec certaines nominations supérieures déjà faites.

« Tout d’abord, je voudrais remercier James [Key] pour son travail acharné et son engagement pendant son séjour chez McLaren et lui souhaiter bonne chance pour l’avenir. » a déclaré Andrea Stella.

« Pour l’avenir, je suis déterminé et entièrement concentré sur le fait de ramener McLaren en tête du peloton. Depuis que j’assume le rôle de directeur d’équipe, j’ai reçu le mandat d’adopter une approche stratégique pour m’assurer que l’équipe soit établie sur une base à long terme, sur laquelle nous pourrons bâtir au fil des ans. »

« Cette nouvelle structure apporte clarté et efficacité au sein du service technique de l’équipe et nous place dans une position de force pour maximiser les performances, notamment en optimisant les nouvelles mises à niveau de l’infrastructure que nous avons à venir en 2023. »

« Aux côtés de Peter [Prodromou] et Neil [Houdley], je suis ravi d’accueillir à nouveau David Sanchez dans l’équipe pour compléter une équipe de direction technique expérimentée et hautement spécialisée, dans le but collectif d’offrir de meilleures performances à nos voitures sur piste. »

« Je suis impatient de continuer à travailler avec Piers [Thynne], qui jouera un rôle fondamental dans la définition et la réalisation des plans pour créer une équipe de F1 innovante et efficace. »

Depuis le début de la saison 2023, l’équipe McLaren n’a pas marqué le moindre point et se retrouve après la deuxième manche de l’année lanterne rouge du championnat du monde des constructeurs.

Le PDG de la Formule 1 inaugure l’Expo F1 à Madrid

La toute première exposition consacrée à la Formule 1 ouvre officiellement ses portes ce vendredi 24 mars à Madrid en Espagne.

Ce jeudi, le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a participé à une cérémonie officielle d’inauguration avant l’ouverture des portes au public ce vendredi 24 mars 2023. 

Hébergée au célèbre IFEMA de Madrid et officiellement développée en association avec la F1, l’exposition promet un spectacle immersif avec une multitude d’artefacts et de contributions d’équipes légendaires, d’experts et de personnalités.

Le public pourra notamment voir pour la première fois la carcasse de la voiture de Romain Grosjean après son dramatique accident de 2020 à Bahreïn, la première monoplace avec laquelle le Français Pierre Gasly a remporté son premier Grand Prix en F1 à Monza ou encore une unité de puissance hybride Ferrari qui propulsait la SF21 lors de la saison 2021.

« Je suis ravi d’être ici à Madrid pour inaugurer officiellement cette exposition spectaculaire. Je suis particulièrement ravi que nos fans espagnols passionnés aient la possibilité de découvrir pour la première fois ce spectacle à couper le souffle. » a déclaré Stefano Domenicali lors de l’inauguration.

« Je suis reconnaissant envers tous ceux qui ont aidé à capturer le cœur et l’âme du sport que nous aimons tous dans cette exposition. Elle célèbre l’histoire de la Formule 1 de manière si innovante et engageante – je sais que nos fans du monde entier vont l’adorer ! »

Les billets d’entrée peuvent être achetés sur le site Web de l’exposition F1 à partir d’aujourd’hui, l’événement devant se dérouler à l’IFEMA de Madrid à partir de ce vendredi 24 mars pendant plusieurs mois.

Devenez propriétaire d’un ancien Motorhome Force India

Vous êtes un grand passionné de Formule 1 ? Vous avez un budget illimité et beaucoup de place dans votre jardin ? Alors n’hésitez pas à investir dans ce Motorhome de l’ancienne équipe Force India (désormais Aston Martin).

Ce Motorhome était autrefois la base de l’équipe Force India sur les circuits du calendrier 2018 de la Formule 1 et offre tout le confort nécessaire pour les pilotes et les membres de l’équipe puisqu’il est entièrement équipé avec des espaces de couchage confortables, une cuisine entièrement équipée, des salles de bains avec douches et toilettes, un espace de réception spacieux et un bureau.

Avec son châssis robuste et ses systèmes à la pointe de la technologie, ce camping-car est prêt pour n’importe quel voyage indique le vendeur qui a posté l’annonce sur visible ici sur eBay.

Notez tout de même que pour pouvoir transporter ce joli Motorhome vous aurez besoin d’utiliser pas moins de cinq camions et qu’il vous faudra au minimum une grue et plusieurs personnes pour pouvoir l’assembler à l’endroit que vous aurez choisi.

Actuellement stocké en Allemagne, ce Motorhome de l’ancienne équipe Force India coûte la modique sommes de 500 000 euros.

Une fois l’accord de votre banquier obtenu, vous pourrez prendre possession de votre nouveau jouet légèrement encombrant et partir, pourquoi pas, en vacances au camping (prévoir tout de même la location d’une dizaine de places dans votre camping préféré). Ci-dessous, une vidéo explicative pour le montage et le démontage de la bête.

Sainz : « Nous savons quel est le problème avec la voiture »

Carlos Sainz assure que Ferrari sait pourquoi la SF-23 dégrade autant ses pneumatiques en course, mais l’Espagnol insiste sur le fait qu’il faudra du temps pour résoudre les problèmes.

Depuis le début de la saison 2023, tout le monde a pu constater à quel point la Ferrari dégrade à vitesse grand V ses pneumatiques en course, les deux pilotes Carlos Sainz et Charles Leclerc en ont d’ailleurs encore fait les frais dimanche dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite lors de leur deuxième relais en pneus Durs.

Carlos Sainz – qui a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place à Djeddah – a reconnu après l’épreuve que la SF-23 est une monoplace difficile à piloter dans l’air sale, justement parce qu’elle dégrade encore plus vite les pneumatiques derrière une autre monoplace.

« J »ai eu quelques frayeurs derrière [Lance] Stroll [au GP d’Arabie Saoudite], la voiture est difficile à piloter dans l’air sale. » explique Carlos Sainz en entretien avec le journal espagnol AS.

« On sait quel est le point faible de la voiture, on surchauffe les pneus tout seul, alors imaginez quand vous êtes derrière une voiture, c’est encore pire. »

« Nous connaissons nos faiblesses et ce qui doit être amélioré. Cela rend les courses plus difficiles, ça nous laisse peu de marge de manœuvre pour attaquer derrière une voiture. »

Lorsqu’on lui demande comment Ferrari doit s’y prendre pour résoudre ce problème de surchauffe des pneumatiques, l’Espagnol a répondu : « Nous devons apporter des développements. »

« Nous avons déjà un plan, mais nous devons l’améliorer. Maintenant, il faut être patient, il est impossible de créer des pièces du jour au lendemain. »

« Mais je fais confiance à Ferrari, je suis convaincu que nous allons améliorer la voiture, nous avons les capacités de le faire. »

« Nous savons exactement quel est le problème avec la voiture. Il faut patienter, et si ça ne marche pas, on continuera à expérimenter des choses. »

Lorsqu’on lui demande justement ce qui ne va pas avec la SF-23, Sainz a répondu en souriant : « On sait ce que c’est. »

Après les deux premières manches de la saison 2023, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs, douze points derrière Mercedes.

Le trophée d’Alonso livré chez Aston Martin…par Mercedes

Le trophée de la troisième place remporté par Fernando Alonso au Grand Prix d’Arabie Saoudite dimanche dernier a finalement été livré à l’équipe Aston Martin…par Mercedes.

Le week-end dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite, Fernando Alonso a franchi la ligne d’arrivée à la troisième place derrière les deux pilotes Red Bull. Le double champion du monde est donc monté sur le podium, mais au même moment, la FIA a décidé de lui infliger une pénalité de dix secondes.

Les commissaires sportifs du GP d’Arabie Saoudite reprochaient à Fernando Alonso de ne pas avoir purgé correctement une première pénalité de cinq secondes reçue durant la course pour avoir mal positionné sa monoplace sur la grille de départ de la deuxième manche de l’année (lire ici pour tout comprendre).

Juste après la cérémonie donc, le pilote Aston Martin a été pénalisé et a officiellement terminé quatrième du Grand Prix d’Arabie Saoudite, ce qui a permis au pilote Mercedes George Russell d’être classé troisième de l’épreuve.

C’est donc George Russell qui a été invité à se rendre en conférence de presse d’après course en tant que troisième du Grand Prix et le Britannique a reçu le trophée de la troisième place.

Cependant, l’écurie Aston Martin a activé un droit de révision sur la pénalité d’Alonso et a finalement obtenu gain de cause quelques heures plus tard, ce qui signifie que la pénalité du double champion du monde a été annulée et qu’il a pu récupérer sa troisième place.

Mais entre temps, les équipes du paddock ont remballé leurs affaires et la plupart des pilotes – dont George Russell – ont pris la « navette » pour retourner en Europe. Le trophée de la troisième place est donc arrivé tôt ce lundi à Brackley chez Mercedes.

L’usine de Brackley étant située à seulement quelques kilomètres de Silverstone où se trouve le siège de l’équipe Aston Martin, l’un des employés de Mercedes a gentiment livré le trophée de la troisième place à Aston Martin (voir vidéo ci-dessous).

Pirelli confirme son intérêt pour l’appel d’offres lancé par la FIA

L’actuel fournisseur officiel de pneumatiques de la Formule 1, Pirelli, a confirmé son intérêt à l’appel d’offres lancé par la FIA ces derniers jours concernant la fourniture de pneus en catégorie reine pour la période allant de 2025 à 2027.

Cette semaine, la FIA a lancé un appel d’offres pour trouver un fournisseur unique de pneumatiques en Formule 1 pour les saisons 2025, 2026, 2027 avec une option sur 2028. 

Pirelli – qui fournit ses pneumatiques depuis la saison 2011 – a étudié l’appel d’offres de la FIA et estime que le cadre décrit par la FIA concernant la fourniture de pneus entre 2025 et 2027 « est étroitement aligné sur la stratégie de Pirelli » et le manufacturier italien va donc étudier l’appel d’offres avant d’y répondre.

« Le document décrit les caractéristiques techniques qui sont globalement conformes aux pneus utilisés aujourd’hui et leur pertinence pour le transfert de technologie de la piste à la route, en mettant un accent particulier sur la durabilité. » peut-on lire dans un communiqué publié par Pirelli.

« Le cadre décrit par la FIA est étroitement aligné sur la stratégie de Pirelli en matière de sport automobile et présente donc un grand intérêt, la société italienne étant partenaire mondial pneumatiques pour le sport depuis plus d’une décennie, depuis 2011. »

« Une décision définitive sur la participation de Pirelli au processus de sélection sera naturellement entamé après un examen détaillé du document de la FIA. »

Au grand dam des fans donc, il n’y aura toujours pas de guerre des manufacturiers en F1 dans les années à venir puisque la catégorie reine a une nouvelle fois choisi de faire confiance à un seul fabricant pour les saisons 2025, 2026, 2027 et sûrement 2028.

De la Rosa impressionné par l’extrême motivation d’Alonso à 41 ans

Pedro De la Rosa (à gauche sur la photo) est toujours autant impressionné par les performances en piste de son vieil ami Fernando Alonso qui, à l’âge de 41 ans, vient de décrocher deux podiums en deux courses avec Aston Martin.

Pedro De la Rosa a débuté sa carrière en Formule 1 en 1999 au sein de l’écurie Arrows, et après un très court passage par l’équipe Prost GP en tant que pilote essayeur, l’espagnol a rejoint finalement Jaguar en 2001, l’année où un certain Fernando Alonso fait ses débuts en F1 avec Minardi.

Depuis lors, De la Rosa et Alonso sont devenus de grands amis et les deux hommes ont pu travailler ensemble chez McLaren en 2007 lorsque Fernando Alonso a rejoint l’équipe de Woking alors que De la Rosa était pilote d’essais pour l’équipe britannique. Ils ont ensuite travaillé ensemble chez Ferrari.

Les deux hommes sont désormais à nouveau réunis chez Aston Martin où Pedro De la Rosa occupe un rôle d’ambassadeur pour l’écurie du constructeur britannique. 

Concernant les performances de son vieil ami Fernando Alonso depuis le début de cette saison 2023, De la Rosa affirme que la volonté de gagner du double champion du monde est plus féroce que jamais.

« Ce qui m’impressionne vraiment à propos de Fernando, c’est le fait qu’il a 41 ans et qu’il est exactement le même Fernando avec la même faim que j’ai pu voir en 2007 [chez McLaren]. » a déclaré Pedro De la Rosa à Reuters.

« Il n’y a aucune différence dans son approche, à quel point il travaille dur et à quel point il essaie de pousser tout le monde. »

« Physiquement, il est jeune, il prend soin de lui et il pousse incroyablement fort dans chaque petit détail, pas seulement concernant la voiture ou sur l’équipe, mais aussi physiquement sur son entraînement, sur son alimentation. C’est un athlète très complet. »

Fernando Alonso court cette année derrière une potentielle 33e victoire en Formule 1 et Pedro De la Rosa estime que son compatriote pourrait bien réussir à atteindre ce chiffre avec Aston Martin.

« Si ce n’est pas cette année, ce sera l’année prochaine. » a ajouté l’Espagnol, alors que Fernando Alonso est sous contrat pour deux saisons avec Aston Martin, soit jusqu’à la fin 2024.

Après la deuxième manche de la saison disputée à Djeddah en Arabie Saoudite le week-end dernier, Fernando Alonso est troisième du championnat du monde des pilotes.

L’Arabie Saoudite prête à organiser deux courses de F1 par an

Alors que la Formule 1 se rendra aux Etats-Unis à trois reprises cette saison, voilà que l’Arabie Saoudite se prend à rêver d’organiser deux courses par an dans le royaume.

Dimanche dernier, l’Arabie Saoudite a accueilli la Formule 1 pour sa deuxième manche de la saison 2023 sur le tracé de Djeddah situé au bord de la mer Rouge et considéré comme le circuit urbain le plus rapide au monde. 

Mais la piste de Djeddah – contrairement à ce que l’on pourrait penser – n’est pas un circuit permanent et devrait normalement disparaître aux alentours de 2027 lorsque la construction du circuit de Qiddiya – une nouvelle ville construite en plein désert et qui permettra aux Saoudiens et aux touristes du monde entier de se divertir – sera achevée.

Cependant, le prince Khalid bin Sultan al-Abdullah al-Faisal a indiqué aux médias en marge du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 que l’organisation de deux courses par an dans le royaume serait tout à fait envisageable à court ou moyen terme.

« L’idée d’avoir deux courses [par saison] est tout à fait réalisable. » a déclaré le président de la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto, le prince Khalid bin Sultan al-Abdullah al-Faisal.

« Vous avez trois courses aux [États-Unis] parce que le marché est grand là-bas et il y a une demande. Donc la demande est là [en Arabie saoudite], mais la décision n’est pas prise. Il y a beaucoup de choses que nous devons considérer. »

« Le sport se développe, la demande augmente, donc je ne serais pas surpris si l’Arabie saoudite, dans un avenir proche, accueillerait deux courses. La demande est là et nous avons deux belles installations. »

Le prince a également indiqué que la Formule 1 était le plus grand événement sportif en Arabie saoudite et qu’il y avait eu des investissements considérables sur la piste de Djeddah, mais qu’il n’y avait encore aucune discussion officielle avec les détenteurs de droits commerciaux Liberty Media sur l’organisation de deux courses.

Rosberg : le départ de Cullen est une difficulté supplémentaire pour Hamilton

Le champion du monde 2016 de F1, Nico Rosberg, pense que l’absence d’Angela Cullen aux côtés de Lewis Hamilton pour le reste de la saison va ajouter quelques défis supplémentaires au pilote Mercedes.

Le week-end dernier à Djeddah, Lewis Hamilton et Angela Cullen – sa physiothérapeute depuis 2016 – ont annoncé leur séparation en marge du Grand Prix d’Arabie Saoudite, deuxième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1.

Angela Cullen et Lewis Hamilton étaient absolument inséparables durant les week-ends de Grand Prix depuis 2016, la Néo-Zélandaise ayant pour mission principale de rendre la vie plus facile au septuple champion du monde sur et en dehors des circuits au cours des week-ends de course.

Pour Nico Rosberg – qui a été coéquipier de Lewis Hamilton chez Mercedes jusqu’à la fin de la saison 2016 – le départ d’Angela Cullen aura très certainement un impact négatif pour un Lewis Hamilton déjà largement affecté par le manque de performance de son équipe en ce début de saison.

« Je pense que cela ne va pas arranger la situation, parce que même si leur séparation s’est apparemment réglée à l’amiable, Angela était une véritable amie pour lui. » estime Rosberg au micro de Sky Sports.

« C’est avec votre entraîneur que vous passez la plupart du temps durant un week-end de course. Vous finissez également par aller dîner avec un groupe restreint composé peut-être d’un membre de la famille et de votre entraîneur et c’est tout. »

« Pour Lewis,  je suis sûr que ce ne sera pas l’idéal de ne pas l’avoir à ses côtés. Ce ne sera pas aussi agréable. »

« Je pense que c’est certainement un autre défi et une autre difficulté auxquels il va devoir faire face et s’habituer. » conclut Rosberg.

Le week-end dernier à Djeddah – premier week-end durant lequel Angela Cullen n’était pas à ses côtés – Lewis Hamilton a terminé à la cinquième place tout comme à Bahreïn lors de la première manche de la saison 2023.

Hülkenberg encouragé par le rythme de sa Haas dimanche à Djeddah

Nico Hülkenberg se montrait plutôt content de son résultat obtenu au Grand Prix d’Arabie Saoudite après avoir franchi la ligne d’arrivée à la douzième place dimanche dernier.

Bien qu’il n’a marqué aucun point en terminant hors du top dix, Hülkenberg semblait satisfait du rythme de course de sa monoplace, l’Allemand ayant réussi à terminer devant les deux McLaren, les deux Alfa Romeo, une AlphaTauri et une Williams.

S’exprimant juste après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite, l’Allemand a déclaré : « C’était une course difficile, mais je suis content en fait de ma 12e place. »

« Je pense que certaines choses ne se sont pas tout à fait déroulées comme prévu, mais dans l’ensemble, nous sommes relativement contents du résultat. Notre rythme était solide et correct pour nous au milieu du peloton, et c’est donc la bonne nouvelle de la journée. »

Nico Hülkenberg a également souligné à quel point le GP d’Arabie Saoudite était plus représentatif que la première course disputée à Bahreïn où le pilote Haas a eu un accrochage dès le premier tour du Grand Prix ce qui a eu un impact sur la performance de sa monoplace sur la piste de Sakhir.

« Bahreïn a été plus difficile à comprendre à cause des dégâts que j’avais sur la voiture [aileron avant endommagé, ndlr]. Je pense qu’il faut en quelque sorte l’oublier, donc [à Djeddah] c’était en quelque sorte un nouveau départ, la première course pour moi. »

« Après, comme je l’ai dit, les circonstances de course ne se sont pas toutes déroulées dans notre sens et nous ont rendu la vie plus difficile. »

« Néanmoins, je suis heureux de repartir avec la douzième place, et je suis heureux pour l’équipe parce que nous avons pu marquer un point avec Kevin [Magnussen qui a terminé P10]. »

Briatore : Ferrari a été « pénalisée » en 2022

L’ancien team principal de Renault en F1, Flavio Briatore, s’est montré très critique envers Ferrari et considère que l’écurie de Maranello n’a pas pris le temps de faire une analyse en profondeur au cours de l’hiver et s’est simplement contentée de remplacer son directeur, alors que l’Italien estime que Ferrari aurait dû également se montrer plus ferme en 2022 lorsque la FIA a introduit une nouvelle directive technique en milieu de saison.

Après les deux premières manches de la saison 2023, Ferrari se retrouve quatrième au championnat du monde des constructeurs avec douze points de retard sur l’écurie Mercedes. 

Interrogé par le Corriere Della Sera sur la crise qui couve chez Ferrari après des résultats mitigés lors des deux premières manches de l’année, Briatore a répondu : « Comme toujours à Maranello, il y a des gens qui parlent durant l’hiver alors que l’on devrait faire une analyse en profondeur pour comprendre pourquoi on ne gagne plus depuis quinze ans. »

Lorsqu’on lui demande justement qui doit faire cette analyse en profondeur chez Ferrari, l’Italien a répondu : « Les propriétaires de Ferrari, mais je ne les vois pas très impliqués là-dedans. »

« Il ne suffit pas de changer une seule personne [Ferrari a renvoyé Mattia Binotto cet hiver, ndlr]. On a besoin de personnages de poids dans l’équipe, maintenant il n’y en a plus. Je me souviens qu’ils ont commencé à gagner de façon continue lorsqu’ils ont fait venir 10 ou 12 personnes de chez Benetton. Ils ont bien fait. »

En 2022, Ferrari était tout de même en mesure de se battre pour le titre mondial, du moins lors de la première moitié de saison avant, qu’une directive technique ne soit introduite pour limiter le marsouinage sur les monoplaces.

La mise en application de cette directive à partir du Grand Prix de Belgique a – selon Briatore – accéléré le retour de Mercedes aux avant-postes lors de la deuxième partie de la saison et Ferrari aurait dû à ce moment-là « taper du poing sur la table ».

« Les règles ont changé en cours [d’année] et elle [Ferrari] a été pénalisée. Il fallait taper du poing sur la table et prendre position. » estime l’Italien.

« Ce n’est pas parce qu’il y en a un qui se trompe de concept [il vise Mercedes, ndlr] après huit années de victoires qu’il faut changer la réglementation. »

Le problème ne venait donc pas de Mattia Binotto ? : « Binotto a fait du bon travail l’année dernière, Ferrari était compétitive. Mais ensuite, il avait concentré trop de responsabilités sur lui-même et cela a créé des problèmes. » 

Enfin, concernant Fred Vasseur, le remplaçant de Mattio Binotto, Briatore estime que le Français aura besoin de temps pour trouver ses marques et obtenir des résultats : « Je le connais assez bien : c’est un travailleur acharné, il est sérieux. Il vient d’arriver et entraîne une équipe avec des gens qu’il découvre. Laissons-lui le temps. »