Alfa Romeo devrait présenter sa F1 de 2021 en février à Varsovie

Le traditionnel bal des présentations des nouvelles monoplaces 2021 ne devrait pas tarder à débuter et certaines dates commencent déjà à fuiter.

Selon plusieurs médias, dont Speedweek, Alfa Romeo aurait déjà choisi la date et le lieu de présentation de sa nouvelle monoplace qui sera confiée à Kimi Räikkönen et Antonio Giovinazzi pour la troisième saison consécutive.

C’est en Pologne, plus précisément à Varsovie, que ce lancement devrait avoir lieu. La date du 22 février semble avoir été choisie pour cet événement.

Cependant, l’équipe n’a pas encore confirmé officiellement ces informations et elle devra notamment tenir compte des restrictions liées à la pandémie de coronavirus.

La saison 2020 a été très difficile pour l’équipe basée à Hinwill en Suisse. Avec seulement 8 points, elle n’a réussi à se classer qu’à la huitième place du championnat des constructeurs en devançant Haas et Williams.

Pour la saison à venir, l’équipe ambitionne de quitter le fond de grille mais peu d’évolutions sont à prévoir sur la nouvelle monoplace. L’équipe mise donc sur la continuité, avec un duo de pilotes inchangé, pour atteindre cet objectif.

Avec le soutien financier de son sponsor principal, la compagnie pétrolière polonaise PKN Orlen, l’équipe a également confirmé la présence de Robert Kubica dans son rôle de pilote d’essais et de réserve.

Cette saison, le Polonais devrait avoir l’opportunité de rouler un peu plus souvent au volant de l’Alfa Romeo étant donné que son programme en DTM ne devrait pas être prolongé.

L’ACM confirme la tenue du Grand Prix de Monaco 2021

L’Automobile Club de Monaco a tenu à démentir à son tour les rumeurs selon lesquelles la course de Formule 1 prévue dans les rues de la principauté au mois de mai prochain allait être reportée, voire annulée.

Comme nous vous le rapportions ce lundi matin, la Formule 1 a démenti les rumeurs relayées par certains médias au cours des dernières semaines et qui affirmaient que les Grands Prix de Monaco, d’Azerbaïdjan ou encore du Canada étaient menacés en raison de la crise sanitaire et du fait qu’il s’agit de circuits urbains.

L’Automobile Club de Monaco a donc à son tour tenu à démentir ces fausses informations en publiant un court communiqué ce lundi après-midi sur ses réseaux sociaux.

« Contrairement aux rumeurs diffusées sur certains sites internet et relayées par les réseaux sociaux, l’Automobile Club de Monaco confirme que le Grand Prix de Monaco de F1 se déroulera du 20 au 23 mai 2021. » 

« Il en est de même pour le Grand Prix de Monaco historique (23-25 avril 2021) et le Monaco Eprix (8 mai 2021). »

Lors de la présentation du calendrier 2021 révisé, la Formule 1 a bien confirmé la présence de Monaco, Bakou et Montréal cette saison.

Honda veut remporter le championnat constructeurs en 2021

Pour sa toute dernière saison en Formule 1, le motoriste japonais Honda veut terminer en beauté et visera le titre mondial au championnat constructeurs.

Lors de son retour en Formule 1 en tant que motoriste de l’équipe McLaren en 2015, Honda ne pensait certainement pas connaître une (longue) traversée du désert durant plusieurs saisons tant l’intégration de son unité de puissance à l’arrière des monoplaces de l’équipe britannique a été laborieuse.

Mais à partir de la saison 2018, Honda a retrouvé des couleurs en s’associant avec la petite équipe Toro Rosso, une année avant de motoriser l’équipe Red Bull Racing avec laquelle elle a commencé à décrocher des podiums avant que la première victoire n’arrive.

En 2020, Honda a réussi à motoriser ces deux équipes sans connaître le moindre problème majeur de fiabilité et aura signé pas moins de douze podiums, dont trois victoires à Silverstone (Verstappen), Monza (Gasly) et Abou Dhabi (Verstappen).

Mais la saison 2021 signera la toute dernière année en Formule 1 pour Honda en tant que motoriste et la firme nippone espère bien terminer en beauté en se fixant comme objectif de remporter le championnat du monde des constructeurs.

« Bien sûr, nous développons notre nouveau groupe motopropulseur pour 2021, non seulement pour les performances mais aussi pour la fiabilité et nous savons également que notre position est toujours derrière la Mercedes, tandis que les autres concurrents ne dorment pas pendant la saison morte. » a expliqué Toyoharu Tanabe, directeur technique du motoriste Honda en F1.

« Nous avons également une trêve hivernale très courte cette année, mais tout le monde qui est impliqué en Formule 1 fait un maximum d’efforts pour gagner des courses, y compris le championnat. Bien-sûr, ce n’est pas si simple et je ne vais pas vous dire que nous allons gagner. »

« D’un autre côté, nous serions ravis de pouvoir gagner plus de courses et d’essayer d’être un challenger pour le championnat en 2021. Donc, nous allons continuer à travailler dur sur notre groupe propulseur. »

« Comme annoncé précédemment, à la fin de la saison prochaine, Honda se retirera de la Formule 1. Mais notre objectif reste le même: remporter le championnat du monde. »

« Avec nos équipes partenaires [Red Bull et AlphaTauri], nous allons désormais travailler très dur pendant ce qui sera une très courte trêve à la recherche de plus de performances, afin que nous puissions revenir plus forts. » 

Outre les progrès attendus en terme de performance sur le moteur Honda en 2021, Tanabe rappelle que la fiabilité du bloc V6 du motoriste japonais a également été très bonne l’an dernier, ce qui pourrait avoir son importance lors de cette nouvelle campagne.

« Un autre point positif est que nous avons appris des saisons précédentes et avons améliorer notre fiabilité, de sorte que nous n’avons utilisé que les trois PU autorisés par pilote [en 2020], sans prendre aucune pénalité liée au moteur. »

Cette saison, Honda pourra également compter sur quatre pilotes talentueux avec Max Verstappen et Sergio Perez chez Red Bull Racing, tandis que Pierre Gasly et le Japonais Yuki Tsunoda défendront les couleurs de l’équipe AlphaTauri.

De Meo explique pourquoi il a choisi l’Italien Davide Brivio pour diriger Alpine

Luca De Meo, PDG du groupe Renault, est revenu un peu plus en détail sur la nomination de Davide Brivio au poste de directeur de l’équipe Alpine en Formule 1.

La rumeur d’une très probable arrivée de Brivio à la tête de l’équipe Alpine en F1 courait déjà depuis quelques semaines, et c’est désormais officiel depuis ce dimanche 17 janvier.

Après plus de 20 ans en Championnat du monde MotoGP, Davide Brivio rejoint Alpine F1 Team avec une riche expérience et de nombreux succès, les plus récents sont les titres de champion du monde Moto GP pour le pilote Joan Mir et pour son équipe en 2020.

Son rôle et ses responsabilités précises seront annoncés au cours des prochaines semaines, très certainement au même moment que la présentation de l’équipe, tandis qu’il sera rattaché à Laurent Rossi, actuel directeur général d’Alpine.

Lorsqu’on demande à Luca De Meo pourquoi il a décidé de choisir un Italien issu du MotoGP pour diriger l’équipe Alpine en Formule 1, l’Italien explique qu’il considère que son pays natal est un berceau d’excellence en matière de professionnel travaillant dans le monde de la F1.

« L’Italie est un berceau d’excellence des ingénieurs, mécaniciens et professionnels qui ont la Formule 1 dans leur ADN. » explique le PDG du groupe Renault, Luca De Meo, au Corriere Della Sera.

« C’est pour cela que j’ai opté pour un Italien, Davide Brivio, en tant que directeur de la compétition, le chef de notre équipe de course. »

« Bien-sûr, il est champion du monde sortant du MotoGP, avec Suzuki sur deux roues. Mais peu importe si de notre côté il y a quatre roues. »

« C’est un excellent professionnel, il connaît la saveur de la piste, l’importance d’avoir une équipe soudée, il sait confier à chacun un rôle spécifique, il sait organiser le travail d’une certaine manière. »

Lorsqu’on lui demande quels sont les objectifs de l’équipe Alpine pour cette saison 2021, De Meo répond : « Faire mieux que la précédente, gagner plus de podiums. »

« Le vrai défi viendra pour nous après 2022 avec le changement de réglementation. La Formule 1 pour Renault c’est aussi l’histoire d’Alpine, elle est au centre de notre métier, nous participons au grand cirque depuis 43 ans, les voitures de série sont produites dans l’usine de Dieppe, l’exemple de la meilleure fabrication industrielle française, le côté course se passe entre Viry en France et Enstone en Angleterre. »

« Alpine pour nous c’est le sport, la compétition, l’application de l’excellence technologique de Renault, sur la route nous voulons en faire une marque à zéro émission, mais toujours sportive. »

« J’aime chercher l’âme d’une marque dans les racines de son histoire pour la projeter dans le futur. Et Alpine a beaucoup d’histoire et un avenir aussi. »

L’équipe Alpine dévoilera la livrée définitive de sa monoplace 2021 au mois de février, certainement en même temps que la présentation de l’équipe (management, pilotes…).

Norris se réjouit de l’opportunité d’apprendre davantage aux côtés de l’expérimenté Ricciardo

La saison 2021 de Lando Norris sera à la fois une opportunité de carrière pour le Britannique et le défi le plus difficile auquel il ait encore été confronté en F1.

D’un côté, le départ de Carlos Sainz chez Ferrari va offrir une chance à Lando Norris de s’établir comme un leader au sein de son équipe McLaren, mais d’un autre côté, il sera confronté à l’un des coéquipiers les plus coriaces de la grille, l’ancien pilote Renault Daniel Ricciardo.

Bien qu’il n’ait que 21 ans, Lando Norris entamera cette année sa troisième saison en Formule 1 avec l’équipe McLaren et lorsqu’on lui demande s’il appréhende l’arrivée de l’expérimenté Daniel Ricciardo à ses côtés, le jeune britannique préfère se réjouir de l’opportunité d’apprendre aux côtés de l’Australien plutôt que de s’inquiéter.

« C’est un peu l’inconnue, parce que je n’ai eu qu’un seul coéquipier en Formule 1. Il est donc difficile de savoir à quoi s’attendre avec quelqu’un de différent. «  explique Lando Norris à The Race au sujet de sa saison 2021 aux côtés de Daniel Ricciardo.

« Mais je donne une très haute note à Carlos [Sainz], tout comme Ferrari. Je n’ai pas l’impression de ne pas affronter qui que ce soit de compétitif, et Daniel va faire quelque chose d’incroyable [par rapport à Sainz]. »

« J’ai vu Carlos faire beaucoup de choses mieux que Daniel, mais il y a aussi beaucoup de choses que Daniel fait probablement mieux que Carlos. »

« C’est un pilote différent, mais il ne sera pas un dixième plus rapide que Carlos. Peut-être qu’il aura une meilleure cohérence ou un meilleur retour, il sera peut-être capable de faire un meilleur travail en qualifications ou il sera meilleur en terme d’économie de pneus. Il y a ces petites choses dans lesquelles il peut faire un peu mieux. »

« Une grande partie de tout cela viendra juste de son expérience, d’avoir été avec différentes équipes en Formule 1 et dans une équipe Red Bull qui a récemment remporté des courses. »

« Je ne peux pas attendre l’opportunité d’apprendre de quelqu’un comme ça, plutôt que de me sentir inquiet ou quoi que ce soit de ce genre. »

En 2020, Lando Norris a terminé à la neuvième place du classement des pilotes avec 97 points marqués, soit huit de moins que son ancien coéquipier Carlos Sainz.

Nicholas Latifi veut passer « au niveau suivant » en 2021

En 2021, le Canadien Nicholas Latifi cherchera à passer « au niveau suivant » au volant de sa Williams pour ce qui sera sa seconde saison en Formule 1.

Seul pilote de la grille n’ayant pas marqué le moindre point en 2020 pour sa toute première saison en catégorie reine, Latifi espère que 2021 lui offrira plus d’opportunités pour démontrer son talent, tandis qu’il abordera cette nouvelle campagne avec un peu plus de confiance en raison de son expérience acquise l’an dernier.

« Tout d’abord, j’espère que la saison se déroulera comme prévu – ou aussi proche que possible du plan. » nous explique Nicholas Latifi à la veille de la campagne 2021.

« Il y a déjà eu un remaniement d’événements à la lumière du Covid, et bien sûr, la sécurité doit être la priorité absolue. »

« Mais au fur et à mesure que les vaccins seront mis en place, nous espérons que la situation commencera à s’améliorer. En ce qui concerne uniquement la course, la F1 a mis en place un calendrier formidable et je suis ravi de commencer. »

« J’ai hâte de ne plus être un rookie et d’avoir ce sentiment de me sentir plus confiant, plus préparé et de savoir à quoi m’attendre – plutôt que de découvrir de nouvelles choses ou expériences pour la première fois, comme vous le faites lors de votre première saison de F1. »

« À certains égards, cependant, je sens que je serai un rookie et demie, car je considère qu’une partie de l’expérience des rookies en F1 consiste à apprendre toutes les nouvelles pistes que vous n’avez pas courues les années précédentes. »

« Venant de la F2, c’est des pistes comme Singapour, la Chine, Suzuka et celles des Amériques. L’année dernière, j’ai manqué beaucoup de tracés qui sont normalement sur le calendrier, je vais donc les découvrir pour la première fois. »

« De façon générale, je me sens enthousiaste et motivé à partir des fondations de l’année dernière. Il y a des choses que je sais que je dois améliorer, et même des domaines où je sais que je suis fort, je veux encore passer au niveau suivant. »

« 2020 a été une année d’apprentissage massive. Le plan pour 2021 est de commencer là où je m’étais arrêté, de continuer à avancer et de pouvoir revenir sur une saison plus forte qu’en décembre. »

En 2021, Nicholas Latifi fera toujours équipe avec le Britannique George Russell chez Williams Racing.

La signature d’Hamilton avec Mercedes reportée « pour le spectacle » selon Ecclestone

Pour l’ancien grand argentier de la Formule 1, le Britannique Bernie Ecclestone, le contrat de Lewis Hamilton avec son équipe Mercedes pour la saison 2021 a déjà été signé depuis un bon moment.

Alors que les essais hivernaux de la saison 2021 débuteront dans exactement huit semaines à Bahreïn, le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, n’a officiellement toujours pas signé le moindre contrat avec son équipe Mercedes.

Bernie Ecclestone pour sa part doute que Mercedes et Lewis Hamilton ne soient pas parvenus à un accord après plusieurs semaines de prétendues discussions.

Selon lui, l’équipe du constructeur allemand souhaite maintenir l’intrigue sur l’avenir du septuple champion du monde uniquement pour continuer à faire parler d’eux dans la presse.

« Tout n’est qu’un spectacle pour Lewis, en particulier pour rester dans l’actualité pendant ces semaines mornes. » estime Ecclestone dans les colonnes du Blick.

Cependant, certains comme Eddie Jordan, estiment que Lewis Hamilton se montre un peu trop gourmand avec Mercedes au sujet de son nouveau contrat, d’où cette attente si longue : « J’ai d’excellentes sources auxquelles je peux faire confiance et j’ai du bon sens. » explique Jordan à F1 Insider.

« Apparemment, les parties ne sont pas d’accord avec les termes. Je viens d’entendre que Lewis veut plus que ce que Mercedes serait prête à payer. »

« Il s’agirait également de partager les revenus de l’équipe et d’avoir un rôle influent chez Mercedes. »

« Si j’étais le patron de Daimler [maison mère de Mercedes], je lui montrerais la porte. Soit vous pilotez selon nos conditions, soit vous partez. »

Malgré tout ce tapage médiatique, il semble tout de même peu probable que Lewis Hamilton n’ait toujours pas signé de contrat avec son employeur, tandis que son nom figure déjà sur la liste des engagés pour la saison 2021 publiée il y a déjà de cela quelques semaines par la FIA.

Red Bull souhaitait faire revenir Vettel en 2021

Le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko, a révélé que Sebastian Vettel a bien failli faire son retour chez Red Bull en 2021.

Remercié par la Scuderia Ferrari avant même le début de la campagne 2020, l’Allemand Sebastian Vettel s’est retrouvé disponible sur le marché des pilotes de façon inattendue.

Dans un premier temps, Helmut Marko s’est contenté de conseiller Sebastian Vettel pour la suite de sa carrière et lui a proposé de prendre une année sabbatique pour revenir plus motivé lorsque le marché des pilotes lui offrirait une bonne opportunité en 2022.

« Il était clair que Vettel allait avoir une autre saison difficile avec Ferrari. Je ne voulais pas qu’il agisse de façon imprudente, mais qu’il attende. » a expliqué Helmut Marko à nos confrères de F1 Insider.

« Il était clair pour moi que des choses fondamentales allaient changer sur le marché des pilotes en 2022. Par exemple, j’étais certain qu’il y aurait un poste vacant chez Mercedes. Mais pas seulement là-bas. »

« Plus généralement, j’ai conseillé à Vettel de prendre une année sabbatique. Mais cela incluait également Red Bull, parce que je voulais qu’il soit sur le marché au bon moment pour qu’il puisse accepter la meilleure offre possible. »

« Surtout, je ne voulais pas qu’un quadruple champion du monde dise au revoir à la Formule 1 comme ça. Pas seulement en tant qu’ami ou en tant qu’homme de Red Bull. »

L’Autrichien a ensuite révélé que Red Bull a un moment envisagé de faire revenir Sebastian Vettel lorsque le Thaïlandais Alexander Albon n’a pas convaincu avec ses performances, mais malheureusement, Vettel venait juste de signer avec Aston Martin.

« Quand Ferrari l’a prévenu, nous n’avions plus de place pour 2021. A l’époque, nous pensions fermement qu’Alexander Albon se développerait positivement, de sorte qu’il puisse également piloter aux côtés de Max Verstappen en 2021. » explique Marko.

« J’ai alors dit à Sebastian [Vettel] que nous nous étions trompés. Mais quand nous avons dû agir, Sebastian n’était plus sur la liste parce qu’il s’était engagé à long terme avec Aston Martin. Par conséquent, Perez était la décision logique pour nous. »

Pour Helmut Marko, le choix de Sebastian Vettel de rejoindre l’équipe d’usine Aston Martin est compréhensible.

« C’est très tentant, le nom est culte et la coopération étroite avec Mercedes promet une perspective sportive. »

« J’espère qu’il retrouvera son ancienne forme, il sait lui-même que les deux dernières années n’ont pas été ses meilleures pour quelque raison que ce soit. »

« Mais je ne pense pas qu’il puisse être dangereux pour nous [en 2021] , car en 2020 sa nouvelle équipe était trop loin de nous pour cela et cela malgré le fait que Perez ait été particulièrement fort, surtout en seconde moitié de saison. »

« Même si Sebastian est en pleine forme à chaque course, en tant que pilote, il ne peut pas compenser l’écart que l’équipe avait sur nous. Mais peut-être que je me trompe. »

En 2021, Red Bull Racing alignera un duo de pilotes composé de Max Verstappen et du Mexicain Sergio Perez.

La F1 répond aux rumeurs d’annulation de trois courses urbaines

La Formule 1 a nié les récentes rumeurs selon lesquelles trois courses urbaines du calendrier 2021 (Monaco, Bakou et Montréal) seraient annulées pour la seconde année consécutive en raison de la pandémie de Covid-19.

Il a été affirmé par certains médias ces dernières semaines que ces trois Grands Prix ne pourraient avoir lieu cette année en raison de l’incertitude due à la crise sanitaire, et notamment parce que les organisateurs de ces épreuves ont besoin d’un délai de préparation bien plus long que pour une course sur un circuit permanent.

Mais après le report du Grand Prix d’Australie au mois de novembre et que le Grand Prix de Chine ait été reporté à une date encore indéfinie, la Formule 1 a insisté sur le fait qu’aucune autre modification du calendrier n’a encore été envisagée.

« Nous avons exposé tous les détails du calendrier 2021 révisé et il n’y a pas d’autres changements. » a déclaré un porte parole de la F1 à nos confrères de Planet F1.

« La suggestion selon laquelle les courses urbaines n’auront pas lieu est complétement fausse. » a t-il ajouté.

Malgré ce démenti de la Formule 1 et face à l’incertitude de la situation sanitaire mondiale, le calendrier révisé présenté il y a de cela quelques jours est tout de même susceptible d’être modifié dans les prochaines semaines.

Ces trois courses urbaines, ainsi que le Grand Prix de Singapour, d’Australie et d’Arabie Saoudite seront très certainement les premières à être impactées en cas de changement.

Officiel : Davide Brivio nommé directeur d’Alpine F1

L’ancien directeur de l’équipe Suzuki en MotoGP, Davide Brivio, a été nommé directeur de l’équipe Alpine F1 Team.

La rumeur d’une très probable arrivée de Brivio à la tête de l’équipe Alpine en F1 courait déjà depuis quelques semaines, et c’est désormais officiel.

Davide Brivio vient renforcer l’équipe du constructeur français pour la saison 2021 du Championnat du Monde FIA de Formule 1.

Après plus de 20 ans en Championnat du monde MotoGP, Davide Brivio rejoint Alpine F1 Team avec une riche expérience et de nombreux succès, les plus récents sont les titres de champion du monde Moto GP pour le pilote Joan Mir et pour son équipe en 2020.

Son rôle et ses responsabilités précises seront annoncés au cours des prochaines semaines, très certainement au même moment que la présentation de l’équipe, tandis qu’il sera rattaché à Laurent Rossi, actuel directeur général d’Alpine.

En 2021, l’équipe Alpine pourra compter sur le double champion du monde de F1 Fernando Alonso et le Français Esteban Ocon au volant d’une monoplace nommée A521 et dont les couleurs définitives seront dévoilées au mois de février à une date encore inconnue.

Valtteri Bottas 6e au classement général du Rallye Artic Lapland

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a terminé à la 6e place du classement général du Rallye Artic Lapland 2021 au volant d’une Citroën DS3 WRC de l’équipe Nolla Racing.

Le Finlandais, qui faisait équipe avec Timo Rautiainen, a terminé dans le top 6 à plus de trois minutes du vainqueur de cette 56e édition du Rallye Artic Lapland, épreuve comptant pour le championnat de Finlande des Rallyes.

« C’est bien d’être sur la ligne d’arrivée. J’ai encore beaucoup appris sur le Rallye et j’ai beaucoup apprécié les spéciales. » a déclaré le pilote de l’équipe Mercedes en Formule 1 à l’arrivée du Rallye.

« Nous avons terminé 6e au général du Rallye Artic Lapland 2021 avec Timo. C’est notre troisième arrivée consécutive sur le Rallye Artic. »

« C’était vraiment amusant, mais très difficile. Je tiens juste à remercier Timo, PH Sport et Nolla, ainsi que toutes les personnes impliquées pour cette semaine incroyable. »

Sans surprise,  Juho Hänninen s’est largement imposé sur cette épreuve du Rallye Artic Lapland. Au volant d’une Toyota Yaris légèrement différente de celle alignée par l’équipe officielle la semaine prochaine sur le Monte-Carlo.

Aston Martin prévoit la livraison de sa nouvelle usine à l’été 2022

Ayant initialement prévu d’ouvrir sa nouvelle usine au milieu de 2021, Aston Martin a confirmé que ses plans avaient été repoussés de 12 mois – l’équipe étant maintenant prête à dévoiler sa nouvelle installation en août 2022.

L’une des premières actions majeures de Lawrence Stroll lorsqu’il a repris l’équipe Force India en 2018 a été d’annoncer des plans pour une nouvelle installation pour l’équipe, qui doit se contenter jusqu’à présent de l’usine construite à l’origine pour accueillir l’équipe Jordan F1.

Mais, tout comme le règlement 2021, l’arrivée du Covid a contraint Racing Point / Aston Martin à retarder d’un an leurs plans.

« Les plans se poursuivent, mais la ligne et le calendrier ont changé à cause du Covid. » a confirmé le directeur de l’équipe Aston Martin, Otmar Szafnauer au site de la Formule 1.

« Nous en sommes actuellement à la phase de conception et tous les départements obtiennent leur avis pour s’assurer qu’elle (l’usine) soit la plus efficace possible et qu’elle soit conforme à l’objectif et qu’elle soit lancée et ouverte en août 2022. »

Pendant ce temps, malgré les retards, Szafnauer a également confirmé que la future usine – qui sera toujours installée sur le site d’origine, en face du circuit de Silverstone – serait construite selon la même conception que celle qu’ils avaient initialement prévue, et conformément à ce que Szafnauer avait dit à l’époque, c’est à dire qu’elle ne serait « pas extravagante mais adaptée à l’objectif. »

« C’est toujours le plan initial. Nous devons nous assurer de la dimensionner correctement. Je suis certain qu’avec le plafond budgétaire, nous savons tous quels compromis nous devons faire pour rester en deçà du budget. »

« Le plan de l’usine est que si, pour une raison quelconque, à l’avenir, le plafond budgétaire change, l’usine est évolutive. Mais rien n’a beaucoup changé en raison du plafond budgétaire. »

L’équipe Aston Martin se prépare désormais pour le début de la saison 2021 de F1 et dévoilera sa nouvelle monoplace au mois de mars depuis le siège du constructeur britannique à Gaydon.

Mercedes attend la saison 2022 « avec impatience »

Bien que l’équipe Mercedes pourrait perdre sa suprématie à partir de la saison 2022 en raison de l’introduction de la nouvelle réglementation, le patron de l’équipe du constructeur allemand insiste sur le fait que tous ces changements motiveront davantage ses troupes.

A partir de la saison 2022, la Formule 1 vivra une véritable révolution avec l’introduction de nouvelles règles technique et sportive visant à rendre le sport plus spectaculaire et un peu plus imprévisible que ces dernières années.

Après une domination totale depuis le début de l’ère hybride en 2014 (sept titres consécutifs constructeurs et pilotes pour Mercedes), l’équipe de Brackley pourrait donc perdre son statut de favori en 2022, mais cela n’inquiète absolument pas Toto Wolff, bien au contraire.

« Il y a des facteurs qui jouent contre nous, mais cela nous motive énormément. » explique Toto Wolff dans un entretien accordé à Motorsport-Total.

« Nous pensons que nous avons une très bonne organisation. Nous acceptons les changements. Nous l’avons toujours fait dans le passé. L’organisation attend donc avec impatience 2022. »

Mais avant le changement de règles de 2022, l’équipe championne du monde en titre devra d’abord confirmer sa suprématie en 2021, alors qu’un plafond budgétaire fixé à 145 millions de dollars par équipe a été introduit cette année, ce qui pourrait causer quelques problèmes aux plus grandes organisations habituées à travailler avec des moyens colossaux par rapport aux petites structures.

Selon l’Autrichien, la saison 2021 sera donc « un défi considérable » avant « un tremblement de terre majeur » en 2022.

« Ce sera une année intéressante pour nous, car nous devons nous positionner différemment par rapport à avant en raison du plafond budgétaire. »

Dernière ligne droite pour les filles du programme Girls On Track

La semaine prochaine, nous connaitrons le nom de la jeune fille qui deviendra la toute première femme à obtenir un contrat d’une année au sein de la Ferrari Driver Academy et une saison complète dans le championnat de Formule 4.

Après des mois de sélection et d’évaluation avec le programme Girls On Track, il est désormais temps pour les experts de la Ferrari Driver Academy d’analyser toutes les données des jeunes filles ayant participé à ce programme cette année.

Cette semaine, les filles étaient à Maranello pour compléter leur programme avec deux jours sur la piste de Fiorano au volant d’une F4, ce qui fut pour les quatre pilotes une occasion unique de s’immerger dans la famille Ferrari et de bénéficier d’une richesse incommensurable de connaissances et de tutorat de la part de l’équipe la plus emblématique du sport et de son académie de formation de pilotes.

Les pilotes – Julia Ayoub, 15 ans; Antonella Bassani, 14 ans; la Française Doriane Pin et Maya Weug, toutes deux âgées de 16 ans – ont également eu une visite inattendue du nouveau pilote Ferrari, Carlos Sainz.

Image

L’Espagnol, qui était à l’usine pour sa première rencontre avec sa nouvelle équipe, a tenu à rencontrer les jeunes femmes et a pris le temps de se rendre sur le circuit de Fiorano pour apporter son soutien et ses encouragements aux candidates.

En s’associant à la Scuderia Ferrari et à son Académie pour ce programme de quatre ans, la Commission FIA Women in Motorsport a pu développer une voie solide et à long terme pour soutenir les jeunes femmes dans leur parcours dans le sport automobile. Désormais, une seul pilote sélectionnée est sur le point de marquer l’histoire en devenant la toute première étudiante de l’Académie après la première édition des FIA Girls on Track – Rising Stars.

L’annonce, organisée conjointement par Michèle Mouton (présidente de la commission Women in Motorsport), et Laurent Mekies (directeur sportif de Ferrari) et Marco Matassa (responsable de la FDA), et avec les quatre pilotes, aura lieu en direct le 22 janvier prochain à 16h30.

Stoffel Vandoorne s’engage dans le projet H24

En 2024, l’Endurance va prendre un nouveau tournant avec l’introduction d’une catégorie électrique-hydrogène aux 24 Heures du Mans.

Pour développer les prototypes basés sur ce nouveau mode d’énergie, la Mission H24 a été lancée pour engager des voitures aux 24 heures du Mans 2024 avec comme objectif principal d’atteindre zéro émission carbone.

Le pilote français Norman Nato, actuellement engagé dans le championnat de Formule E, avait déjà été choisi par H24 Racing, équipe dirigée par Jean-Michel Bouresche, pour mettre au point ce prototype de voiture hydrogène.

Il est désormais rejoint par l’ex-pilote McLaren en Formule 1 et actuel pilote de réserve Mercedes, Stoffel Vandoorne.

Le Belge, également présent avec Mercedes dans le championnat de Formule E, est satisfait de rejoindre ce projet : « Je suis très heureux de rejoindre MissionH24 et l’équipe H24Racing. »

« J’ai plusieurs raisons d’être enthousiaste : d’abord, participer à ce programme novateur qui construit l’un des futurs du sport automobile est une chance pour un pilote passionné d’innovations comme moi. »

« Rendre la propulsion électrique-hydrogène compétitive en Endurance, c’est un défi sportif et technologique comme je les aime. Je suis impatient de m’installer au volant du nouveau prototype H24. » précise Vandoorne.

« Stoffel Vandoorne et Norman Nato constituent le duo dont nous avions besoin pour accentuer le développement de performance de nos prototypes. » commente Jean-Mchel Bouresche.

« Ils sont parmi les pilotes les plus rapides du monde en circuit. Ce sont également des garçons qui aiment travailler en équipe, avec les techniciens. »

« Nous savons donc que, grâce à eux, nous serons en permanence aux limites de ce que peut livrer la voiture. » conclut-il.

Carlos Sainz déjà au travail dans le simulateur Ferrari

L’Espagnol Carlos Sainz a débuté son travail avec Ferrari au siège de la marque italienne à Maranello en Italie où le pilote madrilène a pu pour la première fois tester sa monoplace 2021 dans le simulateur.

Si Carlos Sainz – qui a rejoint l’équipe Ferrari cette saison – a déjà pu se rendre à Maranello au mois de décembre avant les fêtes de fin d’année, sa première journée de travail avec l’écurie italienne a réellement débuté cette semaine.

Le nouveau coéquipier de Charles Leclerc a pu rencontrer cette semaine les personnes avec lesquelles il travaillera tout au long de l’année, tandis qu’il a pu pour la toute première fois tester la monoplace qu’il pilotera cette saison en Formule 1…mais dans le simulateur.

« Bonjour à tous, je suis finalement à Maranello. Hier j’ai déjà commencé à travailler avec toute l’équipe, j’ai encore beaucoup de gens à connaître, de nouveaux noms, c’est encore un peu difficile de tous les mémoriser. » explique Sainz dans un italien parfait dans une vidéo publiée par l’équipe Ferrari ce vendredi.

« J’ai eu une réunion de six heures et demie, c’est encourageant de voir tout le monde travailler dur cette année. »

« Aujourd’hui, finalement je vais dans le simulateur pour tester la voiture pour la première fois. Nous allons ensuite continuer à travailler la semaine prochaine pour boucler les préparatifs. »

En parallèle, Carlos Sainz devrait participer à un essai privé sur la piste de Fiorano au volant d’une monoplace vieille de deux saisons avant les essais hivernaux programmés au mois de mars à Bahreïn.

Valtteri Bottas sait que la saison 2021 sera cruciale pour son avenir

Le Grand Prix de Sakhir l’an passé aura laissé des traces à plus d’un titre au sein de l’équipe Mercedes.

Privée de son champion du monde Lewis Hamilton, l’équipe allemande avait alors fait appel au pilote Williams, George Russell, pour le remplacer.

Le jeune britannique n’aura raté la pole position face à son nouvel équipier, Valtteri Bottas, que pour 26 millièmes de seconde avant de voir la victoire lui échapper le lendemain suite à une succession d’événements malchanceux, enrhumant au passage son voisin de garage dans une manœuvre de dépassement audacieuse en milieu de course.

Valtteri Bottas a bien conscience que cette performance du jeune britannique risque bien de lui coûter son baquet dans un avenir plus ou moins proche : « Je sais que je ne vais pas avoir 15 saisons avec Lewis pour essayer de le battre. » a-t-il confié dans les colonnes d’Autosport.

« Je sais que je dois vraiment essayer de le faire en 2021. Bien sûr, je regarde toujours vers l’avant et je sais qu’il y aura des opportunités. Mais dans ce sport, il n’y aura pas des millions d’opportunités. »

Une approche différente pourrait peut-être lui permettre d’atteindre enfin son but : « J’ai vraiment envie d’essayer d’autres choses. J’ai l’impression que cela peut être le bon moment pour le faire. »

Mais le Finlandais ne veut surtout pas rentrer dans un jeu psychologique avec Lewis Hamilton et souhaite conserver la bonne entente qui règne entre les deux hommes : « Je pense que la force de notre équipe est justement de travailler en équipe. »

« Nous pouvons bien sûr nous battre durement, mais nous pouvons aussi en rester là. Au final, en travaillant ensemble, c’est l’équipe qui en tire le bénéfice. »

« Il n’y aura donc pas de dissimulation de données ou quoi que ce soit. L’esprit d’équipe dans les sports d’équipe est souvent sous-estimé. »

« Je pense qu’il est vraiment important de maintenir la motivation et de ne pas avoir de conflits. »

Bottas fait ainsi allusion au comportement de Nico Rosberg qui, pour remporter le titre pilote en 2016, était rentré dans une guerre psychologique avec Lewis Hamilton.

« Bien entendu, durant mon parcours chez Mercedes, beaucoup ont suggéré que je devienne un Nico Rosberg. Mais je ne suis pas un Nico Rosberg. Je préfère de loin parler sur la piste. » ajoute Bottas.

« Je suis persuadé que cela pourrait ennuyer Lewis, mais cela gaspillerait mon énergie et il risquerait d’être encore plus énervé et de piloter encore plus vite. »

« Donc je pense que mon approche est la bonne et je veux gagner de cette manière. » conclut le Finlandais.

McLaren et Mercedes s’entendent à merveille selon Andreas Seidl

Pour les saisons à venir, McLaren a choisi de se passer des unités de puissance fournies par Renault pour se tourner vers Mercedes.

Ce choix devait correspondre avec l’évolution du règlement technique qui devait intervenir en 2021. Mais les complications liées à la crise sanitaire ont forcé la FIA et la Formule 1 à repousser cette révolution à 2022.

Cette situation n’est pas pour avantager McLaren qui va devoir utiliser des jetons de développements durant l’intersaison pour pouvoir intégrer le bloc propulseur Mercedes dans la nouvelle MCL35M.

Mais l’expérience et la bonne entente des deux entités facilitent le processus : « C’est évidemment un grand défi de passer au bloc propulseur Mercedes pour la saison à venir. » a confié Andres Seidl, Team principal de l’équipe McLaren, au site officiel de la F1.

« Mais je dois dire que je suis très heureux des progrès que nous constatons. Je dirais que la construction de la monoplace se déroule très bien. » poursuit-il.

« La relation avec le personnel de Mercedes a commencé sur de très bonnes bases. Il y a un bon dialogue et de très bons échanges techniques. J’en suis très heureux. »

« Le fait de changer de moteur se fait évidemment en parallèle avec les développement aérodynamique auxquels nous devrons faire face l’année prochaine, notamment sur l’arrière de la monoplace, afin d’aider Pirelli. »

« Je dirais que nous sommes sur la bonne voie et qu’il n’y a rien d’alarmant pour le moment. L’expérience récente de McLaren dans les adaptations de nouvelle motorisation nous donne un certain savoir faire. » conclut Seidl.

La saison à venir verra également l’arrivée de Daniel Ricciardo au sein de l’équipe, associé à Lando Norris qui va entamer sa troisième saison complète dans la discipline.

Max Verstappen a été obligé de mettre sa frustration de côté en 2020

La saison 2020 de Max Verstappen peut sembler mitigée. Même si le Néerlandais est monté 11 fois sur le podium en 17 Grands Prix, il n’a remporté que 2 victoires et 1 pole position.

Un bilan insuffisant pour pouvoir prétendre à jouer le titre mondial face aux Mercedes. Le fait de voir les flèches d’argent ainsi dominatrices en début de saison a généré de la frustration chez le pilote Red Bull : « Au départ j’étais frustré ». a-t-il confié à David Coulthard dans une interview pour le site officiel de la F1.

« Vous vous sentez frustré par rapport à ça [jouer le titre] parce que vous avez cet espoir de dire ‘cela va arriver, cela va arriver’ et finalement, chaque année, cela ne se produit pas. »

« Mais cette année [en 2020] je me suis dis : je peux être frustré de ne jamais gagner, mais peut être devrais-je voir les choses d’une manière différente. »

« Je dois juste essayer de faire de mon mieux, d’extraire le meilleur de moi-même et de trouver cela agréable. C’est ce que j’essaye de faire désormais. »

« Je ne pense pas que l’on puisse faire une saison entière en étant frustré tout le temps. »

Avec 5 abandons et quelques occasions manquées la saison passée, la frustration n’a pas seulement envahi Max Verstappen, mais également son père, qui s’est confié sur la saison de son fils dans une interview réalisée par le sponsor CarNext.com.

« Au début de la saison j’étais…je ne dirais pas en colère, mais plutôt déçu. » précise ainsi Jos Verstappen.

« Tous les ans vous entendez toujours la même histoire qui dit que Red Bull peut gagner le championnat et au final ça n’arrive jamais. »

« J’étais vraiment un peu en colère contre ça, que cela n’arrive toujours pas. »

« La bonne chose c’est que nous pouvons en parler avec Raymond [Vermeulen, le manager de Max Verstappen] et Raymond en parle ensuite à Helmut [Marko, le conseiller de Red Bull] et nous essayons ensemble de trouver des solutions. » conclut Jos Verstappen.

En 2021 Max Verstappen sera associé au pilote mexicain Sergio Pérez qui a quitté l’écurie Racing Point en ayant remporté sa première victoire en Formule 1 lors du Grand Prix de Sakhir.

Ricciardo ne serait pas contre une participation à l’Indy 500 et aux 24 heures du Mans avec McLaren

Après avoir passé deux saisons avec l’équipe Renault, Daniel Ricciardo a choisi de partir chez McLaren à compter de la saison 2021.

Le pilote australien bénéficiera du moteur Mercedes au sein de l’écurie basée à Woking, qui a terminé la saison 2020 à la troisième place du championnat constructeurs.

Mais outre la Formule 1, McLaren est également engagée dans d’autres disciplines du sport automobile et notamment en Indycar.

On se souvient d’ailleurs que Fernando Alonso, alors sous contrat avec McLaren, s’était aligné aux mythiques 500 miles d’Indianapolis.

Daniel Ricciardo pourrait-il alors tenter la même aventure avec sa nouvelle équipe ? La réponse n’est pas si évidente : « C’est vrai que ça sonne plutôt pas mal. Mais j’avoue que les ovales me font un peu peur. » a confié le pilote australien cité par Speedweek.

« L’Indy ça serait cool, mais il faudrait peut être que je fasse des essais avant. J’ai trouvé la performance de Fernando [Alonso] assez impressionnante et je me suis imaginé comment y arriver à sa place. »

« Peut-être que j’essaierai un jour. Enfin, je veux dire, tourner quatre fois à gauche par tour, ça n’a pas l’air si compliqué que ça. » s’amuse Ricciardo.

McLaren envisage également un retour à moyen terme en Endurance et plus particulièrement aux 24 heures du Mans.

L’écurie britannique avait d’ailleurs remporté l’épreuve mancelle en 1995 avec un équipage composé du Français Yannick Dalmas avec à ses côtés JJ. Letho et Masanori Sekiya.

Là encore, Daniel Ricciardo reste ouvert à la possibilité de s’aligner un jour sur cette épreuve : « Certains de mes collègues ont déjà essayé ça. »

« L’idée de partager la voiture avec les mêmes pilotes me plaît bien. En tant que pilote de Grand Prix, vous ne mettez pas toutes vos cartes sur la table, mais au Mans, vos devez partager tous vos secrets avec vos collègues. »

« Je pense qu’une telle collaboration serait formidable. Participer aux 24 heures du Mans me pousserait également à la limite d’un point de vue mental et physique. » conclut le pilote australien.