Charles Leclerc a reconnu qu’après une année entière au sein de l’écurie Ferrari il a appris à être un peu plus patient qu’auparavant.

Le jeune pilote monégasque a rejoint la Scuderia Ferrari en 2019 aux côtés de Sebastian Vettel pour sa seconde année en Formule 1.

Charles Leclerc admet qu’il a beaucoup appris au cours de cette première saison passée à Maranello, notamment grâce à son coéquipier quadruple champion du monde de F1, malgré des relations un peu tendues en fin de saison.

« J’ai appris à faire preuve de patience, je pense qu’il m’était difficile d’être patient dans le passé et c’est une chose importante. » explique Charles Leclerc.

« Avec Ferrari, j’ai réussi à apprendre cela. Vous devez aussi apprendre des meilleurs comme Seb [Vettel] et l’équipe. Tout prend un peu plus de temps et vous devez être un peu moins impatient. »

« Ça fait du bien d’être un pilote Ferrari, et même si une année s’est déjà écoulée, à chaque fois que je porte la combinaison rouge, c’est un moment très spécial. »

« J’ai aussi commis quelques erreurs, mais j’ai pu apprendre de cela et ça de moi la personne que je suis maintenant. »

Charles Leclerc a déjà signé une prolongation de contrat avec Ferrari et est engagé avec l’écurie italienne au moins jusqu’en 2024.

Lando Norris a déclaré que réduire son salaire volontairement a été la meilleure chose à faire pour le bien de son équipe en cette période de crise.

Cette semaine, les deux pilotes McLaren ont confirmé avoir réduit leur salaire afin d’aider l’équipe à surmonter la crise sanitaire, mais aussi économique qui a débuté au mois de mars.

En parallèle, McLaren a également pris des mesures pour placer une partie de son personnel en chômage partiel afin de réduire au maximum les coûts et préserver les emplois.

Pour Lando Norris, la décision de réduire son salaire était la meilleure chose à faire pour le bien de son équipe : « C’est la meilleure chose pour nous tous – y compris moi-même – pour le moment, afin de nous assurer que tout le monde puisse continuer son travail lorsque nous pourrons reprendre le travail. » a déclaré Lando Norris à Sky Sports.

« C’est un moment triste pour les pilotes, le personnel et tout le monde en Formule 1. Tant de personnes travaillent si dur pendant tant d’années et pendant l’hiver pour construire une voiture et vous arrivez finalement au point où tout est suspendu. »

« Nous ne pourrons peut-être pas faire grand chose cette année, et peut-être que nous ne ferons pas certaines courses. Voir tout le monde rester à la maison alors que nous aimons travailler sur la voiture, signer des temps au tour et essayer de gagner des courses, est un moment triste pour tout le monde. »

« Mais c’est finalement la meilleure chose à faire pour notre équipe, afin de nous assurer que lorsque tout le monde retournera au travail, tout le monde pourra revenir normalement au lieu de changer des choses. »

L’Italien Antonio Giovinazzi admet qu’il a été largement inspiré par les méthodes de travail de Sebastian Vettel.

Pilote de réserve de la Scuderia Ferrari, de Sauber et de l’équipe Haas en 2017, Antonio Giovinazzi a eu l’occasion de travailler aux côtés des plus grands pilotes de la grille.

Désormais pilote titulaire de l’écurie Alfa Romeo depuis 2019, l’Italien âgé de 26 ans est revenu sur sa relation avec trois pilotes liés à Ferrari qu’il a pu croiser ou avec qui il travaille encore [c’est le cas pour Kimi Raikkonen].

« Raikkonen ? Oui, c’est Iceman, mais c’est aussi un gars très sympa avec une grande expérience, un coéquipier idéal pour moi. » explique Antonio Giovinazzi à La Gazzetta Dello Sport.

« Vettel ? Lorsque j’étais pilote d’essais chez Ferrari, j’ai été frappé par son implication. C’était le premier pilote arrivé et le dernier à partir, cela a inspiré ma façon de travailler. »

« Leclerc ? Nous avons eu des chemins différents, donc, je ne le connais pas bien, mais c’est un talent incroyable. »

Pourquoi une abeille sur le casque ?

Lors de son entretien accordé à La Gazzetta, Giovinazzi a expliqué pourquoi une abeille figurait sur son casque pour la saison 2020 : « L’abeille est petite, mais elle a beaucoup de courage. »

« De plus, j’ai toujours piloté des voitures jaunes avant d’arriver en F1 dans les catégories inférieures. J’ai remarqué qu’à chaque fois que je gagnais, je voyais une abeille posée sur ma voiture avant la course, et donc… »

Max Verstappen pense que son équipe aura toutes ses chances de décrocher le titre en 2020 une fois que la saison aura débuté.

Classé troisième au championnat des pilotes en 2019, le Hollandais Max Verstappen a été le meilleur derrière les deux pilotes Mercedes, devançant les deux pilotes de la Scuderia Ferrari.

Pour cette nouvelle saison, Verstappen espère évidemment pouvoir se battre pour le championnat du monde, et le pilote Red Bull se dit assez optimiste, surtout après une première année de collaboration réussie avec le motoriste Honda.

« Je suis encore jeune, mais quand j’ai commencé, j’étais encore plus jeune. Je n’avais pas beaucoup d’expérience à l’époque et je suis depuis sur une courbe d’apprentissage naturelle. » explique le pilote Red Bull Racing, cité par le Dailymail.

« Vous apprenez de vos erreurs, donc, vous avez de bonnes courses et je suis très satisfait du résultat pour l’instant. »

« Si l’on regarde d’une façon générale la saison [2019], nous n’avons pas commis beaucoup d’erreurs. Nous essayons toujours de maximiser le résultat quand nous ne sommes pas en mesure de nous battre pour le championnat. »

« Nous sommes montés sur des podiums, nous avons fait de bons arrêts au stand, nous avons pris les bonnes décisions, ce qui en fait la meilleure saison de toutes celles que j’ai eues. »

« Ils [Red Bull] l’ont déjà fait dans le passé et je crois vraiment que l’équipe peut revenir à ce statut. »

« Et puis, notre partenariat avec Honda…nous venons juste de passer une année [ensemble], mais je pense que cela ne fera que s’améliorer. »

L’équipe Racing Point envisage de mettre en place une série de mesures visant à réduire les coûts de son écurie.

Jusqu’à présent, seule l’équipe McLaren a mis en place des mesures fortes telles que le chômage partiel pour une grande partie de son personnel ou encore une réduction de salaire de ses deux pilotes, afin de faire face à la crise économique sans précédent que connaissent toutes les entreprises dans le monde.

Mais ce jeudi, l’équipe Racing Point a indiqué qu’elle envisageait elle aussi de mettre en place une série de mesures pour réduire les coûts de fonctionnement de sa structure au cours des prochaines semaines.

« En ce qui concerne le chômage partiel, Racing Point est en train d’évaluer une série de mesures afin de réduire les coûts au cours de cette situation sans précédent. » explique un porte parole.

« A ce stade, nous n’excluons absolument rien, car il y a tellement d’incertitude quant à la reprise des courses. »

Rappelons que l’équipe Racing Point deviendra dès l’an prochain l’équipe d’usine du constructeur britannique Aston Martin. Le milliardaire Lawrence Stroll deviendra le 20 avril prochain président exécutif d’Aston Martin Lagonda, après avoir injecté dans la société une grosse somme d’argent via un consortium d’actionnaires.

Le champion du monde 1997 Jacques Villeneuve pense que la Formule 1 devrait tirer un trait sur le championnat 2020.

A l’heure actuelle, personne n’est capable de dire quand et où débutera la saison 2020 de Formule 1, ni même si elle débutera réellement un jour.

Pour Jacques Villeneuve, la saison ne débutera pas avant au moins le mois de septembre, ce qui pourrait laisser le temps à la F1 de réfléchir sur la mise en place d’un scénario différent cette année, comme par exemple l’organisation d’une saison hors championnat.

« On ne sait pas quand ça va reprendre, on ne sait pas quand le sport en général va reprendre, quand la vie quotidienne va reprendre et ni comment, donc, ça peut être très perturbant. » explique Jacques Villeneuve au micro de Canal+.

« Je ne vois pas comment ça pourrait repartir, parce que, même si le monde s’ouvre et que l’on pourrait avoir un événement, il faut du temps pour préparer cet événement et c’est ce temps là qui va manquer. »

« Il faudra de toute façon attendre au moins un mois après la ré-ouverture [l’annonce du début de la saison]. Donc, les premiers Grands Prix du calendrier devraient être ceux de septembre. »

« Après, j’imagine que les différentes organisations et les propriétaires de la Formule 1 vont vouloir essayer d’en mettre le plus possible pour arriver à respecter le contrat minimum, ce qui serait une erreur. »

« Il ne faut pas se gaver non plus, ce serait dommage de commencer à remplir le mois d’août avec des Grands Prix et puis après, dès que septembre arrive, faire Grand Prix après Grand Prix jusqu’à noël ou même jusqu’en janvier [2021], juste parce qu’il faut absolument à tous les coûts, quelque soit le coût, arriver à avoir un championnat, donc, non. »

« Il faudrait peut-être avoir l’intelligence de dire ‘il n’y aura pas de championnat’, on fera des courses, et chaque course sera un événement comme Indianapolis, comme les 24H du Mans, que chaque Grand Prix devienne un grand chelem, plutôt qu’un championnat qui serait qu’à moitié. »

Fred Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo Racing, estime que la FIA et la FOM gèrent relativement bien la crise que traverse le sport actuellement.

Le manager français souligne à quel point la FIA, la FOM et les équipes ont réussi rapidement à accorder leurs violons pour reporter des courses, reporter l’introduction des nouvelles règles en 2022 ou encore laisser carte blanche à la FIA pour la refonte du calendrier 2020.

« Honnêtement, je trouve qu’au travers de cette crise qui est un drame absolu pour les gens, pour l’économie, pour tout le monde, cela crée aussi des solidarités un peu différentes. » explique Vasseur à Ouest France.

« Nous, en F1, on arrive à s’entendre après s’être écharpés pendant des années sur la conception des règlements techniques, par exemple. »

« La FIA a eu un message très fort depuis quelque temps, en comprenant très bien que la crise économique que l’on traverse et que l’on va traverser va être très dure et qu’à partir de là, on doit au maximum anticiper nos positions, et adapter ce que va être notre sport à ce que va être le monde dans les prochaines semaines, les prochains mois. »

« Les décisions de réduction des coûts des reports de nouvelles réglementations, de geler certaines pièces, tout ça va forcément dans le bon sens. »

« Et je pense que la FIA et la FOM ont eu raison de prendre très tôt le taureau par les cornes. Si on n’envoie pas un message fort dès le départ, on subit tout le temps. Et il ne faut pas subir. »

L’agence de notation financière Moody’s estime que la F1 pourrait supporter financièrement le coût d’une annulation totale de la saison 2020.

En raison de l’épidémie de Covid-19, la Formule 1 s’est vue dans l’obligation de reporter les huit premières manches de la saison 2020.

Les instances travaillent actuellement pour essayer d’élaborer un nouveau calendrier 2020 en veillant à recaser les courses déjà reportées, mais l’évolution de la pandémie de Covid-19 étant extrêmement fluide, le calendrier devrait être largement réduit.

Le PDG de la F1, Chase Carey, a annoncé qu’il souhaitait mettre en place un calendrier comportant entre 15 et 18 courses, mais la réalité est que personne à l’heure actuelle ne peut encore faire de plans tant les inconnues sont nombreuses.

L’autre éventualité envisagée par les experts serait d’annuler purement et simplement la saison 2020, une solution qui pourrait être supportée financièrement par la catégorie reine du sport automobile selon Moody’s, alors que l’agence de notation a récemment dégradé les perspectives de la F1 de « positives » à « négatives ».

« Les perspectives négatives reflètent les niveaux élevés d’incertitude au cours de la saison 2020 et les attentes de Moody’s concernant un effet de levier accru et une liquidité affaiblie en 2020. » indique Moody’s

« Il en résulte des risques que la société ne soit pas en mesure de ramener son effet de levier ajusté en dessous de 7x dans un délai d’environ un à deux ans après la crise du coronavirus. »

« Mais la Formule 1 dispose de liquidités solides et d’une base de coûts flexibles pour pouvoir surmonter une saison 2020 très réduite, ainsi que dans le cas d’une annulation totale. »

« Au 31 décembre 2019, la Formule 1 disposait d’une liquidité importante, d’environ 825 millions d’euros, incluant une trésorerie de 360 millions d’euros et 450 millions d’euros fixes pour des crédits rotatifs. »

« Moody’s s’attend à ce que cela soit suffisant pour supporter les pertes de trésorerie liées aux remboursements possibles des avances des promoteurs, sponsors, diffuseurs TV, autres frais généraux et intérêts en cas d’annulation de la saison 2020. »

Nico Rosberg estime qu’un calendrier plus court pourrait favoriser Max Verstappen dans le combat pour le titre cette année en F1.

Le champion du monde de F1 2016 pense qu’un calendrier 2020 raccourci en raison de l’épidémie de coronavirus pourrait créer des surprises et favoriser certains pilotes comme Max Verstappen par exemple.

« Cela va augmenter les chances qu’il y ait un champion surprise s’il y a moins de courses car, bien-sûr, la chance va jouer un rôle plus important. » explique Nico Rosberg à Sky Sports.

« J’ai toujours pensé que Red Bull Racing et Max Verstappen allaient être dans le combat cette année et qu’ils allaient vraiment pouvoir énerver Mercedes de façon considérable et être des rivaux coriaces. »

« Donc, je pense que s’il y avait une saison plus courte, peut-être que leurs options seraient encore plus grandes. »

L’Allemand estime que la Formule 1 va devoir faire preuve de créativité et de flexibilité dans l’élaboration de son nouveau calendrier 2020. L’ancien pilote Mercedes espère que Liberty Media optera pour des options pouvant offrir le plus de spectacle aux fans.

« C’est quelque chose de complétement différent, parce que vous avez prévu une saison d’une certaine manière, et tout à coup, vous pouvez avoir deux courses par week-end. Cela changerait tout, même la façon dont vous devez utiliser vos moteurs…tout sera différent. »

« C’est très compliqué et il va falloir un accord unanime entre toutes les équipes pour faire de si gros changements. Mais ce sera certainement possible, parce que tout le monde est ouvert aux idées et tout le monde veut offrir aux fans une excellente saison. »

« Je pense que nous allons pouvoir les voir se rassembler et trouver une idée inhabituelle pour créer un grand spectacle malgré tout. » conclut le champion du monde 2016.

Le pilote McLaren Lando Norris a tenu sa parole en se rasant les cheveux ce jeudi soir au cours d’un live diffusé sur sa chaîne Twitch.

Le jeune britannique Lando Norris a fait la promesse de se raser la tête après avoir recueilli plus de 10 000 $ dans le cadre d’un événement en ligne organisé le week-end dernier sur sa chaîne Twitch.

L’objectif a été largement atteint pour Lando Norris puisque le compteur affichait près de 12 000 $ à la fin du live, obligeant le Britannique à tenir sa promesse.

« Merci à tous mes téléspectateurs d’avoir collecté plus de 12 000 $ d’ici la fin de la soirée pour #TwitchStreamAid et la lutte contre le Covid-19. Je dois cependant me couper tous les cheveux maintenant. » avait déclaré Norris dimanche dernier.

Le pilote McLaren s’est donc exécuté ce jeudi soir en direct devant des milliers de fans et n’a pas hésité à raser sa « tignasse », alors que le surnom de « Baldo Norris » lui a déjà été attribué par tous ses fans.

Lando Norris se rase la tête

Il l’a dit, il le fait. Lando Norris se rase la tête ??? https://t.co/BSjUDuIO7r

— F1ONLY.fr (@f1_fr) April 2, 2020

Le président de la FIA Jean Todt a souligné à quel point la crise sanitaire actuelle que connait le monde va rendre très difficile la mise en place d’un calendrier en sport automobile.

Avec déjà huit courses reportées en Formule 1, la saison 2020 devrait officiellement débuter au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve le 14 juin, mais comme le rappelle le président de la FIA dans une lettre adressée aux différents membres des clubs de la FIA, il y a encore beaucoup trop d’inconnues pour valider un calendrier officiel et définitif.

« Nous vivons aujourd’hui une crise sans précédent aux conséquences ressenties aux quatre coins du monde. Hier en Asie, aujourd’hui aux quatre coins de la planète, elle suscite appréhension et inquiétude. » explique Jean Todt.

« Elle nous oblige à nous interroger non seulement sur nos activités de sport automobile, de mobilité, de tourisme mais aussi sur l’évolution de nos sociétés modernes. »

« Le Covid-19 est en train de provoquer un bouleversement sans pareil du monde tel que nous le connaissons. Des priorités vont changer. »

« Economies à l’arrêt, villes silencieuses, cette pandémie remet en cause des certitudes que nous croyions toutes-puissantes. La crise n’est plus seulement sanitaire mais financière, sociale, politique, humaine. »

« De notre côté, notre souhait est d’arriver à reprogrammer un maximum de courses d’ici la fin de l’année mais trop d’inconnues persistent encore pour faire déjà des annonces et la sécurité de nos Clubs, de nos équipes comme du public, est la priorité. »

« En F1, le Conseil Mondial du Sport Automobile a décidé de remplacer la pause d’août par une printanière d’au moins trois semaines, qui est déjà en cours, et le report de la mise en œuvre du nouveau règlement de la F1 de 2021 à 2022. »

« Nous surmonterons cette crise et relèverons ensemble, j’en suis sûr, les défis de demain. Préservons au mieux ce qui nous lie tous aujourd’hui, au sein du Sport automobile comme de la Mobilité, à savoir nos valeurs d’endurance, de résilience, de recherche d’excellence, de courage et de solidarité. »

« Et, pour que cette épreuve ne soit pas vaine, tirons aussi ses enseignements : autorisons-nous à penser autrement, à agir différemment. Imaginons une autre façon d’atteindre des résultats, en matière de sécurité routière par exemple ou encore de pérennité financière de nos championnats face à la réduction probable des budgets post Covid-19. »

Le champion du monde 2009 Jenson Button a rassemblé son « top 6 » des meilleurs pilotes qu’il a pu affronter en F1 dans sa carrière.

Le pilote britannique, qui a couru en Formule 1 de 2000 à 2016, a nommé les six pilotes contre lesquels il a rencontré le plus de difficultés au cours de sa carrière.

« La meilleure façon de juger est d’avoir couru contre eux. Parce qu’il est toujours difficile de comparer quelqu’un comme Fangio avec quelqu’un comme Hamilton. Il y a un tel écart dans le temps que c’est presque un sport différent. » explique Jenson Button.

« Hamilton et Alonso étaient mes coéquipiers et ce sont tous deux d’immenses talents, bien que chacun possède ses propres particularités. »

« Je mettrais également Vettel. Seb se bat maintenant contre un coéquipier très compétitif, et je suis sûr que cela fera de lui un pilote encore meilleur. »

« Les deux autres sont en rapport avec mes débuts en Formule 1. Mika Hakkinen et bien-sûr le grand Michael Schumacher. »

Pour terminer, Jenson Button n’oublie pas de citer le jeune Max Verstappen, qu’il considère comme le meilleur jeune de sa génération.

« Je n’ai pas couru contre lui durant de nombreuses années, mais j’ai vu ses performances dans des conditions difficiles comme au Brésil en 2016. C’est incroyable ce qu’il peut faire avec une voiture. »

McLaren, en collaboration avec le personnel médical de l’Université de Southampton et d’autres sociétés, ont mis au point du matériel de protection pour les soignants.

Dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, les ingénieurs et le personnel médical de l’Université de Southampton ont mis au point un casque de protection pour le personnel soignant équipé d’un respirateur autonome.

Si les tests réussissent, ils espèrent que cet équipement permettra au personnel soignant de pouvoir travailler en toute sécurité auprès des malades infectés par le Covid-19.

Les masques chirurgicaux et FFP2 et  FFP3 jetables actuellement utilisés dans les hôpitaux sont constamment en forte demande et ne sont pas disponibles dans certains contextes. C’est pour cela que cet système de protection a été mis au point.

Le prototype consiste en une capuche en tissu qui recouvre la tête du porteur, intégrée à une visière en plastique pour protéger son visage. Une petite unité portable délivre de l’air propre à travers un filtre HEPA au porteur à partir d’un ventilateur alimenté par batterie monté sur une ceinture.

Le prototype utilise des composants standard et a reçu des commentaires positifs des médecins, des infirmières et des patients lors des premières démonstrations à l’hôpital.

Les médecins et les infirmières testeront les prototypes dans les services cette semaine au cours de leur travail quotidien, afin de fournir un retour d’informations sur le confort et la convivialité.

Si les tests réussissent et que le prototype obtient les certifications de sécurité nécessaires, le concept sera disponible en open source afin qu’il soit disponible pour d’autres fabricants et organisations à travers le monde.

Les ingénieurs de l’équipe étudieront également le développement de prototypes plus simples en utilisant uniquement des composants disponibles dans les pays en développement.

« Nous devons minimiser le risque d’infection pour le personnel médical et les empêcher de tomber malades au plus fort de la pandémie, afin qu’ils puissent soigner les autres. » nous explique Paul Elkington, professeur de médecine respiratoire à l’Université de Southampton.

« L’équipe d’ingénieurs a rapidement développé quelque chose de simple mais efficace. L’air filtré HEPA élimine 99,95% des particules et le masque facial protège des éclaboussures, et nous pensons donc que cela réduira le risque d’infection. »

Bien qu’il existe d’autres respirateurs personnels, ils font également face à une forte demande. Le déploiement réussi de ce produit à grande échelle aiderait à augmenter la quantité d’équipement de protection disponible pour aider à maintenir les travailleurs de la santé en sécurité, en bonne santé et capables de continuer à prendre soin des patients.