La FIA ouverte à l’arrivée de nouvelles équipes en F1

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a annoncé qu’un processus de manifestation d’intérêt sera prochainement lancé pour l’éventuelle arrivée d’une nouvelle équipe dans le championnat du monde de F1.

Ce processus permet aux équipes et aux propriétaires potentiels de présenter l’opportunité de faire partie de la grille de la Formule 1 à l’avenir, la FIA examinant ensuite les inscriptions en fonction de leurs exigences légales et de leurs propres critères de sélection par rapport aux inscriptions potentielles en Formule 1.

« J’ai demandé à mon équipe de la FIA d’envisager de lancer un processus de manifestation d’intérêt pour les nouvelles équipes potentielles pour le championnat du monde FIA de F1. » a annoncé le président de la FIA sur son compte Twitter ce lundi soir.

On sait dores et déjà que le clan Andretti a postulé de façon officielle auprès de la FIA pour former une onzième équipe sur la grille à partir de 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016.

Récemment, le constructeur allemand Audi a annoncé son entrée en Formule 1 en tant qu’équipe d’usine à partir de la saison 2026 après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber. Dans le cadre de ce partenariat, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse) et sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course, tandis que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neubourg an der Donau en Allemagne.

Il ne faut pas oublier non plus le projet du milliardaire Calvin Lo. Si pour l’instant aucun projet concret n’a encore été posé sur la table, Calvin Lo est très sérieux dans sa démarche et s’est même rendu sur plusieurs Grands Prix de Formule 1 en 2022 – dont celui de Singapour – pour observer et mieux comprendre comment les équipes évoluent dans ce milieu ultra compétitif.

L’homme d’affaires a révélé récemment qu’il explorait la possibilité de lancer une nouvelle équipe en F1, tout en précisant que son implication personnelle ne serait que financière et qu’il n’avait aucun désir de devenir patron d’écurie à temps plein.

Le PDG de McLaren F1 impressionné par la maturité d’Oscar Piastri

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a été particulièrement impressionné par la façon dont Oscar Piastri a réussi à rester calme et concentré lors de son différend contractuel l’été dernier.

En 2022, l’équipe Alpine a annoncé la titularisation du jeune Oscar Piastri à partir de la saison 2023 en remplacement direct du double champion du monde Fernando Alonso – qui a signé un contrat pluriannuel avec Aston Martin à partir de 2023. Cependant, Piastri a très rapidement démenti en indiquant sur ses réseaux sociaux qu’il ne piloterait pas pour Alpine en 2023 et qu’il n’avait signé aucun contrat avec l’écurie du constructeur français, alors qu’en réalité, l’Australien avait déjà signé un contrat avec McLaren.

L’affaire a donc été portée devant le CRB (bureau de reconnaissance des contrats) car Alpine était certaine d’avoir fait signer un contrat à son jeune pilote avant McLaren à tel point que le team principal de l’équipe, Otmar Szafnauer, a longtemps indiqué aux médias qu’il était très confiant quant à une décision favorable du CRB pour Alpine. Mais finalement, le CRB a donné raison à McLaren, statuant sur le fait que le contrat de l’équipe de Woking était la seule option valable pour Piastri.

Durant plusieurs semaines, Oscar Piastri a donc fait la une des médias spécialisés, mais le jeune australien est resté pour sa part silencieux et a laissé les avocats de McLaren s’occuper de cette affaire extra sportive. Ce silence a d’ailleurs marqué son patron, Zak Brown, qui a été particulièrement impressionné par la maturité dont son nouveau pilote a fait preuve.

« [il est] très concentré, très mature, déterminé, il ne semble pas avoir beaucoup de hauts et de bas dans ses émotions. » a déclaré Zak Brown, cité par Speedcafe.

« J’ai vu tout cela à travers la tourmente de l’été. Vous savez, il n’a que 21 ans, et vous aviez un grand constructeur [Alpine] qui portait des accusations et vous traînait en justice. »

« Vous devez être un personnage assez robuste à 21 ans pour ne pas être déconcerté par cela, et il l’était, et il a gardé la tête baissée. Je pense qu’il va laisser son pilotage parler. »

« Il n’est pas entré dans une guerre des mots, même si Otmar [Szafnauer, directeur d’Alpine] a fait des déclarations très désagréables et inexactes. Oscar n’a pas relevé tout cela. »

« Donc, ce que je vois, c’est un jeune homme de 21 ans très concentré, déterminé et mature. C’est ce que je vois en dehors de la voiture. Et dans la voiture, on peut voir la même chose et on peut aussi voir qu’il est rapide. »

En 2023, Oscar Piastri fera équipe avec le Britannique Lando Norris chez McLaren. L’Australien remplace directement son compatriote Daniel Ricciardo qui a été remercié par l’écurie de Woking un an avant la fin de son contrat.

Audi F1 va recruter un pilote de développement en 2023

Le constructeur allemand Audi compte signer un pilote de développement dès la saison 2023 afin de se préparer au mieux pour son entrée en F1 en tant qu’équipe d’usine en 2026.

Audi fera son entrée en Formule 1 à partir de la saison 2026 en tant qu’équipe d’usine après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber. Alors que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neuburg an der Donau, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse). Sauber sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course.

Bien que son arrivée sur la grille devra encore attendre quelques années, Audi a déjà débuté la construction d’un tout nouveau bâtiment d’environ 3000 mètres carrés et qui accueillera essentiellement les bancs d’essais pour le développement de l’unité de puissance qui sera utilisée par son équipe d’usine. En plus des travaux d’agrandissement de son usine, Audi souhaite également faire gonfler ses rangs avec l’embauche de plus de 300 employés d’ici mi-2023, 220 personnes ayant déjà été recrutées.

Concernant les futurs pilotes de l’équipe, le constructeur allemand ne s’est pas encore penché sur la question et lorsqu’on demande au PDG Adam Baker si Audi cherchera absolument à signer deux pilotes allemands dans son équipe en 2026, ce dernier a répondu : « Ce serait attrayant, bien-sûr, mais pour nous, la performance des pilotes restera la priorité. » a t-il déclaré à la Deutsche Presse-Agentur.

« Nous ne discutons même pas encore des pilotes pour 2024 et il est donc encore très difficile de dire comment le marché des pilotes va évoluer pour 2026. »

En attendant de trouver deux pilotes titulaires, Audi va déjà recruter un pilote de développement dès cette année afin de pouvoir développer son unité de puissance.

« Nous allons signer un pilote de développement au troisième trimestre [2023], qui sera particulièrement important pour le développement de notre groupe motopropulseur dans le simulateur de pilotage à Neuburg. »

Le développement de l’unité de puissance Audi, qui se compose d’un moteur électrique, d’une batterie, de systèmes de contrôle et d’un moteur à combustion interne, bat déjà son plein dans les locaux de la société Audi Formula Racing GmbH à Neubourg an der Donau où une centaine d’employés travaillent déjà sur le projet depuis plusieurs mois.

Horner : le Sprint en F1 peut encore être amélioré

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, estime que le format de course Sprint qui a été introduit en F1 en 2021 peut encore être amélioré.

Introduit en 2021 en Formule 1, le format de course Sprint ne fait toujours pas l’unanimité au sein du paddock et auprès des fans, mais cela n’a pas empêché la F1 de disputer trois courses Sprint en 2022 et d’en inscrire trois de plus au calendrier de la saison 2023.

Pour rappel : lorsque un format de course Sprint est programmé sur un week-end de course, les pilotes participent à une séance d’essais libres le vendredi en début d’après-midi puis à une séance de qualifications dans un format classique en fin d’après-midi. Les résultats de cette séance qualificative déterminent alors la grille de départ de la course Sprint programmée le samedi après-midi d’une durée maximale de 30 minutes. Les résultats de cette course Sprint déterminent ensuite la grille de départ de la course principale du dimanche.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de ce format de course Sprint, Christian Horner se montre très ouvert sur le sujet, bien qu’il estime que des améliorations sont encore possibles : « Le concept d’avoir une qualification indépendante pour le Sprint et une autre pour le Grand Prix a un mérite absolu, car vous ne perdez pas tout votre week-end si la course Sprint ne se passe pas bien pour vous et cela enlève le besoin de rester conservateur. »

« Il y a beaucoup de choses positives dans les courses Sprint, mais je pense que nous pouvons encore améliorer le concept. » estime Horner dans un entretien exclusif accordé à nos confrères de RacingNews365.

Interrogé sur la possibilité d’augmenter encore un peu plus le nombre de courses Sprint à l’avenir en Formule 1, le Britannique a toutefois mis en garde sur le nombre déjà très élevé de courses à travers la planète avec un calendrier 2023 record : « Cela dépend de la façon dont cela évolue. Mais je pense que nous devons rester ouverts d’esprit à ce sujet. »

« Il y a beaucoup de points positifs à propos des Sprints, mais je pense que cela peut encore être affiné – cela peut encore être meilleur et [ce format] n’a pas fourni tout ce qu’il pouvait jusqu’à présent. »

« Nous nous rapprochons du point de saturation [avec 24 Grands Prix en 2023] et, même si c’est formidable, il y a une telle demande [pour accueillir la F1], que nous devrions laisser les gens en vouloir plus. »

« Nous repoussons les limites de ce qui est physiquement possible, mais la F1 n’est pas comme la NASCAR qui opère sur un seul territoire. C’est un championnat mondial, et la logistique, les déplacements et les fuseaux horaires sont brutaux. »

« Le nombre maximum de Grands Prix pour moi est de 22. 24, c’est vraiment repousser les limites. Et bien-sûr, pour nous les équipes qui faisons des courses Sprints, c’est juste plus cher et cela doit être pris en compte. »

Les événements confirmés pour accueillir des courses Sprint lors de la saison 2023 sont :

  • Le Grand Prix d’Azerbaïdjan à Bakou
  • Le Grand Prix d’Autriche à Spielberg
  • Le Grand Prix de Belgique à Spa
  • Le Grand Prix du Qatar à Losail
  • Le Grand Prix des Etats-Unis à Austin
  • Le Grand Prix du Brésil à Interlagos

La F1 a indiqué que ces événements ont été choisis après des recherches pour calculer les pistes les plus appropriées pour le format Sprint, y compris les opportunités de dépassement, les courses serrées et les sections à grande vitesse : « Cela garantira une action compétitive sur la piste pour les fans tout au long des trois jours du week-end de course lors des Grands Prix sélectionnés. » a précisé la Formule 1.

Pour être plus précis encore concernant les courses Sprint, le Conseil Mondial a récemment approuvé plusieurs mises à jour et clarifications des règlements financiers 2023 et 2024, notamment une augmentation du montant de l’indemnité forfaitaire pour chaque session Sprint de 150 000 $ à 300 000 $ à partir de 2023, et l’élimination de tout ajustement ultérieur pour les dommages causés par un accident lors des séances de Sprint.

René Arnoux aurait viré Mattia Binotto bien plus tôt

L’ancien pilote Ferrari René Arnoux a vivement critiqué l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, le Français insistant sur le fait qu’il aurait limogé Binotto il y a de cela plusieurs années déjà.

Toujours très attaché à la Scuderia Ferrari pour laquelle il a roulé durant trois saisons dans les années 1980, René Arnoux n’a pas mâché ses mots à l’encontre du désormais ancien directeur de la Scuderia Ferrari, le Suisse Mattia Binotto, remercié après quatre années passées à la tête de l’écurie de Maranello.

Directeur de la gestion sportive entre 2019 et 2022, Mattia Binotto a quitté ses fonctions ce 31 décembre et est remplacé par le Français Frederic Vasseur à partir de cette saison 2023. Pour Arnoux, le départ de Binotto ne peut être qu’une bonne chose pour Ferrari, le Français rejetant toute la responsabilité de l’échec de l’équipe sur les épaules de ce dernier.

« Je n’ai pas aimé voir une Ferrari très compétitive laisser filer le championnat, car nous avons bien débuté. » explique René Arnoux dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport en Italie.

« C’est vrai qu’il a manqué de fiabilité, mais nous avons perdu des Grands Prix presque comme si nous l’avions fait exprès. »

« Les erreurs qu’il [Mattia Binotto] a commises sont pour moi impardonnables en Formule 1. Je n’ai jamais été du côté de Binotto. Quelqu’un qui dit « ça ira mieux l’année prochaine, ça ira mieux l’année prochaine » ne mérite pas cette place. »

« Je l’aurais viré il y a plusieurs années, je l’ai dit plusieurs fois. Un comportement comme le sien est intolérable quand on est à la tête de la plus belle équipe du monde. »

Concernant le nouveau team principal de la Scuderia Ferrari, à savoir le Français Frederic Vasseur, Arnoux espère que son compatriote saura refléter l’approche de Jean Todt qui a été à la tête de l’équipe italienne durant de nombreuses années.

« Vasseur doit trouver les bonnes personnes. Vous n’avez pas besoin de savoir comment fabriquer une boîte de vitesses ou un moteur. [Jean] Todt s’en fichait. » estime Arnoux.

« Vous devez avoir les bonnes personnes au bon endroit et ensuite les gérer. Quand vous avez Ross Brawn comme directeur technique puis Rory Byrne et Paolo Martinelli, il vous suffit de bien les faire fonctionner. Comme Todt l’a fait et comme Vasseur devra le faire. »

En 2022, la Scuderia Ferrari a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 554 points inscrits, soit 205 unités de moins que Red Bull Racing et 39 de plus que Mercedes.

Audi prêt à fournir son moteur à d’autres équipes en F1

Le constructeur Audi – qui fera son entrée en F1 en 2026 – se dit prêt à fournir des unités de puissance à des concurrents si la FIA lui en fait la demande.

Le règlement de la Formule 1 stipule que le constructeur ayant le moins d’équipes clientes peut être tenu de fournir à une écurie qui en fait la demande son unité de puissance moyennant une contrepartie financière. Dans le cas d’Audi – qui entrera en F1 en 2026 en tant qu’équipe d’usine – le constructeur allemand se dit prêt à fournir son moteur à une écurie cliente si la FIA le lui demande.

« Nous pourrions être tenus par la FIA de fournir des moteurs conformément à la législation. Si cela se produit, nous serions prêts. » explique Adam Baker, le PDG d’Audi Formula Racing au journal AS.

« Mais pour le moment, nous ne recherchons pas d’équipe cliente, il est trop tôt pour cela, nous allons plutôt nous concentrer sur notre programme en tant qu’équipe d’usine. »

En 2026, Audi fera son entrée en catégorie reine avec son propre moteur et travaillera en partenariat avec Sauber qui aura en charge le développement du châssis. Le constructeur allemand prévoit de prendre une participation majeure dans Sauber et s’est fixé pour objectif de gagner des courses lors de sa troisième année de compétition.

Selon Adam Baker, le fait que Audi débarque en Formule 1 à un moment où de nouvelles règles moteur seront introduites signifie que l’avantage pris par ses concurrents depuis 2014 avec le moteur hybride pourrait être réduit.

« Nous sommes conscients du défi qui nous attend. » poursuit Baker. « Il est intéressant pour Audi d’entrer en 2026, nous avons pris cette décision tôt. »

« Il nous reste 42 mois avant la première course. De plus, 2026 sera le début d’un nouveau cycle réglementaire, alors que d’autres sont généralement rentrés au milieu d’un cycle, ils vont changer de bloc mais aussi de châssis. »

« D’une certaine manière, cela peu réinitialiser l’avantage des concurrents ayant une expérience passée et permettra aux nouveaux constructeurs d’être plus compétitifs. »

Pour rappel : Audi fera son entrée en Formule 1 à partir de la saison 2026 en tant qu’équipe d’usine après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber. Alors que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neuburg an der Donau, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse). Sauber sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course.

Stella s’attend à une bataille à trois en F1 en 2023

Andrea Stella, le nouveau directeur de l’équipe McLaren en Formule 1, pense que la bataille pour le titre en 2023 se jouera une nouvelle fois entre trois équipes, à savoir Mercedes, Red Bull et Ferrari.

Fraîchement nommé Team principal de McLaren en remplacement direct de l’Allemand Andreas Seidl (en partance pour Sauber), Andrea Stella s’attend à voir trois équipes se battre pour le titre en 2023, mais l’ingénieur italien estime que Mercedes – qui a connu en 2022 sa pire saison depuis 2014 et l’introduction des moteurs hybrides – aura une forte réaction avec une W14 bien plus compétitive que la W13 de la saison passée.

En outre, Stella voit également la Scuderia Ferrari très forte en 2023, notamment parce que les échos en provenance de Maranello au sujet de la nouvelle monoplace (qui sera présentée le 14 février) sont plutôt positifs.

« Les équipes à battre la saison prochaine seront Ferrari, Red Bull et Mercedes, parce qu’elles s’affrontent actuellement dans une catégorie différente de la nôtre. » estime Stella dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport.

« Je m’attends à une très forte réaction de Mercedes, même si je sais que chez Ferrari ils sont très satisfaits de la nouvelle voiture et, par conséquent, ils seront très compétitifs dès le début. » insiste l’Italien qui a toujours de nombreux amis à Maranello après y avoir travaillé quelques années auparavant.

« Pour nous chez McLaren, je m’attends toujours à un début difficile, mais je suis optimiste pour la deuxième partie de saison. L’objectif le plus important est de faire une voiture rapide. Il est essentiel de définir des objectifs simples, avec des solutions qui peuvent aussi être très complexes. »

En 2022, l’équipe McLaren a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs après une longue bataille contre l’équipe Alpine.

Hülkenberg n’est pas concerné par l’interdiction des déclarations politiques en F1

Le nouveau pilote Haas, Nico Hülkenberg, estime que l’interdiction mise en place par la FIA concernant les déclarations politiques non approuvées n’aura pas beaucoup d’impact sur son propre comportement.

Un peu plus tôt ce mois-ci, la FIA a confirmé dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en Formule 1 à partir de la saison 2023, alors que certains pilotes – en particulier Lewis Hamilton et Sebastian Vettel – ont été très actifs ces dernières années pour sensibiliser le public aux problèmes sociaux.

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a soutenu ouvertement l’initiative de la FIA d’interdire les prises de positions politiques des pilotes avant le départ des Grands Prix, l’Américain insistant sur le fait « qu’un juste équilibre » doit être trouvé en la matière.

De son côté, l’Allemand Nico Hülkenberg – qui signera en 2023 son grand retour en F1 en tant que titulaire avec l’équipe Haas – insiste sur le fait que pour lui cette décision de la FIA n’aura pas d’effet majeur sur ses activités quotidiennes.

« Cela affectera davantage les autres. Je pense que c’est une histoire personnelle, tout le monde aura une vision personnelle de cela. » a déclaré l’Allemand à RTL.de.

« C’est un sujet délicat et difficile. » a t-il ajouté, alors que le sport a été critiqué par certains fans au cours des dernières saisons pour avoir conclu des accords pour courir dans certains pays accusés de violation des droits de l’homme.

« Nous sommes des athlètes, nous venons dans un pays, une région, pour faire notre travail et pour faire ce que nous aimons. Je n’ai jamais été du genre à utiliser cette plate-forme pour faire passer des messages politiques. »

Pour rappel, l’article 12.2.1.o du Code Sportif International stipule que : « Tout manquement aux instructions de la FIA concernant la désignation et la participation des personnes pendant des cérémonies officielles lors d’une compétition comptant pour un championnat de la FIA » sera considéré comme une infraction.

Le PDG de la F1 rend hommage à Pelé, décédé à l’âge de 82 ans

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a publié un court message en hommage à la légende du football brésilien Pelé, décédé ce jeudi 29 décembre à l’âge de 82 ans.

Largement considéré comme l’un des plus grands joueurs de football de tous les temps, Pelé a assisté au cours de sa vie à plusieurs Grands Prix de Formule 1 dont celui du Brésil où il a pu remettre le trophée au vainqueur sur le podium. Surnommé « Le Roi », Pelé est l’unique joueur de football à avoir remporté trois fois la coupe du monde en 1958, 1962 et 1970.

Hospitalisé depuis un mois à l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo, le roi Pelé est décédé d’un cancer du colon à l’âge de 82 ans. Depuis l’annonce de sa mort par sa fille Kely Nascimento, les hommages se multiplient et le PDG de la Formule 1 a lui aussi tenu à publier un court message.

« Je suis très triste d’apprendre la nouvelle du décès de Pelé, l’un des plus grands footballeurs de tous les temps. » a écrit Domenicali dans un court communiqué.

« Il était une lumière brillante pour tout le Brésil et des millions de personnes dans le monde. Son habileté, son sourire et son intelligence vivront pour toujours. Nos pensées vont à sa famille en ce triste moment. »

Steiner salue un Magnussen plus mature et détendu

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a salué l’approche plus mature et détendue de Kevin Magnussen cette saison pour son retour surprise en catégorie reine du sport automobile.

Quelques jours seulement avant le début de la deuxième phase des essais hivernaux à Bahreïn, le Danois Kevin Magnussen a été appelé par l’équipe Haas pour remplacer le Russe Nikita Mazepin – limogé par l’équipe américaine suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Kevin Magnussen – qui était alors engagé en IMSA et en WEC pour 2022 – n’a pas hésité longtemps avant d’accepter l’offre de son ancienne équipe et s’est donc retrouvé au volant d’une monoplace de F1 sur le tracé de Sakhir à Bahreïn à peine quelques heures après avoir signé son contrat.

Dès sa première course avec Haas, Magnussen a frappé fort en terminant le Grand Prix de Bahreïn 2022 à la cinquième place, alors que d’autres arrivées dans le top dix ont suivi en Arabie Saoudite, à Imola, en Grande-Bretagne et en Autriche, avant une période plus difficile de sept courses en dehors des points. Le Danois devra d’ailleurs attendre le Grand Prix du Japon pour retrouver les points avec une neuvième place, tandis qu’il décrochera quelques jours plus tard sa toute première pole position en F1 au Brésil dans des conditions de piste changeantes.

Revenant sur la forme de Magnussen tout au long de cette saison 2022, ainsi que sur la forme fluctuante de son équipe qui a connu des hauts et des bas, Steiner a déclaré : « Lorsqu’il [Magnussen] est revenu, il a marqué des points [dès la première course], il avait toute l’équipe derrière lui. Ensuite je dirais, juste après la trêve estivale, il a un peu galéré et on ne sait pas trop pourquoi. » a expliqué l’Italien.

« Mais par la suite, il est revenu. Donc, cela montre que nous avons eu des hauts et des bas en tant qu’équipe, pas seulement Kevin. Nous devons donc analyser pourquoi nous avons eu tant de hauts et de bas et nous avons déjà fait une partie de ce travail. »

« Il a mûri. En vieillissant, nous devenons tous plus calmes et voyons les choses un peu différemment. Il est la plupart du temps très détendu, et maintenant avec la combinaison avec Mark [Slade, son ingénieur de course depuis le GP de Singapour], j’espère que nous allons avoir à l’avenir un Kevin encore meilleur. »

« Espérons que l’année prochaine nous pourrons et être plus stables afin d’obtenir une bonne performance la plupart du temps. Nous avons toujours eu un mauvais événement ou quelque chose comme ça et nous avons donc besoin de plus de stabilité. »

« Pour Kevin aussi, il devra revenir en bonne forme. C’est un long calendrier avec beaucoup de courses, mais je pense qu’il gère bien cela maintenant. »

A partir de la saison 2023, Kevin Magnussen fera équipe avec l’expérimenté Nico Hülkenberg, qui signera l’an prochain son grand retour en Formule 1 après trois années d’absence.

Mercedes est une « grande opportunité » pour Schumacher

L’ancien pilote de F1 Ralf Schumacher estime que l’arrivée de son neveu Mick Schumacher chez Mercedes en tant que pilote de réserve pour l’écurie du constructeur allemand est une « grande opportunité » pour lui.

Juste après la fin de la saison 2022 de Formule 1, l’équipe Mercedes a annoncé avoir recruté le jeune Mick Schumacher – dont le contrat de titulaire avec Haas n’a pas été renouvelé – en tant que pilote de réserve de l’écurie à partir de la saison 2023.

Âgé de 23 ans, Schumacher Jr a débuté sa carrière en F1 avec la modeste équipe Haas en 2021, mais après deux années d’apprentissage, le manque de résultat du jeune allemand ne lui a pas permis de conserver son baquet pour une troisième année consécutive et il a donc trouvé refuge chez Mercedes où il aidera l’équipe au développement de la W14 l’an prochain.

Interrogé sur l’arrivée de son neveu chez Mercedes, Ralf Schumacher estime pour sa part qu’il s’agit là d’une belle opportunité : « C’est une grande opportunité pour Mick, il peut regarder au dessus de l’épaule d’une équipe de haut niveau et en apprendre beaucoup. » estime Ralf Schumacher pour Sport 1.

« Ce n’est pas seulement un pilote de développement, il pourra certainement aider Mercedes dans le simulateur lorsqu’ils reviendront au top, mais en tant que pilote de réserve, il pourra remplacer un pilote titulaire en cas d’indisponibilité. Cela est arrivé plus souvent au cours des trois dernières années. »

« Bien que Lewis Hamilton soit toujours un pilote de haut niveau, il n’est pas le plus jeune, donc on ne sait jamais. Je pense que c’est une situation de gagnant-gagnant pour l’équipe et pour Mick. »

Le contrat de Schumacher avec Mercedes porte sur une seule année, ce qui veut dire que potentiellement le jeune allemand pourrait être disponible pour un éventuel retour à temps plein sur la grille en 2024.

« Vous pourriez le voir de cette façon. » ajoute Ralf Schumacher. « Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déjà déclaré que Mick, avec ses compétences, devrait avoir un baquet de titulaire. »

« Je pense qu’il pourrait y avoir des opportunités intéressantes en 2024. Mercedes a non seulement sa propre équipe, mais aussi des équipes partenaires qu’ils peuvent influencer. »

Lorsqu’on évoque la piste Audi – qui entrera en Formule 1 en 2026 en tant qu’équipe d’usine – Ralf Schumacher n’écarte pas cette idée, mais l’Allemand voit également le baquet de Lewis Hamilton chez Mercedes comme une autre grande opportunité pour son neveu : « Audi aurait certainement du sens, pour Mick et pour Audi. Mais quelque chose pourrait aussi arriver chez Mercedes. »

« Supposons que George Russell soit encore plus rapide que Lewis Hamilton. Va t-il encore continuer ou pas du tout ? Ce sera passionnant. Mais Lewis a tellement de crédit auprès de Mercedes qu’il en décidera de lui-même. L’argent ne jouera aucun rôle pour lui, il en a plus qu’assez. Le facteur décisif sera de savoir qui conviendra le mieux à la nouvelle voiture. »

Steiner ne regrette pas d’avoir signé des débutants en 2021

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, dit qu’il ne regrette absolument pas le fait d’avoir signé deux jeunes pilotes débutants en 2021, et ce malgré les critiques.

En 2021, l’écurie Haas a créé la surprise dans le paddock en choisissant d’aligner un duo de pilotes débutants avec Nikita Mazepin et Mick Schumacher – le premier étant considéré comme un pilote payant quand le deuxième a permis à Haas d’obtenir des ristournes chez Ferrari en raison de son appartenance à la Ferrari Driver Academy.

Ce duo de pilotes débutants devait normalement rester le même en 2022, mais l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février dernier a radicalement changé la donne et l’équipe a dû se séparer du Russe Nikita Mazepin et par la même occasion de son sponsor titre Uralkali, une société appartenant au père de Nikita Mazepin.

Mais en 2023, l’écurie américaine alignera un duo de pilotes très expérimentés avec Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg qui signera son grand retour en Formule 1 en tant que titulaire depuis sa dernière saison disputée chez Renault en 2019.

Lorsqu’on lui demande s’il ne regrette pas d’avoir choisi des jeunes pilotes en 2021 pour finalement les remplacer tous les deux par deux pilotes expérimentés deux ans plus tard, Guenther Steiner assure qu’il n’a aucun regret, l’Italien suggérant que ce choix était nécéssaire à l’époque pour la survie de l’équipe : « Non, absolument pas. » a répondu Steiner, cité par Speedcafé.

« Il y a deux ans, nous étions dans une position différente, et maintenant nous sommes à nouveau dans une position différente. Donc, je pense que nous sommes dans une bien meilleure position maintenant en Formule 1 de faon générale qu’il y a deux ans lorsque nous devions trouver des solutions pour continuer. »

Juste avant le départ du Grand Prix de Bahreïn 2023 (première manche de la saison), Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen compteront à eux deux 322 Grands Prix au compteur (181 pour Hülkenberg et 141 pour Magnussen)

Audi vise la victoire en F1 avant 2030

Le constructeur Audi a pour objectif de remporter des courses en Formule 1 au cours de sa troisième année de présence sur la grille selon le PDG Adam Baker.

Il y a quelques mois, Audi a annoncé son arrivée en F1 en tant qu’équipe d’usine après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber. Dans le cadre de ce partenariat, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse) et sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course, tandis que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neubourg an der Donau en Allemagne.

Au cours des dernières années, Mercedes, Red Bull et Ferrari ont été les principaux concurrents à l’avant de la grille en Formule 1, mais Audi entend bien placer ses monoplaces dans le combat de tête avant 2030 : « Nous voulons être compétitifs d’ici trois ans [à partir de 2026]. C’est un objectif réaliste, nous voulons concourir pour des victoires la troisième année. » a expliqué Adam Baker au journal AS en Espagne.

Pourquoi Audi a choisi la F1 ?

Mis en place en Formule 1 en 2021 pour lisser les performances des équipes mais aussi pour attirer de nouveaux constructeurs, le plafond des coûts a été l’une des raisons qui ont poussé Audi à choisir d’entrer en F1 plutôt que de se concentrer sur d’autres catégories.

« Il n’y a pas qu’une seule raison. » répond Baker lorsqu’on lui demande pourquoi Audi a choisi d’entrer en Formule 1 à partir de la saison 2026.

« Plusieurs facteurs se sont alignés pour rendre cela attractif pour un constructeur, en particulier pour Audi. La F1 est dans une période de transition avec un concept durable pour le championnat. Avec de nouvelles règles, qui introduiront des groupes motopropulseurs innovants axés sur la partie électrique, ainsi que des carburants durables. »

« Cela s’inscrit dans la stratégie future d’Audi qui est orienté vers la mobilité électrique. De plus, la F1 a gagné en popularité. C’est de loin le meilleur outil média et marketing dans le monde du sport automobile, et l’un des meilleurs de tous les secteurs. »

« En même temps, la F1 a réussi à réduire ses coûts, ce qui la rend encore plus attractive. Les moteurs en 2026 auront un plafond des dépenses et cela, en plus de limiter les coûts, offre une certitude quant au budget sur du long terme. Si vous souhaitez une plateforme fantastique pour développer vos compétences et vos connaissances 24 fois par an [le nombre de courses en 2023], c’est l’endroit idéal. »

Le développement de l’unité de puissance Audi, qui se compose d’un moteur électrique, d’une batterie, de systèmes de contrôle et d’un moteur à combustion interne, bat déjà son plein dans les locaux de la société Audi Formula Racing GmbH à Neubourg an der Donau où plus de 120 employés travaillent déjà sur le projet.

Des combinaisons plus légères pour Verstappen et Perez en 2023

A partir de la saison 2023 de F1, la société Sparco rejoindra l’équipe Red Bull Racing pour devenir fournisseur officiel (contrat pluriannuel), ce qui permettra à Max Verstappen et Sergio Perez de porter une combinaison et des bottines ultra légères. 

Au début des années 2000, Sparco a créé la combinaison Superleggera offrant un composé qui non seulement était conforme à la norme FIA 8856-2000, mais se présentait comme la combinaison la plus légère de son époque, pesant environ 20% de moins que les combinaisons comparables des marques rivales.

La nouvelle combinaison que porteront Max Verstappen et Sergio Perez à partir de 2023 a été créée comme une évolution naturelle de cette combinaison historique Superleggera. En plus de ces combinaisons « ultra légères », Verstappen et Perez seront également équipés de bottines Sparco X-Light +, des gants Arrow Biotech ainsi que des sous-vêtements Sparco.

Les membres de l’équipe de course seront équipés quant à eux d’une gamme dédiée de produits dérivés des combinaisons de compétition Sparco et des gants Tide Meca afin de répondre à toutes les exigences de confort et de sécurité en fonction des besoins spécifiques de conception et de performance de l’équipe tout au long de l’année.

« Veiller à ce que nos pilotes et notre équipe de course soient aussi sûrs que possible est toujours notre première priorité. » a déclaré Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull.

« Sparco est à la pointe de la sécurité des vêtements de course depuis plus de quatre décennies et nous sommes ravis de les accueillir dans l’équipe. Le fait que leur dévouement à la sécurité va de pair avec la recherche de la performance et de la légèreté, des considérations clés en course, rend la collaboration encore plus excitante. »

Depuis 1977, Sparco développe et fabrique des équipements pour l’environnement de course et compte actuellement plus de 300 équipes partenaires dans diverses compétitions mondiales de sport automobile (F1, Indy, WRC, Nascar, Dakar et bien d’autres) et des clients du monde entier qui adoptent ses produits.

Wolff ne s’attendait pas à voir Binotto rester aussi longtemps chez Ferrari

Réagissant au départ de son homologue Mattia Binotto – qui s’apprête à quitter Ferrari après quatre années passées à la tête de la gestion sportive de l’écurie italienne – le directeur de Mercedes, Toto Wolff, admet qu’il ne s’attendait pas à ce que Binotto reste aussi longtemps à son poste.

Mattia Binotto – qui a rejoint Ferrari en tant qu’ingénieur en 1995 – a été nommé team principal de l’équipe en 2019 et aura donc passé au total quatre années à la tête de la gestion sportive à Maranello avant d’être remercié (il quitte son poste ce 31 décembre). Le Suisse âgé de 53 ans sera remplacé l’an prochain par le Français Frederic Vasseur (ex team principal d’Alfa Romeo).

Invité à s’exprimer sur le départ de Binotto, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a admis quelques différences de point de vue avec son homologue au cours des dernières années, mais a également souligné la pression intense à laquelle a été soumis Binotto chez Ferrari en tant que directeur.

« Je pense que Mattia et moi avons eu nos moments au cours de ces nombreuses années, ce n’est un secret pour personne. Mais d’une certaine manière, nous avons consolidé cela en 2022 – nous nous entendions mieux. » explique Wolff dans le podcast de la F1 Beyond the Grid.

« Mais il a toujours été clair qu’il subissait une pression énorme et, en tant que team principal chez Ferrari, il vaut mieux avoir un bon contrat pour sa sortie. Maintenant, l’inévitable s’est probablement produit, mais je dois dire qu’il ne s’est accroché plus longtemps que je ne le pensais. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il y a plus de pression chez Ferrari que dans n’importe quelle autre écurie de la grille, Toto Wolff a répondu : « Absolument ! Quand vous représentez Ferrari, vous représentez tout le pays. Ils vous montent et vous descendent avec brutalité. »

« Certainement, en étant team principal de Ferrari, en tant qu’Italien, vous le ressentez encore plus, car en tant qu’étranger, vous ne lisez tout simplement pas les informations, mais en tant qu’Italien, vous êtes clairement dans la ligne de mire. »

Au cours des dernières semaines, les rumeurs ont suggéré une potentielle arrivée de Mattia Binotto chez Mercedes ou dans sa division moteur. Mais lorsqu’on lui demande s’il y a une chance de voir l’ancien team principal de Ferrari chez Mercedes dans un avenir proche, Wolff a répondu : « Non, je pense qu’il y a trop de porcelaine brisée entre nous au cours des dernières années pour que cela soit possible. »

« Avec les autres équipes, je ne peux pas dire, car Mattia comprend la F1 de fond en comble, et peut-être trouvera t-il un rôle dans une autre équipe. »

Mattia Binotto n’a pas encore dévoilé ses plans pour l’après Ferrari, mais des rumeurs suggèrent depuis quelques jours qu’il pourrait remplacer directement le Britannique Ross Brawn – qui part à la retraite fin 2022 – au poste de directeur technique de la Formule 1.

Les pilotes de F1 élisent le « meilleur pilote » de l’année 2022

Les pilotes de F1 ont pu voter pour évaluer les performances de leurs rivaux au cours de l’année 2022 afin de créer leur classement personnel afin d’élire le « meilleur pilote » de la saison 2022.

Après que les dix chefs d’équipe ont élu le pilote Red Bull Max Verstappen « meilleur pilote de l’année » (voir le classement ici), c’est au tour des pilotes de la grille d’évaluer les performances de leurs pairs et d’établir un classement dans le cadre d’un sondage exclusif réalisé par la Formule 1. Comme pour les années précédentes, les règles permettent aux pilotes de voter pour eux-mêmes, tandis que ces derniers ont soumis leur classement à la seule condition qu’il reste secret.

Les points de chaque pilote ont été attribués sur la base du barème de points de la Formule 1, le meilleur remportant 25 points alors que le dixième remporte un seul point. La F1 a ensuite combiné la liste pour créer un top dix global.

Tout comme lors du vote des chefs d’équipe, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui arrive en tète de ce classement du « meilleur pilote » de l’année. Le double champion du monde devance le pilote Ferrari Charles Leclerc, tandis que le pilote Mercedes Lewis Hamilton complète le top trois à égalité de points avec son coéquipier George Russell classé lui aussi troisième.

Lando Norris, Fernando Alonso, Carlos Sainz, Alex Albon, Sebastian Vettel et enfin Sergio Perez complètent le top dix de ce sondage, bien que ces trois derniers ont obtenu le même nombre de points.

Les pilotes de la grille qui ont pris part à ce sondage sont : Alex Albon, Fernando Alonso, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Nicholas Latifi, Charles Leclerc, Kevin Magnussen, Lando Norris, Esteban Ocon, Sergio Perez, Daniel Ricciardo, George Russell , Carlos Sainz, Mick Schumacher, Lance Stroll, Yuki Tsunoda, Max Verstappen, Sebastian Vettel et Zhou Guanyu.

Classement « meilleur pilote » 2022

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Top dix des meilleurs pilotes de F1 selon les chefs d’équipe

Les dix directeurs d’équipe en F1 ont élu le Néerlandais Max Verstappen « meilleur pilote de l’année » pour la deuxième fois consécutive dans le cadre d’un sondage exclusif réalisé par la Formule 1.

Comme à chaque fin de saison, la Formule 1 a demandé aux dix chefs d’équipe de soumettre leur liste des dix meilleurs pilotes de la grille lors de cette saison 2022, sous réserve que leur classement individuel reste secret. Les pilotes ont été notés sur le système de points actuel de la F1 avec 25 points pour le premier et un seul point pour le dixième. Ces scores ont ensuite été combinés pour obtenir un classement.

Sans grande surprise, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui termine en tête de ce classement des chefs d’équipe – le Néerlandais devançant le Monégasque Charles Leclerc de 63 points et le Britannique George Russell de 80 points.

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton – qui a enduré une campagne 2022 sans la moindre victoire à son actif – occupe quant à lui la quatrième place de ce classement, juste devant Sergio Perez, le coéquipier de Max Verstappen. Le pilote McLaren Lando Norris termine à la sixième place, juste devant le pilote Ferrari Carlos Sainz, lui-même talonné par son compatriote Fernando Alonso.

En bas de classement, le Finlandais Valtteri Bottas et le quadruple champion du monde Sebastian Vettel occupent les deux dernières places avec moins de trente points chacun.

Classement « meilleur pilote 2022 »

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Ferrari dévoile la date de présentation de sa F1 2023

La Scuderia Ferrari est devenue cette semaine la deuxième équipe de la grille après Aston Martin à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2023.

L’écurie italienne dévoilera aux Tifosi sa nouvelle monoplace le 14 février 2023, soit le jour de la Saint Valentin, lors d’un événement qui sera évidemment retransmis en direct sur les différents canaux sociaux de l’écurie de Maranello. Si nous connaissons déjà la date de la présentation, aucun autre détail cependant n’a encore été révélé par Ferrari.

La monoplace 2023 de Maranello aura la lourde tâche de faire mieux que la F1-75 de la saison 2022 qui aura permis à Ferrari de terminer tout de même deuxième du championnat du monde des constructeurs devant Mercedes, tandis que Ferrari est toujours à la recherche d’un titre mondial depuis 2008.

Dates présentations F1 2023

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Seidl a vu « beaucoup de points positifs » au cours de sa dernière année chez McLaren

Andreas Seidl dresse un bilan plutôt positif de l’équipe McLaren pour la saison 2022, alors que le début d’année fut assez chaotique avec divers problèmes dès les essais hivernaux.

L’écurie McLaren a attiré l’attention dès les essais hivernaux de Bahreïn en début d’année avec l’absence lors de ces essais de son pilote Daniel Ricciardo [infecté par le Covid], ainsi que des problèmes de freins récurrents qui ont obligé Lando Norris et son coéquipier à rouler bien en deçà de la limite au cours des premières courses avant que ce souci ne soit finalement résolu.

Une fois ces problèmes réglés, McLaren est revenue petit à petit dans le match et a mené une bataille serrée avec l’équipe Alpine pour la quatrième place au championnat des constructeurs. Tout en étant conscient qu’il reste encore une grande marge d’amélioration à McLaren, Andreas Seidl – qui a quitté l’équipe pour devenir directeur général du groupe Sauber en 2023 – estime toutefois que les progrès ont été constants au fil de la saison 2022.

« Quand je regarde la saison dans son ensemble, je n’ai évidemment pas oublié le début difficile que nous avons pu avoir à Bahreïn avec les problèmes de freins [lors des essais hivernaux]. » explique Seidl.

« De plus, en termes de performances, nous n’avons pas été là où nous voulions être pour débuter la nouvelle ère de la F1 – parce que nous étions à l’arrière du peloton. »

« Mais ensuite, évidemment, je vois beaucoup de points positifs – parce qu’en regardant la réaction de l’équipe, les développements que nous avons apporté à la voiture – cela nous a ensuite remis en position de revenir dans la lutte pour la quatrième place [au championnat constructeurs] contre une équipe Alpine très forte et c’est quelque chose de très positif. »

« En parallèle – disons en termes de développement pur de la voiture – je pense qu’il y a eu beaucoup d’autres choses positives et cela démontre simplement que nous avons franchi avec confiance une nouvelle étape en tant qu’équipe. »

Même si l’on sait maintenant qu’il ne sera plus à la tête de l’écurie la saison prochaine, l’Allemand pense que McLaren sera en mesure de faire un autre pas en avant en 2023.

« Si vous regardez d’un point de vue opérationnel avec des choses comme les arrêts au stand, je pense que nous avons déjà fait un grand pas en avant. Nous étions aussi à fond avec nos projets d’infrastructure qui devraient être terminés la saison prochaine [soufflerie]. »

« J’espère que tout cela nous [il a fait ses déclarations avant l’annonce de son départ] mettra dans la position pour franchir cette prochaine grande étape que nous visons afin d’arriver au point où nous combattrons ces équipes qui courent devant nous en ce moment. »

En 2023, l’équipe McLaren débutera la saison avec un nouveau chef d’équipe [Andrea Stella], mais également avec un nouveau pilote aux côtés de Lando Norris, le jeune Oscar Piastri.

Fernando Alonso n’a pas de plan B pour l’après F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, admet qu’il n’a pas encore pensé à ce qu’il fera une fois que sa carrière sera définitivement terminée en catégorie reine du sport automobile.

En 2023, Fernando Alonso débutera sa vingtième saison en Formule 1 en tant que titulaire au sein de l’équipe Aston Martin qu’il rejoindra l’an prochain après avoir passé les deux dernières années chez Alpine. Âgé de 41 ans, le pilote espagnol est le doyen de la grille en Formule 1 et lorsqu’on lui demande s’il a déjà pensé à l’après F1, le double champion du monde admet qu’il n’a « pas de plan B » et que le simple fait de penser qu’il devra rester à la maison lui fait peur.

« Je n’ai pas de plan B. J’ai été coureur toute ma vie et je ne suis bon que parce que je n’ai rien appris d’autre. » explique le pilote Aston Martin à nos confrères d’AMUS.

« Ma vie a toujours été consacrée au sport automobile et ce que je fais de mieux dans le sport c’est le pilotage. Si un jour je dois me retirer de la Formule 1, je ferai d’autres courses [dans d’autres catégories]. »

« Obtenir une victoire au Dakar serait encore un challenge, parce que personne ne l’a fait dans cette combinaison auparavant. Mais rester à la maison me fait peur. »

Alonso patron d’équipe en F1 ?

Lorsqu’on évoque avec lui l’idée de devenir un jour patron d’écurie en Formule 1, l’Espagnol a répondu : « Je ne vais pas fermer les portes, mais ce n’est pas au sommet de ma liste de souhaits pour le moment. »

« Notre métier implique également de nombreux déplacements. Vous pouvez supporter cela parce que vous faites un travail que vous aimez, mais si je devais voyager pour faire quelque chose que je n’aime pas vraiment, ma batterie interne se viderait rapidement. »

En juillet 2023, Fernando Alonso fêtera ses 42 ans, mais le double champion du monde compte bien continuer à faire ce qu’il aime le plus au monde encore au moins trois ans, ce qui veut dire qu’il pourrait se retrouver sur la grille de la Formule 1 à 45 ans.

« Arrêter complétement, je n’ai jamais pensé à ça. Tant que j’ai le sentiment que je peux encore me donner à 100% [je continuerai]. Donc, certainement encore deux ou trois ans. »

« A mon âge, je dois aborder beaucoup de choses différemment : l’entrainement, les voyages, les événements…La Formule 1 en demande de plus en plus et il faut bien vous organiser pour ne pas lâcher. »