Ocon veut laisser sa malchance derrière lui avant la Turquie

Après son malheureux abandon à Imola sur panne mécanique, Esteban Ocon est plus que déterminé à rebondir en Turquie, bien que le Français n’a jamais couru à l’Istanbul Park.

Depuis le début de la saison 2020, Esteban Ocon a abandonné à quatre reprises et occupe actuellement la douzième place au championnat du monde, tandis que son coéquipier Daniel Ricciardo se bat pour la quatrième position et a déjà décroché deux podiums.

Pour le Grand Prix de Turquie, Ocon espère laisser sa malchance derrière lui et ramener à la maison un bon résultat.

« L’Istanbul Park est une piste qui m’est inconnue. Plus jeune, j’ai regardé toutes les courses et le tracé semblait impressionnant. » nous explique Ocon.

« Je me souviens de superbes batailles, dont un duel entre Michael et Fernando jusqu’à la ligne d’arrivée en 2006. Il y a de beaux virages sur ce circuit rapide et intense. »

« Cela devrait être passionnant avec ces voitures modernes. Le premier virage est en dévers avec une entrée en aveugle. On y retrouve aussi plusieurs courbes à moyenne et haute vitesse et le rythme est assez fluide. »

« On a ensuite le triple gauche du virage 8. C’était déjà impressionnant avec les monoplaces de l’époque et je crois que cela le sera encore plus cette année. »

« J’ai hâte de relever ce défi. Nous sommes habituellement plutôt bien sur les pistes rapides, donc je pense que cela sera génial à piloter et à courir avec des dépassements clairement possibles en ligne droite. »

« Je me suis entraîné en apprenant le tracé sur mon simulateur. Il y aura des défis comme les changements d’élévation et les virages en aveugle. »

« Il a été resurfacé récemment et nous aurons les composés de pneus les plus durs comme au Portugal. Il pourrait donc y avoir peu d’adhérence au début du week-end. Nous avons peu de données pour nous préparer, mais nous retrouvons un vendredi normal donc cela devrait être plus facile qu’à Imola ou au Nürburgring. »

« Cela s’annonce à nouveau intéressant. Nous devrions être en bonne forme, comme cela a été le cas ces derniers temps, et nous nous y rendons en étant prêts à resigner de belles performances. Je veux mettre la malchance derrière moi et je vise un bon résultat. »

Un tour embarqué à Istanbul 

Alfa Romeo-Sauber dans le club très fermé des 500 en Turquie

Ce week-end au Grand Prix de Turquie, l‘équipe Alfa Romeo-Sauber célébrera son 500e départ en Formule 1.

En entrant dans le « club 500 » l’équipe basée à Hinwil en Suisse rejoindra ainsi des écuries historiques telles que Ferrari, McLaren et Williams.

« La 500e course pour l’équipe est une étape importante, qui montre l’incroyable héritage de cette équipe. » nous explique Frederic Vasseur, le team principal de l’écurie suisse.

« Nous sommes désormais dans un tout petit groupe en compagnie de quelques équipes les plus historiques du sport et cela montre la force de notre projet. »

« En tant qu’équipe indépendante pendant la plus grande partie de notre histoire, nous avons montré qu’il était possible de construire un projet à long terme et nous sommes convaincus que le meilleur reste à venir – les 500 prochaines courses seront encore meilleures. »

« Ce serait bien de fêter cette occasion avec style avec une autre bonne performance, surtout après la double arrivée dans les points à Imola, ce qui a été un gros regain de confiance pour l’équipe. »

« Les progrès que nous avons réalisés sont positifs, tout comme le fait de marquer des points dans trois des cinq dernières courses, mais nous savons qu’il reste encore beaucoup de travail à faire avant là où nous souhaitons être. »

« Le retour en Turquie sera une chance pour nous de continuer sur cette voie. C’est une autre piste sur laquelle nous n’avons pas beaucoup d’informations disponibles et que nous pourrons donc utiliser à notre avantage. »

Ce week-end, l’équipe Alfa Romeo-Sauber ne sera pas la seule à célébrer son anniversaire, puisque l’écurie Red Bull Racing fêtera pour sa part son 300e départ en F1.

Le GP du Canada espère pouvoir accueillir du public en 2021

Ce mardi, la Formule 1 a dévoilé son calendrier 2021 provisoire (soumis à l’approbation du conseil mondial du sport automobile de la FIA) et le Grand Prix du Canada y figure bien à la date du 13 juin 2021.

Cependant, bien qu’il se veut plutôt optimiste quant à la présence de spectateurs dans ses tribunes l’an prochain, le directeur du Grand Prix du Canada insiste sur le fait que sans public, l’avenir de l’épreuve est en péril.

Le problème selon François Dumontier, patron du GP du Canada, est que si la Direction de la santé publique maintient ses directives en termes de distanciation physique et d’interdiction de rassemblements, comme c’est le cas actuellement à Montréal, le Grand Prix du Canada ne pourrait alors pas accueillir de spectateurs dans ses tribunes en 2021, ce qui permettrait à la FOM de résilier son contrat.

« Oui, je suis optimiste, mais réaliste en même temps. Il y aura une saison 2021 de F1 c’est sûr. Dix-sept courses, ce serait le minimum, et je reste optimiste que la saison prochaine sera un peu plus longue que l’actuelle. » explique François Dumontier à la presse canadienne après la publication du calendrier 2021 provisoire.

« Vous savez, il y a eu quatre ou cinq courses avec des spectateurs dans les tribunes en 2020 – je pense au Portugal et à la Russie notamment. Je crois donc qu’il y aura plus de courses avec des spectateurs en 2021. »

« Cette année la pandémie a frappé. Là, on sait que ça existe et que l’on peut vivre jusqu’à un certain point avec ça. »

« Il y aura un vaccin éventuellement, même si on ne sait pas quand. Il faut donc que l’on protège les années restantes à notre contrat pour éviter de perdre notre course. »

« Ce qui est important dans mon cas, et pour toute la communauté, c’est qu’il faut qu’on protège les années subséquentes du contrat. »

« Oui, Montréal fait partie des Grands Prix favoris, mais le business c’est le business. C’est évident que pour moi, pour que ce soit viable, il va falloir qu’il y ait un certain nombres de spectateurs (en 2021). »

« Si ce devait être à huis clos, ce qui n’est pas exclu, alors il faudra avoir une discussion avec les autorités locales pour recevoir une certaine aide financière. »

Calendrier F1 2021

[table “137” not found /]

La FIA confirme deux zones de DRS au Grand Prix de Turquie

Il y aura deux zones de DRS ce week-end sur le tracé d’Istanbul pour le Grand Prix de Turquie, quatorzième manche de la saison 2020 de F1.

La Formule 1 fait son grand retour en Turquie ce week-end après presque une décennie d’absence sur un tracé peu connu de la jeune génération de pilotes, mais bien connu des plus anciens comme Kimi Raikkonen ou Lewis Hamilton.

Ce week-end, la FIA a décidé de placer deux zones de DRS sur le circuit d’Istanbul avec une première zone située juste avant le virage 11 (qui est considéré comme une ligne droite), tandis que la seconde zone a été placée dans la ligne droite de départ/arrivée.

Pour la première zone, le point de détection est placé 82 mètres avant le virage numéro 9, tandis que le point d’activation du DRS est situé 82 mètres avant le virage 11.

Le point de détection de la seconde zone de DRS est placé 33 mètres après le virage 13 et le point d’activation 69 mètres après le dernier virage du tracé.

Plan du circuit d’Istanbul

Idée cadeau : Antoine le pilote au Grand Prix de Monaco

Le 13e opus de la saga Antoine le pilote, le héros de course automobile, est désormais disponible à la vente.

Cette fois-ci, Antoine le pilote revient en principauté de Monaco au volant d’une Jordan 191 pour y affronter certains des plus grands noms de la Formule 1 (Schumacher, Senna, Prost…), tandis que son adversaire le plus coriace pour cette course s’appelle Charles Leclerc.

Après un départ compliqué pour lui sous une pluie battante, Antoine le pilote se retrouve en cinquième position, tandis qu’à l’arrière du peloton, un Nico Rosberg un peu trop optimiste sème le chaos au premier virage.

Après la neutralisation de la course par un Virtual Safety Car, Antoine le pilote profite de la relance pour surprendre Lewis Hamilton et ainsi gagner une position.

Quelques tours plus tard, alors qu’il a pris en chasse la Ferrari d’un Charles Leclerc survolté, la pluie cesse tout à coup de tomber, obligeant les pilotes à effectuer un arrêt au stand pour chausser des gommes adaptées à une piste sèche.

Après ce premier arrêt, le classement est complétement chamboulé et Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari, commence à transpirer sur le muret des stands lorsqu’il voit ses trois monoplaces en tête de la course.

Image

Rapidement, une consigne d’équipe est passée chez Ferrari pour figer les positions, mais les pilotes de la célèbre équipe italienne ont le sang chaud et rien ne se passera comme l’avait espéré Binotto…la suite, c’est à vous de la découvrir.

Incidents de course, suspens, duels endiablés, stratégie…on retrouve dans ce dernier opus de la saga Antoine le pilote tous les ingrédients d’une course de Formule 1 comme on aimerait en voir plus souvent.

Image

Notez que les péripéties illustrées dans cet album sont inspirées de faits réels, tandis que les décors magnifiques en font un véritable petit chef d’œuvre de la culture automobile.

Yvon Amiel (texte et illustrations) et Gregory Ronot (couleurs) ont fait un excellent travail et ont réussi à nous plonger au cœur d’une course de F1 passionnante dans cet album que nous vous recommandons fortement.

Véritable coup de cœur de la rédaction, Antoine le pilote au Grand Prix de Monaco aux éditions Gilletta est déjà disponible à la vente sur les réseaux Fnac et Amazon au prix de 13,50 euros ou bien en direct à cette adresse sur un site dédié. Une belle idée cadeau pour Noël.

Notez également qu’une séance de dédicace aura lieu le samedi 19 décembre prochain à Monaco au musée de la collection des voitures du Prince. Plus d’infos sur les comptes Twitter suivants @GrgoryR et @YvonAmiel

Cet album est dédié à la mémoire d’Anthoine Hubert, jeune espoir du sport automobile français, vainqueur du Grand Prix de Monaco en Formule 2 en 2019.

Wolff confirme son intention de rester directeur de Mercedes en 2021

L’actuel directeur exécutif de l’équipe Mercedes en F1, l’Autrichien Toto Wolff, a confirmé qu’il resterait bien chef d’équipe chez Mercedes pour au moins encore une saison.

Depuis le début de l’année, Toto Wolff joue le suspense concernant son avenir en F1 et a déjà déclaré à plusieurs reprises qu’il ne savait pas s’il continuerait à diriger l’équipe sept fois championne du monde l’an prochain.

L’Autrichien ne cache plus que les voyages incessants autour du monde commencent à peser et qu’il aimerait pouvoir profiter un peu plus de sa famille désormais, et c’est pourquoi il envisage un départ en douceur.

Interrogé par l’ORF, Toto Wolff a donc révélé qu’il resterait à son poste actuel pour au moins une année supplémentaire, voire deux, tandis qu’il formera en même temps son futur remplaçant.

« Je pense que je vais rester un an de plus, et que je resterai effectivement comme chef d’équipe. » annonce Wolff sur la chaîne de télévision autrichienne ORF.

« Je pense que les deux prochaines années pourraient être une situation intéressante, et tant que j’en profiterai, je veux continuer à le faire. »

« Je sais que je devrai lentement former mon remplaçant et qu’il pourra travailler à mes côtés dès l’année prochaine. »

Parmi les candidats potentiels pour remplacer Wolff, l’actuel directeur technique de l’équipe James Allison semble être en pôle position.

Melbourne se prépare pour accueillir la F1 et les fans en mars 2021

Melbourne conservera son statut de course d’ouverture de la saison de F1 en 2021 avec un Grand Prix d’Australie programmé le 21 mars sur le tracé de l’Albert Park.

Ce mardi, la F1 a dévoilé son calendrier 2021 provisoire et a confirmé que le Grand Prix d’Australie serait la première manche du championnat, bien que le calendrier doit encore être ratifié par le conseil mondial du sport automobile de la FIA.

Les organisateurs du Grand Prix d’Australie sont toutefois ravis de voir leur épreuve ouvrir une nouvelle saison de F1, tandis qu’ils envisagent dores et déjà de faire revenir les fans sur le circuit avec une approche « sensée, adaptable et flexible ».

« Nous sommes ravis que le championnat du monde de Formule 1 2021 débute dans sa maison traditionnelle à Melbourne. » a déclaré Andrew Westacott, le PDG du Grand Prix d’Australie.

« Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec les autorités sanitaires et le gouvernement de Victoria pendant que nous élaborons nos plans de participation des fans, qui seront annoncés une fois finalisés. »

« Nous adoptons une approche sensée, adaptable et flexible, garantissant qu’un environnement sûr pour les fans et les participants reste notre priorité absolue. »

« Notre immense parc de 10,6 km nous offre l’opportunité parfaite de créer un lieu sûr en rapport avec le Covid. »

Le Grand Prix d’Australie 2021 est programmé du 18 au 21 mars et sera la première manche d’une saison composée de 23 dates.

Calendrier provisoire F1 2021

[table “137” not found /]

Renault F1 célèbre ses deux podiums avec des T-shirts édition limitée

Renault F1 a décidé de célébrer ses deux podiums décrochés cette saison avec deux T-shirts édition limitée en vente exclusivement sur le e-shop de l’équipe du constructeur français.

Au Grand Prix de l’Eifel sur le tracé du Nürburgring, Daniel Ricciardo a décroché son premier podium avec l’écurie Renault F1 en terminant à la troisième place à l’arrivée de l’épreuve.

En franchissant la ligne d’arrivée, l’Australien n’a pas manqué de rappeler à son patron Cyril Abiteboul – avec qui il avait parié un tatouage dans le cas où il monterait sur un podium cette année – qu’il venait de gagner son pari.

Renault a donc décidé de mettre en vente un premier T-shirt avec la citation de Daniel Ricciardo lorsqu’il a franchi la ligne d’arrivée : « C’est pas un putain de podium ça ?! »

Le second T-shirt édition limitée célèbre le second podium décroché par le pilote australien au Grand Prix d’Emilie-Romagne quelques jours plus tard sur la piste d’Imola, où là encore, Daniel Ricciardo a terminé à la troisième place.

Ces deux T-shirts sont en vente au prix de 25 euros l’unité sur le e-shop de Renault F1 [cliquez ici] et sont disponibles en plusieurs tailles.

Chilton : Toto Wolff pourrait rejoindre Aston Martin

L’ancien pilote de F1, Max Chilton, estime que Lewis Hamilton ne voudra pas quitter l’équipe Mercedes à la fin de cette saison, contrairement à son patron Toto Wolff, qui pourrait bien rejoindre l’équipe Aston Martin.

Lewis Hamilton et son patron Toto Wolff n’ont toujours pas signé de nouveau contrat avec l’équipe Mercedes, et les dernières spéculations suggèrent que les deux pourraient décider de quitter l’écurie à la fin de cette saison ou bien que Lewis Hamilton puisse remplacer l’Autrichien à la tête de l’équipe.

Mais pour Max Chilton, voir Lewis Hamilton quitter l’écurie avec laquelle il a déjà remporté cinq titres [et certainement un sixième prochainement] n’a aucun sens.

« Je ne vois pas Lewis quitter Mercedes. Lewis veut clairement décrocher le record avec un  8e titre mondial. » estime Max Chilton dans sa dernière chronique pour GQ Magazine.

« Ils [Mercedes] ont la meilleure voiture, alors pourquoi voudrait-il mettre fin à ce partenariat ? Nous avons pu voir cette saison que le seul pilote qui l’a mis sous pression est son coéquipier Valtteri Bottas, alors pourquoi renoncer à cet avantage ? »

« Ce que je vois, c’est que Lewis fera une année de plus avec Mercedes et remporte un huitième titre mondial. »

« Je ne le vois pas suivre Alonso pour tenter de remporter la triple couronne et concourir au Mans, au Dakar et à l’Indy 500. Je ne le vois pas non plus rejoindre Ferrari comme tant de champions avant lui. »

« Ce qui motive Lewis, course après course, saison après saison, c’est son esprit de compétition inégalé – et si la voiture ne répond pas à ses attentes – elle pourrait rapidement se transformer en cauchemar. »

« Il suffit de voir ce qui est arrivé à Sebastian Vettel pour voir pourquoi un changement peut ne pas être une bonne chose. Prendre sa retraite au sommet de sa gloire, prendre sa retraite en étant le plus grand, c’est ce que j’espère qu’il fera. »

Au sujet de l’avenir de Toto Wolff en revanche, Chilton est mois catégorique et estime que l’actuel directeur exécutif de l’équipe Mercedes pourrait bien partir rejoindre son ami Lawrence Stroll chez Aston Martin l’an prochain, d’autant que Wolff possède des parts dans l’entreprise.

« Concernant Toto Wolff cependant, c’est une autre histoire. Je peux le voir quitter Mercedes. Il a fait un travail incroyable avec l’équipe, mais je me demande s’il veut un nouveau défi. »

« Il a tellement de liens avec Aston Martin et Lawrence Stroll qu’un transfert pourrait bien être envisagé le plus tôt possible. »

De son côté, Toto Wolff a déjà indiqué qu’il souhaitait prendre un peu de recul avec son poste actuel pour profiter pleinement de sa famille, mais l’Autrichien ne s’est pas fixé un délai précis et n’a jamais dit qu’il quitterait le groupe Daimler.

« J’y réfléchis depuis un certain temps, j’ai également intégré la direction de MGP. Je ne peux pas vous dire si ce sera un, deux ou trois ans. Mais en réfléchissant aux années à venir, cela me rendrait très fier si un patron prenait la suite en faisant un meilleur travail que je ne pourrais le faire. » a déclaré Wolff.

« Daimler m’a donné le choix, mais avant que je prenne un nouveau rôle, je dois m’assurer que quelqu’un d’autre puisse faire les vingt-trois courses et que je peux en profiter devant un écran via Zoom [service de téléconférence]. »

L’actuel directeur technique de l’équipe Mercedes, James Allison, semble être un sérieux candidat pour remplacer Toto Wolff et c’est d’ailleurs lui qui a remplacé l’Autrichien l’an dernier au Grand Prix du Brésil lorsque Wolff est resté en Europe pour s’occuper de problèmes « administratifs ».

George Russell a eu le temps de digérer son erreur commise à Imola

George Russell a eu le temps de digérer son erreur commise à Imola derrière la voiture de sécurité et qui l’a certainement privé de marquer ses premiers points de la saison.

Au Grand Prix d’Emilie-Romagne, le pilote Williams a perdu le contrôle de sa monoplace à faible vitesse derrière la voiture de sécurité, alors qu’il semblait être en mesure de marquer des points au terme d’une course marquée par plusieurs abandons.

Après cette grossière erreur, le Britannique a rapidement présenté ses excuses à son équipe à travers les réseaux sociaux en publiant un message laconique auquel Romain Grosjean ou encore Lewis Hamilton ont répondu pour apporter leur soutien au pilote Williams.

Mais depuis ce malheureux incident, qui n’enlève rien au fait que George Russell soit un garçon très talentueux, plusieurs jours se sont écoulés et le pilote Williams a eu le temps de digérer.

« Je suis ravi de reprendre la course en Turquie et de relever le défi de piloter sur un nouveau circuit. » nous explique George Russell avant le Grand Prix de Turquie.

« Cela a été bien d’avoir une semaine pour réfléchir à ce qui s’est passé à Imola et apprendre de mon erreur. »

« Les performances récentes de la voiture sont vraiment encourageantes, et j’ai hâte de voir ce que nous pouvons accomplir. Dans l’ensemble, je me sens plus fort et prêt à riposter ce week-end. »

Au classement des pilotes, George Russell est dernier du classement avec son coéquipier Nicholas Latifi.

Angela Cullen : derrière chaque grand homme se cache une femme…

Ne dit-on pas que derrière chaque grand homme se cache une femme ? Le sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton en est la preuve vivante, lui qui ne peut pas faire un seul pas durant un week-end de course sans que sa physiothérapeute, Angela Cullen, ne le suive.

Vous devez certainement la voir tous les week-ends aux côtés de Lewis Hamilton. Angela Cullen est en permanence aux côtés du pilote Mercedes et fait en sorte que la vie soit beaucoup plus simple pour lui durant un week-end de Grand Prix, afin qu’il puisse rester concentré sur l’essentiel.

Angela Cullen a commencé à travailler avec Lewis Hamilton au début de la saison 2016 et depuis, le Britannique a remporté trois titres consécutifs, alors qu’il s’apprête à en décrocher un quatrième ( son septième depuis le début de sa carrière).

Lewis Hamilton est revenu un peu plus en détail sur l’impact que peut avoir la très sympathique – mais méconnue du grand public – Angela Cullen sur ses performances au quotidien.

« Les gens ne comprendront certainement pas, naturellement, parce qu’ils voient cela de loin, mais elle a été l’une des plus grandes choses qui me soient arrivées. » a expliqué Hamilton au site de la F1 à propos d’Angela Cullen.

« J’ai eu la chance de travailler avec beaucoup de gens…et c’est la femme la plus travailleuse que je connaisse. »

« Elle est concentrée, altruiste et elle rend mes week-ends paisibles. Chaque jour que je me réveille, quelle que soit l’heure, elle est toujours positive, jamais négative, donc, c’est très, très important. »

« Je pense qu’il est important dans la vie de mettre des gens positifs autour de vous. Vous ne pouvez pas vous balader avec des poids morts, ni vous promenez avec des gens qui ne vous inspirent pas à être meilleur ou vous relèvent lorsque vous êtes à terre. »

« Vous devez juste être entouré de personne qui peuvent faire cela pour vous, et elle en fait partie. »

Outre l’aide psychologique de Cullen, Hamilton a également expliqué comment diverses blessures insignifiantes l’avaient finalement amené à commencer à travailler avec Angela Cullen.

« Lorsque vous arrivez en F1, vous avez cette idée préconçue des physios, mais beaucoup d’entre eux, en tout cas certains d’entre eux, ne sont que des entraineurs. »

« Ils prennent le titre de « physios », mais un physiothérapeute reste un physiothérapeute. Pendant des années, j’ai toujours eu un entraineur masculin, mais j’ai remarqué que j’avais toujours des problèmes différents. »

« J’avais des contractions musculaires dans mon cou, des problèmes au bas du dos ou encore au fessier, mais quoi que ce soit, mon entraineur ne pouvait jamais le réparer. »

« Donc, il fallait s’en occuper tout au long du week-end et je me suis dit : « cela n’a pas de sens, je n’ai pas besoin de m’entrainer le week-end ». »

« Je me suis dit que j’avais besoin de trouver un physio. Angela avait fait un peu de travail sur moi à la maison, alors que je lui en ai parlé et je lui ai demandé si elle aimerait venir avec moi sur la route. Et honnêtement, je ne savais pas que nous allions avoir le meilleur partenariat. »

Take-Two Interactive en passe de reprendre la franchise F1

Codemasters, l’éditeur britannique spécialisé dans les jeux de course – et qui possède en exclusivité la licence de la Formule 1 – a conclu un accord formel sur les termes d’acquisition par Take-Two Interactive.

Codemasters a confirmé aujourd’hui que la transaction devrait s’élever autour des 814 millions d’euros, à condition que les actionnaires acceptent l’offre.

Une fois l’acquisition complétée, la direction de Codemasters restera en place et l’éditeur britannique rejoindra le label 2K de Take-Two, qui s’offrira alors les droits de licence pour les prochains jeux de F1.

« Nous sommes très heureux d’annoncer cette transaction recommandée avec le conseil d’administration de Codemasters. » indique Take-Two dans un communiqué de presse.

« Codemasters a une  histoire renommée dans la création de certaines des franchises de course les plus appréciées et les plus prospères de notre industrie. »

« Nous estimons que leurs offres sont très complémentaires à notre portefeuille de sports et amélioreront encore la croissance à long terme de notre organisation. »

« De plus, nous sommes impatients d’accueillir les équipes de direction de développement de Codemasters dans notre famille Take-Two et de partager notre vision de livrer des expériences de divertissement de la plus haute qualité, alors que nous visons à être l’entreprise la plus innovante, créative et efficace de notre secteur. »

« Avec une position de leader dans les jeux sportifs, le conseil d’administration de Codemasters est fermement convaincu que la société bénéficiera des vastes capacités de Take-Two qui contribueront à propulser le succès à long terme de Codemasters. » a déclaré Gerhard Florin, PDG de Codemasters.

« En recommandant cette offre aux actionnaires, Codemasters estime qu’elle est dans le meilleur intérêt de toutes les parties prenantes de la société. »

Le rachat de Codemasters pour la société Take-Two devrait être finalisé au début de l’année 2021.

Zak Brown confiant sur un « retour à la normalité » en 2021 en F1

Le PDG de McLaren, l’Américain Zak Brown, espère que le sport reviendra à un « niveau de normalité » l’an prochain après une saison 2020 largement perturbée par la crise sanitaire mondiale.

Ce mardi, la Formule 1 a dévoilé le calendrier provisoire de la saison 2021 avec 23 dates et a aussi confirmé son intention de faire revenir le public dans les tribunes dès la première manche qui se disputera le 21 mars à Melbourne en Australie.

« C’est une nouvelle extrêmement positive pour le sport: ses équipes, ses partenaires, ses promoteurs, ses médias et surtout ses supporters. » a déclaré Zak Brown, le PDG de McLaren à la suite de la publication du calendrier provisoire de la saison 2021 de F1 ce mardi.

« Alors que nous approchons des quatre dernières courses d’une saison de 17 courses – une réalisation exceptionnelle pour le seul sport mondial à revenir en pleine compétition cette année – cela témoigne de l’incroyable travail et de la diligence continus de la F1, de la FIA, des promoteurs et de tous les équipes, puisque la Formule 1 est désormais en mesure d’annoncer un calendrier complet pour 2021. »

« Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec la Formule 1 et la FIA, qui ont montré l’exemple aux équipes dans la manière dont elles ont mis en œuvre le retour à la course grâce à des protocoles et des procédures rigoureux et efficaces. »

« Cette expérience collective nous donne une grande confiance que le sport reviendra à un niveau de normalité pour la saison 2021. »

Calendrier provisoire F1 2021

[table “137” not found /]

McLaren : difficile de trouver la bonne configuration à Istanbul

Le patron de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, explique que la plupart des équipes seront confrontées à un véritable casse tête ce week-end au Grand Prix de Turquie pour choisir le bon niveau d’appui nécéssaire sur une piste rapide, mais qui demande tout de même un package aéro assez élevé, notamment pour passer le premier secteur.

La F1 n’est plus revenue à Istanbul depuis la saison 2011 et depuis, les monoplaces ont largement évolué avec plusieurs changements de réglementation.

Si la piste en elle-même n’a que très peu évoluée depuis 2011 [asphalte neuf], il s’agira tout de même pour les équipes d’un véritable défi pour trouver la bonne configuration dès le début du week-end.

« Encore une fois, c’est formidable de revenir sur un circuit différent de ceux que nous avons visités ces dernières années. » nous explique Seidl.

« La dernière fois que nous avons couru en Turquie, c’était en 2011, cela fait donc longtemps que l’équipe n’est pas allée à l’Istanbul Park. »

« C’est l’une de ces pistes qui est très technique, mais fantastique et qui sollicite énormément la voiture, notamment au virage huit avec plusieurs points de corde et qui se prendra à fond avec ces voitures. »

« La piste en elle-même est un véritable mélange de vitesse faible et élevée. Elle est tout de même dominée par un ensemble de virages à vitesse relativement faible mais aussi par plusieurs longues lignes droites. »

« Ainsi, choisir notre niveau d’aileron avec ces voitures, très différentes de celles de 2011, sera l’un des défis auxquels nous serons confrontés ce week-end. »

« Depuis 2011, nous avons subi plusieurs changements réglementaires, donc même s’il s’agit d’une piste que nous connaissons un peu, avec les voitures d’aujourd’hui, ce sera tout à fait différent. »

« Nous prévoyons que les temps au tour seront de plusieurs secondes plus rapides [par rapport à 2011] et que certains des virages les plus lents en 2011 deviendront des virages à vitesse moyenne maintenant. Il reste donc beaucoup à apprendre pour le week-end. »

Un tour sur le tracé d’Istanbul 

Le retour de la F1 aux Pays-Bas programmé en septembre 2021

D’abord programmé en avril 2020, puis décalé en raison du coronavirus et finalement annulé, le retour du Grand Prix des Pays-Bas au calendrier de la F1 ne se fera qu’au mois de septembre 2021.

Suite à la publication du calendrier provisoire de la saison 2021 de F1 ce mardi, la première édition du Grand Prix des Pays-Bas, après 36 années d’absence, a été programmée du 3 au 5 septembre 2021 sur le tracé de Zandvoort.

Les organisateurs, qui étaient prêts à accueillir la Formule 1 en avril dernier, ont désormais hâte de pouvoir célébrer le retour de la catégorie reine dans leur pays à une période où ils espèrent que les restrictions sanitaires seront moins fortes.

« Le retour de la F1 aux Pays-Bas a d’abord été rendu possible par une initiative entrepreneuriale, mais tout aussi importante, qui a été suivie par l’intérêt massif de nombreux fans de course dans notre pays. » explique Jan Lammers, le directeur sportif du Grand Prix des Pays-Bas.

« Cette nouvelle date juste après l’été a l’avantage que le pic des vacances d’été est terminé, et il y a de fortes chances que le temps soit beau et que les mesures sanitaires soient plus limitées. »

« C’est une belle date pour Zandvoort et toute la région. En d’autres termes, l’organisation est très positive et se prépare à organiser un grand événement public à cette date. »

Calendrier provisoire F1 2021

[table “137” not found /]

La F1 dévoile son calendrier provisoire pour la saison 2021

La Formule 1 a dévoilé ce mardi le calendrier provisoire de la saison 2021, avec 23 Grands Prix au programme pour l’année prochaine.

La saison 2021 débutera bien en Australie à la mi-mars et se terminera à Abou Dhabi début décembre et comprendra une toute nouvelle course en Arabie Saoudite le 28 novembre.

L’annonce fait suite à une saison 2020 sans précédent pour la Formule 1 au cours de laquelle la pandémie de Covid-19 a abouti à un calendrier révisé de 17 courses, alors que la F1 est devenue le premier sport mondial à reprendre l’activité en juillet.

« Nous sommes heureux d’annoncer le calendrier 2021 provisoire de la F1 après de longues conversations avec les promoteurs, les équipes et la FIA. » a déclaré Chase Carey, PDG de la F1.

« Nous prévoyons des événements en 2021 avec des fans qui offriront une expérience proche de la normale et nous nous attendons à ce que les accords soient honorés. »

« Nous avons prouvé que nous pouvons voyager et organiser nos courses en toute sécurité et nos promoteurs reconnaissent de plus en plus la nécessité d’aller de l’avant et de gérer le virus. »

« En réalité, de nombreux hôtes veulent utiliser notre événement comme plateforme pour montrer au monde qu’ils avancent. »

« Nous sommes ravis de voir l’Arabie Saoudite faire partie du calendrier et nous sommes également ravis de revenir sur les lieux où nous espérions courir en 2020. »

« Nous tenons à remercier tous nos promoteurs et partenaires pour leur enthousiasme et leur collaboration continus et nous sommes impatients d’offrir à nos fans une saison passionnante sur la piste. »

Grosse nouveauté tout de même dans ce calendrier provisoire, l’absence du Vietnam, dont la course devrait être remplacée par un circuit visité cette saison (Portimao, Istanbul, Imola ou le Mugello).

Le calendrier F1 2021 provisoire reste soumis à l’approbation du conseil mondial du sport automobile de la FIA.

Calendrier F1 2021 provisoire 

[table “137” not found /]

Sergio Perez dit qu’il était le second choix de Mercedes en 2013

Le Mexicain Sergio Perez a révélé qu’il était en discussions avec Ferrari et Mercedes en 2012 avant qu’il ne rejoigne finalement l’équipe McLaren aux côtés du Britannique Jenson Button.

Lors de la saison 2012 (sa seconde année en F1), Sergio Perez a impressionné son monde lorsqu’il a décroché sous une pluie battante son premier podium au Grand Prix de Malaisie au volant d’une modeste Sauber.

« Je me souviens très bien de ce jour. Monter sur votre premier podium est une chose importante et j’étais là à côté de deux champions du monde (Alonso et Hamilton). » explique Perez au site de la F1.

« Avoir le respect de mes idoles était si grand pour moi. C’était un peu un choc d’être à leurs côtés dans une course si difficile. Fernando m’a dit « t’inquiètes pas, les victoires viendront bientôt ». »

Lié à Ferrari en raison de son appartenance à la Ferrari Driver Academy, le nom de Perez circulait déjà pour rejoindre l’écurie de Maranello la saison suivante, mais Luca Di Montezemolo a déclaré que le Mexicain était encore bien trop jeune pour rejoindre une équipe de pointe telle que Ferrari.

Cependant, l’ancien patron de l’équipe McLaren, Martin Whitmarsh, n’était pas du même avis que Montezemolo et a immédiatement signé Sergio Perez pour la saison 2013, alors que Lewis Hamilton a rejoint l’équipe Mercedes.

« L’année 2013 était celle où j’étais le plus proche de signer avec Ferrari, c’était très proche. Avec le recul, si je n’étais pas allé chez McLaren, je serais certainement allé chez Ferrari, mais les choses changent très vite en F1. » souligne Perez.

« McLaren à l’époque dominait et ils m’ont proposé un contrat, cela avait beaucoup de sens à l’époque. Malheureusement, cela n’a pas porté ses fruits. »

« La voiture était assez mauvaise et je n’ai pas pu me battre pour des podiums, les choses ont beaucoup changé depuis. »

Sergio Perez a finalement révélé qu’il était également en discussions avec Mercedes si jamais Lewis Hamilton ne signait pas avec l’équipe du constructeur allemand.

« Nous parlions à Mercedes, mais cela dépendait vraiment si Lewis n’y allait pas. J’étais la deuxième option, c’est ce qu’ils m’ont dit [NDLR : Ross Brawn a récemment indiqué que Nico Hülkenberg était la seconde option de Mercedes en 2013 – à lire ici]. »

Finalement, après une seule saison passée chez McLaren, Perez a fini par rejoindre l’écurie Force India en 2014 avec laquelle il roule actuellement et qu’il quittera à la fin de cette saison pour être remplacé par Sebastian Vettel.

« Je suis satisfait de ma carrière. » insiste t-il. « Je suis fier de ce que j’ai accompli avec le matériel qui m’a été donné. C’est un sport lié aux performances de la voiture, et cela dépend aussi de l’équipe à laquelle vous appartenez. »

« Je me sens privilégié d’être là, et si on regarde en arrière, beaucoup peuvent dirent que j’ai été malchanceux avec les voitures, mais d’un autre côté, j’ai beaucoup de chance d’avoir pu faire carrière dans ce sport. »

Désormais, Sergio Perez est à la recherche d’un baquet pour la saison prochaine, mais les options sont plus que limitées pour le pilote mexicain.

A l’heure actuelle, l’équipe Red Bull semble être la seule véritable option disponible pour Perez, tandis que le pilote Racing Point s’attend à ce que son avenir soit déterminé dans les prochaines semaines.

Plus en forme que jamais, Gasly n’a pas peur du défi physique d’Istanbul

Le Français Pierre Gasly ne s’inquiète pas trop du défi physique qui attend tous les pilotes ce week-end à Istanbul sur un tracé rapide, technique et difficile pour le cou.

Lors du premier confinement au mois de mars, Pierre Gasly a choisi de rester confiné à Dubaï avec son coach sportif afin de pouvoir continuer à s’entrainer physiquement au quotidien et attaquer la saison 2020 en pleine forme.

Visiblement, ce choix s’est révélé payant, puisque le pilote AlphaTauri signe cette année sa meilleure saison en F1, avec notamment une première victoire dans sa carrière au Grand Prix d’Italie en septembre.

Au championnat pilotes, Pierre Gasly occupe la dixième position avec 63 points inscrits depuis le début de l’année, soit un de moins que son remplaçant chez Red Bull Alex Albon.

En arrivant en Turquie pour la quatorzième manche de la saison, Gasly se dit en grande forme et se sent prêt pour attaquer le tracé d’Istanbul et essayer de marquer un maximum de points ce week-end.

« Certains disent que la piste d’Istanbul peut faire énormément travailler vos muscles du cou, mais je pense que je suis plus en forme que je ne l’ai jamais été dans ma carrière, donc je ne n’ai aucune inquiétude à cet égard. » nous explique le Français avant le Grand Prix de Turquie.

« Rester en forme et continuer à vivre devient de plus en plus compliqué avec l’entrée en vigueur de restrictions supplémentaires, et vous devez donc respecter les règles et vous assurer de ne pas attraper le virus pour pouvoir terminer la saison. »

« Comme la plupart des pilotes, je n’ai jamais couru à Istanbul. Il s’agira donc de découvrir la piste pour la toute première fois, mais le tracé semble intéressant et je souhaite donc en faire l’expérience par moi-même. »

« J’ai réussi à faire quelques tours de piste dans le simulateur et cela semble vraiment unique avec des virages inhabituels – tout le monde a entendu parler du virage 8. »

« Le premier secteur semble intéressant avec quelques parties à l’aveugle. Il y a aussi quelques changements de dénivelés et beaucoup de virages avec des charges latérales et longitudinales élevées lorsque vous tournez et freinez en même temps. »

« Je trouve que c’est assez compliqué, mais j’aime ce genre de piste avec beaucoup de virages où il faut entrer dans un rythme. Je pense que je vais beaucoup l’apprécier et ce sera sûrement une autre occasion de faire quelque chose de bien. »

Le calendrier 2021 de la F1 dévoilé cette semaine [MAJ]

Mise à jour de l’article à 12h00 ce mardi 10 novembre : la F1 a dévoilé son calendrier F1 2021 provisoire (voir le tableau au bas de cet article).

La F1 devrait publier cette semaine son calendrier de la saison 2021 (mardi ou mercredi) qui devrait comporter selon les dernières informations 22 courses et non plus 23 en raison du probable retrait du Grand Prix du Vietnam.

Selon plusieurs sources, le Grand Prix du Vietnam ne ferait pas partie du calendrier 2021 de la Formule 1, alors que cette épreuve ajoutée en 2020 n’a encore jamais été disputée suite à la crise sanitaire qui a obligé les organisateurs à annuler leur manche cette année.

Selon les dernières informations, cette décision de ne pas aller courir au Vietnam en 2021 a été prise après l’arrestation pour corruption de l’un des responsables du Grand Prix du Vietnam.

En effet, le président du comité populaire de Hanoï, Nguyen Duc Chung, a été arrêté en août dernier pour appropriation présumée de documents relevant du secret d’état, tandis que cette affaire n’aurait aucun lien direct avec le Grand Prix.

Cependant, Chung était l’un des principaux protagonistes du projet et son absence a permis aux autorités vietnamiennes de dire que la F1 et le gouvernement avaient désormais d’autres priorités, notamment des élections ou encore la gestion de la pandémie.

Des pourparlers sont en cours concernant une éventuelle course au Vietnam en 2022, mais la situation n’étant pas très claire à l’heure actuelle, la possibilité que l’événement n’ait jamais lieu est bien réelle.

Si le Grand Prix du Vietnam sera bien annulé officiellement par la F1, une autre piste prendrait alors sa place au calendrier 2021 et les tracés ajoutés cette année pourraient être de sérieux candidats (Turquie, Imola, Mugello, Portimao).

Concernant le début de la saison 2021, on sait déjà qu’elle débutera bien à Melbourne en mars et se terminera à Abou Dhabi fin novembre ou début décembre, tandis que le Grand Prix du Brésil devrait bien avoir lieu à Sao Paulo et non à Rio.

Calendrier F1 2021 provisoire 

[table “137” not found /]

Binotto justifie son choix de rester à Maranello en fin de saison

Comme nous vous le révélions déjà au Grand Prix d’Emilie-Romagne, le directeur de la Scuderia Ferrrari, a confirmé qu’il ne se rendrait pas sur toutes les courses restantes de la saison 2020.

Mattia Binotto préfère désormais faire l’impasse sur quelques courses pour rester à l’usine de Maranello afin de superviser les équipes qui travaillent déjà depuis plusieurs mois sur la monoplace de la saison 2021.

« Vous devez toujours équilibrer vos tâches entre le circuit et l’usine. Le travail à l’usine est aussi important parce que c’est là où nous développons la voiture, où nous préparons les voitures. » explique Binotto. cité par le site de la F1.

« Je pense que je ne suivrais pas toutes les courses, j’envisage de manquer une partie des courses dans la dernière partie de la saison à partir de la Turquie. »

« Finalement, lorsque vous êtes responsable d’une équipe entière, être sur le circuit est certainement important, mais toute la gestion de l’équipe dans sa globalité est encore plus importante. »

Les difficultés de Ferrari cette saison s’expliquent en partie par le fait que l’équipe italienne a dû faire des concessions avec son moteur cette saison. Ferrari a en effet scellé un accord secret avec la FIA en début d’année à la suite d’une enquête sur le bloc V6 turbo italien, puisque les concurrents estimaient qu’il n’était pas conforme l’an dernier.

A la suite de cette enquête, et après cet accord secret passé avec la FIA, les performances du moteur Ferrari ont soudainement chuté et l’unité de puissance de Maranello n’est plus considérée comme la meilleure.

En 2021, Ferrari aura donc un tout nouveau moteur à l’arrière de sa monoplace et les premiers retour du banc d’essais sont extrêmement prometteurs selon Mattia Binotto.

« Nous n’avons pas actuellement le meilleur moteur, mais nous aurons la saison prochaine une unité de puissance complétement nouvelle, conformément à la nouvelle réglementation. »

« Chez Ferrari, nous avons beaucoup investi dans le développement du groupe motopropulseur pour 2021 et pour 2022. »

« Le moteur tourne actuellement sur le banc et je pense que les retours, en termes de performances et de fiabilité, sont très prometteurs. »

À partir de 2021, les équipes seront limitées dans la quantité de tests des unités de puissance qu’elles pourront effectuer sur les bancs d’essais dans leurs usines.

Mais Binotto a ajouté qu’en raison de ces restrictions, c’était à Ferrari d’être « créatif » dans la façon dont ils utilisaient leur temps sur les bancs.

« Nous avons des limitations sur les bancs d’essais [pour 2021], et c’est à nous d’être efficaces dans la manière dont nous planifions tous les tests, et d’être même créatifs dans la manière dont nous abordons les tests. »

« Mais je pense que même si nous avons des limitations sur les opérations sur les bancs, il y a encore place à l’amélioration, et je pense que, d’après ce que je peux voir aujourd’hui sur le banc, je suis satisfait des résultats. »

On ne sait pas encore quelles courses Mattia Binotto a décidé de manquer cette saison, mais en tout cas, son rôle de manager sur les circuits sera occupé par le directeur sportif de la Scuderia Ferrari en son absence, le Français Laurent Mekies.