Course à domicile pour nos pilotes français et Alpine ce week-end

Course à domicile ce week-end pour nos pilotes français Pierre Gasly et Esteban Ocon, ainsi que pour l’équipe Alpine dont l’usine moteur est implantée à Viry-Châtillon.

Après une course mouvementée à Bakou, l’équipe Alpine se prépare pour le premier de ses deux Grands Prix à domicile. Le directeur exécutif Marcin Budkowski souligne l’importance de la manche française pour l’écurie du constructeur français.

« Une course à domicile a une saveur particulière pour chaque équipe. » nous explique Budkowski à la veille du Grand Prix de France qui se déroule du 18 au 20 juin sur le tracé Paul Ricard au Castellet.

« Alpine est une marque française dont le siège est en France tandis que l’équipe de Formule 1 est principalement basée au Royaume-Uni. »

« Nous pouvons donc dire que nous avons deux courses à domicile ! C’est un honneur de représenter Alpine sur le sol français, surtout dans une si belle région, il y a aussi plus d’attention sur l’équipe avec plus de fans en tribunes, les VIP et les dirigeants de Renault Group… D’où plus de pression pour être performants ! »

« Dès que le week-end commence, chaque membre se concentre comme toujours sur l’exploitation optimale de la monoplace, des pilotes et de toute l’équipe. »

Pour le pilote Alpine Esteban Ocon, qui n’a plus couru sur ses terres depuis trois années, il s’agira de marquer le coup en réalisant une solide performance devant son public, puisque quelques 15 000 spectateurs par jour pourront assister au Grand Prix de France cette année.

« Mon dernier départ à domicile semble si lointain que je suis plus prêt que jamais et extrêmement impatient d’attaquer ce week-end. » nous explique le Normand.

« Je n’étais pas titulaire en 2019 et le Grand Prix de France n’a pas eu lieu l’an passé. J’ai donc un vrai surplus de motivation et d’énergie pour cette course. »

« Je crois que toute l’équipe veut absolument réaliser une belle performance sur les terres d’Alpine et nous allons travailler dur pour y arriver. C’est le sud de la France, il fait beau, il y aura des fans en tribunes et les voitures les plus rapides au monde… J’ai hâte ! »

« C’est une piste que j’apprécie et j’ai des souvenirs inoubliables puisque j’y ai signé ma première victoire en monoplace en Formule Renault Eurocup en 2013. J’ai également fait beaucoup de tours en essais ici dans mes rôles précédents et j’y étais même plus tôt dans l’année pour préparer ma saison avec la voiture de 2018. »

« Le tour est assez intense avec des enchaînements rapides et des sections rythmées. Il y a des opportunités de dépassement, notamment dans la chicane de la ligne droite du Mistral. Je suis convaincu que ce sera un bel événement pour les fans et nous donnerons absolument tout pour prendre des points. »

Du côté de Pierre Gasly, l’excitation de disputer son Grand Prix à domicile est décuplée après avoir décroché un podium lors de la dernière course à Bakou.

« Tout le monde en France devient très excité. Il y a beaucoup d’enthousiasme et de fortes attentes pour la suite de la saison. » nous explique Gasly.

« Le niveau de performance que nous avons démontré nous donne définitivement envie de voir ce que nous pouvons produire dans les courses à venir. Nous aborderons ce week-end avec la même approche qu’avant. »

« Pour être honnête, je n’ai rien fait de spécial au Paul Ricard par le passé. Lors de ma première course de F1 ici, je suis entré en collision avec Ocon et j’ai dû abandonner dans le premier tour et en 2019, ce n’était pas un week-end fantastique et j’ai terminé dixième. »

« En fait, Bakou était une autre piste qui ne s’était jamais bien passée pour moi jusqu’à cette année et j’espère donc que nous pourrons suivre la tendance et changer cela ce week-end également. »

« Le circuit est assez particulier avec beaucoup de zones de dégagement, contrairement aux deux dernières pistes, donc les risques sont moins élevés, mais cela reste assez compliqué et technique car il y a des types de virages ici que l’on ne trouve nulle part ailleurs, notamment le virage du Beausset dans le dernier secteur, le très long droite suivi du gauche. Au niveau de la voiture, notre premier travail sera clairement de trouver les meilleurs réglages pour ce tracé inhabituel. »

« J’ai entendu dire que les organisateurs autorisent 15 000 spectateurs par jour, ce qui est formidable car j’espérais vraiment que les fans seraient là pour ma course à domicile. » poursuit Pierre Gasly.

« C’est important de pouvoir partager le week-end avec eux et c’est significatif car ce sera la première fois que je courrai devant un public local en tant que vainqueur de Grand Prix, après ma victoire à Monza l’année dernière. »

« Cela va le rendre très spécial, donc je me sens un peu impatient de vivre cela. Et le podium à Bakou a attiré l’attention des gens, donc j’ai eu beaucoup d’intérêt médiatique à gérer. Je ne veux pas m’épuiser avant le début du week-end, alors nous allons essayer de le gérer au mieux. »

Alpine modifie l’aileron arrière de sa F1 avant le GP de France

Afin de respecter la nouvelle réglementation concernant la flexibilité des ailerons arrière en F1 qui entrera en vigueur ce mardi 15 juin avec l’adoption de nouveaux tests de flexibilité mis en place par la FIA, l’équipe Alpine a modifié l’aileron arrière de sa monoplace avant le Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde 2021.

Depuis le début de la saison, l’aileron arrière de la Red Bull RB16B fait couler beaucoup d’encre en raison de sa flexibilité prononcée lorsque la monoplace est en ligne droite, ce qui a conduit certains concurrents à s’interroger sur la légalité de cet aileron.

La FIA a donc décidé d’agir en envoyant une directive technique dans laquelle elle stipule que des tests d’appui et de déformation renforcés entreront en vigueur à partir du 15 juin, sans pour autant suggérer qu’une équipe en particulier enfreignait les règles.

En plus des tests, la FIA utilisera également des caméras embarquées pour surveiller la vitesse de flexion des ailerons arrière, les équipes devant mettre 12 marques sur certaines zones de l’aileron arrière pour permettre l’analyse (les fameux autocollants aperçus sur les F1 à Bakou).

Que dit la réglementation ?

L’article 3.8 du règlement technique exige que tous les composants influençant les performances aérodynamiques de la voiture soient « solidaires de la partie entièrement suspendue de la voiture » et « restent immobiles par rapport à la partie suspendue de la voiture. »

Ailleurs dans le règlement, la FIA ajoute qu’elle « se réserve le droit d’introduire d’autres tests de charge / détection sur toute partie de la carrosserie qui semble (ou est soupçonnée de) bouger pendant que la voiture est en mouvement. »

Pour permettre une transition vers ces nouvelles exigences de charge / déformation, la FIA autorisera une tolérance de 20% pour le premier mois de ces nouveaux essais.

En toute logique donc, l’équipe Alpine a modifié l’aileron arrière de sa monoplace avant le Grand Prix de France pour respecter la réglementation technique, alors que les autres écuries devraient faire de même.

« Outre quelques améliorations mineures sur la voiture, nous avons apporté quelques modifications à notre aileron arrière conformément à la nouvelle directive technique de la FIA. » nous confirme Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

Le Grand Prix de France se déroule ce week-end du 18 au 20 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le sud de la France.

La technologie F1 au service des hôpitaux de Leicester

Un appareil innovant aidant les médecins et infirmières portant des équipements de protection individuelle (EPI) à communiquer de façon claire a été développé et essayé avec succès par des universitaires de Leicester en collaboration avec des ingénieurs de course de Formule 1.

Dans le cadre du traitement des patients atteints de la COVID-19 et d’autres maladies infectieuses, les EPI intégraux obligent le personnel médical à régulièrement crier pour se faire entendre et comprendre. Un exercice non seulement épuisant, mais pouvant aussi causer des erreurs de communication potentiellement néfastes.

Professeur urgentiste, vice-doyen des sciences de données cliniques de l’Université de Leicester et consultant en médecine d’urgence aux hôpitaux de Leicester, Tim Coats a créé le MedicCom en collaboration avec Project Pitlane, une association à but non lucratif.

Soutenu par KTN et financé par UK Research and Innovation (UKRI) et Innovate UK, le prototype MedicCom utilise ainsi un laryngophone destiné à capter et amplifier le son afin que les patients entendent mieux le personnel médical s’occupant d’eux.

La même fonction améliore également la communication entre les médecins et infirmières tandis qu’une connexion Bluetooth reliée à un téléphone portable leur permet de mener une conversation téléphonique claire avec les proches du patient.

« Quand vous êtes équipés d’EPI intégraux, vous devez crier pour vous faire entendre même si quelqu’un se tient à côté de vous. » a déclaré le Professeur Coats. 

« Non seulement c’est épuisant, mais nous savons que cela peut causer des erreurs de communication potentiellement nuisibles au bien-être des patients. »

« Une bonne communication a un effet profondément positif sur les soins apportés, d’où notre travail sur une solution. Il était formidable de collaborer avec des ingénieurs de F1. Nous avons pu utiliser leur expertise en génie électrique de pointe et leurs installations de prototypage rapide pour produire en six mois un appareil dont la conception prendrait normalement des années. »

Les prototypes ont reçu une évaluation positive de la part des praticiens des hôpitaux de Leicester et du Medical Devices Technology Evaluation Center de Birmingham. L’équipe à l’origine de sa conception recherche désormais des financements pour déployer ce dispositif au sein du NHS.

L’appareil est passé de la phase de conception à celle d’un prototypage entièrement fonctionnel en un temps record de six mois grâce aux méthodologies traditionnellement employées dans l’industrie de la F1. Cela a également permis de considérablement réduire sa taille avec une batterie plus compacte, des composants de circuit imprimé plus légers ainsi qu’à un haut-parleur et un mécanisme d’étanchéité plus petits.

Neuf exemplaires ont vu le jour à l’aide des machines de prototypage rapide situées dans la base britannique d’Alpine F1 Team à Enstone (Oxfordshire).

Réunissant des adversaires en piste, du personnel de la F1 et d’autres du sport automobile, Project Pitlane a été créé en mars 2020 en réponse à « l’appel aux armes » du gouvernement britannique pour collaborer et produire du matériel indispensable dans la lutte contre la COVID-19. L’initiative s’appuie sur l’expertise et la bonne volonté de l’ensemble des acteurs de l’industrie pour aider plusieurs organisations à relever des défis d’ingénierie et fournir des produits ou services profitant à la communauté dans son ensemble.

Bob Bell, conseiller stratégique d’Alpine F1 Team, Jason Rees, ancien responsable de l’électronique d’Alpine, et Andy Damerum de Red Bull Advanced Technologies ont travaillé en collaboration avec le Professeur Coats pour comprendre les besoins du secteur médical.

Bob Bell a ainsi apporté son expertise au système via Project Pitlane : « Project Pitlane a poursuivi le travail commencé par la production de respirateurs en aidant l’Université de Leicester dans le développement d’un nouveau dispositif médical de communication pour les praticiens du NHS portant des EPI. C’était un plaisir de travailler avec l’Université et Innovate UK, et nous espérons que cela mènera à d’autres collaborations fructueuses. »

Au-delà du prototype MedicCom, les ingénieurs F1 ont également travaillé sur le respirateur d’urgence BlueSky. Project Pitlane possède aussi l’expertise nécessaire pour relever les défis autour de la gestion de programme, de l’analyse (science des matériaux, optimisation des performances, analyse des données), de la conception et du génie logiciel, et du prototypage.

https://twitter.com/i/status/1403277106415603714

 

Chez Alpine, Alonso sauve les meubles avec une P6 à Bakou

Fernando Alonso a sauvé les meubles pour l’équipe Alpine ce dimanche à Bakou en franchissant la ligne d’arrivée à la sixième place, alors que son coéquipier Esteban Ocon a abandonné sur problème mécanique.

Le double champion du monde – qui a gagné quatre places dans les deux derniers tours – a décroché à Bakou son meilleur résultat depuis son retour en Formule 1 en début d’année.

« La course n’a pas bien commencé, Esteban a dû s’arrêter à cause d’un problème de moteur et le rythme de course de Fernando n’était pas compétitif, ce dont nous devons comprendre les raisons. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif de l’équipe Alpine.

« Dans l’ensemble, ce n’était pas un bon après-midi, mais nous pouvons être heureux que les deux pilotes qui ont eu des problèmes [Verstappen et Stroll] aillent bien et cela nous a donné une action passionnante après le redémarrage. »

« Le positif réconfortant était la magie de Fernando pour regagner quatre positions et terminer P6, ce qui est une belle récompense pour le travail acharné de chacun. »

« Il est de retour dans un état très compétitif et nous devons maintenant travailler ensemble pour nous remettre en forme lors de la prochaine course en France. « 

Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Alpine occupe la septième place au classement des constructeurs avec 25 points marqués depuis le début de l’année.

Classement des constructeurs

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Alpine limite la casse après des qualifications « piégeuses »

Alpine F1 Team s’élancera demain avec Fernando Alonso et Esteban Ocon respectivement aux huitième et douzième positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan après des qualifications décousues et rythmées par de nombreux drapeaux rouges sur le circuit urbain de Bakou.

Du côté d’Esteban Ocon, le Français a été piégé en Q2 lorsqu’un troisième drapeau rouge a été agité en piste, mettant un terme à la séance alors que le Normand se trouvait en douzième position, ce qui l’a empêchè de signer un temps rapide pour passer en Q3.

« Ce n’était clairement pas notre séance. La Q1 s’est bien passée, mais il y a eu beaucoup d’incidents en Q2. » nous explique le pilote Alpine ce samedi soir à Bakou.

« J’ai été gêné dans le troisième virage sur ma première tentative et j’ai touché le mur à cause de cela, puis le drapeau rouge est sorti dans mon deuxième effort et je n’ai pas véritablement pu avoir ma chance. »

« C’est un peu frustrant, car la voiture semblait en mesure d’être aisément dans le top dix. Cela sera donc notre but demain. Beaucoup de choses sont possibles avec notre rythme, donc j’ai vraiment hâte de disputer cette course toujours folle. »

Du côté du double champion du monde Fernando Alonso, l’Espagnol a réussi à passer en Q3 – la première depuis le Grand Prix de Bahreïn – terminant les qualifications à la neuvième place, mais une pénalité infligée au pilote McLaren Lando Norris après les qualifications a permis à Alonso de remonter d’une place sur la grille.

« C’était une séance un peu compliquée et il était difficile d’entrer dans un rythme quelconque durant ces qualifications. » nous explique l’Espagnol.

« Malheureusement, nous n’avons pas pu exploiter tout le potentiel de la voiture comme il y avait un drapeau rouge à chaque fois que nous chaussions des pneus neufs. »

« C’était toutefois la même chose pour tout le monde, donc nous devons retirer des points positifs d’aujourd’hui. C’est ma première Q3 ici, donc c’est une bonne chose et voyons voir ce qui est possible demain. »

Davide Brivio, directeur de la compétition chez Alpine, espère que le tracé urbain de Bakou qui a la réputation de proposer des courses imprévisibles tiendra ses promesses ce dimanche.

« C’était une séance très piégeuse avec autant de drapeaux rouges, il était difficile de se mettre dans le rythme et je pense que nous n’avons pas montré tout notre potentiel. » a déclaré l’Italien.

« Fernando était à l’aise et nous pouvons être heureux de sa Q3 même si nous aurions pu mieux faire dans les derniers tours pour sortir le temps final dont nous nous sentions capables. »

« Esteban a progressé ce matin, mais nous avons manqué de réussite avec la loterie des drapeaux rouges et nous en avons payé le prix. Ce circuit est assez imprévisible, donc nous ferons de notre mieux demain. Nous savons que le rythme est là et nous devons rester concentrés sur notre course. »

Grille de départ GP Azerbaïdjan

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Officiel : L’équipe Alpine a enfreint le couvre feu à Bakou

L’équipe Alpine a enfreint le couvre feu dans la nuit de vendredi à samedi à Bakou afin de procéder au changement d’une pièce sur la boîte de vitesses de la monoplace d’Esteban Ocon.

Un sceau de la FIA a été brisé sur la boîte de vitesses de l’A521 du pilote français afin de permettre aux mécaniciens de changer l’actionneur hydraulique du bloc d’embrayage différentiel.

Cela a été fait conformément à l’article 9.5.2 du règlement technique de la Formule 1 2021. Hier soir, le personnel de l’équipe Alpine F1 Team, qui est associé à l’exploitation de la voiture numéro 31, était dans les limites du circuit pendant la période sous couvre feu, ce qui est interdit par la règlementation.

Cependant, chaque équipe bénéficie de deux « jokers » par saison et l’équipe Alpine a donc utilisé son premier joker ce vendredi à Bakou. Il n’y aura donc aucune pénalité pour l’écurie du constructeur français.

Le départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan ce dimanche 6 juin sera donné à 14h00 et la course est à suivre en direct sur F1only.fr (cliquez ici pour accéder au live).

 

Fernando Alonso : « C’est un bon début de week-end »

Auteur du neuvième temps lors des EL1 en matinée et du sixième temps ce vendredi lors des EL2 à Bakou, l’Espagnol Fernando Alonso dit qu’il a eu de bonnes sensations au volant de sa monoplace.

Alonso – qui n’avait pas roulé à Bakou depuis la saison 2018 – s’est tout de suite senti à l’aise sur ce tracé urbain très rapide et n’a pas eu besoin de trop toucher aux réglages de sa monoplace pour signer un chrono raisonnable.

Dans l’ensemble, après cette première journée positive, le double champion du monde se montrait satisfait de son début de week-end.

« C’était un vendredi positif et c’est agréable d’être de retour à Bakou. » a déclaré Fernando Alonso ce vendredi soir.

« La voiture offrait de bonnes sensations dès les EL1 et nous n’avons pas trop joué sur les réglages. »

« Nous avons essayé différentes combinaisons de pneus dans le but de comprendre nos besoins sur l’ensemble du week-end et nous en tirerons des données précieuses. »

« Dans l’ensemble, c’était un bon début de week-end, mais nous savons que nous devons encore débloquer d’autres domaines liés à la performance. »

Classement des EL2 à Bakou

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Alpine F1 signe un partenariat avec BorgWarner

Alpine F1 Team a annoncé ce vendredi à Bakou un nouveau partenariat avec BorgWarner s’appuyant sur la collaboration de longue date entre BorgWarner et Renault Group.

BorgWarner, qui a récemment acquis Delphi Technologies, et Renault travaillent ensemble depuis plus de trente ans sur le développement de turbocompresseurs et d’autres  technologies de propulsion, dont la génération actuelle de groupes propulseurs d’Alpine Cars.

BorgWarner et Alpine combineront leurs expertises respectives lors de forums structurés afin d’identifier des technologies et des collaborations techniques pour la future gamme de véhicules électriques Alpine.

Le logo de la marque Delphi Technologies apparaîtra dans le garage et sur les outils commerciaux d’Alpine F1 Team ainsi que sur l’A521 lors de certains Grands Prix cette année.

« Les secteurs de l’automobile et de la F1 sont confrontés à des défis très similaires dans l’optimisation de chaque détail lié à la propulsion pour obtenir davantage de distance parcourue et de puissance tout en tenant compte de son impact environnemental. » nous explique Laurent Rossi, directeur général d’Alpine.

« Nous pouvons ainsi bénéficier d’une approche partagée sur l’électrification, l’hybridation, les batteries hautes performances et les composants de récupération d’énergie tels que le MGU-K et le MGU-H. BorgWarner est un pionnier dans la conception et la fabrication de produits de pointe dans le domaine de la propulsion et contribue à un monde propre et économe en énergie. »

« Les synergies possibles sont donc extrêmement intéressantes. Nous sommes également impatients d’aider l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi dans son ensemble à étudier des collaborations pour ses futures gammes de véhicules électriques et hybrides grâce à ce partenariat innovant. »

Fernando Alonso estime qu’il doit s’améliorer en qualifications

Fernando Alonso a pointé sa plus grosse faiblesse lors d’un week-end de course, l’Espagnol estimant qu’il doit désormais s’améliorer le samedi en qualifications.

Depuis le début de l’année, Alonso a été systématiquement battu par son coéquipier Esteban Ocon le dimanche en course, mais selon le pilote Alpine, c’est bien le samedi en qualifications qu’il doit s’améliorer pour espérer terminer plus haut le dimanche.

« Je suis très content des dimanches, mais je ne suis pas content des samedis. » a déclaré Fernando Alonso ce jeudi à Bakou.

« De toute évidence, il y a quelques points sur lesquels nous devons continuer de travailler, en particulier avec la préparation des pneus. Il est difficile de changer les pneus, surtout le samedi.« 

« Le dimanche, je suis plus ou moins satisfait de la performance des courses. J’ai été dans les points deux fois, et les trois fois où je n’étais pas dans les points, nous avons terminé à quelques dixièmes des points parce que nous étions dans ce groupe dans les deux dernières voitures entre la 10e et la 13e. »

Certains estiment que le double champion du monde a peut-être perdu de sa motivation après deux années passées loin de la catégorie reine du sport automobile, mais l’Espagnol de son côté assure qu’il n’a jamais été aussi heureux d’être en Formule 1.

« Je pense que c’est une question de temps. nous devons mettre les choses au bon endroit et à cet égard, je ne suis pas trop inquiet en termes de performances. Et en termes de bonheur, ou de ce que je ressens en revenant [en F1], c’est mieux que prévu, honnêtement. »

« J’apprécie tellement chaque week-end, j’aime tellement conduire et même les week-ends où nous n’avons pas de course, le Grand Prix me manque. Alors maintenant que nous avons trois courses, la France et deux en Autriche, je vais en profiter parce que j’aime les enchaînements. »

« Les deux années hors du sport m’ont été nécessaires après 18 saisons en Formule 1 non-stop. Le dévouement total, c’était trop exigeant à un moment donné. Et j’avais en tête d’autres challenges, avec Le Mans, avec Daytona, avec le Championnat du Monde d’Endurance etc.« 

« Je devais le faire d’une certaine manière et cocher ces cases pour être heureux et être libre de revenir et de profiter. Je ne faisais pas ces défis et je sentais que je perdais du temps en F1 certaines des dernières saisons avant 2018. Donc, une fois ces défis terminés, je suis plus libre pour profiter de chaque week-end ici. »

Ocon laisse son management s’occuper de son contrat pour 2022

Le Français Esteban Ocon a déclaré qu’il préférait laisser son management s’occuper des discussions contractuelles concernant son avenir avec l’équipe Alpine en F1.

Le pilote Alpine Esteban Ocon arrive en fin de contrat à la fin de cette saison 2021 avec l’écurie du constructeur français qu’il a rejoint en 2020 pour une période de deux années.

Pour 2022, on sait que Fernando Alonso est sous contrat avec l’équipe Alpine, mais l’avenir d’Ocon est encore incertain, notamment parce que la carrière du Français est gérée par Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

Interrogé pour savoir s’il aimerait conserver Esteban Ocon dans son équipe l’an prochain, Laurent Rossi, PDG d’Alpine, s’est montré très clair sur le sujet lors du dernier week-end de course à Monaco.

« Effectivement, c’est quelque chose que nous envisageons et Esteban fait tout pour que nous le gardions dans l’équipe. » a déclaré Rossi.

« Je m’en voudrais de ne pas y penser. Donc, pour le moment, nous sommes déjà engagés dans des discussions avec son agent et avec son équipe de direction et Mercedes dans son ensemble. »

« Esteban est un excellent pilote, donc je suis assez heureux d’avoir ce type de problème, qui n’en est pas un en fait! »

Rossi avait également balayé la rumeur Pierre Gasly lors de cette conférence de presse, insistant sur le fait que Alpine ne regardait pas ailleurs pour le moment.

« En ce moment, j’envisage Esteban, comme je l’ai mentionné plus tôt. Fernando sera également avec nous l’an prochain. Si nous voulons continuer sur la lancé que nous avons, nous le ferons. »

« Pierre [Gasly] est évidemment un grand pilote de valeur, mais pour le moment, il n’est pas considéré je dirais. »

Interrogé sur son avenir par le magazine britannique Autosport, Esteban Ocon a déclaré que même s’il était flatté d’avoir lu les commentaires de Rossi, il gardait la tête baissée et se concentrait sur sa propre performance, laissant les discussions contractuelles à sa direction.

« C’est toujours agréable d’obtenir de bons mots de la part de votre chef d’équipe.«  a déclaré le pilote français.

« Pour le moment, je me concentre sur la piste plus que sur toute autre chose. et je laisse ma direction faire le travail [à propos du contrat]. »

D’après les récents propos de Laurent Rossi, tout porte à croire que l’équipe Alpine cherche une certaine stabilité pour 2022 et devrait donc, sauf grosse surprise, conserver son actuel duo de pilotes l’an prochain.

Alonso rappelle que Bakou est généralement un week-end « imprévisible »

Ce week-end, Fernando Alonso se rend en Azerbaïdjan pour la quatrième fois seulement de sa carrière en Formule 1. L’Espagnol cherchera à obtenir sa troisième arrivée consécutive dans les rues de la capitale.

Après un Grand Prix de Monaco très décevant pour le pilote Alpine (dix-septième en qualifications et treizième à l’arrivée de l’épreuve), l’Espagnol espère pouvoir saisir quelques opportunités à Bakou dans une course bien souvent imprévisible.

« J’ai toujours apprécié Bakou avec ses virages difficiles et ses nombreuses opportunités de dépassement. » nous explique Alonso avant la sixième manche de la saison 2021.

« Après deux circuits où il était difficile de doubler, cela fera du bien de retrouver une piste plus propice aux dépassements. Je me suis qualifié en dehors du top dix lors de mes deux dernières courses ici, mais j’ai toujours fini dans les points. »

« Cela montre que tout peut arriver dans ce qui est généralement un week-end très imprévisible. Le circuit présente plusieurs facettes. La priorité est la vitesse de pointe, mais le secteur intermédiaire dépend davantage des appuis et de l’adhérence mécanique. »

« C’est dur pour les machines comme pour les hommes et il sera crucial de trouver le bon équilibre avec les réglages. »

Bakou sera la deuxième course en ville de la saison après Monaco et il s’agira donc d’un autre circuit sur lequel les pilotes devront une fois de plus être totalement en confiance au volant de leur machine, ce qui n’est pas encore complétement le cas d’Alonso.

« Je me sens de plus en plus confiant à chaque course. » souligne Fernando Alonso.

« Je pense que nous pouvons voir que ceux qui arrivent cette année dans de nouvelles équipes mettent un peu de temps pour s’adapter et c’est également mon cas. »

« C’est tout un processus durant lequel nous apprenons et essayons d’améliorer la voiture. Nous sommes toutefois conscients que 2022 sera une année importante et c’est en quelque sorte une année de préparation. »

« La monoplace offrait de bonnes sensations sur des courses comme Portimão et Barcelone, donc nous sommes convaincus que nous pouvons nous appuyer sur ces performances et en tirer des leçons pour marquer plus régulièrement des points et nous battre avec nos adversaires directs. »

La semaine a été « chargée » à Enstone pour Alpine avant Bakou

Malgré les deux points de la neuvième place d’Esteban Ocon, le bilan monégasque était décevant pour l’équipe Alpine qui a perdu sa cinquième place au championnat constructeurs.

Ce week-end, le Grand Prix d’Azerbaïdjan, sixième manche du championnat du monde, offre à l’écurie du constructeur français une nouvelle occasion d’obtenir un bon résultat et Alpine va introduire une petite évolution sur l’A521 pour mettre toutes les chances de son côté.

« Monaco a mis un petit coup d’arrêt dans notre progression après deux courses prometteuses au Portugal et en Espagne. » nous explique le directeur exécutif d’Alpine, Marcin Budkowski.

« C’était dans l’ensemble une mauvaise performance et l’équipe ne doit pas s’en cacher. Même si nous avons pris des points, nous ne sommes pas satisfaits de notre performance par rapport à nos concurrents directs. »

« Certaines des écuries face auxquelles nous nous battions récemment étaient clairement plus compétitives que nous et elles en ont grandement profité. Nous devons en tirer les leçons et appliquer celles qui seront naturellement liées à Bakou, un autre tracé urbain où les composés de pneumatiques seront les mêmes qu’à Monaco. »

« Nous avons utilisé cette période [entre les deux courses] pour nous rassembler à Enstone et Viry, apprendre et aller de l’avant. »

Lorsqu’on lui demande comment expliquer que l’équipe n’était pas aussi compétitive que sur les tracés précédents lors de la dernière course à Monaco, Budkowski nous répond : « Nous ne sommes pas parvenus à extraire toutes les performances de notre package et des pneus. »

« Dans les rues de Monaco, tout doit être réuni pour donner confiance au pilote et obtenir le meilleur temps au tour. »

« Nous avons certes trouvé du rythme en qualifications avec Esteban, mais cela est arrivé trop tard pour en profiter véritablement. Une grande partie du succès réside dans la préparation et nous n’avons pas tout à fait réussi la nôtre le week-end dernier. »

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute ce week-end à Bakou (du 4 au 6 juin), Alpine Budkowski s’attend à ce que les deux pilotes Alpine retrouvent un peu de performance sur un tracé plus rapide, plus large et sur lequel des faits de course pourraient venir offrir une chance supplémentaire à Ocon et Alonso de terminer bien placés.

« Bakou est également un circuit urbain, mais avec un niveau d’appuis nettement inférieur à Monaco en raison des longues lignes droites et des sections rapides. »

« Nous avons une petite évolution, conformément à notre plan de développement. La semaine a donc été chargée à l’usine pour que tout soit prêt. »

« En parallèle, nous avons mené des analyses et des simulations rigoureuses pour être sûrs de nous rendre à Bakou en ayant compris au mieux nos problèmes à Monaco et qu’ils ne nous affectent plus. »

« Nous avons déjà assisté à des débats très mouvementés à Bakou, donc il sera important de savoir tirer parti des faits de course pour capitaliser dessus. L’objectif est d’être au plus près des avant-postes pour profiter du moindre souci devant. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Alpine occupe la septième place au classement constructeurs avec un point de retard sur AlphaTauri et deux points de retard sur Aston Martin.

Alpine F1 a fait rouler deux jeunes pilotes à Silverstone

Pilotes de l’Alpine Academy, Oscar Piastri et Guanyu Zhou ont partagé le volant d’une R.S.18 à l’occasion de deux journées d’essais avec Alpine F1 Team cette semaine sur le circuit de Silverstone.

Organisés mardi et mercredi, ces deux jours de roulage représentent un élément essentiel de l’engagement continu d’Alpine F1 Team envers l’Alpine Academy en 2021 tout en préparant ses jeunes pilotes à un rôle en Formule 1 à l’avenir.

Mardi, Oscar Piastri était à l’œuvre en troquant sa Formule 2 développant 620 chevaux pour la R.S.18 plus puissante alignée par l’équipe en 2018. L’Australien est arrivé à Silverstone dans la foulée de son double podium dans les rues de Monaco le week-end dernier.

Le tenant du titre en Championnat de Formule 3 bouclait 86 tours sur une piste mouillée pour sa deuxième expérience en F1.

Actuel leader du Championnat de Formule 2, Zhou relayait mercredi son partenaire au sein de l’Alpine Academy. Dans des conditions beaucoup plus sèches et clémentes, le Chinois totalisait 106 tours pour sa cinquième sortie au volant de la R.S.18.

« Nos pilotes de l’Academy ont connu deux bonnes journées d’essais à Silverstone. C’était la première fois que nous menions des tests à Silverstone avec la R.S.18 et c’était évidemment la première occasion de l’année de voir des membres de l’Academy rouler avec une F1. » nous explique Mia Sharizman, directeur de l’Alpine Academy.

« Notre programme s’est bien déroulé, malgré le mauvais temps pour Oscar. Il a parcouru environ 500 km, soit plus d’une distance de course en F1 et c’est une excellente chose comme il s’agissait de sa deuxième apparition seulement au volant d’une F1. »

« Son objectif était de se familiariser avec la voiture et de poursuivre son développement. En parallèle, Zhou est toujours plus mature et a récemment fait des progrès gigantesques pour sa troisième année dans le programme d’essais. »

« Cela se reflète dans son programme avec la R.S.18, où il a bouclé 106 tours, son plus grand kilométrage en une seule journée en F1. Tous les deux tireront des leçons précieuses de ces deux journées et nous continuerons à étudier de nouvelles opportunités d’essais pour tous nos pilotes de l’Alpine Academy. »

Fernando Alonso attend le Grand Prix de France avec impatience

Tout comme Sebastian Vettel, Sergio Perez ou encore Carlos Sainz, l’arrivée dans une nouvelle écurie n’a pas été de tout repos pour Fernando Alonso, sur les cinq premières manches du championnat l’espagnol s’est vu surclassé par son coéquipier Esteban Ocon.

Pour l’aider à s’améliorer plus rapidement, l’équipe Alpine a dû toucher aux réglages de la direction assistée de sa monoplace avant le Grand Prix de Monaco, mais force est de constater que ces changements n’ont pas porté leurs fruits le week-end dernier en Principauté puisque le double champion du monde s’est qualifié à la dix-septième position le samedi lors des qualifications.

« Cette voiture a une approche différente de l’assistance de direction assistée. Je suis habitué à un autre type d’assistance dans la direction et c’est quelque chose que j’aurai enfin dans la voiture de mon côté du garage et je pense que ce sera un pas de plus dans mon adaptation. »  nous expliquait Alonso après le Grand Prix d’Espagne.

« Pour le pilote, il est très important de sentir les pneus avant et vous pouvez le sentir principalement grâce à l’assistance de la direction assistée. »

« Si ce n’est pas celle que vous attendez, vous êtes perdu lorsque vous sautez dans un virage car vous ne savez pas si vous allez aller tout droit ou si le pneu accepte cette vitesse et si vous allez prendre le virage. »

Un calendrier compliqué pour l’adaptation

Il faut dire qu’en plus d’un plateau relevé aux avant-postes comme dans le peloton et un coéquipier qui veut confirmer face au double champion du monde 2005 et 2006, le calendrier de début saison n’aura pas facilité le retour en course de Fernando Alonso.

Entre des circuits pas ou peu pratiqués par le pilote et des circuits urbains qui ne facilitent pas le développement de la monoplace, l’Espagnol doit faire preuve de patience en ce début de saison et espère qu’à partir du Grand Prix de France son rythme s’améliorera.

« Je pense que ce sera plus lorsque ce ne sera pas un circuit urbain. Bakou ne sera pas un bon moment. En ce sens, le début du championnat n’a pas proposé le meilleur calendrier possible. » a déclaré Alonso après le GP de Monaco.

« Il y avait Imola, Portimao, deux circuits sur lesquels je n’avais pas roulé depuis de nombreuses années ou jamais comme à Portimao alors que le reste des pilotes y avaient roulé il y a quelques mois lors du dernier championnat. »

« Et puis, deux circuits urbains, Monaco et Bakou. Les six premières courses du championnat sont un défi difficile à relever. »

« Donc au Grand Prix de France j’espère qu’un nouveau championnat commencera pour moi. Et du point de vue de la direction j’espère avoir quelque chose qui me permette de sentir un peu mieux l’équilibre de la voiture et de pouvoir avoir un meilleur retour que ce que je ressens aujourd’hui. »

Optimiste pour la suite de la saison

Cependant le pilote rappelle que nous ne sommes qu’au début d’une longue saison de 23 courses et que des signes encourageants ressortent des premiers Grands Prix.

« Je pense que dans les deux ou trois dernières courses, j’ai eu l’un des meilleurs départs sur la grille, donc je pense que nous allons dans la bonne direction dans ce domaine »

« je ne suis pas inquiet. J’ai été fort tout le week-end par rapport aux premiers week-ends  j’en suis content et j’étais plus fort en course que hier [qualifications] ou rien n’a fonctionné. Il reste encore 18 courses au championnat et nous ferons le calcul en décembre et pas maintenant. »

Après le Grand Prix de Monaco où il a franchi la ligne d’arrivée à la treizième position, Fernando Alonso est actuellement 13ème du championnat pilotes avec 5 points.

Classement pilotes F1 2021

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Il y aura un peu de F1 dans les futurs modèles Alpine

Fondamental dans le développement d’une sportive hautes performances, le travail aérodynamique trouve son expression majeure en Formule 1, où les essais en soufflerie s’effectuent avec le plus haut niveau de technicité.

Pour cette raison, Alpine Cars a décidé de passer un partenariat avec Alpine F1 Team afin de bénéficier de leurs méthodes et de leurs outils, dont la soufflerie d’Enstone.

Éliminer la portance, limiter au maximum la trainée et générer de l’appui mais selon un rapport bien précis : le travail des aérodynamiciens pour qu’une Formule 1 reste collée au sol, aille le plus vite possible en ligne droite et conserve une vitesse optimale de passage en courbe est primordial.

A Enstone (Angleterre), siège – entre autres – de la partie « châssis » de l’écurie Alpine F1 Team, ils sont entre 100 et 120 ingénieurs à plancher en permanence sur la gestion des flux d’air, à travers des outils numériques de CFD (dynamique computationnelle des fluides) ou en soufflerie.

Ailerons, déflecteurs, fond plat, pontons, diffuseur : tous ces éléments et bien plus encore sont modelés le plus finement possible pour optimiser les performances de la monoplace.

Aux Ulis (France), siège d’Alpine Cars, Pierre Sancinéna réfléchit de la même manière que ses collègues d’Enstone. Ingénieur aérodynamicien mais aussi pilote semi-professionnel, il conduit depuis trois ans les développements aérodynamiques destinés aux modèles actuels des gammes Alpine et Renault Sport (A110 et Mégane R.S. Trophy-R), ainsi que ceux des futurs modèles.

« Le travail en soufflerie est essentiel dans le développement aérodynamique d’un modèle sportif comme l’A110. » nous explique-t-il.

« Nous avons mis en place notre collaboration [avec Alpine F1] en mars 2020 et nous faisons le point chaque semaine pour optimiser notre méthodologie, nos outils de CFD et appliquer les méthodes de la Formule 1 lors de nos essais. »

Ce partenariat avec Alpine F1 Team porte sur des savoir-faire spécifiques, afin de les mettre à profit sur les futurs modèles routiers Alpine en développement.

Les équipes d’Alpine Cars ont ainsi amélioré la corrélation entre les calculs sur ordinateur et le résultat obtenus lors des séances en soufflerie. De quoi gagner du temps et de l’argent en évitant les phases de développement multiples et en limitant les allers-retours entre la CFD et la soufflerie. Mais pour gagner en efficacité et réussir à optimiser également le développement direct de certaines pièces ou parties de véhicule, il fallait aller encore plus loin.

C’est ainsi qu’une A110 a traversé la Manche pour se faire équiper dans les ateliers d’Enstone de nombreux capteurs utilisés par les aérodynamiciens de la F1.

Une instrumentation inédite et ultra-précieuse pour recueillir encore plus de données et mieux cartographier les pressions sur la carrosserie et les flux autour du véhicule. Et c’est début mars, dans le tunnel de la soufflerie S2A à Montigny-le-Bretonneux, que la F1 a ainsi pu souffler sur cette A110 de test totalement transfigurée.

Elle arborait notamment sous son châssis avant un large treillis métallique baptisé « rake », directement dérivé de ceux que les A521 d’Esteban Ocon et Fernando Alonso utilisent lors des essais libres les week-ends de Grand Prix.

Bardé de capteurs de pression semblables aux sondes Pitot des avions, il permet de cartographier tout le volume d’air qui passe dans le soubassement de la voiture : « C’est un outil unique pour nous, c’est vraiment la première fois qu’on utilise ça sur notre voiture de série. » précise Pierre Sancinéna.

Lors de cet essai en soufflerie, les ingénieurs d’Alpine Cars ont également utilisé de la « Flow-Vis », une peinture spéciale mise au point par leurs collègues de la F1.

Posée au rouleau sur le capot et les ailes de la voiture, elle s’étale seulement à partir d’une certaine vitesse selon une manière qui permet d’étudier l’écoulement des flux d’air sur la carrosserie. Un outil très visuel qui aide à valider les calculs opérés sur ordinateur via la CFD.

Dans le cadre de cette séance de soufflerie inédite, l’apport des aérodynamiciens d’Alpine F1 Team n’a pas été que matériel. Depuis la salle des opérations – la fameuse « Race Control room  »  d’Enstone, ils ont pu scruter les images retransmises en direct et analyser les données s’affichant sur leur écran d’ordinateur. Qui de mieux placé en effet que les personnes habituées à utiliser les outils dont était bardée l’A110 pour décrypter les résultats de ce test ?

Les résultats sont scrutés comme ici à la soufflerie mais aussi à Enstone. Des résultats qui serviront à valider certaines options, certaines idées, certains éléments en cours de développement chez Alpine Cars. Aussi bien pour de futures évolutions de l’A110 que pour d’autres modèles à venir, qui emporteront donc un peu de F1 avec eux sur la route.

Fernando Alonso : « Nous devons progresser en vue de Bakou »

Treizième à l’arrivée du Grand Prix de Monaco ce dimanche, le double champion du monde Fernando Alonso n’était pas dans le coup ce week-end en Principauté.

Après des premiers essais libres discrets le jeudi, le pilote Alpine n’a pas réussi à exploiter le potentiel de sa monoplace en qualifications le samedi, ce qui l’obligera à prendre le départ de la course depuis une très lointaine dix-septième place sur la grille.

Partir d’aussi loin à Monaco n’est jamais l’idéal et c’est donc en toute logique que l’Espagnol a franchi la ligne d’arrivée en dehors des points ce dimanche.

« C’est un week-end décevant comme nous ne marquons pas de points. Nous espérions plus en tant qu’équipe. » a déclaré l’Espagnol ce dimanche soir à Monaco.

« Ma course n’était pas trop mauvaise puisque je suis parti dix-septième pour finir treizième en dépassant deux voitures au premier tour en prenant quelques risques. »

« Notre deuxième relais était assez long avec les tendres, mais ils semblaient plutôt bien fonctionner. Je suis satisfait de la course, mais c’est toujours difficile en partant d’aussi loin à Monaco et nous devons progresser en vue de Bakou. »

De l’autre coté du garage, son coéquipier Esteban Ocon a sauvé les meubles en marquant deux points grâce à sa neuvième place à l’arrivée de l’épreuve.

Au championnat constructeurs, Alpine a perdu deux positions ce dimanche et se retrouve désormais septième avec un point de retard sur AlphaTauri et deux points de retard sur Aston Matin.

Classement constructeurs F1 2021

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Alpine F1 perd deux positions au championnat après le GP de Monaco

L’équipe Alpine F1 a perdu deux positions au championnat du monde des constructeurs après une course « difficile » dans les rues de Monte Carlo ce dimanche.

Au drapeau à damier, seule la monoplace d’Esteban Ocon a franchi la ligne d’arrivée dans les points à la neuvième place, le Français marquant deux points (la quatrième arrivée dans les points d’affilée pour lui).

De l’autre côté du garage, le double champion du monde Fernando Alonso a terminé à la treizième place au terme d’une course compliquée pour l’Espagnol, bloqué dans le trafic sur un tracé où il est quasiment impossible de dépasser.

Au final, l’équipe Alpine n’a marqué que deux points ce dimanche, largement insuffisant pour conserver la cinquième place au classement des constructeurs, désormais occupée par Aston Martin grâce à la belle performance de Sebastian Vettel qui a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième place et à la huitième position de Lance Stroll.

En plus de voir l’équipe Aston Martin lui passer devant, l’écurie Alpine a aussi vu AlphaTauri prendre la sixième place au classement constructeurs pour un point. Alpine F1 se retrouve donc septième du championnat après le Grand Prix de Monaco.

« Ce fut une course difficile pour nous aujourd’hui. » nous explique Marcin Budkowski, directeur général d’Alpine.

« Une qualification difficile en a fait un défi dans les rues de Monaco où les dépassements sont quasiment impossibles. »

« Les deux pilotes ont pris un bon départ et Fernando a gagné quelques places dans le premier tour. Après cela, c’était la course habituelle de Monaco avec très peu de dépassements. »

« Esteban a bien travaillé lors de son premier relais et après son arrêt au stand, il a réussi à passer (Antonio) Giovinazzi pour la neuvième place, mais nous avons perdu contre (Lance) Stroll qui était sur une stratégie différente. »

« En fin de compte, c’est un week-end médiocre pour nous après deux performances encourageantes au Portugal et en Espagne. »

« Nous sommes convaincus que c’est un événement ponctuel et pour Bakou, nous reviendrons là où nous étions avant Monaco. Néanmoins, nos concurrents du championnat ont profité de cette course et nous devons donc faire mieux. »

Classement constructeurs 2021

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Alpine devra limiter la casse ce dimanche au GP de Monaco

Dix-septième sur la grille de départ du Grand Prix de Monaco, le pilote Alpine Fernando Alonso a connu un samedi compliqué en Principauté.

Le double champion du monde a été gêné par du trafic lors de son tour rapide en Q1, mais l’Espagnol ne cherche pas d’excuse et estime surtout que sa monoplace manquait clairement de performance depuis le début du week-end dans les rues étroites et sinueuses de Monaco.

Malgré le fait que l’équipe du constructeur français a introduit quelques petites évolutions sur l’A521 ce week-end, Alonso admet avec franchise que le rythme de la monoplace était tout simplement insuffisant ce samedi en qualifications.

« Ce fut une séance difficile aujourd’hui et c’est toujours un peu compliqué en qualifications ici alors que vous essayez de trouver un espace libre. » nous explique Alonso.

« Je ne pense pas que ce soit la cause de notre élimination en Q1, car nous n’avons tout simplement pas pu trouver la performance de tout le week-end et nous attendions plus de notre package. Ça va être très difficile de prendre le départ à l’arrière ici à Monaco, mais tout peut arriver dans cette course. »

De l’autre côté du garage, le Français Esteban Ocon a réussi à se hisser à la onzième place aujourd’hui, ce qui lui permettra d’avoir un choix libre pour les pneumatiques au départ de la course ce dimanche.

« C’était très serré aujourd’hui et partir à la onzième place n’est pas si mal. Avec ce que nous avions; c’était probablement le mieux que nous puissions faire. » a déclaré Ocon.

« J’étais content de mon tour et piloter en qualifications à Monaco est toujours agréable. Nous n’avons pas été aussi rapides que lors des deux dernières courses, mais nous avons des choses à analyser, ce qui nous aidera certainement à l’avenir. »

« Nous sommes dans une bonne position de départ demain – ce n’est pas parfait – mais nous avons le libre choix des pneus. Nous sommes dans une position où nous pouvons marquer des points et nous serons prêts à attaquer en course. »

Au championnat du monde des constructeurs, Alpine occupe avant le Grand Prix de Monaco la cinquième place avec seulement cinq points d’avance sur AlphaTauri.

Grille de départ du GP de Monaco

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Alpine aux couleurs de Felipe Pantone à Monaco

C’est en marge du Grand Prix de F1 de Monaco qu’Alpine a révélé ce vendredi une A110 imaginée par Felipe Pantone, marquant ainsi la continuité d’une collaboration initiée en avril avec l’artiste argentin. Les deux monoplaces de l’équipe arborent pour leur part la signature graphique de Pantone sur le nez (sous le logo Alpine au bout du nez sur la photo d’illustration de cet article).

Dans le cadre du Grand Prix de Monaco, Alpine et Felipe Pantone ont dévoilé le travail d’une seconde collaboration. Cette nouvelle association fait suite à l’œuvre « Alpine F1 x Felipe Pantone » présentée il y a quelques semaines.

Felipe Pantone avait alors livré son interprétation artistique de la Formule 1 avec Alpine sur une maquette à l’échelle 1/2 exposée au premier étage de l’Atelier Renault dédié à Alpine.

La collaboration entre Alpine et Felipe Pantone franchit aujourd’hui une nouvelle étape avec une œuvre dont le sujet est l’Alpine A110, modèle iconique de la marque.

Avant de s’atteler à ce projet, Felipe Pantone a passé de longues heures à étudier la marque, son histoire et bien entendu à rouler en Alpine A110 pour sentir et ressentir la personnalité unique du coupé sportif français.

En résulte cette interprétation de l’A110 selon l’Argentin. Les lignes graphiques épousent les formes de l’A110 et donnent une impression de vitesse même lorsque la voiture est à l’arrêt. On retrouve bien entendu les teintes signatures de Felipe Pantone, le noir et le blanc.

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« Mon idée avec le travail sur l’A110 est d’évoquer un sentiment « d’ultra-dynamisme ». nous explique Pantone.

« La visualisation de la vitesse est quelque chose que j’étudie depuis des années maintenant et j’ai le sentiment que ça prend vraiment forme avec cette voiture, en mettant l’accent sur son superbe design au travers d’un look empreint de vitesse et technologique. »

Le travail de peinture sur la carrosserie, réalisé entièrement à la main par l’artiste, représente plusieurs semaines de travail. Afin de rendre le fruit de cette collaboration plus exclusif, chacun des trois modèles proposés à la vente fera l’objet de subtiles variations graphiques afin de faire de chacune de ces A110 une pièce unique.

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Cette Alpine A110 imaginée par Felipe Pantone est réalisée sur la base d’une A110S, modèle le plus puissant de la gamme A110 développant 292 chevaux.

Chacune des trois A110 sera mise en vente au prix de 125 000 euros TTC. Homologuées pour la route, ces œuvres d’art uniques s’adressent d’avantage aux collectionneurs et amoureux des beaux objets plus qu’aux fans de circuit. Les conditions d’accès pour acquérir une des trois œuvres seront communiquées dans un second temps par Alpine.

De plus, pour célébrer cette seconde collaboration l’écurie Alpine F1 Team se met aux couleurs de Felipe Pantone en reprenant des éléments graphiques typiques. Cette signature graphique s’invite notamment sur le motor-home et le nez (le logo tout en bas du nez) des A521 qui seront au départ du Grand Prix de Monaco ce week-end.

Dans l’univers des collaborations exclusives, celle entre Alpine et Felipe Pantone s’illustre par sa créativité et son audace. Alors que les passionnés de voitures d’exception se réjouissent de cette nouvelle œuvre, d’autres trouvent leur excitation dans l’univers des jeux de hasard. Pour ceux qui cherchent à combiner plaisir et sérieux, un casino en ligne fiable en France pourrait bien être l’endroit idéal pour ressentir l’adrénaline d’une mise tout en restant confortablement installé chez soi.

Alpine F1 a mené un jeudi discret en Principauté

L’équipe Alpine a connu une première journée d’essais plutôt discrète ce jeudi à Monaco avec Esteban Ocon P14 et Fernando Alonso P12 au terme de la deuxième séance d’essais libres.

Cela faisait depuis 2018, soit trois ans, qu’Esteban Ocon et Fernando Alonso n’avaient plus roulé sur le circuit de 3,337 km tracé dans la Principauté. Leur programme du jour consistait donc à retrouver le rythme et leurs marques face aux défis d’une piste étroite, sinueuse et entourée de rails de sécurité.

Si tout s’est bien passé pour Ocon, son coéquipier Fernando Alonso lui est allé taper le rail en matinée, endommageant l’aileron avant de son Alpine A521.

Au cours de la première séance d’essais, l’équipe du constructeur français a testé des petites évolutions avant d’ajuster certains réglages pour les EL2 dans l’après-midi. Au final, les résultats obtenus ne sont peut-être pas spectaculaires, mais Alpine a réussi à boucler son programme.

« Nous avons couvert beaucoup de tours aujourd’hui et nous avons récolté une bonne quantité de données à travers les deux séances. » nous explique Davide Brivio, directeur de la compétition chez Alpine.

« Nous avons essayé de petites évolutions mineures ce matin et nous avons ajusté les choses en EL2, où nous avons vu des signes de progrès. »

« Nous devons analyser nos données ce soir et demain pour découvrir ce que nous pouvons encore améliorer et faire mieux avant des qualifications essentielles à Monaco comme nous le savons tous. »

« Ce sera encore plus difficile samedi, mais tout le monde est logé à la même enseigne, donc nous nous focaliserons sur la meilleure préparation possible de nos voitures et de nos pilotes. »

Classement des EL2 à Monaco

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