Pourquoi Piastri échappera-t-il à une pénalité sur la grille à Singapour

Oscar Piastri pourra s’élancer sans sanction supplémentaire lors du Grand Prix de Singapour, malgré une pénalité non purgée en Azerbaïdjan. Le pilote McLaren, leader du championnat du monde, avait écopé d’une sanction de cinq secondes pour départ anticipé à Bakou, tout comme Fernando Alonso (Aston Martin). Mais son abandon dès le premier tour a empêché toute exécution de la pénalité.

Qualifié neuvième après un accident en Q3, Piastri avait déjà vécu un samedi compliqué. Dimanche, son départ prématuré l’a fait tomber en queue de peloton avant même le premier virage. Quelques centaines de mètres plus loin, au virage n°5, l’Australien a commis une nouvelle erreur en bloquant ses roues, terminant sa course dans les barrières. Contraint de rester sur place, il a assisté au reste de la course derrière les barrières, ne pouvant pas rejoindre le paddock en raison du tracé urbain de Bakou.

Son incapacité à purger la pénalité a immédiatement soulevé des interrogations. Certains observateurs ont estimé qu’elle pourrait être transformée en pénalité de grille pour Singapour. Or, un changement de règlement introduit en 2023 a modifié cette règle. Auparavant, une sanction de cinq secondes non purgée entraînait automatiquement une perte de trois places au départ de l’épreuve suivante. Désormais, cette disposition ne s’applique plus en cas d’abandon.

Les directives officielles sont claires : « Dans le cas où un pilote ne peut pas purger une pénalité unique de cinq secondes en raison d’un abandon, les commissaires ne la convertiront pas en pénalité sur la grille de départ pour une course ultérieure. » Toutefois, le texte précise que si un pilote accumule plusieurs pénalités, celles-ci peuvent être transformées en sanction sur la grille.

Ce changement de règlement, adopté à l’unanimité par les équipes, vise à clarifier une situation jugée injuste dans le passé, lorsque des pilotes étaient pénalisés une seconde fois pour un abandon déjà coûteux. Une bonne nouvelle pour Piastri, qui pourra se concentrer pleinement sur la lutte pour le titre à Singapour, sans handicap supplémentaire.

F1 2025 – Combien de points de pénalité a chaque pilote

On fait le point sur les pilotes et les points de pénalités qu’ils ont accumulés. Le risque ? Une course de suspension.

Les pilotes sont autorisés à accumuler 12 points sur une période de 12 mois, une exclusion automatique d’une course étant déclenchée une fois que 12 points sont atteints. Kevin Magnussen est devenu le premier pilote exclu en vertu de ce système en 2024, après avoir manqué le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le tableau ci-dessous, qui indique le nombre de points de pénalité en F1 de chaque pilote de 2025, sera mis à jour après chaque Grand Prix.

PiloteÉcuriePoint(s) de pénalité
Ollie Bearman Haas10
Max VerstappenRed Bull9
Liam LawsonVCARB6
Oscar PiastriMcLaren6
Lance StrollAston Martin5
Andrea Kimi AntonelliMercedes5
Yuki TsunodaRed Bull5
Alex Albon Williams4
Lando NorrisMcLaren3
Franco ColapintoAlpine3
Carlos SainzWilliams2
Pierre GaslyAlpine2
Lewis HamiltonFerrari2
George RussellMercedes1
Charles LeclercFerrari1
Nico Hulkenberg Sauber0
Fernando AlonsoAston Martin0
Esteban OconHaas0
Gabriel BortoletoSauber0
Isack HadjarVCARB0

Au-delà des Sprints en masse, des GP de F1 plus courts dans le futur ?

Le paddock de Monza a bruissé d’une rumeur persistante : la Formule 1 envisagerait de réduire la durée de ses Grands Prix. L’origine ? Une interprétation de propos tenus par Stefano Domenicali, PDG de la F1, en marge du Grand Prix d’Italie. Rapidement, l’idée d’abandonner la distance historique de 305 km (environ 90 minutes de course) a divisé pilotes, patrons d’écurie et observateurs.

Une rumeur née d’un raccourci

Dans une réunion avec certains médias italiens, Domenicali a évoqué la nécessité pour la F1 de rester ouverte au changement et d’anticiper les attentes des jeunes générations, friandes de résumés et d’extraits courts. Des propos sortis de leur contexte ont alors été interprétés comme un plaidoyer pour des courses plus courtes. Or, aucune décision n’est à l’ordre du jour.

En réalité, Domenicali s’est contenté de rappeler que la discipline ne doit jamais « se reposer sur ses lauriers ». Sa posture ouverte au débat, qui a déjà mené à l’introduction des courses sprint ou à la réflexion sur les grilles inversées, a suffi à alimenter les spéculations.

Pilotes et équipes sceptiques

Du côté des pilotes, la majorité rejette l’idée d’un changement. Max Verstappen estime que la durée actuelle fait partie de l’essence même du sport :

« Parfois une course est palpitante, parfois moins. C’est le sport. Si tout est toujours spectaculaire, cela devient prévisible et donc ennuyeux. »

Fernando Alonso abonde dans ce sens : pour lui, les problèmes d’attention des plus jeunes relèvent davantage de la société que du sport. Il compare avec le football, dont les matchs de 90 minutes n’ont jamais été remis en cause.

Même écho chez les patrons d’écurie. Ayao Komatsu (Haas) rappelle que la distance actuelle permet une variété stratégique (deux ou trois arrêts aux stands) que des formats réduits risqueraient de sacrifier.

Le vrai enjeu : accessibilité et expérience

Derrière ce débat se cache une réalité plus profonde. Si les résumés cartonnent sur YouTube, c’est aussi parce qu’ils sont gratuits, alors que la majorité des courses en direct est derrière un paywall. De plus, un Grand Prix plus long offre davantage de matière pour produire un montage dynamique.

Les experts s’accordent : ce n’est pas tant la durée qui compte, mais la capacité de la F1 à proposer une expérience complète – sur les circuits, à la télévision, et sur les réseaux sociaux. Les jeunes spectateurs passent des heures à binge-watcher des séries ou à jouer en ligne : la question n’est donc pas d’attention, mais de pertinence et d’accessibilité.

Pas de changement à court terme

Pour l’heure, les 305 km du dimanche restent intouchables. Mais la polémique aura servi à tester les réactions du public et des acteurs du paddock. Domenicali n’a pas fermé la porte à de futures évolutions, mais le message est clair : la F1 veut rester ouverte au changement, sans pour autant renier son ADN.

Leclerc et Sainz rentrent en van à Monaco à cause des conditions météo

Charles Leclerc et Carlos Sainz ont connu un retour mouvementé après le Grand Prix d’Azerbaïdjan. Les deux pilotes, désormais respectivement chez Ferrari et Williams, ont été contraints d’atterrir à Gênes, en Italie, au lieu de Nice, leur destination initiale.

Anciens coéquipiers chez Ferrari entre 2021 et 2024, Leclerc et Sainz voyagent régulièrement ensemble. Dimanche soir, après leurs neuvième et troisième places à Bakou, ils avaient embarqué à bord d’un jet privé depuis l’aéroport international Heydar Aliyev, avec pour objectif de rejoindre la Côte d’Azur.

Mais à l’approche de la Méditerranée, les conditions météorologiques ont empêché l’atterrissage à Nice. Le vol a alors été dérouté vers Gênes, où l’appareil s’est posé après un trajet de près de cinq heures.

À quelques heures seulement de Monaco, les deux hommes ont finalement dû trouver une solution improvisée pour regagner leur domicile.

Leclerc critique Hamilton après une manœuvre controversée à Bakou

Charles Leclerc a laissé entendre que Lewis Hamilton n’avait pas respecté l’esprit des règles lors du dernier tour du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Avec des pneus plus usés que son coéquipier chez Ferrari, Leclerc avait volontairement laissé passer Hamilton pour qu’il puisse tenter d’attaquer le groupe devant lui, composé de Lando Norris (McLaren), Yuki Tsunoda (Red Bull) et Liam Lawson (Racing Bulls). Mais la stratégie s’est avérée vaine : Lawson, cinquième, a résisté brillamment, maintenant Tsunoda à distance et neutralisant ainsi la menace des Ferrari.

Dans les derniers mètres, Hamilton a reçu l’ordre par radio de rendre la huitième place à Leclerc. Le Britannique a reconnu avoir tardé à s’exécuter, estimant qu’il avait encore « 0,001 % » de chance de dépasser Norris. Résultat, les deux Ferrari ont franchi la ligne avec un écart d’une demi-seconde, Hamilton conservant la position.

Après la course, Hamilton a confirmé qu’il présenterait ses excuses. Leclerc, de son côté, a rappelé que seule la huitième place était concernée, et non une position plus avantageuse : « Je pense que ce qui s’est passé était très clair », a-t-il déclaré aux médias, espérant que cette règle tacite soit mieux respectée à l’avenir.

« Mais je me fiche vraiment de la huitième place au final. Je ne pense pas que cela devrait être le sujet de discussion, malheureusement. Nous avons été très lents tout le week-end, et c’est sur cela que nous devrions nous concentrer. La 8e ou la 9e place, ou la 9e ou la 8e place, ne m’intéresse pas vraiment, donc ça me va. »

Lorsqu’on a fait remarquer à Leclerc qu’il était d’usage pour un pilote de céder sa place à son coéquipier s’il n’avait pas réussi à dépasser ses rivaux, Leclerc a répondu : « Il y a des règles que nous savons devoir respecter, et peut-être que ces règles n’ont pas été respectées. Mais encore une fois, P8, P9, P9, P8, ce n’est pas très important pour l’avenir. Évidemment, si nous nous battons pour des adversaires plus prestigieux, ce que j’espère, alors j’espère que nous travaillerons différemment, mais un jour comme aujourd’hui, honnêtement, cela m’importe peu. »

Norris frustré mais résigné après une occasion manquée à Bakou

Lando Norris a reconnu qu’il ne pouvait « pas faire mieux » au Grand Prix d’Azerbaïdjan, malgré une opportunité manquée de combler son retard dans la lutte pour le titre face à Oscar Piastri.

Déjà handicapé par l’accident de son coéquipier lors des qualifications, qui avait repoussé Piastri en neuvième position sur la grille, le Britannique n’a pu faire mieux qu’une septième place, seulement deux rangs devant lui.

La course de McLaren a viré au cauchemar : Piastri a abandonné dès le premier tour après avoir heurté un mur, tandis que Norris a été piégé par le DRS train et un arrêt au stand trop lent, terminant à la même place qu’au départ.

S’il pouvait réduire l’écart de 31 points avec son coéquipier, Norris n’en a repris que six et compte désormais 25 points de retard, alors que 199 restent en jeu. Interrogé par Sky Sports F1 sur ce rendez-vous manqué, il a répondu simplement : « J’ai fait de mon mieux hier, et j’ai fait de mon mieux aujourd’hui. »

« Les opportunités sont là chaque week-end. Chaque course que je n’ai pas gagnée était une occasion manquée. Bien sûr, aujourd’hui, j’en voulais plus. La septième place n’était pas un bon résultat, mais je ne pouvais pas faire mieux aujourd’hui. J’ai perdu hier parce que je suis sorti un peu trop tôt [après l’accident de Piastri lors des qualifications] et que je n’ai pas fait le meilleur tour. J’aurais peut-être pu gagner quelques places [sur la grille], mais je ne pense pas que cela aurait changé quoi que ce soit aujourd’hui. Il est tout simplement impossible de dépasser. Je repense surtout à hier aujourd’hui. Je pense que le rythme était bon aujourd’hui quand il le fallait. J’ai fait un long relais avec les pneus moyens. Les choses auraient-elles pu être un peu meilleures ? Oui. Est-ce que je pense que cela aurait changé quelque chose ? Probablement pas. »

Avec le recul, Norris a déclaré que s’il pouvait rejouer certaines situations lors des qualifications, il « changerait certainement certaines choses ». Il a ajouté : « Mais nous faisons de notre mieux chaque week-end. Il est difficile d’être parfait dans le monde de la Formule 1. J’essaie de travailler sur certains points, et aurais-je pu faire mieux ? Oui. Ce n’est pas faute d’essayer ou de faire tout ce que je peux. Je vais simplement continuer à faire ce que je fais, mais j’essaie toujours de m’améliorer. »

Russell, malade mais héroïque, signe une 2e place à Bakou

George Russell a surmonté la fatigue et la maladie pour décrocher une brillante deuxième place au Grand Prix d’Azerbaïdjan. Parti cinquième sur la grille du circuit urbain de Bakou, le pilote Mercedes a réalisé un départ solide en dépassant Liam Lawson, avant de prolonger intelligemment son premier relais.

Cette stratégie lui a permis de ressortir des stands devant Kimi Antonelli et Carlos Sainz, sécurisant ainsi la deuxième marche du podium derrière Max Verstappen.

Ce résultat met un terme à un week-end compliqué pour le Britannique, affaibli depuis plusieurs jours. Trop diminué, il avait d’ailleurs dû renoncer à participer aux obligations médiatiques du jeudi.

« Tout d’abord, félicitations à Carlos et à Williams », a déclaré Russell. « C’est un résultat incroyable pour eux, et pour nous, je suis vraiment heureux d’être de retour sur le podium. Ce week-end a été un peu difficile pour moi personnellement, mais la voiture était superbe. Kimi est également quatrième, j’en suis très heureux. »

« J’étais très heureux quand j’ai vu le drapeau à damier, pour être honnête », a ajouté Russell. « J’ai eu de la chance, je me sentais beaucoup mieux aujourd’hui que vendredi et samedi. Donc oui, j’ai hâte de me reposer un peu maintenant. Mais comme je l’ai dit, je suis juste heureux du résultat et pour nous, en tant qu’équipe, qui essayons de battre Ferrari au championnat des constructeurs. C’était un bon pas en avant dans cette direction, absolument. »

Sainz offre à Williams son « premier » podium en huit ans

Carlos Sainz a savouré dimanche à Bakou un moment particulier en décrochant la troisième place du Grand Prix d’Azerbaïdjan, son premier podium avec Williams. L’Espagnol a confié que ce résultat avait une valeur encore plus grande que son tout premier podium en Formule 1.

Deuxième sur la grille après des qualifications agitées, le pilote de 30 ans a livré une course solide et sans faute, concrétisant ainsi sa meilleure prestation depuis son départ de Ferrari, à Abu Dhabi l’an passé. Grâce à cette performance, il met un terme à une série difficile, lui qui n’avait inscrit que 16 points en 16 courses. Ce podium lui en rapporte à lui seul 15.

Pour Williams, ce résultat marque un tournant : l’écurie signe son premier podium en Grand Prix complet depuis la troisième place de Lance Stroll à Bakou en 2017. Le seul autre résultat comparable était la deuxième place de George Russell en Belgique 2021, obtenue lors d’une course écourtée par la pluie.

« Honnêtement, je ne peux pas décrire à quel point je suis heureux, à quel point cela fait du bien », a déclaré Sainz. « C’est encore mieux que mon premier podium [troisième avec McLaren au Brésil en 2019]. Nous nous sommes battus toute l’année et nous avons enfin prouvé aujourd’hui que lorsque nous avons la vitesse – nous l’avons eue toute l’année – et que tout se met en place, nous pouvons accomplir des choses incroyables ensemble. Aujourd’hui, nous avons réussi la course, sans commettre la moindre erreur, et nous avons réussi à battre beaucoup de voitures que je ne m’attendais pas à battre hier. »

Sainz s’est déclaré « extrêmement fier de tout le monde chez Williams pour avoir persévéré tout au long d’une année très difficile ».
Il a ajouté : « Nous avons prouvé à tout le monde l’énorme progrès que nous avons accompli par rapport à l’année dernière. Nous sommes en pleine ascension, dans la bonne direction. Malheureusement, j’ai eu beaucoup de malchance, beaucoup d’incidents, et il a été très difficile de transformer toute cette vitesse en résultats, mais maintenant je comprends pourquoi tout cela est arrivé, car le premier podium devait venir comme ça. C’est la vie. La vie vous apporte parfois des moments difficiles pour vous offrir ensuite un moment très agréable, et celui-ci est bien meilleur que tout ce à quoi je m’attendais. C’est une leçon de vie : continuer à croire, à avoir confiance en soi, en son équipe, en ses procédures, car tôt ou tard, cela finit toujours par payer. »

Max Verstappen signe un Grand Chelem et égale Lewis Hamilton

Max Verstappen a décroché dimanche à Bakou son sixième Grand Chelem en carrière, égalant ainsi le record détenu par Lewis Hamilton. Parti en pole, le Néerlandais a résisté aux attaques au départ malgré des pneus plus durs que ses rivaux.

La course a été brièvement neutralisée après l’accident d’Oscar Piastri, leader du championnat, qui a provoqué une intervention prématurée de la voiture de sécurité. Verstappen a ensuite géré son rythme avec autorité, prolongeant son relais avant d’effectuer son unique arrêt. Ressorti en tête, il n’a plus jamais été inquiété.

En menant l’intégralité des tours, depuis la pole position et avec le meilleur tour en course, le quadruple champion du monde a signé une performance parfaite. Avec six Grand Chelems, il égale Hamilton, seul Jim Clark restant devant au palmarès avec huit réalisations.

« Ce week-end a été incroyable pour nous », a déclaré Verstappen. « Bien sûr, le week-end dernier était déjà formidable. « Pour nous, gagner à nouveau ici est tout simplement fantastique. De plus, pendant la course, la voiture fonctionnait très bien avec les deux types de pneus. Nous avons eu un air pur tout le temps, ce qui nous a permis de prendre soin de nos pneus. C’était assez simple. Ce n’est pas facile ici, il y avait beaucoup de vent aujourd’hui, donc la voiture bougeait beaucoup. Je suis incroyablement heureux de cette performance. »

« En course, il faut être un peu plus prudent », a-t-il déclaré. « Il faut aussi gérer les pneus et tout le reste pour que le seul arrêt fonctionne. Tout le monde était un peu plus prudent à ce sujet de toute façon. De plus, les composés que nous utilisions aujourd’hui, moyens et durs, n’avaient pas été beaucoup utilisés jusqu’à présent. Tout cela a aidé. J’étais bien sûr content qu’il n’y ait pas eu trop de voitures de sécurité ! »

Oscar Piastri relativise après son abandon à Bakou

Oscar Piastri a tenté de retenir le « côté positif » à l’issue d’un Grand Prix d’Azerbaïdjan catastrophique. Parti neuvième après un accident en Q3, le pilote McLaren a vu son dimanche s’écrouler dès le départ. Auteur d’un faux départ, il a rétrogradé en queue de peloton avant même le premier virage.

Au troisième virage, le leader du championnat a bloqué ses pneus et percuté violemment la barrière, provoquant son premier abandon de la saison. Un coup dur pour ses ambitions, mais l’Australien a choisi de nuancer son échec : selon lui, ses erreurs n’étaient pas liées à une recherche excessive de performance pure, mais à des circonstances mal maîtrisées.

« Évidemment, les qualifications d’hier ont été ce qu’elles ont été, et aujourd’hui, j’ai commis d’autres erreurs stupides », a déclaré Piastri à Sky F1. « Ce fut certainement un week-end chaotique, c’est sûr. Je serais plus inquiet si j’étais lent et que j’essayais de compenser de cette manière, et que je commettais ces erreurs à cause de cela. Le fait qu’il s’agisse simplement d’erreurs de jugement, ce n’est évidemment pas une situation dans laquelle je souhaite me trouver ou mettre les mécaniciens, car ce fut un week-end difficile pour eux. Si je cherche un côté positif, je suppose que c’est celui-là. »

Son coéquipier Lando Norris n’a pu marquer que six points, ce qui signifie que Piastri conserve toujours une avance de 25 points sur son rival pour le titre. Même si cela peut atténuer le coup dur de l’abandon de Piastri, l’Australien a affirmé qu’il ne se concentrait pas sur les répercussions de cette journée sur le titre.

« Je suppose que c’est comme ça. Je ne m’en préoccupe pas trop », a-t-il déclaré. « Pour ma part, je me concentre uniquement sur moi-même et sur ce que je peux faire pour m’améliorer. Il reste encore un long chemin à parcourir. Que vous passiez un bon ou un mauvais week-end, le championnat est loin d’être terminé. »

Verstappen s’impose à Bakou, Piastri abandonne

Max Verstappen a dominé le Grand Prix d’Azerbaïdjan, tandis qu’Oscar Piastri a abandonné dès le premier tour. Un coup dur pour McLaren, qui voyait Lando Norris en position d’en profiter, mais le Britannique n’a terminé que septième après un arrêt raté.

Déjà loin en qualifications, l’Australien a connu un nouveau calvaire. Parti neuvième, il a effectué un faux départ avant de s’immobiliser en anti-calage, repartant bon dernier. Quelques virages plus loin, il a bloqué ses roues au freinage et heurté violemment une barrière, contraint à l’abandon. Dans la manœuvre, Fernando Alonso a écopé de cinq secondes pour départ anticipé. La voiture de sécurité est intervenue jusqu’au 4e tour, relançant la course derrière Verstappen.

George Russell, malade durant le week-end, a résisté et terminé deuxième à 14,6 secondes du vainqueur. Carlos Sainz, sur une Williams compétitive, a complété le podium. Il s’agit de son premier top 3 depuis Abu Dhabi l’an dernier, sa dernière course chez Ferrari. Derrière eux, Kimi Antonelli a signé une solide quatrième place, devançant Liam Lawson (5e) et Yuki Tsunoda (6e).

Bien placé pour limiter les dégâts au championnat, Norris a vu sa course basculer au stand : un changement de pneu avant droit trop lent (4,1s) l’a relégué derrière Lawson et Leclerc. Bloqué dans le train DRS, il n’a jamais pu reprendre les positions perdues et a dû se contenter de la septième place. Hamilton (8e) et Leclerc (9e) ont complété le top 10 devant Isack Hadjar.

Après son succès en Italie, le Néerlandais enchaîne pour la première fois depuis 15 mois. Il a signé un sixième grand chelem (pole, victoire, meilleur tour et tous les tours en tête), reprenant 25 points à Piastri et réduisant son retard à 69 unités, avec 199 points encore en jeu. Pour McLaren, la frustration est grande : l’écurie devra attendre Singapour pour valider un deuxième titre constructeurs consécutif, une première depuis 34 ans.

Classement du championnat F1 2025 après le Grand Prix d’Azerbaïdjan à Bakou

Consultez le classement complet du championnat de F1 après le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2025, qui s’est déroulé sur le circuit urbain de Bakou.

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren336
2L. NorrisMcLaren314
3M. VerstappenRed Bull273
4G. RussellMercedes237
5C. LeclercFerrari173
6L. HamiltonFerrari125
7K. AntonelliMercedes88
8A. AlbonWilliams70
9I. HadjarVCARB39
10N. HülkenbergSauber37
11F. AlonsoAston Martin36
12C. SainzWilliams32
13L.StrollAston Martin32
14L. LawsonVCARB30
15E. OconHaas28
16Y. TsunodaRed Bull20
17P. GaslyAlpine20
18O. Bearman Haas18
19G. BortoletoSauber18
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 650 (Champion)
2Mercedes325
3Ferrari298
4Red Bull 290
5Williams102
6Racing Bulls72
7Aston Martin68
8Sauber55
9Haas46
10Alpine20

Classement et résultat du Grand Prix d’Azerbaïdjan

Découvrez les résultats complets du Grand Prix de Formule 1 d’Azerbaïdjan 2025, qui s’est déroulé sur le circuit urbain de Bakou !

Résultat du Grand Prix d’Azerbaïdjan

# Pilote Écurie Écart
1
 
Max VERSTAPPEN

 
Red Bull LAP 51
2
 
George RUSSELL
Mercedes +14.609
3
 
Carlos SAINZ
Williams +19.199
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +21.760
5
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +33.290
6
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +33.808
7
 
Lando NORRIS
McLaren +34.227
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +36.310
9
 
Charles LECLERC
Ferrari +36.774
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +38.982
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +67.606
12
 
Oliver BEARMAN
Haas +68.262
13
 
Alexander ALBON
Williams +72.870
14
 
Esteban OCON
Haas +77.580
15
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +78.707
16
 
Nico HULKENBERG
Stake +80.237
17
 
Lance STROLL
Aston Martin +96.392
18
 
Pierre GASLY
Alpine 1T
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1T
20
 
Oscar PIASTRI
McLaren DNF

GP d’Azerbaïdjan : Lewis Hamilton emmène un doublé Ferrari à Bakou

Lewis Hamilton a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, profitant d’un vendredi difficile pour McLaren. En 1:41.293, le pilote Ferrari a devancé son coéquipier Charles Leclerc de 0’’074, le Monégasque visant une cinquième pole consécutive.

McLaren en difficulté

La séance a vite tourné au cauchemar pour les deux candidats au titre. Après une demi-heure, Lando Norris a touché le mur au virage 4 avec l’arrière gauche de sa MCL38. S’il a évité la crevaison, la suspension a souffert, obligeant sa monoplace à rentrer aux stands en crabe. Quelques minutes plus tard, Oscar Piastri a percuté le mur. Inspectée, sa roue arrière droite portait des traces d’impact avant qu’il ne reparte. Finalement, l’Australien n’a fait mieux que 12e, deux places derrière Norris, son retard étant aggravé par un premier accrochage en FP1.

Hamilton se relance

Le Britannique n’a pas connu un début de week-end plus simple. Déjà victime d’un contact avec le mur en FP1, qui lui avait coûté un aileron avant et un pneu, Hamilton a bloqué ses roues dès les premières minutes de FP2. Mais il a rapidement trouvé le rythme. Alors que Norris avait brièvement mené en 1:42.199, Leclerc lui a repris la première place grâce à l’aspiration dans la longue ligne droite. Quelques instants plus tard, Hamilton, en pneus mediums, a signé deux secteurs violets et échoué à seulement 0’’152. Son deuxième tour, toujours en gommes jaunes, a été parfait : il a repoussé Leclerc à 0’’243. Ce dernier a tenté une réplique en tendres mais a terminé contre le mur.

Tendances et hiérarchie

Pirelli ayant apporté des composés plus tendres qu’en 2023, le medium de cette année correspond au tendre de l’an dernier. Les équipes devraient s’appuyer sur ce pneu pour les qualifications. Hamilton s’est donc montré le plus rapide, aussi bien en mediums qu’en tendres.

Derrière lui, Mercedes a confirmé sa solidité : George Russell et Kimi Antonelli ont pris les 3e et 4e places, à moins d’une demi-seconde. Max Verstappen, en difficulté sur ce tracé urbain, n’a pas fait mieux que 6e, encadré par Oliver Bearman (5e) et Liam Lawson (7e). Esteban Ocon (Haas), Alex Albon (Williams) et Norris complètent le top 10.

En queue de peloton, Franco Colapinto (Alpine) a signé le dernier temps, avec deux dixièmes de retard.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Azerbaïdjan 

Découvrez les résultats complets de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Azerbaïdjan 2025 à Bakou !

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Azerbaïdjan 

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:41.293 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:41.367 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:41.770 S
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:41.779 S
5
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:41.891 M
6
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:41.902 S
7
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:41.989 M
8
 
Esteban OCON
Haas 1:42.167 S
9
 
Alexander ALBON
Williams 1:42.177 S
10
 
Lando NORRIS
McLaren 1:42.199 S
11
 
Carlos SAINZ
Williams 1:42.255 M
12
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:42.295 S
13
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:42.443 M
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:42.444 M
15
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:42.561 M
16
 
Pierre GASLY
Alpine 1:42.674 M
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:42.771 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:42.820 S
19
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:42.967 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:43.322 M

GP d’Azerbaïdjan : Norris domine une première séance agitée, Hamilton et Piastri en difficulté

Lando Norris a pris le dessus lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, dominée par McLaren mais perturbée par un drapeau rouge et plusieurs incidents.

La séance, programmée sur une heure, a été stoppée au bout de 13 minutes : une bande de caoutchouc fixée au vibreur du virage 16 s’était arrachée au passage de la Ferrari de Carlos Sainz. Si l’élément a été rapidement retiré, les commissaires ont mis près d’une demi-heure à sécuriser la zone.

Un contretemps qui a arrangé Oscar Piastri. Victime d’un souci moteur peu avant l’interruption, l’Australien avait regagné son stand. Les mécaniciens McLaren ont profité du drapeau rouge pour intervenir et le relancer à temps pour la reprise, avec seulement quelques tours perdus sur ses rivaux.

En tête, Norris a haussé le rythme. Après un premier chrono en 1:43.747, il a enfoncé le clou avec un 1:42.704 chaussé de pneus tendres, améliorant d’une seconde sa propre référence et battant le meilleur temps de la Q1 signé par Leclerc l’an dernier.

Max Verstappen a connu un vendredi plus compliqué. Après s’être rapproché à 0’’043 de Norris en début de séance, il a bloqué ses roues à l’approche du virage 3 et dû couper par l’échappatoire. Le Néerlandais a finalement terminé septième.

Lewis Hamilton a également vécu une séance difficile. Le septuple champion a tapé le mur intérieur au virage 5, endommageant son aileron avant et un pneu. Contraint de rentrer pour réparations, il n’a pu faire mieux que 13e, à plus d’une seconde de son coéquipier Leclerc.

Alex Albon a en revanche brillé au volant de la Williams, cinquième malgré un rétroviseur gauche qui s’est détaché dès le début. Yuki Tsunoda s’est intercalé en sixième position, devant Verstappen, tandis que Sainz a terminé neuvième.

Les Racing Bulls ont complété le top 10 avec Liam Lawson et Isack Hadjar, le Français concédant plus d’1’’2 à la McLaren de tête. Plus loin, les Alpine ont fermé la marche, Franco Colapinto et Pierre Gasly étant en retrait, ce dernier à 2’’7 de Norris.

McLaren confirme ainsi sa bonne dynamique avec Norris solide leader et Piastri dans le coup malgré des soucis techniques. Mais l’histoire rappelle qu’à Bakou, la domination du vendredi n’a jamais mené à la victoire : lors des huit dernières éditions, aucun pilote en tête des EL1 n’a converti l’essai en course.

Le classement des EL1

GP d’Azerbaïdjan : Classement et résultats des Essais Libres 1

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Azerbaïdjan 2025 à Bakou !

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Azerbaïdjan

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:42.704 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:43.014 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:43.256 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:43.257 S
5
 
Alexander ALBON
Williams 1:43.563 S
6
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:43.738 S
7
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:43.790 S
8
 
Carlos SAINZ
Williams 1:43.859 S
9
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:43.903 S
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:43.975 S
11
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:43.985 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:43.986 S
13
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:44.087 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:44.087 S
15
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:44.139 S
16
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:44.151 S
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:44.329 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:44.439 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:45.299 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:45.418 S

Charles Leclerc croit aux chances de victoire de Ferrari à Bakou

Charles Leclerc veut croire à une surprise ce week-end au Grand Prix d’Azerbaïdjan. Le pilote monégasque estime que Ferrari peut viser la victoire sur le tracé urbain de Bakou, où il s’est montré redoutable en qualifications depuis plusieurs saisons.

Depuis 2021, Leclerc est invaincu en pole position sur le circuit de 6,003 km, avec quatre départs consécutifs en tête de la grille. Pourtant, il n’a jamais converti cet avantage en victoire, la course se révélant plus compliquée pour la Scuderia, notamment en termes de rythme.

Cette année encore, McLaren apparaît comme le grand favori, tandis que Red Bull arrive à Bakou avec des certitudes après la victoire de Max Verstappen à Monza. Ferrari, de son côté, n’a pas semblé en mesure de se battre pour la victoire lors de la majeure partie de la saison.

Malgré tout, Leclerc refuse d’écarter totalement ses chances. « J’ai toujours ce sentiment », a-t-il confié aux médias. « Il repose principalement sur mes nombreuses années ici, où la plupart du temps nous n’étions pas les favoris sur le papier, et où nous avons finalement décroché la pole position. »

Même si la victoire s’annonce difficile, Leclerc considère Bakou comme l’un des rares circuits où Ferrari peut encore espérer briller en 2025. Son défi reste désormais de convertir la vitesse sur un tour en un résultat solide sur la durée de course.

« Mais cela ne signifie pas que nous pouvons gagner le dimanche. Encore une fois, la pole position vous place dans la meilleure position possible pour commencer la course. Mais cela ne signifie pas nécessairement que nous aurons le rythme de course, et c’est ce qui nous a manqué ces dernières années. Je n’ai pas beaucoup d’espoir que cette année soit très différente. Je pense que McLaren sera l’équipe la plus forte avec Red Bull, car je pense qu’à Monza, ils ont définitivement trouvé quelque chose qui semble très bien fonctionner. »

« Donc oui, ça ne va pas être facile, mais parmi les endroits où je pense que nous avons un peu plus de chances, je reste convaincu que Bakou en fait partie. »

Hadjar titulaire chez Red Bull en 2026 ?  Marko entretient le suspense

Helmut Marko, conseiller sportif de Red Bull, a confirmé la signature d’Isack Hadjar pour 2026. Le Franco-Algérien rejoint ainsi Max Verstappen, déjà engagé avec l’écurie jusqu’à la fin de la saison 2028 grâce à son contrat longue durée.

Marko a précisé qu’Hadjar disposera d’un siège garanti dans la famille Red Bull l’an prochain, sans toutefois confirmer s’il s’agira du rôle convoité de coéquipier de Verstappen. Le pilote de 19 ans a marqué les esprits lors de sa première saison en F1 au sein de Racing Bulls, au point d’être pressenti pour une promotion immédiate, alors que la discipline s’apprête à inaugurer sa nouvelle réglementation moteur.

L’identité du futur partenaire du quadruple champion du monde n’a pas encore été arrêtée. Chez Red Bull comme chez Racing Bulls, la hiérarchie demeure incertaine. Quatre pilotes se disputent trois places : Hadjar, Yuki Tsunoda, Liam Lawson et Arvid Lindblad, membre du programme junior en Formule 2.

Selon Marko, la décision finale concernant l’attribution des sièges n’interviendra pas avant fin octobre, voire plus tard, laissant planer le doute sur la composition définitive des deux équipes.

« Nous voulons délibérément attendre la fin du mois d’octobre, voire plus, pour pouvoir faire toutes les comparaisons », a déclaré Marko au Kleine Zeitung. « La seule chose qui est certaine, c’est que Verstappen et Hadjar ont des contrats. Mais où et dans quelle position, cela reste encore à déterminer. »

Laura Villars devient la première femme candidate à la présidence de la FIA

La pilote automobile suisse Laura Villars est entrée dans l’histoire en devenant la première femme à se porter candidate à la présidence de la FIA. À 28 ans, elle rejoint le président sortant Mohammed Ben Sulayem et l’ancien commissaire de F1 Tim Mayer dans la course à l’élection prévue en décembre 2025 à Tachkent, en Ouzbékistan.

Née en août 1997, Villars possède une solide expérience en Formule 3 et Formule 4. Elle participe actuellement à la Ligier European Series, une compétition pour prototypes.

En annonçant sa candidature, elle a déclaré :

« La FIA doit redevenir la fédération des clubs et des titulaires de licence. Mon ambition est une gouvernance plus démocratique, plus transparente, plus responsable et ouverte aux femmes et aux nouvelles générations. »

Un programme en cinq points

1. Renforcer le programme « Women in Motorsport » : initiatives comme Girls on Track, mentorat, et création d’une académie des jeunes leaders de la FIA.
2. Soutenir les clubs grâce à des consultations régulières et une gouvernance participative.
3. Améliorer la transparence dans la gestion financière et la prise de décision.
4. Introduire un label « FIA Eco-Performance » pour récompenser les meilleures initiatives en matière de durabilité.
5. Positionner la FIA comme référence mondiale en mobilité durable et sécurité routière.

Avec sa candidature, Laura Villars veut incarner un changement de génération et de culture, misant sur la diversité et l’innovation pour façonner l’avenir du sport automobile.

Veux-tu que je prépare aussi un comparatif rapide des trois candidats à la présidence FIA 2025 (Villars vs Ben Sulayem vs Mayer) pour donner une vision d’ensemble aux lecteurs ?