Sainz confirme avoir décidé de réduire son salaire pour aider McLaren

Le pilote McLaren Carlos Sainz a confirmé qu’il avait décidé de réduire son salaire pour aider son équipe à surmonter la crise sanitaire.

En raison de l’épidémie de Covid-19 et de son impact sur la Formule 1 et donc sur l’économie des équipes, le pilote McLaren Carlos Sainz a décidé de réduire son salaire pour permettre à son écurie de surmonter cette période difficile.

« En raison de l’impact du Covid-19, le groupe McLaren a adopté des mesures temporaires difficiles concernant son personnel pour, espérons-le, protéger les emplois à long terme. » explique Sainz.

« Je comprends parfaitement ces décisions difficiles et j’ai évidement décidé de réduire mon salaire, car nous sommes tous ensemble. »

Pour faire face à cette crise sans précédent, le groupe McLaren [dont l’écurie de F1 fait partie] a décidé de placer plusieurs de ses employés au chômage partiel, afin de réduire les coûts au maximum.

Le coéquipier de Carlos Sainz, le Britannique Lando Norris, a lui aussi accepté de réduire son salaire pendant cette période si compliquée pour les entreprises du monde entier.

Silverstone n’exclut pas l’idée d’organiser plus d’une course sur son tracé

Le directeur du circuit de Silverstone dit qu’il est prêt à aider la F1 comme il le pourra et n’exclut pas l’idée d’organiser plusieurs courses sur son tracé.

Cette semaine, le tournoi de Wimbledon, organisé entre le 29 juin et le 12 juillet en Angleterre, a été annulé en raison de l’épidémie de coronavirus.

Le Grand Prix F1 de Grande-Bretagne quant à lui est programmé à peine une semaine après Wimbledon, mais pour l’instant, la course est toujours programmée.

Le directeur du tracé britannique explique pourquoi ils ont décidé d’observer un délai supplémentaire par rapport à Wimbledon avant de prendre une décision sur la tenue ou non de leur course.

« Il y a deux raisons. La première est que Silverstone est une manche dans un championnat du monde et nos collègues de la Formule 1 travaillent incroyablement dur pour reconstituer une saison qui commencera beaucoup plus tard [que prévu]. » explique Stuart Pringle, directeur général de Silverstone à Sky Sports.

« Nous prendrons les quatre prochaines semaines pour vérifier si notre date du 19 juillet est appropriée ou non. »

« Il y a eu un certain nombre de reports et une annulation [Monaco] et ils essaient de refaire le calendrier. Nous en sommes un élément et il est important que la Formule 1 ait la chance d’essayer de mettre en place une saison du championnat du monde. »

« Nous pouvons leur donner le temps nécéssaire pour le faire. C’est aussi parce que nous sommes un circuit permanent. »

« Nous ne sommes pas comme un circuit urbain, nous avons une configuration et une infrastructure fixes et nous avons aussi un équipe incroyablement expérimentée, nous savons ce que nous faisons, c’est pour cela que nous pouvons nous permettre le mois d’avril pour prendre une décision qui est suffisante pour la Formule 1. »

L’une des idées évoquée cette semaine serait d’organiser plus d’une course sur des tracés tels que celui de Silverstone, qui se trouve tout proche des bases de sept équipes de la grille.

Interrogé sur cette perspective, le directeur du circuit de Silverstone explique qu’il serait en effet assez simple d’organiser cela sur son tracé : « Tout ce que je peux dire, c’est que nous sommes  prêts à travailler avec la Formule 1 de quelque manière que ce soit. »

« La majorité des équipes sont à un jet de pierre du circuit, donc sur le plan opérationnel, ce serait assez simple. »

« Nous avons des infrastructures fixes, le personnel pourrait rentrer chez eux, dans ce cas là, si c’est une façon d’aider, je serai ravi de le faire. »

2020 sera « une année de transition » en F1 selon Stefano Domenicali

Stefano Domenicali, actuel président de Lamborghini et ancien directeur de la Scuderia Ferrari, est convaincu que la F1 survivra à la crise sanitaire.

L’Italien estime que la catégorie reine du sport automobile a les capacités de survivre à la crise sanitaire et économique qu’elle traverse actuellement, même s’il est bien conscient que 2020 sera une année de transition qui forcera bon nombre de parties prenantes à faire des efforts importants économiquement parlant.

« Pour débuter le championnat, vous avez d’abord besoin de l’autorisation des pays qui doivent faire face à l’urgence en ce moment. » explique Domenicali à Autosprint.

« Ce sera inévitablement une année de transition, au cours de laquelle toutes les parties prenantes, grandes et petites équipes, propriétaires d’écuries, pilotes, organisateurs et diffuseurs TV devront réfléchir et faire de grands sacrifices financiers pour sauver le système. »

« La Formule 1 peut encore être sauvée, même si je pense que la réduction des dépenses et des investissements dans le développement technologique est inévitable et subira un ralentissement fonctionnel. »

Officiellement, la saison 2020 de Formule 1 doit débuter avec le Grand Prix du Canada le 14 juin sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal, mais l’évolution de la situation mondiale évoluant à vitesse grand V, il est à l’heure actuelle impossible de dire avec certitude que Montréal accueillera bien la première manche de l’année.

Les petites équipes de F1 vont faire pression pour baisser le plafond budgétaire

Les plus petites équipes de la grille vont faire pression pour que le plafond budgétaire qui entrera en vigueur en 2021 soit revu à la baisse.

Bien que l’introduction des nouvelles réglementations sportives et techniques ait été décalée à 2022, l’introduction d’un plafond budgétaire fixé à 175 millions de dollars se fera l’an prochain en Formule 1.

Cependant, la crise sanitaire qui touche actuellement la planète est venue changer la donne et les petites équipes de la grille vont désormais se battre et faire pression pour que ce plafond budgétaire soit réduit.

Avec la crise du coronavirus, la santé financière des écuries de la grille a été largement ébranlée et, comme d’habitude, les plus petites structures auront bien du mal à survivre privées de revenus en l’absence de courses.

Dans ce contexte si particulier, toutes les équipes de la grille aborderont lundi prochain [6 avril]  lors d’une vidéoconférence cette question épineuse du plafond budgétaire qui, rappelons-le, a été fixé à 175 millions de dollars par saison pour chaque équipe, alors qu’une hausse sera appliquée automatiquement en fonction de l’inflation.

Ce budget plafonné de 175 millions de dollars ne comprend pas les salaires des pilotes, les salaires des cadres, les coûts des moteurs ou encore les dépenses marketing.

Cela veut donc dire que la plupart des équipes, pour ne pas dire toutes, vont devoir serrer les vis et contrôler au plus prés leur budget, quitte à revoir leur stratégie marketing et à stopper certaines embauches dans certains domaines extra-sportif.

Un budget plafonné à 100 millions ?

Il se murmure que les plus petites équipes de la grille souhaiteraient ramener le plafond budgétaire à 100 millions par saison. Red Bull Racing serait prête à accepter une réduction à 135 millions dans le cas où les nouvelles règles seraient reportées à 2023, alors que Mercedes irait dans le sens de l’équipe de Milton Keynes.

Du côté de la Scuderia Ferrari par contre, on prévient déjà que la réduction du plafond budgétaire à 135 millions  ne changera absolument pas la position des plus petites écuries de la grille.

L’équipe de Maranello propose plutôt la mise en place de véritables mesures d’austérité, telles que l’interdiction de monter de nouvelles pièces sur les monoplaces en week-end de Grand Prix une fois celles-ci passées au contrôle technique obligatoire, ce qui réduirait considérablement les coûts.

Quoi qu’il en soit, les petites équipes profiteront de cette crise sanitaire sans précédent pour essayer de « gratter » un maximum et, même si elles n’obtiennent pas satisfaction avec une baisse drastique de la limite budgétaire, elles espèrent au moins pouvoir trouver un point intermédiaire qui pourrait se révéler salvateur pour elles.

Cinq pilotes de la grille confirmés pour le second Grand Prix virtuel de la F1

Charles Leclerc, Alex Albon, George Russell, Lando Norris et Nicholas Latifi ont tous confirmé leur participation à la seconde manche de F1 Esports organisée ce week-end.

En l’absence de Grands Prix en raison de l’épidémie de coronavirus qui a paralysé la planète, la Formule 1 a mis en place des courses Esports pour faire patienter les fans avant le début officiel de la saison 2020.

Après une course inaugurale sur le circuit de Bahreïn, la seconde manche sera disputée sur le tracé urbain de l’Albert Park de Melbourne et cinq pilotes de la grille actuelle ont déjà confirmé leur participation [Leclerc, Albon, Russell, Norris et Latifi].

Le départ de la course sera donné ce dimanche 5 avril à 21h00 (heure de Paris) et pourra être suivie en direct sur les chaînes Youtube, Twitch et Facebook de la Formule 1. Notez que la course sera également diffusée sur Sky Sports UK.

Comme pour la première manche à Bahreïn, les pilotes prendront le départ de la course de 28 tours après une séance de qualifications qui déterminera leur position sur la grille de départ.

Les performances des monoplaces seront égales, les dégâts seront réduits au minimum et les moins expérimentés auront la possibilité de connecter l’anti-patinage et l’ABS.

Steiner : « Changer notre duo de pilotes aurait été trop risqué »

Le team principal de l’équipe Haas explique pourquoi il n’a pas souhaité changer son duo de pilotes en 2020.

Chez Haas, le duo de pilotes composé de Kevin Magnussen et Romain Grosjean est resté inchangé en 2020 et ce, malgré les différents qu’ont pu avoir les deux coéquipiers en piste l’an dernier.

En 2019, Romain Grosjean et Kevin Magnussen se sont percutés à plusieurs reprises en piste, notamment au Grand Prix de Grande-Bretagne dès les premiers tours de course, ce qui a forcé les deux hommes à abandonner.

Outre ces problèmes de cohabitation, l’équipe Haas a également été confrontée à des soucis avec sa monoplace qui était clairement ratée l’an dernier, ce qui a certainement forcé les deux pilotes à en faire un peu trop à certains moments de la saison.

Lorsqu’on demande à Guenther Steiner pourquoi il a décidé de conserver son duo de pilotes pour cette nouvelle saison, l’ingénieur italien explique que l’arrivée d’un nouveau pilote dans l’équipe aurait été trop risquée.

« Nous formions une bonne équipe avec les garçons dans le passé et nous devons faire en sorte de reprendre le bon chemin. » explique Steiner à AMUS.

« Nous connaissons leurs forces et leurs faiblesses, et les pilotes n’étaient absolument pas à blâmer pour nos performances en 2019. »

« Le fait qu’ils se soient percutés n’a certainement pas aidé, mais ce n’était pas notre seul problème. Il faut aussi le voir d’un autre point de vue : c’est arrivé parce qu’ils voulaient tout donner pour leur équipe. »

« Prendre un nouveau pilote aurait pu provoquer d’autres problèmes, parce qu’il aurait peut-être voulu faire les choses différemment. »

« Nous devons retrouver notre chemin de la fin 2018, mais nous faisons les choses différemment [avec un nouveau pilote], nous devrons ouvrir de nouveaux chantiers. »

« Cela pourrait donc augmenter les risques et la dernière chose dont nous avons besoin en ce moment est d’augmenter les risques. »

Theissen : « Nous verrons les conséquences de la crise dans plusieurs mois »

Mario Theissen, l’ancien directeur de l’équipe BMW en F1, estime qu’il faudra encore attendre plusieurs mois avant de constater quel impact aura eu la crise sanitaire sur la F1.

La Formule 1, et le monde en général, connaissent une crise sanitaire sans précédent avec plus de la moitié de l’humanité confinée depuis plusieurs jours.

Cette situation aura bien évidemment des conséquences économiques désastreuses dans plusieurs secteurs d’activité et la Formule 1 ne sera certainement pas épargnée.

On pense surtout aux plus petites équipes de la grille comme Haas ou Williams, qui pourraient bien être les premières à subir de plein fouet les conséquences de cette crise, mais les équipes de grands constructeurs automobile comme Mercedes, Ferrari ou McLaren seront elles aussi impactées, c’est une quasi certitude.

Selon Mario Theissen, l’ancien directeur de l’équipe BMW en F1, il est encore un peu trop tôt pour constater les dommages causés par cette crise à la catégorie reine du sport automobile et il faudra certainement plusieurs mois avant d’y voir un peu plus clair.

« Nous devons simplement attendre et voir comment la situation évolue. Je pense qu’il est encore un peu trop tôt pour évaluer les conséquences de cette crise. » explique Mario Theissen.

« Nous devons également faire face à des choses complétement nouvelles. L’impact qu’aura ce virus devra être évalué au cours des six prochains mois, mais il est clair que beaucoup de choses pourraient se produire. »

Wimbledon annulé, le GP de Grande-Bretagne en sursis

Le All England Club (AELTC) et le comité de gestion des championnats ont annoncé ce mercredi l’annulation de l’édition 2020 de Wimbledon.

En raison de l’épidémie de Covid-19, le prestigieux tournoi sur gazon britannique n’aura pas lieu cette année, alors qu’il devait se tenir du 29 juin au 12 juillet.

Après le Festival de vitesse de Goodwood, c’est le second grand événement qui est annulé en raison de la crise sanitaire depuis la semaine dernière en Angleterre, ce qui nous laisse penser que le Grand Prix de Grande-Bretagne est en sursis.

Le directeur du circuit de Silverstone a déclaré que la décision de savoir si le Grand Prix de Grande-Bretagne pouvait se tenir comme prévu le 19 juillet devrait être prise au moins 12 semaines à l’avance, soit à la fin du mois d’avril.

« Cette décision ne dépend pas que de nous. Nous ne ferons rien sans l’accord de la Formule 1 et ses défis liés à la modification d’un calendrier international. » a expliqué Stuart Pringle, le directeur du circuit de Silverstone.

« Nous essayons de trouver la bonne réponse, mais douze semaines est la date limite pour préparer les choses. »

Rappelons que la semaine dernière l’Automobile Club du Royaume-Uni a également pris la décision d’annuler toutes les compétitions mécaniques jusqu’au 30 juin minimum.

Avec l’annulation du tournoi de Wimbledon, qui devait se terminer à peine une semaine avant le Grand Prix F1 de Grande-Bretagne, le report ou l’annulation de la course semble de plus en plus probable.

Daniel Ricciardo pense que la saison 2020 de la F1 débutera en juillet

Daniel Ricciardo pense que la saison 2020 de F1 ne débutera pas avant au moins le mois de juillet.

Après le report des huit premières courses de l’année en raison de l’épidémie de coronavirus, la date de début de la saison 2020 n’est toujours pas connue, mais du côté de chez Renault on ne s’attend pas à prendre la piste avant le mois de juillet.

Officiellement, la saison devrait débuter à Montréal le 14 juin, cependant, Daniel Ricciardo pense que le Grand Prix du Canada et celui de France [le 28 juin] seront à leur tour reportés.

« J’ai gardé le contact avec l’équipe et nous essayons juste de savoir ce qui se passe. » explique le pilote Renault à TalkSport.

« Nous prévoyons qu’en juillet nous pourrons peut-être débuter la saison, mais qui le sait vraiment ? Ce que je peux voir, c’est que dans la plupart des endroits, ils ont pris les mesures nécessaires, avec des interdictions pour que les gens ne quittent pas leur domicile et je pense que tôt ou tard nous verrons les résultats. »

Interrogé pour savoir avec quel Grand Prix il souhaiterait débuter la saison 2020, le pilote australien admet que le tracé de Montréal fait partie de ses favoris, même s’il s’attend à ce qu’il soit reporté à son tour.

« Evidemment, j’aurais aimé que la saison débute à la maison [en Australie], mais de ce que je sais pour l’instant, Montréal n’a pas encore été annulé et c’est le prochain sur la liste. »

« J’adore Montréal en tant que ville et circuit, c’est l’un de mes Grands Prix préférés, donc, si nous pouvions débuter là-bas, ce serait bien. »

Pour rappel, le premier Grand Prix programmé au mois de juillet est celui d’Autriche sur le tracé de Spielberg [le 5 juillet].

Steiner évoque l’idée de disputer les tests hivernaux sur deux tracés différents

Le patron de l’équipe Haas ne serait pas contre le fait de pouvoir réaliser les essais de prè-saison sur deux circuits différents.

Guenther Steiner met le doigt sur un problème qui est peu évoqué en Formule 1, mais qui est d’une importance capitale : la catégorie reine du sport automobile n’effectue ses tests de pré-saison que sur un seul circuit.

La Formule 1 se rend sur le tracé de Barcelone depuis quelques années maintenant pour effectuer les essais hivernaux non seulement pour le climat de l’Espagne plutôt favorable au mois de février, mais aussi parce que le tracé espagnol se situe non loin des bases de chaque équipe.

D’autre part, le circuit de Catalunya est considéré par les équipes comme l’un des tracés les plus complets du calendrier avec trois secteurs bien différents et qui offrent une variété de défis que pourront éventuellement retrouver les pilotes tout au long de la saison sur d’autres circuits du calendrier.

Mais pour le team principal de l’équipe Haas, l’idéal serait bien évidemment de pouvoir tester sur au moins deux circuits différents, afin de comparer les différentes données récoltées lors des tests et Steiner prend comme exemple le développement de la VF-19 de l’an dernier, qui était basé uniquement sur les données récoltées à Barcelone.

« Nous aurions dû réagir différemment après la mise à jour de Barcelone [en 2019]. Nous n’étions pas très sûrs, mais nous allons voulu croire à cette mise à jour, même si nous n’aurions pas dû. » explique Steiner à AMUS.

« La voiture s’est montrée rapide à Barcelone, mais seulement là. Nous testons uniquement à Barcelone avant la saison, et ce serait bien peut-être de pouvoir rouler sur un second tracé si nous avions plus de moyens. »

« Ce à quoi nous devons faire très attention c’est qu’être rapide à Barcelone ne signifie pas forcément être rapide sur d’autres pistes. »

« Nous avons déjà eu cette expérience douloureuse l’année dernière et je pense que le manque d’expérience nous a gênés. Nous avons eu tendance à croire que tout allait bien. »

Covid-19 : Toronto annule ses festivals, Montréal pourrait suivre l’exemple

La décision du maire de la ville de Toronto d’annuler tous les festivals jusqu’au 30 juin 2020 pourrait bien marquer le début d’une nouvelle vague d’annulation dans tout le pays.

Le maire de la ville de Toronto, John Tory, a annoncé ce mardi l’annulation de tous les festivals organisés dans sa ville jusqu’au 30 juin 2020, afin de lutter contre la pandémie de Covid-19.

Cette décision, recommandée par les autorités de santé publique, concerne également les conférences et les programmes culturels, alors qu’aucun permis ne sera délivré pour des événements organisés dans les parcs, espaces publics ou encore les musées de la ville.

« Ce n’est pas une décision facile, mais elle est nécéssaire pour sauver des vies. » a déclaré le maire de la ville de Toronto.

Après cette annonce, les yeux sont désormais rivés sur la ville de Montréal, qui doit accueillir au mois de juin [le 14 juin 2020] le Grand Prix du Canada de Formule 1.

Jusqu’à présent, les organisateurs du Grand Prix du Canada se disaient optimistes quant à la tenue de leur course à Montréal, mais la situation évolue de jour en jour et un report ou une annulation de l’épreuve n’est désormais plus écartée.

Outre le Grand Prix de F1, plusieurs festivals sont également programmés à Montréal au mois de juin, mais pour l’heure, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, n’a encore pris aucune décision.

Ce mardi soir, le directeur général de la TOHU, qui s’occupe de l’organisation du festival Montréal complétement cirque, a confié à nos confrères canadiens de La Presse que les festivals Montréalais étudiaient plusieurs scénarios, dont celui de reporter leurs festivals à l’automne, ce qui ne serait pas envisageable pour un Grand Prix de F1.

Officiellement, le Grand Prix du Canada doit accueillir la première manche de la saison 2020 de Formule 1 le 14 juin.

Aston Martin F1 devra « être compétitive dès le départ » en 2021

Lawrence Stroll souhaite que l’équipe Aston Martin soit compétitive dès le départ en 2021.

Le milliardaire Lawrence Stroll deviendra le 20 avril prochain président exécutif d’Aston Martin Lagonda, après avoir injecté dans la société une grosse somme d’argent via un consortium d’actionnaires.

L’an prochain, Aston Martin sera représentée sur la grille de départ des Grands Prix avec sa propre équipe d’usine construite sur la base de l’actuelle écurie Racing Point, qui deviendra Aston Martin F1 en 2021.

« Une marque avec le pedigree et l’histoire d’Aston Martin doit être en compétition au plus haut niveau du sport automobile. Je pense que c’est la chose la plus excitante qui soit arrivée dans la mémoire récente de la Formule 1 et c’est incroyablement excitant pour tous les acteurs du sport, en particulier les fans. » nous explique Lawrence Stroll.

« Je ne peux pas penser à un meilleur nom pour une équipe de Formule 1. Notre stratégie d’investissement place la Formule 1 comme pilier central de la stratégie marketing mondiale, et il est parfaitement logique de renommer Racing Point à cet effet. »

« Aston Martin a concouru avec beaucoup de succès dans diverses catégories de sport automobile tout au long de son histoire, mais nous avons maintenant la possibilité de créer une équipe d’usine en Formule 1. Le projecteur mondial de la Formule 1 est sans pareil et nous tirerons parti de cette portée pour mettre en valeur la Marque Aston Martin sur nos marchés clés. »

Stroll admet que l’équipe aura un peu plus de pression en 2021 en raison de l’héritage d’Aston Martin dans le sport automobile : « Avec le nom Aston Martin il y aura plus de pression et d’attentes. Nous devrons être compétitifs dès le départ. »

« Mais je ne doute pas que l’équipe de Silverstone relèvera le défi et rendra fièrement hommage au nom d’Aston Martin. »

La limite d’utilisation des composants moteur revue à la baisse en 2020

Cette semaine, la FIA a modifié la réglementation concernant l’utilisation des composants moteur dans le cas où la saison 2020 serait réduite de façon significative.

En raison de l’épidémie de coronavirus, la Formule 1 a dû s’adapter à la situation et a déjà reporté huit de ses 22 courses qui composaient le calendrier 2020, alors que deux d’entre-elles ont dores et déjà été annulées [Australie et Monaco].

Dans ce contexte si particulier, la F1 travaille actuellement à l’élaboration d’un calendrier 2020 largement remanié et n’a pas écarté l’idée de devoir à nouveau reporter certaines courses.

Le PDG de la F1, Chase Carey, a déclaré la semaine dernière qu’il espérait pouvoir mettre en place une saison 2020 qui comporterait entre 15 et 18 courses, mais cela pourrait être moins en fonction de l’évolution de la situation.

En parallèle, le conseil mondial du sport automobile a entériné une série de modifications apportées au règlement sportif 2020, dont une qui vise à réduire le nombre de composants moteur disponibles pour les pilotes dans le cas où la saison 2020 se verrait amputée de plusieurs courses.

Il a donc été décidé ce qui suit : « Si onze courses ou moins sont maintenues, les pilotes auront le droit d’utiliser deux moteurs à combustion interne, deux MGU-H, deux turbocompresseurs, 1 batterie, deux MGU-K et un boîtier de contrôle électronique. »

« Si le calendrier comporte entre douze et quatorze courses, chaque pilote pourra utiliser deux moteurs à combustion interne, deux MGU-H, deux turbocompresseurs, deux batteries, deux boîtiers de contrôle électroniques et deux MGU-K. »

Il a également été annoncé que les motoristes devaient se joindre aux équipes pour observer une pause obligatoire de 21 jours avant le début de la saison, ce qui n’était pas le cas auparavant.

Ils construisent le circuit de Monaco sur Minecraft !

Des fans de F1 ont réussi à modéliser le circuit urbain de Monaco dans ses moindres détails sur le jeu vidéo Minecraft.

Le mode créatif du jeu Minecraft n’a quasiment aucune limite et permet aux joueurs de construire à peu près tout et n’importe quoi à l’aide de blocs.

Deux fans de F1 ont donc décidé de se mettre au travail en réalisant le circuit de Monte Carlo dans ses moindres détails et, après 35 heures de travail, le résultat est tout simplement bluffant.

Que ce soit les bâtiments le long du circuit, les yachts amarrés dans le port de Monaco, les passages piétons si caractéristiques du tracé monégasque ou encore les panneaux de sponsors, rien ne manque.

Le circuit de Monaco sur Minecraft

We built a flat Circuit de Monaco in Minecraft! (with stopwatch and lap counter) from r/formula1

Camp Corona : Helmut Marko nie des propos « mal interprétés »

Helmut Marko nie catégoriquement avoir voulu mettre en place un camp d’entrainement pour ses pilotes et dont le but était de les infecter du coronavirus afin qu’ils soient immunisés.

Les commentaires d’Helmut Marko cette semaine auprès de l’ORF ont fait couler beaucoup d’encre et, pas plus tard qu’hier, le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, a affirmé que les propos de l’Autrichien avaient été sortis de leur contexte.

Interrogé par nos confrères d’Auto Bild, Helmut Marko explique que ses propos ont simplement été mal interprétés.

« Bien-sûr que ce n’est pas vrai. Il ne s’agissait pas d’infecter délibérément quelqu’un. » assure Helmut Marko.

« Cela a été mal interprété dans l’interview parce qu’ils l’ont coupé. En Autriche, nous sommes submergés par les médias au sujet du coronavirus. Qu’il s’agit de la télévision, de la radio ou des journaux, tout tourne autour du coronavirus. »

« En tout cas, une chose est certaine : je ne vais pas envoyer volontairement mes enfants à la guerre. Bien-sûr, vous devez être prudent et essayer de maîtriser cette pandémie le plus rapidement possible. »

Helmut Marko a d’ailleurs révélé lors de cet entretien qu’il pensait avoir été infecté du coronavirus au mois de février.

« À la mi-février, j’ai eu un gros rhume avec une forte toux. Cela a duré dix jours, ce qui était inhabituellement long pour moi. Aujourd’hui, je suis presque certain que la cause était le virus. »

« Pendant le vol de retour d’Australie j’ai survécu à l’escale à l’aéroport de Dubaï. Là, des dizaines de milliers de personnes de toutes les nations se sont rassemblées dans un espace confiné. »

« Des gens crachaient, se bousculaient et pouvaient accidentellement vous toucher. Pour moi, c’était le Hotspot ultime du coronavirus où vous auriez pu être infecté sauf si vous étiez déjà résistant. »

« Si c’est le cas, cela montrerait que même les personnes âgées peuvent survivre à cette maladie. Il serait donc important d’avoir moins de panique et de faire face à la pandémie de manière beaucoup plus rationnelle. »

« Même Max Verstappen est terrifié d’être infecté. Bien que, contrairement à moi, il n’appartienne vraiment pas au groupe à risque. »

La F1 rediffuse le GP d’Australie 1986 ce mercredi soir

La Formule 1 rediffusera ce mercredi 1er avril le Grand Prix d’Australie 1986 qui s’est disputé sur le circuit d’Adélaïde.

Ce mercredi soir, la Formule 1 rediffusera l’une des courses les plus passionnantes de l’histoire qui s’est tenue en 1986 sur le tracé urbain d’Adélaïde en Australie.

Dernière course d’une saison 86 comportant seize Grands Prix, Ayrton Senna, Nelson Piquet, Alain Prost et Nigel Mansell arrivent à Adélaïde après avoir mené chacun leur tour le championnat du monde tout au long de la saison.

Nigel Mansell arrive en Australie en tête du championnat du monde avec 70 points, soit six points de plus que le Français Alain Prost et sept de plus que Nelson Piquet.

A l’issue des qualifications, c’est le Britannique Nigel Mansell qui décroche la pole position devant la Williams-Honda de Nelson Piquet et la Lotus-Renault d’Ayrton Senna. Alain Prost pour sa part prendra le départ de la course depuis la quatrième position au volant de sa McLaren-TAG.

Pour connaitre les résultats de la course, il vous suffit de vous installer confortablement dans votre canapé ce mercredi soir à 20h00 (heure de Paris) pour vivre ou revivre le Grand Prix d’Australie 1986.

Nous vous mettons le lien ci-dessous, mais pour des questions de droits, vous serez certainement redirigé vers la chaîne Youtube de la F1.

Le GP d’Australie 1986

https://youtu.be/Q1sVKTvvmCo

Accord Ferrari/FIA : Red Bull ne compte pas lâcher l’affaire

Red Bull Racing ne compte pas baisser les bras dans l’affaire FIA/Ferrari et ira chercher des réponses à ses questions auprès de la FIA une fois la crise sanitaire passée.

La polémique sur l’accord confidentiel conclu par Ferrari et la FIA après une enquête sur le moteur de l’équipe italienne l’année dernière a été mise en veille pour l’instant en raison de la crise sanitaire que doit traverser la Formule 1.

Mercedes s’est éloignée de ce sujet, laissant Red Bull à la tête du groupe d’équipes exigeant plus de clarté concernant cet « accord secret ».

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, dit qu’une fois que la situation du coronavirus sera maîtrisée, il retournera auprès du président de la FIA, Jean Todt, pour chercher des réponses.

« Pour le moment, cela est secondaire par rapport aux problèmes auxquels la F1 est confrontée. » explique Christian Horner à la BBC.

« Nous avons posé quelques questions à la FIA. Ce que je dirais, c’est qu’un accord confidentiel concernant la conformité technique de la voiture d’un concurrent est évidemment quelque chose qui soulève des questions. »

« Et je suis sûr qu’au moment pertinent nous aurons une conversation avec Jean [Todt, président de la FIA] pour essayer de comprendre pourquoi et en quoi consiste cet accord. »

Rappelons que les sept équipes non motorisées par Ferrari ont publié un communiqué de presse commun dans lequel elles demandaient plus de détails sur cet accord secret passé entre Ferrari et la FIA.

Une réunion aurait dû avoir lieu à Melbourne entre tous les directeurs d’équipe, mais l’épidémie du coronavirus a stoppé toute les discussions, qui ne devraient reprendre qu’une fois la saison 2020 officiellement débutée.

La F1 discute d’un report des nouvelles règles à…2023

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing a annoncé que l’introduction des nouvelles règles en F1 pourrait être de nouveau reportée d’une année.

En raison de l’épidémie de coronavirus, la Formule 1 a été dans l’obligation de reporter ses huit premières courses de la saison 2020, ce qui a eu pour conséquence directe le report officiel d’une année de l’introduction des nouvelles règles initialement prévues pour 2021.

Mais selon Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull Racing, cette nouvelle réglementation pourrait être reportée une nouvelle fois pour une année, afin de permettre aux équipes de réduire au maximum les dépenses après la crise sanitaire.

« Nous devons avant tout arrêter de devoir dépenser pour rester compétitifs et le développement de certains éléments a été gelé. » explique Christian Horner à la BBC.

« Il y a déjà un accord sur la carrosserie et nous devons réfléchir à présent sur la suspension avant, les roues, toutes les pièces associées pour cela, les composants internes de la boîte de vitesses…il y a probablement plus de 60% des éléments de la voiture ne comprenant pas l’aérodynamisme dont le développement a été gelé pour cette année et l’année prochaine. »

« Nous parlons également d’une autre année de report pour la mise en place du nouveau règlement, car il serait, selon moi, totalement irresponsable d’avoir une envolée des coûts de développement en 2021. »

« Il semblerait que nous ayons obtenu un accord, mais il doit encore être ratifié par la FIA pour repousser ces développements à 2022 pour préparer la saison 2023. »

Le projet F1 d’Aston Martin est toujours sur les rails selon Stroll

Les plans d’Aston Martin pour entrer en Formule 1 en tant qu’équipe d’usine en 2021 sont toujours sur les rails selon le nouveau président exécutif de la société, Lawrence Stroll.

Le Canadien Lawrence Stroll, copropriétaire de l’équipe de F1 Racing Point, a pris une participation de 25% dans le fabricant britannique Aston Martin, ce qui aura coûté au milliardaire  et à ses investisseurs 171 millions de livres sterling (210 millions de dollars), plus une injection de liquidités supplémentaire de 91 millions de livres sterling (111 millions dollars).

Lawrence Stroll prendra officiellement la tête d’Aston Martin le 20 avril prochain et, alors que la conjoncture actuelle a obligé le constructeur britannique à prendre certaines mesures contraignantes pour essayer de stabiliser ses comptes, le Canadien a confirmé que les plans d’Aston Martin en vue de son arrivée prochaine en F1 ne sont pas remis en cause.

« Moi et mes co-investisseurs du consortium, nous continuons à croire passionnément à l’avenir d’Aston Martin Lagonda. » a déclaré Lawrence Stroll.

« Ceci est clairement démontré par notre investissement de 262 millions de livres sterling qui sous-tend la sécurité financière de la Société. »

« Il s’agit d’une augmentation de capital très importante de 536 millions de livres sterling – qui doit être effectuée par mon consortium et d’autres actionnaires à un moment très difficile. »

« Cela donne la stabilité nécessaire pour réinitialiser l’entreprise pour son avenir à long terme. Nous avons un plan clair pour y arriver, y compris Aston Martin qui entrera dans une équipe de F1 la saison prochaine et j’ai hâte de travailler avec l’équipe de direction pour livrer ce programme. »

En 2021, l’équipe Racing Point deviendra donc officiellement l’écurie Aston Martin F1 et sera une véritable équipe d’usine avec l’appui d’un constructeur.

La FIA impose une pause forcée aux quatre motoristes en F1

La FIA a confirmé ce mardi que les motoristes doivent se joindre aux équipes de F1 pour observer une pause de trois semaines pendant la pandémie de Covid-19.

Depuis l’introduction de la pause estivale obligatoire en F1 pour les équipes, les motoristes n’étaient pas concernés par cette pause forcée, cela permettait aux motoristes de continuer à développer certains composants de leur unité de puissance pendant les vacances.

La FIA et la F1 ont déjà agi en déplaçant la pause estivale d’août aux mois de mars/avril en raison du report du début de la saison 2020, et l’ont même rallongée d’une semaine.

Ce mardi, il a été confirmé par le conseil mondial du sport automobile par l’introduction de l’article 21.10 dans le règlement sportif que : « Tous les fabricants de groupes motopropulseurs doivent observer une période d’arrêt de 21 jours consécutifs pendant les mois de mars et / ou avril. »

Les quatre motoristes concernés en Formule 1 sont Ferrari, Mercedes, Renault et Honda. Les usines de ces quatre motoristes seront donc fermées au moins jusqu’au 20 avril, alors qu’une prolongation de la pause pourrait être décidée par les instances dirigeantes en fonction de l’évolution de la pandémie.

Officiellement, la saison 2020 de Formule 1 devrait débuter le 14 juin au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.