Hamilton et Leclerc apaisent les tensions après Bakou

Lewis Hamilton a confirmé avoir eu une discussion constructive avec Charles Leclerc après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, où une incompréhension avait jeté un froid au sein du camp Ferrari.

À Bakou, Ferrari avait demandé à Hamilton de dépasser Leclerc en fin de course pour tenter d’aller chercher les voitures devant. Bien que le Britannique n’ait pas réussi à progresser, il n’a pas restitué sa position au Monégasque avant l’arrivée, contrairement aux règles internes de l’équipe.

Hamilton s’était immédiatement excusé après la course, mais Leclerc avait laissé entendre que son coéquipier n’avait pas respecté les consignes de la Scuderia.

Avant le Grand Prix de Singapour, Hamilton a tenu à clarifier la situation :

« J’ai parlé à Charles. Tout va bien. Charles a été formidable, et oui, nous avons travaillé sur la communication pour nous assurer que cela ne se reproduise plus. Cela ne se reproduira plus. »

Christian Horner a approché Haas pour un possible retour en F1

L’ancien directeur de Red Bull, Christian Horner, n’a pas attendu longtemps avant d’explorer des options pour un retour en Formule 1. Selon le patron de Haas, Ayao Komatsu, le Britannique de 51 ans a pris contact plus tôt cette année avec l’écurie américaine afin de mener des « discussions exploratoires ».

Après avoir dirigé Red Bull pendant 20 ans et mené l’écurie à six titres constructeurs et sept titres pilotes, Horner a été brutalement démis de ses fonctions peu après le Grand Prix de Grande-Bretagne 2025. Il a ensuite négocié une indemnité de départ avec Red Bull GmbH, conclue le mois dernier.

Depuis son départ, Horner n’a pas été aperçu dans le paddock. De nombreuses spéculations évoquaient un projet de retour en tant que copropriétaire d’une équipe, ambition qu’il n’avait pas pu réaliser chez Red Bull.

Komatsu a confirmé :

« Oui, c’est vrai qu’il nous a contactés et l’un de nos collaborateurs a eu une discussion exploratoire avec lui. »

« Et c’est tout. Il n’y a rien eu de plus. » Lorsque on lui a demandé s’il était surpris que Horner ait contacté l’équipe, Komatsu a répondu : « Je n’ai rien d’autre à dire à ce sujet. »

Et lorsqu’on lui a fait remarquer que Horner ne chercherait pas à obtenir son poste s’il souhaitait occuper une fonction plus élevée, il a ajouté : « Écrivez ce que vous voulez. Je ne vais pas alimenter cette rumeur. »

Horner a quitté Red Bull en tant que l’un des directeurs d’écurie les plus titrés de l’histoire de la F1, ce qui fait de lui un candidat attractif pour plusieurs écuries. Si Cadillac a également été mentionnée comme une destination possible pour Horner, Aston Martin a refusé de mettre fin aux spéculations selon lesquelles elle pourrait le recruter à l’avenir. Horner est actuellement en période de ‘jardinage‘ dans le cadre de son accord de départ de Red Bull, qui serait fixé à neuf mois, ce qui signifie qu’il sera libre de rejoindre un autre projet de F1 début 2026.

Stats F1 – Les records en cours à connaitre

Depuis plus de sept décennies, la Formule 1 écrit une histoire faite de vitesse, d’exploits et de rivalités qui ont marqué l’imaginaire collectif. Derrière chaque saison, au-delà des victoires et des défaites, se dessinent des records qui témoignent de la domination d’un pilote, de la constance d’une équipe ou encore de l’évolution technologique des monoplaces. Ces chiffres ne sont pas de simples statistiques : ils incarnent des époques, des styles de pilotage et des légendes qui continuent d’inspirer des générations entières de passionnés.

Certains noms résonnent avec une force particulière. Michael Schumacher et Lewis Hamilton se partagent les sommets des palmarès avec des titres et des victoires qui semblent longtemps inaccessibles. Fernando Alonso, grâce à sa longévité, s’impose comme une référence en nombre de tours parcourus. Les records ne se limitent pas aux pilotes : les équipes elles-mêmes écrivent l’histoire. Ferrari, Red Bull ou encore Mercedes incarnent des dynasties où la recherche de performance et l’excellence collective définissent le succès.

Les tableaux suivants regroupent ces records emblématiques, qu’ils concernent les pilotes ou les constructeurs. Ils offrent une vision claire de ceux qui ont marqué la discipline et permettent de mesurer l’ampleur des exploits réalisés sur les circuits du monde entier.

 

Record Pilote  
Championnats du monde pilotes

Michael Schumacher

Lewis Hamilton

7 titres
Victoires en Grand Prix Lewis Hamilton 105 victoires
Pourcentage de victoires Lee Wallard 50,0 %
Podiums Lewis Hamilton 202 podiums
Pourcentage de podiums Dorino Serafini 100,0 %
Pôles (positions de départ en première ligne) Lewis Hamilton 104 pôles
Victoires en sprint Max Verstappen 12 victoires
Tours pilotés (nombre total de tours effectués en course) Fernando Alonso 22 696 tours
Points marqués (total de points au cours de sa carrière) Lewis Hamilton 4 983,5 points

 

Record Équipe  
Championnats du monde des constructeurs Ferrari 16 titres
Victoires en course Ferrari 249 victoires
Pourcentage de victoires Brawn 47,06 %
Podiums d’équipe (total) Ferrari 846 podiums
Pourcentage de podiums Kurtis 66,67 %
Positions de départ en pole position par l’équipe Ferrari 252 poles
Victoires en sprint (équipes) Red Bull 13 victoires

Aston Martin n’écarte pas l’hypothèse Horner après son départ de Red Bull

Le directeur d’Aston Martin, Andy Cowell, a laissé la porte entrouverte à une possible arrivée de Christian Horner, récemment poussé vers la sortie chez Red Bull.

Horner, limogé de son poste de directeur le 9 juillet et officiellement parti le 22 septembre, observe actuellement une période de congé sabbatique. Des rumeurs insistantes le lient toutefois à un retour rapide dans le paddock, dès le début de la saison prochaine.

Le Britannique, figure emblématique de l’écurie de Milton Keynes pendant près de deux décennies, a vu son nom circuler du côté de Ferrari, Alpine, Haas, Cadillac et Aston Martin. Avant le Grand Prix de Singapour, Cowell a été interrogé sur l’éventualité de discussions internes concernant une offre à Horner. Sa réponse, mesurée, entretient le flou :

« Christian prend un peu de temps pour lui en ce moment », a-t-il déclaré, refusant de confirmer ou d’infirmer l’existence de contacts directs.

Cette déclaration alimente encore un peu plus les spéculations autour de l’avenir de Horner, dont l’expérience et le palmarès en font un atout convoité pour plusieurs équipes.

« Il profite probablement de ses amis et de sa famille. Mais il adore ce sport. Je lui souhaite bonne chance dans tout ce qu’il entreprendra à l’avenir. »

Interrogé par RacingNews365, Cowell a répondu : « Je pense que le palmarès de Christian parle de lui-même. C’est un excellent compétiteur. Je suppose que c’est à Christian de décider ce qu’il veut faire. Il voudra peut-être quitter le sport, il voudra peut-être faire autre chose dans le sport, mais c’est à Christian de décider, n’est-ce pas ? Je pense que nous avons une équipe solide et que nous allons de l’avant avec elle. Nous sommes une équipe relativement jeune. Nous disposons d’excellentes installations. Nous développons les outils nécessaires et avons recruté des personnes compétentes comme Adrian [Newey], Enrico [Cardile] et Gioacchino {Vino} dans le domaine de l’aérodynamique. Mais il y a aussi des personnes en interne. Il y a un gars qui s’appelle Michael Hart qui travaille sans relâche avec Adrian sur le développement aérodynamique, Charles Wood, etc. Et avec la vision de Lawrence et les revenus de sponsoring qui arrivent, sous l’impulsion de Jeff [Slack], je pense que nous avons une équipe assez solide. »

Vidéo – Quand Lando Norris s’éclate avec une Nissan Skyline oldschool

La star de Formule 1 Lando Norris a fait sensation à Tokyo la semaine dernière, non pas sur le circuit, mais dans les rues. Quelques jours avant le Grand Prix du Japon, le pilote McLaren a pris le volant d’une Nissan Skyline Liberty Walk débridée pour traverser le cœur de la capitale japonaise, apportant une touche de performance automobile sur les routes pluvieuses de la ville.

Une virée endiablée aux mains d’une star de la F1

Il ne s’agissait pas d’une simple balade. Ce projet s’inscrivait dans le cadre d’un partenariat entre Monster Energy et le préparateur japonais Liberty Walk, tous deux connus pour leur approche audacieuse de la culture automobile. Norris ne s’est pas contenté de conduire la voiture, il s’est pleinement investi dans l’expérience, arrivant même au circuit de Suzuka le jour de la course au volant du même bolide.

Bien sûr, l’attention était partagée entre Norris et la voiture qu’il pilotait : une Nissan Skyline LB-Kaido Works radicale et construite sur mesure. La voiture est à l’origine une Skyline de la génération R32, construite de 1989 à 1993, un modèle surtout connu pour avoir lancé le désormais légendaire badge GT-R. Mais entre les mains de Liberty Walk, elle devient tout autre chose : plus bruyante, plus large et indéniablement agressive.

 

Vous pouvez réellement acheter cette Skyline démente

La carrosserie est la caractéristique la plus frappante. Inspirée du style « Kaido Racer », la voiture imite le look extrême des voitures de course du Groupe 5 de l’ère Super Silhouette au Japon. Avec ses ailes surdimensionnées, son splitter avant effilé et son aileron arrière imposant, la Skyline ne ressemble plus guère à son modèle d’origine. La version de Liberty Walk mise tout sur la présence, et elle tient toutes ses promesses.

Cette construction n’est pas seulement un modèle unique destiné à un contenu vidéo. Liberty Walk propose le kit carrosserie LB-Kaido complet aux acheteurs prêts à transformer leur propre voiture. À 29 620 £ (environ 37 000 $ au taux de change actuel), ce n’est pas donné, et ce prix n’inclut pas la R32 elle-même ! Remplacer le capot allongé de la voiture de Norris par un capot standard permet de réduire légèrement le coût, mais dans tous les cas, il s’agit d’un investissement considérable.

McLaren met fin à sa collaboration avec Alex Dunne

McLaren a confirmé la rupture, avec effet immédiat, de son contrat avec Alex Dunne, membre de son programme junior depuis 2023.

L’Irlandais, actuellement engagé en Formule 2, avait rejoint la structure de Woking après une première saison en Formule 3. Pour sa campagne inaugurale en F2, il avait signé deux victoires, deux pole positions et sept podiums, des résultats jugés prometteurs.

Malgré cela, McLaren a décidé de mettre un terme à la collaboration à seulement deux manches de la fin de la saison. Selon les informations disponibles, des divergences sur l’orientation future de sa carrière seraient à l’origine de cette séparation.

Dans un communiqué, l’équipe britannique a précisé :

« McLaren Racing a mis fin à son contrat avec Alex Dunne, membre du programme de développement des pilotes McLaren. »

Cette décision marque un coup d’arrêt pour Dunne, qui voyait en McLaren une rampe de lancement potentielle vers la F1. L’avenir du jeune pilote, âgé de 19 ans, reste désormais incertain à court terme.

« Ce fut un plaisir de travailler avec Alex au cours de l’année écoulée et de pouvoir contribuer à son succès et à son développement en tant que pilote grâce au programme de développement des pilotes McLaren. Alex sera libéré avec effet immédiat. Nous lui souhaitons bonne chance pour la suite de sa carrière. »

Dunne a fait ses débuts en F1 en mai dernier à Zandvoort, au volant de la McLaren MCL60 de la saison 2023. Lors du Grand Prix d’Autriche, il a participé à la FP1 et a impressionné avec un temps au tour qui l’a placé en quatrième position, à moins d’un dixième du leader du championnat, Oscar Piastri. Dunne a participé à une deuxième séance d’essais lors du Grand Prix d’Italie le mois dernier. Il occupe actuellement la cinquième place du classement des pilotes de F2. Le jeune homme de 19 ans a publié sa propre déclaration sur Instagram, soulignant qu’il était « enthousiaste à l’idée de ce qui l’attend » dans l’avenir.

« À compter d’aujourd’hui, j’ai décidé d’un commun accord de quitter le programme de développement des pilotes McLaren », a déclaré Dunne. « Je tiens à remercier toutes les personnes chez McLaren qui m’ont aidé à me développer et à m’améliorer en tant que pilote. Avoir eu ma première opportunité de piloter une voiture de F1, suivie de deux séances de FP1, est quelque chose que je garderai toujours dans mon cœur. Je leur souhaite à tous le meilleur pour l’avenir. Merci à la ‘famille Papaya’. Il reste encore deux manches importantes sur lesquelles se concentrer cette année, je suis très enthousiaste pour la suite. »

Esteban Ocon s’offre une Lamborghini Revuelto personnalisée par Mansory

Esteban Ocon a enrichi sa collection automobile avec un modèle spectaculaire : une Lamborghini Revuelto revue et corrigée par le préparateur Mansory.

Connue pour ses créations audacieuses, l’entreprise dirigée par Kourosh Mansory revendique une philosophie dépassant le simple tuning, avec l’ambition de « créer des chefs-d’œuvre uniques qui défient les conventions ».

La supercar du pilote Haas ne laisse en effet personne indifférent. Si certains jugent que la Revuelto, déjà impressionnante en version standard, n’a pas besoin d’une telle personnalisation, d’autres estiment que les retouches de Mansory révèlent tout le potentiel visuel et technique de l’hypercar.

Sous le capot, la transformation ne se limite pas à l’esthétique. Le V12 de 825 ch a été porté à 880 ch, tandis que l’apport des moteurs électriques permet d’atteindre une puissance combinée de 1070 ch. Un chiffre qui place la machine du Français dans la catégorie des hypercars les plus redoutables du marché.

Mansory - Esteban Ocon
Mansory – Esteban Ocon
Mansory - Esteban Ocon
Mansory – Esteban Ocon
Mansory - Esteban Ocon
Mansory – Esteban Ocon

Ferrari et Hamilton, dans l’ombre de leurs anciennes gloires

La Ferrari fait à nouveau l’objet de moqueries, car les échecs répétés ont empêché l’équipe et Lewis Hamilton d’obtenir des résultats lors de leur première saison commune en Formule 1.

2025 aurait dû marquer le début d’une nouvelle ère pour Ferrari. Hamilton a fait un transfert retentissant depuis Mercedes, alors que Ferrari avait manqué de peu le championnat des constructeurs en 2024. Les espoirs étaient grands que cette forme se poursuive, car la compétitivité de la SF-24 était en pleine ascension, la propulsant dans la course au championnat.

En conséquence, les tifosi avaient des attentes stratosphériques avant 2025. Cependant, celles-ci se sont dégonflées plus vite qu’un château gonflable crevé par un enfant turbulent lors d’une fête d’anniversaire. La raison en est simple : Ferrari est devenue la cible de mèmes en ligne en raison de ses opérations franchement amateurs et de son déclin.

Un rapide coup d’œil hebdomadaire sur les réseaux sociaux permet de voir défiler des vidéos et des mèmes liés à la dernière gaffe de Ferrari lors d’un week-end de course. La génération Z l’a qualifié de « delulu over Ferrari » (bercé d’illusions), parmi d’autres termes plus crus utilisés par les milléniaux et les adeptes de la F1.

C’est désormais la seule équipe de pointe en 2025 à ne pas avoir remporté de course, et la SF-25 ne semble pas en mesure de remporter une victoire dans les dernières courses. La Scuderia est désormais prise dans une spirale dangereuse qui lui fait perdre toute crédibilité.

L’arrivée de Hamilton, au prix du licenciement de Carlos Sainz, qui était en pleine forme, aurait dû améliorer la qualité du travail chez Ferrari. Au lieu de cela, l’équipe est devenue aussi fiable et sûre qu’un moteur Honda de 2017 qui tremble jusqu’à tomber en panne. Hamilton doit, derrière des portes closes, se demander comment Fred Vasseur l’a convaincu de rejoindre l’équipe.

Les difficultés de Ferrari se résument à la performance des pilotes, à la stratégie et à la communication, ainsi qu’à l’incapacité de tirer les leçons des erreurs passées. Tout cela aura un impact et pourrait détruire les espoirs pour l’après-2026, la situation des pilotes étant loin d’être claire. Ces facteurs menacent de créer un nouvel héritage dangereux pour la marque la plus célèbre de la F1.

Ferrari n’a pas su tirer parti de la dynamique de 2024, rarement capable de rivaliser avec McLaren et tombant à la troisième place du championnat des constructeurs derrière Mercedes.

Ferrari et Hamilton vivent dans l’ombre de leurs anciennes gloires

À la fin des années 1990 et au début des années 2000, Ferrari était vénérée et redoutée pour son génie stratégique. Ses rivaux avaient les yeux rivés sur le mur rouge écarlate, car il avait généralement une longueur d’avance sur les autres.

Prenons l’exemple de la Hongrie en 1998. Michael Schumacher, engagé dans une bataille avec les McLaren de Mika Hakkinen et David Coulthard, avait du mal à suivre le rythme des Flèches d’argent. McLaren, qui avait opté pour une stratégie à deux arrêts, semblait avoir la course en poche. Mais Ferrari a joué un coup de maître. Le légendaire tacticien Ross Brawn a passé l’un des appels radio les plus célèbres de l’histoire de la F1. Schumacher a été invité à effectuer 19 tours de qualification après son deuxième arrêt afin de créer un écart de 25 secondes pour effectuer un troisième arrêt.

Schumacher a arraché la victoire des griffes de la défaite grâce à l’une des meilleures décisions stratégiques de tous les temps, remportant la course avec 9,4 secondes d’avance. C’était incroyable et génial. Cet exploit a été rendu possible après une analyse calme et méthodique des performances de McLaren pendant la course.

En 2025, l’idée que l’équipe puisse réaliser un exploit similaire serait accueillie par des rires hystériques, et à juste titre. Elle est incapable de maîtriser les bases, alors imaginez réaliser des coups de génie.

La première course de la saison en Australie a été un présage de ce qui attendait les fans de Ferrari cette saison. Des conditions changeantes ont frappé le circuit d’Albert Park dans les derniers tours. McLaren, Red Bull et Mercedes ont tous réagi immédiatement.

Mais Ferrari, dont les pilotes étaient désormais en tête, mais avec les mauvais pneus, a choisi d’attendre deux tours complets avant de s’arrêter aux stands pour changer de pneus intermédiaires. Charles Leclerc et Hamilton ont chuté dans le classement, terminant respectivement huitième et dixième.

Une réaction plus rapide aurait permis d’obtenir une meilleure place à l’arrivée, mais nous ne le saurons jamais. Vasseur a rapidement minimisé cette erreur, mais a admis que Ferrari avait pris « la mauvaise décision ». Cela aurait pu et dû être la seule mésaventure de l’équipe. En analysant la course, l’équipe aurait dû tirer les leçons de cet échec et éviter qu’il ne se reproduise. Les courses suivantes ont toutefois montré une tout autre image.

Lifestyle – Une montre Aston Martin de caractère pour les fans ultimes

L’écurie Aston Martin Aramco Formula One Team s’est associée au groupe Timex pour créer des accessoires exclusifs inspirés de la course automobile, alliant l’énergie du sport automobile et le style contemporain.

Fière expression du leadership du groupe Timex en matière de conception et de fabrication, la collection Aston Martin Aramco a été conçue pour une vie à cent à l’heure, annonce l’équipe commerciale du team F1. La collection incarne « l’esprit de compétition, l’innovation et le design audacieux », apportant une nouvelle dimension au monde des produits lifestyle liés au sport automobile.

Disponibles à partir de septembre 2025, les produits seront commercialisés dans le monde entier via la boutique officielle Aston Martin Aramco, les détaillants de montres, le réseau de distribution du groupe Timex et des partenaires e-commerce haut de gamme.

La montre DWF est le modèle phare de la gamme, avec son boîtier en fibre de carbone de 43 mm et son mouvement chronographe japonais, protégé par un verre minéral bombé. Le cadran est dominé par deux compteurs carrés, mis en valeur par les détails contrastés vert et citron vert caractéristiques d’Aston Martin Aramco. Alors que les poussoirs et la couronne s’inspirent des feux de course, dans des tons rouge, ambre et vert, le bracelet NATO offre un confort quotidien accru grâce à ses boucles en aluminium anodisé et sa texture antidérapante.

Pour les fans comme pour les pilotes, le bracelet BAT est fabriqué à partir de silicone léger et ajustable, et arbore le logo officiel d’Aston Martin Aramco ainsi que les couleurs emblématiques de l’équipe.

 

Pietro Fittipaldi devient pilote de développement chez Cadillac F1

Pietro Fittipaldi a officialisé son arrivée chez Cadillac en tant que pilote de développement, confirmant avoir déjà pris part à plusieurs séances sur simulateur.

Le Brésilien, petit-fils du double champion du monde Emerson Fittipaldi, a disputé deux Grands Prix de Formule 1 en 2020 avec Haas, en remplacement de Romain Grosjean après son accident à Bahreïn. Depuis, il a multiplié les expériences en WEC et en IndyCar, tout en conservant un lien avec la F1 à travers des programmes d’essais ponctuels.

Sur les réseaux sociaux, Fittipaldi a expliqué avoir « travaillé au développement de la voiture 2026 à travers des essais sur simulateur et des simulations complètes de GP » ces derniers mois.

Cadillac, qui fera ses débuts en Formule 1 l’an prochain avec un moteur client Ferrari avant de développer sa propre unité de puissance à partir de 2029, comptera sur Valtteri Bottas et Sergio Perez comme pilotes titulaires en 2026. Colton Herta, engagé parallèlement en FIA F2 pour accumuler les points nécessaires à sa superlicence, sera pilote d’essai.

Le point sur le classement du championnat du monde de F1 avant le GP de Singapour

Retrouvez ici le tableau du championnat du monde de Formule 1 2025, après la GP d’Azerbaïdjan remporté par Max Verstappen, et avant le GP de Singapour, qui se tient ce week-end sur le tracé de Marina Bay. 

Oscar Piastri (McLaren) aborde l’épreuve avec une avance confortable de 25 points sur son équipier Lando Norris en dépit du fait d’avoir avandonné lors de la dernière manche en date. Max Verstappen, auteur de deux succès consécutifs, espère encore pouvoir semer le trouble dans la maison McLaren en position d’outsider mathématique, avec tout de même 69 points de retard au championnat. Bien installé devant le duo Ferrari, George Russell délivre pour l’heure ce qui est sa meilleure saison en F1, créditée d’un succès et 7 podiums. Un podium après lequel Lewis Hamilton (Ferrari) court encore en GP avec sa nouvelle équipe, tantis que 9 pilotes ont célébré dessus cette saison, dont Carlos Sainz Jr (Williams), l’homme qu’il a remplacé chez Ferrari, lors de la récente épreuve de Bakou. 

Pos. Pilote Equipe Victoires Podiums Points Ecart
1 Oscar Piastri McLaren 7 14 324  
2 Lando Norris McLaren 5 13 299 -25
3 Max Verstappen Red Bull 4 8 255 -69
4 George Russell Mercedes 1 7 212 -112
5 Charles Leclerc Ferrari 0 5 165 -159
6 Lewis Hamilton Ferrari 0 0 121 -203
7 Andrea Kimi Antonelli Mercedes 0 1 78 -246
8 Alexander Albon Williams 0 0 70 -254
9 Isack Hadjar RB 0 1 39 -285
10 Nico Hülkenberg Kick Sauber 0 1 37 -287
11 Lance Stroll Aston Martin 0 0 32 -292
12 Carlos Sainz Jr. Williams 0 1 31 -293
13 Liam Lawson RB 0 0 30 -294
14 Fernando Alonso Aston Martin 0 0 30 -294
15 Esteban Ocon Haas 0 0 28 -296
16 Pierre Gasly Alpine 0 0 20 -304
17 Yuki Tsunoda Red Bull 0 0 20 -304
18 Gabriel Bortoleto Kick Sauber 0 0 18 -306
19 Oliver Bearman Haas 0 0 16 -308
20 Franco Colapinto Alpine 0 0 0 -324
21 Jack Doohan Alpine 0 0 0 -324

 

Championnat du monde de Formule 1 2025

La saison 2025 de Formule 1 bat actuellement son plein, avec 17 courses sur 24 déjà disputées. La lutte pour le titre continue de faire rage alors que les pilotes et les écuries s’affrontent sur les circuits emblématiques du monde entier.

Classement actuel

Oscar Piastri mène le championnat des pilotes avec 324 points, suivi de Lando Norris avec 299 points. Dans le classement des constructeurs, McLaren mène le championnat avec 623 points.

Déroulement de la saison

  • Nombre total de courses disputées : 17
  • Pilotes ayant remporté une course : 4
  • Équipes ayant remporté des courses : 3
  • Pilote ayant remporté le plus de victoires jusqu’à présent : Oscar Piastri (7)
  • Pilote ayant obtenu le plus de podiums jusqu’à présent : Oscar Piastri (14)

Alex Palou face à McLaren devant la justice civile à Londres

Quadruple champion IndyCar, Alex Palou a comparu lundi devant le tribunal dans le cadre d’un procès civil l’opposant à McLaren. L’affaire trouve son origine dans la saison 2022, lorsque l’Espagnol avait annoncé avoir signé un accord avec l’écurie britannique, malgré un communiqué de Chip Ganassi Racing (CGR) affirmant qu’il y resterait pour 2023.

Le litige avait alors été réglé par un accord à l’amiable, permettant à Palou de poursuivre avec CGR. Un choix payant puisque le pilote de 28 ans a décroché depuis quatre titres IndyCar, dont le dernier en 2025.

Cependant, McLaren réclame désormais environ 20 millions de dollars de dédommagement, ce qui a conduit à l’ouverture d’une procédure à Londres pour régler les aspects financiers de l’accord rompu.

Interrogé par Fox Sports au début du mois, Palou a confié son envie de tourner la page : « Il est temps, n’est-ce pas ? C’est bien que cela se termine cette année. Et je ne sais évidemment pas comment tout cela va se dérouler ni comment cela va se passer. C’est ma première fois [au tribunal], donc on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. »

Palou n’a jamais couru pour McLaren, mais il a fait ses débuts en FP1 en F1 avec l’écurie basée à Woking lors du Grand Prix des États-Unis 2022, et a également participé à plusieurs essais privés.

L’histoire de l’évolution du système de points en Formule 1

Depuis la première saison du Championnat du monde de Formule 1 en 1950, le mode de distribution des points (points attribués aux pilotes selon leur classement dans chaque course) a connu plusieurs changements notables. Ces modifications traduisent les efforts constants de la discipline pour favoriser la compétition, récompenser la régularité, et maintenir l’intérêt des fans.

Les premières années : 1950-1959

Au début, le système était simple : les cinq premiers se partageaient les points (8-6-4-3-2) et un point supplémentaire était attribué pour le meilleur tour en course. Ce bonus pour le tour rapide encourageait à ne pas seulement viser les places, mais aussi la performance pure sur un tour.

Les années 1960 : ajustements

En 1960, le système change légèrement : les six premiers pilotes (et non plus seulement les cinq) sont récompensés, mais le point pour le tour le plus rapide disparaît.

Puis, de 1961 à 1990, on conserve la structure 9-6-4-3-2-1 pour les six premiers : la victoire rapporte 9 points. L’écart entre la 1ʳᵉ et la 2ᵉ place reste important, cela pour valoriser davantage la victoire.

Les années 1990 : plus de valeur pour la victoire

En 1991, la F1 fait un pas en avant en augmentant les points pour le vainqueur à 10 points, tout en maintenant les points pour les cinq suivants comme précédemment (6-4-3-2-1). Ce système reste en place jusqu’en 2002.

Début des années 2000 : extension des récompenses

En 2003, le barème est élargi pour récompenser davantage de pilotes : les huit premiers se voient attribuer des points (10-8-6-5-4-3-2-1). L’idée est de garder le championnat plus ouvert, permettre à plus de pilotes et d’équipes d’espérer marquer des points au cours de la saison et ainsi maintenir l’intérêt. 

Ère moderne : 2010 à aujourd’hui

2010-2018 : nouveau barème pour les dix premiers

À partir de 2010, la Formule 1 repense le système : les dix premiers à l’arrivée marquent des points, avec une différence beaucoup plus marquée entre la victoire et les places suivantes. Le vainqueur reçoit 25 points, la deuxième place 18, puis 15, 12, 10, 8, 6, 4, 2, 1. 

2019-présent : retour du point pour le tour le plus rapide

En 2019, on réintroduit un bonus d’un point pour le meilleur tour, mais sous condition : il faut terminer dans le top 10 pour pouvoir en bénéficier. Cela ajoute une dimension tactique supplémentaire vers la fin des courses.

Format Sprint : une dimension supplémentaire

Depuis 2021, la F1 ajoute le format sprint lors de certains week-ends. Ce format consiste en une course courte (environ un tiers de la distance de la course principale) généralement le samedi : ses résultats déterminent la grille pour la course principale du dimanche. Les huit premiers de ce sprint reçoivent des points (8-7-6-5-4-3-2-1). Ce système permet davantage d’action pendant le week-end et offre plus d’occasions de marquer des points. 

Conclusion

L’analyse de cette évolution montre que chaque changement apporté au barème des points avait pour but de rendre le championnat plus compétitif, de valoriser la victoire, mais aussi de maintenir la tension au fil de la saison. Le système actuel — avec les points pour les dix premiers, le bonus du meilleur tour, et le sprint race — reflète une volonté de diversité dans les compétitions, et une stratégie plus complexe pour les écuries et pilotes.

À l’avenir, on peut s’attendre à d’autres ajustements (peut-être dans la répartition des points, le nombre de circuits proposant un sprint, ou d’autres innovations) pour continuer à renforcer le spectacle, l’incertitude et le niveau de compétition en Formule 1.

Briatore défend Alonso face à sa réputation de pilote « difficile »

Flavio Briatore a tenu à réhabiliter l’image de Fernando Alonso, souvent présenté comme un pilote compliqué à encadrer. Le directeur exécutif d’Alpine a rejeté cette réputation, qu’il juge exagérée et entretenue par les médias.

Double champion du monde, Alonso traîne cette étiquette depuis sa rupture houleuse avec McLaren en 2007, année marquée par une rivalité interne intense avec Lewis Hamilton et par le scandale du « Spygate ». Plus tard, son deuxième passage chez McLaren en 2015 a alimenté cette image, notamment à travers ses critiques virulentes de Honda, fournisseur du moteur jugé peu compétitif.

Pour Briatore, ces épisodes ne reflètent pas la réalité du caractère du pilote espagnol. « Parfois, les gens disent dans les médias que Fernando était difficile à gérer », a-t-il expliqué à ESPN, laissant entendre que cette vision caricaturale a occulté ses qualités de compétiteur et de leader.

Alonso, qui a construit une carrière longue de plus de vingt ans ponctuée de succès mais aussi de choix d’équipes parfois malheureux, reste l’un des pilotes les plus respectés du plateau. Son exigence et sa franchise, selon Briatore, devraient être vues comme les marques d’un champion animé par la volonté de gagner plutôt que comme des défauts de personnalité.

« Mais c’est vraiment n’importe quoi. Je suis choqué chaque fois que j’entends cela. Fernando est toujours un coéquipier. Il fait toujours en sorte que tout le monde travaille ensemble. La preuve en est aujourd’hui chez Aston Martin. »

Alonso a remporté ses deux titres de champion du monde sous la direction de Briatore chez Renault en 2005 et 2006. Aujourd’hui âgé de 44 ans, Alonso est le pilote de F1 le plus âgé sur la grille de départ et continue de se battre pour décrocher un troisième titre mondial avec Aston Martin.

« La voiture n’est pas compétitive, mais il est toujours là, à se battre », a déclaré Briatore à propos de la volonté et de la soif de victoire d’Alonso. « Tout le monde sait ce dont il a besoin. Il est comme un rottweiler. Il est toujours là. Vous allez à un endroit, et le rottweiler vous mord tout le temps. C’est Fernando. C’est comme ça qu’il veut gagner. »

Stats – Toutes les statistiques d’Oscar Piastri, le leader du championnat F1

Oscar Piastri aborde la manche du GP de Singapour en tant que leader du championnat du monde de Formule 1, devant son équipier McLaren Lando Norris et le Champion du monde en titre Max Verstappen, pilote Red Bull. Avant de vivre ce grand rendez-vous de la saison lors duquel la pression sera bel et bien présente sur ces trois protagonistes dans leur quête de titre mondial 2025, F1Only vous propose de vous plonger dans les statistiques F1 du pilote autralien. 

Statistiques F1 d’Oscar Piastri avant le GP de Singapour 2025  
Saisons actives 3
Titres de champion du monde 0
Grands Prix disputés 63
Victoires 9
Victoires en sprint 2
Pôles 5
Podiums 24
Meilleur tour en course 8
Points totaux 713
Le plus grand nombre de victoires dans une saison 7
Plus longue série de victoires consécutives 3
Le plus grand nombre de podiums dans une saison 14
Plus longue série de podiums consécutifs 4
Pourcentage de victoires ~ 14,29 %
Pourcentage de podiums ~ 38,10 %
Courses menées (nombre de Grands Prix où il mène au moins un tour) 20
Tours en tête (nombre total de tours menés) 516
Tours de course effectués 3597
DNFs (Did Not Finish) 4
DNSs (Did Not Start) 0

 

Saison Place au championnat Points Nombre de Grands Prix Victoires Podiums Pôles Équipe
2025 1ᵉʳ 324 17 7 14 5 McLaren
2024 4ᵉ 292 24 2 8 0 McLaren
2023 9ᵉ 97 22 0 2 0 McLaren

 

Grand Prix Position de départ Résultat de la course
2025 Dutch GP 5ᵉ 1ʳᵉ (victoire)
2025 Belgian GP 8ᵉ 2ᵉ
2025 Spanish GP 7ᵉ 1ʳᵉ
2025 Miami GP 5ᵉ 4ᵉ
2025 Saudi Arabian GP 4ᵉ 2ᵉ
2025 Bahrain GP 1ʳᵉ 1ʳᵉ
2025 Chinese GP 1ʳᵉ 1ʳᵉ
2024 Azerbaijan GP 2ᵉ 2ᵉ
2024 Hungarian GP 1ʳᵉ 2ᵉ

Hamilton pointe la hauteur de caisse comme frein aux performances de Ferrari

Lewis Hamilton estime que Ferrari pourrait gagner en compétitivité en Formule 1 si la SF25 pouvait être exploitée avec une hauteur de caisse plus basse.

Pour sa première saison chez la Scuderia, le septuple champion du monde vit une campagne en demi-teinte. Hormis une victoire lors de la course sprint à Shanghai, suivie d’une disqualification en Grand Prix pour usure excessive du plancher de sa monoplace, Hamilton n’a pas encore décroché de podium sur une course principale. Son meilleur résultat reste une quatrième place obtenue à Imola, en Autriche et à Silverstone.

Afin d’éviter de nouvelles sanctions, Ferrari a relevé l’arrière de la monoplace, un choix qui a directement affecté la compétitivité de la SF25. Avec la réglementation actuelle basée sur l’effet de sol, chaque millimètre de hauteur supplémentaire se traduit par une perte d’appui et de vitesse, plaçant Ferrari en difficulté face à Red Bull et Mercedes dans la bataille pour la deuxième place du championnat constructeurs. Actuellement, seulement 18 points séparent les trois écuries.

Conscient que Ferrari manque de rythme pour viser la victoire sur la base de sa performance brute, Hamilton reste convaincu qu’un réglage plus agressif sur la hauteur de caisse pourrait permettre à l’équipe italienne de réduire l’écart.

« Personnellement, je ne pense pas que ces dernières courses aient vraiment une incidence sur l’année prochaine », a-t-il néanmoins relativisé.

« Bien sûr, l’objectif est de progresser et de continuer à travailler, mais plus j’acquiers d’expérience avec l’équipe, plus je grandis avec elle ; cette expérience sera toujours bénéfique. À l’avenir, les choses que nous apprenons, quelles que soient les leçons auxquelles nous sommes confrontés, nous aideront certainement. Je ne pense pas qu’il y ait un circuit où nous pourrons battre les McLaren, ou peut-être les Red Bull, qui sont tout simplement en tête. Ils sont en tête sur tous les circuits, donc je ne m’attends pas à ce que cela change, mais si nous parvenons à optimiser les performances de la voiture, ce qui revient en fin de compte à la rendre plus basse, alors peut-être pourrons-nous nous rapprocher un peu. »

Le Grand Prix de Singapour : un rendez-vous unique en Formule 1

Depuis son introduction en 2008, le Grand Prix de Singapour est devenu l’un des événements les plus spectaculaires et emblématiques du calendrier de la Formule 1. Disputée sur le circuit urbain de Marina Bay, cette course est la première de l’histoire de la discipline à s’être déroulée entièrement de nuit, offrant un spectacle visuel éblouissant grâce aux milliers de projecteurs qui transforment la ville en un véritable écrin lumineux.

Le tracé de Marina Bay mesure environ 4,94 kilomètres et comprend 19 virages serrés, alternant entre longues lignes droites et chicanes exigeantes. Contrairement à d’autres circuits urbains comme Monaco, il offre davantage de zones de dépassement, notamment dans la longue portion avant le virage 7. Néanmoins, la piste reste extrêmement physique pour les pilotes : avec une température souvent proche de 30 °C, une humidité dépassant les 80 % et une course qui dure régulièrement près de deux heures, Singapour est réputé comme l’épreuve la plus éprouvante du championnat.

Au fil des années, Marina Bay a livré des moments marquants qui font désormais partie de la légende de la F1. L’édition inaugurale de 2008 est restée tristement célèbre pour l’affaire du “Crashgate” : Nelson Piquet Jr. s’était volontairement accidenté sur ordre de son équipe Renault, favorisant la victoire de son coéquipier Fernando Alonso. Ce scandale a profondément marqué l’histoire de la discipline.

Plus récemment, le Grand Prix de 2017 avait frappé les esprits avec un départ chaotique sous la pluie. Les Ferrari de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen s’étaient accrochées avec la Red Bull de Max Verstappen, laissant Lewis Hamilton filer vers un succès inattendu qui a joué un rôle crucial dans sa conquête du titre cette année-là. En 2022, la météo a de nouveau chamboulé la hiérarchie avec une piste détrempée au départ, ce qui a permis à Sergio Pérez de s’imposer après une course haletante.

Au-delà du sport, le GP de Singapour est également un événement culturel et touristique majeur. Chaque année, il attire des dizaines de milliers de spectateurs venus du monde entier. Le cadre est unique : les monoplaces filent au pied de gratte-ciel illuminés, longent la baie et passent même sous une tribune, une rareté dans le monde de la F1. En parallèle, de nombreux concerts et animations transforment le week-end en véritable festival. Des artistes internationaux tels que Mariah Carey, Muse ou encore Red Hot Chili Peppers se sont déjà produits lors des éditions passées, renforçant l’aura de glamour de l’événement.

Spectacle visuel, défi physique et intensité stratégique : le Grand Prix de Singapour s’impose comme un incontournable de la saison, où chaque édition promet de nouvelles surprises et de nouvelles pages d’histoire à écrire.

Norris admet avoir progressé dans sa « gestion des risques » en F1

Lando Norris estime avoir franchi un cap dans sa « gestion des risque »s au fil de la saison, après plusieurs erreurs coûteuses lors des premières manches.

En Chine, à Bahreïn et en Arabie saoudite, le pilote McLaren a compromis ses qualifications, notamment à Djeddah où un accident l’a relégué en fond de grille. Pendant ce temps, son coéquipier Oscar Piastri enchaînait trois victoires, tandis que Norris devait se contenter d’une deuxième, d’une troisième et d’une quatrième place. Résultat : le Britannique a concédé 30 points à son rival direct dès ce début de championnat.

Aujourd’hui, alors que 25 points seulement séparent les deux hommes à l’aube du Grand Prix de Singapour, et avec encore 199 points en jeu sur sept manches, Norris juge que sa capacité à limiter les dégâts s’est renforcée.

« Je continue à faire des erreurs, ce n’est pas que j’ai arrêté, je continue à en faire », a-t-il reconnu face aux médias. « Mais j’ai appris à mieux les gérer, à prendre moins de risques inutiles. »

Conscient de l’importance de chaque résultat dans une lutte aussi serrée, Norris insiste sur le fait que ses erreurs ne disparaissent pas, mais que leur impact sur ses performances globales s’est réduit. Une évolution qu’il espère décisive dans la course au titre face à Piastri.

« Je pense que certaines des erreurs que je fais ne sont peut-être pas aussi graves qu’avant, comme l’accident en Arabie saoudite [lors des qualifications] et en Chine, qui m’ont coûté beaucoup de points. Ce n’est donc pas que je ne fais pas d’erreurs, j’essaie de m’améliorer dans tout ce que je peux, tant sur la piste qu’en dehors. Je pense que comprendre les niveaux de risque et accepter que parfois, perdre un demi-dixième au lieu d’essayer de gagner un demi-dixième peut faire la différence entre commettre une erreur de trois dixièmes et avoir un problème comme en Chine ou en Arabie saoudite. Je pense donc que mon équilibre en matière de risques s’est amélioré, tout comme ma conduite et ma capacité à comprendre la voiture. J’avais plus de mal avec cela à l’époque qu’aujourd’hui, donc c’était un ensemble de différents éléments, mais tout s’est amélioré grâce au travail en coulisses. »

Charles Leclerc, ou la déception progressive du protégé de Ferrari

Cela ne veut pas dire que l’année 2025 de Leclerc a été un long fleuve tranquille. Bien qu’il ait décroché cinq podiums cette saison, Leclerc a commis des erreurs. La régularité n’a pas été son point fort, ce qui lui a coûté des résultats.

Des accidents lors des essais et des qualifications ont ruiné ses courses au Canada et à Bakou. À Montréal, un accident lors des essais a nécessité la reconstruction de sa SF-25. Ses efforts lors des qualifications ont été ruinés par une erreur, le contraignant à partir en huitième position. Il a terminé cinquième. Il a confirmé après la course qu’il aurait pu faire mieux.

À Bakou, la frustration de Leclerc vis-à-vis de sa voiture a atteint son paroxysme. Poussant les limites de la SF-25 et de la piste, il a fait un accident en Q3. Parti en dixième position, il n’a terminé qu’à la neuvième place, soit une seule place de mieux.

Son agacement face aux erreurs stratégiques commises par Ferrari l’a également poussé à laisser ses émotions prendre le dessus lors des interviews d’après-course. Il est largement considéré comme le pilote le plus rapide sur un tour en F1 moderne, mais ses erreurs sont causées par la frustration de voir son équipe incapable d’apprendre et de ne pas répéter les mêmes erreurs. La malchance a également joué un rôle. Son accrochage avec Antonelli a ajouté encore plus de douleur à son année difficile.

Ferrari a vu sa saison dérailler de manière spectaculaire, la malchance ayant également joué un rôle.

Ferrari peut-elle rebondir avec les nouvelles règles ?

Hamilton et Leclerc sont liés par des contrats jusqu’à la fin de 2027, bien que le mandat de Hamilton lui permette d’exercer une option pour courir au-delà de la saison prochaine. Tous deux courront sous les nouvelles réglementations techniques de la F1 pour la nouvelle saison.

L’annulation de toutes les mises à jour restantes pour cette saison afin de se concentrer sur 2026 est une décision audacieuse, prise pour renforcer la compétitivité du challenger en vue de la réinitialisation massive attendue l’année prochaine. La perte de la deuxième place au championnat des constructeurs est probablement le premier d’une série de coups durs à l’approche du crescendo de 2025.

Agissant comme une remise à zéro bien nécessaire pour Hamilton en termes de conception de voiture, cela pourrait débloquer des performances qui font cruellement défaut. Cependant, le règlement représente également une dernière chance pour lui, Leclerc et Vasseur. Hamilton entre dans le crépuscule de sa carrière. Avec Oliver Bearman qui attend dans les coulisses, il doit améliorer son jeu pour éviter un licenciement humiliant. Membre de la Ferrari Driver Academy, Bearman est connu de l’équipe depuis ses remplacements la saison dernière et représente le prochain espoir de Ferrari, une fois que Hamilton aura rempli son rôle.

Cependant, Leclerc doit éviter les erreurs s’il veut rester le fils prodigue de Ferrari et conserver son volant. À elles seules, ses erreurs au Canada et à Bakou ont coûté à Ferrari une chance d’obtenir un bon résultat. Le temps, c’est de l’argent en F1, et le sien commence à manquer.

Le conseil d’administration de Ferrari a toujours eu tendance à agir de manière impulsive. Alors que la situation s’agitait en début de saison, Vasseur a été reconduit dans ses fonctions avec un contrat pluriannuel afin de rassurer les esprits en Italie. Mais à mesure que les erreurs s’accumulent, le conseil d’administration ne tolérera pas longtemps l’échec. L’arrivée de Hamilton s’accompagnait de l’exigence que la disette de 18 ans de Ferrari en matière de titres montre des signes de fin.

Ferrari risque de laisser un héritage dangereux si ses performances ne s’améliorent pas considérablement en 2026.

Ferrari continue de suivre un dangereux précédent en déclin.

Au contraire, c’est le contraire qui menace de se produire. Personne ne souhaite voir l’écurie la plus célèbre de F1 retomber au plus bas comme au début des années 1990. Personne ne souhaite non plus voir l’écurie réduite à des mèmes sur Internet après des erreurs stratégiques répétées. Les souvenirs de l’implosion catastrophique du titre en 2022 refont surface.

Ferrari s’engage désormais dans une voie bien trop familière à chaque course. En annulant toutes les mises à niveau, elle s’est accordé un répit et s’est presque trouvé une excuse pour ses mauvaises performances pour le reste de l’année 2025. Cependant, le cycle toxique des attentes alimentées par le battage médiatique et l’espoir va se réinitialiser. Cela ne fera que conduire à poser les mêmes questions l’année prochaine à l’équipe et à Hamilton.

Il n’existe pas de solution claire aux problèmes de Ferrari. Ils sont systémiques, endémiques et se sont répétés d’innombrables fois au cours des dix dernières années. Contrairement à d’autres équipes, ce n’est pas l’ingérence de l’entreprise qui paralyse la Scuderia. C’est plutôt son incapacité à prendre des décisions claires et logiques.

La F1 est à juste titre connue comme le club des piranhas. Chaque décision peut coûter des centaines de milliers de dollars, et les décisions prises dans le stand sont accompagnées d’enjeux importants. Ferrari échoue continuellement sous la pression à agir de manière logique. Montréal, Miami et Bakou cette année en sont la preuve.

Le précédent a été créé et est désormais devenu la norme. Ferrari doit agir de toute urgence pour changer cela. Max Verstappen a remporté une victoire au volant d’une Ferrari après ses débuts en GT3. Le fait que Leclerc et Hamilton soient laissés pour compte est peut-être le fait le plus accablant de tous en 2025.

Les mèmes Internet sont désormais le moindre des soucis de la Scuderia. Un retour à ses années les plus sombres n’est pas seulement une possibilité, c’est en train de devenir une réalité. La roue de la fortune métaphorique pour beaucoup fait désormais partie de Ferrari. Espérons qu’elle s’arrête sur une option favorable à Singapour.

Yuki Tsunoda va régaler les fans japonais avec la Honda RA272 à Suzuka

Yuki Tsunoda pilotera la Honda RA272, la première voiture victorieuse de Formule 1, lors du Grand Prix du Mexique 2025, dans le cadre d’une course de démonstration commémorative.

Tsunoda prendra le volant de cette voiture classique pour rendre hommage à la victoire de Richie Ginther au Grand Prix du Mexique de 1965. Cette victoire était la première et unique victoire de l’Américain en F1, et la première d’une longue série pour Honda.

La RA272 était la voiture de Honda lors de sa deuxième saison en tant que constructeur en F1. Propulsée par un moteur V12 de 1,5 litre et paraissant minuscule par rapport aux machines modernes, elle a terminé sixième du championnat des constructeurs cette saison-là.

La livrée entièrement blanche de Red Bull lors du Grand Prix du Japon 2025 rendait hommage à la voiture classique de la marque japonaise, marquant la dernière année de collaboration entre les deux partenaires.

Exprimant sa fierté de piloter une voiture aussi importante dans l’histoire du sport automobile japonais, Tsunoda décrit cette opportunité comme un « honneur ».

« C’est un honneur de piloter la RA272 dans ce lieu spécial où Honda a remporté sa première victoire en F1. Piloter sur le circuit où la RA272 a ouvert la voie à l’histoire du sport automobile japonais il y a 60 ans est une expérience particulièrement spéciale et profondément émouvante. Avec l’histoire des défis relevés par Honda dans mon cœur, je veux offrir aux fans une conduite qui transmette des rêves et de la passion.»

Yuki Tsunoda a également piloté la Honda RA272 au Goodwood Festival of Speed.

Honda ravi de voir Tsunoda piloter une machine classique

Koji Watanabe, président de Honda Racing Corporation, a ajouté : « C’est un immense plaisir que la RA272 roule à nouveau au Mexique, là où Honda a remporté sa première victoire, il y a 60 ans, en 1965.

« De plus, le fait que Tsunoda, un pilote représentant le Japon en F1, pilote cette voiture historique revêt une grande importance.

« Nous pensons que ce sera une occasion précieuse de revenir sur l’histoire des défis relevés par Honda tout en partageant nos rêves et nos espoirs pour l’avenir avec nos fans. »

Honda a connu une histoire incroyable et riche en événements en F1. Le constructeur a notamment fait partie du légendaire duo McLaren-Honda, qui a propulsé Ayrton Senna et Alain Prost vers plusieurs titres de champions du monde des pilotes et des constructeurs. De plus, son aide apportée à Red Bull Powertrains le lie à la récente domination de Max Verstappen.

Après avoir annoncé son départ de la F1, Honda fournira des moteurs à Aston Martin à partir de 2026, Adrian Newey cherchant à reproduire ses succès chez Red Bull avec l’écurie basée à Silverstone.