Gp de F1 de Singapour 2025 : chaleur étouffante et humidité accablante au programme

Le Grand Prix de Singapour est reconnu comme l’épreuve la plus exigeante du calendrier de la F1, mais l’édition 2025 s’annonce encore plus redoutable, avec des conditions météorologiques extrêmes qui mettront les pilotes à rude épreuve.

Dès les essais libres de vendredi, le ton sera donné : 32 °C et 80 % d’humidité, transformant les monoplaces en véritables fours. La seconde séance, disputée dans une atmosphère un peu plus fraîche (28 °C), sera marquée par la persistance d’une humidité suffocante et la menace d’orages.

Samedi, les pilotes devraient bénéficier de conditions sèches en piste, mais la chaleur restera implacable avec une température ressentie de 39 °C lors de la dernière séance d’essais. Les qualifications, elles, devraient se dérouler sans pluie, mais toujours dans un climat oppressant.

Dimanche, jour de course, le scénario sera tout aussi éprouvant : 28 °C annoncés, ressentis comme 37 °C, avec une humidité de 74 % et peu de flux d’air dans les cockpits. Sur ce circuit urbain étroit et exigeant de Marina Bay, la condition physique comptera autant que la vitesse pure. Les pilotes devront gérer près de deux heures de course, perdant plusieurs kilos, malgré les bains de glace et stratégies de refroidissement utilisés en amont.

Avec un tel cocktail mêlant chaleur suffocante, humidité extrême et risque de pluie, le Grand Prix de Singapour 2025 pourrait bien s’imposer comme l’épreuve d’endurance ultime de la saison, et un véritable test pour certains rookies en F1.

Lewis Hamilton regrette la limitation des budgets en F1

Lewis Hamilton a affirmé que les restrictions financières imposées par le plafonnement des coûts ont contribué à rendre la saison 2025 de Formule 1 « moins passionnante » au sommet.

Le plafonnement budgétaire a été mis en place en 2021 afin de réduire l’écart entre les dépenses des principaux challengers dans ce sport et celles des autres équipes.

Mais cela s’est avéré être un obstacle au spectacle lorsqu’une équipe a commencé la campagne en position dominante, comme cela a été le cas en 2025 avec McLaren.

McLaren est en passe de conserver le championnat des constructeurs, car elle possède une avance considérable de 333 points, tandis que le titre des pilotes est également en bonne voie pour revenir à l’équipe.

Chaque écurie devant respecter un budget fixe et des changements réglementaires radicaux se profilant à l’horizon en 2026, les principaux rivaux de McLaren ont abandonné la poursuite cette saison.

Hamilton, dont l’équipe Ferrari fait partie, a souligné que ce n’était pas le cas dans le passé, lorsqu’il n’y avait aucune contrainte sur les montants pouvant être dépensés.

« Je me souviens qu’en 2008, lorsque nous [McLaren] étions encore en mesure d’apporter des améliorations cette année-là, nous continuions à nous battre, nous continuions à développer la voiture jusqu’à la fin, et bien sûr, la voiture de l’année suivante a été un désastre, mais ils auraient dû faire les deux en tandem », a déclaré Hamilton. « Et puis en 2013, j’ai de nouveau changé d’écurie [passant de McLaren à Mercedes], donc c’est difficile de se prononcer sur ce point, mais je dirais que cette fois-ci, ce n’est pas aussi passionnant parce que nous avons changé très tôt, et donc nous devons nous contenter de ce que nous avons pour l’année.

Lewis Hamilton estime que le plafonnement des coûts a eu un impact négatif sur le spectacle en 2025.

« Cela rend donc cette saison moins passionnante, car il n’y a pas d’évolutions, et il faut donc terminer l’année avec ce que l’on a, mais l’année prochaine sera passionnante, car il y aura beaucoup d’améliorations tout au long de la saison. »

McLaren conteste l’affirmation de Hamilton sur la limite des dépenses

Cependant, le patron de McLaren, Andrea Stella, a mis en avant le revirement de son équipe sous le régime actuel pour souligner que des progrès sont possibles avec une limite des dépenses.

« J’ajouterais que le plafond budgétaire est l’un des aspects les plus importants de la réglementation que nous avons mise en place pour garantir la santé et la viabilité de ce sport », a-t-il rétorqué. « Je pense donc qu’il est important de le souligner.

« En même temps, permettez-moi de dire que, par exemple, chez McLaren, nous avons pu faire un pas en avant décent dans le cadre du plafond budgétaire, car je pense qu’en fin de compte, on peut trouver des performances non seulement d’un point de vue financier, mais aussi d’un point de vue technique. Je ne pense donc pas que le plafond budgétaire soit une limitation. »

Carlos Sainz avertit son compatriote Palou : la F1 est un « monstre différent » de l’IndyCar

Carlos Sainz s’est exprimé sur les rumeurs liant Alex Palou, quadruple champion IndyCar, à un éventuel transfert en Formule 1.

Les rumeurs liant le pilote espagnol à un transfert outre-Atlantique circulent depuis un certain temps déjà.

Le pilote de 28 ans s’est forgé une solide réputation grâce à ses exploits en IndyCar, qui lui ont même valu une place en FP1 chez McLaren en 2022.

Aujourd’hui, alors que Red Bull continue de rencontrer des difficultés avec son deuxième siège de course, la rumeur recommence à circuler, suggérant que l’écurie basée à Milton Keynes s’intéresse à Palou.

Bien que l’équipe de Palou ait rapidement démenti toute rumeur, la journée médiatique de jeudi au Grand Prix des Pays-Bas a été marquée par de nombreuses questions sur un éventuel passage de Palou en F1 et sur la manière dont il pourrait y faire face.

Sainz s’est montré prudent en envisageant un tel scénario pour son compatriote, compte tenu des différences inhérentes entre les deux disciplines du sport automobile.

« Je peux seulement dire que ce que je vois en IndyCar, c’est qu’il fait un travail incroyable », a-t-il déclaré. « La F1 est un monstre complètement différent, tant au niveau des pilotes que des voitures, mais aussi en tant que formule, je pense qu’elle est très différente de tout le reste. Il est donc impossible de prédire s’il serait bon en Formule 1. Je peux seulement dire qu’en IndyCar, il fait des choses incroyables. Il doit vraiment très bien faire les choses pour dominer comme il le fait dans une catégorie aussi compétitive. »

Carlos Sainz a mis en garde Alex Palou contre un éventuel passage en F1

Palou réagit aux rumeurs concernant Red Bull F1

Si Palou lui-même est parfaitement conscient qu’une transition vers la F1 ne serait pas une promenade de santé, c’est une opportunité que peu de pilotes pourraient facilement laisser passer.

Cela dit, l’Espagnol lui-même s’est montré plutôt tiède dans sa réaction à ces rumeurs. Le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a été le premier à démentir ces rumeurs.

Mais lorsqu’on lui a posé la question, Palou a également démenti toute suggestion selon laquelle il serait en contact avec le sextuple champion du monde des constructeurs.

« Il n’y a rien eu, absolument rien. Nous n’avons rien entendu de personne », a-t-il déclaré à l’Associated Press.

« La seule chose que j’ai entendue, c’est qu’un manager d’un autre pilote d’IndyCar qui aimerait avoir ma place l’a dit pour lancer quelque chose. »

McLaren champion des constructeurs à Singapour si …

McLaren dispose d’une nouvelle occasion de remporter le championnat des constructeurs 2025 lors du Grand Prix de Singapour, la deuxième de la saison après un week-end raté en Azerbaïdjan. Oscar Piastri et Lando Norris auront l’opportunité de sceller la victoire pour l’écurie britannique sur le tracé urbain de Marina Bay, où un sacre officiel semble presque inévitable : ce serait le 10e titre de McLaren dans l’histoire de la F1.

À sept manches de la fin de la saison, dont trois courses sprint, un total de 346 points reste à attribuer si une équipe marque le maximum. Mercedes, désormais deuxième au classement après Bakou, cumule 290 points, soit 333 points de retard sur McLaren, tandis que Ferrari totalise 286 points, soit 337 points derrière. Ainsi, le nombre maximum de points que Mercedes pourrait atteindre est de 636, plaçant McLaren à seulement 13 points du titre.

Cela signifie qu’un simple podium pour Piastri ou Norris assurerait à McLaren au moins 638 points, un total suffisant pour rendre le titre inatteignable pour Mercedes et Ferrari.

Red Bull, malgré sa victoire à Bakou avec Max Verstappen, a été éliminée de la course au titre des constructeurs, laissant McLaren en position de force pour conclure la saison sur un couronnement historique. La tension reste élevée à Singapour, mais tous les voyants semblent désormais au vert pour l’écurie de Woking.

Max Verstappen est-il un réel prétendant au titre mondial de F1 2025 ?

McLaren a longtemps semblé intouchable cette saison, s’imposant 12 fois sur les 17 premières manches, et confortant sa position de leader du championnat. Pourtant, le retour en forme de Red Bull, avec deux victoires consécutives à Monza et à Bakou, rappelle que l’écurie autrichienne demeure un adversaire redoutable et capable de mettre en danger la domination de McLaren.

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan a été particulièrement éprouvant pour McLaren. Oscar Piastri, leader du championnat, a été contraint à l’abandon dès le premier tour à cause d’un accident, tandis que Lando Norris n’a pu faire mieux que la septième place, subissant un week-end à oublier. À l’inverse, Max Verstappen a livré une course parfaitement maîtrisée, menant de bout en bout pour remporter sa quatrième victoire de l’année, confirmant sa capacité à revenir dans la lutte pour le titre et à réduire l’écart au classement général.

Cette dynamique relance le suspense pour la suite de la saison. McLaren doit désormais faire face à une pression accrue pour maintenir son avance, tandis que Red Bull et surtout Max Verstappen montrent qu’ils restent des concurrents sérieux dans la bataille pour le championnat pilotes. La lutte pour le titre s’annonce donc encore plus serrée lors des prochaines manches, avec chaque point comptant pour les leaders et chaque erreur pouvant coûter cher.

Cette saison, Oscar Piastri a remporté sept Grands Prix, devant Lando Norris (5), Max Verstappen (4) et George Russell (1). Sur le plan des pole positions, Max Verstappen en compte six, Oscar Piastri cinq et Lando Norris quatre. 

Avec sept week-ends de course restants, dont trois comportent des courses sprint, Max Verstappen peut toujours rêver d’un cinquième titre mondial consécutif, mais pour cela il va devoir battre à plat de couture les pilotes McLaren. Cependant, avec un retard de 69 points sur le leader du Championnat et encore 199 points à récolter, tout est encore possible ! 

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Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix de Singapour 2025 ?

La F1 défait ses valises ce week-end à Singapour, pour y disputer la 18e manche du Championnat du monde de F1 2025 et cette épreuve pourrait bien être celle du sacre pour McLaren. En effet, la firme britannique pourrait remporter le titre des constructeurs dès ce dimanche.

Oscar Piastri arrive en position de leader du Championnat du monde des pilotes, avec sept succès à son actif. Il est suivi au classement par son coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Max Verstappen, vainqueur en Italie et en Azerbaïdjan, comptabilise quatre victoires et se positionne en réel prétendant au titre mondial en 2025, alors que ce dernier semblait être promis aux pilotes McLaren.

La saison passée, Lando Norris s’était imposé dans la nuit de Singapour, devant Max Verstappen et Oscar Piastri. 

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Le GP F1 de Singapour en 5 éditions marquantes

Depuis sa création en 2008, le Grand Prix de Singapour s’est affirmé comme l’une des épreuves les plus captivantes du championnat du monde de Formule 1. Disputée la nuit sur le circuit urbain de Marina Bay, cette course offre chaque année un spectacle unique, tant par son décor spectaculaire que par les défis techniques et physiques qu’elle impose aux pilotes. Plusieurs éditions se sont distinguées par leurs scénarios incroyables, leurs drames et leurs exploits, écrivant de manière indélébile l’histoire de la F1.

L’édition inaugurale de 2008 : l’ombre du “Crashgate”

La première édition du Grand Prix de Singapour, en 2008, est sans doute la plus controversée. Lors de cette course historique, Nelson Piquet Jr. provoque intentionnellement un accident, sur ordre de son équipe Renault, afin de favoriser la stratégie de son coéquipier Fernando Alonso. Ce dernier remporte la course, mais l’affaire, révélée l’année suivante, secoue le monde de la Formule 1. Le scandale du “Crashgate” conduit à de lourdes sanctions pour l’écurie Renault et marque durablement la réputation du Grand Prix de Singapour, qui restera à jamais associé à l’un des plus grands scandales de l’histoire sportive.

2010 : la bataille tactique entre Alonso et Vettel

Deux ans plus tard, en 2010, la course met en scène un duel haletant entre Fernando Alonso, désormais chez Ferrari, et Sebastian Vettel sur Red Bull. Les deux pilotes se livrent une lutte acharnée du premier au dernier tour, Alonso parvenant à résister à la pression constante de l’Allemand pour décrocher la victoire avec moins de trois dixièmes d’écart. Cette édition est saluée pour son intensité stratégique et son suspense, illustrant parfaitement la complexité des courses nocturnes sur un circuit urbain exigeant.

2017 : chaos sous la pluie et rebondissements

L’édition 2017 a marqué les esprits par des conditions météorologiques inédites à Singapour : la pluie s’invite pour la première fois au départ. Le chaos survient dès le premier virage, lorsque les Ferrari de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen, ainsi que la Red Bull de Max Verstappen, s’accrochent et abandonnent. Lewis Hamilton, parti cinquième, profite du carambolage pour prendre la tête et s’imposer, un tournant décisif dans sa conquête du titre mondial cette année-là. Cette course reste l’une des plus imprévisibles de l’ère moderne de la F1.

2019 : la stratégie au cœur de la victoire de Vettel

La course de 2019 est un autre exemple de la dimension stratégique du Grand Prix de Singapour. Sebastian Vettel, alors chez Ferrari, profite d’un arrêt anticipé pour dépasser son coéquipier Charles Leclerc et s’emparer de la victoire, sa dernière en Formule 1 à ce jour. Cette édition met en lumière l’importance de la gestion des pneus et du timing des arrêts aux stands, dans un contexte où la moindre erreur se paie cash en raison de la difficulté à dépasser sur ce tracé urbain étroit.

2022 : pluie, incidents et victoire inattendue de Sergio Pérez

En 2022, le Grand Prix est de nouveau perturbé par la météo. Une forte averse retarde le départ et la piste détrempée provoque de multiples incidents et abandons. Sergio Pérez, au volant de sa Red Bull, réalise une course impeccable en tête, résistant à la pression de Charles Leclerc pour s’offrir une victoire mémorable. Cette édition confirme la réputation de Singapour comme l’une des courses les plus imprévisibles et exigeantes du calendrier.

Un rendez-vous incontournable pour les fans

Au fil des ans, le Grand Prix de Singapour a su se forger une identité à part dans le paysage de la Formule 1. Entre scandales, stratégies brillantes, exploits sous la pluie et décors féériques, il propose chaque année un concentré d’émotions et de rebondissements. Qu’il s’agisse de victoires historiques ou de drames retentissants, les éditions marquantes de Singapour illustrent toute la magie et la complexité de la F1 moderne, faisant de ce rendez-vous nocturne un événement immanquable pour les passionnés du sport automobile.

F1 – Le programme TV et les horaires du Grand Prix de Singapour 2025

Après le Grand Prix de Bakou, la Formule 1 enchaîne avec une nouvelle épreuve urbaine, cette fois nocturne, sur le célèbre circuit de Marina Bay à Singapour. Cette manche représente la 18e course de la saison 2025 et promet un spectacle spectaculaire sous les lumières de la ville.

Pour les fans français, les chaînes du groupe Canal+ restent le diffuseur officiel de la Formule 1. Plus précisément, les essais libres et les qualifications seront retransmis sur Canal+ Sport, quant au Grand Prix lui-même, prévu dimanche, il faudra basculer sur Canal+ pour suivre la course en direct.

Le tracé de Marina Bay, réputé pour ses virages serrés et ses longues lignes droites, reste l’un des plus exigeants du calendrier, combinant stratégie, gestion des pneus et défi physique. Avec un format nocturne unique, le Grand Prix de Singapour promet des dépassements spectaculaires et un enjeu crucial pour la lutte au championnat, notamment pour les leaders comme Oscar Piastri, Lando Norris et Max Verstappen.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP de Singapour de Formule 1.

Jour Séance Heure française
Vendredi Essais libres 1 11h30 – 12h30
Vendredi Essais Libres 2 15h00 – 16h00
Samedi Essais Libres 3 11h30 – 12h30
Samedi Qualifications 15h00 – 16h00
Dimanche  Course 14h00

Lando Norris prévient : Red Bull restera une menace jusqu’à la fin de la saison

Lando Norris pense que Red Bull continuera de représenter une menace sérieuse pour McLaren jusqu’au terme de la saison 2025 de F1.

McLaren a dominé la majeure partie de la campagne, s’imposant à 12 reprises sur les 17 premières manches. Cependant, le retour en forme de Red Bull, avec deux victoires consécutives à Monza et Bakou, rappelle que le constructeur autrichien reste un adversaire redoutable.

Le week-end en Azerbaïdjan a été particulièrement difficile pour McLaren : Oscar Piastri, leader du championnat, a été contraint à l’abandon dès le premier tour suite à un accident, tandis que Norris n’a pas pu faire mieux que la septième place. Pendant ce temps, Max Verstappen a livré une course maîtrisée, remportant sa quatrième victoire de l’année, confirmant sa position de prétendant au titre.

« Ce n’est pas souvent qu’ils sont lents, donc je pense que les gens devraient cesser d’être surpris qu’ils soient rapides », a commenté Norris aux médias, soulignant le niveau constant de compétitivité de Red Bull.

Malgré ce revers, McLaren reste confiant dans sa capacité à défendre ses positions au championnat, mais Norris rappelle que la bataille pour le titre sera loin d’être terminée avec Verstappen et Red Bull toujours dans le jeu.

« Max remportait déjà des courses au début de l’année. Il aurait pu gagner la première manche. Je pense qu’il était tout près de remporter la deuxième manche, dans le sprint ou quelque chose comme ça. Ils ont été rapides tout au long de la saison. La Red Bull a été performante. Ils ont apporté quelques améliorations à Monza, ce qui semble les avoir aidés à progresser encore davantage. Ce n’est donc pas une surprise. Je pense que nous savons tous qu’ils forment une équipe incroyablement forte et qu’il est l’un des meilleurs pilotes de l’histoire de la Formule 1. Nous n’en attendons donc pas moins. Je pense qu’ils vont nous mener la vie dure jusqu’à la fin de la saison. »

Norris a passé la fin de la course derrière la deuxième Red Bull de Yuki Tsunoda, incapable de dépasser le pilote japonais. Le Britannique a révélé qu’en suivant Tsunoda, il avait pu constater les domaines dans lesquels la Red Bull avait un avantage sur la McLaren.

« Nous avons eu un peu de mal ici », a déclaré Norris. « À Monza, nous n’étions clairement pas assez rapides. Nous avons fait des progrès, mais les points sur lesquels Red Bull a été si performante et a dominé par le passé, ils les ont toujours et nous non.
Quand je suivais la Red Bull, il y avait clairement des domaines dans lesquels ils étaient tout simplement à un autre niveau que nous. Nous devons comprendre pourquoi. »

Un ancien cadre d’Audi aurait rejoint Cadillac F1

Cadillac poursuit la structuration de son ambitieux projet en Formule 1. Selon Motorsport Magazin, le constructeur américain a recruté Adam Baker, ancien directeur général d’Audi Formula Racing, qui deviendra directeur des opérations de la future usine de moteurs Cadillac.

L’écurie, qui fera ses débuts en 2026 comme cliente de Ferrari en utilisant ses blocs moteurs jusqu’à fin 2028, vise à devenir fournisseur indépendant de groupes motopropulseurs à partir de 2029. Pour préparer cette transition, Cadillac ouvrira l’an prochain une usine dédiée près du centre technique de General Motors à Charlotte (Caroline du Nord). Baker sera chargé de mettre en place ce département et collaborera étroitement avec Russ O’Blenes, PDG de General Motors Performance Power Units.

L’incertitude demeure quant à la stratégie technique : Cadillac développera-t-elle un moteur conforme à la réglementation actuelle, ou misera-t-elle sur une éventuelle réintroduction des V10 ou V8 si les discussions en cours aboutissent ? La réglementation actuelle sur les groupes motopropulseurs doit courir jusqu’en 2030, mais certains acteurs poussent pour un changement anticipé. Cette équation pose la question de la rentabilité d’un programme limité à seulement deux saisons.

Quoi qu’il en soit, le recrutement de Baker apparaît stratégique. L’ingénieur australien a occupé des postes de premier plan, notamment comme directeur de la sécurité à la FIA avant de rejoindre Audi, où il avait lancé le département moteur F1 du constructeur allemand. Il avait quitté ses fonctions en mai dernier, peu après la nomination de Mattia Binotto à la tête du projet Audi F1.

Avec ce renfort, Cadillac confirme sa volonté de s’installer durablement dans l’élite du sport automobile, avec l’ambition de devenir une véritable écurie indépendante à l’horizon 2029.

Piastri assure être prêt à affronter la pression dans la lutte pour le titre

Oscar Piastri affirme aborder sereinement la bataille pour le championnat du monde de Formule 1, alors que l’écart au classement se réduit. Le pilote australien conserve 25 points d’avance sur son coéquipier Lando Norris, malgré son abandon en Azerbaïdjan qui a réduit son avance initiale de 31 unités. Max Verstappen reste également en course, même s’il accuse 69 points de retard.

Pour Piastri comme pour Norris, il s’agit de leur première réelle opportunité de décrocher le titre mondial. Si le Britannique a parfois montré des signes de fébrilité, notamment après certaines erreurs en qualifications, l’Australien est perçu comme plus solide mentalement.

Confiant, Piastri estime que ses succès passés dans les formules de promotion — champion FIA F3 en 2019 et champion FIA F2 en 2021 — constituent un atout précieux à ce stade de la saison.

« L’intensité va naturellement augmenter à mesure que nous approchons de la fin de l’année, et je suis prêt pour cela », a-t-il déclaré aux médias.

« J’ai déjà été dans cette situation dans d’autres championnats, et ce sentiment et ce compte à rebours jusqu’à la fin de l’année sont les mêmes. Je suis donc prêt pour cela, et je peux m’appuyer sur Mark [Webber], mais en fin de compte, tout dépendra de la façon dont je gère la situation, dont je pilote et dont je fais face aux événements à venir. Mais il est très important de pouvoir s’appuyer sur une équipe solide et un bon groupe de personnes autour de soi, et Mark fait certainement partie de ces personnes. Je suis impatient de voir comment cela va se passer. »

Stats – Tous les vainqueurs du GP de Singapour F1

Le Grand Prix de Formule 1 de Singapour est devenu un classique pour les fans de la discipline en raison de ses caractéristiques excitantes. Sinueux, long, il est surtout l’une des épreuves les plus difficiles physiquement pour les pilotes en raison des conditions de course toujours extrêmes de par les températures et le niveau d’humidité subis par les organismes et les machines.

Voici un retour sur les polemen et vainqueurs du GP de Singapour depuis son arrivée au calendrier du championnat du monde de Formule 1.

Année Pole position Vainqueur
2008 Felipe Massa (Ferrari) Fernando Alonso (Renault)
2009 Lewis Hamilton (McLaren) Lewis Hamilton (McLaren)
2010 Fernando Alonso (Ferrari) Fernando Alonso (Ferrari) 
2011 Sebastian Vettel (Red Bull) Sebastian Vettel (Red Bull)
2012 Lewis Hamilton (McLaren)  Sebastian Vettel (Red Bull)
2013 Sebastian Vettel (Red Bull) Sebastian Vettel (Red Bull)
2014 Lewis Hamilton (Mercedes)  Lewis Hamilton (Mercedes)
2015 Sebastian Vettel (Ferrari) Sebastian Vettel (Ferrari) 
2016 Nico Rosberg (Mercedes) Nico Rosberg (Mercedes) 
2017 Sebastian Vettel (Ferrari) Lewis Hamilton (Mercedes)
2018 Lewis Hamilton (Mercedes) Lewis Hamilton (Mercedes)
2019 Charles Leclerc (Ferrari) Sebastian Vettel (Ferrari)
2022 Charles Leclerc (Ferrari) Sergio Pérez (Red Bull) 
2023 Carlos Sainz Jr. (Ferrari) Carlos Sainz Jr. (Ferrari) 
2024 Lando Norris (McLaren)  Lando Norris (McLaren)

Il n’y a pas eu de GP de Singapour en 2020 et 2021 en raison de la crise du COVID-19.

Tous les champions du monde MotoGP de 1949 à nos jours

Depuis sa création en 1949, le championnat du monde MotoGP a vu 30 pilotes différents s’imposer dans la catégorie reine. Le premier à inscrire son nom au palmarès fut le Britannique Les Graham, sacré cette même année au guidon d’une AJS.

À titre de comparaison, la Formule 1, lancée en 1950, compte à ce jour 34 champions du monde distincts.

Une figure demeure unique dans les annales : John Surtees. Le pilote britannique est en effet le seul à avoir conquis les deux disciplines, cumulant quatre titres MotoGP (1956, 1958, 1959, 1960) avant de décrocher la couronne mondiale en Formule 1 en 1964.

Liste des champions du monde 500cc/MotoGP 1949-2025
Pilote Titres Années manufacturiers
Giacomo Agostini 8 1966-1972, 1975 MV Agusta, Yamaha
Valentino Rossi 7 2001-2005, 2008-2009 Honda, Yamaha
Marc Marquez 7 2013-2014, 2016-2019, 2025 Honda, Ducati
Mick Doohan 5 1994-1998 Honda
Geoff Duke 4 1951, 1953-1955 Norton, Gilera
John Surtees 4 1956, 1958-1960 MV Agusta
Mike Hailwood 4 1962-1965 MV Agusta
Eddie Lawson 4 1984, 1986, 1988-1989 Yamaha, Honda
Kenny Roberts 3 1978-1980 Yamaha
Wayne Rainey 3 1990-1992 Yamaha
Jorge Lorenzo 3 2010, 2012, 2015 Yamaha
Umberto Masetti 2 1950, 1952 Gilera
Phil Read 2 1973-1974 MV Agusta
Barry Sheene 2 1976-1977 Suzuki
Freddie Spencer 2 1983, 1985 Honda
Casey Stoner 2 2007, 2011 Ducati, Honda
Pecco Bagnaia 2 2022-2023 Ducati
Les Graham 1 1949 AJS
Libero Liberati 1 1957 Gilera
Gary Hocking 1 1961 MV Agusta
Marco Lucchinelli 1 1981 Suzuki
Franco Uncini 1 1982 Suzuki
Wayne Gardner 1 1987 Honda
Kevin Schwantz 1 1993 Suzuki
Alex Criville 1 1999 Honda
Kenny Roberts Jr. 1 2000 Suzuki
Nicky Hayden 1 2006 Honda
Joan Mir 1 2020 Suzuki
Fabio Quartararo 1 2021 Yamaha
Jorge Martin 1 2024 Ducati

Marc Márquez retrouve « la paix » après son neuvième sacre mondial

Marc Márquez a décroché son neuvième titre de champion du monde, son septième dans la catégorie reine MotoGP, en terminant deuxième du Grand Prix du Japon derrière son coéquipier Ducati Lenovo Francesco Bagnaia. Joan Mir, au guidon de la Honda, a complété le podium. Ce succès consacre le retour au sommet de l’Espagnol après une longue traversée du désert.

Depuis son dernier titre en 2019, Márquez a connu une série d’épreuves qui ont freiné sa carrière. Sa chute lors du Grand Prix d’Espagne 2020, qui lui avait valu une fracture du bras droit, l’a contraint à de multiples opérations et à une convalescence particulièrement éprouvante, ne trouvant un véritable soulagement qu’à la mi-2022. À cela se sont ajoutés des problèmes persistants de diplopie (vision double), ainsi que les difficultés rencontrées avec une Honda en perte de compétitivité.

Malgré ces obstacles, Márquez n’a jamais cessé de viser un retour au sommet. Son choix de rejoindre Ducati s’est révélé payant : non seulement il a retrouvé la régularité nécessaire pour jouer aux avant-postes, mais il a aussi su capitaliser sur une machine performante pour renouer avec les victoires et les podiums.

À l’issue de la course de Motegi, le pilote de Cervera a confié que ce titre avait une signification particulière :
« Je suis en paix avec moi-même », a-t-il déclaré, reconnaissant avoir commis une « grave erreur dans sa carrière » avant de retrouver le chemin du succès.

Ce neuvième sacre n’est donc pas seulement un triomphe sportif, mais aussi une réconciliation personnelle pour l’un des plus grands pilotes de l’histoire du MotoGP.

« C’est impossible de parler », a déclaré Marc Marquez à la chaîne mondiale MotoGP après la course au Japon. « Je ne veux pas me souvenir de ce que j’ai mis de côté, je veux juste profiter du moment, mais c’est vrai que ça a été difficile. C’était extrêmement difficile. Mais maintenant, je suis en paix avec moi-même. J’ai donc commis une grave erreur dans ma carrière en revenant trop tôt, puis j’ai lutté, lutté, lutté. Je suis en paix. »

Le championnat 2025 a été dominé par Marc Marquez. Après 17 manches, il compte 11 victoires en Grand Prix et 14 victoires en Sprint. Cette saison lui a permis d’atteindre un total de 99 victoires en Grand Prix et de rejoindre Valentino Rossi, Carlo Ubbiali et Mike Hailwood avec neuf titres mondiaux toutes catégories confondues.

Colapinto face à l’incertitude de son avenir chez Alpine

Franco Colapinto reconnaît qu’il doit apprendre à gérer la pression liée à l’incertitude entourant son avenir en Formule 1 avec Alpine. Arrivé en remplacement de Jack Doohan dès le Grand Prix d’Émilie-Romagne, le pilote argentin a été accueilli avec des attentes claires formulées par le conseiller exécutif Flavio Briatore : « ne pas avoir d’accident, rouler vite et marquer des points ».

Depuis sa promotion, Colapinto n’a pas encore répondu pleinement à ces critères. Le jeune pilote a connu plusieurs sorties de piste et n’a pas inscrit le moindre point. Pourtant, ses performances brutes lui ont permis de se rapprocher du rythme de son coéquipier Pierre Gasly, avant qu’un accident en qualifications à Bakou ne compromette définitivement son week-end.

Flavio Briatore a récemment précisé que le second baquet Alpine pour 2026 serait attribué en interne, le choix se limitant entre Colapinto et Paul Aron, actuel pilote de réserve. Quant à Jack Doohan, ses chances d’un retour dans l’équipe semblent désormais minces.

Interrogé sur cette situation, Colapinto a préféré minimiser les spéculations :

« Il y a eu beaucoup de rumeurs, mais je ne m’y attarde pas trop », a-t-il déclaré. « La pression liée à l’incertitude est quelque chose à laquelle tout athlète doit s’habituer. »

À l’approche de la fin de saison, l’Argentin devra transformer ses promesses en résultats concrets s’il veut convaincre Alpine de lui accorder une place permanente. Une mission délicate, mais qui pourrait décider de l’avenir de sa carrière en F1.

« Je m’y suis habitué, c’est comme ça en Formule 1 et dans tous les sports, et les athlètes doivent s’y faire, je suppose. J’essaie simplement de me concentrer sur chaque course, sur mes propres performances, et les résultats ne sont pas ceux que nous souhaitons en tant qu’équipe. Je me concentre pleinement sur l’optimisation de mes performances au volant, et le reste suivra. »

Colapinto revient maintenant sur les circuits où il a couru avec Williams en 2024, après avoir remplacé Logan Sargeant, et il explique comment ces connaissances supplémentaires l’aident.

« En gros, je sais à quoi m’attendre, je sais où se trouve la voiture, je sais ce que le circuit apporte réellement, donc je sais que certains virages vont être plus sous-vireurs ou que je vais avoir besoin de plus de rotation ou de stabilité ici. Je ne suis peut-être pas plus rapide, mais je pense que cela va me donner le petit plus qui me manque pour être pleinement au fait des détails, des outils et de toutes les petites choses sur la voiture. »

Verstappen triomphe en GT3 et pense déjà aux 24 Heures du Nürburgring

Max Verstappen a réussi ses grands débuts en GT3 sur la mythique Nordschleife, remportant une victoire éclatante au volant d’une Ferrari 296 GT3 préparée par Emil Frey Racing. Associé à Chris Lulham, le quadruple champion du monde de F1 a immédiatement marqué les esprits et affiche désormais son ambition de revenir pour les 24 Heures du Nürburgring en 2026.

Qualifié en troisième position sur la grille, Verstappen a pris un départ lancé parfait et s’est rapidement installé en tête. Durant deux heures, le Néerlandais a imposé un rythme effréné sur les 22,8 km du « Green Hell », creusant un écart maximal de 70 secondes sur ses poursuivants. Une démonstration de vitesse et de constance qui a rappelé sa domination habituelle en Formule 1.

À mi-course, Verstappen a passé le relais à Chris Lulham, chargé de conclure les deux derniers relais. Si l’avance a été réduite en raison de plusieurs drapeaux jaunes et de zones de ralentissement, la Ferrari n°31 n’a jamais été réellement inquiétée. Après 28 tours, le duo s’est imposé avec plus de 20 secondes d’avance, scellant une victoire historique pour leur première apparition commune au Nürburgring.

À l’arrivée, Verstappen affichait son enthousiasme et laissait déjà entrevoir ses projets pour l’avenir :
« Oui, c’était génial. Les deux premiers relais se sont très bien passés », a-t-il confié, tout en confirmant son intention de participer aux 24 Heures du Nürburgring.

« La voiture est performante sur piste sèche, je le savais déjà depuis les qualifications, nous n’avons pas commis d’erreurs majeures, et remporter la victoire ici dès notre première tentative est évidemment fantastique. Je n’ai pas vu [l’incident du premier tour impliquant une autre voiture] sur le moment. Je ne l’ai vu qu’après mes relais, mais ce genre de choses arrive. Bien sûr, j’adorerais participer à la course de 24 heures, que ce soit l’année prochaine ou plus tard, mais nous avons encore besoin de plus d’expérience pour cela, bien sûr. C’est une évidence, alors j’espère que nous pourrons participer à plus de courses l’année prochaine. »

Verstappen signe sa première victoire en GT3 au Nürburgring avec Chris Lulham

Max Verstappen a ajouté une nouvelle ligne prestigieuse à son palmarès en remportant, avec son coéquipier Chris Lulham, sa première victoire en GT3. Au volant de la Ferrari 296 GT3 n°31 engagée par Verstappen.com Racing et préparée par Emil Frey Racing, le quadruple champion du monde de F1 s’est imposé avec autorité sur le redoutable circuit du Nürburgring.

Qualifié en troisième position lors d’une séance perturbée par la pluie et le brouillard, Verstappen a pris un départ lancé idéal. Dès les premiers kilomètres, il a pris la tête et a creusé un écart significatif face à la Ford Mustang n°6, pilotée notamment par le vétéran Frank Stippler. Le Néerlandais a effectué les deux premiers relais, couvrant près de deux heures de course, avant de céder le volant à son compatriote et ami Chris Lulham.

L’avance de Verstappen avait alors atteint 1 minute et 10 secondes. Malgré plusieurs neutralisations sous drapeaux jaunes et des zones de ralentissement qui ont réduit l’écart, Lulham a parfaitement géré son double relais pour sceller la victoire. Après 28 tours bouclés, la Ferrari triomphait avec plus de 20 secondes d’avance.

Derrière eux, la deuxième place est revenue à la Ford Mustang n°9, dans laquelle figurait notamment Jann Mardenborough. Le Britannique faisait son retour sur la Nordschleife après son dramatique accident de 2015, qui avait coûté la vie à un spectateur.

Ce succès marque une première victoire symbolique pour Verstappen dans l’univers du GT3. Le Néerlandais a déjà exprimé son souhait de participer aux 24 Heures du Nürburgring en 2026, une épreuve mythique qui s’intercalerait entre les Grands Prix de F1 de Miami et du Canada.

Mick Schumacher prêt pour ses premiers essais IndyCar à Indianapolis

Mick Schumacher s’apprête à franchir une nouvelle étape importante dans sa carrière en participant pour la première fois à des essais IndyCar. L’ancien pilote de F1 Haas sera au volant d’une monoplace sur l’Indianapolis Motor Speedway le 13 octobre, à l’invitation de l’équipe Rahal Letterman Lanigan Racing (RLLR).

Actuellement engagé en Championnat du monde d’endurance (WEC) avec Alpine, Schumacher a déjà décroché quatre podiums cette saison dans la catégorie LMDh. Mais malgré ses solides prestations, ses perspectives de retour en Formule 1 semblent limitées à court terme, après avoir quitté la grille fin 2022. Le fils du septuple champion du monde Michael Schumacher avait alors disputé deux saisons chez Haas avant de devenir pilote de réserve chez Mercedes en 2023, puis de rejoindre Alpine en 2024 pour son programme d’endurance.

L’essai d’Indianapolis représentera une opportunité précieuse pour l’Allemand de 25 ans, qui pourrait envisager une reconversion en IndyCar. L’équipe qui l’accueillera, RLLR, n’est pas n’importe quelle structure : elle est dirigée par Bobby Rahal, vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis en 1986, et compte parmi ses actionnaires le célèbre animateur américain David Letterman.

Schumacher n’a pas caché son enthousiasme à l’idée de découvrir une discipline réputée pour son intensité et ses courses spectaculaires :

« Je suis très impatient de participer à mon premier essai IndyCar. Un grand merci à l’équipe Rahal Letterman Lanigan Racing de m’avoir donné cette opportunité », a-t-il déclaré.

« Il en va de même pour le fait de piloter cette voiture pour la première fois sur l’Indianapolis Motor Speedway, un circuit riche en histoire sur lequel mon père a déjà couru. Je suis impatient de découvrir ses particularités. Je suis très curieux de comprendre les particularités et les caractéristiques de cette voiture de course, qui est différente des voitures que j’ai l’habitude de piloter, tout en leur ressemblant, et je reste très intéressé par l’idée d’acquérir de l’expérience dans le monde varié du sport automobile. C’est formidable de pouvoir découvrir ce que c’est et à quel point c’est difficile, car j’ai beaucoup entendu parler de la difficulté physique que cela représente. Ce n’est un secret pour personne que je suis un grand fan des courses de monoplaces, donc ce premier test en IndyCar sera une expérience inoubliable, et j’ai très hâte de piloter une voiture où je peux voir mes roues. »

Rahal a ajouté que l’idée d’avoir le fils de Michael Schumacher dans l’une de ses voitures était « très excitante ».

« J’ai suivi de loin la carrière de Mick, ainsi que celle de son père, donc l’idée de le voir dans l’une de nos voitures de course est très excitante », a-t-il déclaré. « Je pense que ce sera une grande journée pour RLL et aussi pour Mick, qui vivra sa première expérience en IndyCar. Il est évident qu’il a beaucoup de talent et, sachant que nous avons de très bons réglages pour le circuit routier IMS, cela devrait lui donner une bonne base de départ. »

Grosjean ému aux larmes pour son retour en F1 avec Haas

Romain Grosjean a vécu un moment particulièrement fort en émotions au Mugello, où il a repris place dans une Formule 1 pour la première fois depuis son effroyable accident au Grand Prix de Bahreïn 2020. Le pilote français, qui avait miraculeusement survécu à un impact de 67G et à une voiture en flammes, a retrouvé le volant d’une Haas à l’occasion d’une séance d’essais de pneus Pirelli et d’un test TPC organisé sur le circuit italien.

Vendredi, sur une piste détrempée par la pluie, Grosjean a bouclé ses premiers tours de roue au volant de la VF-23, la monoplace utilisée par Haas lors de la saison 2023. Mais plus que l’expérience technique, c’est l’accueil qui lui a été réservé qui restera gravé dans sa mémoire. À l’issue de la séance, l’ancien pilote de F1 a reçu une haie d’honneur improvisée, formée aussi bien par des membres de l’écurie américaine que par des représentants d’autres équipes présentes au Mugello.

Ému, Grosjean a reconnu avoir versé quelques larmes. « Cinq ans après Bahreïn, nous voici au Mugello, et grâce à Haas, ce fut une journée spéciale », a-t-il confié. Le geste a d’autant plus de valeur pour lui que l’actuel directeur de Haas, Ayao Komatsu, qu’il avait déjà côtoyé à l’époque de Lotus, a pris part à cet hommage symbolique.

Pour Grosjean, aujourd’hui engagé en IndyCar et en endurance, cette parenthèse en F1 représente bien plus qu’un simple test technique : c’est un moment de clôture, un moyen de tourner la page d’un épisode dramatique tout en retrouvant la famille de la Formule 1.

« Gene Haas et Ayao Komatsu ont rendu cela possible, mais comme on dit, c’était un mariage, un mariage pluvieux, mais un mariage vraiment heureux. Je me suis senti un peu rouillé au début, puis tout m’est revenu, et j’ai même pu faire un départ arrêté, et devinez quoi ? Mon dernier départ arrêté remontait à Bahreïn 2020, donc cette fois-ci, ça s’est beaucoup mieux passé. Je suis très reconnaissant d’avoir eu cette occasion unique, de revoir certaines des personnes présentes en Australie en 2016 et de pouvoir piloter la nouvelle génération de voitures, c’était fantastique. Il n’y a pas d’autres mots, ça m’a fait pleurer, mais j’ai gardé ma visière baissée. Lors de mon dernier tour, tout le monde chez Ferrari, Red Bull, Pirelli et Haas m’applaudissait et m’acclamait. C’est quelque chose que j’attendais à Abu Dhabi en 2020, mais je pense que c’était encore mieux aujourd’hui. »

Villeneuve : « Si Verstappen remporte le titre cette année, ce sera sa plus grande réussite »

Le champion du monde de F1 1997, Jacques Villeneuve, estime que Max Verstappen pourrait accomplir sa plus grande réalisation en carrière si le Néerlandais parvient à battre les pilotes McLaren pour le titre mondial cette saison.

Après avoir enchaîné deux victoires consécutives à Monza et Bakou, Verstappen s’est replacé comme un sérieux prétendant pour le championnat. Le quadruple champion du monde compte désormais 69 points de retard sur Oscar Piastri, leader du classement, et seulement 44 points derrière Lando Norris.

Ces performances ont été facilitées par les caractéristiques des circuits à faible appui aérodynamique, qui ont moins joué en faveur de McLaren. La firme britannique est habituellement plus compétitive sur des tracés à appui moyen ou élevé, surtout lorsque la dégradation des pneus est importante. Villeneuve souligne donc que McLaren pourrait retrouver sa pleine forme lors de la prochaine manche à Singapour début octobre.

Le circuit urbain asiatique reste notablement le seul du calendrier où Verstappen n’a jamais remporté la course. Lors de ses campagnes victorieuses, il a dû abandonner sa probable pole position en 2022 à cause d’un manque de carburant, tandis qu’en 2023, Red Bull n’a pas réussi à trouver le rythme pour l’emporter, faisant de Singapour la seule course non gagnée par l’équipe cette année-là. En 2024, Verstappen y avait terminé deuxième après une course solide.

S’adressant à OLBG, Villeneuve a déclaré : « Oui, Max Verstappen peut remporter le championnat. Il n’est plus qu’à trois courses de la victoire, et ce n’est pas aussi loin que beaucoup le pensent. »

« Ma seule inquiétude concerne Singapour. Même lorsque la Red Bull était une voiture incroyable, pour une raison quelconque, ce circuit ne leur a jamais réussi. C’est le genre de circuit où ils ont souffert. En revanche, ils n’ont pas été si mauvais à Zandvoort.
Verstappen n’a désormais plus qu’une victoire de moins que Norris. »

« Alors, qui sait ? Cette saison a été pleine de surprises. Une équipe qui devrait être bonne sur un circuit est inutile et vice versa. Nous continuons d’être surpris. Et c’est incroyable. Verstappen est un génie. Il pilote comme un champion du monde devrait le faire. Il pilote à ce niveau. Si vous pensez à l’âge d’or où il y avait Prost, Senna, Mansell et Piquet, ils pilotaient tous comme ça. Les uns contre les autres. C’est le niveau que vous voulez en F1. C’est le niveau que vous devez montrer. »

Quatre fois champion du monde, Verstappen a déjà accompli beaucoup de choses dans sa carrière en F1. Cependant, Villeneuve pense que battre Piastri et Norris serait sa « plus grande réussite ».

« Si Max Verstappen remporte le championnat du monde des pilotes, ce sera sans aucun doute sa plus grande réussite », a-t-il ajouté. « Cette année est vraiment exceptionnelle, car ils n’étaient pas censés être dans la course. Il est sans conteste le meilleur de cette génération. »