Valtteri Bottas, un atout discret mais précieux pour Mercedes en 2025

Mercedes a mis en avant le rôle clé joué par Valtteri Bottas depuis son retour dans l’équipe en tant que pilote de réserve.

Vainqueur de 10 Grands Prix avec les Flèches d’argent entre 2017 et 2021 aux côtés de Lewis Hamilton, le Finlandais de 35 ans a retrouvé l’écurie de Brackley en 2025 après avoir perdu son volant chez Sauber.

Durant les week-ends de course, Bottas n’a pas seulement assuré la relève potentielle de George Russell et Kimi Antonelli. Il a également pris part aux réunions techniques, contribué aux travaux sur simulateur et participé à la communication de l’équipe sur les réseaux sociaux.

Son expérience s’avère un atout précieux, notamment pour accompagner Antonelli dans sa première saison en Formule 1.

« C’est fantastique de le retrouver dans la famille Mercedes », a déclaré Bradley Lord, responsable de la communication et représentant de l’équipe Mercedes, à certains médias, lors du Grand Prix de Hongrie. « Il était évidemment un membre très apprécié de l’équipe lorsqu’il pilotait pour nous, et son retour lui a permis d’apporter son expérience, sa perspicacité et son œil expert sur le week-end de course, non seulement pour Kimi et son entourage, mais aussi pour les ingénieurs, en leur offrant une perspective, le point de vue des pilotes et d’autres choses encore sur un certain nombre de sujets différents. »

«Nous avons également travaillé sur le simulateur, et une partie du travail qu’il a accompli là-bas a été très précieuse, tout comme les essais TPC, qui lui ont permis de rester en forme et affûté au volant d’une F1, mais aussi de remplir ce rôle. Même si ce n’est pas la priorité en termes de performances, il a apporté sa légèreté et son sens de l’humour à l’équipe, à notre façon de communiquer, mais aussi dans notre collaboration avec nos partenaires et sponsors. Il a joué un rôle important dans le partage de la charge de travail. Sachant cela, c’est un grand changement pour un pilote débutant, donc la présence de Valtteri a été importante pour aider Kimi à s’intégrer dans le monde de la F1, à s’y adapter et à faire face à ses exigences. »

Helmut Marko reconnaît l’influence majeure de Rob Marshall chez McLaren

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a tenu à saluer le rôle déterminant de Rob Marshall dans l’ascension de McLaren depuis son arrivée. Ancien pilier de Red Bull pendant 17 ans, Marshall a contribué aux succès mondiaux de Sebastian Vettel et Max Verstappen avant de rejoindre l’écurie de Woking début 2024 en tant que concepteur en chef.

Sous sa houlette, McLaren connaît une saison 2025 exceptionnelle, avec 11 victoires en 14 Grands Prix. À l’inverse, Red Bull peine à retrouver son rythme et a reculé au classement. Marko n’a pas spéculé sur ce qu’aurait pu être la saison de Red Bull si Marshall était resté, mais a tenu à souligner les compétences et l’impact de son ancien collaborateur.

« C’est une question spéculative », a déclaré Marko à F1 Insider. « McLaren a pu constater qu’il est un excellent ingénieur. Il joue certainement un rôle important dans le succès de McLaren. Mais en fin de compte, chez McLaren, c’est comme partout ailleurs. C’est bien quand vos postes sont occupés par des personnes qui ont énormément d’expérience et qui apportent également des connaissances pratiques. »

À dix courses de la fin de la saison, Marko a laissé entendre qu’il s’attendait à ce que la lutte pour le championnat se déroule entre les pilotes McLaren.

« Tant que vous êtes aussi dominant, vous pouvez rester en tête sans ordres d’équipe », a-t-il déclaré. « Je trouve très fair-play qu’ils n’y aient pas eu recours non plus. Si la situation devient plus passionnante, alors avoir deux pilotes de haut niveau est clairement un désavantage. Mais ce n’est pas le cas actuellement, vu l’avance de McLaren. Ils ne prennent aucun risque pour le moment. »

Goodwood Revival – Jacques Villeneuve au volant d’une sublime AC Cobra

Jacques Villeneuve figurera parmi les participants du prochain Goodwood Revival, prévu en septembre. Le champion du monde de Formule 1 1997 prendra le volant d’une AC Cobra de 1963, surnommée « Hairy Canary », pour la Royal Automobile Club TT Celebration, considérée comme l’épreuve historique la plus prestigieuse au monde.

Habitué de longue date des rendez-vous de Goodwood, Villeneuve avait déjà participé en juillet dernier au Festival of Speed, où il avait piloté la mythique Ferrari 312B de Niki Lauda.

« Je suis très heureux de participer à la RAC TT Celebration. C’était très frustrant de voir tous mes amis s’amuser l’année dernière alors que j’étais assis à les regarder. Piloter la Cobra sur un circuit aussi amusant sera un moment exceptionnel, j’ai hâte d’y être ! »

Villeneuve rejoindra plusieurs pilotes connus au Goodwood Revival, notamment Tom Kristensen, détenteur du record des 24 Heures du Mans, les légendes de l’IndyCar Dario Franchitti et Scott Dixon, le septuple champion NASCAR Jimmie Johnson et les stars du BTCC Gordon Shedden, Jake Hill, Matt Neal et Tom Ingram.

 

Sergio Perez en bonne voie pour retrouver une place en F1 dès 2026

Un proche de Sergio Perez a mis en lumière un changement dans la préparation personnelle du pilote mexicain, laissant penser qu’il pourrait envisager un retour en Formule 1.

Après une saison 2024 compliquée avec Red Bull, Perez, 35 ans, avait quitté la grille tout en affirmant qu’il ne reviendrait que pour un projet ambitieux. Parmi les options qui s’offrent à lui, Cadillac l’a identifié comme l’un des principaux candidats à un volant pour 2026, lorsque la marque fera son entrée en tant que 11e écurie du plateau.

Xavi Martos, préparateur physique de longue date du sextuple vainqueur de Grand Prix, a récemment souligné l’intensité du travail mené en coulisses par Perez, alimentant les spéculations sur un possible retour.

« Je regarde en tant que spectateur, mais personne n’en a jamais parlé », a déclaré Martos à Duralavita. « Sergio a un nouveau manager, je ne sais pas si vous êtes au courant. Il travaillait auparavant avec Julian Jakobi, mais il a maintenant quelqu’un d’autre. »

Perez aurait fait équipe avec Khalil Beschir, un ancien pilote qui se consacre désormais au management de pilotes.

« Je pense que cela répond à toutes les questions », a ajouté Martos. « Si vous vouliez arrêter la course, vous ne prendriez pas un nouveau manager. Du moins, cela ne m’aurait pas traversé l’esprit. »

Stefano Domenicali n’exclut pas l’idée d’introduire des courses à grille inversée

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, s’est dit ouvert à l’expérimentation de courses avec grille inversée, un concept qui continue de diviser au sein du paddock.

Quatre ans après l’introduction des courses sprint – désormais disputées lors de six week-ends par saison – la discipline réfléchit à étendre ce format à un plus grand nombre d’épreuves. Dans le même temps, Domenicali admet que la possibilité d’instaurer des courses inversant l’ordre de la grille de départ reste sur la table et fait l’objet d’analyses plus approfondies.

« Je pense qu’il est possible d’étendre deux choses, dont nous devons discuter avec les pilotes, les équipes et, bien sûr, la FIA », a déclaré Domenicali à The Race. « Il s’agit de savoir si nous pouvons appliquer ce format [les sprints] à davantage de courses et si c’est la bonne formule pour avoir la possibilité d’inverser la grille, comme nous le faisons en F2 et en F3. Ce sont là les points à discuter. Je pense que nous sommes en train d’arriver à maturité pour aborder sérieusement cette question avec les équipes. La volonté d’aller dans cette direction est clairement de plus en plus forte, et je suis donc prêt à présenter et à discuter non seulement de sprints supplémentaires, mais aussi de nouveaux formats et de nouvelles idées. »

Dans le passé, l’idée de courses avec grille inversée aurait probablement été rejetée par les fans et les équipes, qui auraient préféré conserver les formats traditionnels. Mais Domenicali a suggéré que refuser d’essayer de nouvelles idées serait une mauvaise approche pour ce sport.

« Nous sommes ouverts à cela », a-t-il déclaré en réponse à des suggestions telles que l’introduction de courses avec grille inversée. « Je pense que c’est la bonne chose à faire : écouter nos fans, essayer de créer quelque chose et ne pas avoir peur de faire des erreurs. Celui qui croit ne pas faire d’erreurs ne fait rien de nouveau. Je pense que le sprint, quel que soit le format approprié, est nécessaire. Il représentera l’avenir. »

L’avenir de Franco Colapinto chez Alpine plus incertain que jamais

Le retour de Franco Colapinto en Formule 1 tourne au casse-tête pour Alpine. Remplaçant de Jack Doohan depuis le Grand Prix d’Émilie-Romagne, l’Argentin peine à s’imposer et, selon Formula 1 Magazine, son entourage préparerait déjà son départ de la grille.

Si sa présence au Grand Prix des Pays-Bas, après la pause estivale, ne fait guère de doute, la perspective de le voir prolonger en 2026 avec l’écurie française semble de plus en plus mince. Son management sonderait déjà le marché en IndyCar et en Championnat du monde d’endurance, au cas où Alpine mettrait fin à leur collaboration.

Arrivé chez Williams en 2024 pour remplacer Logan Sargeant en fin de saison, Colapinto avait été ensuite prêté à Alpine en tant que troisième pilote et pilote de réserve. Mais sa première campagne complète tourne au calvaire : absence de résultats significatifs, difficultés à retrouver la vitesse affichée l’an dernier, et surtout une série d’accidents marquants.

Après des sorties de piste à Imola et Silverstone, c’est au Hungaroring, lors d’essais Pirelli la semaine dernière, que le pire incident est survenu. Parti à haute vitesse dans le virage 11, Colapinto a lourdement endommagé sa monoplace. S’il est ressorti indemne du centre médical, l’accident a privé Pirelli de précieuses données pour le développement des pneus 2026.

Sous pression et fragilisé par cette accumulation d’erreurs, Colapinto voit son avenir en F1 sérieusement compromis.

Se mettre à jour sur l’équipe Alpine F1 en un coup d’oeil

L’évolution, le management et les statistiques clés de l’écurie française

L’équipe Alpine F1, héritière directe de l’écurie Renault, a officiellement adopté son nouveau nom au début de la saison 2021 du Championnat du monde de Formule 1. Ce changement s’inscrivait dans la volonté du Groupe Renault de mettre en avant sa marque sportive Alpine, synonyme d’innovation et de performance à la française.

Le passage de Renault à Alpine

Au terme de la saison 2020, Renault F1 Team est devenu Alpine F1 Team. Cette transition n’a pas seulement marqué un changement d’appellation, mais aussi une évolution de l’image, du design des monoplaces (avec l’introduction du bleu emblématique Alpine) et une ambition renouvelée de figurer parmi les meilleures équipes du plateau.

Le management de l’équipe Alpine F1

Depuis le changement de nom, la structure managériale d’Alpine a connu diverses évolutions. Laurent Rossi a d’abord pris la direction en tant que PDG d’Alpine, supervisant l’ensemble du programme sportif. Le poste de directeur d’équipe a vu passer plusieurs personnalités, notamment Laurent Rossi, Otmar Szafnauer (jusqu’en 2023), puis la nomination de Bruno Famin comme directeur par intérim à la mi-2023, qui a continué à guider l’écurie lors de la saison 2024 et au début de la saison 2025, avant l’arrivée (et le départ) d’Oliver Oakes et la prise des rêves par Flavio Briatore, alors soutenu par un Luca de Meo lui aussi parti de la direction de Renault. L’équipe technique a également été marquée par des changements très fréquents au cours des dernières années, témoignant selon la lecture que l’on fera des choses d’une volonté constante de renouvellement et d’adaptation, ou de difficultés à asseoir le projet…

Performances sportives et statistiques (2021-2025)

Depuis l’entrée en vigueur du nom Alpine, l’équipe a connu des hauts et des bas, mais s’est illustrée par des moments forts dès sa première saison.

  • Podiums : L’équipe Alpine a décroché plusieurs podiums entre 2021 et 2025, grâce à Esteban Ocon, Pierre Gasly et Fernando Alonso. Le tout premier podium sous le nom Alpine a été une victoire sensationnelle d’Esteban Ocon lors du Grand Prix de Hongrie 2021. Par la suite, Fernando Alonso est monté sur le podium au Qatar en 2021. L’équipe a connu quelques autres apparitions sur le podium lors des saisons suivantes, avec une performance solide mais moins régulière en 2023 et 2024 (avec Sao Paolo en point d’orgue), et un début de saison 2025 plus discret.
  • Victoires : Depuis 2021, Alpine a remporté une seule victoire, celle d’Esteban Ocon en Hongrie, qui demeure un moment phare de la jeune histoire de l’écurie sous ce nom.
  • Pole positions : L’équipe Alpine n’a pas encore décroché de pole position depuis le changement de nom ; ses meilleurs résultats en qualifications se sont soldés par des départs en deuxième ou troisième ligne.

Effectif pilote et engagement

L’équipe a accueilli des pilotes de renom comme Fernando Alonso (2021-2022), Esteban Ocon puis Pierre Gasly, qui a rejoint Alpine en 2023. Ce duo 100% français a porté les couleurs de l’écurie, symbole du savoir-faire national en sport automobile. Néanmoins, les choses ont changé avec le départ d’Ocon vers Haas et début 2025, c’est Jack Doohan qui a reçu le volant de titulaire. Un siège éjectable rapidement remis à Franco Colapinto, dont l’avenir au sein du team reste encore flou dans le rôle de titulaire et tandis que Flavio Briatore continue à fortement manœuvrer à tous les niveaux du paddock.

McLaren en route pour battre un record historique de Mercedes

McLaren pourrait bien inscrire une nouvelle page de l’histoire de la Formule 1. À dix courses de la fin de la saison 2025, l’écurie de Woking est en passe de battre le record du plus grand nombre de podiums en une seule campagne, actuellement détenu par Mercedes avec 33 trophées en 2016.

Dominateur cette année, le constructeur britannique compte déjà 299 points d’avance sur Ferrari au championnat des constructeurs et occupe les deux premières places au classement pilotes, Oscar Piastri devançant Lando Norris de neuf unités. Max Verstappen, troisième, est relégué à 97 points.

Après 14 manches, Piastri et Norris ont chacun signé 12 podiums, portant le total de l’équipe à 24. Il suffirait de dix nouveaux podiums lors des dernières courses pour détrôner Mercedes, un objectif atteignable dès le Grand Prix des États-Unis.

Actuellement 15e du classement historique des équipes les plus prolifiques en podiums sur une saison, McLaren pourrait ainsi mettre fin à la suprématie de Mercedes, qui occupe encore les quatre premières positions de ce palmarès.

Top 10 du nombre de podiums en une saison de F1 pour une écurie

# Écurie Nombre de podiums Saison
1. Mercedes 33 2016
2. Mercedes 32 2015
3. Mercedes 32 2019
4. Mercedes 31 2014
5. Red Bull 30 2023
6. Ferrari 29 2004
7. Mercedes 28 2021
8. Red Bull 28 2022
9. Ferrari 27 2002
10. Red Bull 27 2011

Qui est Alan Permane, l’ingénieur ayant bénéficié du limogeage de Christian Horner ?

Dans le paddock de la Formule 1, Alan Permane s’est forgé un nom synonyme de rigueur technique, d’adaptabilité et d’engagement au plus haut niveau du sport automobile. Ingénieur britannique, il débute son parcours dans les années 1980 dans le giron de l’écurie Benetton, à une époque où la F1 se transforme, tant sur le plan technique qu’organisationnel. Très vite, il gravit les échelons : de technicien électronique à des fonctions clé de l’ingénierie de piste, Alan Permane s’impose par son professionnalisme et sa capacité à comprendre la complexité d’une monoplace moderne.

Son implication au sein de l’équipe Benetton, devenue ensuite Renault F1 puis Alpine, l’amène à collaborer avec certains des plus grands pilotes de la discipline. Il travaille ainsi auprès de Michael Schumacher durant les années glorieuses du constructeur italien, participant aux conquêtes mondiales de 1994 et 1995. Plus tard, il joue un rôle moteur lors des titres de Fernando Alonso en 2005 et 2006, alors que Renault domine à nouveau la discipline. Son savoir-faire technique, allié à une approche humaine du management, sont des atouts précieux dans la quête de la performance et de la cohésion d’équipe.

Au fil des décennies, Alan Permane traverse les mutations successives de la F1 : évolutions réglementaires, intégration de l’hybridation, transformations organisationnelles et exigences de la compétition moderne. Il veille à la préparation précise des voitures, à la gestion stratégique des courses et à l’optimisation constante des réglages. Son expérience et son sang-froid le rendent incontournable dans le choix des stratégies de course, même sous la pression extrême des derniers tours.

En 2023, après plus de trente ans chez Enstone – site historique de Benetton, Renault, Lotus et Alpine – Alan Permane quitte Alpine, marquant la fin d’un chapitre exceptionnel. Son héritage demeure cependant fort dans la culture d’Enstone : il y incarne cette génération d’ingénieurs ayant navigué entre tradition et modernité, arpentant les circuits du monde, toujours à la recherche du dixième de seconde décisif.

Alan Permane demeure une figure respectée du paddock, symbole de l’expertise discrète mais essentielle qui façonne l’excellence en Formule 1. Son parcours illustre parfaitement la passion, la détermination et l’innovation qui animent le cœur technologique du sport automobile. Après être passé dans le giron Red Bull en prenant des responsabilités chez Racing Bulls, il a finalement été nommé Directeur d’Equipe en lieu et place de Laurent Mekies, dont la promotion en tant que Directeur des activités course chez Red Bull s’est faite en urgence au moment du limogeage de Christian Horner, qui occupait la tête de l’équipe-mère depuis 20 ans.

Vasseur reconnaît avoir sous-estimé les difficultés d’adaptation d’Hamilton chez Ferrari

Fred Vasseur a concédé que Ferrari avait peut-être mal évalué l’ampleur du défi auquel Lewis Hamilton serait confronté en rejoignant la Scuderia. Arrivé cet hiver après douze saisons couronnées de succès chez Mercedes, le septuple champion du monde connaît des débuts compliqués sous les couleurs rouges.

Depuis le lancement de la saison 2025, Hamilton peine à trouver ses marques au volant de la monoplace italienne et subit la comparaison avec Charles Leclerc. Une pole position en sprint et une victoire en Chine figurent parmi ses rares satisfactions, mais il n’a toujours pas décroché de podium en Grand Prix après 14 courses.

Le directeur de la Scuderie Ferrari reconnaît que, tant l’équipe que le pilote britannique de 40 ans, ont probablement sous-estimé la difficulté d’une telle adaptation, confirmant ainsi l’ampleur du chantier pour la suite de la saison.

« Je pense que nous avons peut-être sous-estimé le défi qui attendait Lewis au début de la saison », a déclaré Vasseur à F1.com. « Il a passé près de 10 ans chez McLaren, puis 10 ans chez Mercedes, soit près de 20 ans chez Mercedes dans le même environnement. Cela a été un énorme changement pour Lewis en termes de culture, de personnes qui l’entourent, de logiciels, de voiture, en termes de tous les aspects, et peut-être que Lewis et moi-même avons sous-estimé cela. Mais je suis très, très heureux car lors des quatre ou cinq dernières courses, il a retrouvé son rythme. »

Pierre Gasly prédit une fin de saison compliquée pour Alpine

Pierre Gasly s’attend à une seconde moitié de saison « douloureuse » pour Alpine, toujours engluée en fond de grille avec la monoplace la plus lente du plateau. Après avoir terminé sixième du championnat constructeurs en 2024, l’écurie française aborde la trêve estivale 2025 à la dernière place.

Le pilote normand n’a inscrit des points que lors de quatre courses cette année, avec comme meilleur résultat une sixième place au Grand Prix de Grande-Bretagne. La situation est aggravée par l’absence de points du second baquet, occupé successivement par Jack Doohan puis Franco Colapinto, ce dernier n’ayant pas fait mieux qu’une 13e place en course.

À l’issue du Grand Prix de Hongrie, Gasly a indiqué ne pas attendre de véritable amélioration lors des dix épreuves restantes, aucune évolution majeure de la voiture n’étant prévue.

Malgré ce constat, le Français insiste sur l’importance de préparer l’avenir. Son objectif : que la marque Renault attaque le prochain cycle réglementaire dans les meilleures conditions, alors qu’Alpine abandonnera son moteur maison pour adopter les blocs Mercedes fournis à ses clients.

« C’était une très bonne course. Nous étions simplement trop lents », a-t-il déclaré à F1.com à propos de Budapest. « Je veux juste travailler avec l’équipe pour l’année prochaine. Je sais ce pour quoi nous devons nous battre l’année prochaine. Je sais que cette année va être difficile et je ne veux pas me laisser envahir par la frustration de ne pas avoir les courses que nous aimerions avoir. Nous essayons simplement de nous concentrer sur ma conduite et de faire le meilleur travail possible pour l’équipe. Je me suis battu chaque week-end. Cette saison ne sera pas facile jusqu’à la fin de l’année, mais je veux juste travailler pour l’année prochaine. »

Lewis Hamilton revient sur un début de saison chez Ferrari loin de ses attentes

Après douze années riches en succès avec Mercedes, Lewis Hamilton a rejoint Ferrari cet hiver, espérant donner un nouvel élan à sa carrière aux côtés de son ancien patron en GP2, Fred Vasseur. Avec huit titres constructeurs et six titres pilotes remportés ensemble, le Britannique et Mercedes formaient le duo le plus titré de l’histoire de la F1.

À 40 ans, Hamilton a choisi de relever ce défi inédit. Mais ses débuts au volant de la Scuderia ne se sont pas déroulés comme il l’imaginait. Sur la piste, les résultats sont en deçà des attentes : hormis une victoire et un podium en course sprint, respectivement en Chine et à Miami, il n’a pas réussi à se hisser sur le podium en Grand Prix et reste dans l’ombre de Charles Leclerc.

Après 14 manches, le septuple champion du monde pointe à la sixième place du classement avec 109 points, soit 42 de moins que son coéquipier, déjà auteur de cinq podiums cette saison.

Le week-end du Grand Prix de Hongrie a marqué un point bas, Hamilton allant jusqu’à se blâmer publiquement pour ses contre-performances.

Malgré tout, le pilote britannique conserve un regard positif sur son nouvel environnement. Revenant sur ses premiers mois à Maranello, il a salué l’« intensité » et les infrastructures « impressionnantes » de Ferrari, tout en reconnaissant que la vie au sein de l’équipe était bien différente de ce qu’il avait imaginé.

« Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais ; c’est plus intense dans de nombreux domaines », a déclaré le pilote Ferrari à la chaîne française RTBF Actus. « Je ne m’y attendais pas. Je ne pensais pas que l’équipe à l’usine serait aussi impressionnante. Je m’attendais à de l’énergie, mais ça… C’est encore plus intense que ce que j’imaginais. »

Hamilton a développé ses propos, exprimant son immense « fierté » de courir pour Ferrari, expliquant qu’il doit encore « se pincer » pour réaliser son rêve d’enfant.

« Il y a un immense sentiment de fierté au sein de cette équipe. Lors d’un tournage la semaine dernière, j’avais un grand sourire aux lèvres tout le temps », a-t-il ajouté. « J’adore être en rouge ! Je regarde l’écusson et je me dis : « Wow ! » C’est Ferrari, je n’arrive pas à y croire. Je dois encore me pincer pour y croire, je me dis : « Je pilote pour Ferrari. » C’est phénoménal. »

Apple relance F1 The Movie en IMAX après un succès historique

Porté par un succès mondial retentissant, F1 The Movie fera son retour sur grand écran dans les salles IMAX à partir du 8 août.

Le long-métrage, emmené par Brad Pitt, a engrangé 552 millions de dollars au box-office mondial, devenant ainsi le plus grand succès de la carrière de l’acteur. Il s’impose également comme le film original le plus rentable de l’année et le plus gros succès cinématographique d’Apple à ce jour.

En format IMAX, la production a déjà généré 85 millions de dollars de recettes, un record pour l’année 2025. Distribué par Warner Bros., le film entend capitaliser sur cet engouement avec cette ressortie.

« Le public du monde entier a accueilli ‘F1 The Movie’ comme une expérience cinématographique riche en adrénaline, et sa ressortie en IMAX témoigne de la popularité mondiale du film », a déclaré Matt Dentler, responsable des longs métrages chez Apple Original Films.

« Joe, Jerry, Brad, Lewis et l’équipe visionnaire derrière ‘F1 The Movie’ ont réalisé un blockbuster estival qui allie émotion et action, et nous sommes impatients de donner aux cinéphiles une nouvelle chance de le voir en IMAX. »

Le film raconte l’histoire du vétéran de la course automobile Sonny Hayes, incarné par Brad Pitt, qui fait un retour remarquable en F1 après une terrible blessure, alors qu’il a été engagé pour sauver l’écurie APX GP, en difficulté, de la faillite.

« Avec « F1 The Movie », les spectateurs du monde entier se sont rués dans les salles pour découvrir la Formule 1 comme jamais auparavant, et cela s’est reflété au box-office », a déclaré Jeff Goldstein, président de Warner Bros. Pictures Global Distribution, dans un communiqué. « C’est pourquoi, en collaboration avec nos partenaires Apple Original Films et IMAX, nous avons sauté sur l’occasion pour offrir aux fans une nouvelle expérience, ou une première expérience, grâce aux écrans et au son IMAX, avant la fin de l’été. »

10 choses que vous ne saviez sans doute pas sur l’extravagant Eddie Irvine !

Eddie Irvine vit dans le souvenir de nombreux fans de F1 comme un Irlandais ayant été l’incarnation du pilote profitant du glamour et des ressources folles de la F1 dans les années 1990-2000. Le pilote était suffisemment solide pour être considéré comme l’allié parfait à Michael Schumacher chez Ferrari, tandis que l’homme aimait faire la fête, être bien entouré et dépenser sans compter. 

Voici quelques anecdotes concernant ce personnage comme l’on n’en fait plus en F1 !

Irvine a attrapé le virus de la course automobile grâce à son père, après l’avoir vu piloter des monoplaces. Toute la famille Irvine se rendait chaque année au Grand Prix de Grande-Bretagne, où Eddie et sa sœur Sonia pouvaient entrer gratuitement sur le circuit. Eddie a même réussi à se faufiler dans les stands à une occasion !

Irvine a réussi à contrarier son mentor James Hunt en 1989 en déclarant que « la F1 n’avait rien d’exceptionnel » après avoir effectué son premier test avec Onyx en décembre de la même année. S’il n’était pas devenu pilote de course, Eddie dit qu’il aurait repris l’entreprise de ferraillage de son père.

Irvine, toujours franc dans ses interventions, a admis qu’il n’était « pas aussi stupéfait qu’il le pensait » lorsqu’il a obtenu un volant chez Ferrari avant la saison 1996. Malgré cela, il a fait des débuts de rêve avec l’équipe, terminant sur le podium, et a ensuite suggéré à Jean Todt que, comme il devançait son illustre coéquipier au classement du championnat, Schumacher devrait recevoir l’ordre de le soutenir !

Irvine a remporté sa première victoire en F1 lors du Grand Prix d’Australie 1999, après que plusieurs amis lui aient téléphoné pour lui dire qu’ils l’avaient vu en rêve sur la plus haute marche du podium.

Les parents d’Irvine ont regardé sa première victoire à la télévision en Irlande après avoir annulé leur voyage à Melbourne à la suite du décès de sa grand-mère.

Les célébrations de la victoire d’Irvine après le Grand Prix d’Autriche 1999 ont été quelque peu modérées ! De retour à Londres le soir après la course, il s’est retrouvé dans l’impossibilité d’acheter de l’alcool en raison de lois strictes sur la vente d’alcool !

Irvine dit qu’il a peu de regrets, même s’il admet qu’il aurait dû dépenser son argent plus tôt dans sa carrière, car il en a maintenant plus qu’il n’en aura jamais besoin ! Bien qu’il réside actuellement à Miami, il passe beaucoup de temps sur son bateau, qu’il décrit comme « un palais de vodka ».

Le transfert d’Eddie chez Ferrari a permis à l’écurie italienne de devenir l’un des principaux sponsors de Jordan pour la saison 1996. Eddie Jordan a reçu 4 millions de dollars de la part de l’écurie.

Enfin, Irvine a célébré le premier podium de Jaguar en se rendant à Disney World à son retour en Floride.

Quand Esteban Ocon faisait son retour comme titulaire avec Renault après 476 jours sans volant

Lors du Grand Prix d’Australie 2020, Esteban Ocon faisait son retour sur la grille d’un Grand Prix de Formule 1 pour la première fois depuis 476 jours. Une  attente interminable pour le jeune français dont l’ambition était de se faire sa place à plein temps sur le plateau F1.

Après deux semaines d’essais de pré-saison intenses et prometteurs au volant de la Renault R.S.20, le Français Esteban Ocon avait hâte d’être à la première course de la saison.

« C’est fantastique de retrouver les Grands Prix » expliquait Esteban Ocon à la veille de la première course de la saison 2020.

« Cela faisait longtemps que je voulais renouer avec cette mentalité de compétiteur, donc c’est très excitant de recommencer. J’ai eu un gros programme d’entraînement hivernal, qui a commencé particulièrement tôt pour relever ce défi, et je pense être en forme. »

« Je me suis bien intégré dans l’écurie, et cela dès décembre avec les essais d’Abu Dhabi, puis en passant régulièrement des journées au simulateur, et plus récemment aux tests de pré-saison à Barcelone. C’est génial de préparer une saison quand tout est fait sur mesure pour vous. Je suis prêt, gonflé à bloc et il me tarde d’être à Melbourne ! »

« Nous avons conclu les tests sur une bonne note avec une dernière journée solide tant pour Daniel [Ricciardo] que pour moi. Nous avons franchi un cap avec la voiture et cela faisait du bien. Nous avons eu un peu de temps pour analyser les données et aller au simulateur afin de trouver où nous pouvons progresser. »

« Je suis confiant sur notre capacité à obtenir un bon résultat à Melbourne, mais nous avancerons pas à pas pour nous remettre dans le rythme d’un week-end de course. Les essais sont une chose, avec beaucoup de tours au volant, mais la course est très différente et il est crucial de maximiser la moindre opportunité. »

« Melbourne est un endroit génial où j’aime vraiment me rendre. C’est souvent une bonne idée de s’éloigner du froid en Europe pour profiter du soleil ! J’adore l’ambiance à cette période de l’année. »

« Il règne une certaine excitation comme il s’agit du début de saison. En Australie, l’atmosphère est toujours agréable tout au long de la semaine et je trouve cela très motivant. Le but est donc de faire le spectacle et de rapporter des points à l’équipe ! »

En 2020, Esteban Ocon avait finalement conclu la saison à la douzième position du classement pilotes avec 62 points, après être monté sur le podium en une occasion. Son équipier Daniel Ricciardo s’était emparé de son côté de la cinquième position du général, derrière l’imbattable duo Mercedes, Max Verstappen (Red Bull) et la « Mercedes Rose » de Sergio Pérez. L’Australien avait accumulé 119 points, avec deux podiums.

Fred Vasseur, « l’autre » Français à qui l’on a confié le prestigieux navire Ferrari

Après Jean Todt, un autre Français s’est trouvé à la tête de la direction de l’équipe Ferrari en Formule 1.

Frédéric Vasseur est né à Draveil, en France, le 28 mai 1968. En 1995, il obtient son diplôme d’ingénieur aéronautique à l’ESTACA (École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile) à Paris.

En 1992, alors qu’il est encore étudiant, il fonde RPM, qui prépare des moteurs de Formule 3 pour Renault. En 1996, il a créé l’écurie ASM, qui a couru en Formule 3. Il a dirigé l’écurie jusqu’en 2015, remportant divers titres, dont le titre français en 1998 avec David Saelens au volant, puis quatre titres européens entre 2004 et 2007, avec Jamie Green, Lewis Hamilton, Paul Di Resta et Romain Grosjean.

En 2004, il a créé une deuxième écurie, ART Grand Prix, qui a remporté huit championnats d’écuries en GP2 et GP3 et onze titres de pilotes, dont le titre GP3 en 2016 avec Charles Leclerc.

Son esprit curieux et sa volonté d’explorer de nouvelles voies ont conduit Vasseur à créer en 2010 AOTech, une société spécialisée dans les simulateurs de conduite et la conception CFD.

Deux ans plus tard, Spark Racing Technology a vu le jour, spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes hybrides et électriques. La société a remporté le contrat pour la fourniture des châssis de Formule E, lorsque la catégorie des monoplaces entièrement électriques a été créée par la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) en 2014. Frédéric a fait son apparition dans le paddock de la Formule 1 en 2016 en tant que directeur de l’équipe Renault.

L’année suivante, il est devenu directeur général du groupe Sauber, ainsi que directeur de l’équipe Alfa Romeo Sauber F1, qui est devenue Alfa Romeo Racing en 2019, équipée de moteurs Ferrari.

Après la saison 2022, il a été invité à occuper le poste de directeur de l’équipe Scuderia Ferrari et directeur général, qu’il a pris le 9 janvier 2023.

Sponsoring en F1 : plus seulement une question de visibilité

À l’avenir, la manière dont l’efficacité du sponsoring en Formule 1 est mesurée devrait encore évoluer. Les sponsors opérant désormais sur un nombre croissant de plateformes et dans un nombre croissant de régions, on attend de plus en plus que les rapports sur la valeur médiatique soient cohérents, multicanaux et disponibles en temps quasi réel lorsque l’on devient partenaire d’une équipe F1, d’un pilote, d’un évènement ou du promoteur du championnat (Liberty Media).

L’époque des analyses cloisonnées et des rapports tardifs est révolue. Les stratégies de mesure évoluent pour refléter la manière dont les audiences consomment réellement les contenus, que ce soit à la télévision, en streaming, sur les réseaux sociaux ou dans la couverture numérique. Les sacri-saintes mesures d’audience TV traditionnelles ne sont plus les simples barèmes de visibilité pris en compte, loin de là! Pour les sponsors qui investissent dans des plateformes mondiales telles que la Formule 1, la capacité à comparer les performances entre les équipes, les marchés et même d’autres sports devient chaque année plus cruciale. Il n’est en effet pas rare pour les départements marketing des grands groupes de mettre en concurrence F1 et autres disciplines sportives de premier plan, comme le football.

Dans le même temps, la définition de ce qui rend une « impression » précieuse évolue également. Si les mesures traditionnelles basées sur le volume ont toujours leur place, les futurs modèles de mesure s’appuieront davantage sur l’IA et l’apprentissage automatique pour fournir des évaluations précises et évolutives de la clarté, du positionnement, de la durée et de la pertinence contextuelle de l’exposition.

Cette même technologie permettra également d’obtenir des informations prédictives, aidant les marques à comprendre non seulement ce qui a fonctionné, mais aussi comment optimiser leurs futures campagnes.

Qu’ils privilégient des objectifs de visibilité annuels ou préfèrent identifier les catégories d’actifs les plus efficaces pour chaque événement, les sponsors s’éloignent des rapports rétrospectifs au profit d’une prise de décision proactive, fondée sur les données.

Dans un environnement aussi concurrentiel que la Formule 1, cette évolution sera essentielle pour garantir la visibilité et, bien sûr, maximiser le retour sur investissement, qui est si important.

Portrait – Nico Hülkenberg, l’éternelle garantie du milieu de plateau

Gravir les échelons

Né à Emmerich, en Allemagne, Nico a commencé le karting à l’âge de neuf ans et est devenu champion allemand junior de karting en 2002, puis champion allemand en 2003. En 2005, il a remporté le championnat de Formule BMW. Entre 2006 et 2007, Nico Hülkenberg a mené l’équipe allemande A1 à la victoire dans le championnat A1GP, avec neuf victoires à son actif.

Il a ensuite remporté le titre de champion d’Europe de Formule 3 FIA en 2008, puis le titre de champion de GP2 (aujourd’hui F2) en 2009.

Premiers pas en F1

Le talentueux pilote allemand a rapidement attiré l’attention dans le monde de la Formule 1. Il a fait ses débuts avec Williams en 2010, marquant des points dès son troisième Grand Prix et profitant des conditions changeantes du Grand Prix du Brésil pour décrocher sa première pole position.

Après avoir quitté Williams et passé un an comme pilote d’essai et de réserve, Nico Hülkenberg a piloté pour Force India, Sauber et Renault de 2012 à 2019, se forgeant une réputation de pilote rapide et doté d’une grande connaissance technique. Durant cette période, il a fortement contribué à permettre à ses équipes de milieu de plateau de parfois surnager de par sa régularité et sa capacité à profiter des circonstances de course pour obtenir des points réguliers. Las, le podium, comme la victoire, se sont refusés à lui.

Retour aux sources

Entre 2020 et 2022, Nico a continué en Formule 1 en tant que pilote de réserve et de développement pour Racing Point et Aston Martin, remplaçant respectivement Sergio Perez, Lance Stroll et Sebastian Vettel à différentes occasions et obtenant toujours d’excellents résultats.

En 2023, Haas l’a réengagé comme pilote à plein temps et associé à Kevin Magnussen, composant ainsi un duo d’expérience au sein de l’équipe américaine. Grâce à ses performances impressionnantes en qualifications et en course, « Hulk » a prouvé qu’il était toujours l’un des pilotes les plus fiables du circuit et a été annoncé comme premier pilote de la future écurie Audi F1 en avril 2024.

En 2025, le pilote allemand a fait son retour chez Stake F1 Team KICK Sauber, l’écurie basée à Hinwil dont il faisait déjà partie en 2013. Fort de son expérience, Nico Hûlkenberg aide l’équipe à atteindre les sommets de la Formule 1 et a signé son premier podium en carrière à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 2025, dans des conditions météorologiques difficiles, dans lesquelles il parvient décidemment à régulièrement se distinguer quel que soit le matériel mis à sa disposition. Grâce à ses entrées dans les points cette saison, il permet à Sauber de naviguer vraisemblablement bien au-dessus de ses objectifs initiaux, et permet à son directeur d’équipe Mattia Binotto, de subir un petit moins de pression dans un contexte de mise en place complexe avec Audi en vue de la saison 2026 de Formule 1.

Max Verstappen assume sa disette de podiums : « Rien de surprenant »

Max Verstappen ne voit rien d’étonnant à sa série noire actuelle en Formule 1. Le pilote Red Bull n’a plus goûté au podium depuis le Grand Prix du Canada, enchaînant quatre courses sans trophée – sa plus longue disette depuis 2019, où il avait connu trois courses consécutives sans top 3.

Neuvième lors du dernier Grand Prix de Hongrie, le quadruple champion du monde a reconnu que, compte tenu des difficultés persistantes de la RB21, cette période creuse était prévisible. Au Hungaroring, même le traditionnel regain de performance du vendredi soir n’a pas suffi à relancer son week-end.

Désormais, Verstappen accuse un retard de 97 points sur Oscar Piastri au championnat pilotes. Helmut Marko, conseiller Red Bull, partage son constat : les ambitions de titre pour 2025 sont désormais hors de portée.

« Ce n’est pas une surprise, bien sûr, si l’on considère les problèmes que nous rencontrons », a déclaré Verstappen aux médias. « Je pense qu’à l’autre bout du spectre, pendant quatre ans, j’ai aussi obtenu de très bons résultats. Le succès va et vient. »

Ayrton Senna avait un contrat Williams pour la saison 1992

Il y a quelques années, dans le podcast Beyond the Grid, Julian Jakobi révèlait qu’en 1992, Williams avait conclu un accord avec Senna, qui pilotait alors pour McLaren-Honda.

Bien que l’accord ait été conclu, il a choisi de rester chez le constructeur de Woking par loyauté envers le constructeur japonais, avant de rejoindre Williams en 1994.

« Ayrton voulait rejoindre Williams, mais il était loyal envers Honda », explique Jakobi. « Son instinct lui dictait de rejoindre Williams plus tôt, mais il était particulièrement loyal envers M. Kawamoto, qui était le président de Honda.

Il était très proche de lui, car Honda avait en quelque sorte amené Ayrton chez McLaren en 1988, et ils avaient remporté trois championnats ensemble.

Cependant, Jakobi admet que « même à la fin de 1991, lorsqu’il a remporté son troisième championnat, il ne sentait pas instinctivement que Honda était la bonne solution, et il s’inquiétait pour l’avenir ».

S’attendant à ce que l’accord soit signé au cours du week-end de Spa en 1991, après une conversation téléphonique tardive avec Kawamoto, Senna a choisi de rester chez McLaren.

« Je me souviens être allé à Spa avec deux contrats pour Ayrton, un pour McLaren et un pour Williams.

Je pense qu’Ayrton savait qu’il aurait dû aller chez Williams », explique Jakobi. « Nous avions les deux contrats prêts à être signés. Et le dimanche matin, nous pensions qu’il allait signer avec Williams. Mais il avait parlé à Kawamoto pendant la nuit au Japon, et il est arrivé le dimanche matin en disant : «Je vais rester une année de plus ». Il est donc resté chez McLaren en 1992. »

Bien sûr, Nigel Mansell a remporté le titre avec Williams en 1992, mais si Senna avait accepté, l’histoire aurait été bien différente.
« Il aurait déjà pu partir en 1992, et Nigel n’aurait probablement pas été là », explique Jakobi. « Car c’est l’année où il a remporté le championnat.

Mais quand Ayrton s’est retiré, Mansell est resté », poursuit-il. « Kawamoto l’a donc persuadé de rester et lui a assuré que Honda maintiendrait son engagement.

C’était une décision très difficile. Et au final, c’était à lui de trancher. Tout ce que nous pouvions faire, c’était lui présenter les deux options. Il a finalement choisi la loyauté. »

Sa loyauté n’a toutefois pas été récompensée, car à la fin de l’année 1992, Honda s’est retiré de la F1, laissant McLaren dépendre de Cosworth pour la saison 1993, qui a vu plusieurs des meilleures performances de Senna, notamment à Donington. Jakobi révèle toutefois que le Brésilien a failli suivre l’exemple d’Alain Prost en 1992 et faire l’impasse sur la saison 1993.

« Honda a décidé de se retirer et l’a annoncé à Ayrton trois mois avant d’en informer Ron Dennis, qui était dévasté », révèle Jakobi. « Nous avons alors dû trouver un autre pilote pour 1993. À quel point était-il proche de ne pas courir en 1993 ? La réponse est : très proche. »

On connait l’histoire : en 1992, Nigel Mansell remporta haut la main le titre avec la Williams dominatrice et son fameux numéro cinq rouge.