La famille Schumacher a obtenu une compensation financière de 200 000 euros de la part des éditeurs du magazine allemand Die Aktuelle qui ont publié en 2023 une fausse interview générée par IA du septuple champion du monde Michael Schumacher.
L’an dernier, l’édition du mois d’avril du média allemand Die Aktuelle comportait une couverture avec une photo de Michael Schumacher souriant et un titre racoleur « Michael Schumacher, la première interview ». À l’intérieur, il est apparu que les citations supposées du septuple champion du monde avaient été produites par Intelligence Artificielle.
Cette pratique scandaleuse avait évidemment choqué les fans du pilote allemand, ainsi que sa famille, qui avait confirmé que des poursuites judiciaires seraient très certainement lancées contre l’hebdomadaire.
A la suite de ce scandale, le groupe de médias Funke – qui édite le magazine Die Aktuelle – a annoncé que la rédactrice en chef, Anne Hoffman, avait été limogée avec effet immédiat à la suite de la publication de cet article « insipide et trompeur ».
Un an plus tard, une porte-parole de la famille Schumacher a confirmé que le jugement a été ordonné par le tribunal du travail de Munich et que le règlement d’une compensation financière à hauteur de 200 000 euros a été conclu par le groupe de médias Funke. La famille n’a pas fait d’autres commentaires.
Pour rappel, Michael Schumacher – désormais âgé de 55 ans – n’a plus été vu en public depuis son accident de ski fin 2013. La famille du pilote allemand maintient une stricte confidentialité sur l’état de santé de Schumacher. Nous vous rappelons également que seules les informations en provenance de la familleSchumacher sont officielles.
Alors que les moteurs se préparent à rugir dans les rues de Monte-Carlo, une question demeure : quelles seront les conditions météo pour ce week-end ? La réponse dans cet article.
Ce week-end marque le 81e Grand Prix de Monaco, sans doute l’une des courses les plus emblématiques et évocatrices du calendrier de la F1. Cette épreuve est spéciale à bien des égards : un circuit pratiquement inchangé depuis les origines du sport automobile, le glamour de Monaco, les célébrités qui convergent vers la Principauté pour ce week-end de course – tout cela contribue à rendre cette course unique.
Depuis sa première édition en 1929 (qui à l’époque ne comptait pas encore pour le championnat du monde de Formule 1), le Grand Prix de Monaco s’est imposé comme un joyau incontournable de la saison de F1. Le tracé très sinueux et extrêmement étroit, serpentant à travers les rues de la principauté, offre peu de marge d’erreur, mettant à l’épreuve la précision et la maîtrise des pilotes.
D’une longueur de 3,337 kilomètres, le circuit est célèbre pour ses virages caractéristiques comme l’épingle du Grand Hôtel et le tunnel (l’un des virages les plus rapides de tout le calendrier). Il présente également des montées abruptes et des descentes vertigineuses. Chaque portion du circuit requiert une concentration maximale et une habileté exceptionnelle, testant les limites des monoplaces et des pilotes les plus talentueux.
Situation générale
Dans la continuité de ces dernières semaines, la France connaît une situation météorologique complexe dominée par une succession de dépressions sur le Nord du pays. Un flux d’air polaire maritime s’étend du Danemark jusqu’à la Suisse apportant un temps frais et humide (il a neigé jusqu’ à moyenne altitude entre lundi et mercredi). Plus au sud, un marais barométrique protège le pourtour méditerranéen bien que des conditions instables persistent.
A partir de vendredi, une légère poussée anticyclonique en provenance de l’ouest amorcera un changement de temps. Cette amélioration se confirmera samedi, avec des éclaircies généreuses et quelques averses orageuses. Les températures remonteront pour atteindre des valeurs de saison.
Dimanche, malgré l’approche d’un front affaibli par la façade ouest, la pression sera à la hausse, assurant un temps doux et agréable sur Monaco.
Vendredi 24 mai – EL1 (13h30) et EL2 (17h00)
La journée de vendredi commencera sous un ciel nuageux, avec une température matinale de 13°C. Les nuages se feront plus présents dans l’après-midi, accompagnés d’un risque de précipitations modéré, estimé à environ 50%.
Pendant les deux séances d’essais libres, les températures oscilleront entre 19°C et 20°C. Un vent de sud-ouest soufflera à une vitesse comprise entre 5 et 15 km/h. Le taux d’humidité relative sera assez élevé, avoisinant les 70%.
Samedi 25 mai – EL3 (12h30) et qualifications (16h00)
Alors que Max Verstappen a égalé le record d’Ayrton Senna avec huit pole positions consécutives le week-end dernier, tous les regards seront tournés vers lui samedi pour voir s’il pourra battre ce nouveau record dans les rues de la principauté. Les conditions météo pourraient jouer un rôle crucial, en particulier en cas de pluie.
Pour la journée de samedi, l’instabilité persistera, surtout en fin d’après-midi. Le temps sera partiellement nuageux avec un mercure oscillant entre 18°C et 20°C. Il existe une petite possibilité d’averses orageuses au moment de la séance des qualifications, avec un risque avoisinant les 40%, plus prononcé dans l’arrière-pays. Un vent faible de sud-est soufflera entre 5 et 15 km/h.
Le risque de précipitations étant encore incertain au moment de la rédaction de ce bulletin météo, les lecteurs de F1only peuvent accéder aux dernières prévisions horaires pour le Grand Prix de Monaco en consultant le site de notre partenaire météo,Celinium – Ces prévisions sont mises à jour toutes les 10 minutes.
Dimanche 26 mai – La course (15h00)
Avec l’arrivée d’un petit anticyclone par l’ouest, l’instabilité régresse et le temps s’annonce ensoleillé et doux l’après-midi dans les rues de Monaco. Lorsque les feux rouges s’éteindront, le ciel sera parsemé de cirrus et le mercure affichera 22°C. Tout au long des 78 tours de l’épreuve, le vent sera faible, soufflant du sud. La piste devrait rester sèche.
Incontestablement, la séance de qualifications du Grand Prix de Monaco demeure l’un des spectacles les plus excitants de la Formule 1, d’une part parce que la position sur la grille est primordiale en Principauté et d’autre part parce que les pilotes sont dans un état de concentration extrême pour aller chercher une pole position sur un circuit qui ne pardonne aucune erreur.
Les dépassements en course à Monaco étant très compliqués, la position sur la grille de départ est primordiale pour espérer obtenir un bon résultat le dimanche. Dans ce contexte, les équipes se concentrent toutes sur cette séance de qualifications dès le début du week-end en Principauté.
Dès la Q1, les pilotes doivent alors se mettre dans une bulle et tenter d’extraire le maximum de leur monoplace sur la piste étroite de Monaco où le rail omniprésent leur rappelle à chaque instant qu’il n’ont le droit à aucune faute : « Les qualifications à Monaco sont très importantes – vous devez concentrer les réglages de votre voiture sur ce tour. » confie à la veille du GP de Monaco l’ancien pilote de F1, Pedro de la Rosa, désormais Ambassadeur de l’équipe Aston Martin.
« Le samedi, c’est tout. Vous abordez les qualifications aussi motivé et nerveux que vous l’êtes au début d’un Grand Prix et vous êtes comme ça pendant toute la séance. »
« Vous êtes épuisé après, car 90 % du week-end est effectivement terminé. Vous avez fait la partie la plus difficile et c’est très difficile de dormir samedi soir parce que vous avez tout donné et que votre niveau d’adrénaline est très élevé. Les qualifications sont le défi le plus grand et le plus excitant du week-end monégasque. »
Le Néerlandais Max Verstappen après sa pole au Grand Prix de Monaco 2023
La piste à Monaco étant en évolution permanente tout au long du week-end, les pilotes qui choisissent de s’élancer dans les toutes dernières minutes de la séance peuvent faire la différence.
« Le pilote peut faire la différence à Monaco peut-être plus que partout ailleurs. L’évolution de la piste est importante ; en profiter peut rapporter de réels dividendes en qualifications. » insiste l’ancien pilote McLaren.
« Dans les dernières secondes des qualifications, si vous choisissez le bon moment pour sortir et que vous réussissez, vous pouvez réaliser un tour ultra-rapide. »
« C’est une de ces pistes où l’on sort [du garage] le plus tard possible pour courir en qualifications et où l’on mise tout dessus. C’est une attaque maximale. »
« Le pilote peut changer beaucoup de choses grâce au volant mais ce n’est pas facile à faire à Monaco. Il a beaucoup de stress et de concentration, mais si vous parvenez à optimiser la voiture pour chaque virage pendant un tour de qualifications, cela rapporte vraiment. »
« Vous ne pouvez le faire que si vous avez la capacité cérébrale de vous concentrer sur tous ces domaines en même temps que vous conduisez à fond, à quelques millimètres du rail. C’est pourquoi les meilleurs pilotes brillent toujours à Monaco. »
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 24 mai pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco en direct sur notre Live Center accessible ici.
Ce week-end au Grand Prix de Monaco, la Williams pilotée par Alex Albon et Logan Sargeant aura le droit à une décoration spéciale avec l’ajout d’un lapin rose sur la carrosserie de la FW46.
Véritable mascotte de la marque Duracell, le fameux lapin rose que tout le monde a pu voir dans les spots publicitaires dans le passé fera ses débuts en Formule 1 ce week-end à Monaco sur la carrosserie de la Williams. Cette livrée spéciale est le fruit d’une collaboration entre Williams Racing et son partenaire Duracell pour présenter la dernière innovation de la marque de batteries, Duracell Optimum.
L’arrivée du célèbre lapin rose sur la Williams est programmée pour soutenir le déploiement d’une nouvelle campagne commerciale télévisée qui sera diffusée dans 15 pays à travers l’Europe et l’Amérique du Sud.
« Williams Racing est ravi de donner au Duracell Bunny son premier aperçu de la Formule 1 à Monaco, unissant un symbole emblématique à un circuit emblématique. » a déclaré James Bower, directeur commercial chez Williams.
« Nous cherchons toujours à apporter de l’innovation à nos partenariats et ce design spécial Monaco en est un parfait exemple. »
Ce week-end à Monaco, Williams ne sera pas la seule écurie de la grille à proposer une livrée spéciale de sa F1 puisque McLaren a déjà dévoilé la livrée spéciale Ayrton Senna (à voir ici) qui sera utilisée tout au long du week-end en Principauté.
Le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin, n’a jamais caché en début d’année que la saison 2024 serait très difficile pour l’équipe, et force est de constater après les sept premières courses disputées que le manager français avait raison.
Avant la huitième manche du championnat du monde programmée à Monaco ce week-end, l’écurie Alpine n’a inscrit qu’un seul point au classement constructeurs grâce à la dixième place d’Esteban Ocon au Grand Prix de Miami. Cet unique point permet à Alpine d’occuper le huitième rang au classement par équipe, six points derrière Haas et à peine un point devant Williams et Stake, le deux écuries qui n’ont toujours pas marqué cette année.
Dressant un premier bilan après ces sept premières manches de l’année, Bruno Famin se montre toujours aussi franc et ne cache pas que le reste de la saison sera très certainement tout aussi compliqué pour Alpine. Dans ce contexte – et alors que les cinq meilleures écuries de la grille semblent être au dessus du lot – le Team Principal d’Alpine estime que son équipe devra se concentrer sur la sixième place au championnat du monde.
« Le début de saison n’a été facile pour personne au sein de l’équipe Alpine, même si nous ne nous attendions pas à un bon début. Nous avons été très prudents lors du lancement de la voiture. Cependant, être en dernière ligne à Bahreïn était quand même un choc. » admet Bruno Famin.
« Depuis, nous avons vu de bonnes choses, nous avons vu une bonne réaction de la part de l’équipe, poussant à des améliorations, poussant à réduire le poids de la voiture vers la limite minimale et nous avons pu le réaliser plus tôt que prévu initialement, grâce à tout le monde à l’usine. »
« Le point positif est que les améliorations apportées à Shanghai ont fonctionné. Il ne s’agit pas d’améliorations majeures, mais au moins ce que nous avons vu sur la piste était conforme à nos simulations. »
« Nous avons encore beaucoup de choses à améliorer, sinon nous ne serions pas là où nous en sommes. Nous avons beaucoup à améliorer dans nos processus et dans la manière dont nous utilisons nos outils. Et nous savons que nous devons améliorer certains de ces outils. Nous avons de bonnes choses à venir, notamment le nouveau simulateur d’Enstone en fin d’année. »
« Comme je l’ai dit, je suis très content de la réaction de l’équipe après un début de saison très difficile. Je n’ai vu personne démotivé, vraiment. Encore une fois, l’un des bons points est la façon dont l’équipe a continué à attaquer, convaincue qu’on ne pouvait pas en rester là et qu’il fallait se battre. Ce n’est pas notre position, ce n’est pas là où nous devrions être. »
« Esteban et Pierre ont été d’un très grand soutien, toujours positifs, poussant toujours l’équipe à faire plus, à faire mieux. C’est vraiment quelque chose que moi, ainsi que tout le monde dans l’équipe, apprécions de leur part. »
« Bien sûr, personne ne peut se contenter de marquer un point. Mais je suis heureux de la dynamique que nous construisons tous ensemble à Enstone, toujours avec le soutien de Viry, en travaillant de plus en plus ensemble pour améliorer la gestion de l’énergie et améliorer l’ensemble. »
« Et il y a encore beaucoup à faire, ainsi que de simples améliorations. Nous avons quatre ou cinq équipes dans la première partie de grille qui sont très loin cette année, pour être honnête. »
« Ce peloton de tête récoltera la majorité des points. Mais la sixième place n’est pas très loin. Et c’est pour cela qu’il est très important de pouvoir marquer des points chaque fois que cela est possible. »
« Certains de nos concurrents ont bien réussi, mais avec peu de points vous pouvez faire une grande différence en termes de classement final à la fin de l’année. C’est pourquoi tout le monde comprend que nous devons nous battre pour chaque point, et c’est ce que nous allons faire. C’est clair, ce n’est pas l’objectif premier de l’équipe, nous comptons jouer beaucoup plus haut sur la grille. »
Pour rappel, la sixième place du championnat constructeurs est actuellement (avant Monaco) occupée par l’équipe Visa Cash App RB qui a marqué 20 points depuis le début de la saison, soit 19 de plus que Alpine.
Le Français Pierre Gasly arrive ce week-end en Principauté de Monaco avec un sentiment d’inachevé après avoir raté un podium l’an dernier lors de l’édition 2023 du Grand Prix de Monaco suite à une erreur stratégique de la part de son équipe.
Contexte : Septième sur la grille de départ du Grand Prix de Monaco 2023, Pierre Gasly a réussi à conserver sa position au premier virage et a entamé ensuite une lente remontée vers l’avant du peloton pour se retrouver au 46e tour en troisième position, le Normand ayant profité de l’arrêt au stand de certains pilotes.
Tout semblait aller pour le mieux donc pour le pilote Alpine jusqu’à ce que son équipe l’appelle au stand au 48e tour pour chausser sur sa monoplace des pneumatiques Mediums trois tours avant que la pluie ne s’invite en Principauté et n’oblige Pierre Gasly à rentrer de nouveau au stand au 55e tour pour chausser cette fois-ci des pneus Intermédiaires, ce qui l’a fait dégringoler jusqu’à la septième place au classement.
Après l’arrivée, le Français avait bien du mal à cacher sa frustration : « On sait que la pluie arrive et malheureusement on boxe pour faire deux tours avec les Softs [7 tours en réalité]. Donc, forcément pour l’instant je ne comprends pas vraiment la décision parce que c’était juste le scénario idéal pour nous et c’est ce qu’on attendait. » avait déclaré Gasly en 2023 au micro de Canal+ juste après l’arrivée du GP de Monaco.
« Malheureusement, on fait un stop qui ne sert à rien, alors qu’à ce moment là on a l’occasion de faire P3 et P4. C’est dommage ! Après, ça reste une excellente course pour toute l’équipe et je n’ai pas envie de partager de la frustration après une bonne course et un podium [pour Ocon, P3] pour l’équipe et une septième place. »
En arrivant à Monaco cette année donc, Pierre Gasly admet qu’il est resté une année sur un sentiment d’inachevé et espère bien pouvoir décrocher un bon résultat ce week-end au volant de son Alpine, bien que le Normand est conscient qu’il faudra « un peu de magie » pour être dans le rythme avec une A524 en manque de performance depuis le début de la saison.
« C’est probablement l’épreuve du calendrier la plus proche de la France, donc même si ce n’est pas une manche à domicile, c’est spécial pour l’équipe et nous pilotes avec autant de soutien français à Monaco. » confie Gasly à la veille de la huitième manche de la saison.
« C’est la course que j’attends le plus de la saison. Il y a beaucoup de risques, mais la récompense n’en est que plus belle, comme l’écurie l’a vécu l’an dernier [avec le podium d’Esteban Ocon]. J’ai un goût d’inachevé depuis douze mois, donc je suis prêt à reprendre le volant. »
« Nous allons travailler dur pour être dans le rythme au plus vite et gagner en confiance avec la voiture pendant les essais. À partir de là, il nous faudra un peu de magie samedi et nous verrons où nous en serons à ce moment-là. »
Avant le Grand Prix de Monaco, Pierre Gasly n’a toujours pas ouvert son compteur de points cette saison après sept courses disputées.
Voici le programme et les horaires de chaque séance pour le Grand Prix F1 de Monaco, huitième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, qui se dispute ce week-end du 24 au 26 mai.
C’est un week-end au format « classique » qui est programmé à Monaco (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.
Le vendredi 24 mai, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Monaco [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 17h00 (heure de Paris).
Le samedi 25 mai, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Monaco 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).
Enfin le dimanche 26 mai, le départ du Grand Prix de Monaco 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 78 tours de course en Principauté.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 24 mai pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco en direct sur notre Live Center accessible ici.
Pat Symonds – qui occupait jusqu’à présent le poste de directeur technique de la Formule 1 – a quitté ses fonctions pour s’engager avec l’équipe Andretti Cadillac dont la candidature pour devenir la onzième écurie de la grille n’a toujours pas été acceptée.
Andretti s’est associé à General Motors pour former une potentielle équipe de F1, mais a jusqu’à présent reçu comme seule réponse de la part de la Formule 1 une réponse négative, malgré le fait que la FIA avait pourtant approuvé à la fin de l’année dernière la candidature d’Andretti. Les détenteurs des droits commerciaux de la F1 pour leur part ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et ont donc rejeté sa candidature.
Malgré ce refus, Andretti poursuit ses efforts pour mettre sur pied une équipe de Formule 1 digne de ce nom et a d’ailleurs récemment inauguré de nouvelles installations à Silvertone au Royaume-Uni.
Toujours dans l’optique de devenir la onzième écurie de la grille en Formule 1, Andretti poursuit également ses embauches et a annoncé à la veille du Grand Prix de Monaco l’arrivée future de Pat Symonds dans un rôle de consultant, alors qu’il occupait jusqu’à présent le poste de directeur technique de la Formule 1.
« Nous sommes heureux d’annoncer que l’expert technique britannique en course automobile Pat Symonds rejoindra l’équipe Andretti Cadillac dans le but de participer au championnat du monde de Formule 1. » a annoncé Andretti.
« Symonds, qui occupait récemment le poste de directeur technique de la Formule 1, rejoindra officiellement l’équipe sur la nouvelle base opérationnelle de Silverstone à la fin de son congé de jardinage au sein de la Formula One Management. »
We are pleased to announce that British motor racing technical expert Pat Symonds will join the Andretti Cadillac team in pursuit of entering the FIA Formula One World Championship.
Symonds, who most recently served as Chief Technical Officer for Formula One, will officially… pic.twitter.com/DTVJYxUpsE
Au lendemain du Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé le week-end dernier à Imola et juste avant de se rendre à Monaco pour la huitième manche de la saison, l’Espagnol Carlos Sainz a rendu une visite surprise aux employés de l’usine Ferrari à Maranello.
« Nous sommes une seule équipe. » est venu dire Carlos Sainz aux employés de l’usine Ferrari à Maranello avant de prendre la route vers Monaco où l’Espagnol disputera ce week-end la huitième manche de l’année au volant de sa Ferrari SF-24.
« Vous faites un travail exceptionnel chaque jour, avec la même motivation que nous avons sur la piste ». a déclaré Sainz lors de sa rencontre avec ses collègues, les remerciant pour l’accueil chaleureux et l’opportunité de mieux connaître l’entreprise « dans les coulisses ».
Le pilote madrilène – qui s’est intéressé de près à l’assemblage des moteurs, aux lignes d’assemblage, aux essais et à la ligne de production – a ensuite pris le temps d’admirer la nouvelle Ferrari 12Cilindri, la nouvelle berlinette biplace de la marque au cheval cabré présentée il y a de cela quelques jours.
Lors de son passage dans le département moteurs, Carlos Sainz a d’ailleurs laissé son autographe sur un moteur de la Ferrari 296 GTB.
Troisième à l’arrivée du Grand Prix de Monaco en 2023 au volant de son Alpine, le Français Esteban Ocon se montre très réaliste cette année quant à ses chances de monter de nouveau sur la boîte en Principauté.
Depuis le début de la saison 2024, l’équipe Alpine est en manque de compétitivité face à ses concurrents, la faute à une monoplace mal née. Après les sept premières courses disputées, l’écurie du constructeur français n’a marqué qu’un seul point grâce à la dixième place d’Esteban Ocon à Miami.
En arrivant à Monaco donc pour y disputer la huitième manche de la saison, Esteban Ocon sait qu’il lui sera très difficile de réitérer la performance de l’an dernier au volant de son A524 : « De manière réaliste, je ne pense pas que nous puissions répéter la performance de l’année dernière, mais nous allons tout donner pour obtenir le meilleur résultat ce week-end. » confie le Français.
« Monaco est un circuit où le pilote peut vraiment faire la différence. Si vous êtes à l’aise dans la voiture et qu’elle réagit exactement comme vous lui demandez, vous pouvez frôler les rails pour trouver du temps supplémentaire. C’était notre cas l’an passé, je me sentais bien au volant dès la première séance d’essais. »
En l’absence de Grand Prix de France au calendrier de la Formule 1, Monaco est en quelque sorte une course à domicile pour les pilotes tricolores, les fans français n’étant qu’à quelques encablures de la Principauté. Ce soutien supplémentaire tout au long du week-end pourrait donc être un précieux atout pour Esteban Ocon et Pierre Gasly.
« Sans course en France, c’est un peu comme notre deuxième course à domicile avec Silverstone [pour l’équipe]. » a ajouté Ocon pour conclure.
Avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec un seul point marqué depuis le début de l’année.
Et pourquoi pas une course Sprint dans les rues de Monaco à l’avenir en F1 ? C’est en tout cas le souhait du pilote Haas Kevin Magnussen qui s’apprête à participer ce week-end à sa « course préférée » de la saison.
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, le circuit de Monaco ne laisse personne indifférent. En effet, il s’agit du tracé le plus atypique du calendrier de la Formule 1 avec une piste très étroite et tortueuse à travers les rues de la Principauté, et qui sont habituellement empruntées par des voitures plus confortables qu’une monoplace de F1 au châssis bien rigide.
Parmi les pilotes, les avis divergent également avec ceux qui considèrent que Monaco est le joyau de la couronne quand d’autres estiment en revanche que le tracé est d’un ennui profond, notamment parce que les dépassements y sont très compliqués en course le dimanche.
Mais lorsqu’on demande à Kevin Magnussen ce qu’il pense du circuit de Monaco, le Danois se trouve du côté des pilotes qui considèrent que le tracé monégasque ne doit jamais disparaître du calendrier.
« C’est le meilleur circuit du calendrier sur lequel piloter, c’est juste phénoménal d’être dans ces petites rues étroites avec des murs partout. » nous confie Magnussen à la veille du Grand Prix de Monaco.
« La sensation de piloter une Formule 1 à Monaco est pour moi la meilleure de l’année. Nous savons qu’il n’y a pas de dépassement durant la course, et avec toutes les courses où il y a maintenant des dépassements, on a l’impression que c’est un peu bizarre. »
Pour répondre à ceux et celles qui estiment qu’il n’y a pas assez de spectacle à Monaco, Magnussen a bien sa petite idée et aimerait que la Formule 1 y organise une course Sprint.
« Peut-être que l’on pourrait avoir plus de séances de qualifications ou un Sprint pour créer la surprise. Le Grand Prix de Monaco fait partie de la triple couronne, c’est une de ces courses où si vous gagnez, c’est très spécial, donc j’espère juste qu’elle restera au calendrier. » a-t-il insisté.
« Sur d’autres courses, tu fais des tours pour explorer différentes techniques, et tu trouves vite la limite. A Monaco, on se rapproche petit à petit de la limite, alors que la piste évolue beaucoup [entre le vendredi et le dimanche]. »
« Monaco, c’est aussi là où il y a beaucoup de fêtes visibles. Sur d’autres courses, les fêtes ont lieu dans des clubs de la ville, à Monaco, elles se déroulent sur la piste à la Rascasse, et les gens renversent des boissons sur la piste ! J’adore Monaco, c’est ma course préférée. » conclut le Danois.
L’équipe McLaren a dévoilé à la veille du Grand Prix de Monaco la livrée spéciale Ayrton Senna de sa monoplace pour cette huitième manche de la saison 2024 de Formule 1.
Cette livrée spéciale – utilisée uniquement à Monaco en 2024 – rendra hommage à l’ancien pilote McLaren Ayrton Senna décédé il y a trente ans des suites de ses blessures après son crash fatal sur le tracé d’Imola en 1994.
Ayrton Senna est le pilote le plus titré de McLaren, ayant couru pour l’équipe entre 1988 et 1993, remportant 35 de ses 41 victoires en Grands Prix, trois championnats des pilotes et quatre championnats des constructeurs au cours de sa carrière avec l’équipe Woking. Surnommé le « Roi de Monaco » avec ses six victoires en Principauté dont cinq consécutives entre 1989 et 1993, le nom d’Ayrton Senna est à jamais lié à cette course mythique.
« L’équipe est fière de reconnaître et de célébrer la vie extraordinaire et l’héritage de course d’Ayrton Senna à travers cette livrée McLaren. » a déclaré le PDG de McLaren, Zak Brown.
« Senna reste vénéré et respecté en tant que plus grande icône de la Formule 1 et pilote le plus décoré de McLaren. Son impact sur McLaren est énorme, non seulement par son palmarès en course, mais aussi par sa présence au sein de l’équipe, et maintenant par son héritage. C’est donc un honneur de courir pour lui sur son circuit le plus titré, sous ses couleurs vertes, jaunes et bleues. »
« Alors que c’est le trentième anniversaire de son décès, l’équipe choisit de reconnaître et de célébrer sa vie dans l’un de ses lieux de course préférés et les plus réussis, Monaco. Nous sommes impatients de courir dans cette belle et vibrante livrée ce week-end. »
Le personnel de l’équipe portera également une tenue inspirée de Senna pour le week-end, tandis que Lando Norris et Oscar Piastri porteront une combinaison spéciale également.
Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, admet que les marges sont désormais si fines entre McLaren et Red Bull que l’exécution des week-ends en tant qu’équipe doit être parfaite pour pouvoir prétendre à la victoire.
Après avoir décroché au Grand Prix de Miami sa première victoire depuis la saison 2021, l’équipe McLaren est passée proche d’un deuxième succès consécutif dimanche dernier à Imola où Lando Norris est remonté sur la Red Bull de Max Verstappen dans les derniers tours de l’épreuve.
Au drapeau à damier, Max Verstappen a franchi la ligne en vainqueur, mais Lando Norris n’était qu’à sept dixièmes du Néerlandais au terme des 63 tours de course sur le tracé italien.
« L’exécution du week-end est toujours un facteur clé, surtout maintenant que les marges sont si serrées. » a déclaré Andrea Stella, cité par le site du championnat, dimanche soir à Imola.
« Les trois premières voitures en qualifications [à Imola] se situaient à un dixième environ, donc clairement en termes d’opérations, la façon dont vous conduisez en course et vous gérez les pneus peuvent devenir un facteur dominant. »
« Aujourd’hui, entre une McLaren et une Red Bull, il n’y avait pas grand chose et d’autres facteurs ont fait la différence. »
Concernant « ces autres facteurs », l’Italien n’a pas tardé à rendre hommage au vainqueur de l’épreuve, Max Verstappen qui, selon lui, a fait la différence dans les derniers tours de course :« Je pense que nous pouvons voir les compétences du pilote qui a remporté la course, c’est Max Verstappen. »
« Mais pour nous, il est important d’être là et de frapper à la porte des victoires lors d’un week-end où, à un moment donné, il semblait que Ferrari avait la voiture la plus rapide, puis Max est apparu en qualifications. C’est donc très variable, mais il est important que nous soyons là. » a ajouté Andrea Stella.
« L’autre chose que je peux dire, c’est que d’être dans l’air sale semblait jouer un rôle important. Donc, avoir la pole position et être en avance au premier virage vous donne en quelque sorte l’air libre pour gérer vos pneus et gérer votre rythme. »
« Donc de ce point de vue, Max a fait un très bon travail hier [en qualifications] en décrochant la pole position et en étant devant au premier virage. »
Enfin, Andrea Stella assume pleinement au nom de l’équipe la responsabilité du fait que Oscar Piastri n’a pas terminé sur le podium dimanche dernier [il a fini quatrième], l’Australien ayant dû prendre le départ de la course depuis la cinquième place sur la grille après avoir reçu une pénalité pour avoir gêné Kevin Magnussen en qualifications la veille.
« Nous assumons la responsabilité du fait qu’Oscar n’ait pas terminé sur le podium car la raison de l’empêchement est liée à notre opération. Cela n’a rien à voir avec le fait qu’Oscar ait commis une erreur, c’était une situation créée par l’équipe. Mais je suis sûr qu’il aura plus d’opportunités à l’avenir. » a conclu l’Italien.
Avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe McLaren occupe toujours la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 58 points de retard sur la Scuderia Ferrari.
Avant le début de la saison 2024, le PDG de Visa Cash App RB, Peter Bayer, a fixé à son équipe comme objectif de viser le haut du milieu de peloton, et force est de constater qu’après les sept premières courses disputées, cet objectif a déjà été atteint.
Après deux premières courses difficiles, l’équipe Visa Cash App RB a gagné en compétitivité et a marqué des points dans quatre des cinq dernières courses et se retrouve avant le Grand Prix de Monaco à la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 20 unités inscrites, soit 24 de moins qu’Aston Martin et treize de plus que Haas.
Pour le Team Principal de l’équipe Visa Cash App RB, Laurent Mekies, les 20 points marqués jusqu’à présent signifient que l’écurie de Faenza est en avance sur son calendrier.
« Notre objectif à moyen et long terme était d’être en tête du milieu de peloton et après sept courses, nous y sommes. » a déclaré Laurent Mekies au site de la Formule 1.
« Nous sommes en avance sur le plan car cela ne faisait pas partie de nos objectifs de la première année. Cependant, nous sommes tout à fait conscients que ce sera un énorme combat pour conserver cette position tout au long de l’année. »
« Nous sommes P6 sans avantage de rythme sur aucune des équipes de la P7 à la P10. Mais nous avons développé la voiture avec soin et nous avons bien exécuté les week-ends, de manière très précise, en construisant course après course. Je pense qu’en fin de compte nous avons pris tous les points qui étaient disponibles. »
Bien conscient que les marges sont infimes et que les gains dans la guerre du développement ne sont pas faciles à gagner, Mekies s’attend à une lutte acharnée avec les autres écuries du milieu de peloton pour le reste de l’année.
« Je vais vous donner un exemple avec Miami. Nous avons marqué beaucoup de points là-bas, mais avant ce week-end, nous avons fait de grands efforts pour apporter les mises à jour initialement prévues pour Imola à Miami. »
« Nous sommes allés à Miami avec deux évolutions, zéro pièce de rechange, risque maximum, mais ça a marché. Nous avons eu un léger décalage de rythme [par rapport aux concurrents] et nous avons pris les points et sommes rentrés à la maison. »
« Il y a aura des moments où Sauber aura des mises à jour, Williams aura des mises à jour, Haas aussi. Mais c’est le jeu auquel nous jouons tous, donc nous ne tenons certainement pas pour acquis que nous sommes ici P6 pour du long terme. Nous pensons que cela va être un énorme combat. »
Laurent Mekies a également souligné l’impact des récents changements apportés en bord de piste avec l’arrivée d’un ancien d’Alpine, Alan Permane ou encore Guillaume Cattelani et Tim Goss.
« Alan a déjà eu un grand impact. Il s’est parfaitement intégré au sein de l’équipe. Il vient ici avec un esprit très ouvert, avec un objectif clair de se réinventer et non pas de refaire ce qui a été fait chez Ferrari, chez Alpine, chez Red Bull ou chez Mercedes, mais d’inventer ensemble quelle est la prochaine meilleure façon de faire les choses. » a ajouté Laurent Mekies.
« Nous disposons d’une fantastique base de talents ici dans l’entreprise. Si nous voulons vraiment rivaliser au sommet du milieu de peloton, cela signifie que nous devons battre des gens sérieux, des constructeurs automobiles, et si vous voulez y parvenir, vous devez renforcer l’équipe à 360 degrés. »
« Il ne suffit pas de le dire. Cela implique en partie de mettre nos employés dans de meilleures conditions de travail. En partie, cela implique d’injecter des compétences et de l’expérience là où elles sont nécessaires, et nous sommes en train de faire cette analyse des écarts, en comparant où nous en sommes et là où nous voulons être. »
Le patron de Red Bull, Christian Horner, a salué le travail « phénoménal » de son équipe et de Max Verstappen à Imola où le triple champion du monde a remporté le Grand Prix d’Emilie-Romagne avec seulement quelques dixièmes d’avance sur la McLaren de Lando Norris au terme d’un week-end loin d’être facile pour lui.
Dès les premiers essais libres du week-end à Imola, Max Verstappen ne semblait pas être aussi à l’aise que d’habitude au volant de Red Bull, le Néerlandais ayant fait plusieurs passages par les bacs à graviers du circuit en EL1 et EL2, alors qu’il se trouvait vendredi soir à plus de cinq dixièmes de la Ferrari de Charles Leclerc.
Le lendemain en qualifications, Max Verstappen a réussi à décrocher la pole position avec seulement 74 millièmes d’avance sur la McLaren d’Oscar Piastri et 91 millièmes sur celle de Lando Norris, tandis qu’en course le dimanche, le pilote Red Bull a eu très chaud en fin de Grand Prix lorsque Norris est remonté sur lui, les deux hommes terminant cette septième manche de l’année avec sept dixièmes d’écart sur la ligne d’arrivée.
S’exprimant dimanche soir après la victoire de Max Verstappen, Christian Horner a tenu à saluer le travail de Verstappen qui n’a pas baissé les bras malgré un début de week-end compliqué.
« Quand vous regardez le revirement que nous avons pu avoir entre vendredi et samedi pour décrocher la pole et remporter à nouveau la victoire aujourd’hui, cela a été une performance phénoménale de la part de l’équipe, mais Max a également été incroyable ce week-end, et encore une fois, il a dû travailler très dur pour obtenir la pole et la victoire. » a déclaré Horner à propos de la performance de Verstappen à Imola.
« Il a eu un week-end très chargé, parce qu’il a également participé aux 24 Heures [virtuelles] du Nürburgring en plus d’être dans la voiture, il a donc gagné deux courses aujourd’hui, une sur BMW M3 et une sur une monoplace de Formule 1. »
« Vous avez entendu ce que la pole position d’hier [samedi] représentait pour lui, il a dû creuser très profondément [pour la décrocher] et la performance d’aujourd’hui est une masterclass. »
Des marges très fines…
Bien que Red Bull et Max Verstappen sont toujours en tête des championnats pilotes et constructeurs après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, la concurrence ne reste pas les bras croisés, à l’image de McLaren qui a remporté le Grand Prix de Miami avec Lando Norris.
Réfléchissant au championnat du monde, et compte tenu du nombre encore élevé de courses restantes, Christian Horner ne prend rien pour acquis car les marges sont désormais très minces entre Red Bull, McLaren mais aussi Ferrari.
« Vous ne pouvez rien prendre pour acquis, et ce n’est pas ce que nous faisons. Nous avons remporté cinq Grands Prix sur sept, deux Sprints sur deux et sept poles sur sept, mais les marges sont minces, très minces. » a ajouté Horner.
« Nous sommes au cours de la troisième année de ces règles et il y aura toujours à un moment donné une convergence, vous pouvez voir que les performances convergent et nous allons voir plus de courses comme celle d’aujourd’hui [Imola] avec des marges très fines. »
« Au cours des deux dernières courses, McLaren a été notre principal concurrent. Je dirais qu’ils ont définitivement ajouté de la performance à leur voiture qui a une philosophie similaire à la nôtre et ils ont définitivement fait un pas en avant. »
« Nous nous attendons donc à ce qu’ils soient compétitifs sur tous les circuits, et il y a certains circuits qui exploitent nos points forts et d’autres non. Les deux derniers circuits n’ont pas exploité les atouts inhérents de la voiture. »
Christian Horner et les fans n’auront pas longtemps à attendre pour continuer à suivre la bataille Red Bull/McLaren puisque la Formule 1 débarque dès cette semaine à Monaco pour y disputer la huitième manche du championnat du monde 2024.
Cinquième à l’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne ce dimanche à Imola, le pilote Ferrari Carlos Sainz a vu sa course être impactée par « des problèmes » détectés juste après la séance de qualifications disputée la veille.
Quatrième au départ de la course après avoir gagné une position suite à une pénalité infligée à Oscar Piastri, Carlos Sainz a eu le plus grand mal à contenir la McLaren de l’Australien durant le premier relais et s’est fait dépasser lors de son arrêt au stand. Le pilote Ferrari franchira finalement la ligne d’arrivée à la cinquième place.
Interrogé après l’arrivée de l’épreuve, l’Espagnol a admis qu’il a eu du mal tout le week-end à Imola, tandis que de mystérieux problèmes ont été détectés sur sa monoplace avant le départ de la course sans que Ferrari ne puisse les régler.
« De mon côté, j’ai juste eu du mal tout le week-end pour être honnête. » a déclaré Carlos Sainz après l’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne.
« Après les qualifications, nous avons detecté quelques problèmes avec la voiture qui nous ont probablement un peu freinés aujourd’hui, mais dans l’ensemble, ce n’était pas un week-end très bon à domicile ici, devant les Tifosi. »
« Nous devons maintenant réfléchir à la manière dont nous pouvons résoudre ces problèmes et faire un pas en avant pour Monaco. En même temps, quand on regarde Charles [qui a terminé troisième], le rythme n’est pas si mauvais du tout, il faut juste trouver quelque chose en qualifications. »
Le week-end dernier à Imola, Ferrari a introduit des améliorations techniques importantes sur la SF-24, et lorsqu’on a demandé à Carlos Sainz si les problèmes rencontrés sur sa voiture avaient un lien avec cette mise à jour, l’Espagnol a répondu : « Non, ils ne viennent pas des améliorations. »
« C’est juste quelque chose sur lequel nous devons enquêter attentivement, et je suis presque sûr que nous trouverons une solution. »
« La seule chose que je dirais, c’est que lorsque le peloton est si serré, avec un ou deux dixièmes entre les cinq premiers pilotes, chaque chose compte et j’ai l’impression que ce week-end nous n’avons pas réussi à mettre tout en place pour obtenir le meilleur résultat possible, le meilleur du package. Maintenant, nous devons nous concentrer sur cela à Monaco. »
C’est un Max Verstappen physiquement affaibli qui s’est présenté en conférence de presse d’après course ce dimanche soir à Imola, le vainqueur du Grand Prix d’Emilie-Romagne souffrant de douleurs au dos après avoir bouclé les 63 tours de l’épreuve.
Imola est un circuit old school très apprécié des pilotes et des fans, mais le revers de la médaille est que le tracé italien est extrêmement bosselé, ce qui a évidemment un certain impact (sans jeu de mot) sur le corps des pilotes au terme d’une course longue de 63 tours.
Ce dimanche soir, le vainqueur du Grand Prix d’Emilie-Romagne, Max Verstappen, avait bien du mal à cacher le fait qu’il a beaucoup souffert du passage répété sur les bosses tout au long du week-end et le Néerlandais a admis qu’il avait besoin de quelques analgésiques et d’un bon massage pour soulager son dos.
« Je suis juste brisé par les bosses, pour être honnête. » a déclaré le pilote Red Bull ce dimanche soir lorsqu’on lui a demandé comment il se sentait physiquement à la fin de ce week-end à Imola.
« Ce n’est pas tant que le côté physique des choses, mais c’est tellement bosselé ici. Après environ vingt tours, je l’ai vraiment senti dans mon dos. »
« J’ai donc juste hâte de m’allonger sur le lit. Je vais peut-être prendre des analgésiques, et même un massage, je ne sais pas… » a-t-il ajouté.
Au cours d’un week-end déjà très chargé, le triple champion du monde a également tenu à participer en tant que coéquipier aux 24 heures virtuelles du Nürburgring, une course remportée par son équipe, ce qui veut dire que Max Verstappen a remporté deux courses le même jour (Imola et les 24H virtuelles du Nürburgring).
Tout comme son coéquipier, Oscar Piastri pense lui aussi que McLaren aura les capacités de se battre aux avant-postes au cours des prochaines courses de la saison après avoir démontré à Imola que la MCL38 peut rivaliser avec les Red Bull et les Ferrari.
Le week-end dernier à Imola, Oscar Piastri a signé le deuxième temps de la séance de qualifications à seulement quelques millièmes du poleman Max Verstappen. Cependant, l’Australien a dû reculer de trois places sur la grille de départ après avoir reçu une pénalité pour avoir gêné Kevin Magnussen lors des qualifications.
Cinquième donc au départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne, Oscar Piastri a passé une très grande partie de la course collé à la Ferrari de Carlos Sainz sans pouvoir doubler l’Espagnol à la régulière sur une piste où les dépassements sont très compliqués.
Pour arriver à dépasser la Ferrari de Sainz, Oscar Piastri a donc choisi de tenter un undercut en s’arrêtant un tour plus tôt, une stratégie qui s’est avérée payante puisqu’il a réussi à terminer le Grand Prix d’Emilie-Romagne quatrième juste devant Carlos Sainz.
Interrogé après l’arrivée de l’épreuve – où son coéquipier Lando Norris a terminé deuxième à sept dixièmes du vainqueur Max Verstappen – Piastri s’est montré très confiant quant aux capacités de McLaren de jouer les premières places au cours des prochaines courses de la saison : « Oui, je pense que c’est passionnant pour l’avenir. » a répondu l’Australien lorsqu’on lui a demandé s’il pensait pouvoir se battre pour des victoires à l’avenir.
« Il y a encore quelques « si » après ce week-end, surtout de notre côté du garage. Mais je pense que c’est très, très encourageant. Miami est une piste sur laquelle nous avons eu beaucoup de difficultés dans le passé et nous étions incroyablement forts. »
« Ici [à Imola], nous avons été plutôt bons dans le passé et nous avons encore été très forts. Donc, je pense que nous pouvons être confiants, où que nous allions, que nous serons quelque part vers l’avant. Nous verrons si Red Bull retrouve un peu de rythme, mais je suis très excité pour l’avenir. »
Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe McLaren est troisième au championnat du monde des constructeurs avec 58 points de retard sur la Scuderia Ferrari.
Lando Norris estime qu’il va falloir s’habituer désormais à voir des McLaren aux avant-postes pour le reste de la saison après que le Britannique ait terminé deuxième au Grand Prix d’Emilie-Romagne ce dimanche à Imola, seulement sept dixièmes derrière le vainqueur Max Verstappen.
A peine quinze jours après avoir remporté sa première victoire en Formule 1 à Miami, le pilote McLaren Lando Norris a bien failli remporter une deuxième course consécutive ce dimanche à Imola où il a franchi la ligne d’arrivée collé au diffuseur de la Red Bull de Max Verstappen, les deux hommes étant séparés de seulement sept dixièmes après 63 tours.
Les progrès de l’équipe McLaren ont été spectaculaires sur une période de douze mois et l’écurie britannique peut désormais se battre à armes égales avec Ferrari et Red Bull à l’avant de la grille, un état de fait auquel il faudra s’habituer selon Lando Norris.
« Je pense que nous sommes désormais à un point où nous pouvons dire avec plaisir que nous sommes dans la position de Ferrari et Red Bull. » a déclaré Lando Norris ce dimanche soir à Imola.
« C’est à cela qu’il faut s’habituer. L’équipe fait du bon travail. Je pense que nous faisons tous du très bon travail. Les affaires continuent donc comme d’habitude. Nous nous concentrons sur les mêmes choses, c’est juste que maintenant nous nous battons pour la première ou la deuxième place. »
« C’est quand même surprenant de dire que c’est frustrant de ne pas gagner. Mais après le week-end dernier et les améliorations que nous avons apportées, c’est ce à quoi nous devrions commencer à nous attendre. »
Le Britannique estime qu’avec « un ou deux tours de plus » il aurait certainement pu dépasser Max Verstappen en fin de course ce dimanche à Imola : « Cela me fait mal de dire qu’il aurait suffit d’un ou deux tours de plus et je pense que je l’aurais eu. C’est dur, c’est dommage. Je me suis battu jusqu’au tout dernier tour. » a-t-il ajouté.
« Nous avons juste perdu un peu trop face à Max au début. Il était bien meilleur dans le premier relais et évidemment dans le deuxième relais, nous étions plus forts, mais oui, c’était juste une première mi-temps difficile et une bien meilleure seconde mi-temps. Un ou deux tours de plus auraient été magnifiques. »
Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Lando Norris occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes à six points du Mexicain Sergio Perez. Au classement des constructeurs, McLaren est troisième à 58 points de la Scuderia Ferrari.
Lewis Hamilton estime que Mercedes se trouve désormais dans un « no man’s land » après avoir terminé ce dimanche le Grand Prix d’Emilie-Romagne sixième à un peu plus de 35 secondes du vainqueur Max Verstappen, alors que son coéquipier George Russell a franchi la ligne d’arrivée en septième position.
A Imola, Mercedes a introduit quelques améliorations techniques sur sa W15, ce qui a permis à l’équipe du constructeur allemand de faire un léger pas en avant, mais ces progrès ont été masqués par le pas en avant réalisé également pas les équipes rivales, dont Ferrari et McLaren.
En course ce dimanche à Imola, les deux pilotes Mercedes n’ont jamais réussi à rejoindre le groupe de tête formé par les pilotes Ferrari et McLaren et franchiront finalement la ligne d’arrivée en sixième et septième position devant la Red Bull de Sergio Perez.
« Nous sommes dans un no man’s land. Il n’y avait pas grand-chose de plus à nous offrir aujourd’hui. » a déclaré le septuple champion du monde ce dimanche soir à Imola après l’arrivée de l’épreuve.
« C’est là où nous en sommes, nous devons faire de notre mieux, et c’était le mieux que nous pouvions faire aujourd’hui. »
« Nous avons fait un petit pas en avant ce week-end et nous nous sommes améliorés. Malheureusement, cela est légèrement masqué par le pas en avant réalisé par d’autres comme McLaren et Ferrari. » a ajouté le Britannique.
« Nous devons continuer à nous efforcer d’apporter davantage de mises à jour susceptibles d’améliorer les performances. D’ici là, nous devons veiller à marquer autant de points que possible. »
Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe Mercedes est toujours quatrième au championnat du monde des constructeurs, mais accuse désormais 75 points de retard sur son écurie cliente McLaren.